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Journal articles on the topic 'Entreprises multinationales – Relations publiques'

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Lavallée, Chantal, Frédéric Mérand, Massimiliano Mulone, and Samuel Tanner. "Les pratiques hybrides de sécurité." Note de recherche hors thème 49, no. 3 (May 23, 2019): 593–616. http://dx.doi.org/10.7202/1059937ar.

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Abstract:
Cette note de recherche propose un état des connaissances sur les rapports entre multinationales, compagnies privées de sécurité et autorités publiques dans le secteur de l’extraction minière ou pétrolière. Les sites que gèrent les entreprises extractives sont souvent situés dans des zones de conflits, des territoires contestés ou sujets à l’instabilité politique, c’est-à-dire dans des États faibles. L’objectif de cette note est de mobiliser une littérature florissante et une expertise embryonnaire en mettant l’accent sur les relations entre acteurs publics et privés en matière de sécurité. Elle montre d’abord comment le principe de responsabilité sociale des entreprises, influent dans le secteur extractif, est à l’origine de pratiques discursives et opérationnelles liées à la sécurité de plus en plus répandues. Puis elle présente des points de vue contrastés sur la nature et la portée de la coopération entre États faibles et industries. Enfin, elle décrit les assemblages qui émergent entre multinationales, compagnies privées de sécurité et autorités publiques dans les États faibles, mettant en lumière de nouvelles pratiques hybrides de sécurité.
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Gálvez Muñoz, Lina, and Francisco Comín. "Entreprises publiques et multinationales sous l'autarcie franquiste." Entreprises et histoire 37, no. 3 (2004): 88. http://dx.doi.org/10.3917/eh.037.0088.

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Aparicio-Valdez, Luis. "La gestion empresarial en latinoamérica y su impacto en las relaciones laborales." Articles 44, no. 1 (April 12, 2005): 124–48. http://dx.doi.org/10.7202/050476ar.

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Abstract:
Les relations du travail en Amérique Latine se caractérisent par la présence traditionnelle d'un autoritarisme étatique qui se manifeste par une intervention continuelle, une législation abondante et parfois contradictoire, ainsi que par un conflit permanent. Tout cela dans un cadre social hétérogène dans lequel les relations du travail ont depuis peu cesse d'être atomisé pour se centraliser dans les branches industrielles. Ces caractéristiques normalisent toujours les relations du travail en Amérique Latine, mais leur poids diminue chaque fois que de nouveaux facteurs, tant internes qu'externes, entrent en jeu. Les nouvelles tendances, encore embryonnaires, amplifient le caractère extra juridique de la relation employeur-travailleur, de même que l'autonomie des acteurs immédiats en relations du travail, ainsi que la faible présence d'une optique coopérative et participative. La gestion patronale a joué un rôle principal dans cette évolution, particulièrement dans les domaines nouveaux, là où l'absence de tradition a facilité l'innovation. Les multinationales et le secteur d'exportations non traditionnel constituent les meilleurs exemples. Ce résumé a pour objet de présenter ces nouvelles tendances, d'identifier les facteurs internes et externes qui les ont générés, ainsi que d'offrir une base de comparaison pour faciliter une évolution globale de l'état des relations du travail au niveau international. Facteurs internes : La gestion patronale actuelle en Amérique Latine montre qu'il y a une crise complexe chez les protagonistes des relations du travail, c'est-à-dire les travailleurs, les employeurs et l'État. D'un cote, l'augmentation inusitée des grèves locales et nationales, le caractère « illégal » de la majorité des grèves locales dues à l'échec de la négociation collective, ou encore, leur emploi comme outil de solution des conflits, et enfin, l'importante complexité des demandes constituent les principaux problèmes. La source immédiate de ceux-ci est syndicale, alors que les causes plus profondes se rencontrent, pour la majorité, en dehors du contrôle des acteurs. À cause de cette distanciation, les relations se polarisent chaque fois plus. Les relations du travail doivent ainsi en venir à se rencontrer devant un tiers, l'État, qui lui aussi, devient chaque fois plus décisif. De l'autre cote, le maintien, l'accroissement ou le changement fréquent des lois du travail ainsi que la partialité des gouvernements en place soit avec les employeurs ou les travailleurs, reflètent la continuité ou l'augmentation de l'interventionnisme étatique dans la détérioration des relations entre les parties. Les réajustements périodiques des salaires selon les changements au cout de la vie dus à l'inflation, par exemple, exigent des employeurs qu'ils réajustent subséquemment leurs politiques salariales et leurs couts divers. Les changements dans la législation imposent une adaptation de la part des employeurs. En général, l'important interventionnisme étatique ainsi que le réglementarisme limitent de manière irrationnelle le mouvement autonome des relations du travail. Cependant, autant les employeurs que les travailleurs ont exercé, ces dernières années, une force extraordinaire tendant à changer, en leur faveur, le schéma et les règles qui gouvernent les relations du travail. Tous deux ont influencé le processus politique afin de limiter le déterminisme étatique dans les deux secteurs de la propriété, publique et privée, mais aussi dans le but de forcer la réconciliation avec leur acteur rival et ceci, en accord avec la logique de leurs propres intérêts. Le solde net de ce changement a été une relative ouverture du système traditionnel des relations du travail vers des formes nouvelles de relations, comme le système d'administration des ressources humaines, la concertation sociale, la négociation par branche industrielle et la transformation du régime du travail dans le secteur public, particulièrement dans les entreprises de l'État. Facteurs externes : La crise économique que vivent pratiquement tous les pays de cette région, l'accroissement disproportionne de l'offre de travail et de ses accompagnateurs naturels comme le chômage et le travail au noir, l'intervention excessive de l'État dans l'économie, de même que son centralisme, et le défi de la concurrence internationale basé sur l'internationalisation des facteurs de production sont les changements contextuels qui ont eu un impact majeur dans les relations du travail en Amérique Latine. Ceux-ci ont exercé une influence variable aussi bien sur les facteurs internes mentionnes plus haut que sur les relations du travail elles-mêmes, de façon directe. La gestion patronale a répondu à ces divers facteurs avec une grande variété de critères et d'actions. Une des réponses a été l'adoption de systèmes d'administration du personnel en remplacement du système de relations du travail. Même si cette pratique est naissante, son développement rapide, et ceci dans les secteurs les pins modernes et les plus rentables (les multinationales en constituent l'avant-garde), lui a concédée une importance majeure ces dernières années. Le système d'administration des ressources humaines est un concept radicalement différent de celui du système traditionnel des relations du travail. Alors que le premier est centre sur la relation individuelle employeur-travailleur, le second l'est sur la relation collective employeur-syndicat. L'expérience latino-américaine montre que la tendance actuelle va vers la superposition des systèmes. Les entreprises qui furent organisées sous le système traditionnel de relations du travail continuent dans cette direction, alors que les nouvelles entreprises, particulièrement celles qui participent aux secteurs les plus modernes de l'économie, ont l'option d'essayer un ou l'autre des systèmes, ou encore l'intégration des deux. Dans le cas où le système de l'administration des ressources humaines est adopte, le raisonnement logique est de donner fréquemment des avantages non économiques aux travailleurs, afin qu'ils ne voient pas la nécessité de recourir à la syndicalisation, ou encore, dans le but de diminuer les sources de conflit. Trois types de stratégies ont été pratiques dans divers pays : a) la création d'associations professionnelles dans le champ des ressources humaines et de l'administration du personnel, avec pour objectif d'améliorer le recrutement et la promotion dans l'emploi; b) la création et le développement de mécanismes destines à motiver les travailleurs, comme les cercles de qualité, les comités mixtes travailleurs-direction de l'entreprise et les programmes d'incitation non pécuniaires; c) l'ouverture d'alternatives participatives, aussi bien dans la gestion (cogestion, cogouvernement ou codétermination), que dans les bénéfices et la propriété de l'entreprise. Cette dernière stratégie a généralement été exécutée dans des conditions de faible stabilité du travail et de faible influence de la négociation collective. La motivation du travailleur a été le centre d'attention de divers programmes crées sous l'initiative de l'employeur. Les cercles de qualité sont les plus répandus en Amérique Latine, mais des comités de productivité, des programmes de préretraite et des clubs sociaux à l'intérieur de l'entreprise ont aussi été formes. En quelques mots, l'adoption du système d'administration des ressources humaines, même si elle est récente, est déjà une réalité en Amérique Latine. Le développement et l'établissement général de ces programmes sont ici plus que de simples souhaits des acteurs sociaux. On pourrait dire qu'il leur reste à traverser le même niveau de difficultés que le développement économique des pays latino-américains.
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Barmeyer, Prof Dr Christoph. "Symétries et asymétries de pouvoir dans les relations interculturelles en entreprises multinationales." Humanisme et Entreprise 317, no. 2 (2014): 21. http://dx.doi.org/10.3917/hume.317.0021.

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Martin, Julien, and Cristian Stratica. "Fiscalité des entreprises et paradis fiscaux : une étude sur données canadiennes." Articles 93, no. 3 (March 29, 2019): 405–39. http://dx.doi.org/10.7202/1058427ar.

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Abstract:
Le recours à l’évitement fiscal est un phénomène largement documenté dans la littérature économique et comptable, quoique peu d’études traitent de l’évitement fiscal des multinationales canadiennes. Cet article dresse un portrait de l’évolution de l’imposition des entreprises canadiennes et de leur recours aux paradis fiscaux. Une évaluation des pertes associées au recours aux paradis fiscaux est proposée. Les multinationales utilisent différentes méthodes pour réduire, voire se soustraire à la fiscalité. Elles peuvent, entre autres, déplacer leur endettement vers des pays à taux d’imposition élevés. Elles peuvent aussi ajuster les prix de transferts, qui sont les prix imputés dans les transactions avec leurs filiales étrangères, de manière à transférer des profits vers des pays où le système de taxation est plus avantageux. Enfin, les multinationales ont également la possibilité de délocaliser leurs activités en faveur des juridictions à faible imposition. La littérature suggère que les entreprises canadiennes entretiennent des relations étroites avec les juridictions à faible imposition. Collins et Shackelford (1995) ont calculé que les entreprises canadiennes ont un taux d’imposition effectif inférieur à celui des États-Unis, du Japon et du Royaume-Uni. Arnold et Wilson (2014) montrent que les autorités du Canada sont réticentes à l’idée d’adopter des mesures restrictives afin de ne pas désavantager les entreprises canadiennes vis-à-vis de ses concurrents internationaux. Hejazi (2007) met en évidence l’importance croissante des paradis fiscaux dans les investissements directs canadiens à l’étranger. Mintz et Smart (2004) montrent que les entreprises canadiennes procèdent à l’évitement fiscal entre les provinces en transférant leurs bénéfices vers des provinces ou des territoires à faible fiscalité. Différentes sources de données microéconomiques et macroéconomiques sont mobilisées. Il ressort de cette étude que le taux d’imposition effectif des entreprises canadiennes se situe largement en deçà du taux d’imposition statutaire et qu’il n’a cessé de décroître au cours des 35 dernières années. La tendance baissière du taux d’imposition s’observe pour les petites et pour les grandes entreprises. Cependant, les niveaux et l’évolution des taux d’imposition effectifs sont assez hétérogènes entre secteurs d’activité. Les données montrent ensuite que la part des bénéfices générés à l’étranger par les entreprises canadiennes a plus que doublé au cours des 30 dernières années. Par ailleurs, les paradis fiscaux abritent environ 25 % des investissements canadiens à l’étranger.
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Giandou, Alexandre. "Les relations EDF-CNR ou l’histoire d’une lutte entre deux entreprises publiques." Bulletin d'histoire de l'électricité 31, no. 1 (1998): 147–73. http://dx.doi.org/10.3406/helec.1998.1395.

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Cheriet, Foued. "Quelles différences de perception des entreprises locales et des firmes multinationales de leurs relations d’alliances stratégiques instables ?" Revue internationale P.M.E. 29, no. 2 (November 9, 2016): 95–118. http://dx.doi.org/10.7202/1037924ar.

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Abstract:
L’objet de cet article est d’identifier et d’expliquer les différences de perception des partenaires engagés dans des alliances stratégiques asymétriques instables. Nous nous sommes intéressés à la configuration, au fonctionnement et à l’évolution d’alliances entre firmes multinationales et entreprises locales agroalimentaires en Méditerranée. Les tests de comparaison de deux échantillons de relations coopératives asymétriques, selon la version de chaque partenaire, révèlent des différences significatives en termes d’appréciation du conflit, de l’engagement et de la satisfaction des petits et des grands partenaires. Sur le plan méthodologique, ces résultats suggèrent la pertinence des approches multiperspectives lors de l’analyse des alliances stratégiques asymétriques.
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Founanou, Mathurin. "Méthodes de Privatisation des Entreprises Publiques en Afrique Sub-Saharienne : une analyse théorique." Revue d'économie politique 119, no. 6 (2009): 921. http://dx.doi.org/10.3917/redp.196.0921.

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Hennebert, Marc-Antonin. "Les relations de travail au sein des entreprises multinationales : quand les syndicats empruntent la voie de l’international." Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail 5, no. 2 (November 1, 2010): 65–84. http://dx.doi.org/10.7202/1000020ar.

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Abstract:
Les relations de travail se déclinent aujourd’hui dans divers espaces normatifs et territoriaux. Si les dynamiques locales et nationales demeurent la clé de voûte pour comprendre ces relations, les acteurs sociaux s’investissent de plus en plus dans l’élaboration de nouveaux cadres de relations de travail destinés à prendre la mesure de l’internationalisation des entreprises et des enjeux que ce phénomène soulève. À cet effet, nous assistons depuis quelques années à l’émergence d’alliances syndicales internationales visant à fournir un espace de concertation et de développement de stratégies communes aux syndicats représentant les travailleurs d’une même multinationale. Sur la base d’une étude de cas et d’un matériel empirique ayant impliqué la réalisation d’entretiens semi-directifs dans une douzaine de pays différents, cet article vise à présenter l’expérience des syndicats d’une multinationale canadienne dans la mise en place d’une de ces alliances et dans le développement de plans d’actions internationaux. Nous argumenterons notamment que malgré les nombreuses conditions d’effectivité qui se posent à ces alliances, ceux-ci s’avèrent particulièrement bien adaptés au défi que représente le développement d’un contre-pouvoir syndical au sein des multinationales pour deux principales raisons. D’une part, parce que leur forme organisationnelle en réseau permet une certaine souplesse dans les modes de collaboration entre acteurs d’horizons institutionnels variés et, d’autre part, parce qu’elles permettent un point de rencontre à tout le moins partiel entre les traditions européennes et nord-américaines en matière de pratiques syndicales internationales.
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Didry, Claude, Annette Jobert, and Yi Zhenzhen. "Entre Exit et Voice : les conflits du travail dans les entreprises publiques chinoises." Critique internationale N° 64, no. 3 (2014): 63. http://dx.doi.org/10.3917/crii.064.0063.

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Rubin, Seymour J. "Les entreprises multinationales en droit international. By Patrizio Merciai. (Brussels: Etablissements Emile Bruylant, 1993. Pp. 414. bf 3.200.)." American Journal of International Law 89, no. 1 (January 1995): 254. http://dx.doi.org/10.2307/2203925.

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Pardi, Tommaso. "Le rôle des stratégies des entreprises multinationales dans la structuration des chaînes d’approvisionnement globales : une entrée par l’industrie automobile." Revue d'économie industrielle, no. 163 (September 15, 2018): 111–45. http://dx.doi.org/10.4000/rei.7321.

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Bruneault, Frédérick. "Protection de l'environnement et relations internationales, les défis de l'écopolitique mondiale." Canadian Journal of Political Science 38, no. 4 (December 2005): 1106–8. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423905439979.

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Abstract:
Protection de l'environnement et relations internationales, les défis de l'écopolitique mondiale, Philippe Le Prestre, Paris : Armand Colin, 2005, 477 pages.L'ouvrage de Philippe Le Prestre se présente comme une tentative de clarification des débats internationaux sur la protection de l'environnement. Dès l'avant-propos, l'auteur nous dit : “ l'écopolitique internationale fait référence à l'ensemble des dimensions politiques de l'identification et de la résolution des questions environnementales et, plus particulièrement, aux tentatives des acteurs internationaux d'imposer leurs définitions de la sécurité face à la nature et à la qualité de vie des populations et d'utiliser les nouvelles pénuries à leur profit ”. En ce sens, l'auteur indique trois axes qui devront être développés pour saisir convenablement la position des enjeux environnementaux dans les relations internationales. D'abord, circonscrire le lieu du débat sur la protection de l'environnement dans le réseau plus large des problèmes internationaux et de l'élaboration des politiques publiques, ensuite tracer l'évolution historique de l'exigence environnementale dans les relations internationales, et ce par l'étude des positions nationales et multinationales pour chacune des principales étapes de ce développement, et finalement identifier les points d'arrimage entre les questions environnementales et les questions internationales de l'heure, notamment celles du libre-échange et de la sécurité. Ces trois axes correspondent aux trois parties du livre de Le Prestre, ce qui lui permet de synthétiser les différents aspects des questions environnementales internationales et de rendre compte des principaux éléments de cette problématique, tout en en montrant la complexité.
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Geoffron, Patrice. "Une analyse du processus de structuration des industries du capital-risque." Notes de recherche 4, no. 3 (February 16, 2012): 95–114. http://dx.doi.org/10.7202/1008072ar.

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Abstract:
Le capital-risque est une innovation dïntermédiation dédiée au financement des PME. L’article propose une analyse de la formation de cette innovation. Cette analyse est fondée sur une grille qui articule les deux schémas dominants (et complémentaires) des théories de l'innovation financière : la théorie de l’innovation financière induite par la « demande de nouvelles caractéristiques » et de l’innovation financière induite par les « contraintes des institutions». Ces schémas permettent, respectivement, de mettre en exergue la nouvelle fonction productive des PME (et les besoins qui en résultent) et l’action d’institutions (publiques, grandes entreprises et banques) comme déterminants principaux de l’innovation « capital-risque ». La pertinence de ces relations est ensuite testée sur deux modèles de formation du capital-risque : il apparaît que le modèle américain, matrice du capital-risque, s’inspire d’une induction par la demande de caractéristiques de l’innovation privée, tandis que le modèle français se base sur une induction par les contraintes des institutions selon une logique d’innovation publique.
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Ziff, Bruce, and Ken Jiang. "SCORCHED EARTH: THE USE OF RESTRICTIVE COVENANTS TO STIFLE COMPETITION." Windsor Yearbook of Access to Justice 30, no. 2 (October 1, 2012): 79. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v30i2.4370.

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Abstract:
Restrictive covenants running with freehold land are sometimes used as a means of impeding commercial competition. For example, when a firm elects to relocate a retail operation and sell the existing site, a covenant may be placed on the title to that site designed to prohibit a competing retail business from operating on those lands. It is known, for example, that the multinational grocery chain Safeway has adopted this practice extensively in Edmonton. Likewise, the practice is found in other Canadian and American cities, in relation not only to grocery stores, but also concerning a range of other retail businesses. Still, little is known about the extent to which covenants are used in this manner.This article contains an empirical inquiry into the use of covenants in a commercial setting in Edmonton, Alberta. It also explores the manner in which the law responds, and should respond, to mediate public values and private interests within this context.Les clauses restrictives qui accompagnent les fonds francs sont parfois utilisées pour entraver la concurrence commerciale. Par exemple, lorsqu’une entreprise choisit de déménager une activité de détail et qu’elle vend l’emplacement existant, le titre de propriété des lieux peut être assorti d’une clause restrictive visant à empêcher un commerce de détail concurrentiel de faire des affaires sur les lieux mêmes. On sait, par exemple, que la chaîne de supermarchés multinationaux Safeway a eu amplement recours à cette pratique à Edmonton. On retrouve également cette pratique dans d’autres villes canadiennes et américaines, non seulement en ce qui concerne les épiceries, mais en ce qui concerne une gamme de commerces de détail. Malgré cela, on a très peu idée de la mesure dans laquelle ces clauses restrictives sont utilisées de cette manière.Le présent article contient une enquête empirique sur l’utilisation des clauses restrictives dans un contexte commercial à Edmonton, en Alberta. Il explore également la manière dont le législateur réagit, et devrait réagir, pour concilier les valeurs publiques et les intérêts privés dans ce contexte.
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Trudeau, Gilles, and Diane Veilleux. "Le monopole nord-américain de représentation syndicale à la croisée des chemins." Articles 50, no. 1 (April 12, 2005): 9–38. http://dx.doi.org/10.7202/050990ar.

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Abstract:
Plusieurs spécialistes notent l'affaiblissement de la recherche en relations industrielles en Amérique du Nord. Un aspect important fut le déplacement de l'intérêt envers les institutions et les processus vers l'étude des individus. Des disciplines telles le comportement organisationnel et l'économique du travail ont progressé. Un autre développement fut la croissance de la gestion des ressources humaines (GRH) qui a défié l'approche traditionnelle, axée sur l'étude du syndicalisme et de la négociation collective. Cet article présente une situation différente en Grande-Bretagne. Il s'agit d'un essai interprétatif et sélectif basé sur le développement de la recherche. Il ne s'agit pas ici d'examiner des questions théoriques plus larges. Une vue théorique est cependant implicite : la recherche a avancé par un programme progressif d'analyse et cela a produit de nouvelles connaissances. On peut de loin être plus optimiste quant à l'état de la discipline que ne le suggèrent certaines évaluations récentes de la théorie. La force de la recherche britannique reflète plusieurs développements. D'abord, les chercheurs institutionnalistes et pluralistes britanniques ont été plus flexibles dans la définition de leur sujet que ne l'ont été leurs collègues américains. Cela leur a permis d'aborder les sujets associés à la nature de la relation d'emploi, plus particulièrement la négociation continue des dispositions du contrat de travail. Ensuite, l'absence d'obligation légale d'appliquer les conventions a laissé beaucoup de sujets à être réglés au niveau de l'atelier. Cela signifie que les relations de négociation sont demeurées centrales. Finalement, le résultat fut que la tradition d'études de cas est demeurée plus significative qu'en Amérique du Nord. Cette orientation de la recherche a permis aux relations industrielles de contrer le double défi de la croissance de la GRH et du changement dans les politiques publiques, lesquels mettaient en cause les conceptions traditionnelles quant à la valeur de la négociation collective. La conception même de notre champ de recherche a évolué vers la relation d'emploi plutôt que le fonctionnement de la négociation collective. De là, les chercheurs étaient bien placés pour examiner ce que la GRH signifiait en pratique et comment on expérimentait de nouvelles initiatives sur les lieux de travail. Cette approche est illustrée en considérant l'évolution de la méthode d'études de cas et l'éclairage particulier que la recherche en relations industrielles a jeté sur la nature du management. Les études de cas ont de plus en plus fait le lien entre le détail du site à l'étude et des questions plus larges sur la gestion des entreprises et les généralisations pouvant en être tirées. La méthode s'est aussi développée par l'étude comparative et par une plus grande utilisation de techniques d'entrevues structurées. Sur le management, l'emphase que mettent les chercheurs en relations industrielles sur la négociation et le conflit favorise une analyse différente des politiques de gestion. Cela inclut la conceptualisation du processus de gestion et des études empiriques sur les pratiques des gestionnaires. Ces travaux empiriques ont appuyé une analyse critique de la GRH reliant celle-ci a ses contextes et explorant son rôle symbolique. Les chercheurs britanniques se penchent de plus en plus sur des sujets européens et comparatifs. Les bénéfices de la tradition d'études de cas sont ici substantiels puisqu'elle permet d'explorer la dynamique de différents systèmes de régulation du travail. Cependant, la recherche doit rencontrer de nouveaux défis. Peut-on solutionner les difficultés théoriques et pratiques associées aux études transnationales ? De façon plus générale, à mesure que les relations industrielles ouvrent leur champ d'intérêt au management et aux questions internationales, de nouvelles questions de recherche seront soulevées. Évoluer dans cette voie, tout en conservant les forces traditionnelles de la discipline, représente un défi significatif.
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Martínez Valle, Luciano. "LA ESPECIFICIDAD DE LOS PROCESOS RECIENTES DE PROLETARIZACIÓN EN LA SIERRA ECUATORIANA." Caderno CRH 34 (June 25, 2021): 021005. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v34i0.42052.

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Abstract:
<p>Este artículo analiza las modalidades recientes de proletarización de los trabajadores rurales de los agronegocios de flores y brócoli en la provincia de Cotopaxi, en la sierra del Ecuador. Se trata de un territorio rural donde la modernización capitalista no requiere de la expropiación total del recurso tierra; por lo mismo, utiliza tanto a trabajadores sin tierra ubicados en la parte baja como a campesinos indígenas que todavía disponen de parcelas ubicadas en la parte alta. Para esto, se indagan las estrategias desplegadas por los empresarios<br />para conservar su dominación en el campo social y que buscan la reproducción de relaciones clientelares, así como el cambio de habitus entre los asalariados de este territorio. Se examinan también las limitaciones de los asalariados rurales en el ámbito organizativo frente a flexibilización del mercado laboral. Este trabajo se basa en investigaciones realizadas desde el año 2012 hasta la actualidad en las cuales se utilizaron encuestas a familias rurales y entrevista a actores clave del territorio.</p><p><strong>A ESPECIFICIDADE DOS RECENTES PROCESSOS DE PROLETARIZAÇÃO NA SERRA EQUATORIANA</strong></p><p>Este artigo analisa as recentes modalidades de proletarização de trabalhadores rurais na agroindústria de flores e de brócolis que atuam na província de Cotopaxi, no altiplano equatoriano. Este é um território rural onde a modernização capitalista não exige a expropriação total dos recursos da terra, por isso utiliza tanto os trabalhadores sem-terra localizados na parte baixa como os camponeses indígenas, que ainda têm parcelas de terras localizadas na parte alta do território. As estratégias implementadas pelos empresários para preservar seu domínio no campo social são investigadas em relação à reprodução das relações de clientela, bem como à mudança do habitus entre os trabalhadores assalariados desse território. Também examina as limitações dos<br />trabalhadores rurais no campo organizacional e a atual implementação de políticas públicas que conduzem a uma flexibilização do mercado de trabalho. Este trabalho baseia-se em pesquisas realizadas desde 2012 até o presente, utilizando sondagens às famílias rurais e entrevistas com atores-chave no território.</p><p>Palavras-chave: Proletarização. Agronegócio. Campo Social. Flexibilização. Organização social.</p><p><strong>THE SPECIFICITY OF RECENT PROLETARIANIZATION PROCESSES IN ECUADORIAN HIGHLANDS</strong><br /><br />This article analyzes there cent modalities of proletarianization of rural workers in flower and broccoli agribusinesses in the province of Cotopaxi in the Ecuadorian highlands. This is a rural territory where capitalist modernization does not require the total expropriation of land resources. Therefore, it<br />uses both landless workers located in the lowerpart, as well as indigenous peasants who still have plots located in the upper part. The strategies deployed<br />by the businessmen to preserve their domination in the social field are being investigated, and they are seeking there production of clientelist relations, as<br />well as the change of habitus among the workers of this territory. It also examines the limitations of rural workers in the organizational field and<br />the current deployment of public policies that lead to a flexibilization of the labor market. This work is based on research conducted from 2012 to the present, using surveys of rural families and interviews with key actors in the territory.</p><p>Keywords: Proletarianization. Agribusiness. Social Field. Flexibilization. Social Organization</p><p><strong>LA SPÉCIFITÉ DES RÉCENTS PROCESSUS DE PROLÉTARISATION DANS LES HAUTS PLATEAUX ÉQUATORIENS</strong><br /><br />Cet article analyse les récentes modalités de prolétarisation des travailleurs ruraux dans les entreprises agroalimentaires de fleurs et de brocolis dans la province de Cotopaxi, sur les hauts plateaux équatoriens. C’est un territoire rural où la modernisation capitaliste n’exige pas l’expropriation totale des ressources foncières. Elle utilise donc à la fois des travailleurs sans terre situés dans la partie basse, ainsi que des paysans indigènes qui ont encore des parcelles situées dans la partie haute. Les stratégies déployées par les hommes d’affaires<br />pour préserver leur domination dans le domaine social son tétudiées, et elles visent la reproduction des relations de clientèle, ainsi que le changement<br />d’habituschez les salariés de ce territoire. On y examine également les limites des travailleurs ruraux dans le domaine organisationnel et le déploiement<br />actuel des politiques publiques qui conduisent à une flexibilisation du marché du travail. Cet article s’appuie sur des recherches menées depuis 2012, à partir d’enquêtes auprès des familles rurales et d’entretiens avec les acteurs clés du territoire.</p><p>Mots-Cles: Prolétarisation. Entrepriseagricole. Champ Social. Flexibilisation. Organisation sociale.</p>
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Ricciardi, Ferruccio. "L’illusion technocratique. Négociation collective et politique du travail dans les entreprises publiques italiennes (années 1950-1990)." Sociologie du travail 59, no. 1 (January 23, 2017). http://dx.doi.org/10.4000/sdt.557.

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Wood, Tim. "Energy’s Citizens: The Making of a Canadian Petro-Public." Canadian Journal of Communication 43, no. 1 (March 15, 2018). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2018v43n1a3312.

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Background Canada’s fossil fuel industry has recently put citizen outreach at the centre of its political strategy. This is manifest in a public outreach campaign known as Canada’s Energy Citizens (CEC), undertaken by the Canadian Association of Petroleum Producers (CAPP).Analysis This article uses interviews with CEC organizers and members to demonstrate how participation subsidies are used to enlist members. While much scholarly literature assumes corporate grassroots campaigns will hide the use of professional public relations labour and industry ties, findings show instead that CEC foreground its members’ professional backgrounds and connections to the oil sector. Conclusions and implications Transparency does ideological work in the campaign, framing pro-oil advocacy as a licit social aim, and public relations labour as a normative model of citizen political participation.Contexte L’industrie des combustibles fossiles au Canada a récemment centré sa stratégie politique sur la sensibilisation des citoyens. Par exemple, l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) a mené une campagne de sensibilisation publique du nom de « Canada’s Energy Citizens » (CEC).Analyse Cet article a recours à des entrevues avec des organisateurs et membres de CEC afin de démontrer dans quelle mesure cette campagne de sensibilisation utilise des subventions de participation afin de recruter ses membres. Plusieurs recherches savantes font la supposition que les campagnes locales menées par les entreprises ont tendance à cacher leurs liens avec l’industrie et leur recours aux services de relations publiques, mais les données de cette étude démontrent que CEC, au contraire, affiche les liens professionnels de ses membres au secteur pétrolier.Conclusions et implications Cette transparence sert la campagne d’un point de vue idéologique, présentant l’appui à l’industrie pétrolière comme un objectif social légitime, et les relations publiques comme moyen d’encourager l’engagement politique des citoyens.
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Buchanan, June St Clair, and Gregory Elliott. "Reconciling Conflicting Demands in the EGM Industry: Government, Industry, Media and the Community." Journal of Gambling Issues, no. 35 (August 2, 2017). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.2017.35.6.

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Abstract:
Gambling has traditionally been a part of the national psyche in Australia. In more recent times, however, attitudes in much of the community are changing, with the result that governments are widely expected to develop increasingly restrictive public policies related to electronic gaming machines (EGMs). The purpose of this paper is to examine the relationships between government, business, and the broader community in the context of the gambling industry in New South Wales (NSW), Australia, and to explore the political and social policy implications of reconciling these competing stakeholder interests. The research draws on the results of 38 face-to-face interviews with key stakeholders in Nevada and NSW conducted during 2005 and 2006, with an additional two interviews in 2013 in NSW. Furthermore, 47 newspaper articles were analyzed to further identify key issues. Against a background of widespread community skepticism, we argue that governments have an important role in setting public policies and striking the appropriate balance between protecting those who have, or are susceptible to, gambling problems and the majority of people who play EGMs without any ensuing problems. However, businesses also have an important contribution to make by being proactively socially responsible, thereby increasing their legitimacy and negating the need for further government interventions.En Australie, les jeux de hasard sont traditionnellement ancrés dans les mœurs. Toutefois, depuis quelque temps, les attitudes d’une grande partie de la population sont en train de changer, de sorte que l’on s’attend généralement à ce que les gouvernements élaborent des politiques publiques de plus en plus restrictives à l’égard des appareils de jeux électroniques. Dans cet article, on examine les relations qui existent entre le gouvernement, les entreprises et l’ensemble de la population dans le contexte de l’industrie des jeux de hasard en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie et on analyse les implications politiques et sociales d’une conciliation des intérêts complémentaires de ces intervenants. Ces travaux de recherche s’appuient sur les résultats de 38 entrevues en face à face avec les principaux intervenants au Nevada et en Nouvelle-Galles du Sud qui ont été réalisées au cours de 2005 et 2006, auxquelles s’ajoutent deux autres entrevues qui ont été effectuées en 2013 en Nouvelle-Galles du Sud. De plus, 47 articles de journaux ont été analysés pour définir davantage les principaux problèmes. Avec comme toile de fond un scepticisme généralisé dans la population, on soutient que les gouvernements ont un rôle important à jouer dans l’élaboration de politiques publiques et dans le maintien d’un juste équilibre lorsqu’il s’agit de protéger ceux qui ont des problèmes de jeu, ou ceux qui peuvent y succomber, et la majorité des gens qui utilisent des appareils de jeux électroniques sans que cela devienne problématique. Toutefois, les entreprises ont également un rôle important à jouer en prenant l’initiative d’agir de façon responsable sur le plan social, ce qui aura pour effet de renforcer leur légitimité et d’éliminer la nécessité d’avoir recours à d’autres interventions gouvernementales.
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Buchanan, June St Clair, and Gregory Elliott. "Reconciling Conflicting Demands in the EGM Industry: Government, Industry, Media and the Community." Journal of Gambling Issues, no. 35 (August 2, 2017). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.v0i35.3975.

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Abstract:
Gambling has traditionally been a part of the national psyche in Australia. In more recent times, however, attitudes in much of the community are changing, with the result that governments are widely expected to develop increasingly restrictive public policies related to electronic gaming machines (EGMs). The purpose of this paper is to examine the relationships between government, business, and the broader community in the context of the gambling industry in New South Wales (NSW), Australia, and to explore the political and social policy implications of reconciling these competing stakeholder interests. The research draws on the results of 38 face-to-face interviews with key stakeholders in Nevada and NSW conducted during 2005 and 2006, with an additional two interviews in 2013 in NSW. Furthermore, 47 newspaper articles were analyzed to further identify key issues. Against a background of widespread community skepticism, we argue that governments have an important role in setting public policies and striking the appropriate balance between protecting those who have, or are susceptible to, gambling problems and the majority of people who play EGMs without any ensuing problems. However, businesses also have an important contribution to make by being proactively socially responsible, thereby increasing their legitimacy and negating the need for further government interventions.En Australie, les jeux de hasard sont traditionnellement ancrés dans les mœurs. Toutefois, depuis quelque temps, les attitudes d’une grande partie de la population sont en train de changer, de sorte que l’on s’attend généralement à ce que les gouvernements élaborent des politiques publiques de plus en plus restrictives à l’égard des appareils de jeux électroniques. Dans cet article, on examine les relations qui existent entre le gouvernement, les entreprises et l’ensemble de la population dans le contexte de l’industrie des jeux de hasard en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie et on analyse les implications politiques et sociales d’une conciliation des intérêts complémentaires de ces intervenants. Ces travaux de recherche s’appuient sur les résultats de 38 entrevues en face à face avec les principaux intervenants au Nevada et en Nouvelle-Galles du Sud qui ont été réalisées au cours de 2005 et 2006, auxquelles s’ajoutent deux autres entrevues qui ont été effectuées en 2013 en Nouvelle-Galles du Sud. De plus, 47 articles de journaux ont été analysés pour définir davantage les principaux problèmes. Avec comme toile de fond un scepticisme généralisé dans la population, on soutient que les gouvernements ont un rôle important à jouer dans l’élaboration de politiques publiques et dans le maintien d’un juste équilibre lorsqu’il s’agit de protéger ceux qui ont des problèmes de jeu, ou ceux qui peuvent y succomber, et la majorité des gens qui utilisent des appareils de jeux électroniques sans que cela devienne problématique. Toutefois, les entreprises ont également un rôle important à jouer en prenant l’initiative d’agir de façon responsable sur le plan social, ce qui aura pour effet de renforcer leur légitimité et d’éliminer la nécessité d’avoir recours à d’autres interventions gouvernementales.
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Hindriks, Jean. "Numéro 29 - avril 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15983.

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Abstract:
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les communes, les villes, les régions et les pays sont livrés, à l’instar des entreprises privées, aux affres de la concurrence. La rivalité est d’autant plus forte que la mobilité de la population et des facteurs de production augmente. Cette mobilité est liée à l’intégration croissante des économies. Nous montrons dans ce numéro de Regards Economiques consacré à "La concurrence entre gouvernements : un impératif de bonne gestion publique" que cette concurrence entre gouvernements à tous les niveaux de pouvoir, loin d’être dommageable, pourrait très bien se révéler bénéfique en augmentant la qualité des décisions publiques. L’erreur souvent faite est que cette concurrence est vécue seulement comme menace et aucunement comme stimulant. Une conséquence de l’intégration des économies est la possibilité d’organiser une concurrence par comparaison entre gouvernements. Cette concurrence indirecte n’empêche pas la coordination inter-gouvernementale partout où cela est nécessaire. L'argument de base est que cette concurrence par comparaison entre les gouvernements peut exercer une force disciplinante et limiter la puissance de monopole d'un gouvernement unique. En comparant les performances entre gouvernements voisins, il est plus facile de déceler les bons des mauvais gouvernements tout en contrôlant la qualité des décisions publiques. Il est indéniable que les spécificités régionales peuvent parfois fausser l’appréciation des performances relatives. Cependant l’effet de l’intégration économique est justement d’éliminer progressivement les spécificités régionales et de placer ainsi les gouvernements dans un environnement comparable. Dans ce contexte, la concurrence par comparaison produit en général des sanctions plus nettes, plus tranchées, moins manipulables, tant à l’égard des dirigeants que de l’effort des exécutants, et ces sanctions s’imposent de manière plus indiscutable. Il sera aussi progressivement plus difficile pour les décideurs publics de faire jouer des réseaux d’influence au sein de leur relations pour obtenir un jugement et un traitement plus favorables que leurs performances ne le justifieraient. Une bonne illustration est le rapport PISA 2003 sur la performance comparée de l’enseignement secondaire en lecture, mathématique et sciences parmi 15 pays européens. Ce rapport a provoqué beaucoup de discussions car il épingle la performance curieusement faible de la Communauté française relativement à la Communauté flamande pourtant dotée de moyens similaires. Cette tradition de comparer les performances dans le secteur public est bien établie en Angleterre avec une information facilement disponible sur internet du classement des écoles, universités, hôpitaux, communes etc. Il est probable qu’une telle information va progressivement circuler chez nous du fait de son importance évidente. La logique est simple : en comparant les résultats de leur gouvernement à ceux d’autres gouvernements dans des régions comparables (i.e. faisant face à un environnement économique similaire), les électeurs peuvent accroître le contrôle qu'ils ont sur leurs hommes politiques et déduire la part de performance qui est attribuable à l'environnement économique et celle qui est attribuable à la qualité de leur gouvernement. Un argument analogue s'applique à la concurrence directe entre gouvernements pour attirer les facteurs de production. Souvent perçue comme une menace (cf. les délocalisations), la mobilité croissante des facteurs de production peut aussi agir comme stimulant. La concurrence pour les facteurs de production agit comme un mécanisme d’enchère par lequel les gouvernements les plus performants sortent gagnants et les gouvernements moins performants seront remplacés. Cette concurrence peut forcer le gouvernement à réduire les gaspillages et baisser le prix effectif des biens publics.
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Hindriks, Jean. "Numéro 29 - avril 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.04.01.

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Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les communes, les villes, les régions et les pays sont livrés, à l’instar des entreprises privées, aux affres de la concurrence. La rivalité est d’autant plus forte que la mobilité de la population et des facteurs de production augmente. Cette mobilité est liée à l’intégration croissante des économies. Nous montrons dans ce numéro de Regards Economiques consacré à "La concurrence entre gouvernements : un impératif de bonne gestion publique" que cette concurrence entre gouvernements à tous les niveaux de pouvoir, loin d’être dommageable, pourrait très bien se révéler bénéfique en augmentant la qualité des décisions publiques. L’erreur souvent faite est que cette concurrence est vécue seulement comme menace et aucunement comme stimulant. Une conséquence de l’intégration des économies est la possibilité d’organiser une concurrence par comparaison entre gouvernements. Cette concurrence indirecte n’empêche pas la coordination inter-gouvernementale partout où cela est nécessaire. L'argument de base est que cette concurrence par comparaison entre les gouvernements peut exercer une force disciplinante et limiter la puissance de monopole d'un gouvernement unique. En comparant les performances entre gouvernements voisins, il est plus facile de déceler les bons des mauvais gouvernements tout en contrôlant la qualité des décisions publiques. Il est indéniable que les spécificités régionales peuvent parfois fausser l’appréciation des performances relatives. Cependant l’effet de l’intégration économique est justement d’éliminer progressivement les spécificités régionales et de placer ainsi les gouvernements dans un environnement comparable. Dans ce contexte, la concurrence par comparaison produit en général des sanctions plus nettes, plus tranchées, moins manipulables, tant à l’égard des dirigeants que de l’effort des exécutants, et ces sanctions s’imposent de manière plus indiscutable. Il sera aussi progressivement plus difficile pour les décideurs publics de faire jouer des réseaux d’influence au sein de leur relations pour obtenir un jugement et un traitement plus favorables que leurs performances ne le justifieraient. Une bonne illustration est le rapport PISA 2003 sur la performance comparée de l’enseignement secondaire en lecture, mathématique et sciences parmi 15 pays européens. Ce rapport a provoqué beaucoup de discussions car il épingle la performance curieusement faible de la Communauté française relativement à la Communauté flamande pourtant dotée de moyens similaires. Cette tradition de comparer les performances dans le secteur public est bien établie en Angleterre avec une information facilement disponible sur internet du classement des écoles, universités, hôpitaux, communes etc. Il est probable qu’une telle information va progressivement circuler chez nous du fait de son importance évidente. La logique est simple : en comparant les résultats de leur gouvernement à ceux d’autres gouvernements dans des régions comparables (i.e. faisant face à un environnement économique similaire), les électeurs peuvent accroître le contrôle qu'ils ont sur leurs hommes politiques et déduire la part de performance qui est attribuable à l'environnement économique et celle qui est attribuable à la qualité de leur gouvernement. Un argument analogue s'applique à la concurrence directe entre gouvernements pour attirer les facteurs de production. Souvent perçue comme une menace (cf. les délocalisations), la mobilité croissante des facteurs de production peut aussi agir comme stimulant. La concurrence pour les facteurs de production agit comme un mécanisme d’enchère par lequel les gouvernements les plus performants sortent gagnants et les gouvernements moins performants seront remplacés. Cette concurrence peut forcer le gouvernement à réduire les gaspillages et baisser le prix effectif des biens publics.
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Diasio, Nicoletta. "Frontière." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.033.

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Abstract:
L'anthropologie en tant que discipline scientifique s'est institutionnalisée de manière concomitante à l'affirmation de l'État-nation, aux entreprises coloniales et au souci politique de comprendre et gérer ces diversités censées menacer la cohésion sociale et la légitimité des institutions centrales: 'paysans', 'criminels', 'sauvages', 'indigènes' deviennent à la fois des objets de connaissance et de régulation. La question de la frontière s'est donc posée à double titre : à l'intérieur, dans la démarcation entre cultures savantes et cultures populaires, entre « modernité » et « survivances folkloriques », entre majorité et minorités, et à l'extérieur, dans le rapport aux sujets coloniaux. Toutes les anthropologies ont ainsi face au rapport « centre-périphérie », avec le souci de donner voix à des populations inécoutées, même si parfois cette opération a contribué à les constituer comme « autres ». Mais l'anthropologie a également contribué à montrer le caractère dynamique des frontières, leur épaisseur dense de toutes les potentialités du désordre, de l'informel (Van Gennep 1922; Douglas 1966; Turner 1969) et de la créativité culturelle (→) : en définissant les limites d'un système ou d'un monde, la frontière peut devenir le centre d'un autre. Une buffer-zone peut se constituer en État; dans les friches urbaines des quartiers, des sociabilités, des rituels inédits prennent forme; dans les frontières se donne à voir le caractère non essentialiste, négocié et performatif des identifications ethniques (Barth 1969). Le transnationalisme, la déterritorialisation, les flux de personnes, technologies, finances, imaginaires, marchandises accentuent ce processus et engendrent des réalités segmentées (Appadurai 1996): fractures et frontières dessinent des zones de contact (Pratt 1992) où le jeu des interactions produit aussi bien des pratiques et des imaginaires spécifiques, que des conflits et des relations de pouvoir. Par les frontières, le pouvoir se rend visible que ce soit par des stratégies de définition du centre, que par leur corollaire, la mise en marge et la création de discontinuités : « Une anthropologie des frontières analyse comment nations, groupes ethniques, religions, États et d'autres forces et institutions se rencontrent et négocient les conditions réciproques, dans un territoire où toutes les parties en cause s'attendent à rencontrer l'autre, un autre de toute manière construit par nous » (Donnan et Wilson, 1998 : 11). Pour les populations jadis colonisées, migrantes ou diasporiques, vivre la frontière, la porter en soi, constitue le jalon de stratégies identitaires et donne accès à un espace tiers (→) où on compose entre les enracinements à une patrie déterritorialisée et de nouvelles appartenances (Bhabha 1994; Pian 2009). Ce sujet qui se construit dans une situation de frontière n’est toutefois pas la prérogative de populations déplacées. Comme nous le rappelle Agier (2013), il constitue le soubassement d’une condition cosmopolite, au cœur de laquelle, la frontière devient l’espace, le temps et le rituel d’une relation. La frontière est centrale car elle nous rappelle concrètement qu’il n’y a pas de monde commun sans altérité : « pour l’anthropologie de la condition cosmopolite, il s’agit de transformer l’étranger global, invisible et fantomatique, celui que les politiques identitaires laissent sans voix, en une altérité proche et relative » (Agier 2013 : 206). Dans cette anthropologie qui déjoue le piège identitaire (Brubaker et Cooper 2000) et le refus de l’autre, connaissance et reconnaissance (→) vont ensemble. Cette liminarité féconde est au cœur d'une anthropologie non-hégémonique. Mais loin d'en constituer uniquement un objet d'étude, elle désigne également une posture épistémologique. Elle nous invite à déplacer le regard du centre aux marges des lieux de production intellectuelle, à en interroger la créativité, à analyser comment les frontières entre savoirs sont reformulées et comment elles sont mises en œuvre dans les pratiques de recherche. Ce décentrement interroge différents niveaux: un déplacement géographique qui implique une connaissance et une valorisation de ce qui se fait en-dehors des foyers conventionnels de production et de rayonnement scientifique de la discipline. Ces productions sont parfois peu connues en raison d'une difficile compréhension linguistique, à cause d'une rareté d'échanges liée à des contextes de répression politique, ou encore par l'accès difficile au système de l'édition. Un déplacement du regard en direction de ce qui est produit en-dehors des frontières des institutions universitaires et académiques, la professionnalisation de la discipline impliquant un essaimage des anthropologues dans les associations, dans les ONG, dans les entreprises, dans les administrations publiques. Comment, compte tenu des exigences de rigueur théorique et méthodologique de la discipline, ces productions en marge des centres de recherche institués, participent au renouvellement et à la revitalisation de l'ethnologie? Une anthropologie non hégémonique s'interroge également sur les sujets frontières de la discipline: elle est là où les limites bougent, là où une frontière en cache une autre, où les conflits éclatent, auprès d'interlocuteurs à qui le savoir officiel a longtemps nié la légitimité de parole et de subjectivité. Elle questionne une autre opération de bornage interne à sa constitution : une discipline ne se reconnaît pas uniquement pour ce qu'elle accepte à l'intérieur de ses frontières, mais aussi par ce qu'elle rejette et reformule. Ces processus d'inclusion, de purification et de catégorisation donnent lieu à des configurations spécifiques et constituent un analyseur des spécificités intellectuelles locales. Leur analyse permet aussi de s'interroger sur ces situations de croisement entre savoirs favorisant l'innovation scientifique. La tension entre anthropologies centrales et périphériques rejoint enfin la question de l'hégémonie dans les rapports entre sciences, avec tout ce que cela implique en termes de légitimité et de reconnaissance: ainsi l'opposition entre sciences 'dures' et 'molles', les paradigmes qui inspirent les dispositifs d'évaluation disciplinaire, les hégémonies linguistiques.
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Sliwinski, Alicia. "Globalisation." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.084.

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Le concept de globalisation désigne l’interconnexion et l’interdépendance accrues de toute une gamme de relations sociales à l’échelle planétaire recouvrant d’importantes dimensions politiques, économiques, culturelles, environnementales et subjectives. Depuis les années 1980, la globalisation est devenue un discours dominant pour décrire la mise en place d’une nouvelle condition planétaire. Si nul ne nie que la globalisation soit un processus, la période historique qu’elle est censée marquer a fait l’objet de maints débats, aussi bien en anthropologie que dans les autres sciences sociales. Pour certains, la globalisation prend son essor au 19ème siècle avec les bouleversements liés au colonialisme, les avancées technologiques en matière de transport et de communication et l’expansion sans précédent des échanges commerciaux. Pour d’autres, la globalisation réalise la consolidation d’un système capitalisme mondial ou d’une « économie-monde » qui s’organise au 16ème siècle avec la division internationale du travail. Que des parties éloignées de la planète soient reliées entre elles ne date certes pas d’hier : les empires hellénique, romain et mongol ou encore la route de la soie montrent bien que les relations « transnationales » existent depuis longtemps. Cette discussion largement débattue a opposé le camp des « sceptiques » à celui des « globalisants » quant à la nouveauté du phénomène. Notons qu’en français deux termes existent pour désigner l’intensification et la multiplication des connexions et des réseaux reliant différentes parties du monde jadis nettement plus isolées les unes des autres : mondialisation et globalisation. Parfois ils sont utilisés en tant que synonymes, mais il y a lieu d’apprécier la nuance que leur distinction permet (Abélès 2008). La notion de mondialisation insisterait davantage sur les continuités historiques entre le passé et notre contemporanéité – sur le devenir-monde –, alors que la globalisation signale les discontinuités et les ruptures qui permettent d’affirmer que quelque chose de déterminant est apparu à la fin du 20ème siècle dans notre expérience du monde. Il y a au moins trois facteurs décisifs à cet égard : l’essor d’une économie de marché globale, l’ascension de l’Internet et des technologies de communication dans nos vies quotidiennes et l’apparition de mouvements et de politiques identitaires, plus ou moins violents, et parfois clairement orientés contre la globalisation. La phase actuelle de la globalisation est généralement associée à la doctrine du néolibéralisme, mais il ne faut pas les confondre. Le néolibéralisme caractérise le décloisonnement et la réorganisation des champs politiques et économiques dans le but de réduire les obstacles au commerce mondial. Les mesures macroéconomiques du Consensus de Washington introduites dans les années 1980 – telles que la libéralisation du commerce, la déréglementation de l’économie, la privatisation des entreprises nationales et la réduction des dépenses publiques et des impôts –, ont été mises en place pour favoriser le libre-échange entre les États. Avec la chute du bloc communiste qui annonçait, selon certains, « la fin de l’histoire » (Fukuyama 1992) et la preuve que les démocraties libérales étaient les plus aptes à assurer la croissance d’une économie avancée, la globalisation néolibérale a pris son envol. Au cœur de l’idéologie néolibérale siège la croyance que moins il y a d’entraves à une économie de marché globale, plus les pays seront prospères. De fait, la globalisation va grossir la sphère d’influence d’entités supranationales sur les États modifiant leur rapport au territoire et le contrôle de leurs économies nationales. Le triumvirat de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire International et de l’Organisation mondiale du commerce y a joué un rôle clé, mais ces organisations ont également fait l’objet d’intenses critiques et de mobilisations populaires pour avoir creusé le fossé entre les riches et les pauvres. En matière d’économie politique, la globalisation néolibérale a libéré le capital de ses lieux de production : le capitalisme du nouveau millénaire n’est plus caractérisé par la valeur du travail, mais plutôt par la consommation, la délocalisation et la circulation sans précédent de flux financiers transnationaux, souvent spéculatifs, générant la concentration d’immenses fortunes, mais aussi de nouvelles formes d’exclusion et de dépossession. Parmi les gagnants, soulignons l’essor fulgurant des compagnies technologiques. De fait, le « numérique » exerce une influence considérable dans les nouvelles grammaires culturelles, symboliques et identitaires. Il est couramment entendu que c’est le rapport au temps et à l’espace que la globalisation a profondément altéré. Selon David Harvey (1989), la globalisation exprime la compression de l’espace et du temps, accélérant les processus économiques et sociaux. Elle a créé de nouvelles configurations sociales et technologiques ayant radicalement réduit le temps des échanges et des déplacements. Depuis, l’espace ne cesse de se réduire et le temps de s’accélérer. Pour Anthony Giddens (1990), il s’agit davantage d’un élargissement de l’expérience vécue de ces catégories, et de leur séparation, si bien que la globalisation implique le désenclavement (disembedding) des relations sociales de leurs contextes locaux. Ici, la globalisation prolonge et affermit le processus d’individualisation de la société entamé au 19ème siècle. Un troisième penseur de la globalisation parmi les plus cités est Manuel Castells (1998) qui a avancé l’idée de la société en réseau. Cette nouvelle société réticulaire, informationnelle et globale, est issue de la révolution technologique ayant profondément transformé les modes d’organisation économique, les modalités du travail (et leur contenu), ainsi que les pratiques sociales reliées au temps et à l’espace. À partir de ces thèses notoires, nous pouvons identifier quelques paramètres pour mieux cerner la globalisation : le mouvement accru du capital, des personnes, des marchandises, des images et des idées ; l’intensification des réseaux qui relient différentes parties du globe ; l’élargissement et la déterritorialisation de pratiques sociales, culturelles, politiques et économiques au-delà des frontières ; enfin l’imbrication du local au global, et vice versa, dans nos expériences vécues du monde. Ces dynamiques restent pertinentes, mais nous aurions tort de croire que la globalisation est un phénomène total et achevé. La société en réseau n’est pas uniformément distribuée et la géographie de la globalisation expose combien cette dernière encourage la concentration des activités économiques, politiques et culturelles dans quelques grands centres et mégapoles. Si d’un côté la globalisation tend à homogénéiser les cultures quand les contextes locaux assimilent des produits culturels importés – on a parlé de l’américanisation, de la McDonaldisation et de l’aplatissement du monde –, elle entraine tout autant des formes de fragmentation et de recomposition des identités ethniques et culturelles. De vifs débats ont cherché à déterminer si la globalisation produisait plus de standardisation ou de diversité, d’intégration ou de désintégration, et si ces processus s’avéraient avantageux ou non. Les questions d’échelle sont importantes et les anthropologues ont adopté des approches plurielles pour éviter les interprétations qui ont « tendance à se produire dans l’espace raréfié de la méta-histoire et des généralités abstraites » (Barber et Lem 2004). Jonathan Friedman (2008) envisage la globalisation sous l’angle de la modernité, entendue comme le champ culturel du capitalisme commercial. La globalisation s’articule alors au développement d’un ethos cosmopolitique dont l’essor continue d’infléchir la « forme sociale du monde » (Agier 2013). Les analyses anthropologiques ont mis l’accent sur les flux et les disjonctions que la globalisation entraine (Appadurai 1996), les nouveaux assemblages politiques, technologies et éthiques (Ong et Colier 2005), l’hybridité et la créolisation (Hannerz 1987), la circulation des marchandises et des valeurs dans les contextes non hégémoniques de la « globalisation-par-le-bas » (Ribeiro 2012; Haugerud et al. 2001), la création de « non-lieux » caractéristiques de la surmodernité (Augé 1992), ou les frictions que les nouvelles articulations entre le local et le global entrainent (Tsing 2005). Par ailleurs, la globalisation a eu des répercussions sur les méthodologies de l’anthropologie : on assiste à une plus grande réflexivité dans la pratique de terrain qui devient lui-même multisites (Marcus 1995). Il s’agit également de révéler les liens entre le micro et le macro et ce qui y circule, s’y négocie ou se conteste. Toutefois, au niveau épistémologique la globalisation n’a pas la même valence que la notion de culture. Peut-on parler d’une culture globale et faire une ethnographie du global ? Marilyn Strathern (1995) notait que le global risquait d’être un concept autoréférentiel puisqu’il n’offre pas de point de vue sur le monde : il ne donne pas à voir les relations sociales qui sont rendues manifestes dans des ancrages locaux. Ces questions ne sont pas tranchées et renvoient à la portée herméneutique accordée au global en tant que contexte dans et par lequel la pratique anthropologique opère, en tant qu’objet bon à penser, sur lequel agir, et qui libère de nouveaux imaginaires. Le 21ème siècle maintenant bien entamé, force est de constater que la globalisation a creusé les inégalités entre les nations, les régions et les classes sociales. En 2017, plus de 80 % de la richesse mondiale a été empoché par 1 % de la population (Oxfam 2018). Ces rapports d’inégalité ne s’expriment pas uniquement en termes économiques, mais aussi selon le genre et le degré d’exposition au risque. Ils alimentent également des mouvements de paniques morales face à diverses sortes d’indésirables, qu’il s’agisse de pandémies, de terroristes, de migrants ou de réfugiés. Les politiques identitaires, exacerbées dans l’exutoire des réseaux sociaux, sont un corollaire qui polarise l’espace politique autant par le « haut » (quand les gouvernements promeuvent des nationalismes xénophobes) que par le « bas » (quand les minorités revendiquent la reconnaissance de leurs droits). Ces tensions profondes forcent à repenser le paradigme de l’État-nation dont la souveraineté affaiblie expose la désuétude d’un modèle d’exercice du pouvoir. L’utopie de la globalisation s’est essoufflée et d’autres concepts sont apparus, tels ceux de capitalocène et d’anthropocène pour accuser les maux engendrés par le capitalisme et l’impact délétère des activités humaines sur la planète. Comment infléchir les pathologies de la globalisation pour y remédier est sans doute l’enjeu principal de notre avenir commun.
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