Academic literature on the topic 'Égalité des sexes – Sociologie – France'

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Journal articles on the topic "Égalité des sexes – Sociologie – France"

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Frémont, Camille. "L’ambivalence de la transmission des normes du genre par les mères lesbiennes : de la critique des stéréotypes à leur reproduction « pour le bien de l’enfant »." Enfances, Familles, Générations, no. 23 (December 9, 2015): 18–33. http://dx.doi.org/10.7202/1034198ar.

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Abstract:
Ce travail s’appuie sur des récits de mères lesbiennes recueillis dans le cadre d’un travail de recherche en sociologie, mené en France, sur la transmission du genre dans les familles lesboparentales. Ce travail visait à répondre à la question suivante : quelles représentations ont les mères lesbiennes ont-elles des normes du genre et de la socialisation de genre de leurs enfants ?D’un point de vue individuel, les enquêtées démontrent une réelle remise en question des normes du genre. Elles manifestent un détachement de la pensée hétéronormative par une critique des stéréotypes de genre, une dénonciation du sexisme et une certaine « déshétérosexualisation » dans la manière de parler de soi et dans leur apparence. Le fonctionnement des couples au quotidien montre une plus grande égalité que dans le modèle hétérosexuel traditionnel de l’organisation domestique et des rôles parentaux.Elles développent des discours présentant leur mode de vie sous un jour positif et dans lesquels elles affirment de manière argumentée la non-nécessité de la différence des sexes au niveau du couple parental. Ces arguments se retrouvent dans les récits de conception qu’elles construisent pour leurs enfants, afin que ceux-ci se structurent à partir d’une vision valorisante de leur famille. Les récits de conception proposent une définition de la famille dans laquelle procréation et conjugalité sont dissociées. En revanche, leur sentiment de légitimité semble rester vulnérable face à l’homophobie latente, non explicitement hostile, dont elles citent, en les minimisant, les nombreuses conséquences au quotidien.Aussi, bien que prédisposées à transmettre des modèles d’identification éloignés des stéréotypes de genre, les mères lesbiennes interrogées sont attentives à promouvoir auprès de leurs enfants les signes d’une socialisation de genre normative, afin de les protéger de la désapprobation sociale à laquelle elles ont le sentiment de les exposer par leur modèle familial atypique. Elles leur apprennent à maîtriser les arguments qui leur permettront de se présenter de manière lisible et acceptable socialement.
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2

Tahon, Marie-Blanche. "Altérité, égalité et différence des sexes." Hors thème, no. 44 (May 4, 2011): 131–47. http://dx.doi.org/10.7202/1002494ar.

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Abstract:
Cet article soutient qu’en matière de rapports politiques de sexe, égalité et altérité ne peuvent qu’aller de pair : la femme n’est devenue l’autre de l’homme que depuis qu’elle est son égale. L’émergence de l’homoparenté indique pourtant que l’articulation de l’égalité des sexes et de l’égalité des sexualités constitue une question que la sociologie politique contemporaine ne saurait ignorer.
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3

Bergeron, Josée, and Jane Jenson. "Nation, natalité, politique et représentations des femmes." Articles 12, no. 1 (April 12, 2005): 83–101. http://dx.doi.org/10.7202/058022ar.

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Abstract:
Depuis le début du XXe siècle, la plupart des féministes et des forces sociales progressistes ont eu une position critique à l'égard des discours natalistes soutenant des modèles nationalistes conservateurs. A ce titre, les rapports entre natalisme, nationalisme et égalité des sexes se sont très souvent avérés conflictuels. Le présent article cherche à en explorer les raisons et à analyser ce rapport en France et au Québec, on peut constater que des convergences mais aussi des divergences émergent de cette comparaison. Les deux discours natalistes n'influent pas sur les mêmes institutions étatiques et ils ont varié de façon significative dans le temps. Nous observons également que ces distinctions sont une conséquence du rôle différent que les féministes françaises et québécoises ont joué au sein de l'État.
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Desveaux, Emmanuel. "Parenté." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.102.

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Abstract:
Au milieu du XIXe siècle, Henry L. Morgan, un avocat américain puritain, fait une découverte considérable : dans toutes les langues humaines, il existe un ensemble de termes servant à désigner les différents types de parents. Si ces mots appartiennent à la langue, la façon dont se répartit leur usage répond à des principes logiques qui la dépassent dans la mesure où ils se retrouvent dans des langues voisines — ou éloignées — qui n’ont rien de commun. La somme des termes de parenté d’une langue forme ainsi une nomenclature, et celle-ci est, de façon universelle, égocentrée. Le fait qui illustre le mieux le caractère métalinguistique du fait nomenclatural réside dans la dichotomie qui prévaut dans de très nombreuses langues — en Amérique, en Australie ou encore en Océanie — entre cousins-parallèles(ceux qui sont issus du frère du père ou de la sœur de la mère), assimilés à des frères et sœurs, et les cousins-croisés(issus de la sœur du père ou du frère de la mère) parmi lesquels il est très souvent possible, voire parfois même obligatoire, de choisir un partenaire matrimonial. Ainsi une règle abstraite engendre les cousins-croisés, à savoir l’inversion de sexe au sein des fratries respectives de mes parents. D’autres règles d’ordre logique prévalent, bien qu’elles soient moins à même de retenir l’attention de la pensée occidentale car elles lui sont coutumières, telles que la différence entre les générations (grands-parents, parents, enfants, petits-enfants) ou la collatéralité (oncles, tantes, neveux et nièces). Surgissent enfin çà et là, notamment en Amérique, mais également en Afrique, d’autres règles qui paraissent encore plus déroutantes que la catégorie de cousins-croisés, telle que l’inclinaison générationnelle. Les Indiens des Plaines nord-américaines en offrent des beaux exemples, d’où l’appellation de systèmes Crow-Omaha, noms de deux tribus de cette région. Dans ce cas, l’individu a des parents appartenant à la même génération biologique que lui, mais qu’il désigne par des termes tels « grand-père », « grand-mère » ou « petit-fils, petite-fille ». Que signifie ce dispositif langagier et son universalité ? Notons alors qu’il s’oppose à un autre dispositif, tout aussi universel, de désignation des individus : celui des noms propres. Ces derniers sont conférés à l’individu, par exemple en vertu du baptême ou d’un autre rite de passage. Ils relèvent toujours d’une métaphore, puisque les noms propres possèdent toujours une signification commune préalable. Le dispositif de la nomenclature de parenté procède, quant à lui, par métonymie; il permet à l’individu, lors de son apprentissage de la langue, de s’approprier cognitivement la relation qu’il entretient avec les personnes qui l’entourent, puis de proche en proche de désigner par lui-mêmeceux qui sont liés à lui. Les deux dispositifs de désignation, l’un passif, l’autre actif, se révèlent universels, bien qu’ils connaissent respectivement de grandes variations, notamment d’étiquette, selon les cultures (Désveaux 2013 : 254). Le fait que les termes de parenté doivent être compris comme les compléments inverses des noms propres nous permet d’affirmer que la parenté en tant que telle renvoie en priorité à l’inscription de l’individu dans l’ordre social par le biais du langage. Ce point a été largement occulté par les parentalistes, car ils sont restés dans leur grande majorité fidèles au moule théorique hérité de Morgan, qui fait de la nomenclature tantôt le marqueur d’une évolution cognitive en quête d’une vérité biologique, tantôt l’expression de principes d’organisation sociale extérieurs à elle. L’inventeur de la parenté avait en effet tiré deux grandes conclusions de ses recherches comparées sur les nomenclatures. Primo, les longs progrès de l’humanité la conduisent à identifier et à isoler la famille nucléaire, dont la famille occidentale offre le modèle accompli. Nos langues ne distinguent-elles l’oncle du père, la tante de la mère, les frères des cousins, etc. ? Selon Morgan (1871), ces nomenclatures seraient descriptivescar elles attesteraient de la réalité des relations biologiques qui relient les individus. Il oppose la lucidité inhérente à nos nomenclatures au caractère aveugle des nomenclatures de la majorité des peuples exotiques primitifs qui, dites classificatoires, rangent dans une même catégorie, ou même classe, des frères et des cousins. Secundo, les termes de parenté reflètent des manières de cohabiter. Ainsi, là où des cousins s’appellent « frère », c’est parce que la société vit encore dans un état de promiscuité qui fait que des enfants issus de couples de géniteurs différents partagent la même maison, autrement dit vivent dans une « famille élargie ». Un premier courant des études de parenté, très présent aux États-Unis, va s’attacher à montrer que les systèmes de parenté, dans toutes les sociétés, même les plus « primitives », visent à certifier le lien « biologique » entre un homme et ses enfants (Sheffler 1973, pour une critique de ce courant, voir Schneider 1968). L’accent est alors mis sur l’étude des comportements plutôt que sur celle des termes et le dialogue avec l’éthologie animale très étroit. La capacité de déceler des ressemblances entre individus serait également tenue pour universelle. Un deuxième courant est plus proprement sociologique. Il cherche à montrer que l’architecture logique d’une nomenclature reflète des règles de filiation et surtout de mariage. L'initiateur de ce courant est Rivers (1913). Délaissant l’heuristique morganienne de la cohabitation, ce dernier montre que le phénomène des cousins-croisés résulte ou reflète une règle particulière d’alliance. Si de génération en génération se reproduit le même type de mariage avec sa cousine issue de l’oncle maternel ou de la tante paternelle, l’ensemble du champ de la parenté se déploie autour de deux lignées qui s’échangent leurs enfants. La démonstration était facilitée par la présence d’une idéologie de l’échange matrimonial chez les Dravidiens, population de l’Inde méridionale, où Rivers enquêtait. Or, Lévi-Strauss amplifie sa démonstration (1949). Le père du structuralisme y montre qu’une altération simple de la règle du mariage avec la cousine-croisée transforme profondément le système. L’interdiction du mariage avec la cousine patrilatérale a en effet pour conséquence de créer une structure d’échange non à deux termes, mais à trois unités échangistes en brisant une réciprocité immédiate au bénéfice d’une réciprocité plus englobante, à trois unités échangistes, voire plus : si les femmes circulent toujours dans le même sens, des donneurs aux preneurs, le système finit par se boucler sur lui-même. Cette nouvelle structure d’échange est dite généralisée et non plus restreinte puisque, à la différence de la première, elle se définit par sa faculté d’intégration d’un assez grand nombre d’unités échangistes, sans que soit altéré son fonctionnement. Toutefois, l’échange matrimonial se métamorphose : il n’est plus une pratique consciente pour les protagonistes, mais s’enfouit dans l’inconscient collectif. Lévi-Strauss va plus loin encore, inspiré à la fois par Le contrat socialde Rousseau et L’essai sur le donde Mauss, en disant que ce principe d’échange matrimonial est commun à toutes les sociétés humaines et se situe à l’origine de l’ordre social. La prohibition de l’inceste, universelle, en serait en quelque sorte la contrepartie négative, puisque afin de marier ma sœur à l’extérieur, je dois renoncer à elle. De ce renoncement, je peux m’attendre à recevoir à mon tour une épouse de celui qui sera mon beau-frère. L’échange des femmes sert la procréation comme il renforce la solidarité sociale. La puissance de ce modèle théorique, ainsi que sa compatibilité avec le freudisme, lui a longtemps garanti une audience considérable. Cette hégémonie s’est surtout exercée en France et en Grande-Bretagne, avant de subir, plus récemment, une certaine désaffection sous l’effet d’un double mouvement critique. D’un point de vue externe à la discipline, l’engouement féministe contemporain rend de plus en plus incongrue l’idée que les femmes soient à la fois des personnes, en tant qu’elles sont sujettes au langage, et des valeurs, en tant qu’objets d’échange. D’un point de vue interne à la discipline, la critique s’avère plus technique. Elle revient à dire que les nomenclatures à cousins-croisés peuvent autant s’expliquer par un impératif dualiste d’ordre cognitif que par des préceptes échangistes et que si leur prévalence n’est pas confirmée par l’ethnographie — comme c’est le cas en Amérique —, elle relève peut-être finalement d’une illusion de la théorie. Il existe une troisième voie dans les études de parenté, ouverte par Kroeber (1909) lorsqu’il disait que les opérateurs sémantiques inhérents à toute nomenclature ne se limitaient pas à la fascinante question des cousins-croisés. Les anthropologues culturalistes américains, peu sensibles au philosophisme lévi-straussien, ont développé ainsi l’approche componentielle, proposant de décomposer les termes de parenté en éléments (en composants) logiques (Goodenough 1956). Si ces recherches n’ont pas débouché sur des résultats spectaculaires, ils ont permis de comprendre que, dans l’ordre de la parenté, la parole abolit la différence des sexes, pourtant très saillante, dans la procréation elle-même, où la femme et l’homme ont des fonctions physiologiques et donc des rôles sociaux très différenciés. Car l'homme et la femme sont à égalité par rapport au langage, qu’ils maîtrisent pareillement. Leurs positions sont interchangeables dès lors qu’il s’agit de socialiser l’enfant en lui apprenant les relations de parenté qui lient tous ceux qui l’entourent. Nous sommes alors loin de l’obsession biologique d’un Morgan, qui pensait devoir fonder la parenté sur l’opposition, traditionnelle en Occident, de la consanguinitéet de l’affinité (Désveaux 2002).
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Vibert, Stephane. "Tradition et modernité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.081.

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Abstract:
« Tradition » et « modernité » sont longtemps apparues, pour les sciences sociales et le sens commun, non seulement comme des notions relatives, initialement définies l’une par rapport à l’autre dans un rapport d’exclusivité mutuelle, mais plus encore, comme des qualificatifs désignant de véritables régimes d’humanité – sociétés traditionnelles et modernes. Pourtant, de l’intérieur même du champ anthropologique, de nombreuses critiques se sont régulièrement élevées à l’encontre de ce découpage trop schématique, appelant à davantage de réflexivité quant à l’usage de ces catégories englobantes. En effet, durant une majeure partie de son existence, l’anthropologie a été associée à l’étude des sociétés « primitives », ou « traditionnelles », alors que la description des sociétés « civilisées », ou « modernes », était dévolue à la sociologie. Cette distinction épousait de fait l’auto-compréhension des sociétés occidentales, dont la reconstruction évolutionniste de l’histoire de l’humanité présentait celle-ci selon une succession linéaire et nécessaire de stades indiquant les progrès de l’esprit humain, manifestes tant au niveau de l’organisation sociale, de la connaissance des phénomènes, de la morale personnelle que des réalisations matérielles et techniques. Aussi, dès la rencontre effective avec des sociétés aux langues, mœurs, croyances ou activités dissemblables, l’intérêt pour l’altérité comme différence s’est trouvé en tension avec une volonté de classification abstraite, selon une philosophie de l’histoire élaborée à partir des catégories intellectuelles propres à la trajectoire occidentale. Cela passe notamment, à partir des 18éme-19èmes siècles, par une auto-identification à la Raison universelle, seule apte à circonscrire le savoir « vrai » sur la réalité physique ou sociale, à distance de tous les préjugés enfermant l’humain dans la coutume, l’ignorance et la superstition. De cette configuration culturelle particulière (dite « post-traditionnelle »), nouveau mode de représentation du monde et de l’Homme apparu à la Renaissance et aboutissant aux Lumières, découleront tant un ensemble de processus socio-politiques définissant la « modernité » (développement scientifique et technique, révolution industrielle, État de droit, capitalisme marchand, individualisation des comportements et des valeurs, etc.) qu’une opposition globale à la « tradition » (les « survivances », en termes évolutionnistes). Ce « désenchantement du monde » – pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber –, sera perçu à travers une dichotomie généralisée et normativement orientée, déclinée sous de multiples aspects : religion / science, immobilisme / changement, hiérarchie / égalité, conformisme / liberté, archaïsme / progrès, communauté / société, etc. Si le « grand partage » entre Nous et les Autres, entre modernité et tradition, a pu constituer un soubassement fondamental à la prime ambition empirique et positiviste du savoir anthropologique, il n’en a pas moins dès l’origine de la discipline été contesté sur bien des points. En anthropologie, l’idée d’une tradition fixe et rigide s’avère critiquée dès Malinowski, l’un des premiers à souligner la rationalité contextuelle des « primitifs » en référence à leurs règles communes de coexistence, et à récuser l’assimilation indue de la tradition à une obéissance servile et spontanée, sorte d’inertie mentale ou d’instinct groupal. Chez les Trobriandais ou ailleurs, soulignait-il, « dans des conditions normales, l’obéissance aux lois est tout au plus partielle, conditionnelle et sujette à des défaillances et (…) ce qui impose cette obéissance, ce ne sont pas des motifs aussi grossiers que la perspective du châtiment ou le respect de la tradition en général, mais un ensemble fort complexe de facteurs psychologiques et sociaux » (Malinowski, 2001 : 20). L’anthropologie, par sa mise en valeur relativiste des multiples cultures du monde, insistera alors davantage sur l’importance de la tradition dans la constitution de toute société, comme ensemble de principes, de valeurs, de pratiques, de rituels transmis de génération en génération afin d’assurer la permanence d’un monde commun, fût-ce à travers d’essentielles dynamiques de réappropriation, d’altération et de transformation, trait fondamental de toute continuité historique. Selon Jean Pouillon, « la tradition se définit – traditionnellement – comme ce qui d’un passé persiste dans le présent où elle est transmise et demeure agissante et acceptée par ceux qui la reçoivent et qui, à leur tour, au fil des générations, la transmettent » (Pouillon, 1991 : 710). En ce sens, « toute culture est traditionnelle », même si elle se conçoit comme radicalement nouvelle et en rupture totale avec le passé : son inscription dans la durée vise implicitement un « devenir-tradition ». Dès les années 1950, le courant « dynamique » de l’anthropologie britannique (Gluckman, 1956 ; Leach, 1954 ; Turner, 1957), les analyses de l’acculturation aux États-Unis (Herskovits, 1955) ou les travaux pionniers de Balandier (1955) et Bastide (1960) en France avaient montré combien les « traditions », malgré les efforts conservateurs des pouvoirs religieux et politiques afin de légitimer leur position, recelaient de potentialités discordantes, voire contestataires. A partir des années 1980, certains courants postmodernes, post-coloniaux ou féministes en anthropologie (Clifford et Marcus, 1986 ; Appadurai, 1996 ; Bhabha, 1994 ; Abu-Lughod, 1993), souvent inspirés par la French Theory des Foucault, Deleuze ou Derrida (Cusset, 2003), se sont inscrits dans cette veine afin d’élaborer une critique radicale de la perspective moderne : partant du native point of view des populations subalternes, objectivées, dépréciées et opprimées, il s’agit de dénoncer le regard implicitement colonialiste et essentialiste, qui – au nom de la science objective – avait pu les rejeter unanimement du côté de l’archaïsme et de l’arriération.. Cette reconsidération féconde de la « tradition » rejaillit alors nécessairement sur son envers relatif, la « modernité ». A partir des années 1950, suite au cataclysme totalitaire et aux puissants mouvements de décolonisation, apparaît une critique anthropologique argumentée des principes de développement et de modernisation, encore approfondie dans les années 1990 avec la fin du communisme réel en Europe et l’avènement d’une crise écologique liée à l’hégémonie du capitalisme industriel. Sous l’effet d’une « mondialisation » aux dimensions hétérogènes voire contradictoires, l’Occident semble redécouvrir les vertus des approches dites « traditionnelles » en de nombreux domaines (spiritualité, médecine, artisanat, agriculture, patrimoine, etc.), à la faveur de réseaux d’information et de communication toujours plus denses. Sans trancher sur le fait de savoir si notre époque globalisée relève encore et toujours de la modernité (seconde, avancée ou tardive), ou alors de la postmodernité (Bonny, 2004) du fait des formes hybrides ainsi produites, la remise en cause de la rationalité progressiste entendue comme « métarécit » (Lyotard, 1979) semble favoriser une compréhension plus équilibrée des « traditions vivantes », notamment des mœurs des populations autochtones ou immigrées (pluralisme culturel, tolérance religieuse, éloge de la diversité et du cosmopolitisme), même si certaines contradictions n’en apparaissent pas moins toujours prégnantes entre les divers répertoires de sens disponibles. Dès lors, les deux termes du contraste classique tradition / modernité en ressortent désormais foncièrement relativisés, et surtout complexifiés. Les études historiques ont montré combien les sociétés apparemment les plus modernes contribuaient plus ou moins consciemment à une constante « invention de traditions » (Hobsbawm et Ranger, 1992), évidente dans la manifestation de certains nationalismes ou fondamentalismes religieux cherchant à légitimer leurs revendications politiques et culturelles les plus contemporaines par le recours à un passé idéalisé. D’une certaine manière, loin d’avoir strictement appliqué un programme rationaliste de séparation nature / culture, « nous n’avons jamais été modernes » (Latour, 1991), élaborant plutôt à notre insu un monde composite et hétéroclite, sous la domination d’un imaginaire social qui érige paradoxalement le progrès, la rationalité et la croissance en mythe de la maîtrise rationnelle. Et lorsqu’elle s’exporte, cette « ontologie naturaliste » (Descola, 2005) se voit réinterprétée, transformée, voire inversée, selon une « indigénisation de la modernité » (Sahlins, 2007 : 295) qui bouscule tant les univers locaux de signification que les principes globaux d’arraisonnement du monde. S’avère désormais entérinée l’existence de « modernités multiples », expression synonyme d’une évolution différenciée des trajectoires socio-culturelles à travers des cheminements à la fois interreliés, métissés, contingents et comparables. A l’inverse, nul ne semble pouvoir dorénavant se réclamer ingénument de la tradition sans être confronté à un paradoxe fondamental, déjà repéré par Hocart (1927) : puisqu’elle ne vit généralement qu’ignorée de ceux qui la suivent (selon un agir pratique incorporé dans les us et coutumes du quotidien), on fait appel à la tradition d’abord pour justifier ce qui justement ne va plus de soi, et se trouve en danger de disparaître. Ce passage de la tradition au « traditionalisme » peut prendre à la fois la forme légitime d’une sauvegarde de valeurs et coutumes ou de la résistance à la marchandisation globale, mais aussi le visage grimaçant d’une instrumentalisation idéologique, au service d’un ordre social chimérique, soi-disant pur et authentique, fût-il répandu par les moyens technologiques les plus modernes.
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Dissertations / Theses on the topic "Égalité des sexes – Sociologie – France"

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Pigeyre, Frédérique. "Socialisation différentielle des sexes : le cas des futures femmes cadres dans les grandes écoles d'ingénieurs et de gestion." Paris 7, 1986. http://www.theses.fr/1986PA070002.

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Sineau, Mariette. "La politique : un enjeu majeur dans les rapports de pouvoir entre sexes." Paris, Institut d'études politiques, 1996. http://www.theses.fr/1996IEPP0004.

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Troupel, Aurélia. "Disparités dans la parité : les effets de la loi du 6 juin 2000 sur la féminisation du personnel politique local et national." Nice, 2006. http://www.theses.fr/2006NICE0029.

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Abstract:
En obligeant les partis politiques à présenter autant de candidates que de candidats, la loi du 6 juin 2000 doit augmenter le nombre d'élues. Pourtant, la loi sur la parité a obtenu des résultats très contrastés, ayant un effet optimal dans les assemblées locales et européenne et un effet minimal voire nul au Sénat et à l'Assemblée. Pour comprendre les raisons de ces disparités entre ces échelons politiques, plusieurs indicateurs ont été mobilisés et une base de données sur les élues (1958-2004) a été créée. Cette démarche a conduit à nuancer et à invalider certaines idées reçues. Ainsi, l'appartenance politique, les changements de règles électorales ou la présence de sortantes n'expliquent pas ces écarts. En revanche, la féminisation antérieure d'une assemblée et le degré de contrainte du dispositif paritaire sont essentiels au bon fonctionnement de la loi. En se cumulant, ces éléments perpétuent le clivage local/national (très et peu féminisé), comme l'avait annoncé Mariette Sineau
The law of 6 June 2000, which obliges parties to field an equal number of male and female candidates, should have increased the number of women elected in politics. However, the parity law achieved very variable results, being most effective at the local and European levels whilst having little or no effect on the composition of the Senate and the National Assembly. To understand the reasons for these variations between the different levels of politics, several theories have been tested and a database has been created of female politicians (1958-2004). This research allows certain established ideas to be challenged and disputed. It is revealed that partisanship, changes to the electoral regulations and the presence of female incumbents are not sufficient to explain these variations. On the other hand, the prior feminisation of the elected assembly along with how restrictive the parity law is under the circumstances are both essential to the effective functioning of the law. Taken together, these elements show a perpetuation of the local/national cleavage (strongly and weakly feminised), as argued by Mariette Sineau
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Martin, Camille. "Quand la puissance publique délègue l'égalité : ethnographie de la politique de développement du football féminin en France (2011 - 2017)." Thesis, Paris, EHESS, 2017. http://www.theses.fr/2017EHES0146.

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Abstract:
Le fonctionnement du secteur associatif ne peut être compris sans envisager le lien qu'il entretient aux pouvoirs publics et cette intrication entre secteurs public et privé non lucratif s’avère particulièrement structurante dans le domaine du sport. En effet, ces activités sont largement administrées par des structures associatives mais la reconnaissance de l'utilité publique est ancienne et invite à leur encadrement public. L'action publique dans le domaine du sport est alors largement déléguée aux associations et fédérations sportives, lesquelles se voient attribuer dans ce cadre des ressources matérielles, humaines et symboliques qui assurent le pouvoir de prescription de l'Etat sur leur fonctionnement. C'est dans un tel contente que je propose d'envisager la politique de féminisation du football engagée par la Fédération Française de Football comme une politique publique sectorielle en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes, déléguée par l’État. Ainsi, ce travail propose une réflexion sur les effets de la délégation de politiques publiques vers le secteur associatif, en réalisant un détour par l’observation du travail concret des salarié-e-s de droit privé à qui incombent ces missions de service public, pour rendre compte des rapports de domination dans lesquelles ils et elles se voient pris-e-s et qui constituent autant de contraintes sur leur activité. Cette démarche permet ainsi d'envisager conjointement les conséquences de cette délégation sur les modalités de réalisation de ces missions (les effets sur les usager-e-s) et sur le travail de celles et ceux à qui incombent leur définition et leur mise en œuvre (effet sur les prestataires, salarié-e-s et bénévoles). Cette présentation s'adosse ainsi à un travail ethnographique de plusieurs années au sein des instances gestionnaires de la FFF, lequel s'est construit en partie autour de ma participation aux activités fédérales. Après avoir proposé une évaluation quantitative des modalités de diffusion du football féminin depuis le début des années 1990, je montre qu’en dépit du caractère hautement ambigu de la position de salarié-e associatif-ve – contractuellement rémunéré-e-s dans des organisations structurées par une éthique de désintéressement – celles et ceux qui sont chargé-e-s de la mise en œuvre de la féminisation à la FFF construisent leur activité autour de la vocation de service public qui la justifie et orientent en conséquence le contenu de leur activité. J’envisage ensuite la manière dont les rapports de genre dans lesquels sont prises les salariées chargées du développement du football féminin informent les orientations qu’elles donnent aux dispositifs de diffusion de cette pratique, au gré d’un travail de naturalisation des dispositions féminines, et de qualification individualisée des rapports sociaux de sexe. Ainsi, c'est en articulant des questionnements propres à la sociologie du travail (associatif), du genre et de l'action publique qu'il s'est agi de proposer une réflexion sur les enjeux de la recomposition de l'action publique, au travers des effets sociaux de sa délégation au secteur associatif
This doctoral research has begun after I joined a workgroup of the French Football Association – the Fédération Française de Football (FFF) – in October 2012. This workgroup was focused on how to develop female football. The reason I joined the group was initially to get access to administrative data to study the career of the players. I got this access in exchange of doing some statistical work for the group. Thus, I worked during four years, with four employees of the FFF, in charge of the development of female football. Doing so, I got the chance to observe the negotiations about gender equality in football and debates about the best orientation to give to the policy of development.This work precisely deals with the construction and implementation of this new policy, created in 2011. This policy takes place in the institutional context of a partnership between the ministry of sports and the sports associations. Thus, the policy of football feminization will be seen as a delegated sectorial policy for gender equality. This mechanism of policy delegation exists in the domain of sport since the 50’s. In other words, the policy of sports is partially operated by the sports associations. The ministry of sports provides them with funds and human support (nearly 1,600 civil servants work for the sport associations). Thus, the public authority keeps a control over the policy of sport and delegates its implementation. This delegation scheme is not specific to sport and has been used in various fields since the 80’s. It is reflected in the growing number of employees in the non-profit associations sector; this sector having increasingly a role of intermediate in the public policies.Therefore, the purpose will be to illustrate the impacts of delegating the public policy related to gender equality to employees working under private law for the FFF. Consequently, their working conditions, the social relationships in which they are included will be objectively examined, to grasp how they embodied this policy and they reflect it. In that matter, it will be demonstrated that despite the great ambiguity of the employee’s status in an association – contractually hired in an organization structured around an ethic of selflessness –, the ones in charge of implementing the feminization within the FFF, build their activity around public service values which consequently impacts the content of their activities. Subsequently, I will consider how the gender inequality, in which the female employees developing the female football evolve, influences the orientations that they give to the policy of development of female football. I will demonstrate that the marginal position occupied by the female employees in the FFF reduces not only their range of actions but creates the risk of a transfer of gender inequality from the female employees to the female players. Indeed, this work proposes to reflect on the impact of delegating public policies to non-profit associations thanks to an observation study of the actual work of privately hired employees to whom the responsibility of public policy is delegated. Hence, it will interlink questionings in sociology related to gender, associative work and public policy
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Lépinard, Éléonore. "L'égalité introuvable : stratégies de légitimation et mise en oeuvre de la parité politique en France." Paris, EHESS, 2004. http://www.theses.fr/2004EHES0080.

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Abstract:
La révision constitutionnelle sur la parité (8 juillet 1999) a donné lieu à une abondante production de discours, d'interprétations et de contestations du sens de la réforme. Cette prolifération d'argumentaires sur la scène militante, dans l'espace public et dans l'arène parlementaire, incite à une approche centrée sur leur rôle dans la légitimation et la mise en oeuvre de la parité. Les sens donnés à la notion d'égalité des sexes, les luttes discursives qui les ooposent, et les représentations que les acteurs se font de la réforme constituent le noyau dur de notre objet. Les discours sont appréhendés comme l'expression de représentations sociales ayant trait aux rapports de genre, comme la manifestation des fondements idéologiques des systèmes de légitimation d'une certaine organisation sociale. Ces représentations sociales sont examinées de façon à déterminer dans quelle mesure elles participent à reproduire les rapports sociaux de sexe ou si elles permettent leur transformation
The constitutional revision integrating the principle of parité (sex-parity) adopted on July 8th 1999 led to an tremendous production of discourses, interpretations and contestations over the meaning of this political reform. This peculiar emergence of argumentations on the militant scene, in the public sphere and in parliamentary arena encourages a theoretical approach focusing on the role of discourses in the process of legitimation and implementation of the parity. The signification of categories such as gender equality, the discursive struggles, and the actors' representations of the reform constitute the main object of this study. Discourses ara analysed as the vehicle for social representations about gender. They are viewed as the manifestation of the ideological foundation of a specific social organization. These social representations are investigated so as to determine in which ways they participate to reproduce or to transform gender relations
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Micou, Evelyne. "L'égalité des sexes en droit privé." Perpignan, 1993. http://www.theses.fr/1993PERP0155.

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Abstract:
Dans cette thèse circonscrite au droit privé français mais étayée d'éléments de droit comparé, l'égalité entre hommes et femmes est abordée à travers les sphères familiales et professionnelles : toutefois de nombreuses références sont également faites au droit pénal et au droit international privé. Ce travail qui se veut objectif a eu pour but, dans une première partie, de rappeler l'évolution qui s'est produite en la matière de recenser les moyens dont le législateur a usé pour instaurer l'égalite juridique entre hommes et femmes, de souligner leur efficacité mais aussi d'en relever les limites. Ce bilan des interventions législatives et la mise en évidence des obstacles tant juridiques que pratiques qui freinent la réalisation de l'égalite entre hommes et femmes servent de support à une deuxieme partie dans laquelle le concept d égalité (des sexes) est analysé, etudié, afin de proposer, à partir d exemples choisis, une organisation des techniques utilisées par le législateur ou à utiliser par lui, organisation qui serait plus propice à la mise en place de cette égalité
In this thesis centred on french private law but supported by elements of compared law. The equality between men and women is considered through professional and family relationships. This numerous references are also made to penal law and international private law. This survery claims to be objective and aims - in the first partto recall the evolution that has come about, to record the means the legislator used to initiale legal equality between and women underlining the effectiveness but pointing out the limits too. The evaluation of legislative intervention, the revealing of legal and practical obstacles reducing the realization of equality between men and women are used as a medium in the second part. The concept of sex equality is studied and analyzed showing chose exemples to suggest an organization of the different technics used by the legislator or intented to be used by him. This organization would be more propitious to favour this equlality
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Peiro, Catherine. "Mixité à l'école et inégalités de traitement entre filles et garçons : l’exemple de l’éducation physique et sportive dans le second degré." Thesis, Lyon 2, 2010. http://www.theses.fr/2010LYO20112.

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Abstract:
La mixité à l’école est souvent considérée comme un moyen privilégié pour tendre vers une meilleure égalité entre les filles et les garçons. Si les différents dispositifs institutionnels encourageant sa mise en oeuvre ont contribué à une égalité de droits, ils n’ont pas abouti pour autant à une égalité dans les faits. La recherche analyse finement les formes concrètes que peut prendre la mixité dans l’éducation physique et sportive (EPS) dans le second degré où certaines inégalités entre les filles et les garçons sont encore souvent considérées comme « naturelles ». Allant à l’encontre de cette idée reçue, la thèse montre que si la mixité n’est pas, a priori, un obstacle à une meilleure égalité entre les sexes, les choix pédagogiques pouvant y être associés sont susceptibles de mettre en difficulté une partie des filles. Méthodologiquement, le travail s’appuie sur plusieurs dispositifs articulés entre eux : une observation ethnographique de 200 heures d’enseignement ; une vingtaine d’entretiens avec des professeurs d’EPS ; l’analyse secondaire de deux enquêtes nationales ayant permis d’interroger par questionnaire 1 954 élèves et 1 317 enseignants du second degré. La recherche montre, entre autres, que les formes de regroupements choisis, les contenus d’enseignement privilégiés (à forte connotation masculine), les interactions entre le professeur et les élèves sont autant d’éléments susceptibles d’entretenir une inégalité de traitement des filles et des garçons. En somme, le travail souligne que la mise en oeuvre de la mixité en EPS ne peut faire l’économie d’une réflexion approfondie permettant l’élaboration de dispositifs pédagogiques autorisant une réelle prise en considération des différences entre filles et garçons (que celles-ci soient d’ordre biologique ou culturel)
Coeducation is often considered an ideal way to foster equality between girls and boys. Although, in theory, various institutional initiatives encouraging coeducation have contributed to fostering equal rights, they do not always lead to equal opportunities in practice. This study focuses on the tangible aspects of coeducation at secondary school level in the specific fields of physical education (PE) and sport, where some inequality between girls and boys is still often considered ―normal‖. Countering this preconceived notion, the thesis demonstrates that whilst coeducation does not initially stand in the way of greater gender equality, the educational strategies that may be associated with it are likely to put some girls at a disadvantage. In terms of methodology, the research is based on a combination of several studies, including ethnographic observation of 200 teaching hours; some twenty interviews with PE and sports teachers; and secondary analysis of two national surveys based on questionnaires completed by 1,954 secondary school pupils and 1,317 secondary school teachers. The study shows, among other things, that the type of group activity and educational content chosen (which is often male-oriented), as well as the way teachers and pupils interact, are all factors that are likely to promote disparities in the way girls and boys are treated. Finally, the work underlines that teaching PE and sport in a coeducational environment cannot be done without careful consideration of the differences between girls and boys, and the development of educational strategies that take these differences into account (be they biological or cultural)
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Jame, Shadi. "Le régime de la nationalité en droit syrien et en droit français : étude de droit comparé entre domination coloniale et droit international contemporain." Nantes, 2010. https://archive.bu.univ-nantes.fr/pollux/show/show?id=5e79d3da-f17a-45c4-9f09-c061d198569a.

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Abstract:
La nationalité est considérée comme un lien politique et juridique entre l’individu et l'État. La nationalité est très importante pour la vie de la personne, pour l'État et pour la communauté internationale. En effet, pour la vie de la personne, la nationalité détermine l’état politique (les droits civiques) et la distingue de l’étranger. L’article 15 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 énonce que « tout individu a droit à une nationalité », un droit principal rattaché à l’individu dans sa vie personnelle : sans nationalité la personne ne peut acquérir les droits essentiels de la vie. Le monde d’aujourd’hui est de plus en plus globalisé, dans lequel les sociétés contemporaines interagissent facilement et d’une façon continue. Dans ce contexte, le droit comparé permet de mieux comprendre les questions liées à la nationalité, et plus particulièrement de traiter des problèmes comme la nationalité des enfants, l’égalité hommes-femmes, la double nationalité et celui de l’apatridie. Cette thèse propose une étude de droit comparé entre les droits français et syrien de la nationalité. Elle met en évidence l’influence exercée par le droit français sur le droit syrien notamment pendant le mandat français sur la Syrie (de 1924 à 1951) et les contraintes du droit international sur le droit syrien. Le droit syrien de la nationalité n’ayant pas évolué depuis 1969, cette étude entend proposer plusieurs directions pour lui permettre d’évoluer dans un sens plus conforme à l'évolution de la société syrienne
The nationality is considered as the political and legal bond between the individual and the State. It is very important for the life of the individual, the State and the international community. In fact, the nationality determines the political status of the individuals (the civil rights) along their life and distinguishes them from the foreigners. The Article 15 of the Universal Declaration of Human Rights 1948 states that "everyone has the right to have a nationality" a principal right attached to the individual in his personal life: without having this nationality he will not be able to acquire his essential rights of life. Today’s world is increasingly globalized where the contemporary societies interact easily and continuously. In this context comparative law makes it possible to better understand the issues relating to nationality, and more particularly to deal with the issues such as the nationality of children, equality between men and women, dual nationality and that of statelessness. This thesis deals with a study of comparative law between the French and Syrian nationality law. It underlines the influence of French law on the Syrian law in particular during the French mandate in Syria (from 1924 to 1951) and the constraints of international law. Syrian law of nationality has not changed since 1969. This study intends to propose several directions to allow this law to evolve in a more consistent way
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Fondimare, Elsa. "L'impossible indifférenciation : le principe d'égalité dans ses rapports à la différence des sexes." Thesis, Paris 10, 2018. http://www.theses.fr/2018PA100070.

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Abstract:
La crainte d’une indifférenciation entre les sexes qui serait portée au nom du principe d’égalité est aujourd’hui prégnante dans les discours politiques et juridiques. L’ouverture du mariage aux couples de même sexe, la lutte contre les stéréotypes de genre ou encore la facilitation de la procédure de changement de sexe sont autant de réformes qui ont suscité de fortes réactions opposées à la remise en cause de la différence des sexes en droit. Il est vrai que le principe d’égalité des sexes a progressivement été construit, tout au long du XXe siècle, comme une exigence d’indifférenciation entre les sexes, notamment à travers l’affirmation d’un principe de non-discrimination en raison du sexe. En ce sens, le rapport du principe d’égalité à la différence des sexes a peu à peu été envisagé comme un rapport d’opposition. Toutefois, et c’est un point fondamental, ce projet politique d’indifférenciation rattaché au principe d’égalité des sexes butesur l’impossibilité pour le droit de remettre en cause la différence des sexes. Le droit ne peut en effet se passer de la différence des sexes, pour deux raisons essentielles : d’une part, le droit prend en compte la différence des sexes pour lutter contre les inégalités de fait ; d’autre part, le droit est lui-même producteur de la différence des sexes, par les règles de l’état civil et de la filiation. Les rapports entre le principe d’égalité et la différence des sexes apparaissent ici contradictoires : d’un côté, l’évolution de la conception de l’égalité conduit à admettre la différence des sexes en vue de remettre en cause les inégalités de genre (rapport d’admission) tandis que, de l’autre, la différence des sexes est exclue d’une analyse en termes d’égalité, confortant les fondements des inégalités de genre (rapport d’exclusion)
Many political and legal discourses express today the fear that the equality principle would threaten the difference of sexes. Reforms such as the opening of marriage to same-sex couples, the fight against gender stereotypes or the facilitation of the sex reassignment procedure, generated strong reactions that offer vigorous resistance in order to maintain the difference of sexes in law. It is true that the equality principle has been constructed, throughout the 20thcentury, as an exigence of neutrality between the sexes, particularly through the statement of the non-discrimination principle. Therefore, the link between the equality principle and the difference of sexes has been built as a relation of opposition. However, such a political project comes up against the impossibility for the law to put an end to the difference of sexes. In fact, the law cannot depart from gender, for two main reasons: firstly, the law takes into account the difference of sexes in order to tackle inequalities; secondly, the law itself produces the difference of sexes, through the rules dealing with civil status and filiation. The relations between the equality principle and the difference of sexes appear here contradictory: on the one hand, the evolution of the conception of equality leads to admit the difference of sexes in order to deal with gender inequalities (relation of admission) whereas, on the other hand, the difference of sexes is excluded from an analysis in terms of equality, reinforcing the basis of gender inequalities (relation of exclusion)
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Pionchon, Sylvie. "Les femmes et la politique : éléments d'explication d'une sous-représentation." Grenoble 2, 2001. http://www.theses.fr/2001GRE21023.

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Abstract:
Basée sur une approche principalement qualitative (entetiens semi-directifs), cette thèse a pour objectif d'affiner la compréhension de la sous-représentation politique des femmes, en s'intéressant aux systèmes symboliques qui structurent en profondeur leurs attitudes politiques. Validant l'hypothèse, par le recours à l'analyse lexicométrique, d'un vocabulaire spécifique des femmes pour parler de la politique, les entretiens semi-directifs ont permis d'établir que l'exclusion politique des femmes trouve en grande partie son explication dans les représentations que celles-ci ont d'elles-mêmes et de leur rôle, le champ politique agissant comme un lieu de condensation des rapports sexués de pouvoir à l'oeuvre dans la société toute entière. L'espace politique se structure toujours, tant dans les pratiques que dans les représentations, autour d'un clivage privé / public qui maintient le caractère masculin réservé de l'activité politique et confère aux femmes le sentiment de leur incompétence et de leur illégitimité à participer à la gestion de la Cité. Dénonçant le biais androcentrique qui a longtemps prévalu à l'appréhension du comportement politique des femmes, ce travail opère un renversement de perspective radical. Plutôt que de poser la question du rapport des femmes à la politique en termes de manque et de retard, il propose en effet de l'envisager à partir des modèles de réussite et d'épanouissement que valorise notre société pour chacun des deux sexes. Il démontre que la sous-représentation politique des femmes trouve principalement son explication dans la construction socio-culturelle des rôles et des identités de sexe.
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More sources

Books on the topic "Égalité des sexes – Sociologie – France"

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Méjias, Jane. Sexe et société: La question du genre en sociologie. Rosny: Bréal, 2005.

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2

The gendered society. New York: Oxford University Press, 2000.

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3

Perspectives on Multiculturalism and Gender Equity (Changing the Faces of Mathematics). Natl Council of Teachers of, 2000.

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Book chapters on the topic "Égalité des sexes – Sociologie – France"

1

Huet, Maryse. "Chapitre 3 - L’accès des femmes à la formation des adultes en France." In Égalité des sexes en éducation et formation, 233–46. Presses Universitaires de France, 1998. http://dx.doi.org/10.3917/puf.mosco.1998.01.0233.

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Mossuz-Lavau, Janine. "Chapitre 2 - L’inégalité politique des femmes et des hommes : la France face à l’Europe." In Égalité des sexes en éducation et formation, 45–70. Presses Universitaires de France, 1998. http://dx.doi.org/10.3917/puf.mosco.1998.01.0045.

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