To see the other types of publications on this topic, follow the link: Entente négociée.

Journal articles on the topic 'Entente négociée'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 18 journal articles for your research on the topic 'Entente négociée.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Funnell, Sarah, Peter Tanuseputro, Angeline Letendre, Lisa Bourque Bearskin, and Jennifer Walker. "“Nothing About Us, without Us.” How Community-Based Participatory Research Methods Were Adapted in an Indigenous End-of-Life Study Using Previously Collected Data." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 39, no. 2 (November 20, 2019): 145–55. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980819000291.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉLa recherche en santé autochtone au Canada a été négligée dans le passé et qualifiée de problématique, notamment en raison du manque de collaboration avec les peuples autochtones. L’Énoncé de politique des trois Conseils sur l’éthique de la recherche avec des êtres humains décrit au chapitre 9 la conduite éthique de la recherche axée sur les Premières nations, les Inuits et les Métis. Les principes PCAP® des Premières nations (propriété, contrôle, accès et possession) soulignent l’importance majeure de l’engagement et de la gouvernance autochtones. En vue d’assurer que les buts et les activités de la recherche développée soient réalisés en partenariat complet et significatif avec les peuples et les communautés autochtones, il est possible de faire appel à des méthodes de recherche participative communautaire (RPC) intégrant leur plein engagement. Les recherches utilisant des ensembles de données secondaires, telles que les données administratives sur la santé recueillies en routine, ne devraient plus être exclues de cette approche. Notre objectif était de décrire comment notre équipe de chercheurs universitaires, alliée à un organisme national de santé autochtone, a adapté les méthodes de RPC dans le cadre d’un projet de recherche utilisant des données recueillies antérieurement pour examiner les lacunes dans la prestation de soins de fin de vie aux peuples autochtones en Ontario. Nous décrivons le processus d’élaboration de ce partenariat de recherche et expliquons comment l’intégration des principes de base et des processus de formation du savoir autochtones ont guidé cette collaboration. Notre partenariat de recherche, qui implique l’adaptation de méthodes de RPC, illustre un processus d’engagement qui pourrait guider d’autres chercheurs désirant mener des recherches en santé autochtone à l’aide de données déjà recueillies. Nous faisons aussi état d’une entente de recherche transparente, négociée équitablement entre un organisme national de santé autochtone et des chercheurs, qui pourrait servir de cadre pour des collaborations de recherche similaires. Il est essentiel de s’assurer que les perspectives autochtones soient au cœur des processus de recherche et qu’elles soient reflétées dans ceux-ci lorsque des données administratives sur la santé sont utilisées.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Lemieux, Alain. "Le commerce international de l'acier : les aspects juridiques d'une désorganisation des marchés." Les Cahiers de droit 35, no. 2 (April 12, 2005): 335–82. http://dx.doi.org/10.7202/043282ar.

Full text
Abstract:
Au cours des 25 dernières années, l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) a favorisé une libéralisation sans précédent du commerce international. Mais la transition vers un commerce de plus en plus libre a provoqué de sérieuses désorganisations des marchés dans plusieurs secteurs, notamment dans le textile, le vêtement et l'acier. Afin de prévenir ou de corriger cette situation, souvent attribuable à une surcapacité de production, les pays ont appliqué des restrictions de toute nature ou encore ont négocié des ententes de restriction volontaire à l’exportation (RVE). Dans le cas du textile et du vêtement, la nature et l'ampleur des problèmes ont même amené les pays à négocier un accord multilatéral sectoriel dans le cadre du GATT. En revanche, les pays engagés dans le commerce de l'acier n'ont pas été en mesure de conclure un tel accord, s'en tenant à la négociation d'ententes de RVE ou encore en appliquant des droits anti-dumping ou compensatoires. Le présent article tente de démontrer que les pays auraient avantage à conclure un accord multilatéral dans le secteur de l'acier afin de prévenir ou de corriger les problèmes liés à une situation de surcapacité de production.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Saint-Germain, Catherine. "Décisions rendues par le Conseil canadien des relations du travail." Relations industrielles 42, no. 2 (April 12, 2005): 415–27. http://dx.doi.org/10.7202/050316ar.

Full text
Abstract:
Le Conseil a précise l'étendue du devoir de juste représentation d'un syndicat à l'endroit des membres de l'unité de négociation pour laquelle il est accrédite; si ce devoir n'existe pas lors de la négociation d'une convention collective, un syndicat y est cependant tenu lorsque des ententes sont négociées alors qu'une convention collective est en vigueur.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Gagnon, Mélanie, and Catherine Le Capitaine. "La négociation d’une entente collective en marge du Code du travail : le cas d’un collège privé." Articles 69, no. 2 (May 13, 2014): 266–89. http://dx.doi.org/10.7202/1025029ar.

Full text
Abstract:
RésuméCet article, qui prend appui sur une étude de cas menée dans un collège secondaire privé du Québec, s’intéresse à la représentation non syndicale en se penchant sur le processus de négociation d’une entente en marge du régime général. La présente contribution a pour objet de comprendre les motifs pour lesquels un groupe de travailleurs, de concert avec l’employeur, emprunte cette avenue ayant pour dessein la signature d’une entente de travail. Ce cas de représentation non syndicale, étudié à partir d’une diversité de sources de données, met en évidence que le mode de représentation initié par l’employeur s’inscrit dans la thèse de l’évitement syndical.Ainsi, la reconnaissance d’un regroupement d’enseignants et la négociation volontaire de la part de l’employeur sont directement liées au désir d’éviter la syndicalisation. Du côté des enseignants, le choix de demeurer dans un regroupement non reconnu repose essentiellement sur la qualité des relations avec la direction et sur le désir d’avoir un mode de représentation exempt de conflits. Les enseignants sont, dans une large proportion, satisfaits des termes de l’entente de travail, d’autant plus qu’ils bénéficient de plusieurs avantages négociés par le personnel enseignant syndiqué du Québec. Il ressort des résultats que le regroupement n’est pas sous le joug de l’idéologie managériale, mais son pouvoir d’influencer les décisions est plutôt lacunaire. Cette entente, qui ne repose que sur le contexte particulier, la confiance mutuelle et la crainte de syndicalisation, comporte des limites importantes en termes d’application.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Knotsch, Cathleen, Peter Siebenmorgen, and Ben Bradshaw. "Les « Ententes sur les répercussions et les avantages » et le bien-être des communautés." Recherches amérindiennes au Québec 40, no. 3 (June 6, 2012): 59–68. http://dx.doi.org/10.7202/1009369ar.

Full text
Abstract:
Depuis deux décennies, de plus en plus d’ententes sur les répercussions et les avantages (ERA) ont été négociées entre les minières et les communautés autochtones ou leurs représentants régionaux. Ces ententes sont perçues comme un outil très utile pour promouvoir le développement économique et améliorer certaines conditions socioéconomiques des communautés, plus particulièrement l’accroissement du revenu. Il n’est pas toujours évident toutefois que les communautés ainsi enrichies soient choyées au point de vue santé et bien-être communautaire. Plus frustrant encore, il n’y a qu’une minorité d’ERA qui se préoccupent directement de santé et de bien-être communautaire car la plupart sont conçues plutôt pour apporter des avantages en présumant que ceux-ci amélioreront le bien-être en général. C’est trompeur et insuffisant. En prenant pour exemple les ERA signées par les organisations inuites du Canada, le présent article reflète celui de Knotsch et Warda (2009) dans lequel les auteurs proposent plus de recherches sur les ERA et sur le bien-être des communautés. De plus, nous suggérons ici que les négociateurs des ERA mettent l’accent sur les questions et les besoins reliés à la santé communautaire en les intégrant dans les futures ententes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Bergeron, Pierrette, and Gilles Deschatelets. "Étude d’expériences américaines et européennes de diffusion électronique d’information gouvernementale." Documentation et bibliothèques 42, no. 2 (September 29, 2015): 65–79. http://dx.doi.org/10.7202/1033283ar.

Full text
Abstract:
Cet article rapporte les résultats d’une étude menée en 1991-1992 sur l’expérience de diffusion électronique de l’information gouvernementale aux États-Unis, en France, en Grande-Bretagne et en Norvège. Le contexte de la diffusion électronique de l’information gouvernementale dans ces pays est décrit, ainsi que la méthodologie utilisée. Les résultats présentés concernent le droit d’auteur, les objectifs de diffusion, les ententes négociées avec les diffuseurs, les études de marché et les clientèles visées et finalement la promotion. L’étude dégage sept facteurs jugés les plus importants dans la diffusion électronique d’une base de données provenant d’un gouvernement.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Doucet, René. "Structure des organisations du travail Suédois." Relations industrielles 17, no. 3 (January 28, 2014): 263–86. http://dx.doi.org/10.7202/1021574ar.

Full text
Abstract:
Sommaire En Suède, le marché du travail est caractérisé par la bonne entente dans les relations patronales-ouvrières et par un équilibre stable des forces en présence. Rares sont les grèves et les « lockouts » en Suède, et ceci est dû principalement à ce que les organisations patronales et ouvrières se font face avec une force relativement égale et à ce quelles se rencontrent avec un rare degré de confiance mutuelle qui leur permet non seulement de négocier entre elles leurs différends, mais aussi de créer des institutions mutuelles de sécurité dans des domaines d'intérêts communs. Si toutefois les organisations ouvrières et patronales suédoises ont atteint cette maturité remarquable dans leurs relations, c'est à la suite d'une expérience de trente années de luttes parfois acerbes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Rollet, Vincent. "Négocier l’accès à la santé au niveau mondial." Études internationales 44, no. 1 (April 15, 2013): 109–30. http://dx.doi.org/10.7202/1015125ar.

Full text
Abstract:
Résumé De nombreuses questions de santé, telles que le vih/sida, les risques liés à la consommation de tabac et d’alcool, le cancer ou encore les résistances thérapeutiques, sont désormais considérées comme des questions de santé mondiale, car elles menacent la santé à la fois des populations des pays industrialisés et de celles qui vivent dans les pays en développement. Devant ces défis sanitaires mondiaux, un nombre croissant d’acteurs locaux, nationaux et internationaux ont depuis deux décennies fait entendre leurs voix et ont participé à des négociations de portée mondiale dont l’objectif est de s’accorder sur des solutions adaptées et durables pouvant répondre aux défis actuels de la santé. De ces interactions complexes et multiniveaux a émergé un nouveau type de diplomatie connue sous le nom de diplomatie sanitaire mondiale qui est certes à l’origine d’initiatives sanitaires innovantes et efficaces permettant l’accès local à la santé, mais qui a également pu déboucher sur des situations de statu quo, voire sur des échecs.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Bourque, Reynald. "Coopération patronale-syndicale et réorganisation du travail." Articles 54, no. 1 (April 12, 2005): 136–67. http://dx.doi.org/10.7202/051223ar.

Full text
Abstract:
Cette étude présente les principaux résultats d'une recherche menée au Québec auprès de huit syndicats locaux des secteurs de la métallurgie et du papier affiliés à la CSN, qui ont négocié des ententes de participation syndicale à la gestion de l'organisation du travail au début des années 1990. La recherche a porté sur les contextes, les processus et les résultats de la coopération patronale-syndicale dans chacun des cas étudiés au cours de la période 1990 à 1997. L'analyse révèle d'abord que ces ententes, conclues pour la plupart dans un contexte de réduction des emplois, aménagent des modalités de participation formelle des syndicats à la gestion de l'organisation du travail. Les principaux changements intervenus concernent l'élargissement des tâches, le décloisonnement des métiers et le travail en équipe. Ces changements se sont accompagnés dans tous les cas de modifications aux règles conventionnelles de gestion des emplois et d'un allongement de la durée des conventions collectives. L'analyse longitudinale met en évidence un recul ou un plafonnement de la participation syndicale dans la majorité des cas après quelques années d'expérimentation. Les principaux facteurs associés au déclin de la participation syndicale sont l'imposition unilatérale par l'employeur de changements organisationnels et la perception de la part des salariés d'un partage inéquitable des gains découlant de la réorganisation du travail.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Collard, Anne-Laure, Jeanne Riaux, Sylvain Massuel, Bruno Bonté, Martin Laurenceau, Bastien Richard, and Anne Rivière-Honegger. "Construire un regard sociohydrologique (3). Expérimenter un canevas pour engager la négociation interdisciplinaire." Natures Sciences Sociétés 29, no. 1 (January 2021): 77–86. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2021025.

Full text
Abstract:
Troisième volet d’un travail sur la démarche sociohydrologique, ce retour d’expérience s’intéresse aux modalités du dialogue interdisciplinaire en l’absence d’une expérience de terrain partagée. Un postulat a guidé la confection d’un « canevas » pour structurer les échanges au sein d’un groupe de chercheurs : la nécessité de partager des expériences pour négocier les points de convergence entre regards des sciences de la nature et de la société sur un même objet, ici les canaux d’irrigation communautaires. L’analyse du processus de construction, d’expérimentation et d’évaluation de ce canevas est entendue comme élément à part entière du processus interdisciplinaire. La double perspective sur laquelle repose cette contribution, expérimentation et réflexivité, permet un retour sur les modalités du dialogue interdisciplinaire et examine l’importance des frustrations dans la progression de la négociation.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Plante, Maxime. "Peut-on enseigner le vivre-ensemble ?" Articles 48, no. 1 (September 19, 2013): 155–64. http://dx.doi.org/10.7202/1018406ar.

Full text
Abstract:
La nécessité de former au vivre-ensemble témoigne du caractère problématique de celui-ci. Pourquoi le vivre-ensemble est-il problématique sinon parce qu’il sous-entend qu’il nous faut à tout prix coexister, soi et l’autre, c’est-à-dire vivre ensemble dans la différence ? Le respect d’une telle injonction grâce au support de l’éducation est-il possible ? Deux écueils à éviter tracent la voie à emprunter. Celui, d’une part, d’une éducation dont l’herméneutique ne peut que violer le principe de respect de l’altérité au moment même où elle prétend l’enseigner. De l’autre, celui de considérer l’éthique simplement comme ouverture totale à la différence. Entre ces deux écueils, une voie difficile à négocier, celle d’une responsabilité face à des choix éducatifs immanquablement voués à trahir l’Autre.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Graben, Sari M. "Assessing Stakeholder Participation in Sub-Arctic Co-Management: Administrative Rulemaking and Private Agreements." Windsor Yearbook of Access to Justice 29 (February 1, 2011): 195. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v29i0.4485.

Full text
Abstract:
This paper argues that participatory governance initiatives like co-management can be made effective through agency rulemaking. Using the Mackenzie Valley Environmental Impact Review Board as a case study, this paper affirms that it is possible for marginalized stakeholders to participate in co-management and alter decision-making. By using its formal authority to generate rules that reflect community perspectives, this board contextualized environmental assessment in community-based perspectives. The study of participation presented here illustrates: 1) that a high level of agency support for community participation in rule-making can lead to rules which reflect community perspectives; and 2) that agency implementation of community perspectives has led to the increased use of stakeholder collaboration through private agreement. Nonetheless, the paper also addresses limitations on the ability to translate social needs into privately negotiated agreements where negotiations depart from highly commoditized terms. Consequently, this paper questions the use of negotiated agreements to meet the goals of stakeholder participation, as conceived by deliberative democratic strands of new governance.Dans cet article, l’auteure soutient que le pouvoir de règlementation d’un organisme peut rendre plus efficace de nouvelles initiatives en matière de gouvernance telles que la cogestion. Prenant l’Office d’examen des répercussions environnementales de la vallée du Mackenzie comme exemple, elle affirme que des parties prenantes marginalisées ont la possibilité de participer à de nouvelles modalités de gouvernance comme la cogestion et d’influer sur la prise de décision. En exerçant son pouvoir d’adopter des règles inspirées des valeurs communautaires, l’Office a procédé à une évaluation environnementale en tenant compte du contexte communautaire. L’étude de participation présentée ici démontre: 1) que, lorsqu’un organisme appuie fortement la participation de la collectivité à l’élaboration des règles, les règles adoptées peuvent davantage refléter les valeurs communautaires; et 2) que l’adhésion de l’organisme aux valeurs communautaires favorise une plus grande collaboration entre les parties prenantes, grâce à la conclusion d’ententes privées. Quoi qu’il en soit, l’article révèle également que la capacité d’exprimer des besoins sociaux dans des ententes privées négociées est limitée. Lorsque les négociations dévient des termes hautement standardisés et tentent d’inclure différentes valeurs communautaires, la participation des parties prenantes est restreinte. L’article remet par conséquent en question l’utilisation d’ententes négociées pour atteindre les buts fixés en matière de participation des parties prenantes, telle que les conçoivent les courants de pensée s’appuyant sur la démocratie délibérative au regard de la nouvelle gouvernance.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

O'Toole, Darren. "La revendication du titre “indien” par les Métis du Manitoba, 1860–1870." Canadian Journal of Political Science 39, no. 3 (September 2006): 529–51. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423906060197.

Full text
Abstract:
Résumé.Après plus de deux décennies, un tribunal manitobain a fixé une date pour entendre l'affaireFMMqui touche à la concession des terres aux Métis selon l'art. 31 de laLoi de 1870 sur le Manitoba. Le politologue Thomas Flanagan répète inlassablement que les Métis ne se sontjamaisdécrits comme peuple aborigène ayant des droits fonciers spéciaux pendant la résistance de 1869–70. Puisqu'il est fort probable que la Couronne se serve encore une fois de la recherche de Flanagan dans l'affaireFMM, le moment est opportun pour réexaminer les arguments de Flanagan. Dans ce but, l'auteur examine ici de plus près certaines des prétentions de Flanagan, notamment celles qui veulent que : 1) les Métis n'aientjamaisrevendiqué le statut de peuple autochtone ou des droits autochtones pendant les événements de 1869–70; 2) les listes de droits ne contiennent aucune référence aux droits aborigènes des Métis; et 3) l'abbé Ritchot i) n'ait eu aucun mandat de négocier l'extinction du titre aborigène des Métis et une concession de terres; ii) n'ait été qu'un délégué parmi trois.Abstract.After more than two decades, a Manitoban court has set a date to hear of theMMFcase which touches on the Métis land grant in s. 31 of theManitoba Act, 1870. Political scientist Thomas Flanagan has continually repeated that the Métisneverdescribed themselves as an Aboriginal people with special land rights during the resistance of 1869–70. As it is quite probable that the Crown will use Flanagan's research in theMMFcase, it is timely to reexamine it. To this end, the author takes a closer look at some of Flanagan's conclusions, most notably those that claim that: 1) the Métisneverclaimed status as an Aboriginal people during the events of 1869–70; 2) the various Bills of Rights contain no reference to the aboriginal rights of the Métis; 3) the abbot Ritchot : i) had no mandate to negotiate the extinction of Métis aboriginal rights and a land grant; ii) was but one of three delegates.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Utzschneider, Anouk, and Michel Landy. "Impacts of studying in a regional medical campus on practice location." Canadian Medical Education Journal 9, no. 1 (March 28, 2018): e44-50. http://dx.doi.org/10.36834/cmej.42015.

Full text
Abstract:
Background: New Brunswick, a bilingual Canadian province without a medical school, negotiated an agreement in 1967 in which places were reserved for francophone medical students in the province of Quebec. In 2006, the Centre de Formation Médicale du Nouveau-Brunswick (CFMNB), a regional medical campus (RMC) of Université de Sherbrooke for its provincial francophone medical students, was established to increase the likelihood of graduates setting up practice in the region. Practice locations of the initial 5 cohorts of CFMNB were analysed to compare data with francophone students trained in Quebec.Methods: Practice locations were determined through Scott’s Medical Database and provincial public registries. Chi-square and relative risk probability were used to examine the relationship between training location and practice location.Results: Doctors trained at CFMNB were 1.4 times more likely to be practicing in Atlantic Canada compared to those trained at Université de Sherbrooke (main campus) before 2006. Those trained at CFMNB were 1.3 times more likely to go on to practice in the region compared to those trained at Université Laval or Université de Montréal. Conclusion: This study supports the hypothesis that individuals completing a medical program in a Francophone RMC in New Brunswick increases the likelihood of them later practicing in the province or in the wider Atlantic Canada region._______Contexte: Le Nouveau-Brunswick, une province canadienne bilingue ne possédant pas de Faculté de médecine, a négocié en 1967 une entente avec le Québec afin de réserver des places pour ses étudiants francophones souhaitant étudier la médecine. En 2006, le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick (CFMNB), un campus médical régional (CMR) de l’Université de Sherbrooke, a été créé afin de permettre aux Néo-Brunswickois d’étudier la médecine en français dans leur province. L’un des objectifs principaux du CFMNB était d’augmenter les probabilités que les diplômés en médecine s’établissent dans la région. Les lieux de pratique des médecins issus des 5 premières cohortes du CFMNB ont été analysés afin de les comparer avec ceux des médecins francophones d’origine néo-brunswickoise formés au Québec.Méthodes: Les lieux de pratique ont été déterminés via le répertoire des médecins Scott’s et les registres publics provinciaux. Des tests de Chi carré et des analyses de risque ont été conduits afin d’étudier la relation entre le lieu de formation et le lieu de pratique.Résultats: Les médecins formés au CFMNB étaient 1.4 fois plus enclins à travailler au Canada atlantique comparativement à ceux formés au campus principal de l’Université de Sherbrooke avant 2006. Les médecins formés au CFMNB étaient également 1.3 fois plus enclins à travailler dans la région que ceux formés à l’Université Laval ou à l’Université de Montréal.Conclusion: Cette étude supporte l’hypothèse selon laquelle le fait de compléter un programme de médecine francophone dans un CMR francophone au Nouveau-Brunswick augmente les chances de pratiquer au Nouveau-Brunswick ou dans la grande région du Canada atlantique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Brown, Leslie, Elizabeth Hicks, André Leclerc, and Bonnie Petersen. "Self-Assessment and Strategic Planning in the Retail Co-op Food Sector: Using the Sustainability and Planning Scorecard Kit (SPSK) in a Crisis Context." Canadian journal of nonprofit and social economy research 9, no. 1 (June 22, 2018). http://dx.doi.org/10.22230/cjnser.2018v9n1a260.

Full text
Abstract:
After the 2015 collapse of Co-op Atlantic, the second-tier co-operative providing services and support to retail co-operatives in Canada’s Atlantic Provinces, many co-operatives contracted with Sobeys to provide services under the Foodland banner. The co-operatives’ ongoing challenge is to reaffirm their place in the community and their co-operative identity, contributing to ongoing innovation around a co-operative model appropriate to these new circumstances. This article analyzes the strategic planning process undertaken by a small PEI Foodland co-operative as it defined new directions during this crisis. It also examines the co-operative’s use of a collaboratively developed Sustainability and Planning Scorecard Toolkit. The toolkit was designed to help co-operatives through their self-evaluation process, while also facilitating the further steps of planning and taking action.RÉSUMÉSuite au démantèlement de Coop Atlantique en 2015, la coopérative de second niveau qui offrait des services et du soutien aux coopératives de consommation dans les provinces atlantiques, plusieurs coopératives ont négocié une entente d’approvisionnement avec Sobeys, sous la bannière Foodland. Ces coopératives doivent réaffirmer leur place dans la communauté et leur distinction coopérative, et contribuer au développement d’un modèle coopératif innovant et adapté à cette nouvelle réalité. Cette recherche analyse le processus de planification stratégique ayant permis à une petite coopérative de l’Î.-P.-É. de relever ce défi dans un contexte de crise. Nous étudions aussi l’utilisation par la coopérative de l’Outil d’évaluation et de planification du développement coopératif durable, outil développé de façon collaborative. Cet outil a été conçu pour appuyer les coopératives dans une démarche d’auto-évaluation, tout en leur permettant de poursuivre les différentes étapes de conception et de mise en oeuvre d’un plan stratégique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Sliwinski, Alicia. "Globalisation." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.084.

Full text
Abstract:
Le concept de globalisation désigne l’interconnexion et l’interdépendance accrues de toute une gamme de relations sociales à l’échelle planétaire recouvrant d’importantes dimensions politiques, économiques, culturelles, environnementales et subjectives. Depuis les années 1980, la globalisation est devenue un discours dominant pour décrire la mise en place d’une nouvelle condition planétaire. Si nul ne nie que la globalisation soit un processus, la période historique qu’elle est censée marquer a fait l’objet de maints débats, aussi bien en anthropologie que dans les autres sciences sociales. Pour certains, la globalisation prend son essor au 19ème siècle avec les bouleversements liés au colonialisme, les avancées technologiques en matière de transport et de communication et l’expansion sans précédent des échanges commerciaux. Pour d’autres, la globalisation réalise la consolidation d’un système capitalisme mondial ou d’une « économie-monde » qui s’organise au 16ème siècle avec la division internationale du travail. Que des parties éloignées de la planète soient reliées entre elles ne date certes pas d’hier : les empires hellénique, romain et mongol ou encore la route de la soie montrent bien que les relations « transnationales » existent depuis longtemps. Cette discussion largement débattue a opposé le camp des « sceptiques » à celui des « globalisants » quant à la nouveauté du phénomène. Notons qu’en français deux termes existent pour désigner l’intensification et la multiplication des connexions et des réseaux reliant différentes parties du monde jadis nettement plus isolées les unes des autres : mondialisation et globalisation. Parfois ils sont utilisés en tant que synonymes, mais il y a lieu d’apprécier la nuance que leur distinction permet (Abélès 2008). La notion de mondialisation insisterait davantage sur les continuités historiques entre le passé et notre contemporanéité – sur le devenir-monde –, alors que la globalisation signale les discontinuités et les ruptures qui permettent d’affirmer que quelque chose de déterminant est apparu à la fin du 20ème siècle dans notre expérience du monde. Il y a au moins trois facteurs décisifs à cet égard : l’essor d’une économie de marché globale, l’ascension de l’Internet et des technologies de communication dans nos vies quotidiennes et l’apparition de mouvements et de politiques identitaires, plus ou moins violents, et parfois clairement orientés contre la globalisation. La phase actuelle de la globalisation est généralement associée à la doctrine du néolibéralisme, mais il ne faut pas les confondre. Le néolibéralisme caractérise le décloisonnement et la réorganisation des champs politiques et économiques dans le but de réduire les obstacles au commerce mondial. Les mesures macroéconomiques du Consensus de Washington introduites dans les années 1980 – telles que la libéralisation du commerce, la déréglementation de l’économie, la privatisation des entreprises nationales et la réduction des dépenses publiques et des impôts –, ont été mises en place pour favoriser le libre-échange entre les États. Avec la chute du bloc communiste qui annonçait, selon certains, « la fin de l’histoire » (Fukuyama 1992) et la preuve que les démocraties libérales étaient les plus aptes à assurer la croissance d’une économie avancée, la globalisation néolibérale a pris son envol. Au cœur de l’idéologie néolibérale siège la croyance que moins il y a d’entraves à une économie de marché globale, plus les pays seront prospères. De fait, la globalisation va grossir la sphère d’influence d’entités supranationales sur les États modifiant leur rapport au territoire et le contrôle de leurs économies nationales. Le triumvirat de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire International et de l’Organisation mondiale du commerce y a joué un rôle clé, mais ces organisations ont également fait l’objet d’intenses critiques et de mobilisations populaires pour avoir creusé le fossé entre les riches et les pauvres. En matière d’économie politique, la globalisation néolibérale a libéré le capital de ses lieux de production : le capitalisme du nouveau millénaire n’est plus caractérisé par la valeur du travail, mais plutôt par la consommation, la délocalisation et la circulation sans précédent de flux financiers transnationaux, souvent spéculatifs, générant la concentration d’immenses fortunes, mais aussi de nouvelles formes d’exclusion et de dépossession. Parmi les gagnants, soulignons l’essor fulgurant des compagnies technologiques. De fait, le « numérique » exerce une influence considérable dans les nouvelles grammaires culturelles, symboliques et identitaires. Il est couramment entendu que c’est le rapport au temps et à l’espace que la globalisation a profondément altéré. Selon David Harvey (1989), la globalisation exprime la compression de l’espace et du temps, accélérant les processus économiques et sociaux. Elle a créé de nouvelles configurations sociales et technologiques ayant radicalement réduit le temps des échanges et des déplacements. Depuis, l’espace ne cesse de se réduire et le temps de s’accélérer. Pour Anthony Giddens (1990), il s’agit davantage d’un élargissement de l’expérience vécue de ces catégories, et de leur séparation, si bien que la globalisation implique le désenclavement (disembedding) des relations sociales de leurs contextes locaux. Ici, la globalisation prolonge et affermit le processus d’individualisation de la société entamé au 19ème siècle. Un troisième penseur de la globalisation parmi les plus cités est Manuel Castells (1998) qui a avancé l’idée de la société en réseau. Cette nouvelle société réticulaire, informationnelle et globale, est issue de la révolution technologique ayant profondément transformé les modes d’organisation économique, les modalités du travail (et leur contenu), ainsi que les pratiques sociales reliées au temps et à l’espace. À partir de ces thèses notoires, nous pouvons identifier quelques paramètres pour mieux cerner la globalisation : le mouvement accru du capital, des personnes, des marchandises, des images et des idées ; l’intensification des réseaux qui relient différentes parties du globe ; l’élargissement et la déterritorialisation de pratiques sociales, culturelles, politiques et économiques au-delà des frontières ; enfin l’imbrication du local au global, et vice versa, dans nos expériences vécues du monde. Ces dynamiques restent pertinentes, mais nous aurions tort de croire que la globalisation est un phénomène total et achevé. La société en réseau n’est pas uniformément distribuée et la géographie de la globalisation expose combien cette dernière encourage la concentration des activités économiques, politiques et culturelles dans quelques grands centres et mégapoles. Si d’un côté la globalisation tend à homogénéiser les cultures quand les contextes locaux assimilent des produits culturels importés – on a parlé de l’américanisation, de la McDonaldisation et de l’aplatissement du monde –, elle entraine tout autant des formes de fragmentation et de recomposition des identités ethniques et culturelles. De vifs débats ont cherché à déterminer si la globalisation produisait plus de standardisation ou de diversité, d’intégration ou de désintégration, et si ces processus s’avéraient avantageux ou non. Les questions d’échelle sont importantes et les anthropologues ont adopté des approches plurielles pour éviter les interprétations qui ont « tendance à se produire dans l’espace raréfié de la méta-histoire et des généralités abstraites » (Barber et Lem 2004). Jonathan Friedman (2008) envisage la globalisation sous l’angle de la modernité, entendue comme le champ culturel du capitalisme commercial. La globalisation s’articule alors au développement d’un ethos cosmopolitique dont l’essor continue d’infléchir la « forme sociale du monde » (Agier 2013). Les analyses anthropologiques ont mis l’accent sur les flux et les disjonctions que la globalisation entraine (Appadurai 1996), les nouveaux assemblages politiques, technologies et éthiques (Ong et Colier 2005), l’hybridité et la créolisation (Hannerz 1987), la circulation des marchandises et des valeurs dans les contextes non hégémoniques de la « globalisation-par-le-bas » (Ribeiro 2012; Haugerud et al. 2001), la création de « non-lieux » caractéristiques de la surmodernité (Augé 1992), ou les frictions que les nouvelles articulations entre le local et le global entrainent (Tsing 2005). Par ailleurs, la globalisation a eu des répercussions sur les méthodologies de l’anthropologie : on assiste à une plus grande réflexivité dans la pratique de terrain qui devient lui-même multisites (Marcus 1995). Il s’agit également de révéler les liens entre le micro et le macro et ce qui y circule, s’y négocie ou se conteste. Toutefois, au niveau épistémologique la globalisation n’a pas la même valence que la notion de culture. Peut-on parler d’une culture globale et faire une ethnographie du global ? Marilyn Strathern (1995) notait que le global risquait d’être un concept autoréférentiel puisqu’il n’offre pas de point de vue sur le monde : il ne donne pas à voir les relations sociales qui sont rendues manifestes dans des ancrages locaux. Ces questions ne sont pas tranchées et renvoient à la portée herméneutique accordée au global en tant que contexte dans et par lequel la pratique anthropologique opère, en tant qu’objet bon à penser, sur lequel agir, et qui libère de nouveaux imaginaires. Le 21ème siècle maintenant bien entamé, force est de constater que la globalisation a creusé les inégalités entre les nations, les régions et les classes sociales. En 2017, plus de 80 % de la richesse mondiale a été empoché par 1 % de la population (Oxfam 2018). Ces rapports d’inégalité ne s’expriment pas uniquement en termes économiques, mais aussi selon le genre et le degré d’exposition au risque. Ils alimentent également des mouvements de paniques morales face à diverses sortes d’indésirables, qu’il s’agisse de pandémies, de terroristes, de migrants ou de réfugiés. Les politiques identitaires, exacerbées dans l’exutoire des réseaux sociaux, sont un corollaire qui polarise l’espace politique autant par le « haut » (quand les gouvernements promeuvent des nationalismes xénophobes) que par le « bas » (quand les minorités revendiquent la reconnaissance de leurs droits). Ces tensions profondes forcent à repenser le paradigme de l’État-nation dont la souveraineté affaiblie expose la désuétude d’un modèle d’exercice du pouvoir. L’utopie de la globalisation s’est essoufflée et d’autres concepts sont apparus, tels ceux de capitalocène et d’anthropocène pour accuser les maux engendrés par le capitalisme et l’impact délétère des activités humaines sur la planète. Comment infléchir les pathologies de la globalisation pour y remédier est sans doute l’enjeu principal de notre avenir commun.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Muller, Bernard. "Scène." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.057.

Full text
Abstract:
La notion de scène s’avère être un outil descriptif très utile pour l’anthropologie sociale ou culturelle, et cela malgré - ou grâce- au flou conceptuel qui l’entoure. La puissance heuristique de la « scène » (avec ou sans parenthèses), véritable levier méthodologique, va bien au-delà des questions inhérentes au spectacle auquel il serait regrettable de la restreindre. Le cheminement de la notion de scène dans le champ de l’anthropologie relate à ce titre le changement de cap méthodologique pris par les sciences sociales et humaines dans la première moitié du XXe siècle et plus systématiquement dans les années 1970 (Clifford 1985), suite aux secousses épistémologiques post-modernes dont les répliques se font toujours sentir aujourd’hui (Lyotard 1979 ;Latour et Woolgar 1979). Anthropologue avant l’heure, William Shakespeare (1623) fut le premier à donner le ton avec son plus que fameux « All the world’s a stage, And all the men and women merely players » (« Le monde entier est une scène, hommes et femmes, tous, n’y sont que des acteurs»), sensible déjà aux ressemblances entre le jeu (de scène) et le fait social, tous deux également traversés - mais depuis des angles différents – par la nature des sentiments et l’agilité symbolique de l’homme en société. D’emblée, ce propos nous invite aussi à une réflexion sur les rapports humains, les normes et les codes sociaux. La mission du dramaturge ou de l’écrivain serait alors précisément, à l’instar de l’anthropologue, de mettre au jour «une dimension sociale et humaine que la prose anthropologique escamote trop souvent sous les conventions narratives et conceptuelles. Salubre retour au terrain en ces temps de tout textuel » (Bensa et Pouillon 2003). Plus récemment, c’est le sociologue et linguiste Erving Goffman qui fut l’un des premiers à méthodiquement envisager la vie sociale par le prisme de la scène. Il contribua ainsi à sa diffusion initiale dans les sciences humaines et sociales, en ethnologie en particulier. Son ouvrage majeur à cet égard, La Présentation de soi publié en 1959 (paru en français seulement en 1973) (Goffman 1959), essaie de rendre compte des façons dont les individus tissent au quotidien des liens interpersonnels au travers de gestes, expressions, stratégies envisagées comme des agissements dramaturgiques, se déroulant sur une scène. Cet usage heuristique de la scène est indissociable de la métaphore théâtrale, et part de l’idée que la vie en société peut être décrite comme un spectacle. Dans ce monde social envisagé comme un théâtre, où l’action se déroule sur plusieurs scènes, les individus composent des rôles en fonction de l’effet qu’ils espèrent obtenir au cours de ces situations de communication toujours dynamiques, incertaines et travaillées par des enjeux complexes qui ne se laissent pas réduire à la détermination culturelle. Ainsi, pour décrire ces « nouvelles » situations, il convient de convoquer tout un vocabulaire issu du théâtre, le terme de « scène » appelant celui de « coulisse », de « décor », de « rôle », d’ « acteurs » ou de « personnage », de « composition », d’ « intention », de « simulation », de « drame », de « quiproquo », etc.. En leur temps, ces approches furent radicalement nouvelles. Elles impliquent des prises de position théoriques en rupture alors avec la vision jusque-là dominante dans les sciences humaines et sociales, ouvrant ainsi la voie au renouvellement des modes d’exploration des univers sociaux. En effet, en s’intéressant aux interactions plutôt qu’aux expressions culturelles, la focale analytique met désormais en lumière la situation sociale sous l’angle de sa spécificité historique et non plus en tant qu’expression d’un système de représentation abstrait et surplombant dans lequel les individus agiraient selon des programmes culturels. Ce faisant, se définissent les prémisses d’une nouvelle anthropologie. Soucieuse de se dégager des rapports de force qui régimentaient le paradigme positiviste conçu au XIXe siècle dans des sociétés verticales et très autoritaires, elle propose une méthode alternative permettant de se dégager de la dissymétrie (Spivak 1988 ; Saillant et al. 2013) des modes de productions dominants, notamment en contexte post-colonial. De fait, simultanément, dans des sillons parallèles et parfois croisés, émergent d’autres approches du social. Dans l’environnement immédiat des interactionnistes, il faut mentionner les tenants de l’ethnométhodologie qui, à l’initiative d’Harold Garfinkel, continuent à modifier les paramètres habituels de l’observation scientifique en admettant que le chercheur puisse produire un objet dont il est lui-même l’agent provocateur, rompant ainsi radicalement avec le principe d’observation non-interventionniste héritée des sciences naturelles. Il s’agit au contraire pour cet autre sociologue américain de produire de la connaissance en intervenant dans le monde social, faisant par le moyen des « actions disruptives » / « breaching experiments » (Garfinkel 1963) du terrain une mise en abîme anthropologique, et de la scène le théâtre des opérations (Müller 2013). Dès lors, la scène ne relève plus d’une simple métaphore mais elle devient le lieu même de la recherche anthropologique, un terrain conçu comme espace de communication dans lequel le chercheur va jusqu’à envisager son rôle comme celui d’un « ethnodramaturge ». Johannes Fabian (1999) écrit : « Ce qu’il nous est possible de savoir ou d’apprendre à propos d’une culture n’apparaît pas sous forme de réponses à nos questions, mais comme performance dans laquelle l’ethnologue agit, comme Victor Turner (1982) l’a formulé un jour, à la manière d’un ethnodramaturge, c’est à dire comme quelqu’un qui cherche à créer des occasions au cours desquelles se produisent des échanges significatifs ». Cette redéfinition du rôle du chercheur qui se trouve entrainé sur les « planches » fait écho aux idées de Victor Turner qui déclara : « J’ai longtemps pensé qu’enseigner l’anthropologie pourrait être plus amusant. Pour cela peut-être faudrait-il que nous ne nous contentions pas de lire ou de commenter des écrits ethnographiques mais de les mettre en scène (to perform)». L’efficacité descriptive du terme scène proviendrait in fine de la centralité de l’action entendue comme développement symbolique dans les comportements humains en général, voyant dans la mise en scène une caractéristique exclusive et universelle de l’espèce humaine. En ce sens tout comportement social et donc humain relèverait d’un jeu scénique, d’une mise en abîme, et impliquerait que l’anthropologie soit essentiellement une scénologie. On reconnait à cet endroit le projet des performance studies fondées par Richard Schechner (1997) en dialogue avec Victor Turner et il n’est pas innocent que cette proposition forte résulte justement d’une fréquentation assidue entre études théâtrales et anthropologie. Le projet d’une « scénologie générale » portée par les tenants de l’ethnoscénologie (Pradier : 2001) s’engage aussi dans cette brèche épistémologique. Dans cette même dynamique, et toujours en raison de cette efficacité descriptive qui résulte de l’engagement du chercheur dans les situations qu’il étudie, cette approche crée les conditions épistémologique de la recherche-action. Elle ouvre ensuite la voie à des approches plus assumées comme artistiques qui s’inspirent de ces travaux des sciences humaines pour construire puis pour interpréter leurs propres actions spectaculaires. Il en va ainsi de plusieurs artistes-chercheurs, à l’instar d’Augusto Boal (1997), de Richard Schechner (1997) ou de Mette Bovin (1988) dont les travaux ouvrent le champ à la recherche- action puis à la recherche-création (Gosselin et Le Coquiec 2006) ou à l’art relationnel (Bourriaud 1998 ; Manning 2016). C’est à ce point de déboitement disciplinaire que l’anthropologie en vient à s’ouvrir aux arts, et notamment aux arts de la scène, rendant possible d’envisager – dès lors du point de vue des études théâtrales - le « théâtre comme pensée » (Saccomano 2016). La notion de scène implique un retournement méthodologique faisant du terrain un moment de construction collective et négociée d’une forme de connaissance du social, une démarche relevant du dialogue et de la conversation plutôt que de l’observation à proprement parler. Bien qu’encore rejetée par elle, cette posture s’inscrit pourtant dans une filiation anthropologique, à partir des constats aporétiques du terrain et du désir d’en sortir. Pour conclure, il convient toutefois de poser une certaine limite. Si le concept de scène permet d’interroger sous divers angles la dimension spectaculaire des agissements humains, il convient toutefois de se demander dans quelle mesure le social se laisse réduire à cette dimension. Autrement dit, les divers spectacles que les hommes se font d’eux-mêmes, et donc les scènes sur lesquelles les personnes agissent comme des acteurs, ne sont-ils pas le seul angle depuis lequel la vie sociale est observable, puisque rendue explicitement visible, i.e. mis en scène ? Le jeu social ne se laisse-t-il appréhender que par ses manifestations spectaculaires ou alors la scène n’est-elle que le reflet de dynamiques culturelles ? Bref, qu’y a-t-il derrière la scène ?
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Bénéi, Veronique. "Nationalisme." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.021.

Full text
Abstract:
En 1990, l'historien Eric Hobsbawm prophétisait la fin des nations et nationalismes. Pourtant, jamais autant d'États-nations n’ont vu le jour que dans le dernier quart du vingtième siècle. Leur importance dans le monde contemporain est telle qu’elle évoque un « système mondial ». Plus : nombre de conflits politiques aujourd’hui mobilisent des pulsions nationalistes qui soit président à la fondation d’un État-nation, soit en dérivent. La volonté de (re-)créer une communauté nationale y est portée par une espérance et un désir de vivre ensemble fondé sur la redéfinition de bases communes (langue, religion, etc.). Voici vingt ans, le nationalisme constituait un pré carré de l’histoire et de la science politique. À présent, il occupe une place centrale dans les travaux d’anthropologie politique. « Nationalisme », « national », « nationaliste » – Ajustements sémantiques. Le nationalisme se définit comme principe ou idéologie supposant une correspondance entre unités politique et nationale. La nation n'est cependant pas « chose » mais abstraction, construction idéologique dans laquelle est postulé un lien entre un groupe culturel auto-défini et un État. L’implication émotionnelle qu’elle suscite est, elle, bien concrète. Plus qu’une idéologie, d’aucuns considèrent le nationalisme comme sentiment et mouvement : de colère suscitée par la violation de l'intégrité politique et nationale, ou de satisfaction mû par sa défense.[1] Sentiment et mouvement, le nationalisme produit, entretient et transmet une implication émotionnelle autour de l'abstraction de la nation, potentiellement productrice de violence. La distinction entre « national » et « nationaliste » est ténue, davantage une question de perspective que de science objective. On oppose souvent le « simplement national », entendez « qui relève d’un intérêt légitime pour la nation », au « condamnable nationaliste », à savoir ressort de passions irrationnelles. Or, il s’agit davantage d’une question de point de vue. Importante pour l’analyse anthropologique, cette relativité permet de transcender les distinctions infructueuses entre « nations établies » (censées appartenir à la première catégorie) et « nations plus récentes » (reléguées à la seconde) qui balisent les réflexions les plus éclairées sur le nationalisme. Nationalisme, nationalisation et éducation. Le nationalisme a partie liée avec la nationalisation comme mise en œuvre d’un régime d’identification nationale. Celle-ci fut longtemps associée à des modèles de modernisation où la scolarisation était prépondérante. Le modèle sociologique universaliste d’Ernest Gellner (1983) au début des années 1980 a encadré maints programmes éducatifs, des appareils d’État comme des agences d’aide internationale. Dans cette perspective associant modernisation, industrialisation et nationalisme laïque, opèrent une division industrielle du travail et une culture partagée du nationalisme tenant ensemble les éléments d’une société atomisée par le procès d’industrialisation. Cette culture, homogène, doit être produite par la scolarisation, notamment primaire. Si la perspective gellnérienne est depuis longtemps disputée au vu du nombre de contre-exemples, où nationalisme exacerbé accompagne industrialisation faible ou, inversement, industrialisation poussée voisine avec nationalisme religieux, la plupart des États-nations aujourd’hui retiennent la corrélation entre scolarisation de masse et culture de sentiments d’appartenance nationale. En concevant l’éducation comme stratégie stato-centrée d’ingénierie sociale servant les structures hiérarchiques de la reproduction sociale (Bourdieu et Passeron 1990), cette perspective omet l'agency des citoyens ordinaires, autant que la contextualisation historique des conditions de production des mouvements nationalistes en contexte colonial, d’où sont issus maints État-nation récents. Nationalisme, colonialisme et catégories vernaculaires. Le cas des nations plus récentes appelle clarification concernant le legs des structures politiques européennes. Dans les sociétés autrefois sous le joug colonial, l’émergence d’une conscience nationaliste et la mobilisation contre les dirigeants coloniaux furent des processus concomitants. Citoyenneté et nationalisme furent étroitement associés, puisque la lutte pour l'indépendance assistait celle pour l’acquisition de droits fondamentaux. La conscience d’un sujet national libre s’est forgée de pair avec l'établissement de droits (et devoirs) de citoyen. Elle a aussi nécessité une accommodation vernaculaire de concepts initialement étiques. La sensibilité des anthropologues à l’égard des catégories vernaculaires opérantes dans les idiomes rituels, culturels et linguistiques et les pratiques de socialisation afférentes, contraste fortement avec leur faible investissement, de longues années durant, dans l’étude de sujets entretenant rapport avec une modernité politique, tels nationalisme, société civile ou citoyenneté. Philosophie et science politiques, aux instruments théoriques fondés sur une tradition européenne à valeur universelle, conservèrent longtemps l’exclusive. Or, même les perspectives les plus critiques vis-à-vis des Lumières ont négligé les langues vernaculaires dans leurs réflexions sur les modalités d’accueil en contextes non-européens de ces notions politiques (Kaviraj 1992; Burghart 1998; Rajagopal 2001 sont de notables exceptions). Pourtant, travailler avec les catégories vernaculaires illumine les répertoires sociaux et culturels et leurs négociations locales, favorisant une meilleure intelligibilité des ressorts culturels des processus, formes et modèles d’affects politiques et nationalistes. Ils déplacent aussi la focale, souvent portée sur l’éruption occasionnelle ou répétée de la violence nationaliste, vers l’analyse des procès de « naturalisation quotidienne de la nation ». Nouvelles approches (1) - Nationalisme banal et théologies du nationalisme. Mûris au long cours dans les multiples plis de la vie ordinaire, ces processus alimentent les « sentiments d’appartenance », piliers de l’identité en apparence naturels et évidents, vecteurs de la production journalière du « nationalisme banal ». Empruntée à Michael Billig (1995) en écho aux réflexions d’Hannah Arendt sur la « banalité du mal » (1963), l’expression réfère à l’expérience du nationalisme si parfaitement intégrée à la vie ordinaire qu’elle en passe inaperçue. Documenter la fabrique du nationalisme banal implique d’examiner les processus, d’apparence bénigne et anodine, d’identification nationale et de formation d’un attachement précoce à la nation. Ainsi s’éclairent la constitution de sens-/-timents d’appartenance dans la banalité quotidienne de la nation et la distinction ténue entre nationalisme religieux, sécularisme et patriotisme. Dans tout État-nation, les liturgies nationalistes se déroulant quotidiennement et périodiquement (par exemple, dans l’espace scolaire), sont fondées sur des rituels et procédures participant d’une « théologie du nationalisme ». Celle-ci peut dépendre d’une conception explicite de la fabrique de la nation comme projet théologique. Elle est alors informée par des principes d’adhésion à une doctrine ou à un dogme religieux. Tels sont les projets hindutva de construction nationale en Inde, où les partis d’extrême-droite hindoue prétendent édifier le royaume et le gouvernement du dieu Rama (Ramrajya) sur la base des écritures hindoues anciennes. Mais une théologie du nationalisme peut aussi s’arc-bouter sur des procédures rituelles promues par des idéologues et autres « constructeurs de la nation », nationalisme séculaire inclus. Dans l’après-coup de la Révolution française, par exemple, les parangons du sécularisme dur s’efforcèrent d’installer « une nation laïque » par l’emprunt massif des formes d’un catholicisme populaire (Ozouf 1988). Le cas français, bien qu'extrême, n’est nullement exceptionnel. Il souligne la troisième acception, plus générale, de la notion de théologie nationaliste en insistant sur l'élément sacré sous-jacent à maints projets d’édification nationale. Explicitement conceptualisées comme religieuses ou laïques, les production et sustentation de la nation sont dotées d'une inévitable sacralité (Anderson 1983). Ainsi apparaissent les similitudes habituellement méconnues entre différentes formes de nationalisme, y compris entre sécularisme, nationalisme religieux et confessionnalisme (Hansen 2001, Benei 2008). Nouvelles approches (2) - Sens, sentiments et ressentis d’appartenance nationale/nationaliste. Aujourd’hui, l’intérêt d’une perspective anthropologique sur le nationalisme tient au renouvellement du champ disciplinaire au croisement de recherches sur le corps*, les émotions et le sensible (Benei 2008). Celles-ci montrent comment les programmes nationalistes de formation du soi reposent sur la constitution d’un « sensorium national primaire », notamment dans un contexte national-étatique. À travers son appropriation préemptive de l’univers sensoriel de la population, l’État s’efforce de mobiliser les niveaux des sensoriums développés par les acteurs sociaux —dans l’intimité de la petite enfance, les traditions musicales recomposées, les liturgies dévotionnelles, les transformations culturelles et sensorielles engendrées par les nouvelles technologies et l’industrialisation, etc.— non seulement lors de rencontres périodiques, mais aussi dans l’union quotidienne de différentes couches de stimulations entrant dans la fabrique d’une allégeance nationale. Ces procès sont simultanément liés à une incorporation émotionnelle produite au long cours. Celle-ci repose la question de la « fin des méta-récits » —nationalisme inclus—, prophétisée par Jean-François Lyotard voici trente ans comme la marque distinctive de la postmodernité. L’époque était alors traversée par courants et discours contraires, aux plans régional, international et transnational. Depuis, on l’a vu, l’histoire a eu raison de ces prédictions. La forme « nation » et ses émanations nationalistes se sont manifestées concrètement dans la vie d'un nombre toujours croissant d'acteurs sociaux du monde contemporain. Comment, alors, expliquer le caractère désuet, voire acquis, de la notion aujourd’hui chez maints universitaires? Par la naturalisation de l’attachement national à une mesure sans précédent. Il ne s’agit plus de partager une communauté de nation avec des lecteurs de journaux (Anderson 1983) ou de « signaler banalement » le national (Billig 1995) : la naturalisation de l'idée et de l'expérience de la nation implique son « incorporation ». C'est par l'incorporation de la nation en nous-mêmes en tant que personnes sociales incarnées, sujets et citoyens, que nous entretenons un sentiment d'appartenance nationale, aussi éphémère et vague soit-il parfois. Conclusion : L’incorporation du nationalisme et ses limites. Un avertissement s’impose : loin de subir le projet étatique, les acteurs sociaux sont doués d’agency sociale et politique. Ils exercent plus d’autonomie que généralement concédé dans les analyses du nationalisme. La compréhension et la représentation des acteurs sociaux sont toujours le produit négocié de processus advenant en divers espaces, du foyer familial jusqu’à l’école et d’autres lieux dits « publics ». Par-delà visions et programmes étatiques relayés par des institutions-clés, l’intérêt d’une approche anthropologique faisant la part belle au corps, aux sens et aux émotions est sa mise en lumière de cette négociation toujours fragmentaire. Lesdits processus n’appartiennent pas à une unité d’analyse totale, État, “sphère publique” ou autre. Pour les acteurs sociaux « au ras du sol », l’État-nation n’est pas nécessairement un objet phénoménologiquement cohérent. Ce dont ils font l’expérience et qu’ils négocient, c’est le caractère incomplet et fragmentaire d’un projet politique de formation du soi, adossé à une toile historique et culturelle de « structures de ressenti » (Raymond Williams 1958). Également, les sens-/-timents d’appartenance sont protéiformes jusque dans leur construction dialogique avec les institutions étatiques, mass media et autres lieux de culture publique. Leur incorporation n’est un procès ni exhaustif ni final. Différents moments peuvent être convoqués dans une infinité de situations. Ce caractère labile rend l’issue de tout programme nationaliste imprévisible. Suite à ces constantes tension et incomplétude, aucun processus de nationalisme, pas même étatique, ne peut prévenir l’irruption de l’imprévisible, dans la routine quotidienne comme en des circonstances extra-ordinaires. En définitive, les programmes étatiques les mieux conçus, qui viseraient à capturer les expériences sensorielles et phénoménologiques que font les citoyens des réalités sociales, culturelles et politiques, ne peuvent en maîtriser la nature contingente.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography