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Journal articles on the topic 'Écritures de l’extrême contemporain'

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1

Bragard, Véronique, and Valérie Magdelaine-Andrianjafitrimo. "Écritures de l’Océan Indien. De l’ethnicité contestée à l’extrême contemporain: Introduction." Les Lettres Romanes 68, no. 1-2 (January 2014): 3–6. http://dx.doi.org/10.1484/j.llr.5.102118.

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2

Lamontagne, André. "Le roman français de l’extrême contemporain. Écritures, engagements, énonciations (review)." University of Toronto Quarterly 81, no. 3 (2012): 499–502. http://dx.doi.org/10.1353/utq.2012.0043.

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3

Roth, Leah. "Une parole libératrice: le discours féminin de l’endurance dans Un alligator nommé Rosa de Marie-Célie Agnant et Syngué Sabour: pierre de patience d’Atiq Rahimi." Voix Plurielles 9, no. 1 (May 12, 2012): 197–209. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v9i1.609.

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Abstract:
Cet article examine le discours féminin de l’endurance dans deux romans de l’extrême contemporain, Un alligator nommé Rosa (2007) de Marie-Célie Agnant et Syngué Sabour : pierre de patience (2008) d’Atiq Rahimi. S’appuyant sur les écrits de Dominique Maingueneau sur le discours littéraire, cette étude analyse d’abord la manière dont l’endurance de la femme est racontée dans la littérature de l’extrême contemporain. Elle examine ensuite la visée éthique, telle que proposée par Paul Ricœur, qui se manifeste à travers ce discours de l’endurance dans les textes et qui s’avère si importante pour le monde d’aujourd’hui.
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4

Amatulli, Margareth. "Les lieux de l’extrême contemporain, Timo Obergöker (ed.)." Studi Francesi, no. 170 (LVII | II) (July 1, 2013): 491–93. http://dx.doi.org/10.4000/studifrancesi.3229.

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5

Van Wesemael, Sabine. "Introduction : Penser la métanarrativité dans le roman de l’extrême contemporain." RELIEF - Revue Électronique de Littérature Française 13, no. 2 (December 19, 2019): 1. http://dx.doi.org/10.18352/relief.1053.

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6

Scotto, Fabio. "Adelaide Russo, Le Peintre comme modèle. Du surréalisme à l’extrême contemporain." Studi Francesi, no. 158 (LIII | II) (July 1, 2009): 436. http://dx.doi.org/10.4000/studifrancesi.8058.

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7

Tassel, Alain. "Le sanglier ou le romanesque de l’insolite." Analyses 34, no. 3 (February 25, 2004): 115–26. http://dx.doi.org/10.7202/007762ar.

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Abstract:
Résumé L’insolite est une catégorie esthétique pertinente pour appréhender l’effet d’étrangeté propre aux récits d’Henri Bosco, parmi lesquels figure l’énigmatique Sanglier (1932). La principale spécificité de l’insolite bosquien tient à son double ancrage dans l’histoire (la fiction) et dans la narration. Dans un premier temps, cette étude s’attache à repérer les indices d’une phénoménologie de l’insolite, au nombre desquels figurent l’émergence d’une foule de phénomènes inexpliqués, le sentiment d’une présence diffuse et l’expérience de l’extrême. Ces événements donnent lieu à des interprétations assumées par le narrateur. Leur analyse montre que l’intégration du discours dans le récit est l’un des ressorts de l’effet d’insolite, car les repères fournis au lecteur sont régulièrement remis en question. En outre, les modulations de la perspective et de la voix narrative concourent au brouillage de l’information. Dans ce récit à la facture apparemment classique, Bosco privilégie une écriture de l’énigme fondée sur le discontinu et l’indéterminé qui rejoint les préoccupations des romanciers contemporains.
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8

Baroud, Rana. "#Mots-dièse et écritures de soi : essai sur un activisme contemporain." RELIEF - Revue électronique de littérature française 13, no. 1 (July 12, 2019): 125. http://dx.doi.org/10.18352/relief.1038.

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9

Rabaté, Dominique. "Vies brèves et microfiction." Microtextualidades. Revista Internacional de microrrelato y minificción, no. 2 (November 28, 2017): 81–88. http://dx.doi.org/10.31921/microtextualidades.n2a8.

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Abstract:
Situant le genre de la microfiction dans la ligne des écritures de vies, cet article prend l’exemple des Vies pøtentielles de Camille de Toledo pour réfléchir aux bénéfices de la forme très brève comme évocation des potentialités de vie autre. La multiplication des scénarios imaginaires traduit la position de l’individu contemporain, son défaut ontologique, son désir impossible de se résumer à une histoire.
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10

Klinck, David M. "An Examination of the Notes de lecture of Louis de Bonald: At the Origins of the Ideology of the Radical Right in France." Man and Nature 2 (August 20, 2012): 93–108. http://dx.doi.org/10.7202/1011815ar.

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Abstract:
Plus explicitement que ses oeuvres publiées, les notes de lecture de Bonald montrent que sa pensée contre-révolutionnaire remonte à des tendances primitivistes inhérentes aux Lumières plutôt qu’au rationalisme du 17e siècle. Son programme se révèle avoir été révolutionnaire, même utopique, plutôt que réactionnaire. Le rétablissement proposé par lui en 1797 d’une société primitive et naturelle pourrait difficilement se comprendre comme un "retour" ou comme une "réaction." Quant au mouvement contemporain de l’extrême droite, les notes révèlent également des conflits qui ne trouvent pas d’expression dans les manifestes rendus publics.
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11

Girard, Stéphane. "« De la dualité primitive de l’homme (autopsie de l’hétérogène) » : méta-réflexivité, transfictionnalité et modalisation autonymique dans Le Cas Jekyll de Christine Montalbetti." Analyses 46, no. 2 (October 24, 2016): 163–80. http://dx.doi.org/10.7202/1037708ar.

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Abstract:
Les romans de l’écrivaine française Christine Montalbetti font un usage étonnamment explicite de la modalisation autonymique, alors que l’énonciateur y revient constamment sur sa propre parole en pleine élaboration, témoignant ainsi d’une méta-réflexivité typique du roman de l’extrême contemporain. Cet article se consacre à l’analyse de l’ouvrage intitulé Le Cas Jekyll, texte dramatique de 2010 se voulant une version transfictionnelle du célèbre récit de Robert Louis Stevenson dans lequel l’énonciation montalbetienne fait de l’hétérogénéité constitutive du langage et du sujet l’objet même de la représentation. Ouvrage en apparence périphérique dans le corpus de Montalbetti, Le Cas Jekyll détiendrait peut-être néanmoins la clé de la poétique romanesque de cette dernière…
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Sapino, Roberta. "Approches écopoétiques des littératures française et québécoise de l’extrême contemporain, dir. J. Defraeye et É. Lepage." Studi Francesi, no. 190 (LXIV | I) (April 1, 2020): 237–38. http://dx.doi.org/10.4000/studifrancesi.23427.

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Selao, Ching. "Mythes et érotismes dans les littératures et les cultures francophones de l’extrême contemporain éd. par Efstratia Oktapoda." French Review 89, no. 1 (2015): 264–65. http://dx.doi.org/10.1353/tfr.2015.0200.

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Cacchioli, Emanuela. "Efstratia Oktapoda (sous la direction de), Mythes et érotismes dans les littératures et les cultures francophones de l’extrême contemporain." Studi Francesi, no. 177 (LIX | III) (December 1, 2015): 635–36. http://dx.doi.org/10.4000/studifrancesi.1480.

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VIGNES, SYLVIE. "L’OMBRE DES CONTES DANS LES FOUS DE BASSAN D’ANNE HÉBERT." Dossier 43, no. 3 (September 4, 2018): 13–28. http://dx.doi.org/10.7202/1051083ar.

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Abstract:
À bien des égards, Les fous de Bassan, publié en 1982 par Anne Hébert, contribue à l’émergence de formes narratives nouvelles et annonce ce que sera l’extrême contemporain en littérature de langue française. Le prix Médicis qui l’a couronné rend hommage à cette inventivité, la structure très travaillée du roman faisant se succéder six récits : « livres », lettres et ce qu’à défaut de terme générique approprié on pourrait qualifier de rêverie posthume. Intitulée « Olivia de la Haute Mer », cette rêverie porte en exergue une citation de Hans Christian Andersen : « Ton coeur se brisera et tu deviendras écume sur la mer ». Anne Hébert réussit à articuler avec autant de fluidité que d’efficacité le mythe antique des sirènes ornithomorphes au conte moderne intitulé La petite sirène, créant un univers symbolique et poétique d’une « inquiétante étrangeté », où la sirène est tour à tour prédatrice et proie, appât et victime sacrificielle, ce qui lui permet, entre autres, d’interroger la féminité et les rapports hommes-femmes avec une remarquable acuité.
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Santini, Sylvano. "La « bâtardise » de Patrick Straram. La gauche culturelle au Québec dans les années 1970 et ses suites." Globe 14, no. 1 (September 27, 2011): 53–75. http://dx.doi.org/10.7202/1005986ar.

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Abstract:
Écrivain marginal et animateur culturel coloré, Patrick Straram est surtout connu comme l’une des figures importantes de la contre-culture au Québec dans les années 1970. Cette association apparaît si évidente aujourd’hui qu’elle scelle le rôle qu’il aurait joué dans l’histoire culturelle québécoise. Straram était pourtant engagé à la même époque dans la lutte pour l’avènement du socialisme sur le plan culturel. Il a participé à la fondation de Chroniques en 1975, revue dont l’une des principales cibles était la contre-culture. Straram n’était pas à une contradiction près. L’attention qu’il portait à lui-même dans ses « écritures » (son individualisme) et sa sensibilité pour l’émancipation politique (son collectivisme) le plaçaient dans un rapport équivoque autant avec les camarades de l’extrême gauche qu’avec la communauté contre-culturelle. Occupant un lieu mal défini entre deux mouvements majeurs de l’époque, il se considérait comme un « bâtard ». J’aimerais revenir, dans cet article, sur la bâtardise de Straram, car elle représente, sur le plan culturel, une voie médiane et originale qui répond aux limites de l’engagement révolutionnaire au milieu des années 1970 et qui anticipe un certain esprit de la gauche qui s’est manifesté plus explicitement à partir des années 1980.
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CALLE-GRUBER, Mireille. "De l’écriture pour l’opéra." Revue internationale Henry Bauchau. L’écriture à l’écoute, no. 7 (November 25, 2015): 207–25. http://dx.doi.org/10.14428/rihb.v0i7.17583.

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Abstract:
Les textes de Bauchau portent en eux des voix multiples qui font penser à l’oratorio, on l’entend aller vers l’opéra. Cet article analyse les écritures du livret dans lesquelles il apparaît qu’Henry Bauchau cherche à faire lever des voix une tonalité musicale dans les déchirures des phrases plutôt que de monter un récit. Cette priorité de la voix sur la narration, caractéristique de l’opéra contemporain, est ensuite analysée plus en détail dans La lumière Antigone qui, à la différence des autres opéras, n’est pas une simple adaptation du roman, mais en constitue comme une suite, un prolongement. La voix « lumineuse » d’Antigone alliée à la musique se fait ainsi réécriture du mythe qu’elle archive : celle de la scène, toujours renouvelée, de la résistance dans le désastre mondialisé. L’article porte en annexe deux lettres de Pierre Bartholomée à M. Calle-Gruber.
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Lavigne, Julie. "La Voix lactée de Geneviève Cadieux. Une voix féministe de l'intime." Globe 3, no. 1 (February 7, 2011): 83–102. http://dx.doi.org/10.7202/1000567ar.

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Abstract:
L’artiste québécoise Geneviève Cadieux propose avec l’oeuvre La Voie lactée une vision de l’intime tout à fait singulière en mettant en représentation son propre regard sur les lèvres maternelles. Analysant la portée féministe de cette vision de l’intime à l’oeuvre dans l’installation de Cadieux, l’auteure soulève dans le cadre de cet article plusieurs thématiques : la déconstruction de l’image traditionnelle et masculine de la femme, l’identification de la fille à la mère, la construction d’une identité de genre et l’érotisme. L’article révèle donc l’extrême richesse de La Voie lactée, et ce, en dépit d’une grande économie de moyen artistique : soit un gros plan photographique des lèvres fardées d’une femme sur le toit du Musée d’art contemporain de Montréal. En prenant assise sur des textes, entre autres, de Sigmund Freud, de René Payant, de Luce Irigaray et de Judith Butler, l’auteure analyse l’oeuvre afin d’en proposer une lecture qui définit l’intime comme stratégie féministe actuelle. C’est ainsi que La Voie lactée permet, selon l’auteure, une révision actualisée de la maxime féministe des année soixante-dix « le privé est politique ».
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Olivier-Bonfils, Delphine. "Berman, Antoine (2012). Jacques Amyot, traducteur français. Essai sur les origines de la traduction en France. Paris : Belin (collection L’Extrême Contemporain)." Meta: Journal des traducteurs 58, no. 3 (2013): 670. http://dx.doi.org/10.7202/1025061ar.

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Lacheny, Marc. "Le Théâtre contemporain de langue allemande. Écritures en décalage, textes réunis et présentés par Hilda Inderwildi et Catherine Mazellier." Germanica, no. 43 (December 1, 2008): 209–10. http://dx.doi.org/10.4000/germanica.595.

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Genetti, Stefano. "Bibliographie. Études sur la prose française de l’extrême contemporain en Italie et en France (1984-2006), sous la direction de Matteo Majorano." Studi Francesi, no. 157 (LIII | I) (May 1, 2009): 212. http://dx.doi.org/10.4000/studifrancesi.8380.

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Edelman, Nicole. "Martine REID, Des femmes en littérature, collection L’extrême contemporain, Paris, Belin, 2010, 333 p. ISBN : 978-2-7011-5566-1. 23 euros." Revue d'histoire du XIXe siècle, no. 42 (July 15, 2011): 153–54. http://dx.doi.org/10.4000/rh19.4126.

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Nootens, Thierry. "Un individu « éclaté » à la dérive sur une mer de « sens » ?" Débat 62, no. 1 (April 14, 2009): 35–67. http://dx.doi.org/10.7202/029664ar.

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Abstract:
Résumé Ce texte propose une réflexion historiographique et épistémologique sur le concept d’identité, dont la pénétration dans le champ des recherches historiques prend de l’ampleur. Porté par des thèses mal étayées de l’éclatement du sujet contemporain et le recul des récits structuro-marxistes, le concept d’identité prend aussi appui sur des positions constructivistes, discursives et culturelles qui valorisent à l’extrême le point de vue de l’acteur, la « fluidité » de ce dernier et le « sens » tiré de son environnement. Par ailleurs, une étude des principales définitions de l’identité fait ressortir l’application tous azimuts qui peut en être faite. Cette possibilité d’usage fourre-tout en diminue la pertinence heuristique. De surcroît, la vogue identitaire, bien souvent, marginalise les processus institutionnels, les structures et les conflits qui ont joué un rôle majeur dans l’évolution des sociétés du passé. Or, insister à outrance sur la « construction » et la « fluidité » conduit étrangement à une forme débridée d’empowerment de l’acteur, doublée d’un réductionnisme qui s’ignore, alors qu’un nouvel essentialisme identitaire vient remplacer l’objectivisme reproché aux anciennes catégories du social comme la « classe ». Enfin, s’il existe ça et là des usages efficients de la notion, lorsque l’analyse mise sur les pratiques institutionnalisées visant l’autocréation d’un groupe, le potentiel scientifique de l’identité, à tout prendre, semble assez faible, alors que des notions moins floues comme la subjectivité et la citoyenneté conservent a contrarioune efficacité heuristique supérieure.
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Jest, Cécile. "OKTAPODA (Efstratia), éd., Mythes et érotismes dans les littératures et les cultures francophones de l’extrême contemporain. Amsterdam / New-York : Rodopi, coll. Faux titres, n°388, 2013, 316 p. – ISBN 978-90-420-3762-5." Études littéraires africaines, no. 38 (2014): 217. http://dx.doi.org/10.7202/1028721ar.

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SAHA, FRÉDÉRIC. "Adaptation aux risques naturels et incertitudes climatiques en milieu soudano-sahélien au Cameroun." NAAJ, 2019, 132–44. http://dx.doi.org/10.46711/naaj.2019.1.1.8.

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Abstract:
Le climat soudano-sahélien règne sur la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Cette région présente le plus grand retard socioéconomique du pays (INS, 2015). La faible productivité du milieu et la forte croissance démographique sont entre autres les principaux facteurs explicatifs. Cette région se raccorde à la bande sahélienne du continent africain caractérisée par une longue saison sèche. Le contexte contemporain des changements climatiques est un défi supplémentaire pour les populations de cette zone. Cette contribution met en exergue les différents visages de l’incertitude climatique qui affecte essentiellement les précipitations dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Une analyse de l’incidence de cette incertitude sur les initiatives d’adaptation est ensuite livrée. Les investigations reposent sur une enquête de terrain menée dans les six départements que compte cette région. En outre, l’analyse des données pluviométriques permet de faire différentes observations. Il en ressort que les variations saisonnières et interannuelles des précipitations sont difficilement prévisibles. Même l’orientation du changement est variable d’une année à une autre, cela complique les initiatives d’adaptation aux risques dans cette zone.
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Côté, Nicole. "Mobilité des féminins dans quelques récits dystopiques franco-québécois et anglo-canadiens: indice d’agentivité ?" Canada and Beyond: A Journal of Canadian Literary and Cultural Studies 3, no. 1-2 (December 18, 2013). http://dx.doi.org/10.33776/candb.v3i1-2.3049.

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Abstract:
Je comparerai ici les espaces tels qu’ils sont représentés dans divers récits dystopiques (ou comportant des noyaux dystopiques) franco-québécois et anglo-canadiens en me concentrant sur la mobilité des personnages féminins comme indice d’agentivité. Dans le corpus comparatif que j’étudie se dessinent certaines tendances : réticents à imaginer un avenir même immédiat, divers personnages féminins recourent le plus souvent aux déplacements dans l’espace pour ouvrir l’horizon du présent (Tarmac (Nicolas Dickner), Les larmes de Saint Laurent (Dominique Fortier), Il pleuvait des oiseaux (Jocelyne Saucier), Le sablier des solitudes (Jean-Simon Desrochers). Le parcours remarquable de l’espace par des personnages féminins, que l’auteur du récit soit masculin ou féminin, semble représenter un changement récent de paradigme. Mais peut-on pour autant dire de ces parcours qu’ils permettent une certaine agentivité? Les œuvres anglo-canadiennes étudiées (Oryx and Crake, Year of the Flood (Margaret Atwood), Brown Girl in the Ring (Nalo Hopkinson), Ossuaries (Dionne Brand) présentent des parcours féminins très contrastés dans chacun des cas : le passage de la quasi-immobilité à la mobilité est forcé par un événement perturbateur. Souvent, ce sont de petites collectivités mixtes, représentant les plus grandes, qui sont mises en scène. On peut penser qu’en raison des diverses crises que traverse l’extrême contemporain, de nouveaux paradigmes émergent, dont celui d’un parcours effréné de l’espace du côté féminin afin d’esquisser des repères qu’un avenir bloqué empêche de se créer du côté de la temporalité. Néanmoins, on peut conclure qu’il s’agit pour ces deux littératures d’une tentative de cartographier ces temps troubles afin d’offrir des repères à la collectivité. Cependant cette cartographie est particulièrement genrée ou sexuée, car si les personnages de femmes ont acquis une grande mobilité dans l’espace, la garantie de leur agentivité dans cet espace semble résider dans un dévouement auprès de collectivités, qui restreint leur liberté individuelle.
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Salzbrunn, Monika. "Artivisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.091.

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Abstract:
Artivisme est un néologisme composé des mots art et activisme. Il concerne l’engagement social et politique d’artistes militants (Lemoine et Ouardi 2010) mais aussi l’art utilisé par des citoyen.ne.s comme moyen d’expression politique (Salzbrunn 2014, 2015 ; Malzacher 2014 : 14 ; Mouffe 2014). La distinction qui porte sur la formation initiale est davantage analytique qu’empirique dans la mesure où la définition d’artistes ou d’œuvres d’art en lien avec une formation institutionnelle (hautes écoles d’art) est aujourd’hui mise en question : Le succès planétaire d’artistes autodidactes engagés comme le photographe français JR montrent qu’on peut acquérir une reconnaissance en tant qu’artiste sans avoir été formé dans une école d’art. De plus, la différence entre l’engagement politique des artistes et leurs œuvres au sens propre est de plus en plus difficile à saisir (Roussel 2006 ; Dufournet et al. 2007). Sur le plan conceptuel, les recherches sur l’artivisme remettent en question la distinction entre l’art considéré comme travail et l’art pour l’art, discutée entre autres par Jacques Rancière dans « Le partage du sensible. Esthétique et politique » : « Produire unit à l’acte de fabriquer celui de mettre au jour, de définir un rapport nouveau entre le faire et le voir. L’art anticipe le travail parce qu’il en réalise le principe : la transformation de la matière sensible en présentation à soi de la communauté » (Rancière 2000 : 71). Les expressions artistiques couvrent un très large panel, allant de l’art plastique et mural, en passant par le graffiti, la bande dessinée, la musique, le flash mobs, le théâtre, à l’invention de nouvelles formes d’expression (Concept Store #3, 2010). L’artivisme actuel, notamment les performances, trouvent leurs racines dans d’autres courants artistiques expérimentaux développés dans les années 1960, notamment le théâtre de l’opprimé d’Agosto Boal, le situationnisme (Debord 1967), le fluxus (http://georgemaciunas.com/). Certains remontent encore plus loin vers le surréalisme et le dadaïsme auxquels l’Internationale situationniste (1958-1969) se réfère afin de pousser la création libre encore plus loin. Tout comme le mouvement situationniste cherchait à créer des situations (1967) pour changer la situation et déstabiliser le public (Lemoine et Ouardiri 2010), et que le théâtre de l’opprimé (Boal 1996) pratiquait le théâtre comme thérapie, l’artivisme contemporain vise à éveiller les consciences afin que les spectateurs sortent de leur « inertie supposée » et prennent position (Lemoine et Ouardi 2010 ; pour les transformations dans et de l’espace urbain voir aussi Schmitz 2015 ; Salzbrunn 2011). Ainsi, les mouvements politiques récents comme Occupy Wallstreet (Graeber 2012) ou La nuit debout (Les Temps Modernes, 2016/05, no. 691 ; Vacarme 2016/03, no. 76) ont occupé l’espace publique de façon créative, se servant de la mascarade et du détournement (de situations, notamment de l’état d’urgence et de l’interdiction de rassemblement), afin d’inciter les passants à s’exprimer et à participer (Bishop 2012). D’autres courants comme les Femen, mouvement féministe translocal, ont eu recours à des performances spectaculaires dans l’espace public ou faisant irruption au cours de rituels religieux ou politiques (Femen 2015). Si ces moyens d’action performatifs au sein du politique étaient largement employés par les courants politiques de gauche (Butler et Athanasiou 2013), l’extrême-droite les emploie également, comme le mouvement identitaire qui a protesté par des actions coup de poing contre les réfugiés dans les Alpes françaises en hiver 2018 (https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2018/04/30/militants-identitaires-dans-les-alpes-les-autorites-denoncent-une-operation-de-communication_5292856_1653578.html). Les thèmes politiques abordés se situent néanmoins majoritairement à gauche de l’échiquier politique : mouvement zapatiste, LGBTqueer, lutte anti-capitaliste, antifasciste et pro-refugiés, (afro-/latino-) féminismes (de Lima Costa 2012), mouvement contre l’exclusion des personnes à mobilité réduite, protestation contre la gentrification et la dépossession de l’espace urbain qui s’opère en faveur des touristes et spéculateurs immobiliers et qui va à l’encontre des habitants (Youkhana 2014 ; Pisanello 2017), mouvement d’occupation d’espace, de squat et de centres sociaux auto-gérés, lutte créative en faveur de nouvelles formes de vie commune comme dans la ZAD (Zone à défendre) contre l’aéroport de Nantes etc. (Rancière 2017 : 65-73). Si ces luttes s’inscrivent dans une réflexion critique générale sur les conséquences de la glocalisation, elles se concentrent parfois sur l’amélioration de l’espace local, voire micro-local (Lindgaard 2005), par exemple en créant une convivialité (Caillé et al. 2013) ou des espaces de « guerilla gardening » (mouvement de jardinage urbain comme acte politique) au sein d’une ville. Les « commonistes » qui s’occupent de biens communs et développent les créations par soi-même (DIY – Do it yourself) à travers des FabLabs (laboratoires de fabrication) s’inscrivent également dans cette philosophie en mettant en question de façon créative le rapport entre production et consommation (Baier et al. 2013). Enfin, les mouvements actuels ont largement recours aux dernières technologies d’information et de diffusion, pendant le processus de création et pendant la circulation des œuvres, des images et des témoignages (Salzbrunn et al. 2015). Plus radicalement encore, les hacktivistes interviennent sur des sites web en les détournant et en les transformant. Dans certains endroits, l’humour occupe une place centrale au sein de ces activités artistiques, que ce soit dans le recours aux moyens de style carnavalesques (Cohen 1993), en réinventant le carnaval (Salzbrunn 2014) ou encore en cherchant à créer une ambiance politico-festive réenchantente, assurant un moment de joie et de partage heureux pour les participants. Betz (2016) a traité ce dernier aspect en analysant notamment des « Schnippeldiskos », discos organisés par le mouvement slow food jeunesse qui prennent la forme d’une séance joyeuse de coupage de légumes destinées à une soupe partagée, un moment de « protestation joyeuse », une « forme hybride de désobéissance collective ». Ces nouvelles formes d’interaction entre art, activisme et politique appellent au développement de méthodes de recherches anthropologiques inédites. Ainsi, l’ethnographie est devenue multi-sensorielle (Pink 2009), attentive au toucher, aux parfums, au goût, aux sensations des chercheur.e.s et des personnes impliquées dans l’action artivistique. L’observation participante devient plus radicale sous forme d’apprentissage (Downey et al. 2015). Enfin, les anthropologues qui travaillent sur l’artivisme ont non seulement recours à de nouvelles méthodes, mais aussi à de formes inédites de restitution de leurs recherches, visant notamment à dépasser le centrage sur le texte (Schneider et Wright 2006) en tournant des films documentaires, créant des bandes dessinées (www.erccomics.com), discutant avec les artivistes à travers blogs (www.erc-artivism.ch), ou interagissant à travers des performances comme « Rawson’s Boat », conduite par le Nigérian Jelili Akiku en mai 2018 au Musée d’Acquitaine de Bordeaux.
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Bénéi, Veronique. "Nationalisme." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.021.

Full text
Abstract:
En 1990, l'historien Eric Hobsbawm prophétisait la fin des nations et nationalismes. Pourtant, jamais autant d'États-nations n’ont vu le jour que dans le dernier quart du vingtième siècle. Leur importance dans le monde contemporain est telle qu’elle évoque un « système mondial ». Plus : nombre de conflits politiques aujourd’hui mobilisent des pulsions nationalistes qui soit président à la fondation d’un État-nation, soit en dérivent. La volonté de (re-)créer une communauté nationale y est portée par une espérance et un désir de vivre ensemble fondé sur la redéfinition de bases communes (langue, religion, etc.). Voici vingt ans, le nationalisme constituait un pré carré de l’histoire et de la science politique. À présent, il occupe une place centrale dans les travaux d’anthropologie politique. « Nationalisme », « national », « nationaliste » – Ajustements sémantiques. Le nationalisme se définit comme principe ou idéologie supposant une correspondance entre unités politique et nationale. La nation n'est cependant pas « chose » mais abstraction, construction idéologique dans laquelle est postulé un lien entre un groupe culturel auto-défini et un État. L’implication émotionnelle qu’elle suscite est, elle, bien concrète. Plus qu’une idéologie, d’aucuns considèrent le nationalisme comme sentiment et mouvement : de colère suscitée par la violation de l'intégrité politique et nationale, ou de satisfaction mû par sa défense.[1] Sentiment et mouvement, le nationalisme produit, entretient et transmet une implication émotionnelle autour de l'abstraction de la nation, potentiellement productrice de violence. La distinction entre « national » et « nationaliste » est ténue, davantage une question de perspective que de science objective. On oppose souvent le « simplement national », entendez « qui relève d’un intérêt légitime pour la nation », au « condamnable nationaliste », à savoir ressort de passions irrationnelles. Or, il s’agit davantage d’une question de point de vue. Importante pour l’analyse anthropologique, cette relativité permet de transcender les distinctions infructueuses entre « nations établies » (censées appartenir à la première catégorie) et « nations plus récentes » (reléguées à la seconde) qui balisent les réflexions les plus éclairées sur le nationalisme. Nationalisme, nationalisation et éducation. Le nationalisme a partie liée avec la nationalisation comme mise en œuvre d’un régime d’identification nationale. Celle-ci fut longtemps associée à des modèles de modernisation où la scolarisation était prépondérante. Le modèle sociologique universaliste d’Ernest Gellner (1983) au début des années 1980 a encadré maints programmes éducatifs, des appareils d’État comme des agences d’aide internationale. Dans cette perspective associant modernisation, industrialisation et nationalisme laïque, opèrent une division industrielle du travail et une culture partagée du nationalisme tenant ensemble les éléments d’une société atomisée par le procès d’industrialisation. Cette culture, homogène, doit être produite par la scolarisation, notamment primaire. Si la perspective gellnérienne est depuis longtemps disputée au vu du nombre de contre-exemples, où nationalisme exacerbé accompagne industrialisation faible ou, inversement, industrialisation poussée voisine avec nationalisme religieux, la plupart des États-nations aujourd’hui retiennent la corrélation entre scolarisation de masse et culture de sentiments d’appartenance nationale. En concevant l’éducation comme stratégie stato-centrée d’ingénierie sociale servant les structures hiérarchiques de la reproduction sociale (Bourdieu et Passeron 1990), cette perspective omet l'agency des citoyens ordinaires, autant que la contextualisation historique des conditions de production des mouvements nationalistes en contexte colonial, d’où sont issus maints État-nation récents. Nationalisme, colonialisme et catégories vernaculaires. Le cas des nations plus récentes appelle clarification concernant le legs des structures politiques européennes. Dans les sociétés autrefois sous le joug colonial, l’émergence d’une conscience nationaliste et la mobilisation contre les dirigeants coloniaux furent des processus concomitants. Citoyenneté et nationalisme furent étroitement associés, puisque la lutte pour l'indépendance assistait celle pour l’acquisition de droits fondamentaux. La conscience d’un sujet national libre s’est forgée de pair avec l'établissement de droits (et devoirs) de citoyen. Elle a aussi nécessité une accommodation vernaculaire de concepts initialement étiques. La sensibilité des anthropologues à l’égard des catégories vernaculaires opérantes dans les idiomes rituels, culturels et linguistiques et les pratiques de socialisation afférentes, contraste fortement avec leur faible investissement, de longues années durant, dans l’étude de sujets entretenant rapport avec une modernité politique, tels nationalisme, société civile ou citoyenneté. Philosophie et science politiques, aux instruments théoriques fondés sur une tradition européenne à valeur universelle, conservèrent longtemps l’exclusive. Or, même les perspectives les plus critiques vis-à-vis des Lumières ont négligé les langues vernaculaires dans leurs réflexions sur les modalités d’accueil en contextes non-européens de ces notions politiques (Kaviraj 1992; Burghart 1998; Rajagopal 2001 sont de notables exceptions). Pourtant, travailler avec les catégories vernaculaires illumine les répertoires sociaux et culturels et leurs négociations locales, favorisant une meilleure intelligibilité des ressorts culturels des processus, formes et modèles d’affects politiques et nationalistes. Ils déplacent aussi la focale, souvent portée sur l’éruption occasionnelle ou répétée de la violence nationaliste, vers l’analyse des procès de « naturalisation quotidienne de la nation ». Nouvelles approches (1) - Nationalisme banal et théologies du nationalisme. Mûris au long cours dans les multiples plis de la vie ordinaire, ces processus alimentent les « sentiments d’appartenance », piliers de l’identité en apparence naturels et évidents, vecteurs de la production journalière du « nationalisme banal ». Empruntée à Michael Billig (1995) en écho aux réflexions d’Hannah Arendt sur la « banalité du mal » (1963), l’expression réfère à l’expérience du nationalisme si parfaitement intégrée à la vie ordinaire qu’elle en passe inaperçue. Documenter la fabrique du nationalisme banal implique d’examiner les processus, d’apparence bénigne et anodine, d’identification nationale et de formation d’un attachement précoce à la nation. Ainsi s’éclairent la constitution de sens-/-timents d’appartenance dans la banalité quotidienne de la nation et la distinction ténue entre nationalisme religieux, sécularisme et patriotisme. Dans tout État-nation, les liturgies nationalistes se déroulant quotidiennement et périodiquement (par exemple, dans l’espace scolaire), sont fondées sur des rituels et procédures participant d’une « théologie du nationalisme ». Celle-ci peut dépendre d’une conception explicite de la fabrique de la nation comme projet théologique. Elle est alors informée par des principes d’adhésion à une doctrine ou à un dogme religieux. Tels sont les projets hindutva de construction nationale en Inde, où les partis d’extrême-droite hindoue prétendent édifier le royaume et le gouvernement du dieu Rama (Ramrajya) sur la base des écritures hindoues anciennes. Mais une théologie du nationalisme peut aussi s’arc-bouter sur des procédures rituelles promues par des idéologues et autres « constructeurs de la nation », nationalisme séculaire inclus. Dans l’après-coup de la Révolution française, par exemple, les parangons du sécularisme dur s’efforcèrent d’installer « une nation laïque » par l’emprunt massif des formes d’un catholicisme populaire (Ozouf 1988). Le cas français, bien qu'extrême, n’est nullement exceptionnel. Il souligne la troisième acception, plus générale, de la notion de théologie nationaliste en insistant sur l'élément sacré sous-jacent à maints projets d’édification nationale. Explicitement conceptualisées comme religieuses ou laïques, les production et sustentation de la nation sont dotées d'une inévitable sacralité (Anderson 1983). Ainsi apparaissent les similitudes habituellement méconnues entre différentes formes de nationalisme, y compris entre sécularisme, nationalisme religieux et confessionnalisme (Hansen 2001, Benei 2008). Nouvelles approches (2) - Sens, sentiments et ressentis d’appartenance nationale/nationaliste. Aujourd’hui, l’intérêt d’une perspective anthropologique sur le nationalisme tient au renouvellement du champ disciplinaire au croisement de recherches sur le corps*, les émotions et le sensible (Benei 2008). Celles-ci montrent comment les programmes nationalistes de formation du soi reposent sur la constitution d’un « sensorium national primaire », notamment dans un contexte national-étatique. À travers son appropriation préemptive de l’univers sensoriel de la population, l’État s’efforce de mobiliser les niveaux des sensoriums développés par les acteurs sociaux —dans l’intimité de la petite enfance, les traditions musicales recomposées, les liturgies dévotionnelles, les transformations culturelles et sensorielles engendrées par les nouvelles technologies et l’industrialisation, etc.— non seulement lors de rencontres périodiques, mais aussi dans l’union quotidienne de différentes couches de stimulations entrant dans la fabrique d’une allégeance nationale. Ces procès sont simultanément liés à une incorporation émotionnelle produite au long cours. Celle-ci repose la question de la « fin des méta-récits » —nationalisme inclus—, prophétisée par Jean-François Lyotard voici trente ans comme la marque distinctive de la postmodernité. L’époque était alors traversée par courants et discours contraires, aux plans régional, international et transnational. Depuis, on l’a vu, l’histoire a eu raison de ces prédictions. La forme « nation » et ses émanations nationalistes se sont manifestées concrètement dans la vie d'un nombre toujours croissant d'acteurs sociaux du monde contemporain. Comment, alors, expliquer le caractère désuet, voire acquis, de la notion aujourd’hui chez maints universitaires? Par la naturalisation de l’attachement national à une mesure sans précédent. Il ne s’agit plus de partager une communauté de nation avec des lecteurs de journaux (Anderson 1983) ou de « signaler banalement » le national (Billig 1995) : la naturalisation de l'idée et de l'expérience de la nation implique son « incorporation ». C'est par l'incorporation de la nation en nous-mêmes en tant que personnes sociales incarnées, sujets et citoyens, que nous entretenons un sentiment d'appartenance nationale, aussi éphémère et vague soit-il parfois. Conclusion : L’incorporation du nationalisme et ses limites. Un avertissement s’impose : loin de subir le projet étatique, les acteurs sociaux sont doués d’agency sociale et politique. Ils exercent plus d’autonomie que généralement concédé dans les analyses du nationalisme. La compréhension et la représentation des acteurs sociaux sont toujours le produit négocié de processus advenant en divers espaces, du foyer familial jusqu’à l’école et d’autres lieux dits « publics ». Par-delà visions et programmes étatiques relayés par des institutions-clés, l’intérêt d’une approche anthropologique faisant la part belle au corps, aux sens et aux émotions est sa mise en lumière de cette négociation toujours fragmentaire. Lesdits processus n’appartiennent pas à une unité d’analyse totale, État, “sphère publique” ou autre. Pour les acteurs sociaux « au ras du sol », l’État-nation n’est pas nécessairement un objet phénoménologiquement cohérent. Ce dont ils font l’expérience et qu’ils négocient, c’est le caractère incomplet et fragmentaire d’un projet politique de formation du soi, adossé à une toile historique et culturelle de « structures de ressenti » (Raymond Williams 1958). Également, les sens-/-timents d’appartenance sont protéiformes jusque dans leur construction dialogique avec les institutions étatiques, mass media et autres lieux de culture publique. Leur incorporation n’est un procès ni exhaustif ni final. Différents moments peuvent être convoqués dans une infinité de situations. Ce caractère labile rend l’issue de tout programme nationaliste imprévisible. Suite à ces constantes tension et incomplétude, aucun processus de nationalisme, pas même étatique, ne peut prévenir l’irruption de l’imprévisible, dans la routine quotidienne comme en des circonstances extra-ordinaires. En définitive, les programmes étatiques les mieux conçus, qui viseraient à capturer les expériences sensorielles et phénoménologiques que font les citoyens des réalités sociales, culturelles et politiques, ne peuvent en maîtriser la nature contingente.
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