Academic literature on the topic 'Engagement sociopolitique'

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Journal articles on the topic "Engagement sociopolitique"

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Gouard, David. "Sociabilités générationnelles et légitimité politique alternative dans l’ancienne banlieue rouge." Partie 2 — L’émergence d’un sens critique et politique devant l’intolérable, no. 71 (May 2, 2014): 71–87. http://dx.doi.org/10.7202/1024739ar.

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Abstract:
Cet article analyse la trajectoire sociopolitique d’un acteur issu de l’immigration algérienne en France à partir d’une enquête de type ethnographique menée dans une ancienne Cité de la « banlieue rouge », autrefois haut-lieu de l’identité ouvriero-communiste. À travers un engagement associatif doublé d’une intervention dans le champ politique local, l’entreprise conduite par ce jeune homme tout au long de la décennie 2000 éclaire les fondements éminemment sociaux de sa légitimation politique. C’est en effet au plus près des réseaux de sociabilités générationnelles qu’il est parvenu à politiser tout un pan des nouveaux milieux populaires en situation de désaffiliation à l’égard de l’ordre sociopolitique traditionnel.
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Beauvais, Chantal. "La bioéthique dans la perspective de la philosophie du droit." Canadian Journal of Political Science 39, no. 1 (March 2006): 213–14. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423906379991.

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Abstract:
La bioéthique dans la perspective de la philosophie du droit., Francesco D'Agostino, Québec : Les Presses de l'Université Laval, 2005 (Collection Dikè), 137p. [Titre original : Bioetica, G. Giappichelli Editore, Torino, 1998].Ce livre de quatorze chapitres présente les questions les plus préoccupantes soulevées par la bioéthique contemporaine et débute avec un constat qui ne laisse aucun doute sur l'horizon philosophique de l'auteur : “ […] c'est la notion même de vérité qui s'affaiblit dans un horizon culturel (postmoderne) dans lequel il est désormais impossible d'élaborer un discours prenant la vérité comme référence ” (p. 1). Le lecteur est immédiatement mis en présence de l'enjeu qui en découle pour la bioéthique : l'absence de normes universelles en lesquelles tous reconnaissent l'expression de la vérité sur l'humain réduirait la bioéthique à une simple casuistique privée de sens. La bioéthique tourne à vide car nous serions devenus indifférents à la vie. Selon l'auteur, le contexte philosophique et culturel qui marque notre époque (postmoderne) ne permettrait pas un véritable “ engagement pour la vérité ”. On ne saurait ici s'engager dans une réflexion sur le sens de la postmodernité, mais il importe de noter que ces prémisses sont hautement contestables à plusieurs points de vue et que l'interprétation des conséquences métaphysiques, épistémologiques et sociopolitiques de la postmodernité suscite de nombreuses controverses. Une chose est certaine : on préfère toujours prendre des décisions dans un contexte de stabilité épistémologique et sociopolitique, mais ce contexte est rarement disponible. De plus, et surtout, un jugement éthique exclut presque par définition ce contexte de stabilité. Selon une grande tradition morale qui remonte à l'époque hellénistique, le jugement éthique est précisément appelé par des conditions inédites; il repose sur la créativité et sur une certaine expérience de la vie.
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Berzal de Dios, Javier. "Velázquez’s Democritus: Global Disillusion and the Critical Hermeneutics of a Smile." Renaissance and Reformation 39, no. 1 (April 26, 2016): 35–62. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v39i1.26542.

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Abstract:
Velázquez’s Democritus (ca. 1630) presents a unique encounter: not only are there few depictions in which the Greek philosopher appears with a sphere that shows an actual map, but Velázquez used a court jester as a model for Democritus, thus placing the philosopher within a courtly space. When we study the painting in relation to the literary interests of the Spanish Golden Age and its socio-political circumstances, we can see the figure of Democritus as far from just another instantiation of a conventional trope. The philosopher’s smile and his crepuscular globe entrap the viewer in a semiotic game with pedagogical and ethical goals. While the scholarship on the painting has dwelt extensively on the identification of the figure, this essay moves beyond the superficial aspects of subject identity in order to explore how the painting articulates and requests a profoundly philosophical engagement. I thus examine Democritus in relation to contemporary literary and philosophical themes, many of which were present in Velázquez’s own personal library: the period’s understanding of the philosopher, cartographic spheres, and treatises on laughter. Considered in this manner, Velázquez’s figure is not responding to the folly of humanity in general, as is commonly the case in representations of the philosopher, but is rather presented through a courtly prism in which conquest, geography, and politics are inescapably interrelated. Velázquez’s Democritus emphasizes the philosophical and moral qualities of a learned and decorous laughter, which performs a critical and ethical role framed by Spain’s political difficulties. Le Démocrite de Velázquez (c. 1630) représente une rencontre exceptionnelle entre divers éléments. En effet, rares sont les représentations montrant le philosophe grec avec un globe terrestre dessinant une carte géographique crédible; plus encore, Velázquez a pris comme modèle un bouffon de cour, plaçant ainsi le philosophe dans le contexte courtisan. Lorsqu’on examine le tableau en relation avec l’actualité littéraire de l’âge d’or espagnol et dans son contexte sociopolitique, la représentation de Démocrite s’avère ici bien plus qu’un trope conventionnel. De fait, le sourire du philosophe et son globe prennent le spectateur au piège d’un jeu sémiotique dont les objectifs sont pédagogiques et éthiques. Tandis que les chercheurs se sont surtout penchés sur l’identification du personnage, cet article cherche à aller au-delà de la reconnaissance de l’identité du sujet, et se donne pour but d’explorer la manière dont le tableau définit et requiert un engagement profondément philosophique. J’examine donc Démocrite dans ses rapports aux thèmes littéraires et philosophiques de son époque, que l’on retrouve en grande partie dans la bibliothèque de Velázquez lui-même : en particulier, la perception que l’on avait alors de ce philosophe, l’histoire des globes terrestres, et les traités sur le rire. Dans cette perspective, ce tableau de Velásquez ne fait pas référence à la folie inhérente de l’humanité, ce qui est généralement le cas dans les représentations du philosophe, mais cooemnte plutôt le monde courtisan dans lequel conquête, géographie et politique sont irrémédiablement liés. Le Démocrite met ainsi en lumière les qualités philosophiques et morales d’un rire savant et bienséant, qui tient un rôle critique et éthique dans le contexte des difficultés politiques de l’Espagne.
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Ukwuije, Bede. "Existe-t-il une théologie politique en Afrique ?" Dossier 63, no. 2 (November 28, 2007): 291–303. http://dx.doi.org/10.7202/016786ar.

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Abstract:
Résumé Une analyse rigoureuse des expressions théologiques majeures en Afrique — les engagements et les textes des évêques, les déclarations écrites des conférences épiscopales, les coalitions des Églises chrétiennes, les oeuvres de certains théologiens africains — révèle qu’il existe bel et bien une théologie politique en Afrique. Celle-ci s’articule d’une part, en forme de critique sociopolitique des systèmes injustes et d’autre part, en forme de proposition d’une vision alternative de l’humanité et de la société qui découle de la foi en Dieu Trinité. Cela dit, dans le contexte actuel de reconstruction, cette réflexion théologique pourrait être prolongée en intégrant une nouvelle perspective, celle de combat sociopolitique à mener par l’Église qui considère la communauté politique non comme un ennemi mais comme un partenaire pour la construction ou la reconstruction sociale.
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Lamoureux, Jocelyne. "On est des entêté(e)s. Pensez pas nous épuiser." Lien social et Politiques, no. 51 (August 23, 2004): 29–38. http://dx.doi.org/10.7202/008867ar.

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Abstract:
Résumé À partir de la conviction de la centralité, de l'importance heuristique de la parole, du vécu et de l'agir réfléchi de personnes directement touchées par diverses formes de marginalisation ou de désaffiliation, ce texte explore le va-et-vient entre les parcours biographiques et l'implication sociopolitique. Des groupes du mouvement communautaire autonome, au Québec, sont le site privilégié des engagements retenus en raison de l'ouverture aux processus de démocratisation de divers espaces sociaux souvent inédits et jusque-là peu atteints par le processus politique qu'on y retrouve.
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Hugueny-Léger, Elise. "Marguerite Duras ou les contradictions d’une intellectuelle aux prises avec l’espace public." French Cultural Studies 22, no. 4 (October 26, 2011): 321–31. http://dx.doi.org/10.1177/0957155811417070.

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Abstract:
Proche de Mitterrand, figure active de la résistance, collaboratrice à des revues et journaux ‘engagés’, faisant entendre sa voix pendant la guerre d’Algérie et mai 68, Marguerite Duras fut indubitablement une intellectuelle profondément ancrée dans la vie sociopolitique de son époque. Or ses engagements l’ont souvent positionnée en porte-à-faux à la fois avec d’autres figures d’intellectuels et d’écrivains, et avec l’opinion publique. Cet article a pour objectif de mettre en relief certaines des contradictions qui modèlent les interventions de Duras dans l’espace public et journalistique. En prenant appui sur trois sources – la revue Le 14 juillet parue en 1958–9, l’article ‘Sublime’ écrit en réaction passionnée à l’affaire Villemin en 1985, et les entretiens avec Mitterrand parus en 1986 dans la revue L’Autre Journal – il s’agit d’analyser comment Duras incarne certains des paradoxes qui entourent la figure de l’intellectuel(le) et les modalités de ses relations vis-à-vis de l’opinion publique.
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Hébert, Martin. "Utopie." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.080.

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Abstract:
Les rapports perçus entre l’utopisme et l’anthropologie sont complexes, contestés et souvent davantage révélateurs du regard qui est posé sur ces deux formes de discours que d’une parenté évidente entre elles. Le sens même à donner à ces termes est ambigu. Nous commencerons ici par examiner des conceptions plutôt restrictives et formalistes de ces types de discours. Elles tracent une frontière relativement claire et rigide, que les anthropologues ont longtemps tenté de renforcer pour assoir l’autorité de leurs propres productions. Dans un deuxième temps, nous aborderons la manière dont cette frontière est devenue de plus en plus poreuse au XXe siècle, reflétant diverses appropriations anthropologiques de l’utopisme. Selon ses définitions les plus restrictives, le genre utopique serait constitué d’un corpus littéraire dont les codes ont été fixés dans l’Utopie de Thomas More (1516). Ses matériaux seraient le voyage imaginaire et il aurait pour finalité de produire le « plan » d’une société dans laquelle les contradictions que perçoit l’auteur-e dans sa propre société sont résolues. Cette même approche définitionnelle appliquée à l’ethnographie en fait un discours qui tire son autorité de l’expérience directe du terrain, dont le ton est ostensiblement descriptif avant d’être normatif et dont l’objectif ultime réside dans l’appréciation et la théorisation de la diversité des sociétés humaines. Même quand l’ethnographie est critique des rapports de pouvoir qu’elle met en récits, sa prétention typique est généralement de « découvrir » les réponses des personnes rencontrées sur le terrain face à ces systèmes de domination, plutôt que d’inventer des solutions pour contrer ces derniers. La distinction entre « découvrir » et « inventer » renvoie au vocabulaire utilisé à l’un des moments charnières dans la différentiation générique entre l’utopie et le discours des sciences sociales naissantes à la fin du XIXe siècle. Dans une brochure intitulée Socialisme utopique et socialisme scientifique (1880), Engels parlait de la recherche des moyens qui pourraient permettre d’ « éliminer les anomalies » mises au jour par l’analyse des sociétés. Il écrit : « Il faut donc non pas inventer ces moyens dans son cerveau, mais les découvrir à l’aide de son cerveau dans les faits matériels […]. » (Engels 1971 [1880] : 92) Les cibles explicites de cette critique sont, ici, les piliers de l’utopisme socialiste que sont Saint-Simon, Fourier et Owens. Pour Engels, l’engagement politique de ces auteurs est louable, mais ils souffrent d’une « immaturité théorique » qui les contraint à recourir aux codes de l’utopisme pour communiquer leur lecture du social et de l’émancipation. Pour Engels, bien entendu, ces jeux littéraires avaient été rendus caduques par l’échafaudage du « véritable » outil scientifique qu’était le matérialisme historique. Cette ligne de fracture générique entre l’utopisme et les sciences sociales n’est certainement pas un fait unique à la tradition marxienne. Dans son étude consacrée à la période d’émergence et de consolidation de l’anthropologie institutionnalisée, Esteban Krotz (2014 [1994]) a montré que la quête de respectabilité scientifique de la discipline anthropologique a souvent impliqué un rejet brutal, catégorique, de toute association possible avec l’utopisme. Cet acte sacrificiel, si l’on peut dire, par lequel le discours anthropologique désavouait sa parenté avec d’autres formes de discours sur l’ « Autre », tels le conte philosophique, le récit de voyage et l’utopie semble avoir été l’acte rhétorique exigé, selon Krotz, pour gagner une place à la table des sciences sociales. Mais sous ce désaveu se cachaient des filiations, peut-être profondes, qui ont continué de lier l’anthropologie et l’utopisme même durant cette période de définition des formes canoniques de la discipline anthropologique. Traitant du contexte français, Philipe Chanial parle de « deux voies » intervenant dans la genèse des sciences sociales : celle des Lumières et celle des Mystères. La seconde, évoquant l’importance « de l’utopie, du romantisme social et de l’Illuminisme » (Chanial 2000 : 80) est généralement peu assumée dans la narration de l’histoire de l’anthropologie. Pourtant, cette branche de l’arbre généalogique disciplinaire a nourri ce que George Marcus a nommé le « projet caché » au sein de l’écriture anthropologique, son engagement politique donnant une portée critique, si ce n’est justement utopique, aux comparaisons faites entre sociétés humaines. À tout le moins, ces ethnographies peuvent être considérées comme disponibles pour une appropriation utopiste. Les premières décennies du XXe siècle sont celles où la distinction générique entre l’utopie et l’ethnographie est affirmée avec le plus de sévérité. L’historiographie de l’anthropologie montre toutefois une certaine porosité dans la frontière entre ces discours. On relève en outre le fait que l’« exonostalgie » est restée un motif utopique récurrent dans le discours anthropologique jusqu’à nos jours (Makens et Blanes 2016). Mais quoi qu’il en soit, une forte connotation négative est attachée au terme d’ « utopie » à l’époque. Dans les années 1870, même l’utopie littéraire est en voie d’être supplantée par les romans dystopiques. L’optimisme (souvent techno-utopique), lui, se déplace alors vers la science-fiction. Ce n’est qu’avec la renaissance de l’utopie en tant que concept sociologique à la fin des années 1920 que cette dernière commencera à devenir fréquentable pour le vocabulaire anthropologique, particulièrement lorsqu’il sera question des résistances face au colonialisme. La réhabilitation de l’utopie en anthropologie peut être découpée en trois moments importants. Dans un premier temps, il sera question d’ethnographier de manière assez classique des communautés intentionnelles qui tentent de refonder la vie sociale par des pratiques expérimentales assumées comme telles. Paraitront des ethnographies de Kibbutz par exemple (Spiro 1956). Mais ces contributions tirent généralement peu parti de la conceptualisation de l’utopie comme force politique. Les références à des textes clés comme le Idéologie et utopie de Karl Mannheim ou le Thomas Münzerde Ernst Bloch, qui ont définitivement rompu avec les définitions littéraires de l’utopie à partir des années 1920, arriveront avec près de quarante années de retard en anthropologie. S’éloignant de la vision « insulaire » de l’utopie comme une sorte de microcosme à ethnographier, les anthropologues commencent alors à adopter des visions plus dialectiques où l’utopie interagit socialement avec des forces, en particulier l’idéologie, qui participent à la reproduction des formations sociales. Cette approche aura une résonnance particulière dans l’étude des contextes coloniaux où les mouvements religieux millénaristes ou prophétiques, par exemple, seront réinterprétés comme des expressions de la ferveur utopique/révolutionnaire des subalternes. Des travaux de Vittorio Lanternari (1962) et de Mühlmann (1968) sur les messianismes et les millénarismes, à ceux de Jean et John Comaroff sur les églises d’Afrique du sud (1991) et de Mondher Kilani sur les cultes du cargo mélanésiens (1983) dans les années 1980, l’étude de mouvements mus par l’« esprit de l’utopie », mais non nécessairement par ses prétentions totalisantes, dirigistes et insulaires classiques, devint une approche importante pour aborder des mobilisations et des résistances souvent difficilement lisibles comme politiques pour les sciences sociales occidentales. Si, dans les ethnographies d’expériences communautaires ou de mouvements sociopolitiques la différence générique entre l’utopisme et l’écriture anthropologique demeurait relativement stable, un troisième moment de cette réappropriation de l’utopie viendra questionner cette frontière. Des appels faits dans les années 1960 à pratiquer une ethnographie engagée jusqu’aux réflexions sur l’autorité narrative dans les années 1980, nous constatons une remise en question croissante de la possibilité pour les anthropologues d’agir simplement comme les observatrices et observateurs des utopies des « autres ». Réciproquement, des spécialistes de l’utopisme commençaient à proposer que le texte utopique soit compris comme une pratique politique située dans et agissant sur la société (Suvin 1979). Ainsi, la distinction rigide qu’avait postulé Engels entre l’action de « découvrir » des réponses aux contradictions de la société et celle de les « inventer » devenait de moins en moins claire. L’apparent délitement des frontières génériques entre l’ethnographie contemporaine et l’utopisme met en évidence l’importance de recentrer notre appréciation de ces genres sur les usages qui sont faits des textes eux-mêmes. Une ethnographie peut facilement être réappropriée dans des projets délibérés de revitalisation, voire de réinvention, de la vie sociale. Les tentatives de faire du buen vivir un un principe de refondation macro-sociale de certains États d’Amérique latine, par exemple, mettent en évidence de telles réappropriations. L’inscription du principe du buen vivirdans la constitution de l’Équateur en 2008, par exemple, peut être vue comme une telle appropriation. Inversement l’utopie ou des genres apparentés, dont la science-fiction en particulier, sont de plus en plus mobilisés explicitement comme puissants outils auto-ethnographiques par une diversité de groupes historiquement marginalisés (Dillon 2012). Un certain nombre d’auteurs du Sud ont d’ailleurs noté la pertinence de s’inscrire dans la tradition utopique et d’y revendiquer une participation en soutenant qu’elle a débordé l’Occident depuis bien longtemps déjà (Bagchi 2016). Elle peut même constituer une réponse épistémologique critique face aux idéaux eurocentriques des Lumières dans la mesure où l’utopie elle-même s’est souvent définie par son rapport agonique face à ces derniers (Kannepalli Kanth 1997 ; Sarr 2016). Activer et déstabiliser les codes de littératures et pratiques si étroitement liées à la modernité occidentale devient alors une stratégie à la fois pour découvrir et pour inventer des manières de la confronter sur son propre terrain.
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Dissertations / Theses on the topic "Engagement sociopolitique"

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Moji, Polo Belina. "Réimaginer la nation : nationalisme africain, engagement sociopolitique et autoreprésentation chez les romancières subsahariennes." Thesis, Paris 3, 2011. http://www.theses.fr/2011PA030130/document.

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Abstract:
En Afrique subsaharienne, le nationalisme « imagine » une identité nationale homogène enracinée dans la mythologie de la spécificité africaine qui représente la femme comme un symbole des racines culturelles (le trope de la « Mère Afrique »). Ce travail analyse comment la romancière subsaharienne (la femme objet culturel muet, extra-historique et apolitique) s’approprie le discours nationaliste africain (réimaginer la nation) pour définir une autre identité pour la femme. L’étude sonde l’hypothèse d’un sujet marginal qui se révèle dans des « lieux frontaliers » selon sa ressemblance et son altérité par rapport aux sujets dominants. Elle analyse la nationalité politique (citoyenneté), la nationalité culturelle (africanité), ainsi que leur enchevêtrement dans la nationalité féminine. And They Didn’t Die et Nehanda évoquent les mouvements de libération en l’Afrique du Sud et au Zimbabwe pour recontextualiser l’appartenance culturelle de la femme « pot de culture » entre la tradition de la modernité. Matins de couvre-feu et L’Ex-père de la nation révèlent la désillusion après les indépendances du Sénégal et la Côte d’Ivoire pour déstabiliser la dichotomie des espaces public et privé – un État centré sur l’homme (le « Père-de-la-nation ») et une sphère domestique féminine. Destination Biafra traite le nationalisme ethnique au Nigéria pour aborder la problématique de la nationalité au carrefour des nationalités politique et culturelle : Un Etat (espace géopolitique) définie par des frontières modernes et une Nation (« communauté imaginée ») supranationale définie par une culture précoloniale
Nationalism in sub-Saharan Africa « imagines » a homogenous national identity embedded in the mythology of African uniqueness, which represents the woman symbol of cultural roots (the “Mother Africa “trope). This study analyses how the sub-Saharan female novelist (the woman as a mute, extra-historical and apolitical object of culture) appropriates African nationalism (re-imagines the nation) to define a new identity for African womanhood. The study tests the hypothesis that a marginal subject reveals itself in “border location” according to its similarity or difference to dominant subjects. It analyses political nationality (citizenship), cultural nationality (Africanness), and their interaction within the representation of female national identity. And They Didn’t Die and Nehanda evoke liberation movements in South Africa and Zimbabwe to recontextualise women’s cultural affiliation (the woman “pot of culture)” between tradition and modernity. Matins de couvre-feu and L’Ex-père de la nation depict the post-independence disillusionment of Senegal and the Ivory Coast to subvert the dichotomy of public and private spheres which construct a male centred State (the “Father of the Nation”) and the woman-centred “domestic” sphere. Finally, Destination Biafra highlights ethnic nationalism in Nigeria to illustrate the problematic of the intertwining of cultural and political nationalities resulting from the paradoxical construction of the African nation-state: A State (a geo-political space) defined by modern borders and a supranational nation (“imagined community”) delimited by the symbolic borders of a pre-colonial culture
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Chaveneau, Clio. "Les "internationaux" dans les territoires palestiniens occupés : trajectoires, expériences migratoires et engagements sociopolitiques." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2016. http://www.theses.fr/2016USPCB140.

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Abstract:
Cette recherche porte sur la migration de citoyens de pays du Nord dans les Territoires Palestiniens Occupés (TPO). Elle vise à analyser les trajectoires sociales et migratoires de ces individus, désignés localement « internationaux », ainsi qu'à montrer comment ils sont des acteurs dans la situation locale au travers de leurs mobilités, leurs emplois et leurs engagements. Cette problématique de recherche s'inscrit au croisement de deux phénomènes : d'une part, la diversification et l'accroissement des migrations internationales, et plus spécifiquement celles allant du Nord vers le Sud, et, d'autre part, l'émergence de conditions matérielles et professionnelles favorables à l'arrivée de citoyens étrangers dans un pays en conflit, sous l'effet de l'afflux massif de l'aide internationale depuis les années 1990. L'étude des profils sociaux des « internationaux » résidant dans les TPO révèle une forte homogénéité sociale et culturelle : on observe ainsi une migration de jeunes hautement diplômés, issus de familles de classes moyennes supérieures d'Europe ou d'Amérique du Nord, et particulièrement dotés en capitaux culturels. Toutefois, l'analyse des trajectoires souligne une certaine diversité des parcours migratoires et des liens entretenus à la Palestine. La seconde partie de cette thèse s'intéresse à la place politique et sociale des « internationaux » dans l'espace israélo-palestinien. La question des mobilités est cruciale pour saisir la position inédite de cette population migrante. Sa présence dans les TPO fait l'objet d'un contrôle important et croissant de la part des autorités israéliennes qui cherchent à la limiter et à la surveiller. Dans le même temps, à l'intérieur de l'espace israélo-palestinien, les « internationaux » bénéficient de droits à la mobilité dont sont privés les Palestiniens. L'étude des privilèges et des tensions qui en ressortent permet d'interroger les positionnements et le rôle de ces étrangers. Enfin, deux autres thématiques sont explorées : leur participation au système de l'aide internationale et leur engagements politiques vis-à-vis de la cause palestinienne. Tour à tour, pris dans les dynamiques sociopolitiques locales et partie prenante de ces mêmes dynamiques, les citoyens étrangers résidant dans les TPO représentent pour la recherche une entrée heuristique pour penser les circulations Nord-Sud comme la situation palestinienne actuelle
This PhD research studies the current migration of nationals from northern countries to the occupied Palestinian territories (oPt). It aims to analyze the social and migratory trajectories of those called "internationals" and attempts to highlight how, through their mobility practices, work and political engagements, they can be considered a new group of actors in the oPt. This core question falls within two global and regional phenomena: first, the increase and diversification of international migration, especially North to South flows, and secondly, the vast rate of international assistance to the oPt since the 1990s, which has resulted in the emergence of tangible conditions conducive to the migration of foreign citizens to a conflict zone. By examining their social features, a strong social and cultural homogeneity of an apparently divers group of individuals becomes apparent; it is a migration of relatively young, affluent people from the upper middle classes of Europe or North America, endowed with cultural and international capital. However, the study of the trajectories that led them to oPt reveals a diversity of migratory paths and links to Palestine. The second part of my PhD thesis tackles the social and political role and position of "internationals". Mobility rights and practices are a relevant and challenging angle to discuss the atypical position of such migrants. Indeed, Israeli authorities seek to monitor, control and limit foreign presence in the oPt (through a variety of measures), transforming privileged people into suspected and unwanted individuals. Yet inside the Israeli-Palestinian space, they are granted mobility privileges which allow them to circulate freely while Palestinians are rendered immobile in their homeland. The study of these privileges and the resulting tension calls into question internationals' position in Palestinian society. Finally, internationals' participation in the aid regime and the political actions taken by some migrants on the Palestinian cause are addressed. Through the political and socio-economic implications of their presence, western citizens living in the oPt are an heuristic point of entry to contribute to the fields of North-South migration studies and Palestinian studies
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Kihandi, Kubondila Hyacinthe. "Une proposition de mariologie sociale pour l’Afrique : a nalyses théologiques (Afrique et Amérique Latine) et études de terrain de quatre mouvements marials à Kinshasa." Thèse, 2016. http://hdl.handle.net/1866/18462.

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Abstract:
Cette recherche vise à élaborer une mariologie sociale en Afrique. Sa problématique tourne autour de trois questions principales : le culte marial est-il vécu comme une pratique libératrice au service de l’engagement pour la justice sociale ? La figure de la Vierge Marie constitue-t-elle une source d’inspiration qui permette aux chrétiens et aux chrétiennes catholiques romains de s’engager au niveau sociopolitique en Afrique ? Les engagements des chrétiens et des chrétiennes, épris de vertus mariales, participent-ils à l’avènement d’une société de justice, de paix et du vivre-ensemble harmonieux ? Ces questions sont posées dans un contexte large, celui de l’Afrique subsaharienne où plusieurs pays font face aux crises multiformes et, dans un cadre plus restreint, celui de la République Démocratique du Congo où quatre mouvements marials, basés à Kinshasa, ont fait objet d’études de terrain. Cette thèse prétend déconstruire et reconstruire la conception et le vécu des pratiques mariales afin que celles-ci deviennent un ferment qui pousse les chrétiens et les chrétiennes catholiques africains en général et congolais en particulier à s’engager dans la résolution des problèmes majeurs de leur société notamment au niveau de la justice, de la paix et de la question des femmes. Cette thèse cherche à dépasser deux types de mariologies produites en Afrique : la mariologie coloniale, qui concerne l’histoire de l’arrivée de la Vierge Marie à travers l’action des missionnaires qui ont évangélisé le continent africain et une certaine mariologie inculturée qui se limite à corréler des catégories culturelles africaines avec des thèmes classiques de mariologie. La réflexion épouse la voie d’une approche de mariologie sociale qui, mise en application par les Africains et les Africaines, peut aider à relever le défi lié aux multiples problèmes au niveau économique, politique, social et culturel que rencontre la majorité de pays africains. La recherche est abordée dans une perspective des théologies africaines de la libération et de la reconstruction à travers une démarche de contextualisation, de décontextualisation et de recontextualisation. La thèse comprend quatre parties. La première partie fait un état des lieux de la mariologie africaine. Elle situe cette dernière dans le parcours historique de la théologie africaine, analyse la dévotion mariale en Afrique à travers l’action missionnaire, étudie la question de l’inculturation de quelques mystères marials et se penche sur le lien entre la mariologie et les problèmes de société en Afrique. La seconde partie examine la question de la mariologie sociale en Amérique Latine. Elle étudie l’aspect sociopolitique de la dévotion mariale, l’anthropologie et l’herméneutique de la réflexion et des apparitions mariales, les dogmes marials dans une perspective sociale et la place occupée par la Vierge Marie et le culte marial dans le combat féministe en Amérique Latine. La troisième partie explore le rapport entre la pratique de la dévotion mariale et l’engagement sociopolitique de quatre mouvements marials (Légion de Marie, Communauté du Magnificat, Groupe de l’Arbre Desséché ou Nzete Ekauka et École de prière Notre-Dame Vierge Puissante) à Kinshasa. Elle jette un regard sur le contexte de naissance et d’évolution des mouvements d’action catholique dans leur ensemble et fait une analyse critique des pratiques mariales et de l’engagement sociopolitique de ces mouvements. La quatrième partie tente une recomposition du discours de mariologie sociale en Afrique à partir d’une lecture du Magnificat. Elle fait une actualisation de ce cantique pour enrichir la pratique du culte marial et présente trois axes sur lesquels peut porter une mariologie sociale en Afrique.
This research aims at developing a social Mariology in Africa. It deals with three main questions: Is Marian devotion lived as a liberating practice in view of a commitment for social justice? Is the figure of the Virgin Mary an inspiration which allows Roman Catholic Christian men and women to involve themselves at the sociopolitical level in Africa? Do the commitments of Christian men and women who love Marian virtues take part in the advent of a society of justice, peace and harmonious coexistence? Those questions are asked in a broad context, that of Sub-Saharan Africa, where many countries are facing multifaceted crises and, in a more limited context, that of the Democratic Republic of Congo, where four marials Movements, based in Kinshasa, were the objects of field studies. This thesis claims to deconstruct and reconstruct the concept and the lived-out experience of Marian practices, so that those practices may become a ferment leading African Catholic Christian men and women in general, and Congolese Catholic Christian men and women in particular, to commit themselves in the resolution of the major problems of their society, particularly in terms of justice, peace and women's issues. This thesis seeks to go beyond two types of Mariology produced in Africa: colonial Mariology, dealing with the history of the arrival of the Virgin Mary through the work of the missionaries who evangelized the African continent, and some kind of an acculturated Mariology, which limits itself to setting a correlation between African cultural categories and some classical themes of Mariology. This reflection takes a stand for a social Mariology, that is, an approach which, implemented by African men and women, can help them meet the challenges created by the many economic, political, social and cultural problems that most of the African countries are faced with. This research work is done in the perspective of the African theologies of liberation and in the perspective of a reconstruction, through a process of contextualization, de-contextualization and re-contextualization. This thesis is made up of four parts. The first part presents an overview of African Mariology. It sees it through the historical journey of African theology, it analyses Marian devotion in Africa through the works of missionaries, it studies the question of acculturation of a few Marian mysteries, and it focuses on the relationship between Mariology and the social problems in Africa. The second part examines the issue of social Mariology in Latin America. It studies the sociopolitical aspect of Marian devotion, the anthropology and the hermeneutics of the Marian reflection and of the Marian apparitions. It studies the Marian dogmas from a social perspective, and the place of the Virgin Mary and of Marian devotion in the feminist struggle in Latin America. The third part explores the relationship between the practice of Marian devotion and the sociopolitical commitment of four Catholic Action Movements that are present in Kinshasa: The Legion of Mary, the Magnificat Community, the Group of "l'Arbre Desséché" (Dried Tree Group) or Nzete Ekauka, and the Prayer School "Notre Dame, Vierge Puissante" (Our Lady, Powerful Virgin). It takes a look at the general context of the birth and evolution of those Catholic Action Movements, and it makes a critical analysis of the Marian practices and of the sociopolitical commitment of those movements. The fourth part attempts a reconstruction of the social discourse of Mariology in Africa, starting from a reading of the Magnificat. It makes an actualized reading of that song in view of enriching the practice of Marian devotion, and it presents three aspects on which social Mariology in Africa can rest.
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