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1

Ginolhac, Catherine, and Sylvie Bourdet-Loubère. "La violence conjugale, effet de répétition des liens primaires ?" Le Divan familial 40, no. 1 (2018): 207. http://dx.doi.org/10.3917/difa.040.0207.

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2

Segui, Juan, and Jonathan Grainger. "Masquage et effet de répétition du mot : sa nature et sa localisation fonctionnelle." L'année psychologique 90, no. 3 (1990): 345–57. http://dx.doi.org/10.3406/psy.1990.29410.

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3

Ucko, David H., Stéphane Taillat, and Georges-Henri Bricet des Vallons. "Les dilemmes de la doctrine de contre-insurrection américaine : répétition, pertinence et effet." Sécurité globale 10, no. 4 (2009): 35. http://dx.doi.org/10.3917/secug.010.0035.

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4

Mercier, Andrée. "S’HABILLER EN COSTUMES D’ÉPOQUE." Dossier 44, no. 2 (May 8, 2019): 13–24. http://dx.doi.org/10.7202/1059512ar.

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Abstract:
À partir de deux romans qui puisent largement à l’imaginaire western, Griffintown de Marie Hélène Poitras et À la recherche de New Babylon de Dominique Scali, l’article montre comment chacun des romans s’approprie cet imaginaire pour raconter une histoire, mais aussi pour fonder une représentation contemporaine du temps. En effet, le western convoque une temporalité complexe, capable de cumuler l’élan vers l’avenir, le regret de ce qui n’est plus, un rapport ambigu à la modernité en même temps qu’un mythe des origines. Les figures de la répétition et du légendaire donnent plus particulièrement forme au mouvement qui emprisonne les personnages dans deux ordres du temps en violente confrontation : la course folle du progrès et un temps cyclique et organique. L’imaginaire western réinvesti par ces deux romancières parvient ainsi à conjoindre en un même univers la linéarité et la répétition, tout en signifiant l’impossibilité même de leur cohabitation.
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5

Gervais, Bertrand. "Le Minotaure intérieur. Violence et répétition dans Lost Highway, de David Lynch." Cinémas 13, no. 3 (July 28, 2004): 95–117. http://dx.doi.org/10.7202/008709ar.

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Abstract:
RésuméLa « crise » qui est au coeur de toute forme d’imaginaire de la fin ne peut connaître de résolution que violente, d’une violence cathartique qui permet de passer à un nouvel état et de retrouver un nouvel équilibre. Or, la violence mise en scène dansLost Highway, de David Lynch, ne permet aucune libération, aucune résolution. L’imaginaire de la fin déployé dans ce film serait ainsi mis en déroute. Toute possibilité de transcendance en aurait été éliminée, et aurait été remplacée par un délire hallucinatoire et labyrinthique. Le film de Lynch propose en effet une crise permanente, enferrée dans des cycles autogénérés. La crise ne s’y résorbe jamais, elle est reconduite dans un mouvement perpétuel prenant la forme d’un ruban de Möbius, incarnée qu’elle est par un personnage étonnant et paradoxal qui porte les traits d’un Minotaure, d’un Minotaure intérieur.
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6

Zapata, Mónica. "Rire : Entre le plaisir et l’horreur – les Récits courts de Silvina Ocampo." Études littéraires 28, no. 1 (April 12, 2005): 9–19. http://dx.doi.org/10.7202/501105ar.

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Abstract:
Certains récits courts de Silvina Ocampo (Argentine, 1903-1993) présentent la particularité de faire cohabiter des motifs d'horreur avec des traits d'humour. Meurtres, cadavres et corps difformes sont des manifestations de l'abjection, à côté desquelles se trouvent mots d'esprit, ironie, parodie, satire. Et le tout est marqué par le sceau de la répétition. À première vue, les procédés d'humour tiennent lieu de symbole, élaboration secondaire dont le rôle est d'éloigner le sujet de l'abject, le réaffirmant dans son identité, son appartenance et sa loi. Mais dès qu'on y regarde de plus près, on s'aperçoit que les traits d'humour sont en fait un leurre. L'analyse des procédés satiriques : recours au stéréotype, au cliché et exploitation du kitsch, notamment, révèle la nature ambivalente de ces notions, en même temps qu'elle remet en question leur fonctionnement dans le texte. De par la double valorisation de ces procédés toujours aptes à susciter l'horreur, on est en droit de se demander si le paradigme du plaisir sur lequel, a priori, les textes nous engagent, n'est pas subverti. La réinstauration de l'image maternelle, par le biais d'un rituel masochiste, par la rumination cannibalique, ainsi que par la répétition qui traversent les textes transforme notre rire en effet de jouissance.
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7

dos Santos, Christophe, Sabine Frau, Sandrine Labrevoit, and Racha Zebib. "L'épreuve de répétition de non-mots LITMUS-NWR-FR évalue-t-elle la phonologie ?" SHS Web of Conferences 78 (2020): 10005. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207810005.

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Abstract:
L’épreuve de répétition de non-mots LITMUS-NWR-FR (Ferré & Santos, 2015) a été élaborée afin d’évaluer essentiellement le domaine phonologique chez l’enfant monolingue ou bilingue. L’objet de notre étude est de s’assurer que LITMUS-NWR-FR remplit cet objectif en s’intéressant à la contribution respective des variables suivantes dans les performances à ce test : la mémoire à court terme verbale (MCTv) et la similarité phonologique, la flexibilité cognitive, le niveau socio-économique (NSE) et le bilinguisme. 193 enfants tout-venant âgés de 3;10 à 5;0 ans ont été évalués à l’aide d’épreuves cognitivo-langagières et de questionnaires parentaux. Les résultats ne révèlent aucun effet du bilinguisme sur les performances à LITMUS-NWR-FR, et le NSE ne présente pas de lien substantiel avec ces performances. La MCTv explique une part non négligeable de la variance des scores à LITMUS-NWR-FR (35%). Toutefois, la part expliquée par l’ensemble des variables étudiées demeure modérée. Ce résultat conforte notre hypothèse selon laquelle ce test mesure principalement la phonologie.
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8

Dupré, Louise. "Déplier le temps : mémoire et temporalité dans La promeneuse et l’oiseau et Ce fauve, le Bonheur de Denise Desautels." Dossier 26, no. 2 (August 24, 2006): 302–16. http://dx.doi.org/10.7202/201542ar.

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Abstract:
Résumé Cet article analyse la différence de conception temporelle à l'oeuvre dans deux livres de Denise Desautels, où est abordée l'enfance de la narratrice après la mort du père : il s'agit de La promeneuse et l'oiseau, long texte poétique en prose paru en 1980, et Ce fauve, le Bonheur, récit autobiographique publié en 1998. On constate que le passage d'une énonciation lyrique à une énonciation narrative produit un déploiement de la temporalité qui agit sur le travail de la mémoire. En effet, le temps cyclique qu'on retrouve dans La promeneuse et l'oiseau est brisé, dans Ce fauve, le Bonheur, par une temporalité linéaire qui favorise un travail du deuil : le sujet peut alors sortir des cercles de la répétition mémorielle dans lesquels il était enfermé. Poésie et récit permettent ici deux types d'élaboration de la mémoire.
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9

Broussin, Marjorie, Chloé Richer, and Tatiana Tumanova. "Jakuta Alikavazovic, La blonde et le bunker derrière le miroir…" Voix Plurielles 10, no. 2 (November 28, 2013): 157–77. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v10i2.849.

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Abstract:
Le roman que nous propose la romancière française, née en 1979, après le prix Goncourt du premier roman avec Les corps Volatils, a remporté la mention spéciale du jury Wepler. Et l’œuvre perturbe en effet tous nos repères, réalisant les aspirations de son auteure : « L’originalité dans la répétition. Le déjà-vu comme condition du sens, et paradoxalement comme irruption de la nouveauté. » Impossible de se raccrocher longtemps au désir d’élucidation, moteur du roman noir, tant la narration joue du speculum, à la fois jeux de regards et de miroirs, et spéculations de toutes sortes. Et pourtant, Jakuta Alikavazovic a éveillé notre curiosité et notre instinct de détective. C’est pourquoi nous vous proposons de nous suivre dans cette enquête, sur les traces du récit, avec pour seul indice celui qu’a laissé l’auteure derrière elle : « L’un des thèmes de La blonde et le bunker (comme de tous mes livres) est la disparition »
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Beaumier, Guillaume. "Le traité de Lisbonne et le droit international de l’investissement." Études internationales 47, no. 4 (October 26, 2017): 365–86. http://dx.doi.org/10.7202/1042053ar.

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Abstract:
Résumé Le droit international des investissements a connu une évolution exponentielle au cours des deux dernières décennies. Avec plus de 3 000 accords et une abondante jurisprudence, certains qualifient ce système de chaotique et d’instable. Les divergences entre traités bilatéraux d’investissement et les décisions contraires de tribunaux arbitraux donnent certes cette impression. Cet article sur le développement du modèle de négociation de la Commission européenne, après l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, montre néanmoins que, tout en étant un système décentralisé et flexible, le régime des investissements est en réalité dynamiquement stable et favorise une répétition des normes préexistantes. Le chapitre sur l’investissement du récent Accord économique et commercial global (aecg) montre en effet que, tout en ayant eu l’occasion d’innover, la Commission européenne s’est largement inspirée du complexe institutionnel en place, y compris notamment, mais pas uniquement, le modèle d’accord des États-Unis.
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Hautier, Christophe, Sylvain Dorel, Muriel Bourdin, and Jean-René Lacour. "Dépense énergétique et rendement au cours de la répétition de sprints sur bicyclette ergométrique : effet de la vitesse de pédalage." Staps 60, no. 1 (2003): 11. http://dx.doi.org/10.3917/sta.060.0011.

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Bruyneel, Anne-Violette, and Serge Mesure. "Effet d’apprentissage au cours de la répétition d’un équilibre assis instable sur balancelle chez des adolescentes présentant une scoliose idiopathique." Kinésithérapie, la Revue 14, no. 151 (July 2014): 38–43. http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2014.03.027.

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Harel, Simon. "Fatalité de la parole : invective et irritation dans l’oeuvre de Thomas Bernhard." Études : Étude de la trajectoire 39, no. 2 (November 5, 2008): 59–82. http://dx.doi.org/10.7202/019283ar.

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Abstract:
RésuméL’oeuvre de Thomas Bernhard fait une large place à l’invective. Cette dernière prend place lors de scènes de ménage qui sont des modèles de communication dysphorique. Prenant comme point de départ le renouveau des « écritures de la méchanceté » dans le domaine littéraire, nous interrogerons le statut d’une altérité mise à mal. Nous étudierons les formes de l’itération, de la répétition et de la projection, ces règles de base d’une énonciation où l’autre est réduit au statut de quantité négligeable. Dans le cadre de cet article, nous mettrons l’accent sur les représentations d’un récit de soi où le narcissisme domine : la figure de l’illimitation primordiale, modèle d’une écriture qui ne tolère pas l’altérité, est en effet au coeur de l’écriture de Thomas Bernhard. Le sujet de l’écriture (un misanthrope qui tente bon gré mal gré de rédiger un traité scientifique) est sans cesse interrompu dans son activité par une « présence » féminine inopportune. La scène de ménage, telle que décrite dansBétonetLa plâtrière, met en valeur une division sexuelle qui oppose hommes et femmes, qui condamne toute velléité de communication.
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Ouellet1, Frédéric, Odrée Blondin, Chloé Leclerc, and Rémi Boivin. "Prédiction de la revictimisation et de la récidive en violence conjugale." Criminologie 50, no. 1 (May 9, 2017): 311–37. http://dx.doi.org/10.7202/1039806ar.

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Abstract:
En violence conjugale on ne peut négliger l’impact des circonstances immédiates et les caractéristiques individuelles des protagonistes dans la modulation du cours des évènements. Toutefois, peu d’études ont analysé simultanément les effets des circonstances immédiates, des caractéristiques de la victime et de l’agresseur sur la séquence des violences conjugales. L’objectif de cette étude est de mieux comprendre ce qui prédit la revictimisation ainsi que la récidive. Les résultats se fondent sur 52 149 évènements violents commis entre conjoints actuels ou passés enregistrés par les policiers sur le territoire d’une grande ville du Québec, de 2000 à 2009. Nos résultats montrent l’importance du sens de la violence, des expériences de victimisation et des antécédents criminels dans l’explication de la répétition de la violence, tout en nuançant leur effet en fonction de la récidive ou de la revictimisation. Cette étude peut permettre d’orienter les interventions sur plusieurs plans, en améliorant l’efficacité des mesures préventives et en permettant, par exemple, de déterminer des indicateurs facilement observables sur lesquels on peut baser l’intervention afin de mieux répondre au cours des évènements.
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Verhaegen, Clémence, Véronique Delvaux, Kathy Huet, Myriam Piccaluga, Charlotte Vanderwaele, and Bernard Harmegnies. "Évolution du délai d’établissement du voisement (VOT) dans le vieillissement sain entre 40 et 80 ans." SHS Web of Conferences 78 (2020): 09001. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207809001.

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Abstract:
Cette étude s’intéresse à l’évolution des capacités de production de la parole dans le vieillissement, dans une perspective lifespan. En effet, en plus de la diminution des capacités de production langagière, l’âge entraîne une réduction des capacités de contrôle moteur de la parole et une dégradation des structures oro-laryngées. Cependant, les effets de l’âge sur les capacités de production de la parole restent peu étudiés, particulièrement en langue française. Dans cette étude, nous nous centrons sur l’analyse du délai d’établissement du voisement (VOT), un paramètre important de la distinction entre les occlusives voisées et non voisées en français, et qui constitue un indice intéressant des capacités de coordination entre les gestes glottiques et supra-glottiques. Dans ce but, nous avons proposé une tâche de répétition de non-mots CVCV, comprenant les six consonnes occlusives du français /p,t,k,b,d,g/ à des participants de 40 à 80 ans, répartis en quatre groupes par tranches d’âges de 10 ans. Les résultats montrent la présence d’une diminution des valeurs de VOT ainsi que des pourcentages de voisement des premières consonnes voisées des non-mots après 60 ans. La présence d’effets délétères de l’âge sur les capacités d’initiation et de maintien du voisement des voisées du français est discutée.
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Dentz, A., C. Rivard, V. Parent, L. Romo, B. Gauthier, and M. C. Guay. "Maintien des effets d’un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur : chez des enfants et des adultes présentant un trouble de déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH) : résultat de deux études, évaluation à six mois." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S133. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.260.

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Abstract:
La mémoire de travail est une fonction cognitive souvent affectée, dans le contexte d’un TDAH . L’entraînement de la mémoire de travail par le programme informatisé Cogmed est une intervention qui est proposée auprès des patients présentant un TDAH . Le but de cette intervention est l’amélioration de la mémoire de travail par la répétition d’exercices généralement informatisés . Les résultats des études évaluant les effets du programme Cogmed auprès de participants présentant TDAH, indiquent que cette intervention améliore la mémoire de travail . Cependant, selon ces auteurs le maintien des effets de cette intervention sur plusieurs mois ne sont pas attestés. Afin de pallier à cette limite, deux études sont présentées. L’une est réalisée en France auprès d’adultes présentant un TDAH et la seconde au Québec auprès d’enfants présentant ce même trouble. L’objectif de ces études est d’évaluer le maintien des effets à six mois d’un entraînement de la mémoire de travail assisté par ordinateur (Cogmed) sur les symptômes liés au TDAH, la mémoire de travail, le raisonnement non verbal, l’inhibition et les capacités attentionnelles. Le maintien des effets pour la compréhension de la lecture et le raisonnement mathématique est également évalué auprès des enfants. Pour les deux études, les participants sont assignés aléatoirement dans une des deux conditions suivantes :– le groupe d’entraînement Cogmed ;– un groupe témoin actif (version placebo du programme), durant cette version les mêmes activités que celles proposées par le programme Cogmed sont effectuées.Toutefois, le niveau de difficulté demeure faible et constant à travers le temps, ce qui devrait avoir pour effet d’en restreindre l’efficacité. Les évaluations sont réalisées en double insu. Les résultats des effets du programme six mois après l’intervention seront présentés.
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Chamond, Jeanine, Lucas Bloc, and Virginia Moreira. "La Création en Prison: Un Nouvel élan pour L'existence?" Revista Subjetividades 17, no. 1 (August 23, 2017): 12. http://dx.doi.org/10.5020/23590777.rs.v17i1.5894.

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Abstract:
Comment créer dans l'enfer de la prison ? Se basant sur l'expérience française, les auteurs défendent la nécessité de la création en prison en sept points : 1. La création est un moyen de survie pour échapper à l'effondrement psychique et tenter d'élaborer la souffrance de l'incarcération. 2. Créer amène une évasion par l'esprit et un espace de liberté pour résister à l'infantilisation et à l'abrutissement et ouvrir des horizons dans le temps carcéral mortifère. 3. La création a une fonction d'exorcisme de la haine, de la vengeance, de la violence, de la peur et un effet de catharsis sur la destructivité, évitant qu'elle se retourne contre soi-même et contre les autres. 4. Le travail de figuration, défiguration, reconfiguration de la matière artistique reflète l'ex-pression et l'im-pression de soi, c'est-à-dire les mouvements de transformation de l'être car le détenu est obligé de changer pour survivre et ne pas devenir fou dans sa nouvelle condition de prisonnier. 5. L'artiste qui initie à la création peut devenir un modèle, un passeur, un étayage précieux et la rencontre avec le monde de l'art permet de retrouver des émotions esthétiques qui relient à la communauté humaine. 6. Dans la création collective, la cohabitation forcée et la promiscuité parfois violentes avec les autres peut devenir une aventure collective instauratrice de communauté, voire parfois de fraternité. 7. La reconstruction de soi n'est obtenue qu'à condition de se confronter à sa prison intérieure : le chaos, le malheur, l'indicible, la répétition, les drames de l'enfance, etc. pour tenter de les symboliser et de les transformer. Ainsi, à condition d'être exigeante, la création peut apporter de la hauteur, de la beauté, de la distance, une nouvelle dignité au détenu dans une circonstance où il est en particulièrement privé.
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Godard, Barbara. "La traduction comme réception : les écrivaines québécoises au Canada anglais." TTR : traduction, terminologie, rédaction 15, no. 1 (July 29, 2003): 65–101. http://dx.doi.org/10.7202/006801ar.

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Abstract:
Résumé S'inspirant de la théorie de Pierre Bourdieu de la stratification violente du « champ de production culturelle » et de la théorie d'André Lefevere de la médiation hégémonique du patronage dans la survivance des oeuvres littéraires, cet essai analyse la ré-écriture de la littérature québécoise au Canada anglais par le biais des pratiques de traduction. Toronto (et New York) contribuent à la légitimation de la littérature québécoise : les maisons d'éditions anglophones choisissent ce que l'on traduit et qui le traduit — des processus de séléction qui ont féminisé la culture québécoise comme alternative au matérialisme américain. Les romans de Gabrielle Roy, Anne Hébert, et Marie-Claire Blais ont été intégrés pleinement au système littéraire anglo-Canadien où, ré-écrits comme « réalistes » et présentant une image d'un Québec unilingue anglais, ils ne circulent que dans le champ de grande production ou le champ de la production restreinte, addressés à la bourgeoisie. En dépit de l'hypothèse de Carolyn Perkes, cependant, l'écriture d'une génération féministe plus jeune (Nicole Brossard, France Théoret, etc.) n'a pas transformé les normes du champ littéraire cannadien-anglais. Un nouveau genre de « fiction/théorie» s'est développé au Canada anglais, mais il ne circule que dans le champ de production marginale (les presses féministe et d'avant-garde) sans la reconnaissance d'autres positions dans le champ culturel. En effet, dans cette fiction/théorie, la thématique du langage, qui met en relief l'asymétrie du pouvoir entre l'anglais et le français, a été fortement critiquée parce qu'elle enfreint les normes de la purété linguistique et du sens transparent qui structurent le champ de la production restreinte. Un dialogue entre féministes à travers les langues a influencé l'écriture des écrivaines québécoises pour qui le motif de la traduction informe quelques romans récents. Répondant par un jeux de variations à la violence d'une subordination symbolique, ces romans entreprennent le travail du deuil pour l'objet perdu (la mère absente, la langue unique) en employant la traduction comme une figure de perlaboration. La traduction n'implique pas la tragédie d'une perte de la langue, mais un excès carnavalesque de la répétition dans beaucoup de langues potentielles. La traduction constitue alors un accès privilégié à une créativité autre.
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Bello, Saliou, Lucien Guillaume Amadji, and Adam Ahanchédé. "Efficacité technique et rentabilité économique des méthodes de contrôle culturale et chimique des mauvaises herbes en culture d’oignon (Allium cepa L.) au Nord-Est du Bénin." Journal of Animal & Plant Sciences 42.2 (November 29, 2019): 7207–25. http://dx.doi.org/10.35759/janmplsci.v42-2.3.

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Abstract:
Objectif : Le sarclage pratiqué en culture d‘oignon est inefficace contre les Portulacacées et les Cypéracées. La présente étude a permis de comparer les effets des sarclo-binages et d’applications simple et combinée d’herbicides sur la phytotoxicité pour l’oignon, le recouvrement et la biomasse des mauvaises herbes et le rendement de l’oignon au Nord-Est du Bénin. Méthodologie et résultats : Le dispositif expérimental est un bloc complètement aléatoire installé dans 30 parcelles paysannes représentant chacune une répétition comportant six traitements constitués des pratiques de sarclo-binages exclusifs et combinées à l’application d’herbicides. Les herbicides appliqués sont les sélectifs Agristomp à base de pendiméthaline à la teneur de 400 g/l et Dadyochlor à la teneur de 50% d’acétochlore ainsi que les totaux Round Up et Dady Up à base de glyphosate aux teneurs respectives de 360 g/l et de 480 g/l. Les variables recouvrement, biomasse et rendement ont été soumises respectivement au test T de Student, à l’analyse de variance à deux facteurs et au test de Tukey. Une faible phytotoxicité et une meilleure répression de Portulaca quadrifida et de Portulaca oleracea avec Agristomp, une meilleure gestion de Cyperus rotundus et une faible production de biomasse totale avec Round Up ont été observées. Des différences très hautement significatives et un effet synergique ont été observés entre les pratiques de luttes culturale et chimique. Dady Up a engendré le rendement le plus élevé et le plus rentable avec 28,72 t/ha de bulbes, comparativement aux autres traitements. Conclusion et application des résultats : La combinaison des sarclo-binages et d’application d’herbicides, plus efficace contre les mauvaises herbes avec un effet synergique et une meilleure rentabilité économique, a été recommandée. Technical and economical efficacy of hoe-weeding and herbicides application in onion’ crop (Allium cepa L.) in the North-East of Benin ABSTRACT Objective: Weeding in onion is ineffective against Portulacacées and Cyperaceae.. This study compared the effects of weeding, simple and combined herbicide applications on phytotoxicity on onions, weed recovery and biomass, and onion yield in northeastern Benin.Methodology and results: The experimental design is a completely randomized block of 30 replications with six treatments which include exclusive and combined hoe weeding practices to herbicides application. Applied herbicides were selective Agristomp with 400 g/l of pendimethalin and dadyochlor with 50% of acetochlor, Round Up and Dady Up with 360 g/l and 480 g/l of glyphosate respectively. Weed covering and onion yield were submitted to T of Student test, two-way analysis of variance and Tukey test.Low phytotoxicity and better control of Portulaca quadrifida and Portulaca oleracea with Agristomp, better management of Cyperus rotundus and low total biomass production with Round Up were observed.. Very significant differences and a synergistic effect have been observed between the practices of crop and chemical control. Dady Up generated the highest and most cost-effective yield with 28.72 t/ha of bulbs, compared to other treatments. Finding and applying the results: The combination of weeding and herbicide application, which is more effective against weeds with synergistic effect and improved economic profitability, was recommended.
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Sabbaghan, Soroush, Murray Peglar, and M. Gregory Tweedie. "The Multimodal Effects of Voice-Based Asynchronous Technology-Mediated Communication on EAP Speaking Performance." TESL Canada Journal 36, no. 3 (December 30, 2019): 82–109. http://dx.doi.org/10.18806/tesl.v36i3.1322.

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Abstract:
This study investigates how using a voice-based Asynchronous Technology-Mediated Communication framework (ATMC) can affect English for Academic Purposes (EAP) students’ fluency, accuracy, and intelligibility. Research has highlighted the benefits of ATMC in improving various elements of spoken communication, but to date, its application to EAP contexts has been little studied. In EAP speaking/listening courses at a large Canadian university, a team of instructor-researchers developed a system to provide learners more speaking and listening practice opportunities and to give individualized video feedback (veedback) on speaking performance. The instructor-researchers used a practitioner enquiry research methodology to investigate the effectiveness of the voice-based ATMC for 14 participants, drawing upon qualitative data from student interviews and the instructor’s qualitative and quantitative assessment of the students’ responses to tasks. Findings indicate that the system resulted in overall gains in fluency, accuracy, and intelligibility due to a combination of the voice-based ATMC design, repetition and practice, and the veedback. Qualitative comments from participants indicate personalized feedback led to increased motivation. The framework described in this article, therefore, represents several important benefits for the application of voice-based ATMCs in EAP classrooms. La présente étude examine les façons dont le recours à un cadre de communication asynchrone au moyen de la technologie (ATMC) axé sur la voix peut affecter la maîtrise de la langue, la précision et l’intelligibilité chez les apprenantes et apprenants d’anglais académique. Les recherches ont fait ressortir les avantages de la communication asynchrone au moyen de la technologie pour l’amélioration de divers éléments de la communication orale, mais cette méthode d’enseignement a été peu étudiée jusqu’ici dans des contextes d’anglais académique. Les membres d’une équipe de professeurs-chercheurs actifs dans l’enseignement de l’utilisation et de l’écoute de l’anglais académique dans une grande université canadienne ont élaboré un système permettant de fournir aux apprenantes et apprenants davantage d’occasions d’apprendre à utiliser et à comprendre l’anglais académique en mettant à leur disposition un système de rétroactions personnalisées par vidéo (veedback) qui leur permet de constater la justesse de leur expression orale. L’équipe de professeurs-chercheurs a utilisé une méthodologie de recherche basée sur l’interrogation des praticiens pour examiner l’efficacité de la communication asynchrone au moyen de la technologie axée sur la voix chez 8 participantes et 6 participants à l’aide de données qualitatives obtenues lors d’entrevues avec ces derniers et d’évaluations qualitatives et quantitatives fournies par les enseignantes et enseignants relativement à la réponse des étudiantes et étudiants aux tâches qui leur étaient assignées. L’étude a permis de constater que le système produisait des avantages globaux dans les domaines de la maîtrise, de la précision et de l’intelligibilité de l’anglais académique grâce aux effets combinés de la conception du système de communication asynchrone au moyen de la technologie axé sur la voix, à la répétition, aux exercices et au veedback. Les commentaires qualitatifs fournis par les participantes et les participants indiquent que la rétroaction personnalisée faite par le système a eu un effet positif sur leur motivation. C’est donc dire que le cadre décrit dans le présent article représente plusieurs avantages importants relativement à l’utilisation d’un système de communication asynchrone au moyen de la technologie axé sur la voix dans les classes d’anglais académique.
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Oloruntola, O. D., J. O. Agbede, G. E. Onibi, F. A. Igbasan, S. O. Ayodele, M. A. Arogunjo, and S. T. Ogunjo. "Les lapins nourris avec de l’amidon de manioc fermentée je résidus: Effet sur le rendement et l’état de santé." Archivos de Zootecnia, October 15, 2018, 578–86. http://dx.doi.org/10.21071/az.v0i0.3890.

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Abstract:
L’alimentation des modèles de croissance et vis-à-vis de l’état de santé des lapins nourris au maïs qui a été remplacé par des résidus d’amidon de manioc fermentée par voie microbienne (MFCSR) a été évaluée dans un essai de huit semaines. Cent cinquante, 5 semaine sevré les lapins ont été aléatoirement affectés à 5 traitements alimentaires dans un complètement aléatoire. Chaque traitement a été répliqué 10 fois avec 3 lapins par répétition. La moyenne quotidienne de la prise de l’alimentation le lapin a (59.83-68.02g par lapin par jour) avec l’augmentation de l’inclusion (MFCSR y3 = 5.2202x3 3355.9 ; R2 = 0,36) ; alors que le gain de poids total n’a augmenté avec l’augmentation de l’inclusion (MFCSR 1106.89-1264.89 g par lapin) jusqu’à 50 % (y2 =1234.8-3.7045x2 ; R2 = 0,31) et a diminué par la suite. Cela a été appuyé par des modèles mathématiques polynôme 2o. Seul le poids abattu (1346.71 - 1818.88g), habillé (poids 704.83-832.02g) et poids relatif des reins (0.53-0.74 %) étaient significatives (P < 0,05). Alors que le sang, les indices mesurés varient à l’exception des métabolites sériques ont été LDL stable entre les groupes de traitement. Il est suggéré que la composante de maïs du régime alimentaire du lapin en croissance pourrait être remplacé jusqu’à 50 % avec MFCSR et la croissance et d’alimentation développés modèles pourraient être adoptées à l’aide d’MFCSR d’améliorer la production de lapins.
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Moussaoui, Abderrahmane. "Violence." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.123.

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Abstract:
Le terme violence qualifie un certain nombre de manifestations allant de l’altercation verbale jusqu’aux destructions de masse, en passant par l’agression physique, le viol, le meurtre, la torture, les mutilations, etc. Infligées ou subies, discontinues ou constantes, localisées ou endémiques, accidentelles ou motivées, ces expressions de la violence se compliquent encore par leur caractère tantôt privé, tantôt public, assumé et revendiqué ou dissimulé et renié. La violence est si protéiforme qu’elle ne cesse de voir les discriminants de sa catégorisation et les grilles de classification se démultiplier. Le critère est tantôt spatial (violence urbaine), tantôt social (violence conjugale, ouvrière), tantôt politique (répression, coercition, guerre, assassinat politique, terrorisme), économique (exploitation, injustice), sexuel (viol, maltraitance), ou encore psychologique (automutilations et autres actes pervers). Englober toutes ces manifestations dans une même perspective relève de la gageure (Michaud 2004 ; Crettiez 2008). Comment approcher pareils phénomènes aux formes et motivations aussi diversifiées selon les mêmes grilles théorico-méthodologiques? D’autant plus qu’à ces expressions physiques de la violence s’ajoutent toutes celles qui relèvent de la « violence symbolique ». Consentie (plus que subie), cette violence impose un certain ordre dans les manières d'être. Elle englobe tous les dispositifs dont usent les dominants pour que les dominés intériorisent et acceptent leur statut et leur état de dominés (Bourdieu & Wacquant 1992). Elle participe de cette violence structurelle inhérente à tout pouvoir, qu’il soit celui du pater familias ou du chef élu ou imposé. Elle peut être liée à la forme même de l'organisation sociale à laquelle on adhère et qu’elle tend à malmener. Le politiste norvégien Johan Galtung (1969) est sans doute le premier à l’évoquer, faisant remarquer que dans cette forme de violence il n’y a pas de lien évident et apparent entre les sujets. Inscrite dans des structures sociales, cette violence est plus insidieuse mais non moins destructrice. Outre ces violences dévastatrices du lien, l’anthropologie a mis en évidence un autre genre de violences, celles destinées précisément à instaurer le lien, à le suturer ou à le raffermir. Ces violences fondatrices qui ponctuent les rites de passage (tatouages, circoncisions, excisions, scarifications et autres marquages corporels), souvent violentes et non exemptes de douleur, ont pour finalité d’agréger les individus à des communautés. Initiatique, cette violence qui laisse une marque distinctive (du rang, du sexe, etc.), n’est jamais perçue comme telle par ceux qui l’adoptent (Bodiou et Briand 2015). Malgré la variété de ses expressions et de ses modes d’effectuation, l’acte de violence demeure aisément identifiable. En revanche, il en est tout autrement quand il s’agit de définir ce qu’est la violence. Tous les dictionnaires la mettent en rapport avec l’exercice d’une force brutale ou excessive en vue de soumettre, contraindre ou obtenir quelque chose. Pour la majorité des approches, la violence a été longtemps conçue comme un « usage délibéré de la force pour blesser ou détruire physiquement » (Gurr, 1970). Au milieu des années 1990, la définition de l’OMS en élargit l’acception. Se voulant exhaustive, elle intègre à la fois les actes individuels et communautaires, commis contre autrui ou auto-infligés; qu’ils soient interpersonnels ou collectifs. Elle couvre tout aussi bien les actes de violence que les menaces et intimidations de tous ordres, induisant des atteintes physiques, psychologiques, ou affectives. Toutefois, cette définition demeure encore fortement associée aux violences physiques et n'évoque pas clairement et suffisamment les violences psychologiques et morales découlant d’actes verbaux, d'attitudes et autres conduites symboliques. Plus largement, F. Héritier (1996 : 17) appelle « violence toute contrainte de nature physique ou psychique susceptible d'entraîner la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d'un être animé; tout acte d'intrusion qui a pour effet volontaire ou involontaire la dépossession d'autrui, le dommage ou la destruction d'objets inanimés (…) ». Complète et exhaustive, cette définition souligne, une fois encore, la difficulté à parler de la violence de manière générale. La violence est une force dont l’exercice s’inscrit immanquablement dans le cadre de normes partagées. Ce sont de telles normes qui caractérisent, in fine, ce qui relève ou non de la violence. Celle-ci est justement le plus souvent un dépassement de la règle ou de la norme admise, une démesure. Elle est ce qui remet en cause l’existence de ce qu’Hanna Arendt (1989 : 283) appelle « un monde commun ». Yves Michaud (1978 : 101) le dit avec ses mots : la violence « tient plus à la dissolution des règles qui unifient le regard social qu’à la réalité qu’elle peut avoir ». À ce titre, la manifestation de la violence est l’indice d’une rupture de consensus, dont la finalité est de contraindre et de faire mal, de manière volontaire et apparemment gratuite. Elle est tantôt une infraction, tantôt un outrage. Chaque société désigne ce qu’elle considère comme violent en tentant de le réduire par l’éthique, la culture, le droit, la contrainte et en lui opposant… de la violence. Ce sont les logiques qui président à ces choix que l’anthropologue ne cesse de pointer dans leur singularité pour tenter de comprendre le phénomène dans son universalité. Même si le catalogue des actes de violence semble infini, et l’imagination des bourreaux individuels et collectifs incommensurablement fertiles, il n’en demeure pas moins que cette violence s’exerce toujours ou du moins le plus souvent selon des logiques inscrites dans un contexte historico-culturel. La « violence » est enchâssée dans une matrice éthique et obéit à une échelle de valeurs qui rend sa perception et, partant, sa signification variables selon les normes de référence en usage. Polymorphe, elle est également et nécessairement polysémique; et sa perception culturellement et sociohistoriquement déterminée. Des châtiments tolérés naguère (sectionner la langue des blasphémateurs, noyer des femmes adultères), sont décriés par des sociétés contemporaines pratiquant d’autres formes de violence (chaise électrique ou injection létale), estimées moins cruelles à leurs yeux. Ce sont en général les actes et conduites jugés illégitimes qui sont qualifiés de violents; tous ceux, tout aussi violents, mais exercés au nom d’une règle partagée ou par un pouvoir considéré comme légitime, ne sont pas tenus pour de la violence; ils sont perçus comme une coercition, une contrainte. Que ce soit pour Hobbes (2000) ou Weber (1959), l’usage légitime de la violence prévient la violence. Dès lors, il n’est plus de la violence. Loin d’être un phénomène débridé, la violence est souvent un outil savamment orchestré destiné à faire obéir ou à punir. Qu’elle soit privée ou publique, la violence est toujours inscrite dans une matrice symbolique qui structure ses modes d’effectuation et lui donne sens aux yeux de ses protagonistes. Ainsi devient-elle légitime pour son auteur; et parfois même pour celui qui la subit, la vivant comme une fatalité ou se considérant comme victime expiatoire. Ainsi, est-elle une « configuration » (Elias, 1989) où les adversaires sont aussi des partenaires agissant selon des règles partagées. Une propension devenue routinière consiste à toujours considérer la violence comme une réactivité instinctive, motivée par une pure répétition pavlovienne et paresseuse. Les études des violences urbaines ont pu montrer que celles-ci peuvent être un indicateur d’inégalité ou de défiance vis-à-vis des institutions; et, partant, l’expression d’une volonté de négociation. La manifestation de la violence est un « signal de danger » nous dit Lewis Coser (1982). Autrement dit, la violence fait à la fois signe et sens. Elle n’est pas que l’expression du chaos et du désordre. L’exercice de la violence (notamment politique) a le souci à la fois de l’efficacité et de la légitimité. Le plus souvent, la violence n’est ainsi qualifiée qu’en rapport aux seuls faits concrets, quantifiables et mesurables. Or, d’un point de vue anthropologique, la violence intègre à la fois l’éthique, les valeurs partagées, les sentiments, etc. La rumeur, l’ironie ou la satire peuvent être ressenties comme plus violentes que des coups. Physique, psychologique ou symbolique, la violence est toujours un fait « construit » à partir d’une culture partagée; dont la perception et l’intensité sont étroitement en rapport avec les normes communément admises. Quelle que soit la forme de son expression, la violence demeure un « fait social total »; car elle est toujours enchâssée dans d’autres faits sociaux qui démultiplient ses logiques et ses univers de sens (politique, religieux, économique, social etc.) (Clastres, 1977 ; Kilani, 2006). Instinct naturel, moyen d’imposer l’ordre social ou vecteur du changement social? La violence est une des catégories les plus discutées dans les sciences humaines et sociales; mobilisant terrains et théories pour saisir un phénomène en passe de figurer parmi les universaux et ne cessant de réinventer ses formes d’expression. Pour Thomas Hobbes (2000), l’une des références inévitables dans ces débats, l’homme est un être « duplice », naturellement violent mais socialement dans l’obligation de rechercher la répression de son agression en acceptant de se conformer aux règles d’une instance qui lui permettrait de vivre en société. Pour Hobbes, c’est l’égalité primordiale entre les hommes qui serait à l’origine des affrontements. Jean-Jacques Rousseau (1971) reproche au philosophe britannique d’avoir attribué à l’homme vivant dans l’état de nature les attributs et les passions propres à l’homme vivant dans la société. Ces deux postures spéculatives vont constituer dans une large mesure le cadre de pensée dans lequel seront débattues thèse et contre-thèse sur la nature violente ou non de l’homme. La première défend le caractère inné de la violence, tandis que la seconde la considère comme un acquis culturel. En anthropologie, l’intérêt pour la violence comme phénomène, est présent dès les premiers travaux qui ont pu montrer que toutes les sociétés contiennent de la violence, la produisent, l’utilisent et la gèrent. Mise en avant par Max Weber (1959) dans sa théorie de l’État comme monopole de la violence légitime, elle est popularisée par les travaux de René Girard (1972, 1978). Pour ce philosophe et anthropologue, les désirs de l’homme sont mimétiques et engendrent une violence fondée sur la « rivalité ». L’homme désire les mêmes objets que son prochain, et son désir augmente en fonction de celui de l’autre. Ce désir mimétique débouche sur la violence qui, de proche en proche, devient générale et concerne toute la société. Pour y remédier, Girard s’écarte des thèses wébériennes qui préconisent l’instauration d’une violence légitime confiée à l’État. Il postule que les hommes déplacent leur hostilité sur une victime émissaire (Girard, 1972). C’est le sens du sacrifice présent dans toutes les sociétés humaines. C’est le « désir mimétique » à l’origine de la violence qui caractérise l’être humain en société. Pour empêcher le saccage de cette violence réciproque, présente dans l’essentiel des rapports humains et dans toutes les sociétés dès le début de leur formation, la communauté sacrifie une victime arbitraire consensuelle. La haine de chacun est transférée sur cette victime émissaire dont la mise à mort est expiatoire. Elle sauve la communauté et lui permet de survivre. En évitant la violence destructrice de la communauté, cette violence sacrificielle et pacificatrice se transforme en une violence fondatrice. Les anthropologues se sont également intéressés à la forme institutionnelle de la violence. Ainsi, la guerre mobilisera l’essentiel des théories. Une approche naturaliste développée notamment par André Leroi-Gourhan (1965), postule que la guerre (comme violence institutionnelle) est la conséquence de l'évolution naturelle de l'Homme, qui de chasseur devient guerrier. Pour cet ethnologue et penseur des techniques et de la culture, la violence humaine relèverait du biologique. Postulant que la guerre est une extension de la chasse, il considère que l’homme, à l’instar de l’animal, est un être prédateur et donc violent par nécessité. Le social et l'institutionnel sont ainsi naturalisés. La violence permet de se procurer les rares ressources disponibles. Une telle approche rejoint celle qui met en rapport la guerre et les pénuries de nourriture dans les sociétés primitives. D’autres thèses, plus répandues, estiment certains modèles culturels, comme la virilité, l'autoritarisme culturel et la religion, à l'origine immédiate et exclusive de cette violence. Ce courant culturaliste considère la violence comme un phénomène culturel. Une de ses premières figures, Ruth Benedict (1950), a tenté d’opposer la culture apollinienne des Indiens Pueblos, qu’elle considère comme communautaire et pacifique, à celle des Indiens des plaines, qu’elle définit comme passionnés et agressifs et dont elle qualifie la culture de dionysiaque. Une autre approche culturaliste, celle de Claude Lévi-Strauss, voit dans la violence un mode d’échange, un « échange malheureux ». Pour le théoricien du structuralisme, la guerre est l’expression d’un échec dans l'échange entre communautés, lequel échange est à ses yeux fondateur des sociétés. L’anthropologie Pierre Clastres (1977) réfutera toutes ces théories pour soutenir que la guerre est constitutive de la société primitive. Elle n’est, selon lui, ni un instinct animal, ni la conséquence d’un manque, ni l’expression d’un ethos culturel, ni un échange raté. Elle est au fondement même de l’être ensemble. Étant sans hiérarchie, la société primitive use de la guerre contre l’Autre comme moyen de raffermir son unité. Depuis Thomas Hobbes, la violence hors d'un cadre prescrit par l'État est considérée comme une pathologie sociale. Contre cette vision, Pierre Clastres soutient que les violences (apparemment déviantes ou criminelles) s'inscrivent dans un univers social, culturel et symbolique pour faire sens. Poussée à ses limites, cette approche compréhensive risque de conduire à soutenir des légitimations au nom du relativisme culturel. Dans un monde où génocides, guerres, terrorismes et autres destructions de masse sont devenus une réalité quotidienne, plusieurs auteurs soutiennent la thèse de Norbert Elias (1989) sur le recul de la violence et la domestication de l’animal humain. Contre-intuitive, cette thèse est défendue par plusieurs historiens sur la base de travaux sur des archives judiciaires, dont l'historien Jean-Claude Chesnais (1981 : 14) qui estime qu' « il y a au cours des derniers siècles une régression considérable de la violence criminelle ». Si aujourd’hui on parle de son omniprésence, c’est parce que le seuil de tolérance aurait baissé. Nous serions devenus plus sensibles à la violence, subjectivement. Ceux qui rejettent une telle thèse préfèrent souligner le nombre et la diversification des formes des violences : génocides, attentas, terrorismes, etc. (Wieviorka, 2004). En effet, la violence a pris des formes inédites en rapport avec la complexification de notre organisation sociale. La technologie a contribué à une certaine sophistication de la violence et à sa mise à distance. Sa « domestication » s’opère par sa taylorisation. L’acte de tuer ou de perpétrer un génocide est noyé dans les échelons de la décision (du général qui décide au soldat qui exécute) et dans une « chaîne opératoire » plus ou moins longue. Grâce à cette « taylorisation », la violence se trouve aujourd’hui « domestiquée ». L’euphémisation par la technologie (écrans) la rend supportable par celui qui l’exécute; tout comme le sacré l’avait déjà rendue acceptable et supportable aux yeux, à la fois, de celui qui la donne et de celui qui la subit (Matthew, 2017 ; Blaya, 2011). Quoi qu’il en soit, le développement vertigineux de la technologie, et de l’organisation bureaucratique, contribue à cette « banalisation du mal » (Arendt 1991) en rendant moins perceptibles et plus insidieuses ces violences. Les armes biologiques sont moins spectaculaires dans leur usage mais plus dévastatrices dans leurs effets, tout comme les drones tuent de façon aussi chirurgicale que silencieuse (Chamayou 2013). Il suffit également de penser à toutes les formes de cyberviolence qui se développent dans le monde virtuel des réseaux sociaux, à l’instar du « revenge porn » ou « cyber-rape » (Blaya, 2011). Ce type de violence s’effectue en général sans échange verbal direct. Le registre du langage et l’émotion qu’il produit sont ainsi annulés, privant la victime de repères et d’alertes. Le « bourreau » est également protégé puisqu’il ne voit pas et il n’entend pas la réaction que produit son acte sur la victime. Dans cette nouvelle configuration que produit la cyberviolence, l‘agresseur n’est pas nécessairement plus fort, mais dispose de plus de latitude pour nuire. La thèse du recul de la violence ne tient pas suffisamment compte de sa sophistication, qui arrive à l’occulter. En revanche, la montée de la violence, souvent signalée, peut n’être que le signe d’un abaissement du seuil de tolérance face à des conduites plus ou moins agressives. En réalité, la notion de violence renvoie à deux dimensions, l’une factuelle et l’autre normative. Elle qualifie les effets de la force physique au regard de la transgression des normes socialement établies (Robert & al. 2008 ; Mucchielli, 2008).
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