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Hertrich, Véronique. "Migration adolescente et autonomie féminine en matière de divorce en Afrique : réflexions à partir d’un suivi de population au Mali." Articles 43, no. 2 (January 9, 2015): 279–313. http://dx.doi.org/10.7202/1027980ar.

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Abstract:
Les migrations de travail des adolescentes se sont imposées comme un phénomène de masse et un déterminant des évolutions de l’entrée en union dans de nombreuses populations rurales ouest-africaines. Ont-elles aussi des retombées à plus long terme dans la gestion de la vie conjugale des femmes, notamment en matière de divorce ? La question est abordée à partir des données quantitatives et qualitatives recueillies depuis 25 ans au sud-est du Mali par le projetSlam-Suivi longitudinal au Mali. Les migrations adolescentes, en décloisonnant l’espace de vie des femmes, ont effectivement élargi leur marge de manoeuvre et contribué à redéfinir leur place dans l’espace familial et conjugal. Cependant, elles n’ont pas conduit à une augmentation, mais à un recul des ruptures d’union. Ces résultats suggèrent que l’autonomie portée par l’expérience migratoire se décline dans l’espace familial par une capacité à développer des alternatives au divorce et à éviter les coûts personnels d’une rupture d’union (éloignement des enfants, abandon du réseau relationnel…).
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Cilliers, Jeanne, and Erik Green. "The Land–Labour Hypothesis in a Settler Economy: Wealth, Labour and Household Composition on the South African Frontier." International Review of Social History 63, no. 2 (August 2018): 239–71. http://dx.doi.org/10.1017/s0020859018000317.

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Abstract:
AbstractTraditional frontier literature identifies a positive correlation between land availability and fertility. A common explanation is that the demand for child labour is higher in newly established frontier regions compared to older, more densely populated farming regions. In this paper, we contribute to the debate by analysing the relationship between household composition and land availability in a closing frontier region, i.e. the Graaff-Reinet district in South Africa’s Cape Colony from 1798–1828. We show that the number of children in farming households increased with frontier closure, while the presence of non-family labourers decreased over time. Contrasting with the classic interpretation, we explain this by acknowledging that the demand for family labour was not a function of its marginal productivity and that farmers reacted differently to diminishing land availability depending on their wealth. Poorer households, which made up the majority of this frontier population, responded to shrinking land availability by employing relatively more family labour, while the wealthiest group invested in strengthening market access.TRANSLATED ABSTRACTS FRENCH – GERMAN – SPANISHJeanne Cilliers et Erik Green. L’hypothèse sur la disponibilité de terres et la main d’œuvre dans une économie de colons: richesse, main d’œuvre et composition du ménage à la frontière sud-africaine.La littérature traditionnelle de la frontière identifie une corrélation positive entre la disponibilité de terres et la fertilité. Une explication courante est que la demande de travail des enfants est supérieure dans les régions frontalières nouvellement établies, par comparaison avec d’anciennes régions agricoles plus densément peuplées. Dans cet article, nous contribuons au débat en analysant la relation entre la composition du ménage et la disponibilité de terres dans une région frontalière en train de fermer, le district de Graaff-Reinert dans la Colonie du Cap en Afrique du Sud, entre 1798 et 1828. Les auteurs montrent que le nombre des enfants dans les ménages agricoles augmenta avec la fermeture des frontières, tandis que la présence d’ouvriers agricoles non familiaux déclina au fil des ans. Contrairement à l’interprétation classique, nous expliquons ce phénomène en reconnaissant que la demande de travailleurs familiaux ne dépendit pas de sa productivité marginale, et que les exploitants agricoles réagirent différemment selon leur richesse à la disponibilité de terres diminuante. Les foyers plus pauvres, qui constituaient la majorité de cette population frontalière, répondirent à la disponibilité de terres déclinante en employant relativement plus de main d’œuvre familiale, tandis que le groupe le plus riche investit dans le renforcement de l’accès au marché.Traduction: Christine Plard
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Massie, Henry. "Les suites des traumatismes chez les enfants." Perspectives Psy 57, no. 3 (July 2018): 168–74. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2018573168.

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Abstract:
Pendant la guerre, la perte de son toit, celle d’un membre de la famille, les blessures, la peur, la menace de la mort, et un monde qui n’a plus aucun sens, tout cela peut marquer les enfants à vie. Cet article va examiner les syndromes psychiatriques que les enfants réfugiés de guerre pourraient éprouver, en commençant par l’impact initial, en continuant avec des troubles de stress post-traumatique, qui deviennent plus tard chez l’adulte des traumatismes complexes. Des études de cas d’enfants et d’adultes de la Deuxième Guerre mondiale et des guerres actuelles au Moyen-Orient et en Afrique vont illustrer la symptomatologie. Le Château de la Hille, refuge dans le sud de la France pour les enfants dont les parents avaient été envoyés aux camps de la mort pendant l’Holocauste illustre les caractéristiques d’une communauté thérapeutique pour les enfants réfugiés. D’autres études de cas vont décrire des interventions psychothérapeutiques.
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Adjamagbo, Agnès, Bénédicte Gastineau, and Norbert Kpadonou. "Travail-famille : un défi pour les femmes à Cotonou." Articles 29, no. 2 (January 16, 2017): 17–41. http://dx.doi.org/10.7202/1038719ar.

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Abstract:
En Afrique de l’Ouest, le taux d’activité des femmes est élevé. Souvent cantonnées dans le secteur informel, elles contribuent pourtant de façon importante aux revenus du ménage. Toutefois, les rôles socialement prescrits imposent aux femmes la quasi-intégralité des tâches domestiques et des soins aux enfants. Cet article étudie la manière dont les femmes actives à Cotonou, au Bénin, gèrent leur quotidien entre contraintes familiales et obligations professionnelles. L’analyse montre que la conciliation incombe à toutes les femmes, quel que soit leur milieu socioéconomique. La différence se joue plutôt dans les ressources sociales et financières dont elles disposent pour pallier le fardeau de la double journée.
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Maisonnave, Hélène, and Bernard Decaluwé. "Politique éducative et marché du travail en Afrique du Sud. Une analyse en EGC." Recherches économiques de Louvain 76, no. 3 (2010): 289. http://dx.doi.org/10.3917/rel.763.0289.

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Lachaud, Jean-Pierre. "Le travail des enfants et la pauvreté en Afrique : un réexamen appliqué au Burkina Faso." Économie & prévision 186, no. 5 (2008): 47. http://dx.doi.org/10.3917/ecop.186.0047.

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Lachaud, Jean-Pierre. "Le travail des enfants et la pauvreté en Afrique : un réexamen appliqué au Burkina Faso." Économie & prévision 186, no. 5 (2008): 47–65. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.2008.7852.

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Brown, Mercy, and Jean-Baptiste Meyer. "Le développement des compétences et du marché du travail dans la nouvelle Afrique du Sud." Formation Emploi 80, no. 1 (2002): 71–85. http://dx.doi.org/10.3406/forem.2002.2990.

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Vogelman, Lloyd. "Le développement d’une psychologie appropriée. Le travail de l’organisation pour des services sociaux appropriées en Afrique du sud." Santé mentale au Québec 12, no. 1 (1987): 180. http://dx.doi.org/10.7202/030392ar.

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Guenaou, Mustapha. "Société et jeunes couples à Tlemcen et son hawz: entre prescriptions et proscriptions alimentaires." Studium, no. 22 (September 4, 2018): 209–23. http://dx.doi.org/10.26754/ojs_studium/stud.2016223031.

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Abstract:
Tlemcen, ancienne capitale du Maghreb, est connue pour ses spécialités culinaires dont les origines remontent à l’arrivée massive des andalous en Afrique du Nord. Ce travail entre dans le cadre des résultats d’une enquête de terrain dans le Tlemcenois (période allant de 2006 à 2010) : Tlemcen (médina et l’intra muros de Tlemcen) et son hawz (l’extra muros de la médina). Nous avons remarqué quelques particularités et singularités, lors de nos enquêtes portant sur la vie sociale et culturelle de la population locale, tout en insistant sur les rituels de ces citadins et ces semi ruraux. Notre travail étudie l’alimentation recommandée ou interdite pour un jeune couple. L’intérêt de cette contribution touche le domaine de la socio-anthropologie, surtout dans le cas des recommandations et des interdits alimentaires, pendant la période allant depuis la nuit des noces jusqu’à la naissance du premier enfant. A cet effet, nous avons projeté de présenter une étude qualitative et l’approche adoptée serait socio anthropologique pour mieux appréhender les conditions des recommandations et des interdits alimentaires dans une société dite conservatrice et traditionnaliste et surtout identifier les raisons de ce choix, ayant pour source d’inspiration la peur ou la crainte. Dans ce cadre, il est nécessaire de faire appel à l’observation participante —une observation du comportement des parents et des beaux parents en situation relationnelle—, accompagnée d’entretiens, formels et informels, avec les couples de nouveaux mariés. Notre travail vise une réflexion portant sur l’organisation et la portée de cette pratique sociale qui reste encore d’actualité dans une médina, objet de mon champ d’action et de recherche. Notre problématique se limite à une interpellation de la mémoire collective locale : pourquoi ces recommandations et ces interdits alimentaires sont-ils respectés, uniquement, par les jeunes couples ? Mots-clés : jeunes couples, Tlemcen, hawz, alimentation, interdits alimentaires Resumen Tlemcen, la antigua capital del norte de África, es conocida por sus especialidades culinarias cuyos orígenes se remontan a la llegada masiva de andalusíes al norte de África. Este trabajo es parte de los resultados de un estudio de campo en la región de Tlemcenois: Tlemcen (la medina e intramuros de Tlemcen) y su hawz (los arrabales o extramuros de la medina). En nuestras investigaciones sobre la vida social y cultural de la población local, registramos algunas singularidades y particularidades en torno a los rituales de sus ciudadanos y de los habitantes del entorno periurbano y semirural. Nuestro estudio se centra en el análisis de la dieta recomendada y la dieta prohibida para las parejas de recién casados, sobre todo de las prescripciones y restricciones dietéticas durante el período transcurrido desde la noche de bodas hasta el nacimiento del primer hijo. Para ello, se ha llevado a cabo un estudio cualitativo, con un enfoque antropológico social, que ha posibilitado comprender mejor los condicionantes de estas recomendaciones y restricciones en la dieta de una sociedad tradicionalista y conservadora y, sobre todo, identificar las razones de una elección alimentaria basada en el miedo o en el temor. La metodología aplicada está basada en la observación participante (observación del comportamiento de los padres y futuros padres en situación relacional) acompañada de la realización de entrevistas formales e informales a las parejas de recién casados. El artículo ofrece una reflexión sobre la organización y el alcance de esta práctica social —todavía relevante en la medina objeto de nuestra investigación— y una interpelación a la memoria colectiva local: ¿por qué estas recomendaciones y restricciones dietéticas son respetadas únicamente por las parejas jóvenes? Palabras clave: parejas jóvenes, Tlemcen, hawz, alimentación, normas dietéticas
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Brown, Marquessa, and R. J. Neku. "A historical review of the South African social welfare system and social work practitioners’ views on its current status." International Social Work 48, no. 3 (May 2005): 301–12. http://dx.doi.org/10.1177/0020872805051733.

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Abstract:
English The article addresses the plight of South Africa's poorest Black majority and the government's efforts to alleviate poverty. Qualitative findings associated with social work practitioners' perspectives on the success of the efforts and the use of a developmental practice approach for the reduction of poverty are discussed. French L'article s'intéresse au triste sort de la majorité noire la plus pauvre en Afrique du sud et aux efforts gouvernementaux en vue d'enrayer cette pauvreté. Il discute des résultats qualitatifs associés aux perspectives des praticiens en travail social sur le succès des efforts entrepris pour réduire la pauvreté et pour utiliser une approche développementale en pratique sociale. Spanish El artículo señala la difícil situación de los pobres en Sud Africa y los esfuerzos del gobierno para aliviar la pobreza. En él se discuten los hallazgos cualitativos, asociados con la perspectiva de los practicantes del trabajo social, sobre el desarrollo de los esfuerzos para aliviar la pobreza y la utilización de una práctica de desarrollo para aproximarse a la reducción e la pobreza.
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Lima, Henrique Espada. "Une histoire d’un autre futur: La fin de l’esclavage au Brésil et les attentes de droits des esclaves (années 1870-années 1880)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 74, no. 1 (March 2019): 107–27. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2019.141.

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Abstract:
RésumésLa lente dissolution puis l’abolition de l’esclavage au Brésil (en 1888) ont produit des transformations majeures dans les relations sociales et de travail au cours de la seconde moitié du xixe siècle. Cet article aborde une dimension importante mais rarement discutée de ce paysage changeant, à savoir les attentes que les esclaves et les anciens esclaves projetaient sur le monde postémancipation. Les sources mobilisées sont formées par un nombre choisi d’affaires judiciaires prenant place au Sud du Brésil et liées aux relations de travail, à la garde des enfants, à l’accès à une compensation financière et à d’autres conflits quotidiens, que les anciens esclaves ont présentées devant les tribunaux brésiliens en intentant un procès contre leurs anciens maîtres – les employeurs, voire les administrateurs publics dans les années précédant l’abolition. À travers une lecture attentive de ces documents, l’article examine les attentes de droits – en particulier les droits sociaux, mais aussi les droits du travail, politiques et reproductifs – qui ont guidé les actions individuelles et collectives des anciens esclaves dans la sphère publique, et la façon dont ces attentes ont été confrontées aux réalités de l’émancipation au Brésil.
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Sossou, Marie-Antoinette. "Mental-health services for refugee women and children in Africa." International Social Work 49, no. 1 (January 2006): 9–17. http://dx.doi.org/10.1177/0020872806059398.

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Abstract:
English This article calls for activism in the provision of mental-health services for refugee women and children in Africa. African social work educators, practitioners and the international community are being asked to advocate for supplying mental-health services for the vulnerable African refugee population. French Cet article lance un appel à l'activisme et aux plaidoyers en vue de procurer des services en santémentale pour les femmes et les enfants réfugiés en Afrique. Les éducateurs en travail social, les praticiens et la communauté internationale sont appelés à appuyer la cause des populations réfugiées africaines vulnérables, afin de leur fournir des services en santémentale. Spanish Se hace un llamamiento al activismo y a la defensa de provisió n de servicios de salud mental para mujeres y niños africanos refugiados. Se pide a los educadores del trabajo social en África, los profesionales y la comunidad internacional que apoyen la provisió n de servicios de salud mental a los refugiados africanos.
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Engelbrecht, Lambert. "Cultural friendliness as a foundation for the support function in the supervision of social work students in South Africa." International Social Work 49, no. 2 (March 2006): 256–66. http://dx.doi.org/10.1177/0020872806061240.

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Abstract:
English In South Africa it is essential that the cultural diversity of the social work student population be accommodated in supervision. This is possible if cultural friendliness forms the foundation of support in supervision. Cultural friendliness is a disposition that forms part of the supervisor's identity. French En Afrique du sud, il est essentiel que la fonction de supervision s'assure d'accommoder la diversité culturelle de la population étudiante en travail social. Cela est possible si une amitié culturelle forme la base des activités de soutien et de supervision. L'amitié culturelle est une attitude ou disposition faisant partie intégrante de l'identité du superviseur. Spanish En Sudáfrica es esencial que en la supervisión del trabajo social se tenga en cuenta la cultura del estudiante. Esto es posible si la amabilidad cultural es la base de la función de apoyo de la supervisión. La amabilidad cultural es una disposición que forma parte de la identidad del supervisor.
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Mugrabi, Edivanda. "La pédagogie de Freire, les sciences de l’éducation et la coopération internationale en éducation." L’éducation en débats : analyse comparée 10, no. 1 (February 16, 2021): 39–56. http://dx.doi.org/10.51186/journals/ed.2020.10-1.e275.

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Abstract:
La renommée internationale de Paulo Freire est largement tributaire de la coopération internationale qui diffuse à grande échelle la méthode d’alphabétisation qu’il a conçue il y a plus d’un demi-siècle. Cet article revient sur les fondements et les principales étapes de la méthode. Il traite d’abord le contexte socio-historique qui l’a forgée. Il s’attache ensuite à mettre en évidence les difficultés didactiques rencontrées par Freire à réinventer sa méthode dans ses expériences en Afrique au sein desquelles la pluralité linguistique et culturelle lui pose des problèmes inédits. Ces problèmes sont repris dans le travail de certaines organisations non gouvernementalessuisses, qui s’efforcent de conceptualiser de nouvelles manières d’appuyer les processus éducatifs dans les pays du Sud, à la lumière des avancements des sciences de l’éducation. Finalement, fondé sur une analysecomparative entre la méthode Paulo Freire et une approchealternative, il dégage un positionnement en faveur d’une coopération internationale qui mesure bien le rôle des sciences de l’éducation et de la militance dans son appui à l’éducation des populations marginalisées.
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Macagno, Lorenzo. "Missionaries and the Ethnographic Imagination. Reflections on the Legacy of Henri-Alexandre Junod (1863–1934)." Social Sciences and Missions 22, no. 1 (2009): 55–88. http://dx.doi.org/10.1163/187489409x434063.

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Abstract:
AbstractThis article consists of a reflection on the ethnographic and political legacy of the protestant missionary Henri-Alexandre Junod. A member of the Swiss Mission, Junod was one of the few missionaries to enjoy the recognition of “professional” anthropologists in his time (among them, Malinowski himself, who praised his pioneering ethnography on the Thonga of southern Africa). But beyond his important ethnographic legacy, his work as a missionary brought him into contact with many perplexities and paradoxes. Besides living and working in the Union of South Africa – present day South Africa – he lived for many years in Mozambique, where at certain times, his presence – and that of the protestant missionaries in general – was not well accepted by Portuguese Colonial Regime. Today, the policies on bilingual education, the process of reinvention of the Shangaan identity, the multicultural dilemmas of post-socialist Mozambique and the role of the Protestant churches in the formation of the civil society, cannot be understood without a systematic and renewed reflection on the legacy of Henri-Alexandre Junod. Cet article propose une réflexion sur l'héritage ethnographique et politique du missionnaire protestant Henri-Alexandre Junod. Membre de la Missions Suisse Romande, Junod fut un des rares missionnaires qui fut reconnu de son vivant par les anthropologues "professionnels" (entre autres Malinowski lui-même qui loua son travail ethnographique sur les Thonga d'Afrique australe). Au-delà son héritage ethnographique, le travail de Junod comme missionnaire l'exposa aussi à plusieurs perplexités et paradoxes. En plus de vivre et travailler dans l'Union d'Afrique du Sud – aujourd'hui Afrique du sud – il vécut durant de nombreuses années au Mozambique où, à certains moments, sa présence – et celle des missionnaires protestants en général – ne fut pas bien acceptée par le régime colonial portugais. Aujourd'hui les politiques d'éducation bilingues, le processus de la réinvention de l'identité Shangaan, les dilemmes multiculturels d'un Mozambique postsocialiste et le rôle des églises Protestantes dans la formation d'une société civile ne peuvent pas être compris sans une réflexion systématique et renouvelée de l'héritage d'Henri-Alexandre Junod.
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Sewpaul, Vishanthie. "On national identity, nationalism and Soccer 2010." International Social Work 52, no. 2 (March 2009): 143–53. http://dx.doi.org/10.1177/0020872808099726.

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Abstract:
English There is a wide spectrum of views on the potential socio-economic and socio-political consequences of South Africa hosting the Soccer 2010 World Cup. This article discusses whether this major sports event holds potential to contribute to a strengthened national identity and consciousness and/or to a narrow nationalism, and looks at possible implications for society and social work. French Il existe un large éventail de points de vue sur les conséquences socioéconomiques et sociopolitiques de la tenue du Mondial de football 2010 en Afrique du Sud. Cet article examine si cet événement sportif de grande envergure peut contribuer à renforcer la conscience et l’identité nationale ou au contraire donner lieu à un nationalisme étroit, et il envisage les conséquences possibles sur la société et le travail social. Spanish Son muchos los puntos de vista acerca de posibles consecuencias socioeconómicas y sociopolíticas de que la Copa Mundial del 2010 tenga lugar en Sudáfrica. Se explora si este importante evento deportivo tiene el potencial de contribuir a fortalecer la identidad y conciencia nacional, y/o un nacionalismo estrecho. Se examinan las posibles implicaciones para la sociedad y el trabajo social.
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Arlaud, Jean, Pascal Dibie, Christine Louveau de la Guigneraye, and Luiz Eduardo Robinson Achutti. "Conversation sur les préoccupations scientifiques et les perspectives de recherche au sein du Laboratoire d'Anthropologie Visuelle et Sonore du Monde Contemporain." Horizontes Antropológicos 6, no. 13 (June 2000): 251–69. http://dx.doi.org/10.1590/s0104-71832000000100012.

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Abstract:
La présent conversation a été pensée comme l'opportunité de présenter le "Laboratoire d'Anthropologie Visuelle et Sonore du Monde Contemporain", de l'Université Paris 7 - Denis Diderot. Il a été crée en 1992 par monsieur le professeur Dr. Jean Arlaud, anthropologue et cinéaste, directeur auteur et réalisateur de plus de vingt filmes sur des sociétés de tous les continents, dans le même esprit que Jean Rouch, son directeur de doctorat. Ce laboratoire, qui regroupe actuellement 35 chercheurs statutaires et associés, développe des programmes de recherche en Asie Centrale (population Kalash, culture populaire et identité), Asie du Sud-Est ( danses masquées, musique, silat), Îles du Pacifique (Vanuatu), Etats Unis (population Cajun), Afrique (population nilotiques Nyangatom, populations Dogon et Bambara) et Europe (anthropologie urbaine, anthropologie rurale, identité, migrations/changements). Ce dialogue, fruit de l'initiative du doctorant brésilien Luiz Eduardo Robinson Achutti, chercheur associé au laboratoire, présent la démarche scientifique et méthodologique du laboratoire. A travers les paroles du Dr. Jean Arlaud, du Dr.Pascal Dibie, de la Dra.Christine Louveau de la Guigneraye et Achutti, sont abordés les sujets et les préoccupations actuels de ces chercheurs, questions sur l'anthropologie de proximité, l'approche poétique, la pratique du travail avec les images et les sons, la ville comme lieu de recherche et les connections entre anthropologie et multimédia.
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Allam, Antoine, Jinane El Hassan, Wajdi Najem, Claude Bocquillon, and Roger Moussa. "Classification climatique méditerranéenne pour l'hydrologie." La Houille Blanche, no. 1 (February 2020): 60–69. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2020008.

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Abstract:
La Méditerranée est une zone tempérée occupée par diverses populations la rendant une des régions les plus sensibles aux changements anthropiques et climatiques. L'objectif de ce travail est d'établir une classification climatique pour l'hydrologie qui met en évidence la continuité climatique d'un lieu à un autre et pourrait évaluer les tendances des changements. La démarche proposée comporte une Analyse en Composantes Principales pour réduire le nombre des indices climatiques et ne considérer que les plus contributaires, une classification en K-moyennes pour distribuer les stations en un certain nombre de classes, ici 5 et finalement la construction d'un arbre de décision à partir des distances aux noyaux des classes climatiques pour déterminer si un lieu quelconque possède ou non un climat méditerranéen et à quel type appartient-il. Les données de 144 stations au pas de temps mensuel dans 20 pays méditerranéens sont utilisées pour caler la classification, 36 autres stations pour vérifier cette classification en Méditerranée et 21 stations pour la vérifier au Chili et en Afrique du Sud connus pour leur climat à caractère Méditerranéen. Les résultats montrent que la distribution en 5 classes coïncide avec une distribution géographique en Méditerranée et l'analyse de la connexité interclasse montre que l'évolution du climat se fait de façon continue, puisqu'une même station peut obéir aux critères d'appartenance de plusieurs classes.
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Ifticene-Habani, Naïma, and Fatiha Abdoun. "Croissance radiale et réponse au climat du pistachier de l’Atlas (Pistacia atlantica Desf.) dans le Parc national de Theniet El Had (Algérie)." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 335 (March 15, 2018): 3. http://dx.doi.org/10.19182/bft2018.335.a31496.

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Abstract:
En Afrique du Nord, l’aire de répartition du pistachier de l’Atlas s’étend depuis l’Atlas tellien, où il se mêle au cèdre de l’Atlas, jusqu’au Sahara central où il côtoie l’acacia. Il possède une amplitude écologique remarquable et paraît candidat à une extension spatiale, à la faveur du réchauffement climatique. Après avoir rendu compte, dans un précédent article, des relations cerne-climat de cet arbre selon un gradient d’aridité, le présent travail concerne le déterminisme climatique de sa croissance radiale en milieu forestier, sous bioclimat subhumide. L’étude a été réalisée à Djebel Meddad sur deux expositions (nord et sud). L’analyse de la réponse aux événements climatiques extrêmes par le calcul des années caractéristiques révèle que le pistachier de l’Atlas est plus sensible aux événements extrêmes dans les expositions chaudes que fraîches, plus particulièrement aux événements qui inhibent la croissance. Les sensitivités moyennes sont très proches sur les deux versants mais restent faibles par rapport à celles obtenues dans les régions arides et semi-arides. L’analyse des indices de croissance montre que tous les cernes minces ou épais correspondent à des conditions particulièrement sèches ou pluvieuses. Les températures moyennes annuelles n’ont qu’un effet complémentaire. Aucun cerne extrêmement mince n’est enregistré au niveau des deux versants. Les fonctions de réponse montrent que les facteurs climatiques de l’année en cours jouent un rôle majeur dans la construction du cerne.
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Virondeau, Adrien, and Fabien Sabatier. "Le militantisme de la Fédération sportive et gymnique du travail face à l’apartheid en Afrique du Sud et à la question israélo-palestinienne dans la revue fédérale (1972-1992)." Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no. 120 (January 1, 2013): 89–101. http://dx.doi.org/10.4000/chrhc.3011.

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Barnard, James L., Gerry M. Stevens, and Patrick J. Leslie. "Design Strategies for Nutrient Removal Plant." Water Science and Technology 17, no. 11-12 (November 1, 1985): 233–42. http://dx.doi.org/10.2166/wst.1985.0235.

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Abstract:
The first full-scale Bardenpho plant in the colder regions of North America was constructed in Kelowna and operated for about two years. The design was based on criteria developed by Barnard (1974) and based on experience of the design of similar plants in South Africa. Maximum flexibility leaving the operator many options for optimization was allowed. Effluent ortho-phosphate, nitrate and ammonia concentration averaged 0.43, 2.05 and 0.78 mg/ℓ respectively over the first year of operation. Operating results are compared with design predictions. Some results are presented and the design was tested using theories developed by Ekama et al (1984) whose models predicted that no phosphate removal would be possible. RESUME La premierè installation de Bardenpho, à grande échelle dans les régions les plus froides de l'Amérique du Nord a été construite à Kelowna et utilisée pendant plus de deux ans. Le dessin était fondé sur les information de Barnard (1974) et basé sur l'expérience du dessin d'installation sembables en Afrique du Sud. L'installation était flexible et laissait à l'opérateur le choix de plusieurs options pour l'optimisation. La concentration de ortho-phosphate, nitrate et ammoniaque avait les valeurs moyennes de 0,43; 2,05 et 0,78 mg/ℓ respectivement pendant la premiére année de travail. Les resultats sont presentés et la dessin a été mis à l'épreuve en utilisant les théories développées par Ekama et al (1984) dont les modèles ont predit. qu' aucun élimination de phosphate serait possible vu le petit réduction de nitrate qui le modèle ont prédit aux températures plus froides.
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Soura, Hervé B., Simplice L. Gnancadja-Andre, Martine Zandjanakou-Tachin, Christophe Gandonou, and Farid A. K. Baba-Moussa. "Etude de l’effet de Cercospora oryzae Miyake sur la qualite des grains du riz et le developpement de la ternissure." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 2 (May 11, 2020): 440–51. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i2.11.

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Abstract:
La cercosporiose due à Cercospora oryzae est un champignon pouvant causer des pertes allant jusqu'à 60%. Elle est de plus en plus fréquente en Afrique de l'Ouest. Les premières prospections réalisées au sud du Bénin ont indiqué que Cercospora oryzae a une contribution large puisqu’elle a affectée 85% des champs de riz des trois zones agroécologiques du sud Bénin. Cette étude vise principalement à contribuer à la connaissance détaillée des effets de Cercospora oryzae sur les grains afin d’optimiser la conservation, la commercialisation et la production. Elle a consistée a : i) évaluer les effets de Cercospora oryzae sur le pouvoir germinatif des grains, ii) évaluer les effets de Cercospora oryzae sur le développement de la ternissure. L’étude a combiné des outils physiologiques et phytiatriques. Au terme des travaux, les variétés testées ont enregistré une bonne teneur en eau pour un minimum de 6%, ainsi qu’un bon taux de germination. A la fin de l’étude nous avons pu constater que Cerocpora oryzae entrainait une baisse du pouvoir germinatif des grains, une altération de la graine blanche et une décoloration de l’enveloppe. Ces résultats constituent une étape d’un travail de recherche approfondi sur la caractérisation (agronomique et génétique) de Cercospora oryzae afin de proposer des méthodes de luttes. Mots clés : Pouvoir germinatif, décoloration, altération, Cercospora oryzae, riz. English Title: Study of the effect of Cercospora oryzae Miyake on the quality of rice grains and the development of tarnishSigatoka caused by Cercospora oryzae is a fungus that can cause losses up to 60%. It is more and more frequent in West Africa. The first surveys carried out in the south of Benin indicated that Cercospora oryzae has a large contribution since affected 85% of the rice fields of the three agroecological zones of southern Benin. The main objective of this study is to contribute to detailed knowledge of the effects of Cercospora oryzae on grains in order to optimize conservation, marketing and production. It consisted in: i) evaluating the effects of Cercospora oryzae on the germination power of the grains, ii) evaluating the effects of Cercospora oryzae on the development of tarnish. The study combined physiological and phytiatric tools. At the end of the work, the varieties tested recorded a good water content for a minimum of 6%, as well as a good germination rate. At the end of the study we could see that Cerocpora oryzae did not cause a drop in the germinative power of the grains but rather resulted in an alteration of the white seed and a discoloration of the envelope. These results constitute a stage of an in-depth research work on the characterization (agronomic and genetic) of Cercospora oryzae in order to propose methods of struggle.Keywords: Germination, discoloration, deterioration, Cercospora oryzae, rice.
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Briskin, Linda. "The militancy of nurses and union renewal." Transfer: European Review of Labour and Research 17, no. 4 (November 2011): 485–99. http://dx.doi.org/10.1177/1024258911419761.

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Abstract:
In the last three decades, nurses have gone on strike in many countries including Canada, the UK, the US, Australia, Japan, New Zealand, Israel, Ireland, Denmark, Sweden, Poland, Portugal and South Africa. This article has a twofold purpose: first, to highlight oft-hidden patterns of nurse militancy through strike narratives; and second, to consider the contributions of nurse militancy to union renewal. It argues that the militancy of nurses speaks to many of the strategic threads in the union renewal project. It touches upon four themes: women’s militancy, rank-and-file militancy, coalition-building and community outreach, and professionals in the labour movement. In considering the militancy of women, this discussion genders the union renewal debate. At the same time, the article broadens the focus of the women and unions scholarship from issues of representation and leadership, constituency and cross-constituency organizing, and equity policy and bargaining to include workplace militancy. Au cours des trois dernières décennies, des infirmières sont parties en grève dans de nombreux pays, notamment au Canada, au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Australie, au Japon, en Nouvelle-Zélande, en Israël, en Irlande, au Danemark, en Suède, en Pologne, au Portugal et en Afrique du Sud. Cet article poursuit un double objectif: tout d’abord, mettre en lumière le comportement souvent ignoré du militantisme des infirmières au travers du récit de grèves; ensuite, examiner la contribution de ce militantisme au renouveau syndical. Il montre que le militantisme des infirmières fait écho à bon nombre des axes stratégiques du projet de renouveau syndical. Il aborde quatre thèmes: le militantisme des femmes; le militantisme de la base; la construction de coalitions et le soutien de la communauté proche; le rôle des professionnels de la santé dans le mouvement des travailleurs. En examinant le militantisme des femmes, il intègre la dimension du genre dans le débat sur le renouveau syndical. Dans le même temps, l’article élargit à la problématique du militantisme sur le lieu de travail l’accent que la recherche sur les femmes et le syndicalisme met généralement sur les questions de représentation et de leadership, d’organisation catégorielle et intercatégorielle, ou de politique et de négociation sur l’égalité. In den letzten drei Jahrzehnten ist es in vielen Ländern zu Streiks von Krankenpflegerinnen gekommen, unter anderem in Kanada, dem Vereinigten Königreich, in den USA, in Australien, Japan, Neuseeland, Israel, Irland, Dänemark, Schweden, Polen, Portugal und in Südafrika. Dieser Beitrag verfolgt zweierlei Ziele: Einerseits soll er anhand von Streikberichten wenig sichtbare Strukturen des Aktivismus bei Krankenpflegerinnen aufdecken. Andererseits befasst er sich mit der Frage, welchen Beitrag dieser Aktivismus zur Erneuerung der Gewerkschaften leisten kann. Hier wird geltend gemacht, dass der Aktivismus von Krankenpflegerinnen viele strategische Schwerpunkte berührt, die Teil des Projekts zur Erneuerung der Gewerkschaften sind, insbesondere vier Themen: Aktivismus von Frauen, Aktivismus der Basis, Bündnisbildung und lokale Einbindung sowie Fachkräfte in der Arbeiterbewegung. Durch die Betrachtung des Aktivismus speziell von Frauen wird der Debatte über die Erneuerung der Gewerkschaften eine geschlechtspezifische Dimension verliehen. Gleich-zeitig wird der Fokus der wissenschaftlichen Literatur über Frauen und Gewerkschaften in Bereichen wie Vertretung und Führung, Organisation von Mitgliedern und gewerkschaftsferneren Personenkreisen sowie Politik und Verhandlungen zur Förderung der Gleichstellung um den Aspekt des Aktivismus am Arbeitsplatz erweitert.
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Grieve, Richard A. F. "Logan Medallist 4. Large-Scale Impact and Earth History." Geoscience Canada 44, no. 1 (April 20, 2017): 1. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2017.44.113.

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Abstract:
The current record of large-scale impact on Earth consists of close to 200 impact structures and some 30 impact events recorded in the stratigraphic record, only some of which are related to known structures. It is a preservation sample of a much larger production population, with the impact rate on Earth being higher than that of the moon. This is due to the Earth’s larger physical and gravitational cross-sections, with respect to asteroidal and cometary bodies entering the inner solar system. While terrestrial impact structures have been studied as the only source of ground-truth data on impact as a planetary process, it is becoming increasingly acknowledged that large-scale impact has had its effects on the geologic history of the Earth, itself. As extremely high energy events, impacts redistribute, disrupt and reprocess target lithologies, resulting in topographic, structural and thermal anomalies in the upper crust. This has resulted in many impact structures being the source of natural resources, including some world-class examples, such as gold and uranium at Vredefort, South Africa, Ni–Cu–PGE sulphides at Sudbury, Canada and hydrocarbons from the Campeche Bank, Mexico. Large-scale impact also has the potential to disrupt the terrestrial biosphere. The most devastating known example is the evidence for the role of impact in the Cretaceous–Paleocene (K–Pg) mass extinction event and the formation of the Chicxulub structure, Mexico. It also likely had a role in other, less dramatic, climatic excursions, such as the Paleocene–Eocene–Thermal Maximum (PETM) event. The impact rate was much higher in early Earth history and, while based on reasoned speculation, it is argued that the early surface of the Hadean Earth was replete with massive impact melt pools, in place of the large multiring basins that formed on the lower gravity moon in the same time-period. These melt pools would differentiate to form more felsic upper lithologies and, thus, are a potential source for Hadean-aged zircons, without invoking more modern geodynamic scenarios. The Earth-moon system is unique in the inner solar system and currently the best working hypothesis for its origin is a planetary-scale impact with the proto-Earth, after core formation at ca. 4.43 Ga. Future large-scale impact is a low probability event but with high consequences and has the potential to create a natural disaster of proportions unequalled by other geologic processes and threaten the extended future of human civilization, itself.RÉSUMÉLe bilan actuel de traces de grands impacts sur la Terre se compose de près de 200 astroblèmes et d'une trentaine d’impacts enregistrés dans la stratigraphie, dont seulement certains sont liés à des astroblèmes connus. Il s'agit d'échantillons préservés sur une population d’événements beaucoup plus importante, le taux d'impact sur Terre étant supérieur à celui de la lune. Cela tient aux plus grandes sections transversales physiques et gravitationnelles de la Terre sur la trajectoire des astéroïdes et comètes qui pénètrent le système solaire interne. Alors que les astroblèmes terrestres ont été étudiés comme étant la seule source de données avérée d’impacts en tant que processus planétaire, de plus en plus on reconnaît que les grands impacts ont eu des effets sur l'histoire géologique de la Terre. À l’instar des événements d'énergie extrême, les impacts redistribuent, perturbent et remanient les lithologies impliquées, provoquant dans la croûte terrestre supérieure des anomalies topographiques, structurelles et thermiques. Il en a résulté de nombreux astroblèmes à l’origine de ressources naturelles, dont certains exemples de classe mondiale tels que l'or et l'uranium à Vredefort en Afrique du Sud, les sulfures de Ni–Cu–PGE à Sudbury au Canada, et les hydrocarbures du Banc de Campeche au Mexique. Les grands impacts peuvent également perturber la biosphère terrestre. L'exemple le plus dévastateur connu nous est donné des indices du rôle de l'impact dans l'extinction de masse au Crétacé–Paléogène (K–Pg) et la formation de la structure de Chicxulub, au Mexique. Il a également probablement joué un rôle dans d'autres événements climatiques extraordinaires moins dramatiques, comme le Maximum thermal du Paleocène–Eocène (PETM). Le taux d'impact était beaucoup plus élevé au début de l'histoire de la Terre et, tout en étant basé sur une spéculation raisonnée, on fait valoir que la surface précoce de la Terre à l’Hadéen était tapissée de grands bassins en fusion, au lieu de grands bassins à couronnes multiples tels ceux qui se sont formés à la même période sur la lune ayant une gravité inférieure. Ces bassins en fusion se seraient différenciées pour constituer des lithologies plus felsiques sur le dessus, devenant ainsi une source potentielle de zircons d’âge Hadéen, sans qu’il soit nécessaire d’invoquer des scénarios géodynamiques plus récents. Le système Terre-lune est unique dans le système solaire interne. Actuellement la meilleure hypothèse de travail pour son origine est un impact planétaire avec la proto-Terre, après la formation du noyau à env. 4,43 Ga. La probabilité d’un futur grand impact est faible mais comporte des conséquences capables d’engendrer un désastre naturel aux proportions inégalées comparé à d'autres processus géologiques, menaçant l'avenir de la civilisation humaine elle-même.
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Morelle, Marie, and Céline Mavrot. "Prisons en Afrique. Manifestation spatiale du pouvoir et ordre négocié." Emulations - Revue de sciences sociales, January 30, 2021. http://dx.doi.org/10.14428/emulations.interviews.04.

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Émulations reçoit Marie Morelle, spécialiste du phénomène carcéral au Cameroun et à Madagascar. Cet entretien est l’occasion d’aborder des questions de régulation politique des inégalités sociales et de circula-tion internationale des modèles punitifs, mais aussi d’interdisciplinarité et de décentrement du regard Nord-Sud dans la production des analyses scientifiques. Marie Morelle est maitresse de conférences, HDR en Géographie, à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne (UMR Prodig). Elle est actuellement détachée à l’IRD au Cameroun et en accueil à la Fondation Paul Ango Ela. Ses travaux articulent géographie politique et géographie urbaine à partir d’entrées empiriques telles que la prison et la police, l’informalité économique et politique en Europe (France) et en Afrique (Cameroun). Elle est l’autrice notamment de La rue des enfants, les enfants des rues (CNRS Editions, 2007), Yaoundé carcérale, Géographie d’une ville et de sa prison (ENS éditions, 2019). Elle a dirigé avec Frédéric Le Marcis et Julia Hornberger l’ouvrage collectif Confinement, Punishment and Prisons in Africa (Routledge, sous presse), issu du programme « Économie de la peine et de la prison en Afrique » (ANR, 2015-2019).
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Santime, Thierry. "Inde-Afrique: un partenariat gagnant-gagnant?" Potentia: Journal of International Affairs 11 (October 12, 2020). http://dx.doi.org/10.18192/potentia.v11i0.4577.

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Abstract:
Ce travail s’interroge sur le caractère « gagnant-gagnant » de la coopération entre l’Inde et les pays africains. Pour ce faire, il aborde multiples facettes de ces relations, à savoir les relations politiques, économiques, militaires et l’aide au développement de l’Inde en Afrique. Alors que la coopération Sud-Sud est souvent vantée par d’aucuns comme modèle de partenariat horizontal, moins intéressé et plus solidaire que la coopération dite Nord-Sud, notre analyse nous amène à soutenir que les relations indo-africaines ne sont pas « gagnant-gagnant » mais plutôt essentiellement en faveur des intérêts de l’Inde. Ceci dit, le travail apporte quelques nuances, en montrant par exemple que la coopération sur le plan militaire semble être mutuellement bénéfique. Somme toute, il ressort de notre analyse que la rhétorique « gagnant-gagnant » tant serinée par les dirigeants indiens (s’inspirant notamment de ceux de la Chine) dans le cadre de la coopération indo-africaine s’avère limitée en termes d’application concrète ou de matérialisation dans les relations. Il est donc nécessaire d’opérer une refonte desdites relations pour les rendre véritablement et équitablement bénéfiques aux deux entités.
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Musuyi, Christian Ngomenzey, Franklin Bouba Djourdebbe, and Emmanuel Ekambi. "Déterminants Individuels Et Contextuels Du Paludisme Chez Les Enfants De 6-59 Mois En République Démocratique Du Congo." European Scientific Journal ESJ 17, no. 7 (February 28, 2021). http://dx.doi.org/10.19044/esj.2021.v17n7p94.

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Le paludisme est une maladie parasitaire qui sévit principalement dans les pays pauvres de la zone tropicale. Parallèlement à la recherche d’un vaccin, la politique préventive contre le paludisme reste l’utilisation de la moustiquaire en RDC tout comme dans d’autres pays africains. Cependant, le taux de prévalence du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans a augmenté comparativement à son niveau de 2014. Cette étude vise une meilleure compréhension des déterminants du paludisme chez les enfants de 6-59 mois en RDC. Les données utilisées proviennent de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) de 2013-2014. Deux méthodes sont utilisées dans ce travail : l’analyse descriptive (bivariée et multivariée) et l’analyse explicative multiniveau. En premier lieu, à travers l’analyse factorielle des correspondances multiples, ce travail a montré que les enfants impaludés résident en milieu rural et dans les provinces du Centre, du Nordest et du Nord-ouest. En général, ces enfants vivent dans les communautés où la proportion des pauvres est élevée. Ils appartiennent à des ménages pauvres qui ne disposent d’aucune moustiquaire, de ce fait, ces enfants ne dorment pas sous une moustiquaire. Leurs mères sont agricultrices et sans niveau d’instruction ou de niveau primaire. En second lieu, à travers une régression logistique multiniveau, ce travail a montré que les enfants qui vivent dans les provinces du Centre et du Sud-est contractent davantage le paludisme que ceux de l’Ouest. Le risque de contracter le paludisme baisse avec l’amélioration du niveau de vie des ménages et l’amélioration du niveau d’instruction de la mère. Par ailleurs, ce travail a identifié la promiscuité dans le ménage, le type de lieu d’aisance, l’utilisation de la moustiquaire, l’âge de l’enfant comme les déterminantes du paludisme chez les enfants en RDC. Cette étude a permis de mettre en lumière les différents déterminants qui modulent la transmission du paludisme. Ce constat devrait se traduire par une réadaptation des stratégies de lutte contre le paludisme en RDC. Ces stratégies de lutte devraient cibler les enfants de 24-59 mois en tenant compte de la disparité régionale.
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Joséphine Wouango. "Les associations des enfants et jeunes travailleurs du Burkina Faso comme espace d’expression de la capacité d’action des enfants ?" Hors-thème, no. 25 (October 4, 2016). http://dx.doi.org/10.7202/1039507ar.

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Abstract:
Depuis l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant par les Nations Unies en 1989, la prise en compte du point de vue des enfants dans les décisions qui les concernent (article 12 de la Convention) est une approche de plus en plus plébiscitée. C’est dans ce contexte qu’ont émergé en Asie, en Amérique latine et en Afrique des mouvements d’enfants et de jeunes qui veulent se faire entendre dans le domaine de la lutte contre le travail des enfants. Les associations des enfants et jeunes travailleurs du Burkina Faso (AEJT/BF) qui sont étudiées dans cet article sont une représentation nationale du mouvement africain des enfants et jeunes travailleurs (MAEJT) créé à la fin des années 1980. Le mouvement est fondé sur deux grands principes : d’une part sur les 12 droits prioritaires des enfants et des jeunes travailleurs, d’autre part sur le principe du « protagonisme » (l’enfant-travailleur comme acteur capable, à la différence de l’enfant-travailleur comme « victime » d’exploitation que prônent les normes internationales. Cet article présente et analyse le fonctionnement de ce mouvement au Burkina Faso, les changements qu’il a contribué à apporter à la question sociale du travail des enfants et les résultats de la mise en application des principes annoncés. S’appuyant sur une enquête ethnographique, le texte offre des données inédites sur les réalités d’un acteur collectif qui, en utilisant à son avantage la rhétorique de la « participation » prônée par la Convention des droits de l’enfant, a réussi à s’insérer dans l’arène nationale de la protection de l’enfance. Toutefois, la question de la place et du rôle des enfants ainsi que celle du « vieillissement » des membres sont quelques-uns des défis auxquels la section burkinabè du mouvement doit faire face.
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Olson, Sherry, Peter Holland, and Rosalie L'Heureux-Daigneault. "Commentaires des jeunes sur une économie en croissance : échos de la Nouvelle-Zélande de 1884 à 1914." Enfances, Familles, Générations, no. 27 (August 31, 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1045083ar.

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Abstract:
Cadre de recherche : Durant les trente années qui précèdent la Grande Guerre, l’expansion de l’économie mondiale engendre de nouvelles possibilités et de nouvelles contraintes pour les enfants et les adolescents, comme pour les adultes. Cependant, l’avis des mineurs sur leurs expériences de travail est peu documenté dans les sources écrites. Objectifs : Afin de découvrir les changements sociétaux qui ont affecté les jeunes, nous examinons la « page des enfants » d’un hebdomadaire rural de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande. Le point de vue des jeunes est essentiel à l’interprétation des trajectoires déduites des sources plus conventionnelles disponibles dans un contexte urbain nord-américain (Montréal, Québec). Méthodologie : À partir du site web d’archives PapersPast, nous avons recueilli 12 000 lettres de jeunes âgés de 6 à 19 ans, publiées entre 1886 et 1909, et extrait leurs commentaires sur deux sujets populaires : le travail qu’ils effectuaient (avec ou sans rémunération), et leurs maux de dents. Résultats : Les lettres nous informent des tâches assumées par les jeunes selon leur âge, leur sexe, la saison, la routine quotidienne et la structure familiale. Les changements dans la distribution des tâches entre 12 et 14 ans – changements qui coïncident avec une poussée de croissance et, pour la majorité, avec la fin de la scolarité – ont suscité des discussions à propos des comportements genrés et, chez les filles, de la résistance face à l’imposition d'un calendrier de leur passage à la vie adulte. Conclusion : La saisonnalité des tâches confiées aux enfants témoigne d’une contribution méconnue à l’économie rurale, cette dernière faisant partie du paysage de l’approvisionnement alimentaire industriel à l’échelle mondiale. La réaffectation du travail des jeunes se révèle continue et négociable. Contribution : Le foisonnement de l’information et des opinions contenues dans les lettres incite à étendre davantage l’expérimentation avec les sources journalistiques, afin de reconnaître la participation des groupes sociaux dont la contribution à la croissance économique demeure sous-estimée.
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Guzder, Jaswant. "Children as the Symptom Bearers: Supporting South Asian Families through School Interventions." Comparative and International Education 40, no. 2 (September 1, 2011). http://dx.doi.org/10.5206/cie-eci.v40i2.9182.

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Abstract:
This paper will focus on the interface of school, children, families and mental health support for South Asian immigrant children and adolescents in a Quebec context. South Asian students have often been considered a model minority with strong educational achievement. South Asian culture inherently has both protective factors and dissonances with mainstream culture, which often places a burden of cultural negotiation on children and youth. A few clinical vignettes will outline some of the complexities of the ethical, identity, social and mental health agendas that are vital to a discourse on the school as a factor in these negotiations of children and adolescents. While the rates of self referral by South Asian families seeking child mental health services remain low, the school as well as social services are often the social institutions promoting mental health intervention. In this context, school staff and counselors may need to build on cultural competencies to deal with increasing culturally diverse school populations. In addition, current South Asian immigrant and refugee populations in schools may have significant pre-immigrant trauma whether from circumstances of poverty, social, domestic or war related causes as demographics of migration are changing. The social realities of Quebec (Bouchard G. et Taylor, C 2008) have also changed as the priorities of language assimilation are promoted to create a cohesive society while the social space seeks to balance an equitable place for minority cultures and influences. Schools are implicated in this socio-psychological dynamic of dealing with increasing immigrant populations from origins outside Europe or North America while they promote both academics and student resilience. Cet article visera sur l’interface de l’appui scolaire, infantile, familial et santé mentale disponible pour les enfants et adolescents d’immigrants d’Asie du Sud, dans le contexte québécois. Les étudiants Sud-Asiatique sont souvent considérés comme un modèle de minorité ayant de forts résultats scolaires. La culture sud-asiatique possède et des facteurs conservateurs et des dissonances par rapport à la culture dominante, ce qui souvent pèse lourd sur les enfants et les jeunes dans leur négociation culturelle. Quelques vignettes cliniques souligneront quelques-unes des complexités des programmes d’éthique, d’identité, de société et de santé mentale, qui sont vitaux pour tout discours sur l’école comme facteur dans ces négociations d’enfants et d’adolescents. Quoique le taux de familles sud-asiatiques ayant, d’eux-mêmes, recours aux services de santé mentale pour enfant, reste bas, l’école ainsi que les services sociaux sont souvent les institutions sociales qui encouragent les interventions en santé mentale. Dans ce contexte, le personnel scolaire et les conseillers devraient développer des compétences culturelles afin de gérer la croissante d’une population scolaire culturellement diversifiée. De plus, les actuels immigrants Sud-Asiatiques et la population de réfugiés peuvent très bien souffrir de significatifs traumatismes pré-migration, quelque soit les circonstances dues à la pauvreté, aux effets sociaux, domestiques ou liés à la guerre étant donné que les démographies migratoires changent. Les réalités sociales de Québec (Bouchard, G. et Taylor, C., 2008) changent aussi, autant que les priorités accordées à l’assimilation langagière sont promues afin de créer une société unie pendant que le milieu sociale cherche à équilibrer un espace équitable pour les cultures et les influences des minorités. Les écoles sont impliquées dans cette dynamique socio-psychologique qui gère un nombre croissant d’immigrants venant de pays autres que l’Europe et l’Amérique du Nord, tout en encourageant, et le travail scolaire, et l’ajustement personnel de l’élève.
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Maisonnave, Hélène, and Bernard Decaluwe. "Politique Educative Et Marche Du Travail En Afrique Du Sud. Une Analyse En Equilibre General Calculable Dynamique/Education Policy and Labour Market in South Africa: A CGE Analysis." SSRN Electronic Journal, 2009. http://dx.doi.org/10.2139/ssrn.1462898.

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Norman, Alison. "“Teachers Amongst their own People”: Kanyen'kehá:ka (Mohawk) Women Teachers in Nineteenth-Century Tyendinaga and Grand River, Ontario." Historical Studies in Education / Revue d'histoire de l'éducation, April 28, 2017. http://dx.doi.org/10.32316/hse/rhe.v29i1.4497.

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ABSTRACT In the mid-nineteenth century, the New England Company (NEC), an Anglican missionary society, focused many of its efforts on hiring Indigenous teachers for its schools at Grand River and Tyendinaga, two Haudenosaunee (Iroquois) communities in southern Ontario. The NEC believed that it was useful to hire Indigenous teachers due to their ability to speak to the students in one of the local Indigenous languages as well as in English. Many Haudenosaunee leaders and families also believed that a Western education would benefit their children and therefore supported the construction of churches and schools. Kanyen'kehá:ka (Mohawk) women born into this cultural environment worked to build careers for themselves as on-reserve educators. Some struggled to secure meaningful employment due to their gender, while others found work but faced numerous challenges in performing their jobs. This paper reveals that Kanyen'kehá:ka women persisted as teachers despite gender and material barriers, creating models for participation in colonial education for Haudenosaunee youth in the nineteenth century. RÉSUMÉ Au milieu du XIXe siècle, la New England Company (NEC), une société missionnaire anglicane, a consacré beaucoup d’efforts afin d’embaucher des enseignants autochtones pour ses écoles de Grand River et de Tyendinaga, deux communautés Haudenosaunee du sud de l’Ontario. La NEC croyait qu’il était utile d’embaucher des enseignants autochtones en raison de leur capacité à parler aux élèves dans l’une des langues autochtones locales, aussi bien qu’en anglais. Plusieurs dirigeants et familles Haudenosaunee soutenaient également la construction d’églises et d’écoles, parce qu’ils croyaient qu’une éducation occidentale profiterait à leurs enfants. Les femmes Kanyen'kehá:ka (Mohawk) nées dans cet environnement culturel ont travaillé à se bâtir des carrières comme éducatrices sur les réserves. À cause de leur genre, certaines ont dû lutter afin d’obtenir un travail significatif, alors que d’autres ayant trouvé un emploi ont dû a ronter de nombreux dé s dans l’accomplissement de leur travail. Cet article révèle que malgré les difficultés matérielles et la barrière du genre, les femmes Kanyen'kehá:ka ont persistées dans le domaine de l’enseignement, créant ainsi des modèles de participation à l’éducation coloniale pour la jeunesse Haudenosaunee au XIXe siècle.
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Hébert, Martin. "Paix." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.088.

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Une préoccupation pour la réalisation empirique de la paix traverse le discours disciplinaire anthropologique. Ses racines sont profondes et multiples, mais convergent en un ensemble de questions situées à l’intersection entre la recherche de terrain, la philosophie politique et l’engagement pratique. A-t-il déjà existé des sociétés humaines vivant en paix? Quelles sont les conditions permettant, ou ayant permis, l’existence de cette paix? Est-il possible d’entrevoir un chemin vers la paix pour les sociétés contemporaines? On comprendra rapidement que ces questions sont indissociables de la définition même donnée au concept de paix. Intuitivement, nous pouvons comprendre la paix comme un « souhaitable » individuel et collectif. Bien entendu, une telle formulation est insatisfaisante pour l’analyse ou pour guider l’action. Mais avant de la préciser davantage il faut prendre la mesure de la puissance de la notion de paix en tant que référent vide, en tant que réceptacle dans lequel ont été versées les aspirations les plus diverses. La quête de la « paix » a été invoquée pour justifier tant les actions nobles que les actions exécrables de l’histoire. Ce constat pourrait facilement mener à penser que le terme est peu utile dans le cadre d’une discussion sérieuse portant sur les finalités humaines. Cependant, c’est justement le caractère polysémique du mot « paix », doublé du fort investissement normatif dont il fait l’objet, qui lui donnent sa prégnance politique. Comme n’importe quelle autre notion, celle de paix est l’enjeu de luttes de sens. Mais définir la « paix », c’est définir le domaine du souhaitable, du possible, du raisonnable; c’est intervenir directement sur l’horizon des aspirations humaines. Il n’est donc guère surprenant que les tentatives visant à fixer le sens de ce mot soient abondantes, souvent contradictoires entre elles et généralement convaincues de leur légitimité. L’ethnographie participe de diverses manières au travail de définition de la paix. Par exemple, l’ethnographie a joué – et semble parfois tentée de continuer de jouer – un rôle important dans la reproduction du paradigme édénique. Dans cette conception, la paix est comprise à la fois comme une absence de violence interpersonnelle et une régulation harmonieuse des conflits dans la société. Les représentations idylliques de telles sociétés dites « en paix » (Howell et Willis 1989) témoignent d’une tentation dans certains écrits ethnographiques d’idéaliser des sociétés traditionnelles, précoloniales, ou en résistance. Elles participent d’un travail de critique très ancien qui s’opère par contraste, procédé par lequel l’ « Autre » ethnographique est posé comme l’antithèse d’un monde (moderne, capitaliste, colonial, écocide, patriarcal, etc.) dénoncé comme aliéné et violent. L’anthropologie a souvent été prise à partie pour avoir employé une telle stratégie discursive opposant les « sociétés en paix » aux sociétés mortifères. Il faut noter, cependant, que ces remontrances participent elles aussi à la lutte de sens dont l’enjeu est la définition de la notion de paix. Les apologues du colonialisme, par exemple, utilisaient leur propre stratégie de critique par contraste : les lumineux principes (euro-centriques, libéraux, entrepreneuriaux) supposément aux fondements de la prospérité universelle viendraient supplanter les « ténèbres » locales dans ce que Victor Hugo (1885) a décrit comme la « grande marche tranquille vers l’harmonie, la fraternité et la paix » que serait pour lui l’entreprise coloniale en Afrique. Nous glissons ici dans une autre définition de la « paix » ayant joué un rôle important dans l’histoire de l’anthropologie, soit la pacification. Ici, la paix n’est pas un état observable dans les sociétés ethnographiées, mais plutôt un résultat à produire par une intervention politique, incluant militaire. La naïveté de la « grande marche tranquille » d’une Histoire par laquelle l’humanité cheminerait inéluctablement vers une convergence dans des valeurs euro-centriques communes se dissipe ici. Elle fait place à des positions qui établissent leur autorité énonciative en se présentant comme « réalistes », c’est-à-dire qu’elles rejettent l’image édénique de la paix et se rangent à l’idée que la violence est le fondement du politique. Dans cette perspective, la définition de la paix serait la prérogative de ceux qui peuvent l’imposer. La « paix » se confond alors avec l’ordre, avec la répression des conflits sociaux et, surtout, avec un acte de prestidigitation sémantique par lequel les violences faisant avancer les ambitions hégémoniques cessent d’être vues comme violences. Elles deviennent des opérations, des interventions, des mesures, voire des politiques entreprises au nom de la « paix sociale ». On le sait, l’anthropologie a fait plus que sa part pour faciliter les pacifications coloniales. Par son rôle dans des politiques nationales telles l’indigénisme assimilationniste, elle a également contribué à des « projets de société » visant l’unification de populations hétérogènes sous l’égide du nationalisme, du capitalisme et de la docilité aux institutions dominantes. Après la seconde guerre mondiale, il n’a pas non plus manqué d’anthropologues prêtes et prêts à s’associer aux entreprises de pacification/stabilisation par le développement et par l’intégration de populations marginales à l’économie de marché. Dans la plupart des cas, l’anthropologie a été instrumentalisée pour réduire le recours à la violence physique directe dans les entreprises de pacification, proposant des approches moins onéreuses et plus « culturellement adaptées » pour atteindre les mêmes objectifs d’imposition d’un ordre exogène à des sociétés subalternes. Un point tournant dans la critique de la pacification a été le dévoilement de l’existence du projet Camelot dans la seconde moitié des années 1960 (Horowitz 1967). Cette vaste opération mise sur pied par le gouvernement américain visait à engager des spécialistes des sciences sociales pour trouver des moyens d’influencer les comportements électoraux en Amérique latine. Cette initiative visait à faire passer à l’ère de la technocratie les stratégies « civiles » de pacification coloniales développées en Afrique dans les années 20-30 et en Indochine dans les années 50. Outre la dénonciation par les anthropologues nord-américains et européens de cette collusion entre les sciences sociales et impérialisme qui s’est encore illustrée dans le sud-est asiatique pendant la guerre du Vietnam (Current Anthropology 1968), la réponse critique face au dévoilement du projet Camelot fut, notamment, de déclencher une réflexion profonde en anthropologie sur la frontière entre la paix et la guerre. Même si le recours à la manipulation psychologique, économique, politique, et diplomatique n’impliquait pas nécessairement, en lui-même, de violence physique directe il devenait impératif de théoriser les effets de violence produits par cette stratégie (Les Temps Modernes 1970-1971). Si l’idée que certaines « paix » imposées peuvent être éminemment violentes fut recodifiée et diffusée par des chercheurs du Nord à la fin des années 1960, elle était déjà bien en circulation au Sud. Frantz Fanon (1952) mobilisait le concept d’aliénation pour désigner les effets des violences symboliques, épistémologiques et culturelles des systèmes coloniaux. Gustavo Guttiérez (1971), impliqué dans le développement de la théologie de la libération en Amérique latine, parlait pour sa part de « violence institutionnalisée » dans les systèmes sociaux inéquitables. Sous leur forme la plus pernicieuse ces violences ne dépendaient plus d’une application constante de force physique directe, mais s’appuyaient sur une « naturalisation » de la domination. Dans ce contexte, il devenait clair que la notion de paix demandait une profonde révision et exigeait des outils permettant de faire la distinction entre la pacification aliénante et une paix fondée sur la justice sociale. Travaillant à cette fin, Johan Galtung (1969) proposa de faire la différence entre la paix « négative » et la paix dite « positive ». La première renvoie à l’absence de violence physique directe. Elle est une condition considérée comme nécessaire mais de toute évidence non suffisante à une paix significative. Déjà, des enjeux définitionnels importants peuvent être soulevés ici. Une société en paix doit-elle éliminer les sports violents? Les rituels violents? Les représentations artistiques de la violence? Qu’en est-il de la violence physique directe envers les non-humains? (Hébert 2006) La paix positive est une notion plus large, pouvant être rapprochée de celle de justice sociale. Les anthropologues ont tenté de la définir de manière inductive en proposant des études empiriques de deux types. Dans un premier temps, il s’est agi de définir diverses formes de violences autres que physique et directe (telles les violences structurelles, symboliques, épistémiques, ontologiques, etc.) et poser la paix positive comme le résultat de leur élimination. Par contre, les limites de cette « sombre anthropologie » (Ortner 2016) ont appelé des recherches complémentaires, plutôt centrées sur la capacité humaine à imaginer et instituer de nouvelles formes sociales dépassant les violences perçues dans les formes passées. L’idée d’une paix stable, définitive et hors de l’histoire – en d’autres mots édénique – disparaît ici. Elle est remplacée par des processus instituants, constamment examinés à l’aune de définitions de la violence qui, elles-mêmes, sont en transformation constante. La définition de la paix demeure l’enjeu de luttes de sens. Ces dernières se résolvent nécessairement dans des rapports politiques concrets, situés historiquement et sujets à changement. Les travaux anthropologiques ne font pas exception et sont pleinement engagés dans la production politique de ces définitions. Mais l’anthropologie de la paix participe également de la réflexivité que nous pouvons avoir tant face aux définitions cristallisées dans nos institutions que face à celles qui se proposent des les remplacer.
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Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Abstract:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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Caroline, Hervé. "Réconciliation." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.113.

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Abstract:
La réconciliation est une préoccupation contemporaine qui oriente les politiques et les actions des institutions et des individus dans certains contextes nationaux et internationaux. Les politiques de réconciliation se déploient à la suite d’épisodes traumatiques dans le but de rebâtir des relations de confiance et de respect entre des États et des individus ou des groupes brimés. Elles se développent également dans les démocraties modernes dans le but de réparer la relation entre certains groupes et engager les pays dans des processus de démocratisation et d’inclusion des différents groupes culturels, ethniques et sociaux. Souvent édictées comme des politiques nationales, elles s’implantent à travers des mesures concrètes dans les différents niveaux institutionnels de la société et orientent les discours dominants. La question de la réconciliation a reçu l’attention des chercheurs en sciences sociales, en droit, en science politique, en philosophie morale, mais également en littérature ou en théologie. Il s’agit d’un objet dont l’anthropologie s’est emparé récemment en montrant la diversité des contextes dans lesquels il se déploie, les rapports de pouvoir sous-jacents et les significations variées que les différents groupes sociaux lui assignent. La réconciliation, comme projet politique national, est souvent mise en place à la suite des travaux d’une Commission de vérité et réconciliation (CVR) visant à éclairer certains troubles politiques et restaurer la justice sociale ou un nouvel ordre démocratique dans une optique de justice réparatrice. La Commission nationale d’Argentine sur la disparition des personnes (1983) est considérée comme la première d’une longue série de commissions qui ont enquêté sur des situations de troubles politiques, de guerres civiles, de répressions politiques, de génocide. Plus d’une quarantaine de commissions ont été dénombrées depuis cette date (Richards et Wilson 2017 : 2), principalement en Afrique (Tunisie, Burundi, Côte d’Ivoire, Togo, etc.), dans les Amériques (Canada, Pérou, Brésil) ou encore en Asie (Timor oriental, Népal, etc.). Parmi les plus importantes, on compte la Commission nationale de vérité et de réconciliation du Chili (1990-1991) qui a documenté les circonstances des milliers de disparitions et de morts sous la dictature d’Augusto Pinochet et préparé le pays vers une transition démocratique. La Commission de vérité et de réconciliation d’Afrique du Sud (1996-1998) visait quant à elle à recenser toutes les violations des droits de l’homme commises dans le pays au cours des décennies précédentes et à mettre fin à l’apartheid. La plupart du temps, ces commissions sont le résultat de pressions exercées par des groupes d’activistes au sein d’un État, ou, comme c’est de plus en plus souvent le cas, de pressions exercées au niveau international par les organisations non gouvernementales ou d’autres mouvements politiques. Elles constituent des organismes indépendants des appareils judiciaires et leur objectif premier est d’enquêter sur les coupables et les victimes et d’émettre des recommandations en vue de restaurer la paix (Richards et Wilson 2017 : 2). Ces Commissions de vérité et réconciliation s’appuient sur des principes de droit international, mais certains auteurs y voient aussi la résurgence d’une éthique religieuse à travers l’importance donnée au concept de pardon, central dans plusieurs religions du Livre, comme l’Ancien Testament, le Nouveau Testament ou encore le Coran (Courtois 2005 : 2). Les anthropologues ont montré qu’en fonction des méthodologies utilisées lors des enquêtes, les discours sur la vérité peuvent varier. Ainsi, certaines histoires ou expériences sont rendues visibles tandis que d’autres sont oubliées (Buur 2000, Wilson 2003, Ross 2002). Au fil du temps, les CVR ont eu des mandats, des prérogatives et des applications différents. En témoigne la CVR du Canada qui avait pour but, non pas d’assurer la transition d’un pays autocratique vers une démocratie, mais de lever le voile sur les expériences de déracinement et de violence vécues par les peuples autochtones au sein des pensionnats. À l’image du travail de Susan Slyomovics (2005) sur la Commission du Maroc, les anthropologues ont analysé les programmes de réparation et de restitution mis en place par certaines commissions. Ils ont aussi montré que certains groupes sociaux restaient marginalisés, comme les femmes (Ross 2002). Theidon (2013), dans son travail sur la commission de vérité et réconciliation du Pérou, a montré de son côté que les CVR oublient souvent d’inclure des enquêtes ou des discussions sur la façon dont les violences politiques détruisent les relations familiales, les structures sociales ou les capacités de production économique de certains groupes. Les anthropologues permettent ainsi de mieux comprendre les perspectives des survivants face au travail et aux recommandations de ces commissions en documentant la diversité de leurs voies et de leurs expériences. Ils montrent que la réconciliation est avant tout un projet construit politiquement, socialement et culturellement. La réconciliation est un objectif central à la plupart des CVR, mais elle est un objectif qui la dépasse car elle est la plupart du temps mise en place une fois que la CVR a achevé ses travaux et émis ses recommandations. Les CVR ont en effet rarement l’autorité de mettre en place les recommandations qu’elles édictent. Les anthropologues Richards et Wilson (2017) présentent deux versions de la réconciliation en fonction des contextes nationaux : une version allégée (thin version) à travers laquelle les politiques nationales encouragent la coexistence pacifique entre des parties anciennement opposées ; et une version plus forte (thick version) lorsque des demandes de pardon sont exigées à ceux qui ont commis des crimes. Si la réconciliation suppose qu’un équilibre puisse être restauré, il n’en reste pas moins qu’elle se base sur une interprétation spécifique de l’histoire (Gade 2013) et qu’elle participe à la construction d’une mémoire individuelle, collective et nationale. Cette notion permet donc d’offrir un cadre souple aux élites qui prennent en charge le pouvoir après les périodes de troubles pour que celles-ci puissent (re)légitimer leur position et les institutions politiques, souvent héritières de ce passé qu’on cherche à dépasser (Richards et Wilson 2017 : 7). Ce discours sur la réconciliation vise ainsi à instiller des valeurs morales publiques et construire une nouvelle image commune de la nation. Selon Wilson, les CVR seraient des modèles promus par les élites politiques pour construire une nouvelle harmonie qui permettrait d’occuper la conscience populaire et la détourner des questions de rétribution et de compensation financière. Le nouvel ordre politique est présenté comme étant purifié, décontaminé et déconnecté avec l’ancien ordre autoritaire, une façon de construire une nouvelle vision de la communauté en inscrivant l’individu dans un nouveau discours national (Wilson 2003 : 370). La réconciliation, comme projet politique national, ne fait en effet pas toujours l’unanimité. Par exemple, elle est devenue une véritable préoccupation collective au Canada depuis la remise du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada en 2015, mais le sens donné à celle-ci varie. Même si le rapport de la CVRC prévient qu’il n’y a pas une vérité ou une vision de la réconciliation (CVRC 2015 : 14) et que pour les Autochtones, la réconciliation exige aussi une réconciliation avec le monde naturel (CVRC 2015 : 15), ce processus national est vivement critiqué par certains intellectuels autochtones, comme Taiaiake Alfred (2016), pour qui la réconciliation est un processus de « re-colonisation » qui occulte la dynamique coloniale encore à l’œuvre (Alfred 2011 : 8). Cette critique se retrouve dans d’autres contextes postcoloniaux, comme en Nouvelle-Zélande ou en Australie, où les excuses proférées par les gouvernements concernant les différentes formes d’injustice subies par les peuples autochtones oblitèrent les enjeux les plus cruciaux, à savoir la nécessité d’abolir les politiques coloniales et de faire avancer les projets d’autonomie politique des Autochtones (Johnson 2011 : 189). La réconciliation est constitutive de toute relation sociale et en ce sens elle peut être instrumentalisée au sein de discours visant à faire ou défaire les liens sociaux (Kingsolver 2013). C’est donc aussi là que se situe l’enjeu de la réconciliation, sur la capacité à s’entendre sur ce qu’est une bonne relation. Borneman définit la réconciliation comme un au-delà de la violence (departure from violence), c’est-à-dire comme un processus intersubjectif à travers lequel deux personnes ou deux groupes tentent de créer une nouvelle relation d’affinité, non plus marquée par la violence cyclique, mais par la confiance et l’attention réciproques ; cela étant possible seulement si les États instaurent des politiques de réparation et que la diversité des points de vue des personnes concernées par ces politiques est prise en compte (Borneman 2002 : 282, 300-301). En ce sens, une lecture anthropologique au sujet de la réconciliation permet de développer une réflexion critique sur la réconciliation en la considérant avant tout comme une préoccupation politique contemporaine dont il s’agit de saisir le contexte d’émergence et les articulations et comme un processus à travers lequel les individus tentent, à partir de leurs points de vue respectifs, de redéfinir les termes d’une nouvelle relation. La discipline anthropologique est en effet à même de mettre au jour les rapports de pouvoir inhérents aux processus de réconciliation, de révéler les significations culturelles sous-jacentes que les différents acteurs sociaux attribuent au pardon, à la réconciliation ou encore à ce qui constitue les bases d’une relation harmonieuse. L’anthropologie peut enfin lever le voile sur les dynamiques de réciprocité et de don/contre-don qui se déploient au travers de ces processus et ainsi décrypter les multiples dimensions qui participent à la fabrique des sociétés.
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Kerr, Andrew. "Long Walks, Lost Documents and the Birthplace of Igneous Petrology: Exploring Glen Tilt, Perthshire, Scotland." Geoscience Canada, July 10, 2020, 83–102. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2020.47.159.

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Abstract:
The spectacular angular unconformity at Siccar Point is the most famous site associated with James Hutton (1726–1797), but it was not his only place of insight. In 1785, three years before he discovered Siccar Point, Hutton examined outcrops in the still-remote valley of Glen Tilt, in the Scottish Highlands. He documented contact relationships between Precambrian metasedimentary rocks and Paleozoic granite bodies, although he had no knowledge of their true ages. Near to the hunting lodge where he and his colleague John Clerk of Eldin stayed, veins of granite clearly cut through relict bedding in the stratified rocks and disrupt their layering, breaking apart individual strata and leaving fragments (xenoliths) surrounded by granite. Hutton correctly deduced that the granite must originally have been in a ‘state of fusion’ and was forcefully injected into much older ‘schistus’. Such conclusions contravened prevailing ideas that granite bodies formed from aqueous solutions, and also refuted a wider philosophical view that granite and other crystalline rocks were the oldest and first-created parts of the Earth. Hutton’s key outcrops in Glen Tilt are easy to visit, although they do require a long (but easy) roundtrip hike of some 25 km. These are certainly not the most spectacular intrusion breccias that I have ever seen, but they are very instructive, and were very influential, because they sparked a long, and at times acrimonious, debate about the origins of igneous rocks and especially granite. This controversy had many strange twists and turns. These include the disappearance of Hutton’s original manuscript after his death, and its serendipitous rediscovery a century later, and the similar loss and rediscovery of exquisite drawings by John Clerk, almost two centuries after they were first penned. Among the lost drawings is an early example of detailed outcrop-scale mapping, which would become a key field-work technique. Hutton’s vision of granite as the product of hot, liquid material that moved upward in the Earth’s crust (plutonism) eventually prevailed over the idea that crystalline rocks formed from a primordial ocean that once enveloped the Earth (neptunism), but this victory did not come easily or quickly. In another strange twist of history, new evidence from the Cape of Good Hope in South Africa eventually acted to further the plutonist cause. Glen Tilt has changed very little since the time of Hutton, but the observations that were made here, and the long debate that followed, brought fundamental changes in our understanding of the Earth. Although Siccar Point should remain the first entry on the bucket list of any prospective geopilgrim to Scotland, the long and beautiful valley of the River Tilt should also be a priority. RÉSUMÉLa spectaculaire discordance angulaire de Siccar Point est le site le plus célèbre associé à James Hutton (1726–1797), mais ce n'était pas le seul lieu qui l’ait inspiré. En 1785, trois ans avant de découvrir Siccar Point, Hutton a examiné des affleurements dans la vallée encore enclavée de Glen Tilt, dans les Highlands écossais. Il a documenté les contacts entre les roches métasédimentaires précambriennes et les corps granitiques du Paléozoïque, bien qu'il ne connût pas leur véritable âge. Près du pavillon de chasse où lui et son collègue John Clerk of Eldin ont séjourné, des veines de granit ont clairement percé le litage relique dans les roches stratifiées et perturbé leur superposition, brisant les strates individuelles et laissant des fragments (xénolithes) entourés de granit. Hutton a correctement déduit que le granit devait à l'origine être dans un « état de fusion » et qu'il avait été injecté de force dans des « schistes » beaucoup plus anciens. De telles conclusions contrevenaient aux idées dominantes selon lesquelles des corps granitiques se formaient à partir de solutions aqueuses et réfutaient également une vision philosophique plus large selon laquelle le granit et d'autres roches cristallines étaient les parties de la Terre les plus anciennes et les premières créées. Les principaux affleurements de Hutton à Glen Tilt sont faciles à visiter, bien qu'ils nécessitent une longue randonnée (mais facile) d'environ 25 km aller et retour. Ce ne sont certainement pas les brèches d'intrusion les plus spectaculaires que je n’ai jamais vues, mais elles sont très instructives et ont eu un rôle très influent, car elles ont déclenché un long débat, parfois acrimonieux, sur les origines des roches ignées et en particulier du granit. Cette controverse a eu de nombreux rebondissements étranges. Ceux-ci incluent la disparition du manuscrit original de Hutton après sa mort, et sa redécouverte fortuite un siècle plus tard, et la perte et la redécouverte similaires de dessins remarquables de John Clerk, près de deux siècles après qu’ils aient été esquissés. Parmi les dessins perdus, se trouve un premier exemple de cartographie détaillée à l'échelle des affleurements, qui deviendra une technique clé de travail sur le terrain.La vision de Hutton du granit en tant que produit d'un matériau chaud et liquide qui s'est déplacé vers le haut dans la croûte terrestre (plutonisme) a finalement prévalu sur l'idée que des roches cristallines se sont formées à partir d'un océan primordial qui enveloppait autrefois la Terre (neptunisme), mais cette victoire n'est pas venue facilement ou rapidement. Dans une autre tournure étrange de l'histoire, de nouvelles preuves provenant du Cap de Bonne-Espérance en Afrique du Sud ont fini par faire avancer la cause plutoniste. Glen Tilt a très peu changé depuis l'époque de Hutton, mais les observations qui ont été faites ici, et le long débat qui a suivi, ont apporté des changements fondamentaux dans notre compréhension de la Terre. Bien que Siccar Point devrait rester en haut de la liste des lieux à visiter de tout visiteur potentiel lors d’un pèlerinage géologique en Écosse, la longue et belle vallée de la rivière Tilt devrait également être une priorité.
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Hervé, Caroline. "Communs." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

Full text
Abstract:
Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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