Academic literature on the topic 'Économie politique – Étude et enseignement (secondaire)'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the lists of relevant articles, books, theses, conference reports, and other scholarly sources on the topic 'Économie politique – Étude et enseignement (secondaire).'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Journal articles on the topic "Économie politique – Étude et enseignement (secondaire)"

1

Hamelin, Jean, and Yves Roby. "L'évolution économique et sociale du Québec, 1851-1896." Articles 10, no. 2-3 (April 12, 2005): 157–69. http://dx.doi.org/10.7202/055459ar.

Full text
Abstract:
Les années 1851-1896 trouvent leur cohérence organique dans les mouvements conjoncturels et les transformations structurelles. Sur le plan conjoncturel, cette période se situe entre deux mouvements à long terme bien caractérisés: une longue période de baisse de prix (1814-1850) et une longue période de hausse de prix (1897-1929). On pourrait la découper en deux phases: un temps d'expansion (1851-1873) et un temps de contraction (1874-1896), toutes sont constituées de mouvements cycliques ponctués de crises financières. Ces mouvements conjoncturels créent des climats particuliers générateurs d'euphorie ou de pessimisme qui conditionnent la vie politique et, jusqu'à un certain point, les idéologies. Entre le contenu et le raidissement des positions idéologiques et les difficultés économiques, le lien est souvent facile à faire. Sur le plan des structures, les années 1851-1896 constituent une période de transition. Une époque a pris fin en 1848: celle du mercantilisme commercial qui s'exprime dans les lois de navigation, les tarifs préférentiels, l'absence d'industrie secondaire. Une autre époque commence au tournant du siècle: celle de l'économie industrielle dominée par le capitalisme financier et tentaculaire, et caractérisée par la vie urbaine, le syndicalisme, la socialisation. Entre ces dates s'effectue le passage d'une économie à une autre. Faute de données quantitatives variées et précises, il est difficile de mesurer les changements économiques. Le tableau 1 donne quelques indices globaux significatifs des orientations nouvelles. Il est plus facile de décrire les forces qui sont en train de façonner une nouvelle économie et, partant, une nouvelle société. Ce sera l'objet de cette étude.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Bloom, David E., Philip G. Altbach, and Henry Rosovsky. "Looking Back on the Lessons of “Higher Education and Developing Countries: Peril and Promise”— Perspectives on China and India." International Journal of African Higher Education 3, no. 1 (December 22, 2016). http://dx.doi.org/10.6017/ijahe.v3i1.9635.

Full text
Abstract:
In 2000, the independent Task Force on Higher Education and Society published “Higher Education in Developing Countries: Peril and Promise” with the support of the World Bank and UNESCO. The report highlighted the actual and potential contribution of quality higher education to social, economic, and political development. It identified key obstacles to realizing that potential, and various strategies and tools for circumventing those obstacles. “Peril and Promise”’s most important contribution was to relegitimize higher education in the development dialogue—at a time when donor and governments attention and funding focused primarily on primary and secondary education: “Education for All.” It articulated several key recommendations to the higher education sector in developing countries, faced with dramatic massification. This article aims to revisit the main messages of the report, through the lens of a comparative case study of recent changes in higher education in China and India.---En 2000, le groupe indépendant de travail sur l’Enseignement Supérieur et la Société publia « L’Enseignement supérieur dans les pays en voie de développement : Péril et promesse » avec le soutien de la Banque Mondiale et de l’UNESCO. Le rapport mit en valeur la véritable contribution qu’un enseignement supérieur de qualité pourrait apporter au développement social, économique et politique. Ses auteurs identifièrent les obstacles majeurs à la réalisation de ce potentiel, et les stratégies variées ainsi que les outils nécessaires pour contourner ces obstacles. La plus importante contribution de « Péril et Promesse » fut de légitimer à nouveau la place de l’enseignement supérieur au sein du discours sur le développement, à une époque où l’attention des donateurs et des gouvernements, ainsi que les financements, se dirigeaient essentiellement vers l’enseignement primaire et secondaire, à l’instar du projet « Education pour tous ». Le rapport articulait plusieurs recommandations clés pour le secteur de l’enseignement supérieur dans les pays en voie de développement, en proie à une massification dramatique. Cet article a pour objectif de revisiter les principaux messages de ce rapport à travers le prisme d’une étude de cas comparative des récents changements observés dans l’enseignement supérieur en Chine et en Inde.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Jutras, France. "L’éducation à la citoyenneté : une responsabilité désormais explicite à l’école québécoise d’accord, mais au nom de quelles valeurs ?" Comparative and International Education 34, no. 1 (June 1, 2005). http://dx.doi.org/10.5206/cie-eci.v34i1.9050.

Full text
Abstract:
Partant d’une analyse des visées de l’éducation à la citoyenneté dans les discours des organismes mondiaux voués à la promotion de l’éducation, de la politique éducative québécoise et des programmes d’études du primaire et du secondaire qui l’actualisent, ainsi que de la recherche sur les buts et les moyens mis à la disposition du personnel enseignant pour l’intervention en ce sens, cet article met en relief les grandes orientations de l’éducation à la citoyenneté de manière à dégager ses valeurs fondatrices. Puis, une étude empirique auprès de novices en enseignement au secondaire permet d’identifier les valeurs que ceux-ci disent vivre dans leur pratique quotidienne d’éducation et de les mettre en relation avec les valeurs des grandes orientations de l’éducation à la citoyenneté. Starting with an analysis of the goals of citizenship education, as seen in the discourses of world organizations devoted to the promotion of education, Québec educational policy, elementary and secondary programs of study, as well as research on the goals and means available to teaching personnel in this domain, this paper dwells upon the major orientations of citizenship education so as to bring out its founding values. Then, an empirical study of beginning secondary teachers, permits an identification of the values reportedly lived in their daily educational practices and their linkage to the major orientations of citizenship education.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15963.

Full text
Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Hindriks, Jean. "Numéro 31 - juin 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.06.02.

Full text
Abstract:
Ce numéro de Regards économiques se penche sur la situation économique et sociale en Wallonie. Il en dresse un large portrait, en souligne les points positifs et négatifs, et ébauche quelques pistes de réflexion sur les mesures propices à donner à l’économie wallonne un nouvel élan. Dans ce numéro, nous avons pris l’initiative de nous exprimer sur un sujet qui nous préoccupe : "le malaise économique wallon". Nous avons pour ce faire regroupé l’avis de spécialistes de la question dont la renommée est établie. Ces experts sont issus de différentes universités francophones. Nous leur avons demandé d’offrir aux citoyens un portrait nuancé mais sans concession de la situation wallonne. En "officialisant" la situation économique et sociale de la Wallonie, nous espérons obliger les acteurs sociaux et les partis politiques à "reconnaître" les points faibles de l’économie wallonne. Nous refusons cette stratégie qui consiste à dissimuler la situation réelle pour ne pas saper le moral des troupes. "Cachez ce sein que je ne saurais voir" disait déjà Tartuffe, avant d’ajouter quelques scènes plus loin : "le scandale du monde est ce qui fait l’offense et ce n’est pas pécher que pécher en silence". Ce "nominalisme" ‑ on veut bien de la chose mais à condition qu’on ne la nomme pas ‑ et ce double langage constituent l’une des manifestations les plus préoccupantes de la difficulté de nos politiciens à assumer la vérité et à sortir de la représentation complaisante qu’ils ont d’eux-mêmes. Fin mai 2005, le gouvernement wallon a enfin explicitement reconnu ce qu’il a appelé "le malaise économique wallon". L’étape suivante est de dresser un constat précis de la nature du malaise, de manière à pouvoir concevoir une stratégie de politique économique adaptée au problème. C’est dans cette perspective que se situe ce numéro de Regards économiques. Notre objectif est donc d’apprécier la situation économique et sociale en Wallonie sur base d’éléments objectifs, et de la comparer à la situation en Flandre et en Europe. Nous comprenons le risque qu’une comparaison avec la Flandre peut présenter. Cependant, sans vouloir alimenter les tensions communautaires, nous avons la conviction que cette comparaison entre les deux régions est vraiment utile étant donné que celles-ci partagent un environnement économique et un contexte institutionnel et culturel fort semblables. Cela s’inscrit aussi dans l’esprit de la "Méthode Ouverte de Coordination" de l’Union européenne, visant à créer une émulation entre régions au travers d’une concurrence par comparaison. Cette comparaison est surtout utile pour comprendre les sources éventuelles des dysfonctionnements et les pistes d’amélioration possibles. Ce numéro de Regards économiques comporte quatre contributions, sur les thèmes suivants : Bruxelles et: une lecture en termes de géographie économique (Jacques-François Thisse) PIB et PRB de la: des diagnostics contrastés (Michel Mignolet et Marie Eve Mulquin) Le portrait social de la Wallonie : responsabilités et gouvernance (Pierre Pestieau) Le marché du travail en: un tableau en clair-obscur (Béatrice Van Haeperen). Dans la suite de ce communiqué, nous résumons brièvement les éléments principaux de chaque contribution, en regroupant les points positifs et les points négatifs que chacune d’elles donne de la situation économique et sociale en Wallonie. 1. Les points positifs Les dynamiques de croissance entre régions se rapprochent progressivement. L’écart inter-régional de croissance annuelle moyenne diminue entre la Flandre et la : celui-ci ne s’élevait plus qu’à 0,80 % de 1975 à 1995, pour se replier encore plus à 0,54 % de 1995 à 2003. Le différentiel se réduit davantage si on ne considère que les dernières années, où il se chiffre à 0,37 % de 1999 à 2003. Si l’on mesure la croissance régionale sur base du lieu de résidence et non du lieu de production (pour prendre en compte l’activité croissante des wallons à Bruxelles), depuis 1999, la part de la Wallonie dans la production totale belge s’est légèrement redressée. Une analyse par branche de la structure de production ne permet pas de conclure à un manque de dynamisme généralisé de l’industrie en Wallonie. Le retard de croissance en Wallonie est imputable à une sous-représentation des secteurs les plus dynamiques et une moindre performance des secteurs les plus importants. Le Brabant wallon est la province belge qui a connu la croissance la plus forte de 1995 à 2002, avec une évolution de la production sur la période de 8 % au-dessus de la moyenne de l’UE 15 et de presque 10 % au-dessus de la moyenne belge. Le Brabant wallon est aussi la seule province wallonne dont le revenu par habitant est supérieur à la moyenne de l’UE 15. L’emploi salarié en Wallonie a augmenté de 9 % entre 1992 et 2002. Les croissances les plus fortes sont dans le Brabant wallon (28 %), les provinces de Luxembourg (16 %) et de Namur (13 %), à comparer à une croissance moyenne de l’emploi salarié en Flandre de 13 %. Depuis 1997, le rythme de progression de l’emploi privé est comparable dans les deux régions. A partir de 2000, le nombre d’emplois des secteurs à haute et moyenne technologies et des services à haute technologie et à haut niveau de savoir progresse en Wallonie mais régresse en Flandre. La proportion de personnes très qualifiées dans la population wallonne augmente et la proportion de peu qualifiés diminue. Le profil de qualification par catégorie d’âge en Wallonie en 2003 est très proche de la moyenne belge. Les dépenses intra-muros des entreprises en R&D progressent plus rapidement en Wallonie. Entre 2001 et 2002, le taux de croissance était de 11,% en Wallonie contre 3,6 % en Flandre. 2. Les points négatifs Un rapprochement des taux de croissance est insuffisant pour assurer un rattrapage des économies régionales. Etant donné son retard de développement, la Wallonie devrait enregistrer des taux de croissance supérieurs à la Flandre, ce qui est loin d’être le cas. La part de la Wallonie dans la production totale belge continue donc à diminuer, passant de plus de 30 % en 1995 à moins de 25 % en 2003. La productivité marginale du capital est plus faible en Wallonie qu’en Flandre, ce qui donne lieu à un taux d’investissement moindre en Wallonie. Sur la période 1995-2001, le rendement brut du capital est de 14,% en Wallonie contre 17,5 % en Flandre. Cela pose problème pour l’attractivité relative de la Wallonie pour l’investissement. Le revenu moyen par habitant en Wallonie est 25 % inférieur à celui de la Flandre en 2002 (équivalent à la moyenne de l’UE 15). Les disparités entre provinces wallonnes s’accentuent. Sur la période 1995-2002, le Brabant wallon enregistre une augmentation de 8 % de sa production par rapport à la moyenne de l’UE15 alors que les provinces de Liège, du Hainaut et du Luxembourg enregistrent chacune une baisse supérieure à 6 %. En 2003, le taux d’emploi en Wallonie de 55,4 % reste significativement inférieur à celui de la Flandre (62,9 %) et celui de l’UE15 (64,2 %). La Wallonie est donc encore loin de l’objectif de taux d’emploi de 70 %. La structure de l’emploi est aussi fort différente entre régions avec en 2002, 2/3 des emplois dans le secteur privé en Wallonie pour 3/4 des emplois dans le secteur privé en Flandre. Le taux de chômage est resté stable autour de% en Wallonie entre 1995 et 2002 du fait d’une augmentation de la population active égale à l’augmentation de l’emploi. En 2002, le taux de chômage en Flandre est passé en dessous de 5 %. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) en Wallonie est le plus élevé d’Europe avec un taux de 26,5 % en 2002 contre 11,6 % en Flandre. Plus alarmant encore, plus de 40 % des chômeurs en Wallonie sont des chômeurs de longue durée (>2 ans) contre moins de 20 % en Flandre. Le pourcentage de la population de 18-24 ans sans diplôme de l’enseignement secondaire et qui ne suit ni enseignement, ni formation est de% en Wallonie contre 11,7 % en Flandre. En outre, selon la dernière enquête PISA, l’enseignement secondaire en Communauté française figure en 31e position sur 41 pays contre une 3e position pour la Flandre pour un budget équivalent sinon moindre. 3. Que faire ? Face à ce constat que pouvons-nous faire ? Quelques pistes de réflexion sont présentées dans ce numéro de Regards économiques. Parmi celles-ci, nous relevons la nécessité de cesser la politique de saupoudrage et de concentrer les efforts autour d’une grande métropole urbaine comme Bruxelles en reconnaissant que les échanges se développent de plus en plus entre régions urbaines. La Wallonie se doit de travailler en partenariat stratégique avec Bruxelles dans une perspective économique moderne. La zone d’influence de Bruxelles doit dépasser le Brabant wallon. Il faut aussi chercher à améliorer l’efficacité dans l’utilisation des fonds publics en évitant les doublons et en recourant systématiquement à des études d’efficacité rigoureuses et impartiales. Par exemple, on pourrait explorer ce que coûte l’existence des provinces, des multiples réseaux d’enseignement et des cabinets ministériels. On peut aussi s’interroger sur le grand nombre d’intercommunales et le manque de transparence de leur gestion. Il faut aussi s’attaquer de toute urgence au scandale du chômage des jeunes par une politique de remédiation volontariste. On doit investir massivement dans le système éducatif pour élever le niveau de qualification des jeunes et faciliter la transition enseignement et emploi. Il faut élargir la mission du FOREM au-delà de la diffusion des offres d’emploi pour lui confier la fonction critique de placement et d’accompagnement des demandeurs d’emploi. Il faut aussi mettre en place des outils d’évaluation des politiques de l’emploi. C’est inadmissible que depuis l’année 2004, la Wallonie est incapable de publier des statistiques sur les offres d’emploi satisfaites et insatisfaites (alors que Bruxelles et la Flandre continuent à publier ces chiffres). Nous poursuivrons notre analyse de la situation wallonne dans un prochain numéro de Regards économiques. Nous attendons aussi des hommes politiques qu’ils reconnaissent cette situation et le traduisent dans leurs actes en poursuivant une politique économique adaptée, cohérente et stable. Il n’y a pas de fatalité. Nous en voulons pour preuve l’expérience danoise qui en 10 ans a réduit son chômage de moitié par un système novateur de "flexicurité" (en partenariat avec les syndicats). Son marché du travail s’est fluidifié avec plus d’un danois sur trois changeant de travail au cours d’une année et un effort substantiel du gouvernement sur la formation, l’orientation et l’accompagnement des chômeurs. Un sondage récent montre que les travailleurs danois ne sont pas plus mécontents avec ce système que les travailleurs belges. L’Angleterre, avec un taux de syndicalisme plus élevé que chez nous, a aussi réussi par son "New Deal" à réduire de moitié le chômage des jeunes. Ces deux pays connaissent aujourd’hui un taux de chômage de 5 %, bien inférieur à la moyenne européenne. Comprendre pourquoi pourrait être fortement utile à la Wallonie.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Van Parijs, Philippe. "Numéro 14 - septembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16153.

Full text
Abstract:
Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Hindriks, Jean, Vincent Vandenberghe, and Philippe Van Parijs. "Numéro 14 - septembre 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.09.01.

Full text
Abstract:
Les universités sont en crise, avec une baisse du financement par étudiant (hors inflation) proche de 50 % et une baisse du taux d’encadrement de plus de 50 % depuis 1972. En outre, seulement 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire. On peut donc se poser la question de savoir si la gratuité de l’université est encore possible et désirable. Si non, quel mode de financement avec contributions privées faut-il adopter pour préserver à la fois l’accessibilité et la viabilité du système ? Pour tenter de répondre à ces questions, nous avons confronté le point de vue de deux économistes, Jean Hindriks (UCL, CORE) et Vincent Vandenberghe (UCL, IRES), et les objections d’un philoso­phe, Philippe Van Parijs (UCL, Chaire Hoover). Le point de vue de deux économistes Un refinancement public des universités est peu probable. Il faut rappeler que 90 % du coût d’une formation universitaire est financé par des contribuables qui pour la plupart ne sont jamais allés à l’université et qui pour certains subissent la concurrence des universitaires sur le marché du travail. Même si le besoin d’investir dans le capital humain est économiquement évident, la préférence politi­que s’oriente clairement vers d’autres demandes concurrentes et légitimes que sont les soins de santé et les pensions. Comment pouvons-nous donc assurer la poursuite de l’investissement en capital humain sans recourir à un effort supplémentaire des contribuables ? Mais plus important encore, si comme en Belgique, la dotation publique aux universités est fixe, comment échapper à l’inéluctable choix entre excellence pour un petit nombre ou médiocrité pour un grand nombre ? Notre argument est qu’il est possible de sortir de cette situation. On peut à la fois poursuivre l’expansion de la population étudiante (formation du capital humain) et assurer le développement de la qualité, sans augmenter la contribution publique. Il faut pour cela combiner une gratuité sélective et un financementsélectif basé sur une évaluation des performances. Gratuité sélective et payement différé : Il s’agirait de relever les droits d’inscription mais en offrant voire en imposant aussitôt que ces mon­tants soient commués en prêt remboursable au terme des études. Le remboursement du prêt serait contingent au revenu, tel un montant X au-delà d’un revenu de Y € par tranche de 1000 € empruntés. Le revenu Y à partir duquel interviendrait le paiement devrait logiquement correspondre au revenu moyen d’un individu n’ayant pas fait d’études supérieures. Quant au montant X, il devrait être fixé de manière à assurer l’équilibre financier du système Ce système est depuis peu en application au Royaume-Uni et diffère fondamentalement d’un impôt sur le revenu. Primo, le remboursement est concentré sur les utilisateurs bénéficiaires de l’enseignement supérieur. En Belgique, 12 % de la population des 25-64 ans est universitaire et gagne en moyenne 50 % en plus qu’un diplômé de l’enseignement secondaire supérieur. Il faut donc bien faire ici la dis­tinction avec l’enseignement obligatoire où la participation de tous justifie la gratuité et le financement intégral par l’impôt. Secundo, le remboursement est limité dans le temps. Tertio, le remboursement est nominatif et donc indépendant de la décision de s’expatrier. Ce dernier point est important étant donné la mobilité accrue des plus qualifiés, autant au sein de l’Europe que hors Europe. Plutôt que de décourager l’accès à l’université, ce système pourrait bien avoir l’effet contraire puisque des pays comme l’Australie et le Royaume-Uni qui ont adopté une telle politique ont des taux de par­ticipation nettement plus élevés que le nôtre (respectivement 19 % et 20 % de la population, compara­tivement au taux belge de 12 %). La crainte que l’endettement ne décourage les étudiants défavorisés d’accéder à l’université est aussi contre-dite par une étude américaine récente (NBER) qui montre que la substitution d’un système de prêt au système de bourse n’a pas eu d’effet significatif sur la partici­pation des étudiants pauvres dans les universités américaines. Financement sélectif et évaluation des performances : Il ne suffit pas de proposer une solution de refinancement des universités, il faut également chercher à dépenser mieux ces fonds partout où cela est possible. Cette recherche d’efficience a induit, avec des effets surprenants, la mise en place dans certains pays d’une évaluation de la performance, autant au niveau de l’enseignement que de la recherche. Au Royaume-Uni, l’enseignement est évalué par une agence indépendante. Depuis lors, on observe une amélioration continue de la performance générale telle qu’évaluée par l’agence. Par exemple, 60,5 % des départements avaient reçu une cote excellente en 1998-2000, comparativement à 33,9 % en 1996-98 et 24,8 % en 1995-96. Pour la recherche au Royaume-Uni, l’évaluation est faite par un panel d’experts et d’utilisateurs de la recherche, spécifique à chaque discipline. Cela résulte en un système de financement de la recherche qui est très sélectif. En 2002-2003, près de 75 % des fonds de recherche ont été alloués à 14 % des universités. On note une amélioration significative de la qualité de la recherche. Comparativement à l’évaluation de 1996, en 2001, le pourcentage de départements recevant les cotes les plus élevées a augmenté de 20 % à 39 %, alors que le pourcentage des départements recevant les cotes les plus basses a diminué de 24 % à 6 %. Nous pensons que l’évaluation a plus de chance d’être acceptée si elle n’est pas perçue comme un moyen déguisé de couper les ressources. Pour cela, un refinancement des universités au travers de la gratuité sélective est donc un bon moyen de faire accepter l’évaluation des performances et un finan­cement plus sélectif. Le point de vue du philosophe Est-il juste que l’Université soit gratuite ? D’un côté, bien sûr que oui. En effet, à condition de dispo­ser d’un système d’impôt sur le revenu suffisamment performant, mieux vaut offrir l’université gra­tuitement à tous les ménages, non parce que c’est mieux pour les riches (dont les impôts financent de toutes façons les prestations dont ils bénéficient), mais parce que c’est mieux pour les pauvres (facilité administrative, non-stigmatisation des pauvres et incitation au travail). De l’autre, bien sûr que non, car si ce cadeau est égal pour chacun quant à son coût, il est très inégal dans ses effets. A ceux qui sont déjà avantagés par leurs talents initiaux et ce que leur environnement familial et scolaire en a fait, la société a le culot de dire : «Nous vous donnons en outre un gros cadeau supplémentaire sous la forme d’une formation supérieure gratuite» Peut-on réconcilier ces deux intuitions en apparences contradictoires ? Pas trop difficilement. C’est en fait ce que réalise pour l’essentiel le système auquel nous sommes accoutumés : un enseignement supérieur essentiellement gratuit quant à son coût explicite, mais avec une récupération différée non ciblée, sous la forme d’une taxation progressive du revenu des personnes physiques. A cette apologie non déguisée du statu quo, on peut faire au moins quatre objections. Objection 1. Le système actuel taxe indifféremment ceux qui doivent leur revenu élevé à des études payées par la collectivité et ceux qui le doivent à d’autres raisons. Réponse. C’est inévitablement approximatif, mais nullement améliorable par un meilleur ciblage du financement. Tenter de repérer la part de revenu que chacun doit à ses études supérieures, c’est, du point de vue de la recherche de la justice, faire preuve d’un souci de précision bien mal placé. En effet, le revenu que le marché nous attribue est certes fonction des efforts consentis, mais sur la toile de fond d’un ensemble vaste et complexe de dons, d’opportunités, de chances qui nous ont été attribués de manière très inégale et éthiquement arbitraire. Objection 2. En faisant payer aux bénéficiaires le vrai coût de leur formation, on se protège contre de graves gaspillages de ressources dans des formations qui sont loin de valoir ce qu’elles coûtent mais n’en rencontrent pas moins un franc succès du fait de leur gratuité. Réponse. Un usage intelligent des ressources rares disponibles exige une régulation de l’offre des formations. Mais la meilleure régulation, dans ce cas, ne passe pas par la vérité des prix et la souverai­neté du consommateur. La gratuité est naturellement combinable avec un numerus clausus explicite ou implicite, global et/ou spécifique à chaque orientation. Objection 3. Plus les étudiants payeront pour leurs études, plus ils seront à la fois motivés à étudier avec zèle et exigeants à l’égard de leurs enseignants, eux-mêmes désormais soucieux de ne pas perdre la clientèle à la source de leurs revenus. Réponse. Dans un système de concurrence implicite comme le nôtre, où la subsidiation de chaque institution dépend fortement de la proportion des étudiants qu’elle parvient à attirer, les enseignants ont la même incitation financière à se préoccuper de la satisfaction de leurs «clients» que si le montant provenant aujourd’hui des subsides avait à être payé par les étudiants. En outre, une soumission trop directe aux exigences de l’étudiant actuel peut handicaper gravement l’efficacité de long terme du système, qui exige à la fois de laisser place à une recherche sans retombée directe sur l’enseignement actuel et d’enseigner aux étudiants ce qu’il est important qu’ils apprennent, plutôt que ce que l’air du temps leur fait souhaiter d’apprendre. Objection 4. Avec la mobilité transnationale des personnes hautement qualifiées et la décentralisation de la souveraineté fiscale à un niveau sub-national, il sera plus difficile de récupérer par l’impôt l’investissement dont jouissent les titulaires d’emplois hautement qualifiés qui choisissent de s’expatrier. Réponse. Face à cette difficulté, le plus efficace est peut-être encore de préserver et développer, parmi les personnes qui ont la chance de pouvoir bénéficier de l’enseignement supérieur de leur pays, un sentiment de gratitude et une attitude de loyauté à l’égard de cette entité collective qui leur a offert ce privilège.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles

Dissertations / Theses on the topic "Économie politique – Étude et enseignement (secondaire)"

1

Dollo, Christine. "Quels déterminants pour l'évolution des savoirs scolaires en SES ? : l'exemple du chômage." Aix-Marseille 1, 2001. http://www.theses.fr/2001AIX10113.

Full text
Abstract:
Lorsque la discipline scolaire sciences économiques et sociales se crée en 1966-67, les textes originaux définissent un " projet fondateur " dont on peut résumer les grandes orientations : - cet enseignement doit favoriser l'accès à l'intelligence des sociétés contemporaines à partir des questions qui font sens pour les élèves ; - il s'agit de partir des problèmes actuels et d'objets permettant une approche intégrée du social, déconnectée du découpage disciplinaire universitaire ; - il est enfin préconisé de mettre en œuvre des démarches d'observation, partant des faits pour remonter de façon inductive à la compréhension de certains phénomènes. Ce travail montre, à partir de l'exemple précis du chômage, étudié en classes de seconde et de terminale ES, que ce " projet fondateur " des SES semble aujourd'hui difficile à mettre en œuvre. En effet, pour partir des problèmes que se pose actuellement la société, il semble difficile de partir d'une approche purement descriptive. On ne peut éviter la référence à des disciplines différentes pour construire des objets scientifiques comme celui du chômage. Par ailleurs, s'il est en effet essentiel de tenir compte des préoccupations des élèves, une approche rigoureuse de leur système de représentations -connaissances met en évidence l'importance de la modélisation. En effet, pour dépasser les obstacles à l'apprentissage repérés dans une enquête de représentations sociales, il semble nécessaire d'approcher avec les élèves le caractère pluriparadigmatique de l'économie, en n'occultant pas la nécessité d'une formalisation adaptée à leur niveau scolaire. Enfin, ce travail montre également le caractère pertinent de la théorie de la transposition didactique pour la discipline scolaire SES. Les savoirs scolaires relatifs au chômage fondent bien leur légitimité sur les savoirs savants produits dans les disciplines de référence.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Murati, Coralie. "Du processus de production des contenus curriculaires à leur mise en forme scolaire officielle : le cas des sciences économiques et sociales au lycée." Thesis, Aix-Marseille, 2014. http://www.theses.fr/2014AIXM3124.

Full text
Abstract:
À travers le cas des sciences économiques et sociales, au niveau du secondaire, cette thèse interroge le processus de construction des contenus d'enseignement et leur évolution à partir d'une approche sociologique des curricula. L'action de production s'ancre dans des processus sociaux et cognitifs à la fois antérieurs et latéraux qui impactent la sélection, l'organisation et la hiérarchisation des savoirs au sein d'un programme scolaire. Cette action est menée par une base sociale : enseignants du secondaire organisés en association, associations patronales, groupe d'experts etc. Ces différents groupes d'acteurs, à la fois externes et internes au champ pédagogique, officiels et officiaux, entrent en relation dans l' « espace public » qui devient une arène sociale où se manifestent des conflits d'intérêts et des enjeux de pouvoir. Dans leur structuration interne les curricula scolaires officiels portent les traces de ces opérations sociales de négociations et décisions pour la sélection et l'organisation des savoirs. Les constats s'appuient sur une analyse qualitative qui associe plusieurs types de matériaux : récits de pratique des experts, rapports officiels, communiqués de presse, programmes scolaires. L'analyse met en lumière les transformations qui ont lieu à la fois dans les curricula de SES et dans leur processus de production. Les différentes formes de savoirs sont davantage projetées à partir des champs universitaires et professionnels. Quant au processus de production des programmes il fait l'objet, lui-même, d'une « épreuve de négociation » à travers laquelle les différents acteurs négocient la reconnaissance de forme d'expertise spécifique
Through the case of Economic and Social Sciences, at the secondary level, this research examines the construction process of teaching contents and their evolution, using a sociological approach to the curricula. This action of construction is fixed in social and cognitive processes in both anterior and lateral that impacts the selection and hierarchical organization of knowledge within a formal curriculum. This action is conducted by a "social base": secondary school teachers organized in association, employer association, expert group, associations of higher education teachers, and producers of secondary education policies. These different groups, both inside and outside of educational field, official and unofficial, come in relation within the "public space". It becomes a social "arena" where manifest conflicts of interest and power issues. The internal structuring of formal curriculum brought out these social negotiations and political decisions for the selection and organization of knowledge. The findings are based on a qualitative analysis crossing data, included are interviews with experts produced formal curriculum, official documents and assessment reports in addition to programs of secondary level and Economic and Social Sciences. The analysis reveals the transformations that occur in both formal curriculum of Economic and Social Sciences and in their production process. The different forms of knowledge are more projected from academic and professional fields. As for the process of formal curriculum production is the subject itself of a "test negotiation" among social groups for the recognition of their expertise
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Nehme, Georges. "Analyse des méthodes d'enseignement des sciences économiques dans le système éducatif Libanais." Phd thesis, Université de Bourgogne, 2009. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00547879.

Full text
Abstract:
L'enseignement de l'économie a pris place de façon relativement récente dans le système éducatif libanais (2000). La courte histoire de cet enseignement présente un enjeu quant à l'identité de la discipline et à sa place dans le système éducatif au Liban. L'enseignement de l'économie au Liban n'a pas eu lieu d'une façon exclusive mais au contraire s'est inscrit dans un projet de réforme générale des programmes et des structures du lycée adoptées depuis très longtemps. Réforme qui s'est basée sur les innovations en ce domaine adoptées en France. Depuis sa création, la nouvelle filière ES a réussi à tripler ses effectifs en neuf ans tandis que son taux de réussite ne cesse de chuter pour devenir le plus faible parmi les autres filières et parmi les autres disciplines enseignées. Ce travail de recherche a aboutit à une formulation de propositions permettant d'améliorer la conjoncture pédagogique et scientifique de cette discipline afin d'inciter les responsables pour lancer un "atelier de travail" au niveau national avec la participation de toutes les composantes de la "noosphère" dont l'importance dans le système éducatif français est considérée comme essentielle et comme ayant un rôle rpécurseur pour toute réforme ou modification des programmes et des méthodes d'enseignement.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Drot-Delange, Béatrice. "Outils de communication électronique et disciplines scolaires : Quelle(s) rationalité(s) d'usage ? : le cas de trois disciplines scolaires du second degré en France : la technologie au collège, l'économie-gestion et les sciences économiques et sociales au lycée." Phd thesis, École normale supérieure de Cachan - ENS Cachan, 2001. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00381040.

Full text
Abstract:
Depuis 1994, la politique française volontariste de développement d'Internet, notamment au sein de l'Éducation Nationale, incite les acteurs des disciplines scolaires à utiliser de nouveaux outils de communication : listes de diffusion, sites ministériels, académiques ou personnels.
Si les acteurs ont saisi les opportunités qu'offraient ces outils pour constituer ce que nous nommerons des " réseaux disciplinaires ", ont-ils pour autant créé des réseaux pédagogiques, tels que les définit J. Perriault (1986) ?
Notre travail a consisté à expliciter d'une part le processus d'émergence de ces réseaux en utilisant le cadre théorique de la sociologie de la traduction, d'autre part les rationalités à l'œuvre dans les usages d'adoption et de participation des enseignants en mobilisant les théories sur les médias coopératifs, empruntant elles-mêmes à la tradition de la sociologie de l'action collective.
Nous avons appliqué cette démarche à trois disciplines : la technologie pour le collège, les sciences économiques et sociales et l'économie-gestion pour le lycée. Concernant l'émergence des réseaux disciplinaires, nous avons analysé les discours des acteurs impliqués dans cette émergence, que ce soit sous forme d'articles, de sites ministériels ou de comptes rendus de réunion. Concernant les usages d'adoption et de participation, nous avons analysé les échanges sur les listes de diffusion pour l'année scolaire 1999-2000, enquêté auprès des abonnés, auprès des enseignants auteurs de sites personnels concernant leur discipline, ainsi qu'auprès des responsables académiques des pages web disciplinaires.
Cette approche nous a permis de caractériser les réseaux disciplinaires et de les situer par rapport aux réseaux pédagogiques.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Marcotte, Beausoleil Manon. "L'élaboration de structures taxonomiques dans le processus de gestion en économie familiale, 2e cycle du secondaire." Master's thesis, Université Laval, 1989. http://hdl.handle.net/20.500.11794/29436.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Martin, Jean-Luc. "La politique de l'éducation physique sous la Ve République : enseignement secondaire." Paris, Institut d'études politiques, 1998. http://www.theses.fr/1998IEPP0013.

Full text
Abstract:
L'histoire de l'éducation physique et sportive en France a suscité, depuis une vingtaine d'années, de nombreux travaux. Dans cette production historique et sociologique, la Ve République demeure toutefois une période très délaissée. Les rares auteurs à l'avoir abordée ont en outre largement ignore la dimension politique pourtant omniprésente dans le passé récent de cette discipline. En prenant le parti d'analyser, entre 1958 et 1997, le dessein et la volonté des gouvernements successifs, la stratégie des organisations professionnelles enseignantes, ou les arbitrages rendus entre les opinions et intérêts contradictoires qui s'affrontent au sein du "monde de l'éducation physique", la présente recherche entreprend tout d'abord de mettre en lumière les aspects les moins connus de l'histoire de l'EPS. Elle révèle ainsi la spectaculaire progression des moyens accordés à la discipline et la mutation de ses contenus qu'engendre, entre 1958 et 1966, l'action de Maurice Herzog. Elle expose ensuite la menace que la politique gouvernementale semble, de 1967 à 1980, faire planer sur son existence scolaire et les affrontements qu'elle génère en retour. Elle relate enfin, à partir de 1981, les étapes successives de son intégration dans les rouages du ministère de l'éducation nationale. S'appuyant essentiellement sur les sources documentaires, administratives et politiques, conservées aux archives nationales, sur la presse syndicale et sur de nombreux témoignages des acteurs de l'époque, cette thèse s'attache par ailleurs à démontrer que l'évolution conceptuelle de l'éducation physique et sportive et son enracinement institutionnel rue de Grenelle doivent autant, sinon davantage, aux raisonnements, décisions et affrontements d'essence purement politique qu'au mouvement des idées ou au changement des mentalités
For more than twenty years, the history of physical education in France has been the topic of a large amount of research work. Although these studies are based on both historical and sociological facts, they nevertheless often overlook a most important period in French history, namely the Fifth Republic moreover, the very few authors who have actually dealt with this period have failed to take into account the political dimension of the recent past of physical education. In the present research work, we have endeavoured to analyse and shed a new light on the lesser known aspects of the history of physical education between 1958 and 1997, i. E. : the goals and will of the various governments, the strategies adopted by teachers' professional organizations, the decisions that were reached to balance the contradictory interests and opinions which confront each other within the world of physical education. We have their laid the stress on the major part played by French minister of sports Maurice Herzog between 1958 and 1966 in the dramatic increase of the means granted to this discipline and the changes in its contents. We have also highlighted the impending threats on the very existence of physical education between 1967 and 1980 on account of government policy and the conflicts it entailed. Last but not least, we have related the various stages of the gradual integration of physical education into the structures of the ministry of national education. In this research work, we have mainly relied on documentary administrative and political sources provided by the national archives, on union press and on various testimonies from people involved in the history of physical education at the time. We have attempted to prove that the conceptual evolution and institutional implanting of physical education in the ministry of education was as much, if not more, due to essentially political analyses and decisions as to evolving ideas and changing attitudes
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Levan-Lemesle, Lucette. "L'enseignement de l'économie politique en France (1860-1939)." Paris 1, 1995. http://books.openedition.org/igpde/2584.

Full text
Abstract:
1) jusqu'en 1877, l'economie politique en france se confond avec le liberalisme et surtout le libre echange. Les heritiers de j-b say ont constitue un groupe de pression et monopolisent l'enseignement qui est libre et prive. L'academie des sciences morales et politiques selectionne les enseignants. 2) quand l'economie politique devient matiere d'examen dans la licence en droit, les facultes de droit deviennent l'instance dominante, et les autres lieux d'enseignement parisiens se transforment en satellites. En 1896, une agregation specifique favorise la professionalisation des economistes. Ils reexaminent sans prejuges les aspects de la pensee orthodoxe, et dans les annees 1920, apparaissent comme de vrais professionnels. 3) mais la crise de 1930 porte atteinte a leur prestige. Les ingenieurs des grandes ecoles pronent une economie plus mathematique et revendiquent, pour eux, le role d'expert
In france, teaching of political economy is divided in three periods. 1) a free treaching monopolizes liberal say's inheritence. Academie des sciences morales et politiques makes a choice among its graduates to form professors. 2) secund, faculties in law became dominante instance, and some special places, in paris, become sort of satellites. From 1896, professors are formed with a special exam. They reexamine without any conformism all liberal orthodoxy and just became real professionels. 3) but 1930 crisis spoils their prestige. Famous ingeneers ask for more mathematic economics and claim for expert's recognition
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Ramondetti, Marie-José. "Etude d'un geste professionnel : l'enseignement de la méthode de la dissertation en sciences économiques et sociales." Aix-Marseille 1, 2006. http://www.theses.fr/2006AIX10051.

Full text
Abstract:
L’objet d’enseignement « méthode de la dissertation en Sciences économiques et sociales » est questionné dans ce travail, en particulier à partir de la consigne de l’élaboration d’une problématique. La « niche écologique » de la dissertation est constituée de paramètres complexes que nous interrogeons : débat autour de l’identité de la discipline scolaire « Sciences économiques et sociales », ambiguïté de la rhétorique, de l’écriture, des pratiques langagières, conceptions différentes de la notion de problématique. L’éclairage de théories de l’action (modèles de l’action chez Habermas, intelligence de la ruse chez les Grecs) et de théories didactiques dans une perspective de didactique comparée nous permet de montrer que le geste professionnel « enseignement de la méthode de la dissertation en Sciences économiques et sociales » repose sur des conceptions différentes de la problématique (démarche instrumentale ou de questionnement) qui induisent des actions du professeur fort diverses. L’étude du geste professionnel de trois professeurs conduit à montrer le risque d’enfermement dans des techniques à travers l’enseignement de plans types dans l’un des cas observés et à étudier l’action du professeur qui construit un rapport à l’objet du milieu « problématique » en dévoluant à l’élève la responsabilité de problématiser.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Lee, Boulyeon. "Codes culturels d'origine et enseignement-apprentissage des langues-cultures étrangères : le cas des apprenants coréens du secondaire." Paris 3, 1998. http://www.theses.fr/1998PA030167.

Full text
Abstract:
L'attitude et les comportements des acteurs sociaux qu'il s'agisse des enseignants ou des apprenants sont d'ordre culturel et leurs origines s'integrent dans l'ensemble des codes culturels et des systemes de valeurs sociales de la civilisation en question. L'observation du champ coreen met en evidence les deux constats suivants : la civilisation coreenne, erigee de longue date selon les valeurs sociales et philosophiques du confucianisme, dont la structure de pensee et la conception de la langue devalorisent la parole, exerce une influence profonde sur les pratiques langagieres des apprenants coreens ; les enseignants coreens de langues etrangeres sont des lors demunis face a deux exigences de nature contradictoire : d'une part l'ideologie traditionnelle du pays, d'autre part l'utilitarisme actuel, d'ou la necessite d'etablir une deontologie en la matiere. Face a cette question d'attitude d'ordre culturel chez les apprenants de civilisation dite affective, seule la formation des apprenants coreens en milieu scolaire par un programme d'enseignement des attitudes a long terme dans une dimension pluridisciplinaire donnerait une grande efficacite a l'enseignement/apprentissage des langues et des cultures etrangeres. De plus, cette entreprise devrait etre soutenue par une evolution parallele de l'ensemble du systeme educatif et des valeurs socioculturelles du pays
The attitude and behavior of social actors, teachers and students alike, emanate from an existing cultural environment. The origins of these attitudes and behaviors embody the integration of cultural codes and social value systems of the society in question. In examining korean society, the following two observations need be considered. Korean civilization - established on the ancient social values and philosophies of confucianism in which the thought structures and the conception of language denigrates the spoken word exerts a profound influence on the study and practice of language by korean pupils and scholars. Korean foreign language teachers therefore face severe challenges due to two contradictory issues: on one hand the country's traditional confucian ideology, which deemphasizes the oral aspects of language, and on the other hand the utilitarianism of language in our modem times, where oral communication is of critical importance. This dilemma calls for a profound reevaluation of language teaching. In view of this predicament of cultural origin and students belonging to societies said to be affective, only the education of korean pupils with a long-term, multidimensional curriculum would denote an effective teaching program of foreign languages and cultures. Furthermore, this undertaking should be supported by an analogous evolution within the entire educational and socio-cultural value system of the country
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Baluc, Jean-Pierre. "L'enseignement du français dans le secondaire en Corée du Sud et la politique linguistique de la France dans ce domaine : analyse critique." Paris, INALCO, 1992. http://www.theses.fr/1992INAL0007.

Full text
Abstract:
L'impressionnant et fulgurant développement de l'enseignement du français dans le secondaire et le supérieur coréens au cours de ces 20 dernières années s'inscrit parfaitement dans deux logiques complémentaires. D'une part, dans le cadre de la logique confucéenne qui soumet chaque individu au devoir moral de mieux s'instruire et d'autre part, dans le cadre incontournable du miracle économique coréen, lesquels ont exercé des effets centripètes sur des domaines annexes, tel que le français. Néanmoins, cet enseignement souffre de profonds maux incompatibles avec une logique de qualité, puisqu'il apparait essentiellement instrumentaliste dans le fond, en réponse à la tenace volonté de coréanisation des apports étrangers imposée par les militaires au pouvoir sans interruption depuis 1961. En outre, on a pu observer que les succès quantitatifs plutôt que qualitatifs dépendent en premier lieu de l'insuffisance chronique de la formation pédagogique des professeurs à tous les niveaux d'étude du français ; en deuxième lieu à la taille des classes jamais inférieure à 50/60 apprenants, ainsi qu'à la finalité des études prioritairement axée sur la préparation aux questions à choix multiples de l'examen d'entrée à l'Université. La propagation du français n'aura finalement pas servi au rapprochement des deux pays qui se trouvent paradoxalement de plus en plus dans une logique d'incompréhension mutuelle
The impressive, rapid development of the teaching of French in the Korean secondary and tertiary sectors during the last twenty years can be explained by reference to two complementary factors ; on the one hand, the Confucian ethic which imposes on each individual the moral duty to improve his educational level, and on the other, the undeniable influence of the Korean economic miracle. These factors have had centripetal repercussions on related fields such as the teaching of French. Nevertheless, the quality of French education in Korea has suffered acutely from the essentially pragmatic attitude which has resulted from the determined policy of koreanising foreign contributions to the national culture, a policy imposed by the military which has held power without interruption since 1961. Moreover, the fact that the development of the teaching of French has been quantitative rather than qualitative, can be attributed firstly, to the chronic inadequacy of the pedagogical training given to teachers at all levels of their French studies, and secondly, to the size of the classes which never have fewer than 50 60 students. A further aggravating factor is the fact that study at the secondary level are oriented towards the multiple choice university entrance examination. The above considerations have led to the conclusion that the teaching of French in Korea have done nothing to improve Franco Korean relations which continue to exhibit a lack of mutual understanding
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
More sources

Books on the topic "Économie politique – Étude et enseignement (secondaire)"

1

Lejeune, Bernard. Économie, Term. ES: Révisions. Paris: Bordas, 1999.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Histoire, Tes, ES et L. [Paris]: Magnard, 2004.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Sciences économiques et sociales, Tle ES: Enseignement de spécialité. Paris: Hachette éducation, 2007.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

l'éducation, Ontario Ministère de. Histoire et Études Contemporaines: Cycles Intermédiaire et Supérieur et Cours Pré-Universitaires de L'Ontario: Partie A: Énoncés de Politique et Planification des Programmes. S.l: s.n, 1986.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Ontario. Le curriculum de l'Ontario 11e et 12e année: Études canadiennes et mondiales. Toronto, Ont: Imprimeur de la Reine, 2000.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Ontario. Le curriculum de l'Ontario 11e et 12e année: Études classiques et langues internationales. Toronto, Ont: Imprimeur de la Reine, 2000.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Ontario. Le curriculum de l'Ontario 11e et 12e année: Études interdisciplinaires. Toronto, Ont: Imprimeur de la Reine, 2002.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Ontario. Le curriculum de l'Ontario 11e et 12e année: Études autochtones. Toronto, Ont: Imprimeur de la Reine, 2000.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

l'éducation, Ontario Ministère de. Sciences: Cycles intermédiaire et supérieur, 1987 - 1er partie, politique générale du programme de sciences. S.l: s.n, 1987.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Ontario. Ministère de l'éducation et de la formation. Aménagement linguistique en français: Guide d'élaboration d'une politique d'aménagement linguistique, paliers élémentaire et secondaire. Toronto, Ont: Ministère de l'éducation et de la formation, 1994.

Find full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
More sources
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography