Academic literature on the topic 'Éducation – Gabon'

La construction (ou la consolidation) de l'état en Afrique fait apparaitre un certain nombre d'acteurs (partis politiques armés, églises. . . ) peut-on dire que la jeunesse scolarisée est un acteur de la scène politique africaine ? Quels rôles y assure-t-elle, quelles fonctions remplit-elle ? L'examen de la situation gabonaise montre que l'état produit des (à defaut d'une) politiques publiques à destination de la jeunesse laquelle y repond, dans le temps et l'espace, par des attitudes diverses (opposition, contestation, integration) révélatrices de son statut et de ses aspirations. Ainsi, il semble que la "sacralisation" de la jeunesse s'est dans les faits traduit par un réel "sacrifice" concrétisé par la débacle du système scolaire. "Groupe privilégié", la jeunesse scolarisée a assuré une mission d'opposition dans des sytèmes monopartisans avant de se contenter pour diverses raisons, de défendre ses intérêts corporatistes jusqu'à ce que cette défense remette en cause le système servant ainsi de détonateur au mouvement qui secoue le continent depuis 1990. Mais, la sortie de crise ne dépent-elle pas d'une synthèse post-moderne dépassant tradition et modernité ?<br>The construction (or the strengthening) of the state in Africa reveal a number of actors (political parties, armies, churches. . . ). Can one say that the youth in school attendance is an actor of the African political scene ? What are its roles ? Which functions are its ? The examination of the gabonese situation shows that the state produces more than one public policies towards these youth who respond to is, in time and space, by various attitudes (opposition, contesting, integration) reaveling their statute and their longings. Thus, it seems that the "sacralisation" of the youth has been translated in the facts, by a real "sacrifice" materialized by the collapse of the school system. A privileged group, the youth in school attendance has carried out an opposition mission within the monopartising systems before satisfying itself, for various reasons, with the defense of its corporatist interest until this defense questions the system acting as a catalyst in the shaking of the continent since 1990. But, doesn't the escaping from this crisis depend on a post-modern synthesis which goes beyond tradition and modernity ?

L'étude de l'enseignement secondaire au Gabon sous l'angle du genre de 1947 à 1983 interroge la place des filles dans l'enseignement secondaire. Deux questions principales sont abordées : l'évolution de l'enseignement du second degré à partir de 1947, d'une part, et la prise en compte de l'élément féminin dans les collèges et lycées, d'autre part. Un des objectifs est aussi de voir si le système scolaire mis en place au Gabon à partir de l'indépendance (1960) s'est illustré par une rupture ou au contraire s'il s'inscrivait dans la continuité du système colonial. En outre, se servant de l'approche genre, cette étude postule une réflexion sur les inégalités sexuées en milieu scolaire en général et dans l'enseignement secondaire en particulier. Elle se base sur un certain nombre de critères : objectifs scolaires, modes de recrutement, bâtiments scolaires, examens et concours, effectifs, etc. L'analyse met en lumière les écarts entre filles et garçons. Il en ressort en effet que les filles sont, en général, marginalisées dans le secondaire de 1947 à 1983. Autrement dit, malgré quelques progrès observés à partir des années soixante, les filles sont moins présentes que les garçons à ce niveau de l'enseignement. Les divers obstacles à la scolarisation des filles, liées aux inégalités inhérentes aux rôles sociaux de sexe, expliquent la lenteur des changements<br>The study of secondary education in Gabon in terms of gender from 1947 to 1983 questions the place of girls in secondary education. Two main issues are addressed as well: the evolution of secondary education from 1947, on the one hand and the inclusion of the feminine element in the middle and high schools, on the other. One of the objectives is also to see if the school system set up in Gabon from independence (1960) has shown by a break or, conversely, is it a continuation of the colonial System. Furthermore, using the gender approach, this study assumes a reflection on gender inequalities in schools in general and secondary education in particular. It is based on a number of criteria: school objectives, methods of recruitment, educational buildings, and other examinations, enrollment, etc. The analysis highlights the differences between girls and boys. It in follows indeed that the girls are, a general perspective, marginalized in the secondary from 1947 to 1983. In other words, despite some progress observed from the sixties, girls are less active than boys at this level of education. The various obstacles to girls' education, maintained by the inherent inequalities in social sex roles justify the slowness of changes

Il existe plusieurs études sur les populations pygmées d'Afrique Centrale. Cette recherche est dédiée aux Pygmées du Gabon où l'on note l'absence totale d'une endogénéité des recherches sur la question. Situé de part et d'autre de l'équateur, le Gabon dispose d'une forêt qui couvre vingt-deux millions d'hectares, soit quatre-vingt-cinq pour cent de la superficie du pays. Elle recèle, phénomène unique, plus de huit milles espèces recensées dont soixante-quinze pour cent sont exploitées. Ce qui en fait la pharmacie la mieux achalandée de la planète. C'est un véritable laboratoire où vivent les pygmées (Babongo) depuis des millénaires

Toute personne a droit à l’éducation. Dans ce cadre, l’enfant réfugié doit en bénéficier au même titre que les autres enfants vivant dans leurs pays. Malheureusement, notre recherche montre que ce droit est loin d’être respecté. Au Gabon, plusieurs facteurs concourent à faire obstacle à l’éducation des enfants réfugiés : les traumatismes des enfants, la pauvreté et l’insécurité des parents, l’ambiance scolaire et l’organisation pédagogiques défavorables aux apprentissages et l’inexistence d’enseignements socioculturels. La résolution de ces problèmes nécessite l’intervention et la collaboration des différents acteurs. L’école pourrait offrir des possibilités d’élargir les contenus d’enseignement socioculturels des pays d’origine, moraliser l’environnement scolaire et professionnaliser l’enseignement. Les réfugiés devraient recevoir l’assistance aussi bien sociale, psychologique qu’économique pour que chaque enfant ait accès à l’école et apprenne dans des conditions acceptables. Parallèlement, les populations d’accueil devraient être préparées à gérer en paix la cohabitation inévitable avec les réfugiés. Les enfants réfugiés, quant à eux, ont besoin inconditionnellement d’assistance psychothérapeutique pour pouvoir digérer, sans danger, leur situation et poursuivre leurs apprentissages. Ces quelques réflexions obligeant le HCR à renforcer ses capacités et aux Etats à respecter leurs engagements<br>Everyone has the right to education. In this context, the refugee child shall benefit alongside other children living in their countries. Unfortunately, our research shows that this right is far from being met. In Gabon, several factors combine to hinder the education of refugee children: the trauma of children, poverty and insecurity of the parents, school climate and the organization of the educational system which is adverse to learning and the lack of socio-cultural teachings. Solving these problems requires the involvement and collaboration of different actors. The school should provide opportunities to expand the content of socio-cultural education of origin countries, moralize the school environment and professionalize teaching. Refugees should receive assistance at social, psychological and economic levels, so that every child has access to school and learn in good conditions. Host populations should be prepared to manage the inevitable coexistence in peace with the refugees. Refugee children, meanwhile, need unconditionally a psychotherapeutic assistance in order to digest the situation they are into and continue to learn. These few thoughts force UNHCR to strengthen its capacities and States to meet their commitments

De janvier 1845, date de l'ouverture de la première école catholique française au Gabon à 1906, l'enseignement était le seul fait des missionnaires catholiques et protestants. Mais ceux-ci étaient considérés comme les agents de l'état colonial qui en retour assure leur protection et finance leurs écoles, à condition que l'enseignement soit donné en français. En 1907, l'état colonial organise son propre réseau scolaire au Gabon, parallèlement aux écoles confessionnelles qu'il continue de subventionner. En 1910, le gouvernement fédéral de l'A. E. F. Est institué, il regroupe le Moyen-Congo, le Gabon, l'Oubangui-Chari, (actuelle Centrafrique) et le Tchad, de 1925 à 1945, les gouverneurs généraux de l'A. E. F. Se sont penchés sur l'organisation de l'enseignement en A. E. F. . Il y a eu celle du 8 mai 1925 conçue par M. Antonetti, celle du 2 janvier 1937 proposée par M. Reste et le rapport de M. F. Éboué de novembre 1941. Jusqu'en 1945, l'enseignement était d'un niveau plus bas par rapport à l'enseignement donné en France. À partir de 1946, l'enseignement en A. E. F. Est identique à celui de la métropole. Malgré les indépendances des pays de l' A. E. F. L'enseignement au Gabon fonctionne toujours comme à la période coloniale<br>From the aperture of the fist french catholic school in Gabon, in January 1845, to 1906, education was the only scheme of catholic and protestant missionaries. But these latest were soon looked upon as the colonial state's agents which, in return, insured them protection and financed their schools provided the education be performed in french. In 1907, the colonial state organized its own school network in Gabon altogether with the confessional schools it still subsidized. In 1910, the A. E. F. (French Equatorial Africa) federal government was instituted. It was comprising Middle-Congo, Gabon, Oubangui-Chari, (nowadays Centrafrique) and Tchad. From 1925 to 1945, the A. E. F. Governors general put emphasis upon education organization in A. E. F. The organization of May, 8th, 1925 was conceived by sir Antonetti, and that of January, 2nd 1937 was proposed by sir Reste and sir F. Eboue's report of November 1941. Until 1945, education in Gabon was in a lower level than that provided in France. Starting from 1946, education in A. E. F was similar to that of the metropolis. In spite of the A. E. F states' birth, education in Gabon still works as in colonial times

L'Université Omar Bongo fonctionne depuis sa création, au rythme des crises sans précédent, grèves des enseignants et des étudiants sans discontinuer, campus fermé et bouclé par les forces de l'ordre et de défense et surtout le taux d'échec scolaire, toujours croissant en première année. L'ampleur de ces crises soulève la question de la nécessité, pour les acteurs universitaires et les décideurs politiques, d'appréhender et d'analyser les causes de ces dysfonctionnements. Pour trouver des solutions adaptées aux réalités gabonaises, il est fondamental aujourd'hui d'adopter une démarche qui intègre les notions d'évalutation, de compétence et d'efficacité. Notre étude s'inscrit donc dans une telle problématique et s'interroge, à travers les théories de l'école efficace, sur les facteurs qui influencent la réusite ou l'échec des étudiants de l'UOB. Les résultats de notre étude nous montrent une série de défaillances de la première institution universitaire gabonaise : les conditions d'accueil et d'apprentissage insuffisantes, pratiques pédagogiques clientélistes, crise de l'autorité pédagogique, nominations politiques des responsables académiques, gestion des ressources humaines non maitrisée etc. Cette situation d'écart entre les textes réglementaires en vigueur et ces pratiques se caractérise par l'emprise des effets inter et extra-universitaires qui ont des conséquences désastreuses sur les principaux acteurs du campus de l'Université Omar Bongo. En se basant sur ces faits, cette étude propose certaines pistes de solutions capables d'améliorer le rendement et l'efficacité des étudiants et des enseignants chercheurs de l'UOB<br>Since its opening, the Omar Bongo University works at the pace of without precedent crisis : unceasing teachers and students' strikes, campus closed and locked up by the police and by soldiers and mainly, the rate of underperforming at school which is increasing in year. The extent of these crises raises the question of the necessity to understand and to interpret the causes of these malfunctions for the university players and the political decision-makers. In order to find some solutions which are adapted to the Gabonese realities, it is essential nowadays to adopt an approach integrating the notions of evaluation, competence and efficiency. So, our study places itself in such issues and wonders about the factors which influence the success of the failure of the students of the Omar Bongo University, through the theories of the effective school. The result of our study shows us a succession of failings of the first Gabonese university institution : the insufficient learning and reception conditions, educational practices which are close to favoritism, crisis of the educational authority, the political appointment of the persons in charge of the university, the management of human resources is not controlled, etc. This gap between the current statutory texts and these practices is characterized by the influence of the inter and extra-academics effects which have disastrous consequences on the main actors of the campus of the Omar Bongo University. Being bases on these facts, this study offers some trails of solutions which are able to improve the yield and the efficiency of the students and the researchers of the Omar Bongo University

Cette thèse s’est fixée, comme objet, l’étude de l’impact de la scolarisation sur l’histoire et l’éducation coutumière d’une société africaine. La société concernée ici est celle des Nzèbi du Gabon, territoire où la scolarisation française s’est notablement développée à partir de 1910. L’auteur traite le sujet en trois parties, respectivement dévolues à la société nzèbi et à l’éducation « traditionnelle », avant l’implantation généralisée d’un système scolaire, puis aux différentes phases de mise en œuvre d’un processus de scolarisation, sur le long terme, de 1910 à 1980, et enfin à l’impact proprement dit de l’enseignement occidental sur l’évolution de la société nzèbi. Pour mener à bien l’examen des répercussions du système scolaire sur une société globale, cette thèse s’appuie sur l’exploitation de sources écrites, de documents d’archives disponibles tant à Libreville qu’à Aix en Provence, sur les ressources bibliographiques et travaux universitaires, dont ceux spécifiquement consacrés à la culture nzèbi, mais aussi sur les sources orales recueillies en pays nzèbi, et dont la fragilité n’occulte nullement la richesse. Cette thèse est, ainsi, en mesure de démontrer que l’histoire enseignée à l’école et celle qui est vécue par la société globale constituent deux univers distincts dont le mode d’articulation reste à inventer<br>This dissertation explores the impact of Western schooling on the history and traditional education of the Nzèbi of Gabon since the introduction of colonial schools in 1910. In this three-part study, the author examines 1) Nzèbi society, education, and historical consciousness in the eve of colonization, 2) various phases in the development of formal education from 1910 to 1980, and 3) the role played by Western education on the develop of global Nzèbi society. To assess the repercussions of Western formal education on this global society, this thesis draws on a variety of materials, including oral, archival, and published sources. In particular, the author engages some key doctoral works devoted specifically to Nzèbi society. Finally, this thesis demonstrates that the history taught in schools and the one lived by the globalizing Nzèbi constitute two different worlds whose mode of articulation remains to be invented

L'attention croissante portée aux technologies numériques présentées aujourd'hui à la fois comme un "facteur" (par l'outillage), une "contrainte" (par leur caractère inéluctable) et une "opportunité" de développement, oblige nombre d'institutions d'enseignement et de formation à mieux répondre aux attentes des populations, en leur offrant des dispositifs de formation adaptés à cette nouvelle donne et intégrant les nouvelles possibilités de transmission des connaissances. La présente recherche de thèse formule le projet de mieux comprendre la situation de la FAD au Gabon et d'en proposer des pistes pour que ce mode de formation y prenne son essor et devienne une des clés du renouveau économique du pays. Nous espérons que notre étude contribuera à cerner et à préciser les enjeux qui seront déterminants pour que les établissements d'enseignement et de formation gabonais puissent progresser dans la voie de la FAD. Car nous sommes convaincus que les Gabonais comptent parmi ceux qui ont le plus à gagner de l'utilisation efficace des TIC pour bâtir une société créatrice et axée sur le savoir. La mesure dans laquelle le Gabon en bénéficiera dépendra très largement de la rapidité et de l'efficacité avec lesquelles les établissements d'enseignement et de formation du pays adopteront la FAD<br>The growing attention to digital technology presented today as a "factor" (for equipment), a "constraint" (by their inevitability), and an "opportunity" for development, has forced many educational and training institutions to better meet the expectations of the people, by offering them training arrangements adapted to incorporating new methods of knowledge transmission. This formula thesis research project helps to better understand the role of FAD in Gabon and proposes ways to ensure that this type of training will really take off and become key to the country's economic revival. We hope that our study will help identify and clarify the issues that will determine the advance of educational and training institutions in Gabon towards the path of FAD. For we are convinced that the Gabonese are among those who have the most to gain from the effective use of ICT to build a creative and knowledge-based society. The extent of the Gabon's benefits depend very much on how fast and efficiently the educational and training institutions of the country will adopt the FAD

Ce travail est une tentative de mettre en lumiere le fonctionnement de la famille gabonaise actuelle et de retracer si possible son evolution suite a la penetration europeenne et a l'avenement de l'industrie en s'appuyant sur deux discours: celui des adultes et celui des adolescents. Comme les autres societes en developpement, la societe gabonaise est en pleine mutation et les transformations consecutives a l'avenement du modernisme se repercutent dans l'organisation familiale, dans les rapports conjugaux et dans l'education des enfants. Ces changements sont vecus et analyses de maniere differente selon qu'on est adulte ou adolescent, le systeme de reference n'etant pas le meme. De maniere generale, il en ressort que la famille gabonaise fonctionne sur un systeme de double organisation: le pere chef traditionnel de la famille et le membre de la famille le plus instruit occupant un poste important et qui peut subvenir aux besoins des autres membres de la famille les plus defavorises. En outre deux considerations se degagent: on rencontre une tendance dite traditionnaliste qui privilegie la coutume dans les comportements familiaux et une autre dite moderniste qui tente d'y incorporer des comportements nouveaux; cette situation pouvant se faire sentir au niveau de l'education des enfants. On note enfin un delaissement certain des pratiques initiatiques et rituelles. Nous pouvons dire qu'en definitive certaines pratiques changent; il y'a deux tendances au sein de la famille qui laissent l'enfant perplexe car il ne sait quel modele assimiler; l'enfant se retrouve donc sollicite de deux facons: par les traditionnalistes qui exigent qu'il incorpore les comportements anciens, par les modernistes qui lui demandent de s'inserer de plus en plus dans la nouvelle societe<br>This thesis is an attempt to enlighten the fonctioning of actual gabonise family and to retrace if possible her evolution as a result of the perception of europeans and industrial arrival using two speeches delivered by adults and youths. Surely, like all developing countries societies, gabonise society develops and consecutive evolutions are noticed with arrival of modernisations that affect on the familiar way of life, organisation and children education. These modifications are received and analysed differently by adults and youths, the referency system not being the same to each. Gabonise family has two different ways of life; firsty, the father traditional chief of the family, secondly the most educated member of the family who enjoy high social level subsidize the unfavourable rest of the the family. Two considerations can be drawn; we observe a tendency named traditionalist that favour the familiar custom, the other called modernist that introduce new ways of life which reflected on children education. Finaly certain relase to keep practical foodstuffes and initiatves are seen. We can say that certain practice changes, there are two approaches of the family way of life; children are confused perplexly because they don't know which model is applicable. The child is therfore confronted with two ways; the traditionalists who requiere the tradition and on the other hand the modernists that struggle to be more and more present in the new society