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صادق, شرین. "MOHRATÉ UNE SAINTE COPTE OUBLIÉE PAR L'HISTOIRE: SA BIOGRAPHIE ET SON ÉGLISE." Bulletin of the Center Papyrological Studies 28, no. 1 (December 1, 2011): 37–69. http://dx.doi.org/10.21608/bcps.2011.28695.

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Pasquier, Anne. "Polémique autour d’une figure féminine dans quelques textes gnostiques." Notes de recherche 3, no. 2 (April 12, 2005): 127–32. http://dx.doi.org/10.7202/057608ar.

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Abstract:
Parmi les ditférents écrits de la Bibliothèque copte de Nag Hammadi qui furent vraisemblablement composés entre le début du I I e siècle et la première moitié du IV e siècle de notre ère, certains développent des traditions sur les femmes du Nouveau Testament,dont le rôle est amplifié alors qu'il est au contraire plutôt minimisé dans les textes des autres communautés chrétiennes primitives. Ces textes coptes, appelés «gnostiques», soulignent par exemple, sur un ton polémique, la préférence marquée du Sauveur pour Marie-Madeleine au détriment de Pierre. On peut ainsi y déceler l'indice d'une polémique contre le type de christianisme qui s'appuyait sur la figure de Pierre, ce dernier symbolisant, semble-t-il, pour eux, une Église qui trouvait gênante l'autorité attribuée à une femme, alors qu'on organisait un ministère masculin. Cet intérêt particulier porté aux figures féminines du Nouveau Testamentdécoule d'une conception androgynique de Dieu qui est présente en plusieurs traités gnostiques.
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3

Mayeur-Jaouen, Catherine. "Abûnâ Yassâ, un pèlerinage copte-orthodoxe de Haute-Égypte face aux catholiques et aux musulmans." Chronos 18 (April 15, 2019): 109–28. http://dx.doi.org/10.31377/chr.v18i0.466.

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Abstract:
Abûnâ Yassâ (1877-1962) est un prêtre copte-orthodoxe qui vécut et mourut à Kôm Gharîb en Haute-Egypte. Situons la région : la Haute- Égypte, appelée le Sa'îd, est une étroite bande de cultures (maïs, blé et canne à sucre) prospérant le long de la Vallée du Nil, cernée par le désert à l'ouest comme à l'est. Réputée pour son conservatisme social et pour les nombreux stigmates qui indiquent son sous-développement, la Haute-Égypte est aussi une région où la minorité copte (5 à 6 % de l'ensemble des Égyptiens à l'échelle nationale) est plus importante qu'ailleurs : elle atteint ici jusqu'au tiers de la population dans certaines villes. On y trouve encore des villages majoritairement chrétiens, comme, par exemple, Kôm Gharîb où vécut Abûnâ Yassâ. Ce village de plusieurs milliers d'habitants est situé dans la région de Timà, au nord de la ville de Tahtâ, sur la rive ouest du Nil : il dépend de l'évêché copte- orthodoxe de Timâ et du gouvernorat de Sohâg, que les statistiques permettent de considérer comme le plus pauvre d'Égypte. Kôm Gharîb est composé de plusieurs hameaux, certains entièrement musulmans. On y compte trois mosquées et cinq églises. Le centre historique du village est composé pour l'essentiel de coptes-catholiques et de coptes- orthodoxes, avec environ 10 % de musulmans seulement (sans doute d'installation récente), et une petite communauté de coptes-protestants.
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SIDARUS, ADEL. "UN DÉBAT SUR L'EXISTENCE DE DIEU SOUS L'ÉGIDE PRÉTENDUE D'ALEXANDRE LE GRAND." Arabic Sciences and Philosophy 19, no. 2 (September 2009): 247–83. http://dx.doi.org/10.1017/s095742390999004x.

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Abstract:
AbstractThe philosophical debate presented in these pages (edition, translation and analysis) is extracted from a 13th-century Coptic Arabic summa ecclesiastica. The venue is alleged to have taken place in Alexandria under the aegis of its proper founder. In a gathering of five philosophers or sages (ḥakīm-s) coming from India to the Maghreb, passing of course through Greece, amongst whom was present the great Aristotle, Alexander's preceptor and the undisputed authority that summed up the debate and put an end to it. The disputation turns on the existence or not of a supreme creator and organizer, reminding the public sessions convened by the Sassanid and Muslim Rulers. However, the mise en scène here is linked without contest to the famous encounter of 325 b.C. between the Macedonian Conqueror and the Brahmans or Indian gymnosophites. We know how this episode was glossed in different ways in the Greek literature until it was “recovered” in an apologetic monotheistic view by the new Christian imperial order from the 4th century a.C. onward. Although our Coptic writer from the Middle Ages intends to prove with the text he offers to us the rightness of the “miaphysite” teaching of his Church, he, or his source, stands fully in line with that tradition, despite the fact that we could not trace a specific source from the rich variety of linguistic traditions on the matter. All the same, the ideological and linguistic analysis of the text brings us to suggest a Greek original that goes back to Late Antiquity.RésuméTiré d'une somme ecclésiastique copto-arabe du XIIIe siècle, le débat philosophique que nous présentons ici (édition, traduction et analyse), est prétendu avoir eu lieu à Alexandrie, sous l'égide de son propre fondateur. S'y trouvent réunis cinq sages ou philosophes (ḥakīm-s), venus depuis l'Inde jusqu'au Maghreb, passant bien sûr par la Grèce, dont la délégation ne manque pas d'inclure le grand Aristote, le précepteur d'Alexandre le Grand et l'autorité incontestée qui récapitule et clôt le débat. La ‘dispute’ porte sur l'existence ou non d'un créateur-ordonnateur suprême, rappelant les sessions publiques convoquées par les souverains sassanides ou musulmans. Mais la mise en scène ici se rattache incontestablement à la célèbre rencontre du Conquérant macédonien avec les brahmanes ou gymnosophistes indiens en 325 av. J.-C. On sait comment cet épisode a été glosé de différentes manières dans la littérature grecque, jusqu'à sa cristallisation dans le Roman d'Alexandre, avant d'être “récupéré”, dans une perspective monothéiste apologétique, par la nouvelle donne impériale chrétienne depuis le IVe siècle ap. J.-C. Si notre auteur copte du Moyen Âge arabe veut voir dans le texte qu'il nous livre une confirmation de la doctrine “miaphysite” de son Église, il se situe néanmoins, lui ou sa source, dans cette ligne-là, sans qu'on ait pu, pour autant, en retracer la source dans les différentes traditions linguistiques existantes. Ceci dit, l'analyse idéologique et linguistique du texte du débat nous mène à suggérer, comme source immédiate, un original grec de la Basse Antiquité.
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Marcy Marguerite, Camille. "Fontenay-le-Comte (Vendée). Église Saint-Jean." Archéologie médiévale, no. 50 (December 30, 2020): 258–59. http://dx.doi.org/10.4000/archeomed.35323.

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Costa, Lívia A. Fialho, and Christine Jacquet. "La souffrance comme désordre." Anthropologie et Sociétés 30, no. 3 (April 17, 2007): 201–17. http://dx.doi.org/10.7202/014934ar.

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Abstract:
Résumé Cet article, basé sur des informations recueillies au cours d’une enquête de terrain, analyse le discours sur la maladie et la souffrance élaboré par des fidèles converties à une église néo-pentecôtiste brésilienne, l’Église Universelle du Royaume de Dieu. Dénomination religieuse qui a le plus augmenté au Brésil au cours des dernières années, présente dans différents pays du monde, l’Église Universelle compte sur une importante participation de femmes, qui se convertissent ou fréquentent les cultes dans l’intention de soigner leurs maux personnels et familiaux. Le discours sur la maladie et l’analyse des rituels de cure offerts par l’église nous aident à comprendre le processus de conversion des femmes à cette Église.
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Zetea, Simona Ştefana. "Il tema del (temibile) giudizio nella liturgia di una chiesa cattolica orientale. Un tentativo di lettura dell’innografia propria alla domenica di carnevale nella prospettiva della ricezione del concilio Vaticano II nella Chiesa rumena unita." Studia Universitatis Babeș-Bolyai Theologia Catholica 65, no. 1-2 (December 30, 2020): 185–227. http://dx.doi.org/10.24193/theol.cath.2020.08.

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Abstract:
"Le thème du (terrible) jugement dans la liturgie d’une église catholique orientale. Essai d’une lecture de l’imnographie propre au dimanche gras dans la prospective de la réception du concile Vatican II dans l’Église roumaine unie. L’approchement au thème du jugement lors du dimanche gras dans le rite byzantin suppose une vision négative si non épouvantable sur les réalités ultimes et sur Dieu-même. L’autrice propose une réflexion sur l’opportunité de son aggiornamento dans la dynamique de la réception du concile Vatican II dans le contexte de l’Église gréco-catholique de Roumanie, en tenant compte du progrès des études bibliques, du développement théologique, de l’évolution des visions pédagogiques, etc. Paroles clés : eschatologie, Église roumaine unie gréco-catholique, réception du concile Vatican II, liturgie, jugement final, peur, espérance."
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Tanguy, Jean-François. "Gobbi, Gérald, Le comte de Falloux, 1811-1886. Entre Église et monarchie." Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, no. 118.2 (May 30, 2011): 183–86. http://dx.doi.org/10.4000/abpo.2032.

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Dessaint, Cédric. "Le plus ancien compte d'une église de Lille : Sainte-Catherine, 1385-1387." Revue du Nord 340, no. 2 (2001): 279. http://dx.doi.org/10.3917/rdn.340.0279.

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Awad Abullif, Wadi, Emmanuel Fritsch, Claire Bosc-Tiessé, and Marie-Laure Derat. "Les inscriptions arabes, coptes et guèzes des églises de Lālibalā." Annales d'Ethiopie 25, no. 1 (2010): 43–53. http://dx.doi.org/10.3406/ethio.2010.1406.

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Prégent, Édith. "Splendeurs et misères des nefs historiques ou comment assurer la pérennité des églises classées du Québec." Articles 83, no. 1-2 (August 16, 2017): 79–95. http://dx.doi.org/10.7202/1040859ar.

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Abstract:
Le phénomène de délaissement des églises amorcé il y a quelques années pose le problème des églises excédentaires. Si le Québec a développé une expertise dans la conversion civile de ces bâtiments, il demeure une catégorie d’églises qui soulève un obstacle supplémentaire compte tenu de leurs caractéristiques particulières. Que faire de la soixantaine d’églises classées et reconnues comme exceptionnelles par le gouvernement québécois? Bien qu’il soit admis que les pratiques religieuses traditionnelles qui ont donné naissance à ces oeuvres d’art totales seront bientôt du passé, ces lieux demeurent de puissants révélateurs du fait religieux qui a forgé la culture du Québec. Dans le contexte actuel, comment assurer la pérennité de ces nefs historiques? Une nouvelle approche prenant appui sur le concept d’oeuvre d’art totale pourrait être une solution.
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Bergamasco, Lucia. "Amitié, amour et spiritualité dans la Nouvelle- Angleterre du XVIIIesiècle : l'expérience d'Esther Burr et de Sarah Prince." Annales. Histoire, Sciences Sociales 41, no. 2 (April 1986): 295–323. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1986.283276.

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Abstract:
L'histoire des femmes s'est enrichie ces dernières années d'études importantes consacrées à l'Amérique coloniale. A l'intersection d'une histoire sociale et de la tradition déjà illustre des études sur le puritanisme, on voit parfois s'ouvrir la voie d'une analyse plus approfondie et plus fine de l'expérience religieuse féminine. Il ne s'agit plus de mesurer la place accordée aux femmes par une religion et une église dominée par les hommes, mais plutôt de rechercher ce que les femmes reprirent à leur compte de son discours, pour l'utiliser dans un sens créateur, existentiellement valorisant. C'est dans ce courant qu'on voudrait situer l'analyse qui suit de l'expérience spirituelle et humaine de deux femmes de Nouvelle-Angleterre dans la première moitié du xviiiesiècle.
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Roussel, Jean-François. "La Commission de vérité et réconciliation du Canada sur les pensionnats autochtones." Thème 23, no. 2 (December 22, 2017): 31–58. http://dx.doi.org/10.7202/1042742ar.

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Abstract:
La Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVR) a traité abondamment du rôle des Églises dans le système des pensionnats autochtones et de leurs responsabilités pour surmonter cet héritage. La théologie est interpellée elle aussi par le rapport final de la CVR et par les implications de la « réconciliation ». Après avoir résumé l’histoire des pensionnats et expliqué l’origine de la CVR, nous rendons compte de ses résultats. Nous exposons les demandes que la CVR adresse spécifiquement aux Églises et aux coalitions oecuméniques. Nous examinons certaines critiques et mises en garde exprimées avant et pendant la CVR concernant le projet de réconciliation, les risques liés au mandat de la CVR et les aspects communicationnels des audiences. Nous engageons ensuite une réflexion théologique sur le thème de la réconciliation. En conclusion, nous proposons quelques pistes de réflexion pour le travail de la théologie après la CVR.
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Joyal, Serge. "L’École de Quévillon dans la région de Lanaudière." Sessions d'étude - Société canadienne d'histoire de l'Église catholique 54 (December 19, 2011): 117–29. http://dx.doi.org/10.7202/1006966ar.

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Abstract:
Au cours de l’année 1975-1976, en compagnie du P. Wilfrid Corbeil, c.s.v., président fondateur du Musée d’art de Joliette, l’Hon. Serge Joyal visitait les églises, les presbytères et les couvents du diocèse de Joliette, en vue de mettre à jour l’inventaire des trésors des fabriques, dressé par Gérard Morissette et Germain Bazi, quelques cinquante ans auparavant. L’auteur livre, dans sa communication, les résultats de ces visites patientes et répétées qui lui ont permis de prendre connaissance des livres de compte et de délibérations des fabriques de la région de Lanaudière.
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Rochaix, Valérie. "Patrimoine universel vs patrimoine communautaire. Les mécanismes discursifs de reconstruction sémantique du patrimoine culturel dans le traitement médiatique de l’incendie de Notre-Dame de Paris." SHS Web of Conferences 78 (2020): 01020. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207801020.

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Abstract:
L’intégration d’un objet du monde dans le patrimoine culturel d’une communauté provoque un phénomène de contamination discursive des propriétés sémantiques du patrimoine sur celles de l’objet en question. Mais une fois cet objet intégré, quelle représentation socio-discursive du patrimoine est véhiculée à travers lui ? Dans cette communication, nous explorons cette problématique représentationnelle et interprétative à travers l’événement discursif (Guilhaumou, 2012) qu’a constitué l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris en avril 2019. En associant une méthode quantitative (Iramuteq, Lexico5) à l’étude qualitative de la (re)construction discursive de la signification lexicale proposée par la Sémantique des Possibles Argumentatifs (Galatanu, 2018), nous montrons comment la presse nationale quotidienne française a rendu compte de l’objet patrimonial église/cathédrale en soulignant les mécanismes sémantico- et pragmatico-discursifs mis en oeuvre en lien avec les visées argumentatives propres au patrimoine culturel.
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Batibonak, Sariette, and Abia Batibonak. "« Modernité néo-pentecôtiste » au travers de pratiques virtuelles camerounaises." Emulations - Revue de sciences sociales, no. 24 (March 16, 2018): 87–103. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.024.006.

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Abstract:
Le présent article traite de pratiques virtuelles néo-pentecôtistes au Cameroun. L’analyse des changements sociaux ne prend pas suffisamment en compte la place de la communication religieuse. « Nous changeons le monde… à partir d’ici », telle est l'affirmation du pasteur Dieunedort Kamdem (Kanodi), fondateur de la Cathédrale de la Foi à Yaoundé. Dans ses pratiques de cultes à distance, Temitope Balogun Joshua déclare quant à lui sur Emmanuel TV, chaîne largement suivie au Cameroun : « just touch the screen and be in accord with us here ». Nous sommes donc dans un contexte où les figures religieuses ambitionnent de « changer » la société à partir des églises. Si l’analyse des changements sociaux ne prend pas suffisamment en compte la place de la communication religieuse, nous voudrions ici analyser ce changement de fréquence sur fond de medial turn comme une « modernité » impulsée par les pentecôtismes camerounais.
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Campbell, Michel-M. "Corps de passions et vérité." Thème 13, no. 2 (September 26, 2006): 109–31. http://dx.doi.org/10.7202/013607ar.

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Abstract:
Résumé La Passion du Christ de Mel Gibson, témoignage de foi public marqué par la violence, a soulevé bien des passions. Cette contribution tente de rendre compte, dans une perspective praxéologique, du jeu complexe des pratiques et des interactions engagées dans la relation particulière du public et des Églises à un film vu et discuté par des dizaines de millions de personnes à travers le monde. L’auteur, qui s’intéresse tout autant à la médiatisation et à la réception du film qu’à sa facture et à son contenu, rend compte d’une partie des discussions, des appréciations (ecclésiales) et des mises en garde (théologiques) par rapport à ce film. Ce qui ressort de ses observations, c’est la puissance de l’industrie de rêves qu’est le cinéma, mais aussi la variété des manières d’aborder le film, dont certaines sont, tout comme le film, marquées par la violence.
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Rubino, Marcella. "La polémique autour du roman ʿAzāzīl de Yūsuf Zaydān." Arabica 67, no. 2-3 (November 10, 2020): 235–59. http://dx.doi.org/10.1163/15700585-12341556.

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Abstract:
Résumé Depuis l’affaire de la censure du roman Awlād ḥāratinā (Les fils de la médina) de Naǧīb Maḥfūẓ, publié en 1968, aucun roman n’avait suscité autant de polémiques en Égypte que le roman historique de Yūsuf Zaydān ʿAzāzīl, paru en 2008. Centré sur l’histoire du christianisme égyptien et oriental au IVe siècle, le roman aborde notamment les questions des querelles christologiques entre les Églises d’Orient et de la violence perpétrée à l’égard des derniers représentants du paganisme dans un empire où le christianisme est désormais la religion officielle. La réaction la plus virulente est celle de l’Église copte, qui voit ses symboles sacrés mis en cause par le roman. Les milieux littéraires égyptiens mettent en doute l’authenticité de l’écriture de Yūsuf Zaydān et lui reprochent d’être un romancier commercial et opportuniste. Le présent article vise à analyser les enjeux des différentes critiques faites à cette œuvre.
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Borrmans, Maurice. "Dialoguer, encore et toujours, avec les musulmans." Thème 19, no. 2 (May 1, 2014): 17–40. http://dx.doi.org/10.7202/1024726ar.

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Abstract:
Les Églises locales, en Europe, ont multiplié leurs institutions pour dialoguer avec les musulmans immigrés pour en développer toutes les possibilités : à côté de leurs fidèles engagés dans ce dialogue, beaucoup d’autres le critiquent ou le refusent pour mille raisons politiques ou culturelles, voire théologiques et spirituelles. Les papes Jean Paul II et Benoît XVI insistent sur la nécessité de le poursuivre « encore et toujours » au nom même de l’Évangile, malgré les difficultés du moment. Même l’incident de parcours que fut la conférence de Ratisbonne (12 septembre 2006) s’est révélé être une incitation à en approfondir les modalités et les limites. Quant à la Lettre des 138 personnalités musulmanes d’octobre 2007, riche en promesses, elle a été trop vite oubliée de part et d’autre. La Lettre du Cardinal Martini au peuple de Milan, de décembre 1990, est pourtant toujours d’actualité. Les chrétiens sont invités à rendre compte de leur foi, à bien connaître les musulmans et à leur faire découvrir les valeurs chrétiennes de la culture européenne. Tous doivent être réalistes dans leurs collaborations en y tenant compte des difficultés qu’il y a à « vivre ensemble » quand on appartient à des cultures différenciées : que chacun y fasse effort pour être plus proche de l’autre.
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Fapa Nanfack, Rodrigue, Nancy Gélinas, Kadiri Serge Bobo, Hugo Asselin, François Hiol Hiol, and Carine Atole Ntatsoula. "Déterminants de la gouvernance forestière dans les forêts communautaires de l’Est-Cameroun." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 343 (March 13, 2020): 53–66. http://dx.doi.org/10.19182/bft2020.343.a31713.

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Abstract:
Au Cameroun, les communautés locales font face à des défis de gouvernance forestière et de propriété des forêts communautaires. Les déterminants du succès de la gouvernance forestière ont été étudiés dans douze forêts communautaires (FC) de l’Est-Cameroun. Des groupes de discussion et des entrevues individuelles ont permis de réaliser la cartographie des acteurs d’appui, de documenter la perception de la gouvernance des forêts communautaires et d’en identifier les déterminants, pour ensuite proposer une échelle de gouvernance des forêts communautaires. Les résultats montrent que les acteurs d’appui influencent grandement la création des forêts communautaires. L’exception de la FC A3 montre qu’une communauté peut créer une forêt communautaire sous la seule impulsion du chef traditionnel, sans soutien extérieur. La perception de la gouvernance forestière par les communautés était positive lorsque l’appui à la création de la forêt communautaire provenait d’acteurs tournés vers la communauté (organisations non gouvernementales, administration des forêts et Église) et négative lorsque l’appui provenait d’acteurs tournés vers la ressource ligneuse (élites et opérateurs forestiers privés). Le diagramme des déterminants relationnels entre communautés et acteurs d’appui, basé sur la cohésion entre les principes de gouvernance (participation, transparence, légitimité, équité, intégration, imputabilité, capacité et adaptabilité), met en évidence les actions correctives possibles pour mieux tenir compte des besoins des communautés afin d’atteindre la dévolution sur l’échelle de la gouvernance.
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Frost, Chris. "The Remuneration of Church Ministers in England: Examining Principles and Practice." European Journal of Theology 29, no. 1 (December 1, 2020): 62–74. http://dx.doi.org/10.5117/ejt2020.1.007.fras.

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Abstract:
SUMMARY This essay discusses biblical, historic and business principles on the issue of the remuneration of church ministers in England. The biblical principles for remuneration analysed are the need for church leaders to exhibit little concern for their own remuneration, sacrificial generosity, godly contentment and the need for congregations to remunerate church leaders with contextual generosity. Three historic examples illustrate the failure of the churches to put these biblical principles in practice during the last three centuries. The modern business practice of recognising intrinsic church leader benefits is affirmed, but the danger and the counter- productive nature of using remuneration to hire outstanding leaders is highlighted. Current rigid denominational remuneration structures are shown to express a lack of contextual generosity and the more informal remuneration structures are shown to display exaggerated disparities between contexts. The article ends with some recommendations. ZUSAMMENFASSUNG Dieser Aufsatz vergleicht biblische und historische Grundsätze sowie Prinzipien im Geschäftsleben mit der gegenwärtigen Praxis der Zahlung von Gemeindeleitern in Groß Britannien. Wenn man die biblischen Prinzipien für Entlohnung analysiert, zeigt sich einerseits das Erfordernis, dass Gemeindeleiter sich wenig um ihre eigenen Entlohnung kümmern, dass sie eine aufopfernde Großzügigkeit sowie eine fromme Genügsamkeit an den Tag legen. Andererseits ist klar, dass Gemeinden ihre Leiter mit einer den Umständen entsprechenden Großzügigkeit entlohnen sollen. Drei historische Beispiele illustrieren das Scheitern der Gemeinden in den letzten drei Jahrhunderten, diese biblischen Prinzipien in die Praxis umzusetzen. Der Aufsatz bekräftigt die moderne Praxis im Geschäftsleben, die intrinsischen Vorteile von Gemeindeleitern anzuerkennen. Dabei hebt er hervor, dass es gefährlich und kontraproduktiv sein kann, Entlohnung als Anreiz bei der Ernennung fähiger Leiter zu verwenden. Er zeigt einerseits gegenwärtige starre Vergütungsstrukturen in den Kirchen auf, welche einen Mangel an kontextueller Großzügigkeit zum Ausdruck bringen. Andererseits deckt er auf, dass manche informelle Vergütungsstrukturen übertriebene Unterschiede zwischen den jeweiligen Kontexten aufweisen. Der Artikel endet mit einigen Empfehlungen. RÉSUMÉ Cet article compare les principes bibliques, historiques et ceux du monde des affaires à la pratique actuelle concernant la rémunération des responsables d’Église au Royaume-Uni. Les principes bibliques qu’il dégage sont les suivants : les responsables d’Église devraient peu se préoccuper de leur rémunération et faire preuve de générosité, de sacrifice et de contentement de ce qu’ils ont, tandis que les Églises devraient rémunérer leurs responsables avec générosité en fonction du contexte dans lequel elles se trouvent. Trois exemples historiques viennent illustrer le manquement des Églises quant à l’application des principes bibliques au cours des trois derniers siècles. L’auteur affirme que les Églises devraient suivre la pratique moderne du monde des affaires en reconnaissant les bénéfices intrinsèques que leur apportent leurs responsables et il met en évidence le danger et le caractère contre-productif de la pratique qui consiste à faire de la rémunération un moyen d’embaucher les responsables sortant du lot. Il montre que les structures rigides de rémunération adoptées par les unions d’Églises manifestent actuellement un manque de générosité et de prise en compte des contextes, et que les politiques de rémunération plus informelles engendrent des disparités excessives entre des contextes différents. L’article se termine par quelques recommandations.
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Frost, Chris. "The Remuneration of Church Ministers in England: Examining Principles and Practice." European Journal of Theology 29, no. 1 (December 1, 2020): 62–74. http://dx.doi.org/10.5117/ejt2020.1.007.fras.

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Abstract:
SUMMARYThis essay discusses biblical, historic and business principles on the issue of the remuneration of church ministers in England. The biblical principles for remuneration analysed are the need for church leaders to exhibit little concern for their own remuneration, sacrificial generosity, godly contentment and the need for congregations to remunerate church leaders with contextual generosity. Three historic examples illustrate the failure of the churches to put these biblical principles in practice during the last three centuries. The modern business practice of recognising intrinsic church leader benefits is affirmed, but the danger and the counter- productive nature of using remuneration to hire outstanding leaders is highlighted. Current rigid denominational remuneration structures are shown to express a lack of contextual generosity and the more informal remuneration structures are shown to display exaggerated disparities between contexts. The article ends with some recommendations.ZUSAMMENFASSUNGDieser Aufsatz vergleicht biblische und historische Grundsätze sowie Prinzipien im Geschäftsleben mit der gegenwärtigen Praxis der Zahlung von Gemeindeleitern in Groß Britannien. Wenn man die biblischen Prinzipien für Entlohnung analysiert, zeigt sich einerseits das Erfordernis, dass Gemeindeleiter sich wenig um ihre eigenen Entlohnung kümmern, dass sie eine aufopfernde Großzügigkeit sowie eine fromme Genügsamkeit an den Tag legen. Andererseits ist klar, dass Gemeinden ihre Leiter mit einer den Umständen entsprechenden Großzügigkeit entlohnen sollen. Drei historische Beispiele illustrieren das Scheitern der Gemeinden in den letzten drei Jahrhunderten, diese biblischen Prinzipien in die Praxis umzusetzen. Der Aufsatz bekräftigt die moderne Praxis im Geschäftsleben, die intrinsischen Vorteile von Gemeindeleitern anzuerkennen. Dabei hebt er hervor, dass es gefährlich und kontraproduktiv sein kann, Entlohnung als Anreiz bei der Ernennung fähiger Leiter zu verwenden. Er zeigt einerseits gegenwärtige starre Vergütungsstrukturen in den Kirchen auf, welche einen Mangel an kontextueller Großzügigkeit zum Ausdruck bringen. Andererseits deckt er auf, dass manche informelle Vergütungsstrukturen übertriebene Unterschiede zwischen den jeweiligen Kontexten aufweisen. Der Artikel endet mit einigen Empfehlungen.RÉSUMÉCet article compare les principes bibliques, historiques et ceux du monde des affaires à la pratique actuelle concernant la rémunération des responsables d’Église au Royaume-Uni. Les principes bibliques qu’il dégage sont les suivants : les responsables d’Église devraient peu se préoccuper de leur rémunération et faire preuve de générosité, de sacrifice et de contentement de ce qu’ils ont, tandis que les Églises devraient rémunérer leurs responsables avec générosité en fonction du contexte dans lequel elles se trouvent. Trois exemples historiques viennent illustrer le manquement des Églises quant à l’application des principes bibliques au cours des trois derniers siècles. L’auteur affirme que les Églises devraient suivre la pratique moderne du monde des affaires en reconnaissant les bénéfices intrinsèques que leur apportent leurs responsables et il met en évidence le danger et le caractère contre-productif de la pratique qui consiste à faire de la rémunération un moyen d’embaucher les responsables sortant du lot. Il montre que les structures rigides de rémunération adoptées par les unions d’Églises manifestent actuellement un manque de générosité et de prise en compte des contextes, et que les politiques de rémunération plus informelles engendrent des disparités excessives entre des contextes différents. L’article se termine par quelques recommandations.
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Lagrée, Michel. "Gérard Cholvy, Bernard Comte, Vincent Feroldi (sous la direction de), Jeunesses chrétiennes au XXe siècle, Paris, Les Éditions Ouvrières, «Églises/Sociétés», 1991, 174 p." Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, no. 1 (February 1997): 213–14. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900052598.

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Sannikov, Sergiy. "Discussions About Water Baptism in West and East." European Journal of Theology 28, no. 2 (December 1, 2020): 136–43. http://dx.doi.org/10.5117/ejt2019.2.005.sann.

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Abstract:
SummaryThis article analyses the emergence of new liturgical thinking in the Baptist movement, especially in the Slavic Baptist churches, in the context of the worldwide liturgical renewal. The author points to British Baptist sacramentalism, to ‘A Manifesto for Baptist Communities’ in North America, criticising these movements, and then to the comparable discussion in the Slavic churches after the collapse of the Soviet Union. Particular emphasis is put on water baptism, as a test case showing different theological approaches to understanding God’s presence in the liturgy. The article considers the discussion on the understanding of baptism in the journal Theological Reflections and concludes that the question of what saves ‐ faith, repentance or baptism ‐ is incorrect because it does not take into account the integrity of the process of salvation shown in the Bible.RésuméL’auteur analyse les nouvelles conceptions liturgiques au sein de la mouvance baptiste, plus particulièrement dans les Églises baptistes slaves, et ce dans le contexte d’un renouveau liturgique mondial. Il fait état du sacramentalisme baptiste britannique, du « manifeste pour les communautés baptistes » en Amérique du nord, critique ces mouvements, puis considère les tendances comparables dans les Églises slaves suite à la chute de l’Union soviétique. Il considère en particulier le baptême d’eau comme un cas type permettant de mettre en lumière des approches théologiques diverses à propos de la présence de Dieu lors de la pratique liturgique. Il considère le traitement du baptême dans le journal intitulé Theological Reflections et conclut que la question de savoir si c’est la foi, la repentance ou le baptême qui sauve est inappropriée parce qu’elle ne prend pas en compte la globalité du processus de salut tel qu’il apparaît dans la Bible.ZusammenfassungDer vorliegende Artikel analysiert ein neues liturgisches Denken, das unter den Baptisten Raum gewinnt, insbesondere in den slawischen Baptistengemeinden, und zwar im Rahmen der weltweiten liturgischen Erneuerungsbewegung. Der Autor verweist auf Sakramentalismus bei den britischen Baptisten sowie auf ,,Ein Manifest für Baptistische Gemeinden“ in Nordamerika und unterzieht diese Bewegungen einer kritischen Betrachtung. Dann wendet er sich einer ähnlichen Diskussion in den slawischen Kirchen und Gemeinden nach dem Zusammenbruch der Sowjetunion zu. Er legt einen besonderen Schwerpunkt auf die Wassertaufe als Testfall und zeigt unterschiedliche theologische Ansätze auf, die Gegenwart Gottes in der Liturgie zu begreifen. Der Artikel berücksichtigt die Diskussion über das Verständnis von Taufe in der Zeitschrift Theological Reflections und zieht die Schlussfolgerung, dass die Frage nach dem, was rettet ‐ Glaube, Buße oder Taufe ‐ unzutreffend ist, weil sie nicht den gesamten Erlösungsprozess wie in der Bibel aufgezeigt berücksichtigt.
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Patrich, Joseph. "Syria. Archéologie, art et histoire, XCVI: Annéé 2019. Dossier: Églises paléo-chrétiennes à absides saillantes au Levant. À propos de nouvelles découvertes. Coordinated by W. Khoury and M.-C. Comte. Pp. 496 incl. 419 colour and black-and-white figs and 6 tables. Beyrouth: Presses de l'Ifpo, 2019 (for Institut Français du Proche-Orient). €91 (paper). 978 2 35159 764 4." Journal of Ecclesiastical History 72, no. 3 (June 25, 2021): 628–31. http://dx.doi.org/10.1017/s0022046921000348.

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NATUKUNDA-TOGBOA, Edith Ruth. "La dynamique de l’interprétation à l’église : les défis de la pratique et les stratégies de professionnalisation sur la base de l’expérience des interprètes en Ouganda." Les enjeux de la traduction et de l’interprétation en Afrique 1, no. 1 (November 1, 2021). http://dx.doi.org/10.46711/tafsiri.2021.1.1.4.

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Abstract:
L’interprétation de l’église, parfois appelée « traduction de l’église », est une forme d’interprétation consécutive courante dans les églises ougandaises. Même si cela prend du temps et peut entraîner le désengagement de la moitié de l’auditoire, l’interprétation de l’église continue d’être aussi vivante que jamais dans les pays en développement. Alors que son utilisation peut être réduite en Europe occidentale et aux États-Unis où ils se déplacent vers la traduction simultanée, en Afrique et en Asie, la traduction de l’église est préférée à l’option simultanée parce qu’elle est moins chère, elle est moins lourde en termes d’équipement et est plus flexible dans l’espace et le temps. Avec l’émergence de nombreuses églises pentecôtistes au cours des deux dernières décennies en Ouganda, surtout dans la capitale de Kampamla, l’interprétation de l’église est devenue l’un des moyens de communication de base dans les congrégations multiculturelles et multilingues. Les interprètes de l’église ont pratiqué l’interprétation consécutive de façon informelle et sans formation. Compte tenu de l’augmentation du nombre d’églises et de l’importance de ce domaine de compétence linguistique, il est devenu nécessaire d’examiner comment la traduction de l’église est menée et d’évaluer comment elle peut être professionnalisée dans un proche avenir. Cette étude, basée sur l’analyse critique des sermons et des enseignements des pasteur·e·s, a été conçue pour documenter la pratique, identifier les défis et proposer des stratégies pour professionnaliser l’interprétation de l’église.
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Béchacq, Dimitri, and Hadrien Munier. "Vodou." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.040.

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Abstract:
Le vodou haïtien compte parmi les religions issues des cultures afro-américaines telles que les différentes formes de candomblé au Brésil, la santería et le palo monte à Cuba ou encore le culte shango à Trinidad. Le vodou partage certains aspects avec ces autres religions nées de la traite et de l'esclavage des Africains, façonné par l'histoire singulière de la société dans laquelle il est s'est formé. Tout au long de l’histoire haïtienne, le vodou a été marqué par des rapports étroits avec le champ politique et religieux. Entre mythe et histoire, à la fois réunion politique et religieuse, la cérémonie vodou du Bois-Caïman est passée à la postérité comme l’événement initiateur de l’indépendance d’Haïti proclamée le 1er janvier 1804. Nées dans le contexte esclavagiste de la colonie française de Saint-Domingue, les pratiques alors assimilées au vodou (fabrication de poisons, danses, assemblées nocturnes, etc.) étaient interdites. Au XIXe siècle, différentes constitutions privilégièrent le catholicisme au détriment du vodou jusqu’au Concordat de 1860 entre Haïti et le Vatican. Si certains dirigeants haïtiens comptaient dans leurs réseaux des serviteurs du culte, d’autres soutenaient les campagnes antisuperstitieuses menées par le clergé. L’Occupation américaine d’Haïti (1915-1934) provoqua un sursaut nationaliste : l’indigénisme et le mouvement ethnologique et folklorique placèrent alors les classes populaires et le vodou au centre d’une refondation culturelle, ce qui fut ensuite récupéré par François Duvalier avec le noirisme (Béchacq 2014a). En 1986, des officiants et des temples vodou furent attaqués à la suite de l’exil de Jean-Claude Duvalier du fait de leur relation étroite, avérée ou supposée, avec la dictature. Deux premières associations de défense et de promotion du culte, Zantray et Bodè Nasyonal furent crées. Un mouvement d’institutionnalisation du vodou se développa dans les années 1990 par des militants souhaitant représenter les pratiquants dans les instances publiques nationales. En 2003, le culte fut reconnu par décret comme « religion à part entière » et en 2008, une fédération d’associations vodou désigna son représentant, Max Beauvoir, comme « Guide Suprême du Vodou » et défenseur du culte contre ses détracteurs (Béchacq 2014b). Le catholicisme, les églises protestantes et plus récemment l’islam entretiennent des relations complexes avec le vodou. Son influence est combattue par les autorités religieuses, notamment protestantes, qui appellent à la lutte contre le vodou, poursuivant ainsi l’œuvre des campagnes antisuperstitieuses catholiques (fin XIXe-milieu XXe siècles). Parallèlement, plusieurs religions peuvent être représentées dans une même famille ; l’adhésion au vodou, comme aux autres cultes, peut constituer une étape dans un parcours religieux, d’autant qu’il existe des similitudes entre vodou et pentecôtisme (glossolalie, transe, etc.). Le vodou est réputé pour être fréquenté majoritairement par des femmes, comme espace de tolérance pour les homosexuels et il existe plusieurs niveaux de rapport au vodou, du client non initié au pratiquant assidu. Si ce culte a pendant longtemps symbolisé la bipolarité socioculturelle haïtienne (pauvres/riches, noirs/mulâtres, campagne/ville, créole/français, etc.), toutes les couches sociales sont aujourd’hui représentées dans le vodou. Les serviteurs sont organisés en familles spirituelles sous l'autorité charismatique d'un oungan ou d'une manbo et liés par une filiation initiatique. De ce fait, et par son mode de transmission principalement oral, le vodou haïtien connaît une grande variabilité d'un groupe à l'autre. Une diversité régionale du vodou se manifeste dans les identités des esprits, les rites, les chants, les rythmes musicaux, la liturgie, l’initiation et dans le rapport à la possession, certains rituels régionaux valorisant des transes plus expressives. Enfin, selon qu'il soit pratiqué en ville, et surtout à Port-au-Prince, ou en milieu rural, lieu de nombreux pèlerinages, le vodou affiche des différences importantes affectant le rapport aux entités, la sophistication des cérémonies ou le rapport à l'environnement. Cette diversité amène certains auteurs à considérer qu'il existe plusieurs vodou (Kerboull 1973). L’essentiel de la liturgie est issu de rites de possessions africains, origine que l’on retrouve dans les noms des lwa (Legba, Danbala, Ogou…), dans ceux de leurs familles ou nanchon (nation), ou encore dans ceux des rituels (Rada, Nago, Kongo...) (Métraux 1958). Pendant la période coloniale, les pratiquants – principalement des esclaves mais également, à différents degrés d’implication, des colons ou des « libres de couleur » – se sont aussi appropriés le catholicisme populaire européen par l'usage des chromolithographies et des prières. Les deux autres influences sont la magie – européenne, diffusée par la circulation de livres, et plusieurs variantes africaines – et la franc-maçonnerie. Par ailleurs, le contact des esclaves avec les premiers habitants de l’île et l’usage d’artefacts taïno (haches polies, céramiques) dans le vodou étant avérés, certains intellectuels y voient la preuve d’une influence sur le culte. L'ensemble de ces influences, sans cesse retravaillées par les dynamiques sociales, a fait du vodou une « religion vivante » (Bastide 1996) parmi les religions afro-américaines. Le vodou fait partie intégrante du pluralisme médical haïtien, aux côtés de la phytothérapie populaire, des doktè fey (docteurs feuilles), de la biomédecine et de certaines églises évangéliques (Brodwin 1996 ; Vonarx 2011 ; Benoît 2015). Pour effectuer leurs trètman (traitements), les praticiens vodou recourent systématiquement à leurs entités, dépositaires du savoir thérapeutique. Les rituels de guérison et les séances de consultation prennent en charge les maux physiques, relationnels et spirituels et comprennent des bains, des prières, des boissons et/ou la confection d'objets magiques (Munier 2013). Ils sollicitent parfois des lieux spécifiques (église, carrefour, cimetière) et des éléments de l’espace naturel (rivière, mer, arbre, grotte). Ces pratiques visent à intégrer le patient dans des collectifs composés d'entités et de pratiquants, reliés entre eux par des échanges mutuels témoignant de la dimension holistique du vodou qui associe étroitement médecine et religion, environnement social et naturel. La diaspora haïtienne – en Amérique du Nord, dans la Caraïbe et en Europe francophone – s’est formée dans les années 1960 et est actuellement estimée à 2 millions de personnes. Ces communautés d’Haïtiens, leurs descendants et leur pays d’origine sont reliés par des réseaux familiaux, économiques, politiques et religieux, dont ceux du vodou (Richman 2005). Ce dernier s’est adapté à de nouveaux environnements urbains et participe de cette dynamique transnationale (Brown Mac Carthey 2001) ; Béchacq 2012). Du fait de son fort ancrage dans la culture haïtienne et de son absence de prosélytisme, le vodou est surtout pratiqué dans ces nouveaux espaces par des Haïtiens et leurs descendants, ainsi que par des Caribéens et des Africains-Américains mais assez peu par d'autres populations.
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Balla Manga, Luc Patrick. "L’État et la religion en droit positif camerounais." Revue Internationale des Francophonies, no. 8 (December 1, 2020). http://dx.doi.org/10.35562/rif.1177.

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Abstract:
La stabilité et la sécurité autant que l’indivisibilité d’un État sont tributaires des relations entre ce dernier et la religion. Les rapports entre l’État et la religion sont aussi classiques que contemporains. Classiques, d’une part, parce qu’on sait que ce problème a été résolu en France notamment, depuis 1905. Ce faisant, l’on a assisté à la démarcation de l’État par rapport à la religion. D’autre part et surtout, contemporains, car dans toute société humaine, il est couramment admis que soit l’État a une relation d’imbrication à la religion (on parle alors d’État confessionnel), soit encore, il lui est totalement indifférent (lorsqu’il est question de l’État laïc). L’État camerounais pour sa part opte pour cette dernière logique. En effet, depuis sa toute première constitution formelle, il affirme solennellement le rejet d’une religion d’État et par voie de corollaire la protection de ce droit fondamental que sont la liberté et l’égalité religieuses. L’objectif est alors de protéger les minorités religieuses par le rejet d’une religion unique. La quête permanente de l’harmonie, de la cohésion sociale et donc de l’unité nationale donne à observer dans les grandes métropoles camerounaises, la montée en puissance des églises, qui débouche elle aussi sur la prolifération des religions. Et auxquels s’ajoutent les troubles à l’ordre public et la violation des autres droits fondamentaux. L’étude pose alors la question fondamentale des rapports qu’entretiennent l’État et la religion en droit camerounais. Dans cet ordre de préoccupation, la constitution camerounaise et ses textes subséquents, rejettent explicitement la religion unique d’une part, et de l’autre adhèrent implicitement à la pluralité de religion. Sur le premier point, cela est rendu possible par l’affirmation du caractère laïc de la République, avec en toile de fond, la séparation de la société civile de celle religieuse, l’impartialité et la neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses, ainsi que le rejet d’une super religion. S’agissant du second point, le droit positif reconnaît la liberté de religion et l’aménage à l’effet de permettre à tout citoyen pris individuellement ou collectivement d’exprimer sa foi dans les limites de l’ordre public. Surtout que dans notre contexte, il ne fait plus l’ombre d’un doute que la diversité culturelle, linguistique et ethnique entraînent à leur tour une pluralité de religion. L’observation permet de se rendre compte que toutes les religions se valent à condition qu’elles opèrent dans la légalité.
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Canals, Roger. "Culte à María Lionza." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.005.

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Abstract:
Le terme « culte à María Lionza » renvoie à un ensemble de pratiques rituelles consacrées à la déesse María Lionza et à d’autres esprits de son panthéon. Il est présent sur une grande partie du territoire vénézuélien, notamment dans la région de Yaracuy, au centre ouest du pays, sur la côte caribéenne et dans les grandes villes comme Caracas. La Montagne de Sorte, dans la région de Yaracuy, est le principal centre de pèlerinage des croyants. Bien qu’il soit originaire du Venezuela, le culte à María Lionza est également visible, avec quelques variantes, dans plusieurs autres pays de la région caribéenne et de l’Amérique du Sud, voire aux États-Unis et en Europe. L’origine de ce culte remonte à la conquête espagnole du Venezuela. Au fil des ans, les pratiques sacrées indiennes, les religions africaines apportées par les esclaves noirs ainsi que le catholicisme auraient fusionné donnant lieu à des manifestations religieuses nouvelles (Mintz et Price 1992 ; Andrews 2004). Dès la fin du XIXe siècle se seraient ajoutées à ces trois sources principales d’autres influences culturelles comme le spiritisme kardeciste et l’occultisme, entre autres (Pollack-Eltz 1972 ; Clarac de Briceño 1996 ; Barreto 1990). Cependant, et à la différence de cultes afro-américains comme la Santería Cubaine, le Candomblé ou le Voudou haïtien, le culte à María Lionza n’est pas, dès son origine, connecté aux communautés d’esclaves africains. Jusqu’au XXe siècle, ce culte contenait essentiellement des éléments d’origine catholique et indienne, notamment des images religieuses de saints ou des pratiques d’adoration d’éléments naturels comme des cascades ou des fleuves. A cette période-là, le culte était majoritairement répandu parmi la population métisse et rurale, et l’apport africain n’était que peu présent –la possession spirituelle ou l’usage de percussions, par exemple, étaient rares lors des cérémonies. Dans les années quarante, le culte devint urbain du fait de la migration massive de la population rurale vers les grandes villes suite au boom pétrolier (Coronil 1997). C’est dans ce nouveau contexte, et essentiellement sous l’influence de la santería cubaine, que le culte commence à subir un processus d’afroaméricanisation avec plus de recours aux possessions spirituelles, aux percussions et à une multiplication des entités surnaturelles. Aujourd’hui, le culte à María Lionza entretient de multiples connexions avec d’autres cultes afro-américains comme le Palo Mayombe, l’Umbanda et le spiritisme dominicain. L’incessant partage d’éléments entre ces pratiques oblige à les considérer toutes en termes de continuité et à adopter à leur égard une perspective d’analyse comparatiste. Enfin, quant aux liens du culte avec d’autres religions, force est de constater que l’immense majorité des Maríalionzeros (les pratiquants du culte) s’affirme catholique, paradoxalement à l’opposition historique de l’Église catholique à la pratique de ce culte. Les églises évangélistes, dont le nombre au Venezuela ne cesse de s’accroître, critiquent elles aussi le culte avec véhémence, l’accusant souvent d’être une œuvre du diable. Le culte à María Lionza englobe des rituels de guérison, divination, purification et initiation, dans lesquels les épisodes de possession sont fréquents. La transe est plus ou moins violente selon l’esprit qui « descend » et la façon de « travailler » de chaque médium ou materia (matière). Parfois la possession pousse le médium jusqu’à la blessure ou l’automutilation (Ferrándiz 2004). Cela dit, nombre de croyants rendent hommage aux divinités de manière très calme et discrète, sans inclure des épisodes de transe. A part María Lionza, ce culte compte des centaines d’esprits, nommés aussi entidades (entités) ou hermanos (frères). Ceux-ci correspondent aussi bien à des divinités n’ayant jamais eu une existence terrestre qu’à des personnages célèbres ou aux âmes de défunts. Ces esprits sont regroupés en différentes cortes (cours) ou ensembles de divinités présentant une affinité ethnique, sociale ou professionnelle. On retrouve ainsi la Corte Africana (Cour Africaine), la Corte Malandra (Cour des Délinquants) ou la Corte Militar (Cour Militaire), parmi bien d’autres. Les cortes, quant à elles, sont ordonnées suivant une logique pyramidale : celles ayant moins de pureté sont placées en bas du panthéon tandis que les plus pures ou dites « avec le plus de lumière » sont placées en haut, aux côtés de María Lionza et du Christ. S’ils réalisent de bonnes actions, les esprits en position basse peuvent gravir l’échelle du panthéon. Ce vaste panthéon spirituel peut être interprété comme un dispositif de réappropriation voire de subversion de l’histoire. Il est par exemple fréquent que les esprits d’anciens chefs indiens ayant lutté contre les Espagnols pendant la Conquête (les célèbres caciques) descendent dans le corps des médiums et racontent, en témoins directs, les faits survenus il y a 500 ans, donnant leur avis sur la situation politique actuelle et offrant des conseils à l’assistance. Le culte relie ainsi passé, présent et futur, vie et mort, mémoire collective et expérience individuelle. Le culte à María Lionza ne constitue une pratique ni unifiée ni cohérente. Chaque groupe de culte, nommé centro (centre), organise les rituels à sa manière et donne sa propre version de l’origine de la déesse. Les rivalités entre les centros sont fréquentes et parfois violentes. Non seulement pluriel, le culte à María Lionza est aussi dynamique et changeant. En effet, les pratiquants le transforment incessamment en y incorporant de nouvelles divinités (tel que l’ex-président Chávez) et de nouvelles techniques rituelles à travers notamment les technologies de communication. María Lionza, quant à elle, est une déesse imaginée et représentée de façons très différentes, voire apparemment contradictoires : on peut la voir indienne, blanche, métisse ou, plus rarement, noire, selon les mythes, légendes ainsi que les études à caractère historique retraçant son origine. Cela dit, deux versions iconographiques et littéraires de María Lionza sont particulièrement répandues : d’une part, celle où elle apparaît comme une femme indienne nue chevauchant un tapir et, d’autre part, celle où elle est représentée comme une femme métisse ou blanche, habillée comme une femme du XVIIe ou XVIIIe siècle, portant une couronne sur la tête et tenant une rose sur la poitrine (Canals 2010). María Lionza apparaît souvent accompagnée de Felipe le Noir (El Negro Felipe) et de l’Indien Guacaipuro (El Indio Gucaipuro). L’ensemble de ces trois figures, nommées les Trois Puissances (las Tres Potencias), a, pour les croyants, un double sens : d’un côté, il est l’expression divine du métissage de la population vénézuélienne à travers les représentants de ce que les Vénézuéliens appellent « les trois races » (las tres razas, c’est-à-dire indien, blanc et noir) qui ont constitué le réseau ethnique du pays, et, d’un autre côté, il représente le paradigme d’entente et de réconciliation historique entre ces trois sources culturelles. Bref, les Trois Puissances sont, en même temps et pour les croyants, le reflet de ce qu’est le Venezuela et l’exemple de ce qu’il devrait être. Les images religieuses ont une grande importance dans le culte (Canals 2011) et donnent lieu à une industrie ésotérique qui a acquis une échelle planétaire. Lors des cérémonies, les croyants se réunissent autour de l’autel, nommé aussi portal (portail) où se trouvent surtout des statuettes de divinités. Hormis ces icônes, le culte serait inconcevable sans un grand nombre d’objets ou produits à forte composante sensitive et symbolique. Parmi ceux-là, il faut distinguer les substances « naturelles » (tabac, rhum, miel) de celles composées dans les perfumerías ou boutiques ésotériques. Dans ces boutiques s’amoncellent des savons, flacons de parfum, crèmes, encens et nombre d’autres éléments fabriqués à des fins très précises liés à la vie quotidienne et arborant des noms suggestifs: Amarra Hombres (lotion de séduction « attrape-hommes » adressée aux femmes) ou Tumba Negocios (produit pour faire échouer les affaires de ses concurrents commerciaux). Cette industrie ésotérique joue un rôle économique important au Venezuela et ailleurs. En fait, le culte à María Lionza est, pour nombre de croyants, un moyen de survie. Les rituels de guérison, divination ou initiation sont souvent payants, sans arriver pour autant aux prix exorbitants pratiqués dans d’autres religions comme la Santería. Par ailleurs, le culte à María Lionza est très présent sur le net, aussi bien sur des sites ésotériques que sur des réseaux sociaux. Cette présence sur Internet joue un rôle décisif dans l’expansion et la réinvention du culte. Récemment, certains groupes de culte ont initié des démarches pour intégrer le culte au Patrimoine Immatériel de l’UNESCO. Cette volonté de reconnaissance institutionnelle constitue un changement par rapport à la dynamique historique du culte qui a maintenu vis-à-vis du pouvoir et de l’officialisme une position majoritairement d’opposition, bien que nombre de représentants politiques et de militaires aient été, depuis les années 1950, pratiquants du culte en secret (Taussig 1997)
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Hébert, Martin. "Utopie." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.080.

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Abstract:
Les rapports perçus entre l’utopisme et l’anthropologie sont complexes, contestés et souvent davantage révélateurs du regard qui est posé sur ces deux formes de discours que d’une parenté évidente entre elles. Le sens même à donner à ces termes est ambigu. Nous commencerons ici par examiner des conceptions plutôt restrictives et formalistes de ces types de discours. Elles tracent une frontière relativement claire et rigide, que les anthropologues ont longtemps tenté de renforcer pour assoir l’autorité de leurs propres productions. Dans un deuxième temps, nous aborderons la manière dont cette frontière est devenue de plus en plus poreuse au XXe siècle, reflétant diverses appropriations anthropologiques de l’utopisme. Selon ses définitions les plus restrictives, le genre utopique serait constitué d’un corpus littéraire dont les codes ont été fixés dans l’Utopie de Thomas More (1516). Ses matériaux seraient le voyage imaginaire et il aurait pour finalité de produire le « plan » d’une société dans laquelle les contradictions que perçoit l’auteur-e dans sa propre société sont résolues. Cette même approche définitionnelle appliquée à l’ethnographie en fait un discours qui tire son autorité de l’expérience directe du terrain, dont le ton est ostensiblement descriptif avant d’être normatif et dont l’objectif ultime réside dans l’appréciation et la théorisation de la diversité des sociétés humaines. Même quand l’ethnographie est critique des rapports de pouvoir qu’elle met en récits, sa prétention typique est généralement de « découvrir » les réponses des personnes rencontrées sur le terrain face à ces systèmes de domination, plutôt que d’inventer des solutions pour contrer ces derniers. La distinction entre « découvrir » et « inventer » renvoie au vocabulaire utilisé à l’un des moments charnières dans la différentiation générique entre l’utopie et le discours des sciences sociales naissantes à la fin du XIXe siècle. Dans une brochure intitulée Socialisme utopique et socialisme scientifique (1880), Engels parlait de la recherche des moyens qui pourraient permettre d’ « éliminer les anomalies » mises au jour par l’analyse des sociétés. Il écrit : « Il faut donc non pas inventer ces moyens dans son cerveau, mais les découvrir à l’aide de son cerveau dans les faits matériels […]. » (Engels 1971 [1880] : 92) Les cibles explicites de cette critique sont, ici, les piliers de l’utopisme socialiste que sont Saint-Simon, Fourier et Owens. Pour Engels, l’engagement politique de ces auteurs est louable, mais ils souffrent d’une « immaturité théorique » qui les contraint à recourir aux codes de l’utopisme pour communiquer leur lecture du social et de l’émancipation. Pour Engels, bien entendu, ces jeux littéraires avaient été rendus caduques par l’échafaudage du « véritable » outil scientifique qu’était le matérialisme historique. Cette ligne de fracture générique entre l’utopisme et les sciences sociales n’est certainement pas un fait unique à la tradition marxienne. Dans son étude consacrée à la période d’émergence et de consolidation de l’anthropologie institutionnalisée, Esteban Krotz (2014 [1994]) a montré que la quête de respectabilité scientifique de la discipline anthropologique a souvent impliqué un rejet brutal, catégorique, de toute association possible avec l’utopisme. Cet acte sacrificiel, si l’on peut dire, par lequel le discours anthropologique désavouait sa parenté avec d’autres formes de discours sur l’ « Autre », tels le conte philosophique, le récit de voyage et l’utopie semble avoir été l’acte rhétorique exigé, selon Krotz, pour gagner une place à la table des sciences sociales. Mais sous ce désaveu se cachaient des filiations, peut-être profondes, qui ont continué de lier l’anthropologie et l’utopisme même durant cette période de définition des formes canoniques de la discipline anthropologique. Traitant du contexte français, Philipe Chanial parle de « deux voies » intervenant dans la genèse des sciences sociales : celle des Lumières et celle des Mystères. La seconde, évoquant l’importance « de l’utopie, du romantisme social et de l’Illuminisme » (Chanial 2000 : 80) est généralement peu assumée dans la narration de l’histoire de l’anthropologie. Pourtant, cette branche de l’arbre généalogique disciplinaire a nourri ce que George Marcus a nommé le « projet caché » au sein de l’écriture anthropologique, son engagement politique donnant une portée critique, si ce n’est justement utopique, aux comparaisons faites entre sociétés humaines. À tout le moins, ces ethnographies peuvent être considérées comme disponibles pour une appropriation utopiste. Les premières décennies du XXe siècle sont celles où la distinction générique entre l’utopie et l’ethnographie est affirmée avec le plus de sévérité. L’historiographie de l’anthropologie montre toutefois une certaine porosité dans la frontière entre ces discours. On relève en outre le fait que l’« exonostalgie » est restée un motif utopique récurrent dans le discours anthropologique jusqu’à nos jours (Makens et Blanes 2016). Mais quoi qu’il en soit, une forte connotation négative est attachée au terme d’ « utopie » à l’époque. Dans les années 1870, même l’utopie littéraire est en voie d’être supplantée par les romans dystopiques. L’optimisme (souvent techno-utopique), lui, se déplace alors vers la science-fiction. Ce n’est qu’avec la renaissance de l’utopie en tant que concept sociologique à la fin des années 1920 que cette dernière commencera à devenir fréquentable pour le vocabulaire anthropologique, particulièrement lorsqu’il sera question des résistances face au colonialisme. La réhabilitation de l’utopie en anthropologie peut être découpée en trois moments importants. Dans un premier temps, il sera question d’ethnographier de manière assez classique des communautés intentionnelles qui tentent de refonder la vie sociale par des pratiques expérimentales assumées comme telles. Paraitront des ethnographies de Kibbutz par exemple (Spiro 1956). Mais ces contributions tirent généralement peu parti de la conceptualisation de l’utopie comme force politique. Les références à des textes clés comme le Idéologie et utopie de Karl Mannheim ou le Thomas Münzerde Ernst Bloch, qui ont définitivement rompu avec les définitions littéraires de l’utopie à partir des années 1920, arriveront avec près de quarante années de retard en anthropologie. S’éloignant de la vision « insulaire » de l’utopie comme une sorte de microcosme à ethnographier, les anthropologues commencent alors à adopter des visions plus dialectiques où l’utopie interagit socialement avec des forces, en particulier l’idéologie, qui participent à la reproduction des formations sociales. Cette approche aura une résonnance particulière dans l’étude des contextes coloniaux où les mouvements religieux millénaristes ou prophétiques, par exemple, seront réinterprétés comme des expressions de la ferveur utopique/révolutionnaire des subalternes. Des travaux de Vittorio Lanternari (1962) et de Mühlmann (1968) sur les messianismes et les millénarismes, à ceux de Jean et John Comaroff sur les églises d’Afrique du sud (1991) et de Mondher Kilani sur les cultes du cargo mélanésiens (1983) dans les années 1980, l’étude de mouvements mus par l’« esprit de l’utopie », mais non nécessairement par ses prétentions totalisantes, dirigistes et insulaires classiques, devint une approche importante pour aborder des mobilisations et des résistances souvent difficilement lisibles comme politiques pour les sciences sociales occidentales. Si, dans les ethnographies d’expériences communautaires ou de mouvements sociopolitiques la différence générique entre l’utopisme et l’écriture anthropologique demeurait relativement stable, un troisième moment de cette réappropriation de l’utopie viendra questionner cette frontière. Des appels faits dans les années 1960 à pratiquer une ethnographie engagée jusqu’aux réflexions sur l’autorité narrative dans les années 1980, nous constatons une remise en question croissante de la possibilité pour les anthropologues d’agir simplement comme les observatrices et observateurs des utopies des « autres ». Réciproquement, des spécialistes de l’utopisme commençaient à proposer que le texte utopique soit compris comme une pratique politique située dans et agissant sur la société (Suvin 1979). Ainsi, la distinction rigide qu’avait postulé Engels entre l’action de « découvrir » des réponses aux contradictions de la société et celle de les « inventer » devenait de moins en moins claire. L’apparent délitement des frontières génériques entre l’ethnographie contemporaine et l’utopisme met en évidence l’importance de recentrer notre appréciation de ces genres sur les usages qui sont faits des textes eux-mêmes. Une ethnographie peut facilement être réappropriée dans des projets délibérés de revitalisation, voire de réinvention, de la vie sociale. Les tentatives de faire du buen vivir un un principe de refondation macro-sociale de certains États d’Amérique latine, par exemple, mettent en évidence de telles réappropriations. L’inscription du principe du buen vivirdans la constitution de l’Équateur en 2008, par exemple, peut être vue comme une telle appropriation. Inversement l’utopie ou des genres apparentés, dont la science-fiction en particulier, sont de plus en plus mobilisés explicitement comme puissants outils auto-ethnographiques par une diversité de groupes historiquement marginalisés (Dillon 2012). Un certain nombre d’auteurs du Sud ont d’ailleurs noté la pertinence de s’inscrire dans la tradition utopique et d’y revendiquer une participation en soutenant qu’elle a débordé l’Occident depuis bien longtemps déjà (Bagchi 2016). Elle peut même constituer une réponse épistémologique critique face aux idéaux eurocentriques des Lumières dans la mesure où l’utopie elle-même s’est souvent définie par son rapport agonique face à ces derniers (Kannepalli Kanth 1997 ; Sarr 2016). Activer et déstabiliser les codes de littératures et pratiques si étroitement liées à la modernité occidentale devient alors une stratégie à la fois pour découvrir et pour inventer des manières de la confronter sur son propre terrain.
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