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Dissertations / Theses on the topic 'Éducation des filles – France – 18e siècle'

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Daniellou, Emmanuelle. "Les Enseignantes en Bretagne aux XVIIème et XVIIIème siècles : religion, éducation et société." Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008), 2005. http://www.theses.fr/2005STR20019.

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Abstract:
Malgré une faible alphabétisation des femmes en Bretagne sous l'Ancien Régime, l'éducation des filles est loin d'avoir été totalement abandonnée et elle s'inscrit pleinement dans le projet de la Réforme catholique. L'essor monastique du XVIIème siècle profita largement aux établissements scolaires. Les Ursulines, qui se sont rapidement implantées dans la province, s'imposent par leur vocation comme le modèle des enseignantes religieuses. Au service des plus pauvres dans leurs classes externes, elles offrent aussi des pensionnats pour les jeunes filles. Rares sont les congrégations ou ordres religieux n'ayant jamais proposé de pensionnats ou de classes gratuites pour les plus défavorisés. Aux côtés de ce puissant modèle religieux, émerge peu à peu au cours du siècle des Lumières un réseau de femmes laïques engagées dans l'instruction de la jeunesse. Parallèlement, les nouvelles communautés religieuses non soumises à la clôture se multiplient également au XVIIIème siècle, favorisant la diffusion d'un enseignement dans les campagnes. La fonction enseignante sous l'Ancien Régime se dégage comme une œuvre apostolique plus générale que la seule formation aux rudiments représentés par la lecture, l'écriture et le calcul. De plus, nous ne découvrons pas un système scolaire élitiste, mais proposant au contraire une grande diversité des lieux d'enseignement destinés à tous les milieux sociaux. La conception de l'éducation des filles constitue certainement l'obstacle majeur à une scolarisation plus répandue et à une alphabétisation systématique des jeunes filles sous l'Ancien Régime : les structures existent mais les mentalités freinent l'action des enseignantes. En effet, la scolarisation des filles s'inscrit prioritairement dans le cadre d'une formation religieuse à laquelle il n'est accordé que bien trop peu de temps pour acquérir une instruction même élémentaire
Although women were rarely taught to read and write in Brittany under the Old Regime, the education of girls was not totally ignored, it was even an importat factor of the Catholic Reform. The development of monasteries in the 17th century particularly helped educational establishmets. The Ursulin nuns who settled in the province were quickly perceived as being the ideal religious teacher because of their special vocation, educating the poor in classes during the day, and even boarding young girls. In fact a large majority of religious congregations and orders usually offered free education and boarding for the very poor. During the Age of enlightenment and parallel to this strong religious model, gradually emerged a movemet of lay women teachers for the young. And also several no-cloistered congregations were started in the 18th century thus promoting education in the rural areas. Teaching under the Old Regime appeared generally like apostolic work more than just giving access to the skills of reading, writing and arithmetic. Moreover it seems that education, far from being an elitist school system, offered a wide variety of schools open to young people from every class of society. Under the Old Regime, the popular opinion about educating girls was very certainly a major obstacle in systematically reaching all the girls to give them an education and to teach them to read and write : the structures existed but the mentality kept the teachers from attaining their objectives. Actually education for girls was limited to the time allotted for religious instruction which proved much too short to acquire even a minimum of reading and writing skills
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Picco, Dominique. "Les Demoiselles de Saint-Cyr (1686-1793)." Paris 1, 1999. http://www.theses.fr/1999PA010566.

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Abstract:
Fondée en 1686 par Louis XIV sur les conseils de Mme de Maintenon, la maison royale de Saint-Louis établie à Saint-Cyr, au bout du parc du château de Versailles, était une institution éducative destinée aux jeunes filles de la vieille noblesse française désargentée. Cette étude s'attache à faire une partie de l'histoire des élèves de l'établissement de 1686 à sa fermeture en 1793. Car, si Saint-Cyr, dans ses liens avec Louis XIV et Mme de Maintenon, dans ses contenus pédagogiques a pu intéresser les historiens, ceux-ci, hormis quelques généalogistes érudits du XIXe et du début du XXe siècle, n'ont guère porte attention aux trois mille élèves qui y séjournèrent. Tout, ou presque était donc à faire les concernant. Cette recherche s'est d'abord orientée, à partir de sources manuscrites et imprimées conservées à la bibliothèque nationale, vers les directives monarchiques en matière de recrutement, sur les modalités effectives de celui-ci et en particulier sur les critères de sélection du monarque. La totalité des effectifs (3152 élèves) a été saisie sur informatique a partir, entre autres, des dossiers de preuves de noblesse indispensables à l'admission. De là, il a été possible de recenser et d'analyser les origines géographiques des demoiselles. Toutes ces fillettes reçues à Saint-Cyr devaient être de noble extraction, et nous avons tenté de déterminer leur appartenance aux différentes catégories de la noblesse des XVIIème et XVIIIème siècles afin de vérifier si elles étaient uniquement, comme l'avait souhaité le fondateur, membres d'une noblesse ancienne, militaire et aux faibles revenus. Cette recherche permet de mesurer quel a été l'impact différent de cette fondation royale sur les noblesses de la France d'alors. Achevée elle sortira enfin du silence de l'oubli ces jeunes filles qui reçurent pendant environ dix années une éducation dont les principes, établis par Mme de Maintenon, demeurèrent inchangés de 1686 à 1793. Éducation qu'elles transmirent à leur milieu familial jusque dans le premier quart du XIXe siècle
It was on madame de Maintenon's advice that king Louis XIV established the maison royale de Saint-Louis in 1686. Located at Saint-Cyr, close to the palace of Versailles, the institution catered for the education of daughters from impoverished noble families. This study aims at writing a part of the history of the pupils of the school from its inception in 1686 to its closing down in 1793. Historians have been hitherto more interested in studying the links between the institution and its founders, or in the courses that were taught, and the 3,000-odd pupils who were boarded there attracted litlle attention, excepted from some 19th- or 20th-century genealogists. Virtually everything remained to be done. Manuscript as well as printed sources kept in the bibliotheque nationale were first used to study the rules edicted by the king about who was to be admitted, how these rules were effectively implemented, and more particularly the selection process and its criteria. Applicants had to be of noble descent and a dossier, called preuves de noblesse, was to be presented to support their claim. The personal details for all the pupils (3,152 names) have been computerized in order to study the geographical origins of the demoiselles. We tried to determine which strata of the 17th- and 18th-century nobility they belonged to, and if the wishes expressed by Louis XIV, that these young girls were to belong to the ancient and military brand of the nobility, with low incomes, had been respected. This work shows what the impact of this institution was and how it varied from one strata of the nobility to another. It will put in broad daylight all these hitherto forgotten young girls, who were each raised and educated there for ahout 10 years, along the lines that were stated by Mme de Maintenon and remained untouched until 1793 - an education they subsequently passed on to their descendants well into the first quarter of the 19th century
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Gilles, Florent. "Soumission, révolte, sexualité : l'éducation des jeunes filles de Mme de Lafayette à Sade." Thesis, Reims, 2016. http://www.theses.fr/2016REIML006/document.

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Abstract:
Cette thèse s’intéresse s’attache à définir le topos littéraire de la jeune fille nubile faisant son entrée dans le monde et son rapport avec la réalité historique, sociale et culturelle de la fin du XVIIe et du XVIIIe siècle. Comment le modèle fictionnel de la jeune fille et le réel interfèrent-ils l’un sur l’autre ? À la lumière des gender studies, nous nous intéressons à la littérature comme participant de la construction culturelle des genres et à cette époque en tant que naissance d’un certain féminisme L’éducation des jeunes filles, absente ou incomplète volontairement, apparaît alors comme une propédeutique à la future condition asservie de la femme à cette époque, au rôle que la société attribue au genre féminin. L’éducation est alors à comprendre dans une acception large : éducation intellectuelle, morale mais aussi sentimentale et sexuelle. Dans cette optique notre corpus regroupe trois types d’œuvres, fort diverses en apparence, afin d’avoir une vue d’ensemble sur ce phénomène : à des œuvres morales et des majores, s’ajoutent des œuvres licencieuses et des minores, œuvres des romancières pourtant à succès du XVIIIe siècle
This thesis deals with how to define the literary report of the nubile young girl breaking into the world and its link to the historical, social and cultural reality in the end of the 17th century and 18th century. How the fictional model of the young girl and the reality interfere in each other? With the help of " gender studies", we will take interest in literature as an active participant of the cultural construction of genres , and in this era as the birth of a kind of feminism. The young girls missing or deliberately incomplete education , appears as a foundation course to the future enslaved condition of woman of this era, to the role given to the feminin gender by society. The word education is to be understood in a larger way: intellectual education, moral education but also sentimental and sexual education. From this perspective, our corpus joins together three types of works, really different works, in order to have an overview on this phenomenon: moral and major works, loose and minor works, and works of female yet successful writers from the 18th century
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Vales, Le Guennec Géraldine. "L'enseignement secondaire des jeunes filles à Paris de 1880 à 1938." Paris 5, 2004. http://www.theses.fr/2004PA05H036.

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Abstract:
La thèse est articulée autour de deux axes : d'une part l'enseignement secondaire des jeunes filles à Paris est étudié comme ayant un caractère spécifique en ce qui concerne son financement, et par conséquent, la nature de ses établissements. L'application de la loi Camille Sée du 21 décembre 1881, dans la capitale, révèle un désaaccord entre le conseil municipal de Paris, composé de républicains radicaux et autonomistes, et les républicains opportunistes du gouvernement, sur le contrôle de la nouvelle institution. Les cinq premiers lycées parisiens de jeunes filles, (Fénelon, Racine, Molière, Lamartine et Victor Hugo) sont crées à la seule charge de l'Etat, entre 1883 et 1895,. D'autre part l'enseignement secondaire féminin entre, à partir de 1905, dans une période de mutations qui se traduit notamment par la réorientation des études en vue de la préparation au baccalauréat. Paris est choisi comme laboratoire d'études pour mesurer les enjeux de cette évolution et pour appréhender les raisons qui vont amener à la réforme de 1924, assimiliant les enseignements secondaires féminin et masculin. A travers l'exemple de la capitale également, sont étudiées les conditions d'application de la réforme Léon Bérard dans les lycées féminins, ainsi que les résultats de cette assimilation et le nouveau visage de l'enseignement secondaire féminin
The thesis emphasizes two main issues. It is devoted, first, to the specific funding model of secondary education for girls in Paris, and its impact on the nature of the schools themselves. From the application of the Camille Sée law of 21st december 1880 in Paris, oppositions grew between the radical and the autonomist republicans in the Paris City Council and the opportunist republicans of the french government, as to the means of controlling the new institution , and the first five lycées for girls in Paris (Fénelon, Racine, Molière, Lamartine et Victor Hugo) created between 1883 and 1895 were funded soleley by the state. Second, from 1905, a period of mutations began for secondary education for girls, following which studies were reoriented for the preparation of the french baccalaureate. The analysis concentrates on Paris as a sample city in order to examine the issues raisedby the former evolution and explains the reasons leading to the 1924 reform, which assimilated secondary education for boys and girls. From the exemple of the capital city of France, the thesis also discusses the conditions of application of the Léon Bérard reform in parisian lycées for girls, together with the results of the assimilation and the new situation of secondary education for girls
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Miech, Stéphanie. "L'éducation des filles chez les romancières au siècle des Lumières." Thesis, Nancy 2, 2007. http://www.theses.fr/2007NAN21009.

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Abstract:
La réflexion que mènent les Lumières avec enthousiasme sur la société et leur constat de la dégradation des moeurs les conduisent à s'interroger sur l'éducation, et plus particulièrement sur celle des filles, ces futures mères qui formeraient les hommes d'une société nouvelle. En marge des discours, les femmes s'emparent d'une question qui leur tient particulièrement à coeur, et voient, dans la création romanesque un formidable outil pour exprimer leurs critiques, leurs théories et leur idéal, mais aussi leurs espoirs déçus, leurs rêves inassouvis et leurs griefs contre les hommes et contre une société qu'elles jugent injuste dans le traitement inégal qu'elle réserve aux deux sexes. Leur réflexion sur l'éducation et sur le rôle et la place de la femme dans la société trouve un appui solide chez les philosophes et les théoriciens de l'éducation : saint François de Sales, Fénelon, Mme de Maintenon, Mme de Lambert, et plus tard Rousseau et les philosophes vinrent nourrir leurs idées qui s'enrichissent encore des débats qui animent les salons dont elles sont souvent les dignes animatrices. Les héroïnes des contes, nouvelles, romans qu'elles imaginent sont nourries de l'idéal classique, et, progressivement à l'ensemble des vertus d'une morale chrétienne teintée de stoïcisme elles joignent des faiblesses qui les rendent plus humaines. Tout au long du siècle et au-delà, nombre d'entre elles se distinguent par leur héroïsme et leur volontarisme : actives et énergiques, elles luttent efficacement contre l'adversité et prennent en main leur destin avec courage. Vers la fin du siècle, les femmes auteurs s'interrogent sur la morale du devoir, et réclament une morale plus humaine. La question du mariage constitue un thème de choix qui permet aux romancières d'exposer leur vision de l'amour, et sert de tremplin à une critique des moeurs qui font de la jeune fille un objet de marchandise, et de la femme une mineure démunie de droits et de biens dans l'adversité. Toutefois, le féminisme des romancières reste teinté d'ambiguïté et se révèle encore timide. Soumises au poids des bienséances et de l'opinion, imprégnées par la morale chrétienne, et plus tard déçues par la Révolution et ce qu'elles en attendent pour leur sexe, elles souhaitent plus d'égalité entre les hommes et les femmes, des relations appaisées dans le couple et un respect de leur personne. En fait de féminisme, elles se replient, pour se défendre contre les méfaits masculins, sur une solidarité féminine qui constitue une marque originale dans la littérature romanesque des Lumières
The ardent reflections of the Age of Enlightenment writers leads them to an awareness of the decline in the moral standards of their contemporary society and thence to an inquiring look at the educational system. They are particularly concerned with the education of girls, the future mothers who would be bringing up and educating the men of the new generation. On the fringe of the debate, women authors are also grappling with a problem they are especially concerned about and they realize that the novel is a tremendously effective means of expressing their criticisms, theories and ideals dashed hopes, unfulfilled dreams and grievances towards men and society whose treatment of women is so unfair. Their reflections on education, on the role and place of women in society, are vigorously supported by such philosophers and theorists as Saint François de Sales, Fénelon, Mme de Maintenon, Mme de Lambert and, later on, by Rousseau and other philosophers who find food for thought during the enriching discussions that take place in the salons the Age of Enlightenment women writers so competently hold. The heroines of their tales, short stories and novels are nurtured on the principles of the classical ideal but, little by little, to these embodiments of Christian virtues tinged with stoicism, they introduce weakness that make them more human. Throughout the century and beyond many will be renowned for their herosim and determination : they are active and energetic, fight successfully against adversity and courageously take their lives in hand. Towards the end of the century, women authors are pondering over the ethics of duty and demand a more humane moral doctrine in society. Marriage is a choice theme that enables them to expose their vision of love and serves as a framework for their criticisms of a society in which young girls are considered as objects and women as second-rate citizens without rights or belongings in adversity. However, the novelists' feminism remains ambiguous and timid. The authors are subjected to the rules of etiquette and public opinion that is imbued with Christian morality and will later be disappointed by the Revolution and its promises to their sex ; they dream of more social equality, calm relationships between man and wife and of respect for themselves. Their feminism, their defence against male misconduct, rely on feminine solidarity which is the distinctive hallmark of the fictional literature of the Age of Enlightenment
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Roux, Jacqueline. "Le lycée Lamartine : 1891-1996 : histoire d'un lycée parisien de jeunes filles." Paris 1, 1997. http://www.theses.fr/1997PA010612.

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Abstract:
Une histoire de l'éducation nationale vue d'en bas et réalisée avec les archives propres de l'établissement. Comment sont reçues les directives venues du ministère et du rectorat (lois Camille SEE, réforme Bérard, gratuite des frais scolaires, reforme Capelle, réforme Haby, etc. ) quand elles arrivent au lycée ? quelle part existe-t-il, d'autonomie, voire de désobéissance aux ordres? Cette monographie d'un lycée centenaire du IXe arrondissement est à 4 temps : le temps des demoiselles, de 1891 à 1914, celui du diplôme, d'un ardent féminisme et d'œuvres sociales (vestiaire et colonie de vacances). L'établissement payant recrute parmi les enfants de la bourgeoisie du quartier (familles juives, protestantes et laïques militantes), mais contrairement aux directives, pousse ses "aigles" à faire des études supérieures, alors que les "oisons" suivent un mi-temps, pour l'après-midi faire des visites avec leur mère. Le temps des bachelières, de 1914 à 1954, avec la scolarisation de la petite bourgeoisie de banlieue. Le lycée fabrique une centaine de bachelières par an, dans les années trente. Une partie du recrutement est maintenant due au mérite (examen d'entrée en sixième) et pas seulement au statut social. La seconde guerre est pour le lycée, une période noire, étant donné le fort pourcentage d'élèves juives (déportation, Etoile jaune, enfants cachés, fonctionnaires exclus). Le temps des effervescences et des mouvements lycéens (mai 68, l'affaire Guiot, celle des fiches, l'agitation contre la loi Debré, etc. ), la création d'un foyer de contestation et d'intense créativité entrainant une fracture dans le monde adulte (enseignants et parents). Le temps du reflux des activités pédagogiques périscolaires et de l'agitation politique, après 1980 (malgré 1986 et 1990), une mixité incomplète, un collège socialement plus élitiste que le lycée, la disparition des banlieusards. Le lycée qui n'est plus un lycée de jeunes filles, cherche un second souffle
A history of our national education viewed from down below, carried out from the institution's own archives. How are accepted the instructions issued by the ministry of education and the educational district when delivered at the lycee: Camille See act, Berard reform, charge exemption from scholarly costs, Capelle reform? What is the part of autonomy, sometimes of ignoring instructions? Four periods in this monograph of a century-old lycee of the 9th district: - the time of young ladies, 1891-1914, that of the diploma, of passionate feminism and social work (workroom and holiday camps). Enrolment- for a fee -is from children of the district middle-class - jewish, protestant and militant agnostic families - but, contrary to instructions, "eagles" are induced to enter the university, while "goslings" study part-time and, with their mothers, spend the afternoon on social life. - The time of graduates - 1914-1954- with enrolment from the suburdan middle-class. In the thirties the lycee turns out around a hundred graduates every year. An entrance examination to the lower form makes registration dependent on merit, not only on social status. The second war is a black period, owing to to the large number of jewish girls: deportations, "yellow star", hidden children, exclusion of teachers. - the time of effervescence and dissent - may '68, guiot affair, the "files", movement against the debre act, etc. . . - creates a hotbed of protest and intense creativity, resulting in a fracture among the adults, teaching staff and parents. - The time of ebbing of perischolar pedagogic activities and political activism after 1980, despite ups and downs : the opening to boys remains incomplete, the college (lower forms) becomes socially more elitist than the lycee, suburban enrolment disappears. The lycee is seeking for a new breath
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Puga, Alice. "Naissance et vie d'une congrégation religieuse entre 1800 et 1953 : le Saint Nom de Jésus." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040099.

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Abstract:
La congrégation du Saint Nom de Jésus qui fait ici l'objet d'une étude est née en 1800, à Toulouse. Au fil de son existence, c'est toute une page de l'histoire du catholicisme français qui se déroule, à travers cette communauté de religieuses enseignantes qui connaîtront les divers régimes politiques de 1800 à 1950. Mais l'histoire du Saint Nom de Jésus écrit aussi une page de celle de l'enseignement des filles aux XIX et XX° siècles : la traversée des difficiles années 1900 - 1905, jointe à l'évolution de la Société française et de l'Eglise contraignent les religieuses à repenser un enseignement jusqu'ici conçu sur un modèle masculin, un peu édulcoré. Il s'agit, pour le Saint Nom de Jésus, qui s'est affilié à l'Ordre Dominicain en 1888, non seulement de poursuivre la tâche que lui fixe l'Eglise, mais encore de trouver une place dans une Société de plus en plus hostile aux ordres religieux. Cette étude se veut donc d'abord une illustration de ce qu'est une congrégation entre 1800 et 1950, et ce, avec un regard à la fois extérieur - Comment les Sœurs vivent-elles, sont-elles accueillies,. . . - et intérieur, - comment les Sours envisagent-elles leur vie, quels mobiles les poussent à entrer dans le couvent, quels objectifs se sont-elles fixées,. . . Ensuite, ce travail fait suite à une interrogation : pourquoi certaines congrégations ont-elles traversé victorieusement les remous des deux siècles derniers alors que tant d'autres ne leur survécurent pas? A travers l'histoire du Saint Nom de Jésus, nous avons tenté de donner une réponse : la pérénité d'un institut religieux, au-delà de facteurs extérieurs secondaires, tient d'abord à l'esprit qui anime ses membres
The Congregation of the Holy Name of Jesus, object of this study, was born in 1800 in Toulouse. Its existence over the years provides a page of the history of French CAtholicism, through this community of teaching Sisters meeting the diverse governements between 1800 and 1950. In addition, the story of the Holy Name of Jesus provides a page of the history of the instruction of girls in the 19Th and 20th centuries : living through years from 1900 to 1905, the evolution of french society and of the Church, obliged the sisters to reconsider their teaching, which, until that time, was a softened form of the teaching given to the boys. For the Holy Name of Jesus, affilated to the Dominican Order in 1888, it was a question not only of pursuing the taste entrusted to it by the Church, but also of finding its place in a Society which was more and more hostile to religious orders. This study, then, hopes first to be an illustration of what a congregation is between 1800 and 1950, from both the outside - How do the Sisters live? How are they greeted?- and the inside - How do the Sisters see theirs life? What motives incline their enter in couvent? What are theirs goals?- Second, that work leads to a question : why were some congregations victorious in passing through the upsets of the two last centuries why so many others did not survive them? Through the history of the Holy name of Jesus we have endeavored to provide a response : beyong secondary exterior factors, the perenity of a religieous institute first depends on the spirit which animates its members
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Heitz-Muller, Anne-Marie. ""Je ne suis qu'une pauvre femme. . . Comme disent certains" : les effets de la Réformation sur la vie et la vocation spirituelle des Strasbourgeoises du XVIe siècle (1521-1549)." Strasbourg 2, 2005. http://www.theses.fr/2005STR20057.

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Abstract:
Les historiens s'accordent sur le fait que la Réformation a apporté de profondes modifications à la vie des femmes au XVIe siècle, mais ils sont divisés quant à la nature et à la signification de ces changements. Nos recherches, qui ont porté sur de nombreux textes du XVIe siècle – traités, avis, correspondances, commentaires bibliques, prédications – et en particulier sur ceux des figures de proue du mouvement évangélique strasbourgeois, conduisent à penser que l'influence des Réformateurs fut bénéfique aussi bien pour la vie quotidienne que pour la vocation spirituelle des Strasbourgeoises : ces femmes ont su à la fois profiter des avantages que leur procurait la Réformation et utiliser les arguments évangéliques pour se créer des rôles dans lesquels elles ont tenu une place de premier rang
Historians agree that Reformation brought deep modifications to the life of women in the XVIth century, but they are divided on the nature and the signification of these changes. Our research, which has focused on many texts of the XVIth century – treaties, notices, letters, biblical commentaries, sermons – and in particular on those written by the leaders of the evangelical movement in Strasbourg, leads us to think that the influence of Reformation was beneficial for the everyday life as well as for the spiritual vocation of women in Strasbourg: these women were able to take advantage of the ideas of Reformation and at the same time to use evangelical arguments to define leading roles for themselves
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Loussouarn, Sophie. "La transmission du savoir aux jeunes filles en Angleterre au dix-huitième siècle." Paris 4, 1996. http://www.theses.fr/1996PA040267.

Full text
Abstract:
Soucieux de la diffusion et de l'acquisition du savoir, le siècle des Lumières va se pencher sur l'éducation des filles, jusque-là laissées pour compte en matière d'instruction. Les anglais contestent la place accordée aux arts d'agrément et reconnaissent l'importance du savoir intellectuel. Sans pour autant prôner la transmission des mêmes connaissances aux garçons et aux filles, les éducateurs déterminent le contenu de l'enseignement en fonction du destin auquel les filles sont promises. Néanmoins, la transmission du savoir reflète surtout le privilège de la naissance et l'étendue de la fortune familiale, à une époque où l'éducation est laissée à l'initiative des parents ou des proches. La famille reste une pépinière privilégiée pour l'éducation des jeunes filles de l'aristocratie, encadrées par une gouvernante, parfois assistée de précepteurs. Les manuels se multiplient, constituant autant de supports écrits pour l'éducation. Un réseau d'écoles se développe alors en Angleterre, suscitant un débat relatif au lieu le plus propice à la transmission du savoir. A côté des internats et des externats, réservés aux jeunes filles les plus privilégiées, des écoles de charité sont créées par des philanthropes, afin de permettre l'accès des filles pauvres ou orphelines au savoir élémentaire et de leur garantir un travail grâce à l'apprentissage de savoir-faire. Les manuels de bienséance reflètent l'image traditionnelle de la femme et les traités d'éducation ébauchent des projets pédagogiques novateurs. Cependant, l'écart entre théorie et pratique, le choc entre nouveauté et tradition, progrès et archaïsme restent énormes. Le dix-huitième siècle ne marque pas moins une étape décisive dans le domaine de l'éducation des filles en Angleterre
The age of enlightenment has highly contributed to the development of girls' education which had been previously neglected. English moralists were very critical of the emphasis placed on accomplishments and tended to stress the importance of academic knowledge instead. Educationalists did not advocate the same education for boys and girls. They built up their syllabus in view of the future awaiting the girls. Nevertheless, education reflected the privilege of birth and the wealth of a family at a time when education was left to the appreciation of parents and relatives. The family remained the best place for the nurture of young girls belonging to the aristocracy, who were overseen by a governess sometimes assisted by tutors. More and more schoolbooks were produced to create a written basis for education. Henceforth a network of schools developed in England giving rise to debate on the most appropriate place for the acquisition of knowledge. Boarding schools and day schools provided for the academic education of the wealthiest young ladies, while charity-schools were being opened by philanthropists, in order to enable poor girls and orphans to acquire the basics, then skills, before apprenticeship. Conduct-books were the mirror of the traditional image of woman. Furthermore, the theories of education drafted innovative teaching methods and yet, the gap between theory and practise, the clash between novelty and tradition, the conflict between progress and archaism were very much in evidence. The eighteenth-century is nonetheless a milestone in girls' education in England
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Constant, Paule. "L'éducation des jeunes filles de l'aristocratie (du seizième au dix-neuvième siècle)." Paris 4, 1987. http://www.theses.fr/1986PA040302.

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Abstract:
Cette thèse se propose d'étudier l'éducation des jeunes filles dans une classe sociale qui les exalte parce qu'elle les juge comme les plus représentatives de leur sexe. Les principes de cette éducation et son organisation matérielle, la formation intellectuelle et morale de la demoiselle et sa préparation à la vie sociale sont analysés à partir de plusieurs sources. Littérature d'expression proprement féminine : lettres, conversations, souvenirs, mémoires, témoignages, journaux; textes d’inspiration religieuse : règlements des couvents, constitutions, entretiens, conseils et avis; ouvrages spécifiquement écrits pour l'éducation : pièces de théâtre, contes, romans, magasins, proverbes. . . En bref, cette étude montre comment fut assurée, tout au long des siècles (du seizième au dix-neuvième siècle) la permanence d'un grand dessein éducatif visant à établir la jeune fille dans son rôle de modèle, de miroir ou de mythe de la féminité
The purpose of this thesis is to study the education of young girls within a class of society which extolled them as the very paragons of their sex. The analysis of the principles of this education and its material organization, as well as of the intellectual and ethical moulding of the "damsel" and her training at social life draws from a variety of sources - such as written works or documents which are specific expressions of women and the feminine world (letters, conversations, memories, memoirs, records, newspapers): texts inspired by religion or the church (convent rules, statutes and constitutions, converses, counsels and advice); works aiming more especially at some form of education (plays, tales, novels, gazettes, charades). . . In short the whole study tends to demonstrate how the permanence of a grand design purporting to bring up and train the "damsel" in such ways as to eventually establish and maintain her as a model or mythical mirror of the ideal feminity was insured throughout a long period of French history running from the sixteenth to the nineteenth centuries
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Michel-Evrard, Isabelle. "L' image dans le livre d'éducation en France (1762-1789) : instruire et plaire." Paris 1, 2007. http://www.theses.fr/2007PA010635.

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Abstract:
L'année 1762 est marquée par l'expulsion des Jésuites et la publication de l'Emile de Rousseau. Dès lors les réflexions littéraires et artistiques sur l'éducation se multiplient. La gravure d'illustration est davantage utilisée et plusieurs éditions prestigieuses participent à son évolution artistique et didactique. La nécessité d'allier l'instructif au plaisant est sans cesse rappelée, en particulier par Berquin qui publie L'Ami des enfants en 1789. Une sélection d'ouvrages a permis d'observer la variété des sujets gravés, d'étudier les échanges entre les discours écrits et visuels par l'intermédiaire d'illustrations nécessaires, allégoriques ou narratives. Le corpus reflète la diversité des destinataires et présente plusieurs facettes de l'éducation, de la formation et de l'instruction, soit le coeur, le corps et l'esprit. Il convenait de mieux définir l'image d'illustration dans le champ de l'histoire de l'art et de l'envisager dans sa complexité vers un réel statut artistique
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Lepez, Brigitte. "L'enfant dans l'utopie en France de 1675 à1789." Paris 3, 1994. http://www.theses.fr/1995PA030008.

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Abstract:
Cette these est une recherche sur la place de l'enfant dans la litterature utopique francaise du xvii- xviiieme siecles. Le xviiieme siecle est "l'age d'or de l'utopie", du foisonnement des plans et systemes d'education et de la decouverte de la valeur de l'enfant. Dans une societe en profonde mutation. Cites utopiques et plans d'education participent de la meme esperance en un bonheur accessible grace a l'education. L'enfant, cet etre fugitif, a la parole confisquee, qui traverse la scene a la lisiere du roman, est l'eternel present de ce jeu de miroirs qui structure le monde utopique. Axiome fondateur du monde ideal, l'enfant se revele etre la pierre angulaire du systeme utopique. Cette fonction ontologique fait que c'est par et pour l'enfant que le systeme se conceptualise et devoile le coeur de l'edifice. Produit d'une politique nataliste et d'une certaine volonte d'eugenisme, l'enfant utopien est surtout l'enjeu d'une veritable strategie educative fondee sur l'accoutumance a l'obeissance il s'agit d'un endoctrinement totalitaire au sens ou il concerne l'enfant dans sa totalite. L'enfant utopien declare d'utilite publique est aime et respecte mais il se doit d'apprendre a integrer le systeme et a le transporter dans son integralite car de lui depend la perpetuite du bonheur ideal. L'enfant est l'ame des cites utopiques
This thesis studies the status of the child in the 17-18th centuries french utopian literature. This is the " golden age of utopia ", when schemes and systems about education were plentiful and when the value of the child was being discovered. In a society which was undergoing deep changes, utopian cities and educational schemes participated of the same hope of a happiness that can he reached thanks to education. The child gives its structure to the utopian world. This ontological function induces the utopist to define the priorities of the system. Product of a natalistic strategy and of a certain amount of eugenic will, the utopian child is above all what is at stake behind the genuine educational strategy founded on the inducement to obedience. It is a totalitarian indoctrination in the sense that it is the child as a whole who is concerned. The child, whose usefulness is officially declared, is loved and respected but he must learn to integrate the system and fully transport it because on him depends the perpetuity of the ideal happiness. The child is the very soul of the utopian cities
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Buttier, Jean-Charles. "Les catéchismes politiques français (1789-1914)." Paris 1, 2013. http://www.theses.fr/2013PA010513.

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Abstract:
Les catéchismes politiques sont des ouvrages de vulgarisation politique dont la parution s'accélère pendant la Révolution française et qui sont publiés jusqu'à la veille de la Première guerre mondiale. Ecrits sous la forme d'une succession de questions et de réponses dans leur grande majorité, ces livres élémentaires sont destinés à un lectorat populaire. Selon cette définition de l'objet historique, cette recherche se fonde sur la constitution d'un corpus de 815 catéchismes politiques imprimés. L'unité formelle de ce genre démocratique se conjugue à une diversité des opinions politiques présentées ainsi que des usages prescrits. La chronologie de la parution de cette littérature est étroitement liée à l'histoire politique du long XIXe. Les périodes républicaines sont marquées par la découverte de textes anciens qui forment progressivement une mémoire du genre mais aussi par la composition de nouveaux catéchismes politiques, ceci principalement jusque dans les années 1870. Le genre tend ensuite progressivement à disparaître. De nombreuses opinions politiques différentes ont été catéchisées mais la chronologie de la parution de ces textes reste étroitement liée à l'histoire révolutionnaire et républicaine du siècle. La République a entraîné la parution de catéchismes pour la défendre mais aussi de contre-catéchismes pour la renverser. Ces livres forment ainsi un genre de la littérature de vulgarisation politique dont l'unité se fonde sur une pédagogie politique partagée.
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Elachmit, Jamal. "Littérature d'enfance et de jeunesse et philosophie des Lumières : Arnaud Berquin, 1747-1791." Bordeaux 3, 1988. http://www.theses.fr/1988BOR30032.

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Abstract:
Au début du 18e siècle en France, enfant et adulte puisaient indifféremment leur lecture dans le même patrimoine littéraire (conte merveilleux, fable. . . ). L'enfance n'était pas encore considérée comme un âge spécifique qui avait des besoins propres. Dans la seconde moitié du siècle, elle devient, dans la bourgeoisie et dans une partie de l'aristocratie, une étape particulière ayant besoin d'une littérature spécifique. L'adolescence, longtemps comprimée, évoluait également vers cette reconnaissance. Une catégorie d'auteurs pour enfants et pour adolescents se constitua pour répondre à la demande de ce nouveau public. Arnaud Berquin (1747-1791) en faisait partie. Il créa la presse d'enfance et de jeunesse en France en publiant "L'Ami des enfants" et "L'Ami de l'adolescence" de 1782 à 1784. Notre intérêt a été de suivre pas à pas l'histoire éditoriale de ces deux périodiques, d'en déterminer les sources littéraires et enfin d'en analyser les genres littéraires. Par ailleurs nous avons étudié le thème et l'idée de la famille dans les deux périodiques. A travers ces différents champs d'investigation, notre souci a été de voir comment Berquin a monnayé, a vulgarisé les idées philosophiques des lumières à l'adresse des enfants et des adolescents et par là-même à l'adresse des parents
In the beginning of the eighteenth century in France, the child and the adult had both the same literature (fairy tale, fable. . . ). The childhood wasn't thought as a specific age which had particular needs. In the second half of the century, the childhood became, in the middle-class and in a part of the aristocracy, a particular stage needing a specific literature. The adolescence, compressed for a long time, moved equally and was admitted as a different stage from the child and from adult. A category of authors set up in order to write for this new public. Arnaud Berquin (1747-1791) was one of them. He created the press for the children and the adolescents by publishing “L'Ami des enfants” (The children’s friend) and “L'Ami de l'adolescence” (The adolescence's friend) from 1782-1784. We tried to determine their literary sources and finally to analyze their literary styles. By another way, we have studied the theme and the idea of the family in the two periodicals. Through these different fields of investigation, our care has been to analyze how Berquin has adapted the philosophical ideas of enlightenment to children, to adolescents and to parents
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Sayssac, Marlène. "La révolte romantique contre le père : (dans le romantisme les fils tuent les pères et se cherchent des frères tandis que les filles se rêvent un avenir)." Paris 7, 2012. http://www.theses.fr/2012PA070119.

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Abstract:
La révolte des fils et des filles contre les Pater Familias au 18° siècle en France (Les lumières ) et en Allemagne (Aufidarung) commence par l'émergence de l'adolescence et de l'individu (Rousseau, Kant) entre le tu de la fraternité e le nous d'une génération. Là s'entrecroise la lutte avec une dimension sociale à un moment historique et l'OEdipe, organisation psychique individuelle commune à tous les êtres humains. Recherche à travers les figures historiques,-princes et artistes-, ou littéraires (théâtre, roman) qui souligne les embûches de cette lutte entre ambivalence, et clivage  identification croisée, dépression et conduite suicidaire face à la toute puissance ravageante du père porteur symbolique du phallus. L'épisode de la Révolution, triomphe de l'individualité interroge « Totem et tabou » et montre que la mort ( père-roi débouche sur un combat sanglant et fratricide et la haine sexuelle des femmes par peur de la mère archaïque do: Marie Antoinette et Olympe de Gouge sont les symboles. L'Oedipe est différent : la révolte de la fille contre ce père qui veille sur son éducation se heurte à la peur de perdre son amour du père ; elle sera volontiers son Antigone
The revolt of the son and the daughter with the Pater familias in 18th century in France ("les Lumières") and in Germa ("Aufklarung") is talking up the appearance of the adolescence and the individuality (Rouseau, Kant) between the You the fraternity and the We of an generation. Is intersecting the stringgle with the dimension in a historical moment and t Oedipe. Psychological organisation 's feature human. The research throught the feature figures of the history (prit artist) or the figures of the litterature (theatre, novel) who is doing underline the pit falls of this ambivalence and t split. Of the cross identification, the depression or deathe wish face to face the ravage powerfull's father who is t symbolic porter of phallus. The moment of the Revolution who is the triumph of the individuality is asking "Totem Tabou" and is pointing to that the death of the father-king is comming out a bloody and the fratricidal baffle and t sexual hatred taking fright to archaic mother whose Marie—Antoinette is the symbol. Oedipe is made distinction accordi the sex, and the revoit of daughter with is watch over her education conte up against a afraid to lose the affection
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Cadilhon, François. "L'Enseignement secondaire à Bordeaux et dans le Sud-Ouest aquitain de la fin de l'Ancien Régime au début de la IIIe République." Paris 4, 1989. http://www.theses.fr/1989PA040301.

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Abstract:
Malgré la conjoncture et les aléas politiques illustrés par l'expérience originale et éphémère des écoles centrales de la Révolution, l'étude des phénomènes éducatifs en Aquitaine de la fin de l'Ancien Régime au début de la IIIème République révèle une grande continuité des problèmes qu'ils sous-tendent : l'organisation et la gestion financière délicate des établissements, la vie quotidienne conventuelle des maitres et des élèves. La loi Falloux marqua une rupture fondamentale. En mettant fin au monopole universitaire elle entraina une radicalisation des antagonismes scolaires sur fond de luttes politico-religieuses; antagonismes qui n'existaient pas véritablement, précédemment entre établissements publics et privés. La loi coïncida aussi avec une mutation économique sociale mais aussi scolaire à laquelle les élites aquitaines ne surent pas s'adapter. Alors que la région bénéficia jusqu'en 1824 d'un taux élevé de scolarisation, à l'aube de la Révolution industrielle elle avait perdu sa vitalité économique mais aussi scolaire
In spite of the general background and the political hazards illustrated by the original and short-lived experience of the central schools of the Revolution, the study of education in Aquitaine at the end of the Ancien Regime up to the 3rd republic reveals the ever-present problems that such education implies : the difficult organization and financial running of the schools, the monastic everyday life of teachers and pupils. The Falloux act broke with the past. By putting an end to university monopoly, it triggered off the radicalization of educational squabbles to a backcloth of politico-religious conflict in the relations between state and private schools. The act came during an economic mutation that was just as much educational as social and to which the elite of Aquitaine had difficulty adapting. Whereas the region had a high rate of school attendance up to 1824, it had lost its economic and educational vitality at the dawn of the industrial revolution
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Pezeu, Geneviève. "Coéducation, coenseignement, mixité : filles et garçons dans l'enseignement secondaire en France (1916-1976)." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2018. https://wo.app.u-paris.fr/cgi-bin/WebObjects/TheseWeb.woa/wa/show?t=1292&f=12457.

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Abstract:
La mixité dans l'enseignement secondaire public en France commence avec la présence de filles dans les établissements de garçons, au tout début des années 1920. Le mélange des sexes pour apprendre ensemble s'est appliqué lentement au cours du XXème siècle et s'est imposé tardivement, en 1976, avec les décrets d'application de la réforme Haby. Cette « révolution pédagogique » s'accomplit silencieusement par le biais de circulaires qui autorisent ce qu'il convient de nommer comme du coenseignement dans les collèges et les lycées de garçons. Le regard historique sur l'évolution de la « coéducation » croise les discours et les pratiques pour mieux comprendre les enjeux de la mixité de sexe et l'évolution des représentations qui lui sont liées. S'appuyant sur les méthodes de l'histoire sociale et celles de l'histoire du genre, elle donne un éclairage nouveau sur la démocratisation de l'enseignement secondaire au XXe siècle. En variant les échelles d'analyses, la recherche s'attache à montrer comment les élèves et les familles, les professionnel-le-s de l'éducation et les cadres de l'administration publique perçoivent et vivent la mise en pratique de cette organisation scolaire nouvelle. Les représentations cartographiées permettent de situer les établissements coéducatifs dans l'espace national depuis les années trente et au milieu des années cinquante, alors que la norme de la séparation des sexes est encore à l’œuvre. En privilégiant une démarche chronologique, la recherche propose un panorama historique des éléments qui révèlent le mélange des sexes dans l'enseignement secondaire. Une première étape s'intéresse aux prémices des expériences de coenseignement dans l'entre-deux-guerres. Pour la même période, dans un second temps, l'analyse des discours permet de croiser les regards portés sur le mélange des sexes et les résistances qui s'expriment dans les différentes sphères de la société. Enfin, le troisième volet présente l'évolution de l'organisation de la mixité depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'au milieu des années soixante-dix. La mixité devient un modèle utile pour assumer la croissance démographique jusqu'à sa légalisation par la loi. L'histoire de la mixité dans l'enseignement secondaire n'est pas seulement celle de l'éducation des filles, c'est aussi l'histoire du lien que la société assigne aux rapports sociaux de sexes. C'est l'histoire des élèves filles et garçons instruit-e-s dans un lieu commun, avec les mêmes programmes éducatifs, qui au-delà du " socle commun " de l'enseignement primaire, ouvrent la possibilité de faire des études et des formations supérieures
Mixed-sex education in France's public secondary schools begins with the presence of girls in boys' institutions in the early 1920s. The practice of mixing sexes in schools developed over the 20th century, and was imposed belatedly in 1976 with the decrees of application of the Haby reform. Before this law, this ''pedagogical revolution'' was applied silently through administrative circulars authorising what was termed coeducation in collèges and lycées for boys. An historical perspective on the evolution of ''coeducation'' requires the examination of the intersection of discourses and practices to unveil the challenges of mixing sexes and the evolving representations related to it. Based on the methods of social and gender history, this dissertation offers new light on the democratisation of secondary education in the 20th century. Through the application of diverse scales of analysis, the dissertation demonstrates how students and families, specialists of education and managers in public administration perceived and experienced the putting into practice of this new way of organising schooling. The mapping of coeducational establishments functioning in the metropolitan space from the 1930s to the mid-1950s offers insights into the location of these schools at a time when the separating of the sexes is still the norm. Adopting a chronological approach, the first section of the research reveals how the experience of coeducation began during the period between the two world wars. Through the analysis of discourses of the period, the second section examines the different perspectives and points of views expressed on the topic of coeducation and the resistance it encountered in different layers of society. Finally, the third section analyzes how the organisation of mixed-sex education evolved from the end of World War II until the mid-1970s. It shows that until the Haby reform, mixed-sex education was used pragmatically, as a tool to address the schooage population's growth. The history of mixed-sex education in public secondary schools is not only the history of girls' education; it is also the history of the socially determined relationship between the two sexes. It is the history of students, boys and girls, instructed in the same places, with the same educational programmes, which beyond the ''shared base'' of primary education, opened opportunities in secondary education as well as in higher education
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Py, Gilbert. "Rousseau et les éducateurs : essai sur la fortune des idées pédagogiques de Jean-Jacques Rousseau en France et en Europe au XVIIIe siècle." Paris 4, 1991. http://www.theses.fr/1991PA040088.

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Abstract:
Les réactions en Europe aux idées pédagogiques de Rousseau furent passionnées comme en témoigne la double polémique qui l'oppose à l'Eglise et aux philosophes. Seul Kant comprend Rousseau comme un philosophe des Lumières au second degré. Cependant les principes de l'éducation naturelle négative s'imposent dans l'éducation familiale, favorisent l'essor des instituts de type philanthropiniste, nourrissent les réformes dans toute l’Europe. Cette fortune correspond à celle de la médecine infantile. On voit naitre la puériculture, une ébauche d'école maternelle. On reforme l'éducation féminine. L'éducation physique prend sa place dans les programmes-scolaires. Nées toutes deux de l'empirisme, la fortune des idées pédagogiques de Rousseau et celle du sensualisme se confortent pour s'opposer à l'enseignement traditionnel et se distinguent par les présupposés psychologiques, les contenus culturels et les méthodes. C'est cependant dans les romans d'éducation que les idées pédagogiques de Rousseau, centrées sur l'enfant, se manifestent le plus.
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Cherrad, Sonia. "La littérature éducative au miroir des Lumières : étude du discours pédagogique féminin de la seconde moitié du XVIIIe siècle (1756-1801)." Rennes 2, 2009. http://www.theses.fr/2009REN20010.

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Abstract:
L’objectif de cette étude est de faire découvrir sous un nouveau jour la littérature pédagogique féminine du siècle des Lumières. Jusqu’à présent, elle a été considérée essentiellement comme une littérature enfantine, féminine et didactique. De plus, elle n’a jamais fait l’objet d’une étude d’ensemble. A partir d’un corpus de textes fictifs et réflexifs d’auteurs féminins de la seconde moitié du XVIIIe siècle, connus ou peu connus, complétés par de nombreux textes de la même période, nous établissons qu’il s’agit d’une littérature qui a pleinement participé aux questionnements du XVIIIe siècle sur l’éducation. En outre, les fictions proposent une réflexion sur la société, la politique et l’économie et établissent les modèles de gouvernements souhaitables. L’ambition de ces auteurs était de proposer au public un discours neuf sur les moyens d’une régénération de la société par une éducation améliorée d’une part et, d’autre part, par des formes de gouvernements vertueux. Finalement, par delà la diversité des formes littéraires et des convictions religieuses, philosophiques et politiques des auteurs, c’est l’unité du discours pédagogique, social et politique de ces écrivains féminins des Lumières que nous établissons
The objective of this study is to look at feminine pedagogical literature during the Age of Enlightenment in a new way. Up to now, it has been considered as childish, feminine and pedagogical literature on the whole. Moreover, it has never been the subject of a comprehensive study. Using a corpus of fictitious and reflexive texts by female authors of the second half of the 18th century, well-known or not so well-known and completed by several texts from the same period, we have found that this literature participated fully during the 18th century in questioning education theories and practices. As well, fictional texts offer a reflection about society, politics and economy and establish models for what could be desirable governments. These authors had the ambitious project of offering a new approach to the public about the ways to regenerate society through improved education on one hand and through forms of virtuous governements on the other. Finally, beyond the diversity in forms and the religious, philosophical and political convictions of the authors, we have found that there are converging pedagogical, social and political ideas among these Age of Enlightenment female writers
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Jandeaux, Jeanne-Marie. "L'État et la police des familles au XVIIIe siècle et sous la Révolution : la détention par forme de correction familiale en Franche-Comté (1715-1796)." Paris, EHESS, 2016. http://www.theses.fr/2016EHES0141.

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Abstract:
Sous l'Ancien Régime, le droit de correction, attribut de la puissance paternelle, permet au chef de famille de faire détenir l'un de ses parents. Au nom du maintien de l'ordre dans le royaume et dans la famille, la détention par forme de correction familiale se développe au XVIIIe siècle dans toute la société, en passant progressivement sous le contrôle de l'État. La justice retenue du roi, incarnée par la lettre de cachet, est mise à disposition des chefs de famille contestés dans leur autorité par les velléités d'indépendance qui se font jour dans le foyer. D'autres institutions interviennent pour punir les individus au comportement déviant : l'autorité municipale vient au secours des familles à Besançon où le maire lieutenant général de police exerce une véritable juridiction familiale ; le Parlement et les juges royaux s'arrogent le contrôle de la détention pour correction, sujette à de nombreux abus. Reclus dans des maisons de force en Franche-Comté et dans tout le royaume, les correctionnaires comtois payent le prix fort des conflits violents qui déchirent leur famille. En 1789, la Révolution qui prône la liberté et l'épanouissement individuels n'en est pas moins attentive au sort des parents en détresse : les tribunaux de famille sont créés après l'abolition des lettres de cachet et le droit de correction et d'incarcération des enfants par leur père est maintenu. A l'instar de la monarchie, l'État révolutionnaire s'investit dans le règlement des affaires familiales et demeure attaché à la conservation de l'autorité paternelle
In Old Regime France, the right of parental correction, attribute of the paternal authority, enables heads of the family to demand that one of his/her parents be incarcerated. For the sake of the maintenance of law and order in the kingdom and the family, the detention by way of parental correction develops in the french society during the 18th century, while passing gradually under the control of the State. The justice retenue of the King, embodied by the lettre de cachet, is put at the disposal of the father whose authority is disputed by inclinations of independence which emerge in the household. Other powers intervene to punish the individuals with deviant behaviour : the municipal authority assists the families in Besancon where the mayor lieutenant-general of police exerts a true family jurisdiction ; the Parliament and the courts assume the control of the detention by way of parental correction, prone to many abuses. Imprisoned in Franche-Comte and in all the kingdom, the correctionnaires pay the full price of the family breakdown. In 1789, the Revolution which preaches individual freedom, is not less concerned with the fate of the parents in distress : the tribunaux de famille are created after the abolition of the lettres de cachet and the right of correction and imprisonment of the children by their father remains. Like Monarchy, the Revolutionary State is invested in the regulation of the family problems and remains attached to the safeguarding of the paternal authority
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Delieuvin, Marie-Claude. "Marc-Antoine Jullien, de Paris : 1775-1848 : théoriser et organiser l'éducation." Paris 5, 1999. http://www.theses.fr/1999PA05H053.

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Abstract:
Précurseur de « l'éducation comparée », auteur du syntagme : « science de l'éducation », fondateur d'œuvres éducatives et de bienfaisance, Marc-Antoine Jullien est considère comme un théoricien de l'éducation. Héritée des lumières, sa réflexion s'organise à partir de l'idée que l'individu est perfectible. Homme du XIXème siècle, il croit aussi que les sciences et les techniques participent au progrès de l'humanité. Retracer sa pensée nécessite de lire sa destinée dans le contexte historique d'une société qui explore les domaines politique, éducatif et économique. L’origine de ce travail provient d'un questionnement sur les << renaissances >> successives de Jullien qui permettent à sa mémoire de revenir sur la scène éducative pour pérenniser une institution. Mais, a t-il amélioré l'éducation grâce à des idées nouvelles ? Son enfance, sa vie romanesque et aventureuse, sa curiosité naturelle, son esprit méthodique l'ont aidé à concevoir une théorie qui associe « l'art de gouverner » à et « l'art d'éduquer ». Partisan de la méthode intuitive instituée par Henri Pestalozzi, il s'engage avec les philanthropes libéraux qui institutionnalisent dans leurs écoles, le mode mutuel anglais afin de faciliter le développement de l'éducation populaire. Parallèlement, il élabore une méthode de gestion de l'emploi du temps pour parvenir à une meilleure connaissance de soi, influencer le cours de sa propre vie et contribuer ainsi, grâce a un perfectionnement individuel, à la naissance d'une société nouvelle qu'il nomme << civilisation >> et destine au bonheur universel.
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Marceau, Marion. "L'univers romanesque des soeurs Lee." Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1999PA040113.

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Abstract:
En publiant The Recess et les Canterbury tales entre 1783 et 1805, Sophia et Harriet Lee bénéficièrent d'une immense popularité qui s'étendit même au-delà des frontières de l’Angleterre. Les deux sœurs avaient su répondre aux gouts et aux attentes de lecteurs en quête d'impressions nouvelles par un savant mélange de veines historique, gothique et sentimentale. En s'inspirant des romans français de Prévost et de Baculard d’Arnaud, Sophia lança la mode du roman historique et donna au genre crée par Walpole la sombre coloration qu'on lui connait aujourd'hui. Harriet laissa une trace tout aussi profonde dans la littérature anglaise puisqu'elle fut à l'origine de la figure du héros romantique byronien. Ecrivains de renom, les deux femmes étaient aussi des pédagogues éclaires : en 1781, elles eurent l'idée d'ouvrir à Bath un pensionnat pour jeunes filles qui attira très vite les plus grandes familles du pays. Parallèlement à leurs activités professionnelles, elles présidèrent à la vie artistique et intellectuelle de la ville durant plus de vingt ans et furent les piliers d'un cercle amical prestigieux. Malgré une vie passionnante et une œuvre littéraire extrêmement riche, les sœurs Lee sont aujourd'hui très peu connues du public et n'ont attiré l'attention que d'un nombre très limité de chercheurs. Aucune biographie, ni aucun travail approfondi ne leur a été consacre. Pourquoi ont-elles ainsi sombré dans l'oubli ? Leurs romans, très remarqués par leurs contemporains, ne présentent-ils plus d'intérêt pour le lecteur moderne ? Se peut-il que des femmes a l'esprit si brillant et si audacieux n'aient produit que des ouvrages de second ordre, voués à connaitre un succès aussi éclatant qu'éphémère ? Notre travail de recherche inédit apporte des réponses à ces questions. Il propose une exploration complète de l'univers romanesque des sœurs Lee, jette un éclairage tant sur leur vie que sur leur œuvre, et en montre toutes les contradictions.
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Melançon, François. "Discours du savoir en Nouvelle-France : la perception de l'instruction chez les prêtres du Séminaire de Québec (1663-1760)." Master's thesis, Université Laval, 1987. http://hdl.handle.net/20.500.11794/29295.

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Goisis, Orsola. "Diderot e l'Encyclopédie : antropologia, educazione, politica." Thesis, Paris, EHESS, 2017. http://www.theses.fr/2017EHES0078/document.

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Abstract:
Diderot et l'Encyclopédie se propose d'enquêter sur le rapport entre ladimension anthropologique et la dimension politique: en d'autres mots,d'enquêter sur le lien qui se trouve entre une épistémologie matérialiste, et doncune nouvelle conception de l'être physiologiquement et matériellementdéterminé, et la transformation sociopolitique que l’Encyclopédie propose; unetransformation qui se concrétise au moyen de relations qui s'entrecroisent, àcaractère théorétique et cognitif (renvois), ou à caractère matériel (de l'organe àl'organisation, lutte aux corporations, division du travail, solidarité).L’hypothèse qui meut l'étude et qui, peut-être, en représente l'aspect leplus original, est l’identification de la présence d'un projet éducatif très vaste quipermettrait de maintenir ensemble, dans la pensée du philosophe de Langres,plan anthropologique et plan politique, en leur donnant, un “sens abouti” et enles empêchant de plonger dans le désespoir que le non-systématisme du procédédiderotien suscite parfois; un tel projet éducatif viserait, en paraphrasant lesThèses sur Feuerbach, à “éduquer aux éducateurs”, à faire d'eux des hommeséclairés dans une perspective de “perfectibilité matérialisée”
My research examines the relationship between Diderot's early philosophical works and the Encyclopédie, specifically investigating the link between its anthropological and political dimensions. In other words, in my research I look at the connection between a materialist epistemology, which features a new conception of the 'human being” as a physically and physiologically determined entity, and the socio-political transformations suggested by the Encyclopédie. These transformations involve a series of intersecting relations of both theoretical-cognitive (renvois) and material nature (e.g. the shift from “organ” to “organization”, the fight to guilds, the division of labor, and the concept of solidarity).The interpretative contribution of this thesis lies in the identification of an educational project, which ties both anthropological and political aspects, and which is concerned with the materialistic education of the Third State. Quoting the Theses on Feuerbach, this educational project seems to show the necessity for educators to be enlightened too.According to this new interpretation, the Encyclopédie can no longer be considered a mere intellectual effort, and can finally become a true "revolutionary practice", a "Pensée en action". In this way, the Encyclopédie symbolizes the culmination of those organic cycles preceding every revolution (Venturi 1939), as well as a reference for those men who need take part in the "Progress" (in the mechanical sense) after the "revolution". As a result, the Encyclopédie develops into a praxis against the system, whose beating heart is represented by its relational and dialectical dimensions, which are able to generate new foundations for social life and new ways to think of politics
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Gargam, Adeline. "Les femmes savantes et cultivées dans la littérature française des Lumières ou la conquête d'une légitimité (1690-1804)." Brest, 2011. http://www.theses.fr/2011BRES1004.

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Abstract:
Avec plus de 530 figures féminines recensées dans les branches de la culture littéraire et scientifique, les femmes savantes représentent au temps des Lumières un phénomène d’une grande ampleur quantitative. Leur nombre est révélateur d’une soif évidente de se cultiver, de penser, de créer et d’expérimenter, et aussi d’affirmer leur intellectualité cette affirmation se concrétisant de manière privilégiée par l’écriture. Leur importance sociale et numérique trouve aussi son reflet dans la littérature, qui se fait le miroir, bien souvent déformant, de ce fait de société. Les romans, les poésies, les nouvelles, les contes et les pièces de théâtre les mettent en scène sous des traits tantôt flatteurs, tantôt ridicules. En effet, cette conquête intellectuelle des femmes ne va pas sans bouleverser les mentalités, en particulier masculines, qui traduisent autant de réserve et de rejet que d’enthousiasme et d’admiration. L’objet de cette thèse est d’analyser ce phénomène multiple, à la fois historique, social et littéraire, à travers un corpus de 600 textes englobant les discours philosophiques et médicaux, politiques et juridiques, moraux et religieux, pédagogiques et journalistiques, fictionnels et poétiques. Les femmes savantes ont joué un rôle certes éminent à cette époque, mais parfois dans l’ombre. Il convient de le remettre au jour pour mieux comprendre le XVIIIe siècle. Cette thèse s’inscrit donc dans une action contre l’amnésie par rapport à une multitude insoupçonnée et insoupçonnable de femmes qui ont oeuvré dans le progrès du savoir et de la culture littéraire et scientifique. Elle prétend d’une part réhabiliter les femmes savantes et cultivées dans leur existence sociale et intellectuelle et leur difficulté à la vivre. Elle prétend aussi mettre en relief leur rôle dans le savoir. Elle entend aussi moufter comment ces femmes savantes et cultivées ont pu à accéder à un tel statut, s’imposer dans le sanctuaire du savoir, et de voir l’accueil qui leur fut réservé dans la République des Lettres et des Sciences. Enfin, elle a pour ambition d’étudier la perception que l’on a eue au XVIIIe siècle de ces femmes qui écrivent et qui inventent, tant dans le domaine littéraire que scientifique. A cet effet, elle examine les différentes images véhiculées de ces personnages par la littérature; elle tente de cerner et d’expliquer les analogies et les différences dans les représentations, cela au regard du contexte littéraire, historique, social et idéologique de l’époque
With above 530 feminine figures listed in the field of literary and scientific culture, erudite women represent in the Age of Enlightenment an important phenomenon with a quantitative scope. Their number is representative of an evident avidity to improve one’s mind. To think, to create and try out, even to assert their intellectuality; this assertion’s being concretised in a privileged way thanks to writing. Their social and numeric importance also finds its reflect in literature, which is often the distorting mirror of this fact of society. Novels, poems, short stories, tales and theatre plays present them sometimes in a flattering way, sometimes ridiculing them. Indeed, this intellectual conquest of women is not carried out without disrupting mentalities, particularly the masculine’s ones, which traduce much as reserve and rejection as enthusiasm and admiration. The purpose of this dissertation is to analyze this multiple phenomenon, at a time historical, social and literary, through a corpus of 600 texts embracing philosophical and medical, political and juridical, moral and religious, educational and formalistic, fictional and poetic views. Erudite women have performed a play certainly distinguished at this time, but sometimes in the shade. We have to bring it to light to understand better the 18th century. So this dissertation fits in the time of an action against the amnesia in relation to a multitude unsuspected and beyond suspicion of women who have worked in the progress of learning and the literary and scientific culture’s one. On the one hand it intends to rehabilitate scholarly and knowledgeable women in their social and intellectual existence and their difficulty in living so. On the other side it intends to underline their role in the learning. It wants to show haw these scholarly and knowledgeable women have been able to reach such a status, to grow on the sanctuary of learning, and to see what has been the welcome they received in the Republic of Letters and Sciences. Finally, it has the ambition of studying the perception we had, in the 18th century, in relation to these women who write and invent, in both literary and scientific fields. At this purpose, it examines the different images of these characters conveyed by literature; it tries to define and explain the analogies and differences in representations, this with regard to the literary, historical, social and ideological contexts of the time
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Chollet, Mathilde. "Une ambition féminine au siècle des Lumières : éducation et culture au château : les journaux de Mme de Marans (1719-1784)." Thesis, Le Mans, 2014. http://www.theses.fr/2014LEMA3011/document.

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Abstract:
Mme de Marans (1719-1784) est issue d'une famille de noblesse récente et vit en châtelaine dans le Bas-Vendômois. Elle tient la plume dès son enfance et écrit en son for privé toute sa vie. Trois de ses journaux personnelsont été conservés : recueils de miscellanées, ils s'apparentent aux livres de lieux communs. La forme et le fond de cesécrits privés révèlent la personnalité de leur auteure, très cultivée, les raisons de sa prise de plume et ses pratiquesd'écriture. À l'aide de ces sources principales, de la correspondance de Mme de Marans et d'actes de la pratique, il estpossible de restituer l'éducation reçue par la diariste et les voies d'accès à la culture pour cette provinciale curieuse detout. Mme de Marans mobilise l'univers de la sociabilité des élites et celui du livre (elle offre même le fruit de sesréflexions au public via les anonymes Pensées errantes) pour satisfaire son ambition d'en apprendre davantage.Introspection, morale, théologie, histoire, littérature ancienne et moderne, sciences, intéressent Mme de Marans. Elleporte aussi sa réflexion sur des sujets d'actualité : place de la noblesse dans la société, nature du pouvoir royal etdroits des femmes. Le profil de Mme de Marans correspond à celui d'autres écrivantes et curieuses de la France et del'Europe des Lumières, mais elle subit les mêmes contraintes que ses contemporaines dans son accès à laconnaissance. Son cas montre ce qui est possible en matière de réception et d'appropriation des savoirs à lacampagne, et contribue à la réévaluation de l'éducation et la culture des femmes au château au XVIIIe siècle
Mme de Marans (1719-1784) was born in a noble but new family and lives amongst the Bas-Vendômois gentry.She starts writing as a child and keeps private writings her whole life. Three of her diaries, or commonplace books, werepreserved. Form and content of these private writings reveal their author's character, her great culture, the reasons whyshe started writing and her writing practice. Those main sources, Mme de Marans' correspondence and notary sourceshelp reconstituting her education, and the ways her inquiring mind can access knowledge. Mme de Marans takesadvantage of her social network and of the book industry (she even publishes her thoughts in the anonymous Penséeserrantes) to fulfill her ambition of always learning more. Mme de Marans is interested in introspection, ethics, theology,history, science, ancient and modern literature. Topical issues such as nobility's place in society, nature of royal powerand women's rights concern her as well. Mme de Marans shares similarities with other women writers from France orEurope of the Enlightment, but she experiences the same restrictions as her contemporaries in her access toknowledge. Her case is an example of what can be appropriation of ideas in the countryside, and contributes to thereassessment of women's education and culture amongst the 18th century gentry
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Boulerie, Florence. "L'élaboration de l'idée d'éducation nationale, 1748-1789." Paris 3, 2000. http://www.theses.fr/2000PA030035.

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Abstract:
L'expression « éducation nationale » est une invention de la seconde moitié du XVIIIe siècle : si elle est apparue pour la première fois chez La Chalotais en 1763, elle suit les conceptualisations politiques de l'idée d'éducation que font Montesquieu en 1748 puis Rousseau en 1762. Jusqu'en 1789, le sens d'éducation nationale s'enrichit de débats politiques, anthropologiques et bien sûr pédagogiques qui empruntent, suivant les circonstances, les formes du plan d'éducation publique, du traité ou même de la fiction. En mettant en évidence les quatre périodes qui, de 1748 à 1789, marquent l'histoire de l'idée, nous montrons comment, oscillant entre les formes abstraites et les genres littéraires plus proches du concret, les ouvrages dans lesquels s'élabore l'idée d'éducation nationale sont tantôt portés vers l'approfondissement théorique, tantôt vers le désir d'action immédiate sur le réel. Le choix du plan revient régulièrement, témoignage de l'espoir des écrivains, humbles citoyens du siècle plus souvent que célèbres philosophes, déçus par leurs contemporains, d'influencer les décisions politiques. En même temps que l'idée d'éducation nationale s'élabore en effet une activité citoyenne, chaque écrivain prenant conscience de sa participation au bien public. Or, sous la monarchie, au succès de l'idée d'éducation nationale fait écho l'échec du discours planificateur et réformateur. Les auteurs s'épuisent à attirer l'attention du souverain et leur voix parait toujours isolée malgré leurs efforts pour réveiller l'idée unificatrice de la nation, en faisant de l'éducation le creuset de la fusion du particulier et du public
The expression éducation nationale is an invention of the second part of the eighteenth century. La Chalotais was the first to use it in 1763, but he came after Montesquieu and Rousseau who prooved the value of education as a political concept. Till 1789, the meaning of the expression grows richer in political, anthropological and pedagogical debates taking the various forms of plans, treatises or fictions. We have pointed up four periods, from 1748 to 1789, during which writers are oscillating between abstract forms and genres closer to reality. The works where the idea of national education is growing want sometimes to deepen the idea, examining it in theory, and sometimes to have an immediate influence upon reality. Authors often choose the form of the plan (of public education) because they hope that their instructions should be followed by the political power. At the same time as the idea of national education is being elaborated, the activity of citizenship is coming out. Each writer has a new conscience of his function in public life of the whole group. But, under the monarchy, the efforts to organize education by plans have no success, even if the idea has a great one: each writer seems to be alone, even if each tries to unify the nation by the mean of education, which creates the fusion between what is public and what is private
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Demeilliez, Marie. "« Un plaisir sage et réglé ». Musiques et danses sur la scène des collèges parisiens (1640-1762)." Thesis, Paris 4, 2010. http://www.theses.fr/2010PA040163.

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Abstract:
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, des représentations théâtrales sont régulièrement donnés dans les différents collèges parisiens de plein exercice, les dix attachés à la faculté des arts de l’université de Paris, comme celui tenu par les jésuites (le collège de Clermont devenu Louis-le-Grand), avec un faste et un retentissement variables, où la musique et la danse peuvent prendre une large place. Cette thèse est consacrée aux pratiques musicales et de danses en usage dans ce théâtre collégien. À l'issue d'une recension des représentations (établissement d’un catalogue des représentations et d’un répertoire de sources) et d'une reconstitution de plusieurs fragments musicaux, ce travail envisage l’inscription des scènes collégiennes dans l’espace artistique de la capitale, tout en les replaçant dans les usages pédagogiques de chaque établissement. Les conditions de ces représentations, leur publicité et les nombreux écrits qu’elles génèrent, enfin les acteurs et les milieux professionnels impliqués dans ces spectacles, sont successivement étudiés. La deuxième partie de la thèse est consacrée à un genre remarquable par sa continuité et son prestige, le ballet, l’élément le plus marquant et le plus polémique des spectacles de collège depuis le milieu du XVIIe siècle. Les spécificités du ballet de collège et leurs évolutions au cours de plus d’un siècle de répertoire sont analysées. La scène collégienne parisienne apparaît dès lors comme une interface, où se mêlent des acteurs et des usages chorégraphiques et musicaux de diverses origines et de diverses esthétiques
During the 17th and 18th centuries, there were regular performances given by Parisian Colleges, the ten belonging to Paris University, and the one held by the Jesuits (College de Clermont, later College Louis-le-Grand), with variable pomp and success, in which music and dance took a significant role. This thesis studies musical practices and dances as part of these performances. A complete catalog of the performances and the preserved sources along with a reconstruction of musical fragments gives an image of the artistic life in these pedagogical institutions in particular and in the Parisian theatrical context of the period. The specific conditions for these performances, the numerous publications (programmes, commentaries, manuscripts, posters, etc.), the actors and their professional environment have been studied. The ballet, with its continuity and prestige, is the subject of the 2nd part of this work. Since the mid-17th century, it holds an important and polemic position within the theatrical performance. The particularities of the college ballet and its century-long evolution are analyzed. The Parisian College Scene appears as a place of multiple assimilations, with actors, chorographic and musical practices from various origins and styles
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Caron, Mélinda. "Conversation intime et pédagogie dans Les conversations d'Émilie de Louise d'Épinay." Master's thesis, Université Laval, 2003. http://hdl.handle.net/20.500.11794/17848.

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Abstract:
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2003-2004
Dans Les Conversations d'Émilie (1782), Louise d'Épinay, femme de lettres des Lumières liée au milieu encyclopédique, propose un modèle d'éducation féminine s'incarnant dans une série de vingt dialogues inspirés des conversations pédagogiques qu'elle a partagées avec sa petite fille Émilie. S'appropriant, dans cette œuvre testamentaire, la structure de la conversation philosophique pour l'éducation d'une fillette et ancrant cette structure dans un cadre intime, elle offre une solution de compromis permettant aux femmes un accès à une formation morale et intellectuelle alliant bonheur et utilité sociale. L'intimité devient le terrain d'élection d'une pensée qui cherche son dépassement dans la transmission générationnelle de son modèle pédagogique et son prolongement dans un espace d'amitié et d'intellectualité féminines. Porteur, en point de mire, d'une réforme des possibilités sociales pour les femmes, le modèle de Louise d'Épinay, grâce à sa forme dialogique, s'inscrit pleinement dans ce que l'on pourrait appeler les "Lumières au féminin"
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Amann, Flora. "Sourds et muets entre savoir et fiction au tournant des Lumières." Thesis, Sorbonne université, 2020. http://hdl.handle.net/1866/24630.

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Abstract:
Au carrefour de l’histoire des idées linguistiques et de l’histoire des représentations, cette thèse étudie les discours savants et fictionnels sur la surdité au tournant des Lumières. Cette période correspond à des changements qui ont affecté le cours de l’histoire des sourds en France et la façon dont ils étaient perçus. L’apparition d’un discours spécialisé sur la surdité, la création d’institutions consacrées à l’éducation collective des sourds et l’élaboration d’un langage gestuel destiné à leur alphabétisation, marquent les débuts de l’insertion des sourds dans la société. Pédagogues et philosophes ne sont pas les seuls à débattre de la surdité ; les sourds et leur éducation passionnent aussi les romanciers et les auteurs de fictions courtes. Le roman sentimental s’approprie le personnage muet et son langage gestuel, parfois en le dissociant de la surdité. Ce n’est pas tant la surdité que la mutité, qui semble avoir intéressé les romanciers, sans doute parce qu’elle permettait d’interroger la fonction sociale de la parole. Dans leurs oeuvres, les (sourds)-muets romanesques révèlent par contraste les dérèglements de la parole provoqués par la Révolution. L’objectif de ce travail est double. Il s’agit d’abord de replacer les discours sur la surdité dans le contexte savant du tournant des Lumières et de montrer leur pertinence pour comprendre les mutations linguistiques, anthropologiques et philosophiques qui le caractérisent. Il s’agit ensuite de montrer, grâce à l’histoire des représentations, comment savoirs et fictions se rencontrent dans le travail de métaphorisation dont la surdité est l’objet au tournant des Lumières.
At the intersection of the history of linguistic ideas and the history of representations, this thesis studies scholarly and fictional discourses on deafness between the final years of the Ancien Régime and the beginning of the Restoration (1776-1815). This period covers the years where the Abbé de L'Épée and the Abbé Sicard carried out their work. It matches the period of changes in the course of the history of the deaf people in France and how they were considered. The emergence of a specialist discourse on deafness, the setting up of institutions dedicated to the collective education of deaf people and the development of sign language and their literacy, mark the beginning of the integration of deaf people into society. Educators and philosophers are not the only ones to talk about deafness; the deaf people and their education also entrhal novelists and authors of short fiction. The sentimental novel seized the silent character and its sign language, sometimes separating him from deafness. Without doubt, the novelists have been interested much more by muteness than deafness, because the former enabled them to question the social function of speech. In their works, the novelists use contrast to reveal the malfunction of speech caused by the Revolution. The aim of this thesis is twofold. First, we put speech on deafness back in the scholarly context of the times and explain how it helps us understand the linguistic, anthropological and philosophical changes of this period. Secondly, through the history of the representations, we show how knowledge and fiction meet in the process of metaphorization of the idea of deafness of the end of the eighteenth century.
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Simien, Côme. "Des maîtres d’école aux instituteurs : une histoire de communautés rurales, de République et d’éducation, entre Lumières et Révolution (années 1760-1802)." Thesis, Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020), 2017. http://www.theses.fr/2017CLFAL029.

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Abstract:
Cette thèse a pour objet la grande énigme scolaire de la Révolution française : l’échec de l’école publique et le succès des écoles privées (cette dichotomie publique-privée ayant été créée par la Révolution). Loin de s’expliquer d’abord par le conservatisme politique et religieux des classes populaires, ainsi que les historiens l’ont affirmé depuis la fin du XIXe siècle, la déroute du projet scolaire républicain, n’est en réalité ni évidente de partout (en ville, l’école publique n’est pas en échec), ni linéaire (elle ne survient pas avant le printemps 1795 dans les campagnes). Pour la comprendre, il importe surtout de l’inscrire dans une histoire au long cours : depuis les années 1760, l’école élémentaire (celle où l’on apprend à lire, écrire et compter) a été appropriée par les communautés villageoises, au point de devenir une véritable « institution de proximité », contrôlée dans les faits par le groupe des co-résidents, malgré toutes les règles édictées par la monarchie et l’Église catholique afin d’en confier la direction aux évêques et aux curés. « Institution de proximité », l’école l’est d’autant plus aisément devenue que les enseignants de la fin de l’Ancien Régime (presque tous laïcs) accomplissaient au village (mais pas en ville) un ensemble de services extra-scolaires essentiels à l’affirmation de cet « esprit de localité » que l’on sait être si prononcé dans les communautés rurales du XVIIIe siècle : ce sont eux qui sonnaient les cloches paroissiales, entretenaient l’horloge communale, arpentaient les terres de la communauté et en dressaient la carte, chantaient la messe lors du culte, assuraient l’entretien de l’église et assuraient les fonctions de secrétaire-greffier de la collectivité locale. Au sein du village, l’enseignement dispensé par le maître d’école était du reste lui même perçu comme un lieu de perpétuation de la « personnalité collective locale » : au cours du second XVIIIe siècle, les pratiques pédagogiques des régents d’école ont en effet fini par intégrer le vaste complexe des « coutumes » locales. À ce titre, les communautés rurales imposaient aux enseignants qu’elles recrutaient (et qu’elles regardaient comme leur « serviteur ») qu’ils se conforment en tous points aux pratiques scolaires traditionnelles du village, freinant ainsi l’introduction dans les campagnes des innovations pédagogiques pensées par la Réforme catholique (La Salle, Démia, etc.) et par les Lumières. Bien avant 1789, les collectivités locales ont donc appris à éviter les prescriptions scolaires extérieures au village pour administrer l’école en fonction de leurs propres attentes.La Révolution, bien plus qu’elle ne contrarie cette emprise du local sur l’école, contribue au contraire à accentuer ce processus au long cours, malgré ses ambitions, tôt affirmées et maintes fois rappelées, d’imposer un « État instructeur » – comme l’avaient réclamé les Lumières depuis l’expulsion des Jésuites. À partir de 1789 et jusqu’en l’an II, alors que disparaissent rapidement les autorités de tutelle traditionnelle des petites écoles (évêques, intendants) et que les communautés rurales sortent parallèlement renforcées par la création des municipalités communales, les villages parviennent enfin pleinement à exercer une autorité souveraine sur l’école et ses enseignants. Tout change à partir du printemps 1795, lorsque deux nouvelles lois scolaires tentent d’arracher l’école publique de la sphère des compétences communales. Les villages se détournent aussitôt de cette dernière, pourtant massivement investie l’année précédente, et ouvrent dans le même temps de nombreuses écoles privées (autorisées par les deux mêmes lois). Au fond, il faut d’abord voir dans ce mouvement un moyen pour les collectivités locales de ne pas être dépossédées de leurs usages coutumiers de l’école. [...]
[No summary]
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Lohrey, Ivana. "Praeceptor germaniae : Marie Leprince de Beaumont outre Rhin." Thesis, Université de Lorraine, 2019. http://www.theses.fr/2019LORR0346.

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Abstract:
Marie Leprince de Beaumont, romancière, journaliste et pédagogue, fut l’un des écrivains du XVIIIe siècle les plus connus en France et en Europe. Le grand nombre de traductions de son œuvre jusqu’à la fin du XIXe siècle, en particulier de ses « Magasins », témoigne de l’importance de sa contribution à la circulation des idées. Cependant, le nom de Marie Leprince de Beaumont [environ 1711-1780], écrivain prolifique de son temps, a été largement oublié. Parfois, les gens l’associent encore au conte de fées « La Belle et la Bête », mais même dans ce cas, le lien est rarement établi. Au cours de sa vie, cette auteure et éducatrice était connue pour un corpus d’ouvrages beaucoup plus vaste, en particulier pour ses écrits éducatifs. Ceux-ci s’adressaient à des personnes d’âges et de professions différents et constituaient ainsi un type d’écriture très nouveau. Les nombreuses éditions de ces textes et leur diffusion en France et dans toute l’Europe témoignent de sa popularité et de la notoriété de l’auteure. Pourtant, l’image de l’auteure oscille entre celle de « bigot catholique » et celle de « dame pieuse et travailleuse », en fonction du contexte socioculturel et du caractère de son lecteur. Voltaire, par exemple, nota : « Il y a une Madame de Beaumont-Leprince qui fait une sorte de catéchisme pour les jeunes filles », tandis que Johann Wolfgang von Goethe recommandait ses travaux à sa sœur cadette, Cornelia. Alors que l’Inquisition espagnole avait interdit certaines de ses œuvres en raison de leur caractère progressiste, elles étaient généralement les bienvenues dans les pays germanophones, même si leurs traductions devaient être partiellement adaptées à un public de lecteurs protestants ou catholiques. En dépit de ces examens contradictoires, son attitude proactive et novatrice est largement démontrée, notamment en ce qui concerne l’égalité des femmes en matière d’acquisition de connaissances. Nous avons analysé ces images contradictoires et la réception de Marie Leprince de Beaumont dans les pays germanophones afin de montrer son influence pédagogique et l’utilisation pédagogique de son œuvre. Nous discutons les raisons de son oubli au 19e siècle ainsi que les stratégies d’adaptation des éditeurs pour maintenir ses œuvres en vie. Ainsi cette recherche montre que cette auteure française mérite le droit sa place dans le panthéon littéraire
Marie Leprince de Beaumont, a novelist, journalist and pedagogue, was one of the most well-known 18th-century writers in France and Europe. The large number of translations of her work up until the end of the 19th century, particularly of her “Magasins,”, attests to the extent of her contribution to the circulation of ideas. However, the name of Marie Leprince de Beaumont [circa 1711-1780], a prolific writer in her time, has largely been forgotten. At times, people still associate her with the fairy tale “Beauty and the Beast,” but even here the connection is rarely made. During her lifetime this author and educator was known for a much wider body of work, especially for her educational writings. These were aimed at people of different ages and professions and thus constituted a very novel type of writing. The numerous editions of these texts and their dissemination in France and throughout Europe testify to their popularity and the author’s high profile. Yet, the image of the author oscillated between that “bigot catholic” and “pious and industrious lady,” depending on her reader’s sociocultural background and character. Voltaire for example noted sharply: “There is a Madame de Beaumont-Leprince who makes some kind of catechism for young ladies,” meanwhile Johann Wolfgang von Goethe recommended her works to his younger sister Cornelia. Whereas the Spanish Inquisition banned some of her work for being too progressive, they were generally well-received in German-speaking countries, even though their translations had to be partially adapted for Protestant or Catholic audiences. Despite these adversarial reviews, there is a lot of evidence of her proactive and innovative stance, especially with regard to the equality of women for knowledge acquisition. This thesis analyses these contradictory images and the reception of Marie Leprince de Beaumont in German-speaking countries to show her pedagogical influence and the educational use of her oeuvre. It also discusses the reasons for her oblivion in 19th century as well as the adaptation strategies of publishers to keep her works alive. This research therefore shows that this French author has deserves her place in the literary pantheon
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Melcher, Christina. ""Honorez-moi souvent de vos lettres ; servez-moi de guide dans le chemin de la vertu." : les fictions épistolaires de Marie Leprince de Beaumont." Thesis, Université de Lorraine, 2018. http://www.theses.fr/2018LORR0199.

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Abstract:
En Europe au XVIIIe siècle, le roman épistolaire connaissait un grand succès. En France aussi, un grand nombre d'auteurs s'appuyait alors sur ce genre littéraire pour transmettre des idées philosophiques et souvent critiques envers la société de l'époque, à travers des lettres prétendument véritables, à un lectorat croissant.À l'époque, parmi les écrivains dont les œuvres étaient très appréciées par les lecteurs, un nombre non négligeable était composé de femmes. Parmi elles se trouvent par exemple Françoise de Graffigny avec les Lettres d'une Péruvienne ou bien Marie-Jeanne Riccoboni avec plusieurs romans épistolaires comme les Lettres de Fanny Butler.À partir du XIXe siècle, ces auteurs ont souvent été effacées de la mémoire culturelle et ont, pendant longtemps, été délaissées par la recherche littéraire. Parmi elles se trouve Marie Leprince de Beaumont, gouvernante catholique, qui était jusqu'au XIXe siècle surtout connue pour ses ouvrages sur l'éducation des enfants, des jeunes filles et des pauvres. Elle a pourtant publié une œuvre d'une variété étonnante : on y trouve des contes pour enfants, le Nouveau Magasin français, un des premiers journaux mensuels en français à avoir été dirigé par une femme, ainsi que plusieurs romans épistolaires.L'œuvre de cette femme auteur qui, quoique catholique et croyante, essaie de transmettre dans ses livres des perspectives sur les possibilités pour les femmes de mener une vie vertueuse et honnête dans une société imprégnée par la prédominance des hommes, ne fait l’objet de recherches littéraires approfondies que depuis peu de temps.Cette thèse vise à analyser et interpréter la tension entre un christianisme profond et le désir d'améliorer l'accès au savoir pour les femmes dans les romans de Maire Leprince de Beaumont, qui « [...] avait une prédilection affichée pour le genre épistolaire [...] » . Il s'agit d'abord de les placer dans leur contexte littéraire et historique et de situer ensuite l'idée de « l'éducation narrée » au centre des recherches : comment Leprince de Beaumont se sert-elle du genre épistolaire pour communiquer des idées philosophiques ainsi que des modèles de comportement au lecteur ?La thèse veut démontrer qu'au XVIIIe siècle, il était tout à fait possible de concilier le christianisme avec le souhait de faire progresser la société de l'époque en facilitant l'accès au savoir pour les femmes ; qu'être croyant ne voulait pas forcément dire repousser les idées novatrices et que Marie Leprince de Beaumont et son œuvre épistolaire méritent une place honorable parmi les auteurs des Lumières
In 18th century Europe, the epistolary novel was very popular. In France, a great number of authors used this literary genre to spread, across supposedly real letters, the philosophical, and often critical ideas on society (of the time) between a growing readership.At that time, a significant number of authors, whose works were very appreciated by the public, were (was?) female. Among them were for example Françoise de Graffigny with the Peruvian Letters or Marie-Jeanne Riccoboni with serveral epistolary novels like Fanny Butler’s Letters or Julie Catesby’s Letters.From the 19th century, these authors often disappeared from the cultural memory and have been neglected by literary research for a long time. Amongst them we can find Marie Leprince de Beaumont, a catholic governess, who was, in the 19th century primarily known for her educational works for children, young girls and poor people. However, she has published a surprisingly divers œuvre : it consists of fairy tales for children, the Nouveau Magasin français, one of the first monthly journals edited by a woman, a considerable correspondence and several epistolary novels.The work of this female author who, even though she was catholic and believing, tried to pass on in her books new perspectives on the possibilities women had to live a vertous and simple life in a society that was shaped by male predominance, is only recently in the center of enhanced literary research. This thesis wants to analyse an interpret this tension between a profound christianism and the desire to improve womens acces to knowledge and education in the fictions of Marie Leprince de Beaumont who « had a predilection for the epistolary genre ». We will first range the works in their literary and historical context and place then the idea of „narrated education“ in the center of our research: how does Marie Leprince de Beaumont employ the epistolary genre to communicate philosophical ideas and behavioral patterns to her readers ?This thesis wants to show that in the 18th century it was possible to reconcile christianism with the desire to help developping the society by facilitating women’s acces to education ; that believing in God didn’t obligatorily mean that one rejected new ideas and that Marie Leprince de Beaumont and her epistolary fictions deserve their place among the authors of the Enlightenment
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Salvi, Greta. "Cultura teatrale e scenari urbani nella Milano del Triennio Cisalpino (1796-1799) : Tra impianti tradizionali e influenze francesi." Thesis, Paris 10, 2013. http://www.theses.fr/2013PA100099.

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Abstract:
Dans le Triennio 1796-1799 se déroule la courte vie de la République Cisalpine, l’une des unités politiques fondées par Napoléon Bonaparte pendant la Campagne d’Italie. Cette thèse étudie la culture théâtrale et les aspects de la représentation théâtrale qui caractérisent la République Cisalpine et surtout sa capitale, Milan, dans cette conjoncture historique. La thèse avancée concerne l’emploi des pratiques de la représentation théâtrale en tant qu’instrument d’éducation populaire et de diffusion des principes de la Révolution de 1789. Un but poursuivi, avec des intentions différentes, par les autorités françaises autant que par les patriotes italiens qui étaient pour la Révolution Française.L’étude traite trois questions fondamentales : les changements urbanistes et architecturaux qui investissent Milan pendant le Triennio, le théorie et la pratique théâtrale, les fêtes publiques. Les relations culturelles entre Italie et France ont été l’objet d’une attention particulière. La documentation sur laquelle la présente étude est fondée est constituée par des éditions imprimées de pièces théâtrales, des descriptions de fêtes, des édits, des correspondances et des périodiques de l’époque, gardés dans des bibliothèques et des archives milanaises et parisiennes
In the Triennium 1796-1799 took place the short life of the Cisalpine Republic, one of the political units founded by Napoleon Bonaparte during the Italian Campaign.This work studies the theatrical culture and the performing aspects which characterized the Cisalpine Republic and particularly its capital, Milan, in that historical juncture. The thesis asserted here is about the use of performing practices as an instrument of popular education and spreading of the principles of the 1789 Revolution. This aim was pursued by both French authorities and Italian pro-Revolution patriots.This work tackles three main points: the architectural and urban changes which affected Milan during the Triennio (Triennium), the theory and practice of theatre, the public celebrations. The cultural relations between Italy and France have been investigated with special attention. This study is based on some documents kept in archives and libraries of Milan and Paris, such as printed editions of theatrical plays, records of celebrations, correspondence and periodicals from the age of the Cisalpine Republic
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Mailhot, Bastien. "Les enfants de chœur des maîtrises du centre de la France : les institutions capitulaires d’éducation et leurs élèves aux XVIIe et XVIIIe siècles." Thesis, Clermont-Ferrand 2, 2014. http://www.theses.fr/2014CLF20017/document.

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Abstract:
Dans la France moderne des XVIIe et XVIIIe siècles, chapitres cathédraux et collégiaux entretiennent, pour la plupart et depuis l’époque médiévale, une maîtrise capitulaire. Structures de formation originales parallèles aux institutions scolaires classiques et jouant un rôle important dans la liturgie et la musique de ces églises, la maîtrise accueille un nombre variable d’enfants qui, au terme d’un cursus de sept à dix ans au cours duquel ils ont reçu un enseignement général et une solide formation musicale, sont orientés vers la prêtrise, la carrière de musicien, ou aidés dans l’apprentissage d’un métier. Cette étude prend pour cadre géographique un large centre de la France regroupant huit anciens diocèses de manière à obtenir un panorama le plus complet possible de ces institutions originales et de ce groupe social à part entière d’un immense intérêt historique car au croisement d’une multitude d’enjeux tant économiques et sociaux que culturels, liturgiques et musicaux
In modern France of the seventeenth and eighteenth centuries, cathedrals and collegiate chapters maintain, for the most part and since medieval times, a choirboy school (maîtrises capitulaires). Parallel structure to the classic’s educational institutions and plays an important role in the liturgy and music of these churches, the maîtrise welcome a variable number of childrens who, after a course of seven to ten years in which they received a general education and a solid musical training, are oriented toward the priesthood, the musical career, or help in learning a trade. This study takes a broad framework for geographical center of France involving eight former dioceses in order to obtain the largest view possible of these original institutions and of these social group full of immense historical interest as the intersection of a multitude of both economic and social, cultural, liturgical and musical issues
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Malcor, Fabrice. "L'ascension du Cardinal de Fleury (1653-1726)." Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040012.

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Abstract:
L’ascension du cardinal de Fleury décrit les mécanismes ayant conduit le rejeton d’une famille de financiers « moyens » du Languedoc à devenir en 1726 le principal ministre de Louis XV. Il faut d’abord compter avec le mouvement d’ensemble de tout un lignage qui plonge ses racines dans la marchandise du lodévois depuis au moins le XVIe siècle. Le passage à la finance s’effectue avec le grand-père du cardinal et se poursuit avec son père Jean et surtout son oncle Pierre-Moïse, trésorier de France au bureau des finances de Montpellier. Ce dernier favorise la montée à Paris du jeune André-Hercule qui embrasse dès lors la carrière ecclésiastique. Les moteurs de l’ascension sont ensuite individuels et reposent sur le jeu des clientèles, avec le cardinal de Bonsy puis le cardinal de Noailles qui obtient d’un Louis XIV réticent l’évêché de Fréjus (1698) pour son protégé. La suite relève davantage de la contingence mais ne peut s’extraire du contexte religieux et, là encore, le système des fidélités. La désignation comme précepteur du futur Louis XV, quelques jours avant la mort du Grand Roi, permet à Fleury de faire sa rentrée à la Cour. L’incontestable habileté de Fleury lui permet de profiter de l’évolution politico-religieuse engagée par le Régent qui, passé une phase initiale de rapprochement avec les adversaires de la bulle Unigenitus, s’en détache bientôt. Fleury incarne un soutien modéré mais ferme. Sa proximité avec le petit roi fait le reste et le positionne en personnalité majeure. Les décès de Dubois puis de Philippe d’Orléans le laissent seul face au duc de Bourbon (1723). Trois ans seulement vont suffire à M. de Fréjus pour éliminer le premier ministre en titre
The ascent of the cardinal of Fleury describes the mechanisms which have driven the heir of an "average" family of financiers in Languedoc to become Louis XV’s Prime Minister in 1726. It is necessary to underline at first the whole rise of a linage which plunges its roots into the merchandise in the Lodévois for at least the XVIth century. The transition to the finance is made with the cardinal’s grandfather and continues with his father Jean and especially his uncle Pierre-Moses, trésorier de France at the bureau des finances of Montpellier. The latter favors the rise in Paris of the young André-Hercule who embraces from then the ecclesiastical career. The causes of the ascent are individual and are based on the set of the clienteles, with at first the cardinal of Bonsy, then the cardinal of Noailles who obtains from reluctant Louis XIV the bishop's siege of Fréjus ( in 1698 ) for his protégé. The continuation is more a matter of contingency but cannot be extracted from the religious context and, even there, the system of the clienteles. The designation as the private tutor of the future Louis XV, a few days before the death of the Great King, allows Fleury to make his comeback to the Court. The indisputable skill of Fleury allows him to take advantage of the politico-religious evolution led by the Regent who, after an initial phase of proximity with the opponents of the Unigenitus bull, soon gets loose from them. Fleury embodies a moderate support but firm. His closeness with the small king makes of him a major actor. The death of Dubois and of Philippe of Orléans leaves him alone in front of the duke of Bourbon (1723). Three years only will be enough for M. de Fréjus to eliminate the official Prime Minister
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