Academic literature on the topic 'Élevage – Afrique du Nord – Moyen âge'

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Journal articles on the topic "Élevage – Afrique du Nord – Moyen âge"

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Duteurtre, Guillaume, and Mian Oudanang Koussou. "Economie pastorale et marchés laitiers au Sahel : l’âge d’or du commerce de beurre clarifié au Tchad de 1930 à 1970." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 60, no. 1-4 (January 1, 2007): 29. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9974.

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Abstract:
L’histoire économique du Tchad a été marquée par l’essor, au début du XXe siècle, d’un circuit d’exportation de beurre clarifié. Des recherches bibliographiques doublées d’entretiens auprès de personnes ressources ont permis de mieux comprendre cet « âge d’or » du beurre tchadien. Ce négoce reposait sur l’existence de surplus importants issus de l’économie pastorale. Produit de conserve, le beurre clarifié constitue en effet une réserve de valeur mobilisable pour les échanges locaux, les arrangements pastoraux et pour l’usage familial. Comme dans d’autres pays sahéliens, l’existence d’un commerce traditionnel au Tchad servit de base à l’émergence d’une véritable filière contrôlée par des commerçants libano-syriens expédiant le produit par camion vers les pays du Moyen-Orient via Le Caire. A la fin des années 1930, les maisons de commerce coloniales détournèrent une partie de ce commerce vers l’Europe via le Nigeria et le Congo. La Grande-Bretagne et la France, en proie à une économie de guerre, importèrent chaque année plusieurs milliers de tonnes de beurre tchadien. Ces échanges vers l’Europe perdurèrent jusqu’au milieu des années 1950, mais ils furent bientôt freinés par la concurrence d’excédents laitiers sur les marchés du Nord. Sur le marché local, le beurre clarifié fut aussi concurrencé par diverses huiles végétales. Il connut enfin l’impact des sécheresses qui touchèrent le Sahel à partir de 1973. Cet épisode de l’histoire de l’élevage tchadien n’en constitue pas moins une expérience originale, dans une région aujourd’hui structurellement importatrice de produits laitiers. Ce travail historique permet d’ébaucher des recommandations pour les politiques d’élevage visant à renforcer l’intégration marchande des systèmes pastoraux en Afrique.
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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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Dissertations / Theses on the topic "Élevage – Afrique du Nord – Moyen âge"

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Brisville, Marianne. "L'alimentation carnée dans l'Occident islamique médiéval : productions, consommations et représentations." Thesis, Lyon, 2018. http://www.theses.fr/2018LYSE2119.

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Abstract:
L’alimentation se trouve à la croisée des domaines économiques et sociaux, culturels et religieux, matériels et environnementaux. Cette caractéristique se trouve renforcée dans le cas de la viande en raison de ses modalités de production et de consommation et de ses représentations. Sources de tensions et d’ambiguïtés, de désirs et de dégoûts, la chair animale subit de multiples processus menant de l’obtention de « la matière première » à la consommation de cet aliment qui apparaît comme une construction éminemment culturelle fabriquée grâce à des techniques matérielles. L’historiographie a traditionnellement caractérisé la viande comme étant un aliment rare, cher et consommé essentiellement, voire uniquement par les élites. Alors que cette vision a récemment été nuancée et fortement pondérée pour l’Occident chrétien médiéval, il s’avère essentiel de réinterroger l’image issue des sources textuelles à l’aune des données archéologiques dans l’Occident islamique médiéval. Les discours produits des sources arabes – telles que les traités culinaires, diététiques ou juridiques – concourent à valoriser l’aliment carné au moyen d’un large spectre argumentaire associant les dimensions matérielles, socio-économiques, socioculturelles et symboliques. Toutefois, la confrontation avec les données archéozoologiques mène à considérer les trois paramètres majeurs qu’étaient la quantité, la qualité et la fréquence de consommation de cette denrée particulière. Il convient de même d’appréhender l’ensemble de la population d’al-Andalus et du Maghreb médiéval et de percevoir dans quelle mesure la saisonnalité représentait un enjeu majeur dans l’approvisionnement et dans la consommation des viandes
Food is at a crossroads of various fields: economical, social, cultural, religious, material, and environmental. This characteristic is heightened in the case of meat because of its modalities of production, consumption, and representation. Being a source of tensions and ambiguities, of desire and disgust, animal flesh goes through multiple processes leading from the procurement the “raw material” to its consumption as an aliment, which appears as an eminently cultural construction made by material techniques. The historiography has traditionally characterized meat as an aliment being rare, expensive, and mainly, or even, only consumed by the elites. While this vision for the Medieval Christian West has been nuanced and pondered since, it is all the more fundamental to question the traditional image of a rare and expensive aliment for the Medieval Islamic West, by the confrontation of the textual and the archæological data available for this space. All the discourses provided by the Arabic sources—culinary, dietetic, and juridical ones—are unanimous in the valorisation of meat, by means of a large spectrum of arguments that associate the material, socio-economic, socio-cultural, and symbolic dimensions. However, confronting the textual and archæozoological data leads to consider three major parameters, which are the quantity, the quality, and the frequency of the consumption of this particular commodity. Moreover, it is crucial to apprehend, socio-economically and socio-culturally, all the strata of the population of al-Andalus and of the Medieval Maghreb, in order to perceive how far seasonality represented a major issue in the supply and the consumption of meat
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Saadaoui, Lotfi. "Les modes de construction au Maghreb médiéval d'après la pratique et les textes juridiques." Paris, EPHE, 2014. http://www.theses.fr/2014EPHE4006.

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Abstract:
Les sources juridiques malékites de l’époque médiévale apportent maintes informations relatives aux constructions. Mais quelle est leur pertinence quand elles sont confrontées aux techniques de construction et aux réalités archéologiques ? Notre travail a tenté de répondre à cette question. Une recherche préliminaire sur la construction des normes juridiques a mis en lumière l’existence de divergences de vue au sein du rite malékite. Nous nous sommes ensuite attachés à étudier les différents éléments constructifs cités dans les sources en confrontant sans cesse textes juridiques et témoignages matériels. Les murs, les ouvertures et les matériaux constituent une partie importante de notre travail qui s’attache aussi aux préconisations relatives aux ouvrages hydraulique et à la gestion des eaux usées. Ainsi, par l’intermédiaire des sources juridiques confrontées aux réalités archéologiques, c’est une nouvelle image de l’organisation urbaine du Maghreb médiéval qui est ainsi proposée
The legal malékites sources of medieval period bring many information relative to the constructions. But what is their relevance confronted with the techniques of construction and with the archeological realities ? Our work tries to answer this question. A preliminary research on the construction of the legal rules revealed the existence of difference of view within the rite malékite. We are then attached to study the various constructive elements quoted in sources by confronting ceaselessly legal texts and material testimonies. Walls, openings and materials constitute an important part of our work which was also attached to the recommendations relative to the work hydraulics and in the management of waste water. So, through the legal sources and archeological observations it is a new image of the urban organization of the medieval Maghreb that is so proposed
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Ferchain, Serge. "L'invasion hilalienne du Maghreb et ses conséquences religieuses, sociologiques, économiques et culturelles du 11ème au 15ème siècle." Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008), 2006. http://www.theses.fr/2006STR20022.

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Abstract:
Les Banu Hilal ou les Hilaliens sont une tribu d'origine arabe qui habitait la région du Najd dans la presqu'île arabique bien avant l'apparition de l'Islam. Elle rallia tardivement l'Islam vers 630 et se fit connaître pour son insubordination aux gouverneurs en place et ses actions de pillage. Vers le 8ème siècle, bien après la conquête de l'Egypte et de l'Afrique du nord par les Musulmans, elle fut poussée par le gouverneur abbasside à aller s'installer en Egypte à cause de sa turbulence et son brigandage. Au 10ème S. , cette tribu s'allia aux Karmates, membres d'un parti politico-religieux, qui s'étaient révolté contre les Abbassides et avaient lancé des attaques contre l'Egypte fatimide. Le calife fatimide al-Aziz qui avait conquis ce pays en 969, les battit et fit déporter une partie de la tribu des Banu Hilal en Egypte, dans le Said, en leur interdisant de franchir le Nil. En 1047, le Ziride al-Moezz ibn Badis, gouverneur du Maghreb au nom des Fatimides chiites rompit avec cette dynastie et reconnut l'autorité du calife al-Qaim et des Abbassides sunnites. Pour punir son vassal rebelle, le calife fatimide, sur les conseils de son vizir livra ce territoire aux Hilaliens. En 1050, cette tribu avec quelques autres de moindre importance arrivèrent en Ifriqiya et remportèrent leur première bataille. En 1051, ils sont à Gabès. En 1054, ils sont à Béja. En 1057, Kairouan est pillée et en 1067 ils ont atteint le Maghreb central. Ils furent arrêtés à ce niveau par les Almohades en 1152. Ils se rebellèrent de nouveau en 1153 et furent battus définitivement par le prince almohade Abdelmoumen qui déporta une partie d'entre-eux vers le Maroc actuel. A partir de cet instant, leur histoire va se mêler intimement avec les Berbères. L'impact de cette installation sera très marquant notamment dans le domaine culturel, sociologique et économique, voire religieux. Du 12ème au 15ème siècle, ils vont être partie prenante dans tous les événements survenants au Maghreb et vont fusionner avec la population berbère pour façonner l'identité et le visage de l'Afrique du nord
The Banu Hilal or the Hilalians are an Arabian tribe which was living in the Najd area in the Arabian peninsula a long time before the coming of the Islam. It became Muslim lately, around 630, and was known for its insubordination towards the different governors and for its pillaging acts. Around the 8th century, after the conquest of Egypt and the Northern Africa by the Muslims, it was encouraged and pushed by the Abbasside governor to install itself in Egypt due to its fame of banditry and turbulence. In the 10th century, this tribe was allied with the Karmates, members of a political and religious party, who were revolted against the Abbassides and launched attacks against the Fatimide Egypt. The Fatimide caliph, al-Aziz, who conquered this country in 969, beat them and transported a large part of Hilalian tribe to Egypt, in the Said, and prohibited the crossing of the Nile river to them. In 1047, the Ziride al-Moez ibn Badis, the governor of the Maghreb on behalf of the Chiites fatimides, broke his relationship with this dynasty and announced his rallying to the caliph al-Qaim and the Sunnites abbassides. In order to punish his rebellious vassal, the fatimide caliph, heeding his vizier's advice, gave up this territory to the Hilalians. In 1050, this tribe with some less important others arrived in Northern Africa and won their first battle. In 1051, they were at Gabes. In 1054, they were already at Beja. In 1057, Kairouan was sacked and in 1067 they reached the central Maghreb. They were stopped at this level by the Almohades, in 1152. In 1153, they started a new rebellion and were definitively beaten by the Almohade prince, Abdelmoumen, who transported a part of them to the current Morocco. Since this time, their history came very close to the Berber one. The effects of this settlement will be very significant especially in the cultural, sociological and economical domain, even religious one. Since 12th to 15th century, they took part in all the events happened in the Maghreb and they merged with the Berber population shaping like this the identity and the face of Northern Africa
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Souidi, Djamel. "Généalogie et pouvoir au Maghreb du IIe au VIIe siècle/VIIIe au XIIIe siècle." Paris 1, 1996. http://www.theses.fr/1996PA010551.

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Abstract:
Du 2eme au 7eme siècle h - 8eme au 13eme J. C, des dynasties berbères accèdent au pouvoir au Maghreb. L'historiographie de ces dynasties véhiculé un discours qui tente de légitimer le pouvoir; alors qu'au 10emes. Les zirides se dotent d'une généalogie yéménite, aux 12eme et 13eme s. Les Muwahhidun puis les Banu Zayyan se disent descendre du prophète. Cette évolution dans les généalogies tend, d'une part à souligner que les Zirides, en se référant à une origine yéménite, s'inscrivent dans les luttes qui opposent les parties du pouvoir arabe, alors que d'autre part, les dynasties suivantes visent à l'instauration d'un pouvoir califale. Par ailleurs les généalogies des dynasties s'accompagnent d'un discours qui tente de justifier les règles de succession. Alors que la tradition berbère privilégie la succession par les agnats, les dynastes imposent la succession par primogéniture. Ce mode de transmission du pouvoir, conteste par les parents des Dunastes, est légitimé par le recours au merveilleux qui transcende la tradition et fait que les successeurs du fondateur de la dynastie jouissent des vertus de l'ancêtre
From the second to the seventh century h, eighth to the thirtenth century J. C. , berber dynasties came into power in the maghrig. The dynasty historiography convied a message which tried to legitimate the power. While in the tenth century, the banu ziri endowed themselves with a yemeni descent, during the twelfth to the thirteenth century, the muwahhidun followed by the banu zayyan declared themselves as descendants from the prophet. The development within the genealogies led, on one part, to underline that the banu ziri, while refering to a yemeni descent, fitted into the struggles which opposed the various parties of the arab power, while on the other part, the following dynasties tended to the setting up of a caliphate power. The dynasty genealogies went with a speech which tried to justify the succession rules. Even though, berber tradition prefered the succession by the ancients, the dynasts commanded the succession by primogeniture. This way of handing over, which has been contested by the dynast family, was legitimated through the claim to the miracles which transcended tradition and made the founder enjoy of the ancestor virtues
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Khelef, Mohamed Mohamed Nabjib. "L' évolution des topographies [sic] urbaines dans le maghreb médiéval : VIe-XIIIe siècle." Aix-Marseille 1, 2002. http://www.theses.fr/2002AIX10096.

Full text
Abstract:
L'évolution urbaine du Maghreb médiéval est étudiée depuis la conquête arabe jusqu'à la fin de l'empire almohade. Dans le premier tome, une première partie est consacrée à l'urbanisme arabe tel qu'il apparaît à Cairouan jusqu'à l'arrivée des Hilaliens, dans la ville même ainsi que dans les villes princières des alentours, ce qui est rendu possible par une importante politique hydraulique ; une seconde partie étudie les rapports du développement urbain et du Gihâd dans le réaménagement des forteresses du Limés byzantin, et dans les villes nées autour des ribâts côtiers. Dans le second tome est étudié l'urbanisme berbère. On a distingué l'urbanisme des villes zènètes (Tahârt, Sadrâta, les villes du Mzab, Sigilmâssa, Fâs) où le choix des sites tient compte de l'accès à l'eau et de l'existence de terres cultivables proches, et celui des villes des Sanhadjas du nord (Ashîr, La Qal'a, Bigâya) plus lié aux problèmes de défense. Les Sanhagas du sud (Marrakech) font la synthèse des urbanismes précédents.
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Bramoullé, David. "Les Fatimides et la mer (341-567/953-1171) : du rêve mystique à l'empire du large." Paris 1, 2011. http://www.theses.fr/2011PA010635.

Full text
Abstract:
A partir du califat d'al-Mu'izz (341-365/953-975), quatrième calife de la dynastie fatimide (909-1171) installée en Ifriqiya dans les premières années du Xe siècle, fut lancée une vaste entreprise de propagande qui, pour la première fois dans l'histoire d'une dynastie arabe, avait pour objet la mer. Il s'agissait d'utiliser la mer pour faire naître l'idée d'une dynastie au destin maritime manifeste et pour justifier les prétentions universalistes des califes ismaéliens. Avec le transfert de la dynastie fatimide en Egypte dans les années 970, la nature des relations des Fatimides avec leurs espaces maritimes évolua. La propagande qui visait à développer l'idée que les imams fatimides avaient des liens privilégiés avec la mer fut approfondie par des cérémonies de plus en plus spectaculaires où le calife jouait un rôle central. La dynastie créa aussi des institutions douanières complexes pour tirer profit de la fréquentation croissante des ports égyptiens par les marchands étrangers attirés par les produits locaux et, de plus en plus, ceux issus du commerce avec la mer Rouge et l'océan Indien. La mer devint peu à peu un des principaux espaces par lequel les ressources qui permettaient à la dynastie de fonctionner parvenaient en Egypte alors que le commerce maritime passait aux mains des nations chrétiennes du nord. Avec les Croisades, le rapport à la mer s'inversa complètement. La dynastie passa définitivement dans une situation d'assujettissement à la mer, nécessaire à la survie. La légende navale fatimide était toutefois en place.
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Ben, El Haj Soulami Jaafar. "La vie litteraire au maghreb sous les almohades (515-668 1121-1269)." Paris 4, 1986. http://www.theses.fr/1986PA040193.

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Abstract:
La vie litteraire au maghrib sous les almohades est une these concernant l'histoire litteraire du maghreb au 12 et 13 siecle. Elle se compose de trois parties essentielles. La premiere partie traite exclusivement des hommes de lettres et de leurs oeuvres, en tentant de les faires: connaitre academiquement. Quant a la deuxieme partie, elle essaie d'etudier l'ecrivain almohade et son public, et de chercher les rapports qui le liaient a son contexte historique, apres tout un apercu historique projectant li lumiere sur les contextes qui conditionnaient et l'ecrivain et son public. La troisieme et derniere partie est consacree exclusivement a l' etude des phenomenes et formes litteraires en cherchant a les expliquer souvent par les contextes historiques.
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Valérian, Dominique. "Bougie, port maghrébin à la fin du Moyen âge (1067-1510)." Paris 1, 2000. http://www.theses.fr/2000PA010693.

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Abstract:
Fondée en 1067 par le prince Hammadide Al-Nasir, la ville de Bougie reste un pôle majeur de l'espace politique et économique maghrébin jusqu'à sa prise par les espagnols en 1510. Durant cette période, elle est un port actif du sultanat hafside, largement ouvert au commerce méditerranéen. Elle s'appuie sur un vaste arrière-pays qui s'étend jusqu'à Biskra au sud, Alger à l'ouest et Constantine à l'est. Les marchands, principalement italiens, catalans et provençaux viennent y chercher des laines et des cuirs, et apportent des textiles. Le grand négoce maritime est stimulé par la révolution commerciale en Europe, et le Maghreb y occupe une place importante. Les marchands de Bougie cependant perdent assez largement l'initiative au profit des marchands de Gènes, Pise, Majorque ou Marseille. À partir des années 1320 la ville traverse une longue crise, due en partie à des attaques venues de l'ouest (Abdalwadides et Mérinides) et aux difficultés du sultanat Hafside. Dans un partiellement par la piraterie. Au début du XVe siècle, Bougie retrouve une place notable dans le commerce international. Cette évolution montre les liens désormais très étroits qui lient le Maghreb au contexte de la Méditerranée occidentale.
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Benouis, El Mostafa. "Le système juridico-judiciaire almohade en Al-Andalous et au Maghreb, 542-668/1147-1269." Lyon 2, 2002. http://theses.univ-lyon2.fr/sdx/theses/lyon2/2002/benouis_em_notice.

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Abstract:
Cette étude concerne le système juridico-judiciaire almohade pendant la seconde phase de rassemblement politique de l'Occident musulman. Elle s'appuie en premier lieu sur les dictionnaires bio-bibliographiques qui constituent notre source principale, mais aussi sur les anthologies littéraires, les chroniques historiques et les lettres officielles. Dans la première partie, je présente les sources existantes et l'histiographie ayant servi d'appui à cette étude, ainsi que leurs limites. Sont mises en lumière les différentes étapes du développement du droit musulman, en particulier à l'intérieur de l'école malikite. J'ai précisé par ailleurs les principaux caractères du système juridico-judiciaire des Almoravides, prédécesseurs des Almohades, en déterminant l'influence politique détenue par les fuqaha et la place qui était la leur dans la société, le malikisme constituant le noyau de ce système. Une deuxième partie est consacrée à l'étude des principales réforme réalisées par les califes almohades dans le domaine jurisprudentiel. J'ai tâché de définir clairement la place de l'école malikite et de ses savants au sein du système juridico-judiciaire almohade, tout en tenant compte du développement et du poids pris par les écoles zahirite et shafiite. Enfin, est étudié le rôle des talaba et des huffaz dans l'application des nouvelles orientations juridiques mise en place par le pouvoir. La troisième partie présente la vie intellectuelle sous les Almohades et la formation des savants et leurs orientations scientifiques. Sont également abordées les questions relatives au soufisme à l'intérieur de la communauté des savants ainsi que la question de la mise à l'épreuve de ces savants. Une quatrième partie est consacrée au fonctionnement et aux caractéristiques du système juridico-judiciaire almohade, à l'organisation territoriale de la jurisprudence sous les Mu'minides et à la place des fatwas dans la jurisprudence.
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Voguet, Élise. "Entre réalités sociales et construction juridique : le monde rural du maghreb central d'après les "Nawāzil Māzūna" (IX/XVe siècle)." Paris 1, 2005. http://www.theses.fr/2005PA010668.

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Abstract:
Ce travail, basé sur un recueil maghrébin inédit de fatwas, les Nawiizij Miizûna, compilé au IX/XV siècle, envisage les jurisprudences comme une confrontation de points de vue : celui des juristes qui tentent de résoudre des conflits par le fiqh, celui des groupes sociaux dépendant de coutumes ancestrales. La première partie comprend une présentation des manuscrits et une édition/traduction de morceaux choisis. La seconde est une étude sur le thème du monde rural à travers ces Nawiizil Elle s'intéresse aux conceptions du territoire, à l'habitat et au peuplement en envisageant les oppositions traditionnelles entre sédentarité/nomadisme, agriculture/élevage. Elle traite des activités agro-pastorales, de l'exploitation des ressources naturelles et des échanges commerciaux en examinant l'intervention du droit dans les fonctionnements économiques. Elle examine la gestion politico-religieuse du territoire et l'implication. Des juristes dans les relations entre les autorités -sultanat, pouvoirs tribaux, groupes maraboutiques- et les populations sur lesquelles elles s'exercent.
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