Journal articles on the topic 'Entreprises publiques Entreprises publiques Entreprises publiques Entreprises publiques Services publics Services publics'

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Messier, Réal. "Les bibliothèques à double allégeance : évolution du concept." Documentation et bibliothèques 23, no. 4 (2019): 197–201. http://dx.doi.org/10.7202/1055207ar.

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Abstract:
Le concept de l’intégration des bibliothèques publique et scolaire n’est pas nouveau : au siècle dernier, les premières bibliothèques publiques étaient à peine apparues aux États-Unis qu’on leur confiait déjà une mission éducative. Certaines expériences entreprises au Québec furent sans lendemain parce qu’il s’agissait beaucoup plus de juxtaposition que d’intégration des services. L’idée de l’intégration des deux réseaux, reprise récemment par le gouvernement du Québec, se heurte à deux réalités : la très grande différence des milieux à desservir (scolaire et public) et l’évolution même des bibliothèques publiques qui deviendront sans doute davantage des services d’information que des agents d’éducation.
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Bélanger, Gérard. "L’univers du secteur public et les règles comptables utilisées dans les systèmes statistiques canadiens." L'Actualité économique 63, no. 4 (2009): 402–23. http://dx.doi.org/10.7202/601429ar.

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Abstract:
Résumé Après avoir dressé un résumé des principales caractéristiques de quatre systèmes canadiens de présentation des données sur le secteur public, le texte indique les principales difficultés reliées à la délimitation de l’univers du secteur public ou à l’établissement de ses frontières et à la division entre les deux catégories, administrations publiques — entreprises publiques. L’interprétation des données sur les recettes et les dépenses du secteur public est toutefois rendue difficile par le manque d’information fournie par les systèmes statistiques existants. Le problème central de l’analyse des activités gouvernementales demeure finalement la mesure du volume des services.
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Boivin, Louise. "La représentation collective au travail en contexte d’externalisation des services publics d’aide à domicile au Québec." Articles 72, no. 3 (2017): 501–23. http://dx.doi.org/10.7202/1041095ar.

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Abstract:
L’externalisation, qui donne lieu à l’intégration indirecte du travail dans l’organisation productive, pose des défis importants pour la représentation collective des travailleuses et des travailleurs. C’est que le droit du travail a été établi en fonction d’un tout autre modèle organisationnel. Afin de mieux comprendre ces défis, nous avons mené trois études de cas sur la représentation collective en contexte d’externalisation des services publics d’aide à domicile au Québec durant la période 2003-2013. Les travailleuses concernées — majoritairement des femmes — occupent des emplois précaires chez trois types de prestataires privés intégrés à des réseaux locaux de services: entreprises d’économie sociale en aide domestique (EESAD), usagers du programme Chèque emploi-service (CES) et agences de location de personnel. Nous avons examiné si des pratiques de représentation collective de ces travailleuses existent et quels acteurs sociaux les portent. Nous avons aussi vérifié si ces pratiques se confinent à l’intérieur des frontières de l’entité identifiée comme l’employeur au sens juridique ou si elles sont « réticulaires », étendant la solidarité à la sphère du pouvoir stratégique (Appay, 1997) exercé par les autorités publiques dans les réseaux. Nos résultats montrent l’absence d’une représentation collective réticulaire dans ces réseaux locaux de services où la dévalorisation sexuée du travail, contrée en partie dans le secteur public, revient en force. Le personnel de 15% des EESAD est syndiqué, mais les pratiques de représentation syndicale n’interpellent que l’employeur reconnu au sens juridique, les EESAD. Dans les agences de location de personnel intégrées à ces réseaux locaux, aucune forme de représentation collective n’existe, ni dans le programme CES. Cependant, une action collective interpellant les autorités publiques au sujet des conditions d’emploi dans le CES a eu un certain succès ponctuel. Portée par une coalition d’associations locales représentant des personnes vivant avec des limitations fonctionnelles, elle ouvre la voie à l’idée d’alliances salariées-usagers autour de la qualité des services et de l’emploi.
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Ivanov, Ivan. "Que font les communicants pour sauver leur métier ?" Revue Communication & professionnalisation, no. 4 (January 26, 2017): 78–99. http://dx.doi.org/10.14428/rcompro.vi4.763.

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Abstract:
Les métiers de la fonction communication dans les organisations publiques françaises de sécurité sociale ont beaucoup évolué depuis deux décennies. Si dans les entreprises privées, la mise en place des services communication a été accompagnée par une prise de conscience du rôle et de la valeur des métiers de la fonction communication, dans les organisations publiques, les communicants sont toujours en train de chercher une reconnaissance et une légitimité de leur savoir- faire et de leurs compétences. Le manque de règlementation interne et externe et de cadres institutionnels de reconnaissance professionnelle oblige les communicants à chercher des voies pour préserver l’intégrité de leurs services qui est menacée par la réduction de leurs effectifs. Cette recherche s’intéresse à la façon dont les communicants publics tentent de garantir l’existence de leur métier, en projetant une image voulue et valorisée de soi. Dans cette quête de légitimité professionnelle, la métacommunication devient une des missions fondamentales des communicants dans la recherche de reconnaissance de la « typicité » de leur métier.
 The every-day activities of the communication practitioners in the French public organizations have evolved deeply for the past two decades. The establishment of the communication departments in the private companies was backed by the growing awareness of its primacy and the increasing strategic role of the communicator’s profession. In contrast, the communication practitioners in the public organizations are still on the quest for recognition of their legitimacy and know-how, because of the lack of internal and institutional regulations and rule-makings. This research aims to investigate the way in which the communication practitioners in the organizations of the public sector attempt to guarantee the existence of their profession through self-work everyday practices. In this struggle for professional legitimacy, the meta-communication becomes one of the fundamental missions of the communication departments in order to acquire recognition of their professional « typicity ».
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Sablayrolles, Philippe, Hildemberg Cruz, Marcelo Santos Melo, Isabel Garcia Drigo, and Plinio Sist. "Le potentiel de la production forestière paysanne en Amazonie brésilienne." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 315, no. 315 (2013): 51. http://dx.doi.org/10.19182/bft2013.315.a20539.

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Abstract:
Dans l'État du Pará, 60 % des forêts destinées à l'aménagement sont des forêts paysannes. Les concessions forestières d'entreprise ne pourront fournir au mieux que la moitié de la consommation actuelle. À quelques exceptions près, les communautés traditionnelles et les familles paysannes n'ont ni l'expérience technique ni la capacité économique pour conduire l'exploitation commerciale des bois : l'aménagement est réalisé par le biais d'accords avec une entreprise, selon différentes modalités. Dans ce contexte, les contrats entre communautés et entreprise sont de nature très variée et aboutissent au contrôle total par les entreprises privées de toutes les opérations, du plan d'aménagement à l'exploitation. Les politiques publiques et la législation forestière cherchent aujourd'hui à améliorer les capacités des communautés locales à défendre leurs intérêts dans le cadre de tels partenariats. Cette étude analyse le cadre financier de l'entreprise par rapport à l'organisation paysanne pour son exécution, et les éléments clés qui permettent un meilleur contrôle : les inventaires pré- exploitation, la diversification de la production de bois d'oeuvre et de produits forestiers non ligneux, la commercialisation, le suivi et le contrôle des opérations d'exploitation. Il est proposé des pistes de politiques publiques qui doivent aider à la diffusion de l'aménagement paysan dans différentes contextes fonciers : unités de conservation et forêts de production, périmètres de colonisation agricole. L'article discute des modalités d'action et d'implantation d'un service public d'assistance technique et financière au profit des agriculteurs et des communautés. Le potentiel de l'intégration de la gestion forestière au sein des systèmes de production paysans est discuté dans le cadre du débat actuel de réforme du code forestier. (Résumé d'auteur)
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Van Gehuchten, Pierre-Paul. "Secteurs publics et droit communautaire : quelle constitutionnalisation, de quelles entreprises publiques ?" Droit et société 53, no. 1 (2003): 111. http://dx.doi.org/10.3917/drs.053.0111.

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Suret, Jean-Marc. "Le financement des entreprises en démarrage et en croissance : le point de la situation." L'Actualité économique 86, no. 3 (2011): 385–411. http://dx.doi.org/10.7202/1003528ar.

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Abstract:
Le financement des entreprises en croissance demeure un problème très important qui, dans de nombreux pays, dont le Canada, met en jeu des politiques publiques multiples et des montants considérables. Les résultats des efforts des pouvoirs publics ne semblent cependant pas toujours être à la hauteur des attentes. En avril 2010, un symposium sur la finance entrepreneuriale et le capital de risque a rassemblé, à Montréal, 60 experts venus de 18 pays. Nous résumons ici les présentations, discussions et propositions faites lors de cette activité. Nous avons choisi trois dimensions particulièrement importantes du point de vue des politiques publiques au Canada. La rentabilité de l’industrie du placement privé et du capital de risque est faible et les investisseurs institutionnels en ont pris conscience. Les émissions initiales sont en forte diminution, ce qui limite les possibilités de sortie très profitable du capital de risque. La conception et l’implantation de politiques publiques en faveur du capital de risque sont difficiles.
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Begne, Jean-Marie. "Relation d’agence et comportements déviants : le cas des entreprises publiques au Cameroun." Management international 16, no. 3 (2012): 165–73. http://dx.doi.org/10.7202/1011424ar.

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Abstract:
Généralement, la logique des résultats qu’induit la relation d’agence favorise chez les dirigeants des comportements opportunistes générateurs de déviances organisationnelles. Ces comportements sont analysés sur un échantillon de 16 entreprises publiques camerounaises, l’objectif étant de dégager les conditions à la fois de préservation de cette logique et de minimisation des risques de déviance induits. Les déviances relevées tels que la corruption et les détournements de fonds, résultent d’un déséquilibre entre l’organisation et les institutions. L’identification des dispositifs contraignants pour les gestionnaires publics et le contrôle de leurs comportements sont ainsi recommandés pour aligner leurs intérêts sur ceux de l’Etat – actionnaire.
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Lavallée, Chantal, Frédéric Mérand, Massimiliano Mulone, and Samuel Tanner. "Les pratiques hybrides de sécurité." Note de recherche hors thème 49, no. 3 (2019): 593–616. http://dx.doi.org/10.7202/1059937ar.

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Abstract:
Cette note de recherche propose un état des connaissances sur les rapports entre multinationales, compagnies privées de sécurité et autorités publiques dans le secteur de l’extraction minière ou pétrolière. Les sites que gèrent les entreprises extractives sont souvent situés dans des zones de conflits, des territoires contestés ou sujets à l’instabilité politique, c’est-à-dire dans des États faibles. L’objectif de cette note est de mobiliser une littérature florissante et une expertise embryonnaire en mettant l’accent sur les relations entre acteurs publics et privés en matière de sécurité. Elle montre d’abord comment le principe de responsabilité sociale des entreprises, influent dans le secteur extractif, est à l’origine de pratiques discursives et opérationnelles liées à la sécurité de plus en plus répandues. Puis elle présente des points de vue contrastés sur la nature et la portée de la coopération entre États faibles et industries. Enfin, elle décrit les assemblages qui émergent entre multinationales, compagnies privées de sécurité et autorités publiques dans les États faibles, mettant en lumière de nouvelles pratiques hybrides de sécurité.
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Guglielmi, Gilles J. "Les juristes, le service public et les entreprises publiques aux XIXe-XXe siècles." Revue d’histoire moderne et contemporaine 52-3, no. 3 (2005): 98. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.523.0098.

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Janssen, Marijn, Muhammad Kamal, Vishanth Weerakoddy, and Anton Joha. "Les services partagés : une stratégie de collaboration au sein des réseaux de services publics1." Télescope 18, no. 1-2 (2012): 104–20. http://dx.doi.org/10.7202/1009258ar.

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Abstract:
Les organisations publiques, longtemps critiquées pour leur style de travail bureaucratique et intrusif, sont dorénavant encouragées à collaborer dans l’utilisation des services (partage de services) au sein de réseaux. La mise en place de ces réseaux demeure une entreprise complexe, car les organisations sont multiples, elles sont dotées de ressources et d’une capacité d’absorption limitées et variées et leurs stades de développement diffèrent. Cette étude analyse le déploiement de trois projets de services partagés. Une stratégie de collaboration différente a été adoptée par chaque cas étudié. Les trois arrangements ont été comparés et liés à la situation de départ à l’aide des théories des compétences clés et de la capacité d’absorption. Nos résultats montrent que le développement d’un accord de services partagés est influencé par des facteurs dépendant de la trajectoire choisie, dont le type d’organisations impliquées, leurs relations, leur capacité d’absorption et leur situation géographique.
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Brenner, Sylvie, and Hervé Breyton. "La dématérialisation de la commande publique : la DGFiP facteur d’économies d’échelle." Gestion & Finances Publiques, no. 3 (May 2019): 89–93. http://dx.doi.org/10.3166/gfp.2019.3.011.

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Abstract:
La DGFiP, avec la mise en œuvre du « PES marché », capitalise sur l’obligation de dématérialisation de la commande publique tout en améliorant le quotidien de ses comptables dans l’exécution des dépenses sur marchés. En s’appuyant à la fois sur l’obligation réglementaire et sur la volonté des associations représentatives des élus locaux, la DGFiP s’est positionnée comme concentrateur de flux, en facilitant à cette occasion l’ouverture des données publiques. La mise à disposition gratuite de données librement réutilisables, dans des formats ouverts, va permettre de concourir à la luttecontre la corruption, à la transparence sur la gestion des deniers publics, au pilotage des politiques d’achat et au développement économique des entreprises.
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Malecki, Edward J., and Deborah M. Tootle. "Réseaux de PME manufacturières aux États-Unis." Revue internationale P.M.E. 9, no. 3-4 (2012): 95–122. http://dx.doi.org/10.7202/1008269ar.

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Abstract:
Une tendance croissante aux États-Unis en matière de politique de développement rural consiste à créer des réseaux flexibles d’entreprises manufacturières, d’entreprises interreliées selon le modèle des districts industriels européens au Danemark et en Italie. Cet article étudie l’expérience de plusieurs réseaux en milieu rural et urbain aux États-Unis dans le but d’évaluer leur performance et leurs effets sur les entreprises qui en sont membres. Les entrevues en profondeur effectuées montrent que les réseaux sont plus utiles pour les nouvelles et les très petites entreprises (micro-entreprises). Comme institutions, les réseaux contribuent à la promotion des interactions interentreprises et à l’apprentissage collectif dans leur région. En plus, ils fournissent des services aux entreprises qui en sont membres. Il ressort que les réseaux enracinés dans leur région tendent à fournir plus à leurs membres que les réseaux moins intégrés. L’enracinement se manifeste par l’implication et le soutien financier (et matériel) des institutions locales et des résidents influents, en particulier la communauté d’entrepreneurs. Dans certaines régions où des réseaux n’étaient pas en opération, des entreprises ont été, en quelque sorte, en mesure de remplacer le réseau par un réseautage informationnel actif avec des entreprises situées en dehors de leur localité. Dans la plupart des régions, certaines politiques publiques de promotion semblent être nécessaires pour stimuler la formation de réseaux entre les entreprises locales.
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Hadjila, Kheldoun, and Rihane Cherif. "Effet des Programmes d’Investissements Publics sur la Performance Globale des Entreprises Publiques Industrielles en Algérie (2001 - 2014)." رماح للبحوث و الدراسات, no. 22 (2017): 192–207. http://dx.doi.org/10.12816/0038859.

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Subbarao, A. V. "Criteria in Arbitration of Wage Disputes: Theory and Practice in the Canadian Federal Public Service." Articles 43, no. 3 (2005): 547–70. http://dx.doi.org/10.7202/050432ar.

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Abstract:
Étant donné que l'arbitrage des conflits d'intérêts est devenu une méthode notable de règlement des impasses dans le secteur public et que les débats sur les salaires retiennent l'attention de la population, la recherche théorique et empirique sur les désaccords salariaux a intéresse les chercheurs dans les universités. De toutes les théories élaborées sur cette question, celle de Farber (1981) s'appuyant sur « la notion de solution équitable » et celle de Bazerman (1985) fondé sur « les normes d'équité » sont les plus significatives en ce qui a trait à l'analyse des décisions des arbitres dans les différends portant sur les salaires. Selon Farber, la norme de solution équitable de l'arbitre est le fondement de sa décision et ce sont des critères « exogènes » plutôt que les offres finales des parties qui l'influencent. Alléguant la théorie de l'équité, Bazerman énonce trois règles qui peuvent agir sur la décision de l'arbitre. Un arbitre tranchant selon la norme d'« équité absolue » basera sa décision en matière de salaires sur les éléments suivants : comparaisons des salaires avec des entreprises similaires, examen de la situation financière de la firme, évolution du cout de la vie. D'autre part, un arbitre qui considère le différend suivant « une norme de parité » rendra sa sentence en coupant la poire en deux entre les revendications finales d'une des parties et l'offre finale de l'autre. Pour un arbitre qui fait reposer son jugement sur « l'équité préétablie », la convention collective existante constitue une ancre naturelle et ne comporte que des rajustements aux salaires actuels fondes sur le pourcentage moyen des augmentations dans des entreprises comparables. Les arbitres de la fonction publique fédérale doivent tenir compte des cinq facteurs (critères) énoncés dans la Loi des relations de travail dans la Fonction publique en rendant des sentences arbitrales en matière de salaires. On ne les oblige, toutefois, ni à expliquer leurs décisions ni à apprécier ces facteurs et leurs sentences n'en font pas mention. Dans l'étude, des hypothèses relatives à l'influence des critères sur les décisions des arbitres, en ce qui concerne les traitements, ont été élaborées et vérifiées à partir des sentences rendues au cours d'une période de cinq ans (1969-1974). Cette période paraissait la plus appropriée pour la présente recherche, parce que les contrôles obligatoires de la Loi anti-inflation de 1975 et de la Loi sur les restrictions salariales dans le secteur public de 1982 ont eu plus de poids que les autres critères dont il a été question précédemment. L'analyse régressive des sentences sur les traitements révèle que les arbitres œuvrant dans la fonction publique fédérale ne se guidaient pas sur « la norme de parité » non plus qu'ils ne procédaient à un partage entre les réclamations des syndicats et les offres de l'employeur qui, de fait, étaient très éloignées les unes des autres. Les décideurs ne s'appuyaient pas sur « la norme d'égalité absolue » ni sur les majorations des salaires accordés dans les secteurs industriel et non commercial prives. Les résultats de l'enquête confirment que les arbitres suivaient la norme de « l'égalité préétablie » et leurs décisions dans les différends en matière de traitements se fondaient sur le pourcentage moyen pondéré des augmentations de salaires des catégories professionnelles dans la fonction publique fédérale. On leur fournissait les statistiques relatives aux majorations de salaires par occupation ou fonction ainsi que les données se rapportant aux différences de traitements, lesquelles indiquaient que les taux de salaires des fonctionnaires fédéraux étaient plus élevés que ceux de groupes comparables dans le secteur prive. Suivant les recommandations du Comite préparatoire (1965), on estimait que les arbitres auraient à maintenir la cohésion des taux de salaires entre les catégories professionnelles de même qu'à l'intérieur de ces dernières tel que cela avait été établi au début du régime de négociation collective dans la fonction publique fédérale. Les décisions des arbitres fondés sur des majorations de salaires du secteur prive qui étaient plus élevées que celles de la fonction publique fédérale peuvent avoir déséquilibre les rapports entre les taux dans la structure des salaires, tandis que les sentences basées sur des comparaisons de salaires par profession ou métier dans la fonction publique ont eu pour résultat de maintenir les rapports entre les catégories professionnelles et à l'intérieur de celles-ci. Les arbitres ont accepté les taux de salaires touchant la structure et les classes des conventions collectives existantes comme des ancres naturelles et les ont ajustés conformément au pourcentage moyen des augmentations de salaires annuelles de la catégorie professionnelle à laquelle appartenait l'unité de négociation des employés en arbitrage. Les majorations des salaires par profession ou métier devinrent une norme de solution équitable et c'est la norme « d'équité préétablie » qui a influencé les arbitres de la fonction publique fédérale dans leurs décisions en matière de différends sur les traitements.
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Roy, Luc. "Évolution démographique et demande énergétique : l’exemple de l’électricité au Québec." Cahiers québécois de démographie 36, no. 2 (2009): 301–19. http://dx.doi.org/10.7202/029627ar.

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Abstract:
Résumé Dans la plupart des entreprises privées et publiques, le ménage ou le logement est considéré comme l’unité de base pour le suivi et la planification de la consommation de biens et de services. L’exemple de la planification des besoins en électricité à Hydro-Québec sera illustré dans cette note de recherche. Pour desservir sa clientèle résidentielle dans le futur, la société d’État doit projeter l’évolution de la population, des ménages et des logements en tenant compte du type de construction et de leur emplacement géographique. Chaque section de cette étude présente les principales étapes de la prévision de la demande d’énergie à partir des perspectives démographiques.
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Lorendahl, Bengt. "L’intégration de l’économie publique et de l’économie sociale et coopérative : vers un nouveau modèle suédois?" Nouvelles pratiques sociales 12, no. 1 (2008): 41–61. http://dx.doi.org/10.7202/301436ar.

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Abstract:
Résumé Le modèle suédois (ou plutôt scandinave) traditionnel, « caractérisé par une domination totale du secteur public dans le financement et la production de services sociaux et de sécurité sociale », est en mutation vers un nouveau modèle, caractérisé par une coopérativisation croissante et partielle du secteur public. Pour l'auteur, le tiers secteur (sans but de distribution de profit) se compose d'une part de l'économie coopérative et sociale (qui ne distribue pas des profits mais des excédents) et, d'autre part, du secteur à but non lucratif (qui ne distribue ni profits ni excédents). L'économie coopérative et sociale inclut les coopératives, les mutuelles et associations, que Salamon et Anheir décrivent comme des organisations à caractère commercial. Le secteur à but non lucratif (nonprofit ou Ideell en Suède) intègre les associations à faible activité économique et fort pourcentage de bénévoles. L'auteur décrit le passage de la subsidiarisation à la contractualisation (reprend Kramer et Grossman qui parlent de l'Etat contractuel) et décrit trois modèles : concurrentiel (ressemble à l'approche du marché parfait), de négociation (avec processus de décision consensuel et progressif) et de coopération (là où l'Etat ne peut souvent fonctionner qu'avec un seul entrepreneur). Alors que les Etats-Unis ont adopté un mélange des deux premiers modèles, la Suède fonctionne surtout selon la formule dite de coopération, dans laquelle « le contractant (souvent la coopérative formée par les anciens employés des services publics) devient l'unique fournisseur et un monopoleur ». Le monopole de financement demeure à peu près inchangé mais la production de services s'effectue par des voies diversifiées, souvent par de nouvelles et petites coopératives. À cause du mode de contractualisation de coopération, Lorendahl voit une intégration partielle de l'économie publique et de l'économie coopérative et sociale, et même une certaine dépendance du secteur public à l'égard du secteur coopératif et social (il n'y a pas d'alternative plus attrayante) mais aussi des entreprises coopératives face aux politiques, règlements et ressources publics.
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Beauquier, Sophie. "« Orientation client » et (in)civilité : le cas d’une ligne de transport public collectif." Lien social et Politiques, no. 57 (September 20, 2007): 115–24. http://dx.doi.org/10.7202/016392ar.

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Abstract:
Cet article vise à articuler politique d’orientation client d’une entreprise publique de transport, d’une part, et (in)civilité des voyageurs à l’égard des salariés aux guichets, d’autre part, à partir du cas d’une nouvelle ligne de transport public collectif voulant inaugurer de nouveaux modes de relations entre agents et clients, basés sur l’attention et la convivialité. En fait de convivialité, c’est essentiellement l’incivilité que les salariés doivent régulièrement subir. L’énoncé, par la direction de la ligne, de la position centrale des clients dans l’organisation ainsi que l’évolution des missions confiées aux agents en contact avec les clients, viennent modifier la nature des rapports sociaux de service entre agents et clients, qui évoluent vers des rapports de pouvoir en faveur des clients et au détriment de la civilité dans l’espace public.
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Ferretti, Lucia. "L’Église, l’État et la formation professionnelle des adolescents sans soutien : le Patronage Saint-Charles de Trois-Rivières, 1937-19701." Revue d'histoire de l'Amérique française 56, no. 3 (2004): 303–27. http://dx.doi.org/10.7202/007616ar.

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Abstract:
Résumé Entre 1937 et 1970, le Patronage Saint-Charles de Trois-Rivières a hébergé des centaines d’adolescents sans soutien, qui y ont continué leur scolarité de base et reçu aussi leur première formation professionnelle. Sans remettre en cause la vision globale développée par l’historiographie, selon laquelle l’État québécois, même après la Loi de l’Assistance publique, a eu tendance à financer l’Église tout en lui abandonnant une large part de la responsabilité du système de régulation sociale dans le champ du bien-être social, l’étude de cet orphelinat permet de mieux documenter la complexité des relations entre l’une et l’autre avant les réformes entreprises à l’époque de la Révolution tranquille. Trois conclusions ressortent clairement. L’État s’est très longtemps désintéressé de la formation professionnelle des adolescents de milieu défavorisé. Néanmoins, comme le démontre le sort de l’enseignement professionnel au Patronage, l’Église a été incapable d’élargir la gamme de ses interventions dans les établissements reconnus d’assistance publique au-delà de celles qu’elle avait déjà sous son contrôle au moment de la Loi de 1921. Enfin, dès les années 1950, à la faveur des nouvelles orientations du service social qui ont encouragé le placement familial, les pouvoirs publics ont commencé à moins financer même les fonctions traditionnelles des orphelinats.
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Reboud, Sophie, Thierry Serboff, Hervé Goy, Tim Mazzarol, and Delwyn Clark. "Les politiques publiques face à la diversité des PME : les apports d’une approche taxonomique en Rhône-Alpes1." Revue internationale P.M.E. 31, no. 2 (2018): 27–57. http://dx.doi.org/10.7202/1049961ar.

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Abstract:
Résumé Nous développons une taxonomie des entreprises de petite taille (TPE/PME) permettant de mieux les classifier et de mieux les comprendre, afin de mieux en soutenir le développement. Pour cela, nous mobilisons une base de données de grande ampleur construite pour la région Rhône-Alpes. Cette étude est motivée par l’énorme diversité des PME, et l’existence de très nombreuses définitions, tant statistiques que de recherche, utilisées pour de multiples usages, sans que l’une ou l’autre se dégage réellement. Cherchant à apporter un outil aux décideurs publics, notre travail cherche à construire une taxonomie des PME en se fondant sur une observation empirique. Nous cherchons ainsi à mieux identifier des situations stratégiques appelant des accompagnements différents. Notre étude permet d’identifier sept catégories de PME groupées par similitude de comportement et de situation stratégique. Pour chacune de ces catégories, nous analysons une firme caractéristique, que l’on peut identifier comme un archétype. Cette approche devrait se montrer plus réaliste et permettre en particulier aux décideurs politiques de mieux adapter leurs efforts de soutiens aux PME. Elle devrait également permettre une meilleure précision aux recherches conduites sur les PME.
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Mercier, Jean. "Le débat public en apprentissage—Aménagement et environnement : Regards croisés sur les expériences française et québécoise." Canadian Journal of Political Science 40, no. 2 (2007): 540–43. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423907070680.

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Abstract:
Le débat public en apprentissage—Aménagement et environnement : Regards croisés sur les expériences française et québécoise, Louis Simard, Laurent Lepage, Jean-Michel Fourniau, Michel Gariépy et Mario Gauthier (sous la direction de), Paris : L'Harmattan, collection Villes et entreprises, 2006, 315 pp.L'ouvrage collectif franco-québécois, Le débat public en apprentissage—Aménagement et environnement, se propose de faire un bilan des mécanismes de consultation publique au Québec et en France. Les institutions qui encadrent ces débats publics, surtout en environnement, en énergie et en construction routière, nous semblent relativement récentes, mais dans certains cas, comme dans celui du BAPE (Bureau d'audiences publiques sur l'environnement) au Québec, elles fonctionnent depuis maintenant plusieurs décennies, et l'heure est donc aux bilans. Ou, comme le soulignent des contributeurs français, on est prêt à un “ débat sur le débat ”. Pour dresser ce bilan, on a eu la bonne idée de faire appel à des praticiens et à des universitaires, et ce, des deux côtés de l'Atlantique. Le résultat est un volume riche en pistes et en idées dont l'intégration est cependant laissée au soin des lecteurs.
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Moreno Jiménez, Antonio. "Geografía comercial aplicada y política urbana: metodología y resultados en el caso de Tres Cantos (Madrid)." Estudios Geográficos 58, no. 229 (2018): 667. http://dx.doi.org/10.3989/egeogr.1997.i229.649.

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Abstract:
Las tensiones originadas por los cambios urbanos y en la distribución comercial y de servicios están haciendo brotar la necesidad del asesoramiento por parte de expertos, tanto a las empresas, coma a los organismos públicos para adoptar decisiones estratégicas. En este articulo se resumen las lineas maestras de un estudio que se orientó a proveer de un diagnostico de la situación y de propuestas, en materia comercial, para informar la política municipal de la ciudad nueva de Tres Cantos, sita en el área metropolitana de Madrid.
 
 [fr] Les tensions dues aux changements urbains, commerciales et des services ont stimulé le besoin de conseil des experts aux entreprises privées et aussi aux organismes publiques pour orienter ses décisions stratégiques. Dans cet article on expose le contenu essentiel d'un étude plus ample réalisé pour procurer un diagnostique de la situation actuelle et des propositions, concernant au secteur commercial, pour orienter la politique communale de la ville nouvelle de Tres Cantos, appartenant a l'aire métropolitaine de Madrid.
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Dagenais, Bernard. "La RSE : mentir donne de si bons résultats." Revue Communication & professionnalisation, no. 2 (December 19, 2014): 181–201. http://dx.doi.org/10.14428/rcompro.vi2.413.

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Abstract:
À partir de l’analyse de dizaines d’exemples d’engagement d’entreprises internationales ou canadiennes en matière de responsabilité sociale, nous avons fait les constats suivants : (1) les politiques de RSE ne sont trop souvent que l’expression de vœux pieux; (2) elles ne sont assujetties à aucune obligation d’applications concrètes ; (3) elles peuvent être démenties par des pratiques contraires à la politique ; (4) elles sont rentables car le public croit davantage l’expression de générosité que les mensonges qui les entourent. Dès lors, les entreprises ne se gênent aucunement pour projeter d’elles-mêmes une image d’entreprise responsable tout en ayant des pratiques condamnables, car en général la sanction de l’opinion publique n’est pas au rendez-vous. L’exemple des Prix Pinocchio en France en témoigne.
 Having analysed dozens of examples of the commitment of international and Canadian businesses in the area of social responsibility, we arrive at the following observations: (1) CSR policies are all too often merely a matter of lip service; (2) they do not involve any obligation to apply concrete measures; (3) they may be contradicted by practices that are contrary to the policy; (4) they are profitable because public belief is more strongly influenced by the expression of generosity than by the fact of the lies surrounding them. As a result, businesses do not hesitate to project the image of a responsible enterprise while engaging in reprehensible practices, because in general public opinion does not cast blame upon them for doing so. The example of the Pinocchio Awards in France is a reflection of this.
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Jenson, Jane. "Les réformes des services de garde pour jeunes enfants en France et au Québec : une analyse historico-institutionnaliste." Articles 17, no. 1-2 (2008): 183–216. http://dx.doi.org/10.7202/040105ar.

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Abstract:
Résumé La question des services de garde pour jeunes enfants n’a jamais constitué la chasse gardée des féministes. Certes, s’il est vrai que la mise en place de services abordables et de qualité a toujours été au coeur des revendications des mouvements de femmes de la seconde génération, force est de constater que d’autres acteurs — aussi bien au sein de l’État que de la société civile — ont eux-aussi manifesté de l’intérêt pour cette question. À partir d’une approche historico-institutionnaliste, j’analyse les réformes entreprises récemment en France et au Québec. En France, où le gouvernement avait pour principal objectif de réduire le taux de chômage et d’assainir les finances publiques en encourageant les parents à embaucher leur propre gardienne, les changements apportés ont conduit à une diversification des choix offerts. Il s’en est suivi une fragmentation du système. Au Québec, où le gouvernement a nettement oeuvré en faveur des structures d’accueil sans but lucratif et aux coûts modiques pour les parents, les réformes introduites ont débouché, au contraire, sur l’instauration d’un système plus uniforme et collectif. Cet article examine ces choix divergents et montre qu’ils résultent de manières différentes de définir l’enjeu politique. Ces définitions sont quant à elles le résultat du déploiement de divers corps de savoirs sociaux par les réseaux de décideurs propres à chaque cas. Il s’agit donc ici d’une analyse de l’influence réciproque des institutions, des idées et des intérêts.
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Provencher, Ysabel, and Daniel Turcotte. "L’aide à l’insertion professionnelle des personnes inscrites à l’assistance sociale au Québec : tendances de la participation à la mesure de formation de la main-d’oeuvre 2005-2011." Service social 60, no. 2 (2015): 53–70. http://dx.doi.org/10.7202/1027990ar.

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Abstract:
Cet article fait état d’une partie des résultats issus d’une récente étude portant sur la participation d’individus à la mesure de formation de la main-d’oeuvre (MFOR), l’un des plus importants dispositifs des services publics d’aide à l’emploi du Québec (Provencher, Beaudoin, Normand, Villeneuve et Tremblay-Roy, 2012). Une série d’analyses effectuées à partir d’une banque de données administratives du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité Sociale (MESS) a permis d’en apprendre davantage sur les tendances de la participation à cette mesure de la part des personnes assistées sociales pour la période comprise entre 2005 et 2011. Durant cette période, près de 48 000 personnes assistées sociales se sont inscrites à la mesure pour compléter leur formation scolaire et académique dans le but de favoriser leur insertion durable au marché de l’emploi. Les données obtenues montrent que plus de trois participations sur quatre concernaient la formation secondaire (générale et professionnelle) et les activités de francisation et que seulement 52 % des activités de formation au total ont été complétées. Le taux d’interruption est encore plus élevé pour les personnes assistées sociales inscrites à la formation générale secondaire où 71,5 % des participations sont interrompues alors qu’elles représentent près de 30 % des activités de formation entreprises par ce groupe de clientèle. Ces résultats suggèrent que le taux d’efficacité de la mesure pourrait être amélioré et mettent en lumière le défi de développer les connaissances sur les motifs d’interruption pour ce groupe de clientèle, ainsi que la nécessité de la concertation entre le MESS et les partenaires du milieu de l’éducation pour assurer une meilleure efficacité des mesures déployées dans le cadre de la politique publique de l’emploi au Québec.
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Dagenais, Michèle. "Discipliner les fonctionnaires de l’administration municipale de Montréal dans les premières décennies du XXe siècle : en théorie ... et en pratique." Journal of the Canadian Historical Association 2, no. 1 (2006): 71–90. http://dx.doi.org/10.7202/031028ar.

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Abstract:
Résumé Inscrite au coeur du processus de bureaucratisation, la discipline représente un des leviers majeurs permettant la transformation du mode de gestion des entreprises et de l'organisation du travail qui s'amorce au début du XXe siècle. Tout comme les grandes sociétés privées et les autres administrations publiques à cette époque, l'administration municipale de Montréal est amenée à modifier la manière dont elle dirige ses fonctionnaires et exerce son autorité. La croissance importante de ses services de même que l'augmentation rapide de sa main-d'oeuvre favorisent alors l'émergence d'une autorité de type bureaucratique. La mise en place du nouvel ordre disciplinaire quelle induit est mue par une double dynamique qui passe par la redéfinition de l'autorité, de même que par l'élaboration de normes et de codes de conduite nouveaux.À partir de l'analyse du mode de gestion de cette administration publique et de son évolution, à partir aussi de l'étude des règlements de même que des conditions et des modalités entourant leur mise en application, cet article vise à retracer le processus suivant lequel est non seulement adoptée mais aussi intégrée, par l'ensemble des acteurs, une nouvelle conception de la discipline. Au-delà des seuls textes officiels nous verrons donc comment, dans la pratique, sexerce véritablement cette nouvelle autorité bureaucratique, en cherchant à mettre à jour les contradictions qui en résultent et qui sont le plus souvent masquées par l'unité du discours sur la rationalité bureaucratique.
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Andlauer, O. "Début de carrière : comment éviter les mauvais plans ? Un point sur les statuts et la richesse des modes d’exercices de la psychiatrie." European Psychiatry 28, S2 (2013): 77–78. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.206.

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Abstract:
La psychiatrie constitue une spécialité variée, y compris dans ses possibilités de modes d’exercices. Cependant, les premiers stages d’internes ne permettent pas toujours d’appréhender toutes ces opportunités [1]. Existe-t-il des bons plans à ne pas rater, et des mauvais à surtout éviter ? L’hôpital public permet une pratique proche de ce que l’interne a connu au cours de son internat, et de débuter une carrière de psychiatre de secteur ou universitaire. En plus du statut de Praticien Hospitalier, il propose des modes d’exercices qui sont réservés aux jeunes psychiatres : le « post-internat », qui correspond aux différentes formes d’assistanat. Mais, s’il est bien un domaine de la psychiatrie que l’interne ne connaît pas, c’est le travail dans le secteur privé [3]. Il n’est pourtant pas moins riche que celui dans le public, et offre souvent une plus grande souplesse et indépendance dans le travail. Les possibilités offertes vont du travail en libéral, que ce soit en clinique ou en cabinet, au salariat. Il est possible (et très fréquent), d’avoir une activité mixte publique-privée. Souvent, les psychiatres du médicosocial ont plus un rôle de supervision, de liens avec les établissements psychiatriques [2], et d’évaluations et de suivis de certains pensionnaires en souffrance psychique. On y trouve une grande variété, des CMPP qui demandent un travail clinique « classique », aux instituts de type éducatifs, ou encore aux foyers (jeunes travailleurs, handicapés…). Ces dernières années se sont aussi développés des services dont l’orientation est plus celle d’une « aide à la vie sociale ». Il existe bien d’autres modes d’exercice encore : humanitaire, industrie pharmaceutique, ou encore conseil stratégique en entreprise, journalisme médical… Chaque mode d’exercice a donc ses avantages et ses inconvénients. De plus, une carrière peut évoluer, et la possibilité d’associer ces différents types d’activités enrichit les possibilités.
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Ready, Casey. "From Frayed Rope to Tight Strings: Negotiating Non-Profit Governance in a Neoliberal State." Canadian Graduate Journal of Sociology and Criminology 1, no. 1 (2012): 27–42. http://dx.doi.org/10.15353/cgjsc.v1i1.3782.

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Abstract:
Neoliberal policies have created economic disparities and increased the gap between the rich and the poor in Canada. The Mulroney government initiated neoliberal revisions to the Canadian social welfare state as it quietly changed complex regulations that impacted the welfare and well-being of Canadians. This government worked “by stealth” and with little consultation to dismantle key components of the social welfare state, while publicly pronouncing its sacred value. In Ontario, neoliberal policies are identified with the Harris government’s visible and public attack on the poor, on women and on those marginalized by race. The Harris government made significant cuts to services offered by non-governmental organizations (NGOs) and, in particular, to women’s organizations and advocacy groups. This paper examines the impact of neoliberalism by exploring changes through such policies in the relationship between the state and non-profit organizations in Ontario. It is based on initial findings from qualitative research conducted in 2010 and 2011 with three YWCA organizations. It characterizes a shift from the way NGO-state relationships were depicted by Katherine Scott in 2003 as a “frayed rope” about to break, to being represented by an image of multiple “tight strings.” This research forms part of a dissertation examining how the neoliberal policies that have reduced government support for, and downloaded responsibilities to, the non-profit sector have affected the capacity of community-based women’s organizations to implement a feminist agenda in their work with women. The timeframe studied, from 2003 to 2008, builds on the now extensive scholarly research on the impact of neoliberal policies that occurred from 1995 to 2003, the years led by Progressive Conservative Premiers Mike Harris and Ernie Eves. It closely examines continuities and discontinuities between the two governments, revealing many dangers for women buried in complex and often misunderstood relationships between non-profit organizations and the state. Des politiques néolibérales ont donné lieu à des disparités économiques et augmenté l’écart entre les riches et les pauvres du Canada. Le gouvernement Mulroney a entrepris des modifications néolibérales de l’État social providence, et changé des règlements complexes se répercutant sur le bien-être et la qualité de vie des Canadiens. Ce gouvernement a agi furtivement et sans mener de vastes consultations sur le démantèlement des composantes essentielles de l’État social providence, tout en déclarant publiquement sa valeur sacrée. En Ontario, des politiques néolibérales caractérisent l’attaque ouverte et publique menée par le gouvernement Harris contre les démunis, les femmes et les personnes marginalisées par la race. Le gouvernement Harris a fait des coupures significatives dans les services offerts par les organismes non gouvernementaux (ONG), particulièrement les groupes de défense des droits de la femme et les regroupements de femmes. Cette étude porte sur les répercussions du néolibéralisme en se penchant sur les changements apportés par de telles politiques à la relation entre l’État et les organismes à but non lucratif de l’Ontario. Elle est fondée sur les conclusions primaires d’une recherche qualitative menée en 2010 et 2011 auprès de trois organismes de la YWCA faisant une distinction dans la relation entre les ONG et l’État qui, décrite par Katherine Scott en 2003 comme une « corde usée » sur le point de se rompre, s’était détériorée en de multiples « cordons serrés ».Cette étude s’inscrit dans une dissertation portant sur les politiques néolibérales ayant réduit la participation du gouvernement au secteur des organismes à but non lucratif, ainsi que sa délégation constante de ses responsabilités sur ce dernier, et ayant diminué la capacité des organisations communautaires de femmes à mettre en œuvre un agenda féminisme dans le cadre de leurs activités auprès des femmes. La période à l’étude, en l’occurrence 2003 à 2008, s’appuie sur de vastes recherches académiques portant sur l’impact des politiques néolibérales mises en œuvre de 1995 à 2003, années au cours desquelles les Premiers ministres progressistes conservateurs Mike Harris et Ernie Eves étaient au pouvoir. Y sont analysées en détails les différences et la continuité entre les deux gouvernements en et relève de nombreux dangers pour les femmes, dissimulés dans des rapports complexes et souvent mal compris entre les organismes à but non lucratif et l’État.
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Wood, Tim. "Energy’s Citizens: The Making of a Canadian Petro-Public." Canadian Journal of Communication 43, no. 1 (2018). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2018v43n1a3312.

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Abstract:
Background Canada’s fossil fuel industry has recently put citizen outreach at the centre of its political strategy. This is manifest in a public outreach campaign known as Canada’s Energy Citizens (CEC), undertaken by the Canadian Association of Petroleum Producers (CAPP).Analysis This article uses interviews with CEC organizers and members to demonstrate how participation subsidies are used to enlist members. While much scholarly literature assumes corporate grassroots campaigns will hide the use of professional public relations labour and industry ties, findings show instead that CEC foreground its members’ professional backgrounds and connections to the oil sector. Conclusions and implications Transparency does ideological work in the campaign, framing pro-oil advocacy as a licit social aim, and public relations labour as a normative model of citizen political participation.Contexte L’industrie des combustibles fossiles au Canada a récemment centré sa stratégie politique sur la sensibilisation des citoyens. Par exemple, l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) a mené une campagne de sensibilisation publique du nom de « Canada’s Energy Citizens » (CEC).Analyse Cet article a recours à des entrevues avec des organisateurs et membres de CEC afin de démontrer dans quelle mesure cette campagne de sensibilisation utilise des subventions de participation afin de recruter ses membres. Plusieurs recherches savantes font la supposition que les campagnes locales menées par les entreprises ont tendance à cacher leurs liens avec l’industrie et leur recours aux services de relations publiques, mais les données de cette étude démontrent que CEC, au contraire, affiche les liens professionnels de ses membres au secteur pétrolier.Conclusions et implications Cette transparence sert la campagne d’un point de vue idéologique, présentant l’appui à l’industrie pétrolière comme un objectif social légitime, et les relations publiques comme moyen d’encourager l’engagement politique des citoyens.
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Henry, Arnaud, Jacques Defourny, Stéphane Nassaut, and Marthe Nyssens. "Numéro 69 - avril 2009." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15533.

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Abstract:
Concernant plus de 100.000 travailleurs, près de 800.000 familles et plus de 2.000 entreprises, le dispositif titre-service est au cœur de l’agenda politique compte tenu de l’importance du budget public mobilisé qui s’élève à plus d’un milliard d’euros pour 2009. Ce dispositif témoigne d’une évolution profonde des modes de régulation publique dans le champ des services aux personnes désormais ouvert à une mise en concurrence de prestataires très diversifiés. Ainsi des organisations aussi diverses que des ASBL, des entreprises d’insertion, des agences d’intérim, des PME ou des CPAS opèrent aujourd’hui au sein de ce dispositif. Ce numéro présente les résultats d’une recherche financée par Service public fédéral de la politique scientifique et réalisée par l’équipe économie sociale du CERISIS/CIRTES (UCL) et du centre d’économie sociale (ULg). Cette recherche porte sur la qualité de l’emploi et de l’organisation du service dans ce champ d’activité et ce de manière comparative entre les différents types d’opérateurs.
 Une des spécificités centrales du système titre-service est d’imposer une triangulation de la relation de service, en plaçant cette dernière sous l’égide d’une entreprise agréée. L’étude montre que la qualité d’emploi et de l’organisation du service est surtout garantie par une «triangulation» de la relation de service, c’est-à-dire un réel investissement de l’entreprise dans l’accompagnement du travailleur et de l’usager. Si certains prestataires, tels que les organisations d’aide au domicile (ASBL ou organisations publiques agréées par les régions) et les organisations d’économie sociale ou publiques, poursuivant une mission d’insertion, encadrent davantage leurs travailleurs et leurs utilisateurs, d’autres développent dans les faits, un mode de prestation «mandataire», dans lequel l’entreprise est avant tout chargée des formalités administratives mais où elle n’assure que peu d’encadrement de la relation de service tissée entre l’utilisateur et le travailleur. L’enjeu ici est de savoir dans quelles circonstances et dans quelle mesure une telle évolution est acceptable (voire souhaitable ?) pour les différentes parties prenantes, y compris bien sûr pour les travailleurs. Au sein des entreprises à but lucratif, il convient de différencier assez nettement les sociétés de travail intérimaire des autres sociétés commerciales, généralement des PME. Les sociétés d’intérim semblent privilégier leur capacité d’adaptation aux desiderata de leurs utilisateurs et la minimisation des coûts, au détriment de la qualité des emplois qu’elles rendent aussi flexibles que possible. Cette volonté de maximiser productivité et rentabilité semble être moins prégnante dans le chef des autres opérateurs privés à but lucratif hors intérim.
 Du point de vue financier, il faut souligner que si les prestataires bénéficient tous de la subvention titre-service, une diversité apparaît quant aux sources complémentaires de financement public (aides à l’emploi, subsides régionaux). Une analyse de la viabilité financière des différents types d’opérateurs titre-service s’avère particulièrement complexe compte tenu de cette diversité, des commissions paritaires compétentes et des performances différenciées en matière de qualité d’emploi et d’organisation de service. Il ressort des simulations qu’un travailleur équivalent temps plein (ETP) d’ancienneté nulle et sans aide à l’emploi dégage une marge positive (parfois faiblement) chez la plupart des prestataires. Avec aide à l’emploi (toujours sans ancienneté), un ETP est (très) rentable chez l’ensemble des prestataires, en particulier chez ceux qui cumulent diverses sources de financement. Par contre, après quatre ans d’ancienneté, la marge dégagée par un ETP est négative chez la quasi-totalité des prestataires compte tenu des effets liés à l’accroissement de l’ancienneté des travailleurs et à la dégressivité tant des aides à l’emploi que de certaines subventions régionales. Par conséquent, seuls les prestataires dont le taux d’activité (le rapport entre les heures de ménage prestées au domicile des utilisateurs – et donc subsidiées – et le total des heures payées au travailleur) est (très) élevé parviennent à maintenir une marge positive. Il va de soi que la rentabilité «globale» d’une organisation dépendra du nombre de travailleurs avec et sans aide à l’emploi ainsi que de l’ancienneté de l’ensemble du personnel.
 Différents enjeux doivent être pointés d’un point de vue de politique économique
 
 Même si la régulation du quasi-marché lié au titre-service a considérablement évolué, il est primordial que les pouvoirs publics s’assurent de la conformité des prestataires aux exigences de l’agrément qui leur est octroyé et qu’ils consolident la régulation du système par exemple par l’imposition de formation et d’un contrat à durée indéterminée après 6 mois. En effet, l’importance très considérable du financement public dans ce quasi-marché justifie qu’il soit nettement subordonné à la réalisation des objectifs définis par le dispositif, en particulier la création d’emplois de qualité et durables.
 Des risques de confusion entre des métiers pourtant distincts : l’étude montre que certaines organisations titre-service permettent la prestation de services qui relèvent des missions propres aux aides familiales. Les pouvoirs publics doivent donc être vigilants quant aux risques de confusion des métiers, d’autant plus que l’information est loin d’être claire pour les usagers.
 La plupart des aides à l’emploi sont dégressives sur deux à quatre ans alors que les coûts salariaux des entreprises augmentent du simple fait de l’ancienneté croissante du personnel et des sauts d’index. On peut ainsi douter de l’efficacité économique d’aides qui rendent confortable le lancement d’une entreprise titre-service tout en créant des incitants à la rotation des travailleurs;
 L’augmentation du prix et l’accessibilité du service : il serait utile de procéder à une étude de marché pour voir dans quelle mesure une marge de manœuvre existe encore. Si les augmentations antérieures de prix ne semblent pas avoir affecté le volume total des titres-services échangés, certains utilisateurs plus fragilisés ont sans doute été évincés. Pour maintenir leur accès au service, il faut peut-être réfléchir à des mécanismes complémentaires. En effet, il n’est pas nécessairement efficace d’associer deux objectifs (créer de l’emploi et rendre accessible le service à tous) à un même instrument. D’autres instruments complémentaires pourraient être envisagés telles qu’une intervention des employeurs à l’instar de ce qui se pratique en France pour le «chèque emploi service universel» (Cesu). Comme pour les chèques-repas, il s’agirait alors d’un élément de politique salariale. Des CPAS, par exemple, pourraient acheter des titres-services pour des usagers plus vulnérables.
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Henry, Arnaud, Jacques Defourny, Stéphane Nassaut, and Marthe Nyssens. "Numéro 69 - avril 2009." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2009.04.02.

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Abstract:
Concernant plus de 100.000 travailleurs, près de 800.000 familles et plus de 2.000 entreprises, le dispositif titre-service est au cœur de l’agenda politique compte tenu de l’importance du budget public mobilisé qui s’élève à plus d’un milliard d’euros pour 2009. Ce dispositif témoigne d’une évolution profonde des modes de régulation publique dans le champ des services aux personnes désormais ouvert à une mise en concurrence de prestataires très diversifiés. Ainsi des organisations aussi diverses que des ASBL, des entreprises d’insertion, des agences d’intérim, des PME ou des CPAS opèrent aujourd’hui au sein de ce dispositif. Ce numéro présente les résultats d’une recherche financée par Service public fédéral de la politique scientifique et réalisée par l’équipe économie sociale du CERISIS/CIRTES (UCL) et du centre d’économie sociale (ULg). Cette recherche porte sur la qualité de l’emploi et de l’organisation du service dans ce champ d’activité et ce de manière comparative entre les différents types d’opérateurs.
 Une des spécificités centrales du système titre-service est d’imposer une triangulation de la relation de service, en plaçant cette dernière sous l’égide d’une entreprise agréée. L’étude montre que la qualité d’emploi et de l’organisation du service est surtout garantie par une «triangulation» de la relation de service, c’est-à-dire un réel investissement de l’entreprise dans l’accompagnement du travailleur et de l’usager. Si certains prestataires, tels que les organisations d’aide au domicile (ASBL ou organisations publiques agréées par les régions) et les organisations d’économie sociale ou publiques, poursuivant une mission d’insertion, encadrent davantage leurs travailleurs et leurs utilisateurs, d’autres développent dans les faits, un mode de prestation «mandataire», dans lequel l’entreprise est avant tout chargée des formalités administratives mais où elle n’assure que peu d’encadrement de la relation de service tissée entre l’utilisateur et le travailleur. L’enjeu ici est de savoir dans quelles circonstances et dans quelle mesure une telle évolution est acceptable (voire souhaitable ?) pour les différentes parties prenantes, y compris bien sûr pour les travailleurs. Au sein des entreprises à but lucratif, il convient de différencier assez nettement les sociétés de travail intérimaire des autres sociétés commerciales, généralement des PME. Les sociétés d’intérim semblent privilégier leur capacité d’adaptation aux desiderata de leurs utilisateurs et la minimisation des coûts, au détriment de la qualité des emplois qu’elles rendent aussi flexibles que possible. Cette volonté de maximiser productivité et rentabilité semble être moins prégnante dans le chef des autres opérateurs privés à but lucratif hors intérim.
 Du point de vue financier, il faut souligner que si les prestataires bénéficient tous de la subvention titre-service, une diversité apparaît quant aux sources complémentaires de financement public (aides à l’emploi, subsides régionaux). Une analyse de la viabilité financière des différents types d’opérateurs titre-service s’avère particulièrement complexe compte tenu de cette diversité, des commissions paritaires compétentes et des performances différenciées en matière de qualité d’emploi et d’organisation de service. Il ressort des simulations qu’un travailleur équivalent temps plein (ETP) d’ancienneté nulle et sans aide à l’emploi dégage une marge positive (parfois faiblement) chez la plupart des prestataires. Avec aide à l’emploi (toujours sans ancienneté), un ETP est (très) rentable chez l’ensemble des prestataires, en particulier chez ceux qui cumulent diverses sources de financement. Par contre, après quatre ans d’ancienneté, la marge dégagée par un ETP est négative chez la quasi-totalité des prestataires compte tenu des effets liés à l’accroissement de l’ancienneté des travailleurs et à la dégressivité tant des aides à l’emploi que de certaines subventions régionales. Par conséquent, seuls les prestataires dont le taux d’activité (le rapport entre les heures de ménage prestées au domicile des utilisateurs – et donc subsidiées – et le total des heures payées au travailleur) est (très) élevé parviennent à maintenir une marge positive. Il va de soi que la rentabilité «globale» d’une organisation dépendra du nombre de travailleurs avec et sans aide à l’emploi ainsi que de l’ancienneté de l’ensemble du personnel.
 Différents enjeux doivent être pointés d’un point de vue de politique économique
 
 Même si la régulation du quasi-marché lié au titre-service a considérablement évolué, il est primordial que les pouvoirs publics s’assurent de la conformité des prestataires aux exigences de l’agrément qui leur est octroyé et qu’ils consolident la régulation du système par exemple par l’imposition de formation et d’un contrat à durée indéterminée après 6 mois. En effet, l’importance très considérable du financement public dans ce quasi-marché justifie qu’il soit nettement subordonné à la réalisation des objectifs définis par le dispositif, en particulier la création d’emplois de qualité et durables.
 Des risques de confusion entre des métiers pourtant distincts : l’étude montre que certaines organisations titre-service permettent la prestation de services qui relèvent des missions propres aux aides familiales. Les pouvoirs publics doivent donc être vigilants quant aux risques de confusion des métiers, d’autant plus que l’information est loin d’être claire pour les usagers.
 La plupart des aides à l’emploi sont dégressives sur deux à quatre ans alors que les coûts salariaux des entreprises augmentent du simple fait de l’ancienneté croissante du personnel et des sauts d’index. On peut ainsi douter de l’efficacité économique d’aides qui rendent confortable le lancement d’une entreprise titre-service tout en créant des incitants à la rotation des travailleurs;
 L’augmentation du prix et l’accessibilité du service : il serait utile de procéder à une étude de marché pour voir dans quelle mesure une marge de manœuvre existe encore. Si les augmentations antérieures de prix ne semblent pas avoir affecté le volume total des titres-services échangés, certains utilisateurs plus fragilisés ont sans doute été évincés. Pour maintenir leur accès au service, il faut peut-être réfléchir à des mécanismes complémentaires. En effet, il n’est pas nécessairement efficace d’associer deux objectifs (créer de l’emploi et rendre accessible le service à tous) à un même instrument. D’autres instruments complémentaires pourraient être envisagés telles qu’une intervention des employeurs à l’instar de ce qui se pratique en France pour le «chèque emploi service universel» (Cesu). Comme pour les chèques-repas, il s’agirait alors d’un élément de politique salariale. Des CPAS, par exemple, pourraient acheter des titres-services pour des usagers plus vulnérables.
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Mehra, Bharat, Bradley Wade Bishop, and Robert P. Partee II. "Information Science Professionals as Community Action Researchers to Further the Role of Rural Public Libraries in Small Business Economic Development: A Case Study of Tennessee." Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI, November 7, 2016. http://dx.doi.org/10.29173/cais966.

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Abstract:
This paper briefly discusses the involvement of information science professionals as community action researchers in a planning grant entitled “The Role of Rural Public Libraries in Small Business Economic Development in the Appalachian Region: A Case Study of Tennessee” awarded by the Institute of Museum and Library Services’ National Leadership Grants for Libraries to the School of Information Sciences at the University of Tennessee. Cet article discute brièvement l'implication des professionnels des sciences de l’information en tant que chercheurs en action communautaire dans une subvention de planification intitulée «Le rôle des bibliothèques publiques rurales dans le développement économique des petites entreprises de la région des Appalaches : une étude de cas du Tennessee », décernée par les subventions au leadership national pour les bibliothèques de l'Institut du Musée et de la Bibliothèque attribuées à l'école des sciences de l'information de l'Université du Tennessee.
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Stevenson, Siobhan. "Is There Such a Creature as the Post-Fordist Public Library? The Value of French Regulation Theory for Questions in Public Policy." Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI, October 23, 2013. http://dx.doi.org/10.29173/cais795.

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Abstract:
“Dismantling our fortress that was the reference desk and our citadel known as the circulation desk” these are some of the steps public libraries are taking in the name of customer service. The purpose of this research is to answer the question: “if the public library blossomed in the era of Fordism, what are the identifying features of the post-Fordest library?Au nom du service à la clientèle, certaines bibliothèques publiques ont entreprise de « démanteler la forteresse que constitue le poste de référence et la citadelle que constitue le bureau de prêt ». L'objectif de cette recherche est de répondre à la question: « Si la bibliothèque publique s'est développée à l'ère du fordisme, quelle sont les caractéristiques distinctives de la bibliothèque post-fordiste? »
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Olivier de sardan, Jean-pierre. "Développement." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.006.

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Abstract:
"Ensemble des processus sociaux induits par des opérations volontaristes de transformation d’un milieu social, entreprises par le biais d’institutions ou d’acteurs extérieurs à ce milieu mais cherchant à mobiliser ce milieu, et reposant sur une tentative de greffe de ressources et/ou techniques et/ou savoirs" (Olivier de Sardan 1995). Cette définition non normative a souvent servi de base à l'anthropologie de développement, qui entend mener des recherches de terrain rigoureuses sur les multiples interactions entre les "développeurs" (acteurs appartenant aux différents niveaux de la "configuration développementaliste") et les "développés" (acteurs appartenant aux divers groupes sociaux locaux). L'anthropologie du développement est concernée autant par les institutions et professionnels du développement que par les populations sujettes aux interventions, elle est donc « symétrique », et met en évidence diverses opération de « traduction » ou de négociation informelles entre tous les acteurs et institutions concernées (Mosse 2005), parfois par l’intermédiaire de « courtiers en développement » (Bierschenk, Chauveau et Olivier de Sardan 2000).Cette discipline privilégie une approche non normative, alors que les écrits sur le développement sont saturés de jugements de valeur selon lesquels le développement serait un « bien » ou un « mal ». Elle s’intéresse à la confrontation et à l’imbrication de logiques sociales multiples au sein de groupes hétérogènes alors que l’ethnologie classique, de moins en moins pratiquée il est vrai, se concentre plutôt sur des communautés homogènes et traditionnelles. L’anthropologie du développement est résolument empirique et tend à produire des connaissances de type « fondamental » (elle n’est pas une « anthropologie appliquée » au service des agences de développement, encore moins une forme de consultance), mais elle s’engage dans un dialogue sans complexe avec les parties prenantes et les décideurs quels qu’ils soient qui sont intéressés par ses résultats et par la promotion de réformes visant à améliorer la qualité des biens et services publics ou collectifs délivrés aux populations. Le développement apparaît, dans une telle perspective, comme un ensemble particulier de politiques publiques, conçues et financées de l’extérieur, mais mises en œuvre avec le concours d’acteurs internes. Les écarts entre les projets de développement tels qu’ils figurent sur le papier et tels qu’ils se déroulent sur le terrain (que met en évidence l’anthropologie du développement) rappellent donc les écarts que toute politique publique connait entre sa conception et sa mise en œuvre (implementation gap), du fait de la confrontation des logiques et des stratégies multiples des diverses parties prenantes (ou « groupes stratégiques »). Ces écarts sont particulièrement importants dans le cas des programmes de développement, dans la mesure où ceux-ci exportent le plus souvent à travers le monde des « modèles voyageurs » fondés sur des « mécanismes-miracles », qui sont en décalages avec les contextes locaux. Les normes standardisées imposées par les institutions de développement ne correspondent guère aux normes locales (normes sociales des populations ou normes pratiques des agents publics) (De Herdt et Olivier de Sardan 2015) et sont de ce fait rarement perçues comme légitimes. Elles sont donc largement contournées ou détournées. Les méthodes qualitatives de l’anthropologie du développement, prenant en compte le « point de vue de l’acteur » (Long 2001) et les interactions sociales sont particulièrement adaptées à la description et à l’analyse de ces processus.Le développement peut aussi être considéré comme une forme spécifique de « rente », certes plus décentralisée que la rente pétrolière mais ayant certains effets identiques : stratégies de captation, clientélisme, corruption, déficit d’initiatives locales. Mais les institutions de développement peuvent aussi offrir des fenêtres d’opportunités à des réformateurs locaux. Ces usages locaux, souvent inattendus, des financements de l’aide, que ce soit au profit de stratégies opportunistes ou de projets innovants, est un des domaines investigués par l’anthropologie du développement.Mais il est de plus en plus difficile de distinguer ce qui relève des institutions de développement et ce qui relève des États « sous régime d’aide » (Lavigne Delville 2016). De fait l’anthropologie du développement s’insère désormais dans une anthropologie plus vaste des actions publiques, des gouvernances (Blundo et Le Meur 2009) ou des ingéniéries sociales (Bierschenk 2014) dans les pays du Sud, quelles que soient les institutions qui les effectuent : États, agences de développement, institutions internationales, ONG, associations laïques ou religieuses, collectivités locales.
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Cockx, Bart, Koen Declercq, Muriel Dejemeppe, and Bruno Van der Linden. "Focus 24 - avril 2020." Regards économiques, July 16, 2020. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2020.04.02.01.

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Abstract:
Le choc qui frappe nos économies n’a rien en commun avec d’autres crises survenues dans le passé proche, comme celle de la Grande Récession de 2008-2009. Aucune activité économique viable juste avant la crise du Covid-19 n’est devenue obsolète du seul fait de celle-ci. L’offre d’un ensemble de biens et services a brutalement baissé ou disparu en raison des freins, motivés, à la mobilité et aux contacts en face-à-face. Des problèmes d’approvisionnements internationaux se sont ajoutés. Beaucoup d’échanges économiques se sont donc raréfiés mais les coûts fixes des entreprises concernées sont, eux, demeurés présents. L’incertitude sur la durée de ces graves perturbations engendre des attentes pessimistes (comme l’indique le baromètre de conjoncture de mars de la Banque Nationale de Belgique) et incite à reporter des décisions qui représentent une forme d’investissement. Les licenciements et le report des embauches font dès lors partie des ajustements spontanés de nos économies. Ceci affecte négativement les personnes concernées et l’ensemble de ces évolutions peut conduire à une contraction économique plus ou moins durable.
 Dans ce contexte sommairement dépeint, il faut à court terme désinciter les entreprises en difficulté à licencier massivement. Les postes de travail et le savoir-faire sont ainsi sauvegardés et les pertes de revenus limitées (voir à ce sujet l'article des économistes Giulia Giupponi et Camille Landais paru dans Vox). Les autorités belges ont eu cette préoccupation rapidement à l’esprit et ont heureusement agi. Pour les personnes licenciées, récemment ou non, il faut aussi atténuer le choc subi. Avant de développer ces réponses, rappelons qu’atteindre ces objectifs représente bien évidemment un coût pour la collectivité. Or, notre situation d’endettement public est préoccupante et pèse sur la capacité publique à répondre aux défis de moyen et long terme (vieillissement, santé publique, réchauffement climatique, etc.). Notre État fédéral doit jouer, un temps et de manière coordonnée, le rôle d’assureur et de payeur de dernier ressort, mais sans perdre de vue les générations jeunes et à venir. A ce stade, ni toutes les entreprises ni tous les ménages n’ont besoin d’une aide financière. Des comportements opportunistes peu soucieux de l’intérêt collectif peuvent être favorisés par la forme précise prise par l’intervention publique. Une attention accrue aux incitations créées par les dispositions prises en urgence est à présent nécessaire. Des contrôles bien pensés sont un complément limité mais utile, requérant probablement un ajustement à la hausse des capacités publiques de contrôle (contrôleurs sociaux de l’ONEM, inspection du travail, etc.).
 Pour freiner la propension des employeurs à licencier, l’extension de la notion de «force majeure» en matière de chômage temporaire figure parmi les mesures prises par les autorités publiques. Cette mesure est limitée dans le temps et accessible à un large éventail d’entreprises et de travailleurs. S’il apparaît justifié de minimiser les contrôles d’éligibilité à l’entrée, l’absence de remise de justificatif par l’employeur permettant un contrôle a posteriori risque de mener à des abus. En outre, il y a lieu de se préoccuper de certains types de travailleurs qui, sans avoir un statut de salarié, dépendent dans les faits d’un employeur (livreurs, chauffeurs, etc.).
 Il est à noter que la formule d’extension de la force majeure prévoit que les entreprises ne sont pas obligées de fermer totalement. Certains travailleurs peuvent être mis en chômage temporaire, d’autres pas. Un même travailleur peut chômer certains jours, d’autres pas. Ceci est bienvenu car cela rend possible, sans toutefois hélas l’encourager, une rotation de la main d’œuvre et un partage du travail existant. Comme l’économiste Arindrajit Dube l’explique, il faudrait que les employeurs et/ou les travailleurs aient financièrement plus d’intérêt au maintien d’un emploi à temps partiel plutôt qu’à une mise complète en chômage temporaire. Pour procurer ces incitations, on pourrait par exemple envisager que le taux de remplacement (c’est à dire le rapport entre l’allocation de chômage temporaire et le salaire perdu) soit plus élevé en cas de maintien partiel en emploi.
 La législation actuelle permet aussi qu’un travailleur mis en chômage temporaire soit occupé par un autre employeur. La mobilisation des plateformes digitales existantes facilitant la rencontre entre les besoins des employeurs et la population devrait permettre de rencontrer certains besoins urgents dans des secteurs très sollicités actuellement. Ce serait de même bien utile lors de la sortie progressive du confinement dans la mesure où l’on peut s’attendre à une certaine inadéquation entre le profil des travailleurs immunisés et celui des emplois des secteurs où l’activité économique pourra reprendre. Or, la mise en œuvre de cette rencontre entre besoins et disponibilité en main d’œuvre est complexe. Elle requiert que le dispositif de chômage temporaire soit suffisamment incitatif à la reprise du travail même partiel, que des formations en ligne préparent ces personnes si elles doivent exercer de nouvelles fonctions (voir à ce propos le pic observé dans les formations en ligne en Flandre, notamment en français, comptabilité et intelligence artificielle), que diverses préoccupations de nature juridique soient anticipées (nature du contrat, assurance couvrant les risques liés à l’exécution des tâches, par exemple), etc.
 Quelles que soient les possibilités offertes par le système de chômage temporaire, des salariés seront licenciés dans les jours et semaines qui viennent. Sans inciter les employeurs à recourir massivement au chômage complet plutôt qu’au chômage temporaire (où l’admissibilité du travailleur est immédiate en cas de motif de force majeure coronavirus), il faudrait décider d’alléger temporairement la durée d’emploi préalable à l’octroi d’allocations de chômage complet en Belgique (dont, en simplifiant, la durée varie d’une à deux années selon l’âge du demandeur).
 Certains secteurs fort sollicités recrutent sans doute encore. A cette nuance près, la plupart des personnes déjà en chômage avant le début du confinement ou qui y entrent ces temps-ci, ne vont pas avoir de chances significatives d’être embauchées durant les semaines où le confinement est strict, voire au-delà si l’économie a du mal à reprendre du souffle. Durant toute cette période et cette période seulement :• Le compteur de durée de chômage qui intervient dans le calcul des trois années de droit aux allocations d’insertion après les études et le compteur de durée qui intervient pour le calcul des allocations dégressives de chômage complet doit être interrompu.• Les rendez-vous de contrôle de l’effort de recherche d’emploi doivent être postposés et l’absence de preuves de recherche d’emploi durant la période en question ne peut être pris en compte dans le contrôle de l’effort de recherche.
 Ces mesures n’impliquent pas qu’il faille cesser tout accompagnement visant à favoriser le retour à l’emploi des chômeurs. Ainsi, dans la crise actuelle, les services régionaux de l’emploi ont tout leur rôle à jouer, comme celui de stimuler financièrement la formation (à distance) pendant la période d’inoccupation, en réorientant éventuellement des budgets alloués à la formation en présentiel, de continuer à alimenter les plateformes d’offres d’emploi (cf. supra) et d’encourager, en cette période de raréfaction des embauches, les demandeurs d’emploi à élargir la gamme des possibilités d’emploi qui s’offrent à eux.
 De tels ajustements au système d’assurance-chômage ne sont pas isolés. De nombreux États américains y recourent. Selon des informations directes, la Suède suspend également le contrôle de l’effort de recherche d’emploi par les chômeurs. De tels ajustements peuvent, eux aussi, susciter des comportements opportunistes, dans le chef des chômeurs cette fois. Cette attitude est cependant à court terme un problème de second-ordre.
 Pour terminer, soulignons l’importance de veiller au caractère strictement temporaire des diverses mesures mises en place. Nos systèmes d’assurance sociale et de redistribution sont d’une complexité inouïe et les moyens pour les financer sont rares. Toute tentative de pérennisation des mesures prises dans l’urgence rendrait un très mauvais service à la collectivité. Car le temps viendra prochainement de redéfinir des priorités cohérentes en matière d’assurance sociale et de redistribution, en ayant pris du recul par rapport à la pénible expérience en cours.
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"I.: RECENT BOOKS - LIVRES RECENTS PUBLIC ENTERPRISES - PUBLIC GOODS ENTREPRISES PUBLIQUES - BIENS PUBLICS." Annals of Public and Cooperative Economics 60, no. 2 (1989): 271–86. http://dx.doi.org/10.1111/j.1467-8292.1989.tb02005.x.

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Mayneris, Florian. "Numéro 91 - octobre 2011." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15043.

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Abstract:
Le gouvernement wallon cherche à stimuler l’innovation et la compétitivité des entreprises wallonnes grâce à la politique des pôles de compétitivité prévue par le Plan Marshall et son prolongement, le Plan Marshall2.Vert. Grâce à des subventions accordées pour des projets de R&D impliquant à la fois des entreprises et des laboratoires de recherche, les pouvoirs publics cherchent à stimuler la recherche collaborative et à favoriser de la sorte les échanges et fertilisations croisées entre les différents agents régionaux de l’innovation.
 La Wallonie emboîte ainsi le pas à de nombreux autres pays et régions. Les politiques de clusters sont en effet présentées aujourd’hui comme l’instrument incontournable du développement local et de la compétitivité des états. Pourtant, leur analyse révèle une très grande diversité qui laisse parfois douter de leur cohérence. L’évaluation des Systèmes Productifs Locaux (SPL) et des Pôles de compétitivité français illustre bien cette hétérogénéité. Alors que les SPL ont soutenu des entreprises appartenant à des secteurs et des régions en relatif déclin, les pôles de compétitivité regroupent au contraire les champions industriels français. En termes d’impact, la politique des SPL ne semble pas avoir stimulé la productivité, l’emploi ou les exportations des entreprises aidées. S’il est trop tôt pour dire quoi que ce soit des pôles de compétitivité, des travaux sur les clusters de biotechnologie allemands montrent en revanche un impact positif des aides publiques sur l’innovation des entreprises soutenues.
 Le corollaire de ceci est qu’il est difficile d’avoir un discours normatif sur les politiques de clusters. Les politiques de clusters ne sont pas bonnes ou mauvaises en soi. Il y a en revanche des initiatives qui marchent et d’autres pas. L’évaluation permet d’identifier les succès et les échecs, mais fournit aussi un éclairage sur le dispositif lui-même de la politique, utile à son évolution et à son amélioration.
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Mayneris, Florian. "Numéro 91 - octobre 2011." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2011.10.02.

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Abstract:
Le gouvernement wallon cherche à stimuler l’innovation et la compétitivité des entreprises wallonnes grâce à la politique des pôles de compétitivité prévue par le Plan Marshall et son prolongement, le Plan Marshall2.Vert. Grâce à des subventions accordées pour des projets de R&D impliquant à la fois des entreprises et des laboratoires de recherche, les pouvoirs publics cherchent à stimuler la recherche collaborative et à favoriser de la sorte les échanges et fertilisations croisées entre les différents agents régionaux de l’innovation.
 La Wallonie emboîte ainsi le pas à de nombreux autres pays et régions. Les politiques de clusters sont en effet présentées aujourd’hui comme l’instrument incontournable du développement local et de la compétitivité des états. Pourtant, leur analyse révèle une très grande diversité qui laisse parfois douter de leur cohérence. L’évaluation des Systèmes Productifs Locaux (SPL) et des Pôles de compétitivité français illustre bien cette hétérogénéité. Alors que les SPL ont soutenu des entreprises appartenant à des secteurs et des régions en relatif déclin, les pôles de compétitivité regroupent au contraire les champions industriels français. En termes d’impact, la politique des SPL ne semble pas avoir stimulé la productivité, l’emploi ou les exportations des entreprises aidées. S’il est trop tôt pour dire quoi que ce soit des pôles de compétitivité, des travaux sur les clusters de biotechnologie allemands montrent en revanche un impact positif des aides publiques sur l’innovation des entreprises soutenues.
 Le corollaire de ceci est qu’il est difficile d’avoir un discours normatif sur les politiques de clusters. Les politiques de clusters ne sont pas bonnes ou mauvaises en soi. Il y a en revanche des initiatives qui marchent et d’autres pas. L’évaluation permet d’identifier les succès et les échecs, mais fournit aussi un éclairage sur le dispositif lui-même de la politique, utile à son évolution et à son amélioration.
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Hervé, Caroline. "Communs." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.086.

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Abstract:
Les communs (commons en anglais) peuvent être définis comme un ensemble de ressources physiques, matérielles ou immatérielles que les êtres humains cherchent à exploiter, à gérer ou à protéger pour assurer leur survie biologique, économique, sociale ou encore culturelle. Très à la mode depuis une quarantaine d’années en anthropologie, sociologie, histoire, économie ou encore en philosophie, ce concept a vu son champ d’application s’élargir, ses propositions théoriques s’étoffer et ses analyses se complexifier, tout en perdant progressivement son sens historique. Sortis du champ académique et instrumentalisés par les mouvements de résistance au néolibéralisme, les communs sont désormais au cœur de débats de société. La façon dont cette notion interroge les interactions entre les êtres humains et leur environnement, son intérêt pour éclairer la fabrication du social et sa réutilisation dans le débat public en fait un objet de recherche riche pour l’anthropologie. La définition du concept de communs est une entreprise difficile tant il renvoie à des usages divers. Si certains chercheurs tendent à privilégier, en français, l’usage du pluriel afin de marquer la grande variété des ressources regroupées sous la terminologie de communs, que l’on parle de ressources naturelles, mais également sociales ou intellectuelles, d’autres auteurs insistent sur l’importance d’utiliser le terme au singulier afin de souligner son potentiel théorique et pratique (Hardt et Negri 2012 ; Dardot et Laval 2014). L’origine étymologique du terme commun, construit sur les locutions latines cum et munus, renvoie à une idée centrale, celle de la mise commun ou de la gestion commune de biens, mettant l’accent sur le fait que le commun « implique donc toujours une certaine obligation de réciprocité liée à l’exercice de responsabilités publiques » (Dardot et Laval 2014 : 23). Ces deux aspects, celui de réciprocité et de responsabilité publique, sont au cœur de la définition historique des communs. Les origines du concept renvoient à une pratique de gestion des terres qui était courante dans différentes régions d’Europe avant la fin du Moyen-Âge et qui consistait en la gestion commune de certaines terres par un groupe de personnes ou d’unités familiales pendant une période de temps limitée. Dans certaines circonstances, tout le monde pouvait avoir accès à ces terres, selon des règles d’usage particulières ; dans d’autres cas, leur usage était restreint et contrôlé. Ce fonctionnement communal a progressivement été mis en cause par les autorités publiques et les cercles politiques à partir du milieu du XVIIIe siècle. En l’espace d’un siècle, la plupart des communs en Europe de l’ouest devinrent ainsi des propriétés privées ou publiques (De Moor 2011 : 425). Ceci correspond au phénomène connu des enclosures qui s’est particulièrement développé en Angleterre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, à travers lequel de larges étendues de champs ouverts, connus sous le nom de terrains communaux ou commons, ont progressivement été parcellisés et enclos (Hemmungs Wirtén 2013 : 2), dans un contexte marqué par l’augmentation démographique et l’industrialisation. Ce retour dans l’histoire est important pour comprendre les confusions qui sont apparues lorsque les chercheurs des différentes disciplines ont commencé à s’intéresser plus largement à la question des communs à partir du milieu du XXe siècle. L’une des confusions les plus importantes a été introduite par le biais du travail de Garrett Hardin dans son célèbre article « The Tragedy of the Commons », publié en 1968, dans lequel il explique que les communs sont susceptibles de surexploitation et donc de disparition. Sa thèse principale repose sur l’idée biaisée que les communs historiques étaient accessibles à tous et en tout temps. À la suite de la parution de cet article, les chercheurs ont ainsi commencé à utiliser le terme de communs pour faire référence à toutes formes de ressources utilisées par tous et sans contrôle, ce qui ne correspond pourtant pas à sa définition historique (De Moor 2011 : 425). L’article de Hardin a ouvert de nombreuses recherches portant sur les solutions à mettre en œuvre pour contrer la dégradation des communs. Mais ces travaux sont souvent restés coincés entre deux options : la prise en charge des communs par l’État ou par le marché. C’est dans ce contexte que le travail de la politologue Elinor Ostrom (1990), en proposant une troisième voie, a eu un retentissement important dans le monde académique, et même au-delà. La publication de son livre Governing the Commons constitue une étape essentielle dans les recherches sur la gestion des communs. Non seulement, elle montre que l’exploitation des communs ne mène pas inéluctablement vers leur fin, mais elle explore la diversité des arrangements institutionnels permettant la gestion de ceux-ci, sans pour autant avoir recours à l’État ou à la privatisation. Sa contribution est consacrée en 2009 lorsqu’elle reçoit, en même temps qu’Oliver Williamson, le prix Nobel d’économie pour son analyse de la gouvernance économique et celle des communs. La création de l’International Association for the Study of the Commons en 1989 ou encore la création de l’International Journal of the Commons en 2007, révélateurs d’un engouement scientifique pour la question des communs, permettent la diffusion des théories et des méthodes dans les différentes disciplines et dans la société civile, à tel point que l’étude même des communs comporte aujourd’hui des enjeux politiques, sociaux et même éthiques (Peugeot et Piron 2015). Les travaux d’Elinor Ostrom s’inscrivent dans une démarche résolument interdisciplinaire puisqu’elle utilise des études de cas, des concepts, des modèles et des méthodes issus de différentes sciences sociales, et tout particulièrement de l’anthropologie. Loin de développer une perspective purement institutionnelle, Ostrom s’intéresse en effet avant tout aux stratégies développées par les acteurs sociaux pour gérer des ressources en commun. Elle s’appuie pour cela sur de nombreuses études de cas développées par des anthropologues pour comprendre par exemple les systèmes d’irrigation au Népal, dans les Philippines ou à Los Angeles, la gestion des forêts en Inde, en Asie, en Afrique et en Amérique latine ou encore la pêche côtière en Inde ou au Canada (Acheson 2011 : 320). Même si son usage de l’anthropologie est qualifié de fragmentaire, puisque sortant ces études de cas de leurs contextes politiques ou culturels, ses travaux sont néanmoins reconnus comme une contribution majeure à la discipline anthropologique (Rabinowitz 2010). Outre celle des interactions entre les hommes et leur environnement, les travaux d’Ostrom rejoignent bien d’autres questions intéressant les anthropologues. Ils interrogent directement la gestion des ressources collectives, la nature des liens de coopération et la fabrique des communautés (Rabinowitz 2010 : 104), la production des normes et des règles sociales, ainsi que de la propriété, privée ou publique (Acheson 2011 : 320). Enfin, en montrant le rôle important de la réciprocité dans la plupart des cas de gestion alternative des ressources, les anthropologues ont mis en évidence, à partir de leurs différents terrains, le fait que l’homme n’était pas uniquement animé par une logique économique, mais que le symbolisme était central dans les pratiques d’échange, renvoyant ainsi aux théories sur le don, concept dont les anthropologues ont étudié les multiples formes dans les sociétés humaines. Dans la foulée des propositions théoriques de Hardin et de Ostrom, un véritable engouement s’est manifesté autour de la question de ces communs naturels, en anthropologie et dans les autres disciplines des sciences sociales. Ces travaux ont fourni des modèles inspirant pour d’autres types d’objets de recherche et plus récemment les chercheurs ont commencé à identifier de nouveaux communs (new commons), comme des biens communs sociaux (social commons) qui constituent des ressources sociales ou des services destinés à des groupes sociaux spécifiques, des communs de nature intellectuelle ou encore culturelle incluant des ressources aussi variées que la musique, l’artisanat, les technologies numériques, etc. (Nonini 2006 : 166-167). Certains anthropologues ont même avancé l’idée que les communs peuvent englober des dimensions plus invisibles de la vie sociale relevant du domaine cognitif, corporel ou affectif, comme par exemple chez les Urarina, peuple indigène du Pérou, pour lesquels la notion même de tranquillité doit être l’objet d’un partage ou d’une réciprocité (Walker 2015). L’extension du concept de communs à des domaines aussi divers de la vie sociale explique aujourd’hui la difficulté à en donner une définition uniforme et certaines ambivalences quant à ses usages et ses analyses. De façon plus générale, la naturalisation du discours sur les biens communs a nécessité de s’engager dans une réflexion critique sur cet objet, ce que l’anthropologie a pu prendre en charge à travers sa capacité à mettre en perspective la production du social. Le succès du terme ne s’est en effet pas limité au milieu académique. Dans le contexte des dernières décennies, alors que des corporations, des gouvernements et d’autres types d’institutions politiques, privées ou non-gouvernementales, ont dépossédé certains groupes humains de leurs ressources dans la mouvance de la globalisation néolibérale, des stratégies de résistance et de lutte pour conserver ou retrouver le contrôle sur ces biens se sont développées (Nonini 2006 : 165). Dans le même temps, les propositions théoriques sur les communs ont mis en valeur des alternatives séduisantes face à la mainmise du marché ou de l’État sur ces ressources. Les anthropologues ont ainsi montré que ces luttes ne concernent pas seulement le contrôle des ressources matérielles mais également le contrôle des significations culturelles associées aux communs et aux processus qui les préservent ou les détruisent (Nonini 2006 : 165). Les stratégies et les perspectives antagonistes des différents groupes se disputant les communs sont ainsi devenues des objets de recherche riches pour l’anthropologie. Dans le contexte sud-américain où la surexploitation des ressources naturelles s’impose comme un nouveau paradigme économique, le constat que chacune des deux parties réutilise le concept de biens communs et de communs pour légitimer, d’un côté l’exploitation des ressources naturelles, et de l’autre la lutte contre cette exploitation, rappelle la nécessité de repenser les fondements ontologiques de chacune de ces deux façons de concevoir la relation entre les humains et le monde naturel. Dans ce cadre, les peuples autochtones nous invitent plutôt à penser ces confrontations ontologiques à travers le concept d’« incommuns » ; celui-ci révèlerait plutôt l’existence et la persistance d’une certaine incompatibilité entre différentes façons d’être au monde. En effet, alors que les entreprises extractrices font reposer leurs justifications sur la distinction entre nature et culture, et plus précisément sur le contrôle de la nature par les êtres humains, les peuples autochtones de leur côté se perçoivent en continuité avec le monde naturel, engagé dans une relation réciproque avec lui et dans l’obligation de le protéger (Blaser et De La Cadena 2017 : 186-187).
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Attanasi, Gautier, Arno Baurin, Vincent Bodart, et al. "Numéro 159 - janvier 2021." Regards économiques, January 15, 2021. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2021.01.15.01.

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Abstract:
En forte récession durant la première partie de l’année écoulée, l’économie belge a connu un rebond spectaculaire au troisième trimestre 2020, qui n’a cependant permis de récupérer que 2/3 des pertes de production enregistrées durant les deux trimestres précédents.
 Alors que dans notre étude de conjoncture d’il y a trois mois, nous anticipions le prolongement de la reprise économique au dernier trimestre 2020, le rebond de l’épidémie et le rétablissement d’un confinement partiel de l’économie ont balayé cette perspective. Il est ainsi plus que probable que l’économie belge se soit à nouveau contractée durant les trois derniers mois de 2020.
 En ce qui concerne les perspectives économiques pour 2021, il est ici fait l’hypothèse que les campagnes de vaccination qui ont débuté contribueront à contrôler la maladie. Il est dès lors envisagé le retour progressif de conditions normales d’activité au cours des prochains mois.
 Selon ce scénario, l’activité économique belge devrait retrouver une pente d’évolution positive à partir du premier trimestre 2021. Sa progression risque cependant d’être faible durant une bonne partie de l’année. D’une part, il est probable que des mesures de restriction de l’activité économique resteront en place encore plusieurs mois afin de maintenir l’épidémie sous contrôle. D’autre part, malgré les aides mises en place par les pouvoirs publics, la situation financière des ménages et des entreprises s’est dégradée en 2020.
 Ainsi, alors qu’il est attendu une contraction de l’économie belge de près de 7 % en 2020, la croissance économique prévue pour 2021 serait limitée à 3,4 % en base annuelle. Cette projection implique que, fin 2021, le niveau du PIB belge serait encore inférieur - d’environ 2 % - à ce qu’il était avant la crise.
 Résumé des prévisions pour la Belgique• L’économie belge devrait croître de 3,4 % en 2021.• L’emploi diminuerait d’environ 19.000 unités en 2021.• Le nombre de demandeurs d’emploi augmenterait de 52.600 unités en 2021.• L’inflation générale des prix à la consommation s’élèverait à 1,4 % en 2021.• Le déficit budgétaire des administrations publiques atteindrait 7,1 % en 2021.
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Hindriks, Jean. "Numéro 29 - avril 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15983.

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Abstract:
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les communes, les villes, les régions et les pays sont livrés, à l’instar des entreprises privées, aux affres de la concurrence. La rivalité est d’autant plus forte que la mobilité de la population et des facteurs de production augmente. Cette mobilité est liée à l’intégration croissante des économies. Nous montrons dans ce numéro de Regards Economiques consacré à "La concurrence entre gouvernements : un impératif de bonne gestion publique" que cette concurrence entre gouvernements à tous les niveaux de pouvoir, loin d’être dommageable, pourrait très bien se révéler bénéfique en augmentant la qualité des décisions publiques. L’erreur souvent faite est que cette concurrence est vécue seulement comme menace et aucunement comme stimulant.
 Une conséquence de l’intégration des économies est la possibilité d’organiser une concurrence par comparaison entre gouvernements. Cette concurrence indirecte n’empêche pas la coordination inter-gouvernementale partout où cela est nécessaire. L'argument de base est que cette concurrence par comparaison entre les gouvernements peut exercer une force disciplinante et limiter la puissance de monopole d'un gouvernement unique. En comparant les performances entre gouvernements voisins, il est plus facile de déceler les bons des mauvais gouvernements tout en contrôlant la qualité des décisions publiques. Il est indéniable que les spécificités régionales peuvent parfois fausser l’appréciation des performances relatives. Cependant l’effet de l’intégration économique est justement d’éliminer progressivement les spécificités régionales et de placer ainsi les gouvernements dans un environnement comparable. Dans ce contexte, la concurrence par comparaison produit en général des sanctions plus nettes, plus tranchées, moins manipulables, tant à l’égard des dirigeants que de l’effort des exécutants, et ces sanctions s’imposent de manière plus indiscutable. Il sera aussi progressivement plus difficile pour les décideurs publics de faire jouer des réseaux d’influence au sein de leur relations pour obtenir un jugement et un traitement plus favorables que leurs performances ne le justifieraient.
 Une bonne illustration est le rapport PISA 2003 sur la performance comparée de l’enseignement secondaire en lecture, mathématique et sciences parmi 15 pays européens. Ce rapport a provoqué beaucoup de discussions car il épingle la performance curieusement faible de la Communauté française relativement à la Communauté flamande pourtant dotée de moyens similaires. Cette tradition de comparer les performances dans le secteur public est bien établie en Angleterre avec une information facilement disponible sur internet du classement des écoles, universités, hôpitaux, communes etc. Il est probable qu’une telle information va progressivement circuler chez nous du fait de son importance évidente.
 La logique est simple : en comparant les résultats de leur gouvernement à ceux d’autres gouvernements dans des régions comparables (i.e. faisant face à un environnement économique similaire), les électeurs peuvent accroître le contrôle qu'ils ont sur leurs hommes politiques et déduire la part de performance qui est attribuable à l'environnement économique et celle qui est attribuable à la qualité de leur gouvernement.
 Un argument analogue s'applique à la concurrence directe entre gouvernements pour attirer les facteurs de production. Souvent perçue comme une menace (cf. les délocalisations), la mobilité croissante des facteurs de production peut aussi agir comme stimulant. La concurrence pour les facteurs de production agit comme un mécanisme d’enchère par lequel les gouvernements les plus performants sortent gagnants et les gouvernements moins performants seront remplacés. Cette concurrence peut forcer le gouvernement à réduire les gaspillages et baisser le prix effectif des biens publics.
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42

Hindriks, Jean. "Numéro 29 - avril 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.04.01.

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Abstract:
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les communes, les villes, les régions et les pays sont livrés, à l’instar des entreprises privées, aux affres de la concurrence. La rivalité est d’autant plus forte que la mobilité de la population et des facteurs de production augmente. Cette mobilité est liée à l’intégration croissante des économies. Nous montrons dans ce numéro de Regards Economiques consacré à "La concurrence entre gouvernements : un impératif de bonne gestion publique" que cette concurrence entre gouvernements à tous les niveaux de pouvoir, loin d’être dommageable, pourrait très bien se révéler bénéfique en augmentant la qualité des décisions publiques. L’erreur souvent faite est que cette concurrence est vécue seulement comme menace et aucunement comme stimulant.
 Une conséquence de l’intégration des économies est la possibilité d’organiser une concurrence par comparaison entre gouvernements. Cette concurrence indirecte n’empêche pas la coordination inter-gouvernementale partout où cela est nécessaire. L'argument de base est que cette concurrence par comparaison entre les gouvernements peut exercer une force disciplinante et limiter la puissance de monopole d'un gouvernement unique. En comparant les performances entre gouvernements voisins, il est plus facile de déceler les bons des mauvais gouvernements tout en contrôlant la qualité des décisions publiques. Il est indéniable que les spécificités régionales peuvent parfois fausser l’appréciation des performances relatives. Cependant l’effet de l’intégration économique est justement d’éliminer progressivement les spécificités régionales et de placer ainsi les gouvernements dans un environnement comparable. Dans ce contexte, la concurrence par comparaison produit en général des sanctions plus nettes, plus tranchées, moins manipulables, tant à l’égard des dirigeants que de l’effort des exécutants, et ces sanctions s’imposent de manière plus indiscutable. Il sera aussi progressivement plus difficile pour les décideurs publics de faire jouer des réseaux d’influence au sein de leur relations pour obtenir un jugement et un traitement plus favorables que leurs performances ne le justifieraient.
 Une bonne illustration est le rapport PISA 2003 sur la performance comparée de l’enseignement secondaire en lecture, mathématique et sciences parmi 15 pays européens. Ce rapport a provoqué beaucoup de discussions car il épingle la performance curieusement faible de la Communauté française relativement à la Communauté flamande pourtant dotée de moyens similaires. Cette tradition de comparer les performances dans le secteur public est bien établie en Angleterre avec une information facilement disponible sur internet du classement des écoles, universités, hôpitaux, communes etc. Il est probable qu’une telle information va progressivement circuler chez nous du fait de son importance évidente.
 La logique est simple : en comparant les résultats de leur gouvernement à ceux d’autres gouvernements dans des régions comparables (i.e. faisant face à un environnement économique similaire), les électeurs peuvent accroître le contrôle qu'ils ont sur leurs hommes politiques et déduire la part de performance qui est attribuable à l'environnement économique et celle qui est attribuable à la qualité de leur gouvernement.
 Un argument analogue s'applique à la concurrence directe entre gouvernements pour attirer les facteurs de production. Souvent perçue comme une menace (cf. les délocalisations), la mobilité croissante des facteurs de production peut aussi agir comme stimulant. La concurrence pour les facteurs de production agit comme un mécanisme d’enchère par lequel les gouvernements les plus performants sortent gagnants et les gouvernements moins performants seront remplacés. Cette concurrence peut forcer le gouvernement à réduire les gaspillages et baisser le prix effectif des biens publics.
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Larue, Louis. "Focus 26 - janvier 2021." Regards économiques, January 28, 2021. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2021.01.28.01.

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Abstract:
Les crypto-monnaies, comme le Bitcoin ou Ethereum, animent le débat public depuis au moins 10 ans. A leur avènement, les banques centrales se sont montrées pour le moins frileuses. Ainsi, dans un rapport publié en 2013, la Banque centrale européenne (BCE) avertissait que la nature non réglementée de ces monnaies pourrait exposer leurs utilisateurs à des risques élevés. Plusieurs années plus tard, les banquiers centraux reconnaissent maintenant leur potentiel. La Banque d'Angleterre, la Banque centrale suédoise et la BCE étudient toutes intensément la possibilité d'émettre leur propre monnaie numérique (ci-après dénommée «monnaie numérique de banque centrale» ou «central bank digital currencies» en anglais). Cet enthousiasme est-il justifié ? Les banques centrales devraient-elles créer leur propre monnaie numérique ? Ce focus de Regards économiques présente d’abord brièvement ce que sont ces monnaies. Il expose ensuite les raisons justifiant leur éventuelle introduction et détaille finalement les risques qu’elles pourraient poser.
 Notons tout d’abord que ces monnaies ne sont pas une copie «publique» des crypto-monnaies privées. Les banques centrales rejettent en effet la nature décentralisée et l’absence de gouvernance unifiée du Bitcoin et des crypto-monnaies similaires. Par ailleurs, la nature «numérique» de ces nouvelles monnaies n’est pas vraiment une innovation. La majorité de la masse monétaire prend déjà une forme numérique. A côté de la monnaie «physique» (pièces et billets), la plus grande partie de notre monnaie est constituée de dépôts bancaires privés et de dépôts à la banque centrale (la monnaie de réserve). Pour l'instant, seules les banques et certaines institutions financières ont accès aux réserves de la banque centrale. La véritable innovation au cœur des monnaies numériques de banque centrale serait de donner aux particuliers et aux entreprises la possibilité de détenir de l'argent sous forme de dépôts directement auprès de la banque centrale. En somme, les monnaies numériques de banques centrales, malgré leur nom, ne formeraient pas une nouvelle monnaie, mais plutôt un nouveau moyen de payement, labellisé en euros, et de valeur équivalente à l’euro. Pour quelles raisons une banque centrale pourrait-elle donner cette opportunité à toutes et tous ?
 Une première raison est liée à la dépendance des banques centrales vis-à-vis du système financier. Le système financier moderne est basé sur une certaine division du travail entre les banques commerciales qui sont chargées de prêter de l'argent au secteur productif, et les banques centrales qui supervisent les premières et tentent d'influencer l'économie par des interventions sur les marchés financiers. Schématiquement, ces dernières tentent de peser sur le comportement des premières de deux manières : soit en modifiant le taux d’intérêt auquel les acteurs financiers peuvent leur emprunter de l’argent, soit via l’achat ou la vente d’actifs financiers. Cela signifie que les banques centrales n'ont qu'une influence indirecte sur l'économie productive et qu'elles dépendent des banques commerciales pour canaliser la politique monétaire. Lors de la crise financière de 2007-2008, par exemple, la dépendance des banques centrales par rapport aux banques commerciales a conduit les premières à injecter des milliards d'euros et de dollars sur les marchés financiers, dans l'espoir que les banques commerciales utilisent cet argent pour des investissements productifs. Or, l’efficacité de ces politiques est loin d’être démontrée. D’aucuns s’effraient que cette situation ne génère des bulles spéculatives et ne privilégie indûment les banques commerciales, sans que ces dernières ne financent l’économie productive à la hauteur des espérances des banquiers centraux.
 La mise en œuvre de monnaies numériques de banque centrale à grande échelle pourrait modifier radicalement cette situation. Cela offrirait un système de paiement alternatif qui ne serait pas géré par le secteur bancaire commercial. Les citoyens pourraient également choisir de placer leurs économies sur un compte à la banque centrale qui, par définition, serait plus sûr qu’un compte dans une banque commerciale. En outre, l'introduction de ces monnaies réduirait la dépendance des banques centrales vis-à-vis des banques commerciales en permettant aux banques centrales de créditer directement les comptes des citoyens ou des entreprises, sans nécessairement recourir à des intermédiaires bancaires. Par conséquent, l'introduction de ces monnaies pourrait rendre la politique monétaire plus directe et plus simple.
 A première vue, donc, on pourrait se réjouir de la possibilité de limiter la dépendance des banques centrales par rapport aux banques commerciales. Il convient cependant de considérer plusieurs problèmes importants.
 Premièrement, si les particuliers et les entreprises décident de considérer leur banque centrale comme leur fournisseur de services bancaires, ne risque-t-on pas de rendre les banques commerciales obsolètes et superflues ? Dans ce cas extrême, ni les citoyens ni les banques centrales n'auraient plus besoin d'intermédiaires pour l’octroi de crédits et l’accueil de dépôts. Les banques commerciales garderaient sans doute le rôle d’intermédiaire sur les marchés financiers, mais manqueraient d'une source de financement appropriée (les dépôts des clients) et perdraient une de leurs principales activités (les prêts). La taille des marchés financiers pourrait se réduire considérablement. Cela pourrait fragiliser la santé économique des banques commerciales et celle des marchés financiers dans leur ensemble.
 Un deuxième problème concerne l’équilibre des pouvoirs entre gouvernements, banques centrales et banques commerciales. À la suite de la crise financière, les banques centrales ont déjà acquis d'énormes pouvoirs. La BCE a par exemple participé à la Troïka en Grèce et dicté des réformes économiques structurelles dans ce pays. La Réserve fédérale américaine (la Fed), la BCE et la Banque d'Angleterre ont également obtenu des pouvoirs supplémentaires de supervision du système bancaire. Et elles sont toutes intervenues massivement sur les marchés financiers, par l'achat massif d'obligations et de titres. L’introduction de monnaies numériques de banque centrale renforcerait ces tendances et accroîtrait le poids des banques centrales sur les marchés financiers, en leur donnant un accès direct aux comptes des citoyens et des entreprises, et en leur permettant de contourner les acteurs financiers commerciaux. Ce déséquilibre de pouvoir pourrait encore accroître le déficit démocratique dont souffrent les banques centrales. Par ailleurs, les banques centrales, si elles sont amenées à fournir des services bancaires et à alimenter l'économie productive par le crédit, pourraient être entraînées dans d’importants conflits d'intérêts. En effet, ces dernières deviendraient leur propre régulateur.
 En conclusion, il est certain que les monnaies numériques de banque centrale suscitent un débat intéressant sur le rôle des banques centrales dans le système financier. D’une part, elles pourraient constituer une piste de solution à la dépendance des banques centrales vis-à-vis des marchés financiers. Cependant, elles pourraient également conduire à accroître démesurément les pouvoirs des banques centrales et à fragiliser les marchés financiers en rendant le financement des banques commerciales plus complexe. L’enjeu, en définitive, est le partage du pouvoir financier entre banques commerciales et banques centrales – un débat qui dépasse de loin l’objectif de ce focus, et qu’il ne prétend pas trancher.
 Pour aller plus loin :
 Larue, L., Fontan, C. et Sandberg, J. (2020). The promises and perils of Central Bank Digital Currencies. Revue de la Régulation, Numéro 28.
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Hansez, Isabelle, Laurent Taskin, and Jacques-François Thisse. "Numéro 164 - Juin 2021." Regards économiques, June 8, 2021. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco/2021.06.08.01.

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Abstract:
Dans ce numéro spécial de Regards économiques, trois expertises dialoguent afin d’offrir une compréhension multidisciplinaire du «télétravail» aujourd’hui et demain :
 
 D’un point de vue économique, la question clé demeure celle de l’incidence d’une pratique intensive de télétravail à domicile sur la mobilité, les villes et l’économie dans son ensemble. Le gain espéré de productivité au travail sous-tend le développement du télétravail. Souvent déclaré, mais rarement mesuré de façon précise, des rares études montrent néanmoins une relation de cause à effet entre la pratique du travail à domicile et un surcroît de productivité au travail. Mais, qu’en sera-t-il demain sur le long terme ? Et quel impact une pratique plus forte du télétravail peut-elle avoir sur la demande et l’offre immobilières dans les villes et sur les marchés locaux du travail ? Ce sont quelques-unes des analyses développées par Jacques-François Thisse, professeur émérite d’économie à l’UCLouvain.
 
 
 Du point de vue des organisations et du management, la pratique du télétravail a conduit à revisiter les processus de régulation du rapport au travail (tels que le contrôle et l’autonomie au travail, les styles de management, l’identité au travail, la productivité et l’équilibre entre sphères privée et professionnelle). Autre enjeu pour les entreprises ? La gestion de la distance sur les comportements au travail (notamment l’hyper connexion ou l’invisibilisation). Selon Laurent Taskin, professeur en sciences de gestion à l’UCLouvain, le futur verra s’intensifier le télétravail. L’enjeu organisationnel et managérial clé de l’après-covid sera donc de réinventer de nouvelles routines de travail autour de la présence, là où c’était la distance qui était régulée avant la crise covid. C’est cette réflexion qui permettra de préserver et valoriser l’innovation, la créativité et la socialisation.
 Du point de vue des individus, les recherches sur le télétravail ont identifié de longue date des effets plutôt positifs en termes de satisfaction, de motivation, de bien-être ou de fidélisation, justifiant une demande, de la part des travailleurs, pour ce type d’arrangement. Se basant sur une enquête menée durant le premier confinement en Belgique, Isabelle Hansez, professeure de psychologie à l’ULiège, offre une perspective nuancée des conditions de la pratique du télétravail durant le confinement et des perspectives affichées par les personnes sondées. Plus que jamais, semble-t-il, la dimension du bien-être au travail semble clé dans la valorisation du télétravail par les individus et montre aussi les disparités de situations (familiale, professionnelle) qui amènent à apprécier différemment la flexibilité offerte par le télétravail.
 
 
 Ces trois regards se complètent et permettent, in fine, d’identifier les équilibres et les tensions qui caractérisent le développement du télétravail. Et donner des pistes qui pourront satisfaire à la fois les travailleurs, les managers, les entreprises et les acteurs qui vivent de la présence des travailleurs sur leur lieu de travail (commerces, services, entretien…) ? Voici les principaux enseignements et recommandations des trois scientifiques :
 
 L’accroissement de productivité dû à la pratique du télétravail est lié à sa fréquence : au-delà de deux jours par semaine ou de 50% du temps de travail, l’impact sur la productivité s’atténue ;
 Le développement du télétravail peut potentiellement modifier la consommation d’espace de bureau (décroissance) et domestique (croissance), dans un mouvement qui risque de dévitaliser les centres urbains et d’affaires ;
 La pratique plus intensive du télétravail menace l’existence de communautés de travail au sein des organisations, au profit de liens plus formels et instrumentaux avec l’organisation et les collectifs de travail ;
 Pour les travailleurs, la pratique du télétravail est source de satisfactions (autonomie, flexibilité, par exemple) mais aussi d’inconfort (ergonomie, conflit privé-professionnel, ambiguïté des attentes, par exemple) ;
 Les politiques publiques doivent d’urgence proposer des solutions de mobilité afin de faciliter l’accès aux centres urbains, pour les travailleurs, et juguler une potentielle désertion de ceux-ci par les quartiers d’affaire—la mobilité étant le premier facteur de choix pour le télétravail ;
 Les employeurs doivent formaliser la possibilité de télétravail dans des accords collectifs négociés et permettre à leurs salariés d’être dans de bonnes conditions de travail à domicile, a fortiori si le télétravail fait l’objet d’une politique organisationnelle ou de gestion des ressources humaines ;
 Le management doit réguler la présence des équipes de travail en tenant compte de leurs réalités propres (activités, par exemple) afin de préserver les liens sociaux, garants d’une performance de long terme ;
 Les travailleurs sont invités à organiser leurs temps et leurs espaces privé et professionnel de sorte à permettre une conciliation harmonieuse.
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De Briey, Valérie. "Numéro 28 - mars 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15993.

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Abstract:
Les Nations Unies ont proclamé l’année 2005 "Année Internationale du Microcrédit". A cette occasion, la Plate-forme belge de la microfinance et la Coopération belge au développement (DGCD) organisent les 3 et 4 mars un séminaire de réflexion sur la microfinance. Dans le dernier numéro de Regards économiques, Valérie de Briey, qui est responsable de recherches au Cerisis, membre de la plate-forme belge de microfinance et du GRAP-OSC (CUD-DGCD), dresse un large panorama du rôle et des missions de la microfinance dans les pays en développement. Elle présente également les questions importantes qui seront débattues lors du séminaire des 3 et 4 mars. Ce communiqué résume les principaux points de son étude.
 De tous temps, de nombreuses activités de taille très réduite (qualifiées habituellement de micro-entreprises) se sont développées dans les pays du Sud, bien souvent partiellement ou totalement en marge des règles législatives et administratives, pour permettre aux populations pauvres de subsister. Celles-ci regroupent des activités aussi diverses que marchands ambulants, petits artisans, kiosques à journaux, taxis, vendeurs de rue, bazars, etc.
 Parmi les multiples contraintes auxquelles sont confrontées les micro-entreprises, la difficulté d’accès à des sources de financement extérieures représente encore aujourd’hui une entrave principale à leur bon développement. Elles ont en effet besoin d'un capital suffisant pour financer leurs équipements, leurs achats de fournitures, de matières premières, etc. Or, ce capital leur a longtemps fait défaut car les petites sommes demandées par ces micro-entrepreneurs, l’absence de garantir à offrir et bien souvent la nature risquée du projet rebutaient les banques commerciales traditionnelles. C’est pourquoi différents intermédiaires financiers spécialisés dans l’attention à ce type de clientèle ont vu le jour. Ces intermédiaires sont souvent qualifiés d’ «institutions de microfinance» (IMF). Leur rôle consiste à offrir des services financiers de base (épargne, crédit, assurance, transfert de fonds, etc.), aux montants réduits, à des populations pauvres afin de leur donner la possibilité d’investir et de se prémunir en cas de coups durs (conditions climatiques défavorables à la production, dépenses imprévues liées à une maladie ou à la perte de biens, etc.). Par ailleurs, la microfinance favorise également des retombées positives sur la famille en général : amélioration des conditions de vie, valorisation de l’auto-estime, financement de la scolarisation, des soins de santé, etc.).
 Il a cependant fallu attendre les années quatre-vingt pour que ce secteur soit véritablement reconnu comme générateur de revenus et créateur d’emplois. Depuis lors, il fait l’objet d’une attention toute particulière de la part tant des praticiens du développement, des politiciens que des chercheurs universitaires. Aujourd’hui, la micro-finance fait partie intégrante des politiques de développement des pays pauvres. En 1998 déjà, l’Assemblée Générale des Nations Unies avait proclamé l’année 2005 l’Année Internationale du micro-crédit pour marquer l’importance de cet instrument pour éradiquer la pauvreté. Son objectif à l’époque était de réduire de moitié les populations pauvres qui vivent sous le seuil de pauvreté d’ici 2015 (Objectifs de Développement pour le Millénaire).
 Depuis les expériences pionnières jusqu’à sa forte médiatisation de nos jours, le champ de la microfinance a fortement évolué. Il existe une pluralité d’institutions de microfinance faisant appel à des statuts juridiques différents (fondations, coopératives d’épargne et de crédit, institutions publiques, sociétés anonymes, etc.) dont les modes de fonctionnement et les objectifs diffèrent fortement. Les IMF sont aujourd’hui largement tributaires d’un discours néo-libéral prônant l’absolutisation du marché et l’adoption d’une démarche commerciale. Pour des institutions telles que Banque Mondiale ou les Nations Unies, il faut en effet parvenir à la construction de «marchés financiers intégrants» afin de mettre en place des systèmes de microfinance pérennes et qui touchent un grand nombre de populations pauvres. Elles préconisent dès lors l’institutionnalisation des programmes de microfinance, autrement dit, la mise en place d’institutions de microfinance rentables, répondant aux lois des marchés financiers concurrentiels et faisant appel à un mode de gouvernance efficace. Pour ces organismes en effet, les institutions à vocation sociale (de type ONG) sont la plupart du temps fragiles, tributaires des subsides en provenance des bailleurs de fonds et disposent d’une capacité limitée à faire face à la demande massive de microcrédits. D’autres personnes au contraire, principalement des acteurs de terrain soucieux de rester au service des plus démunis, s’interrogent sur les dérives potentielles de l’adoption d’une telle démarche et craignent que la poursuite de but de lucre conduise à l’écartement d’une clientèle plus défavorisée afin de satisfaire les critères de rentabilité propres aux marchés financiers. Elles réclament notamment le maintien de subsides.
 Cette opposition entre ces deux visions de la microfinance constitue ce que Morduch (1998) a qualifié de "microfinance schism". Ce schisme est également marqué par les méthodes d’évaluation auxquelles recourent les partisans de chacune des deux approches (études d’impact, instruments de rating, etc.).
 Plus qu’antagonistes, ces deux visions de la microfinance sont, selon Valérie de Briey, complémentaires. La pertinence de l’une ou l’autre doit s’évaluer au regard des acteurs en présence, de la cible poursuivie, de la densité de population, de la technologie disponible, du contexte économique, institutionnel, etc. La pérennité d’une IMF ne pourra en effet être atteinte que dans la mesure où l’institution peut opérer à grande échelle et avoir un volume d’activité tel que le point d’équilibre puisse être atteint. Il est donc par exemple nécessaire que la densité de la population soit suffisamment importante pour toucher un grand nombre d’emprunteurs. Par ailleurs, l’IMF doit également disposer d’une technologie appropriée pour évaluer rapidement les demandes de crédit et maintenir à jour l’information commerciale et financière. Sans ces conditions, la productivité des membres internes à l’IMF ne pourra pas être suffisante et la croissance du portefeuille assurée.
 Par ailleurs, dans le choix de l’approche dans laquelle doit s’inscrire l’IMF, il importe également selon Valérie de Briey de se pencher sur le degré de précarité de la cible visée. Certaines institutions, soucieuses de veiller à la rentabilité de leurs opérations de prêts, excluent en effet de leurs clients, certains secteurs d’activité jugés comme trop risqués (citons en autres les conducteurs de taxi) et mettent des conditions d’accès telles que de nombreux micro-entrepreneurs se trouvent hors des conditions d’accès (comme par exemple l’ancienneté minimale exigée ou le degré de formalisation de la micro-entreprise). Il y a donc place dans certaines zones géographiques pour la coexistence d’IMF différenciées (par exemple des sociétés anonymes adoptant une logique de rentabilité et des ONG adoptant une logique de développement de populations pauvres).
 Il est donc nécessaire, conclut l’auteur, que les limites du discours dominant orienté sur une approche de marchés soient reconnues et que les bailleurs de fonds adoptent une attitude différenciée selon les intermédiaires financiers considérés, et le contexte économique, social et institutionnel du pays dans lequel ces intermédiaires opèrent. Il faudrait en outre que les bailleurs de fonds adoptent des critères d’évaluation des IMF en cohérence avec la mission poursuivie par l’institution d’appui et ses valeurs fondatrices. Plus qu’antagonistes, les différentes méthodes d’évaluation proposées dans le champ de la microfinance sont, de l’avis de Valérie de Briey, elles aussi complémentaires. Leur utilité dépend tout à la fois de la mission de l’IMF (à vocation sociale ou financière), de la ou des personnes qui évaluent (bailleurs de fonds, membres internes, etc.), de la perspective adoptée (du point de vue des clients, des bailleurs de fonds, de l’institution, etc.) et des moyens dont disposent les évaluateurs. L’important est que les personnes en présence s’accordent sur l’objet de l’évaluation. L’auteur anticipe ainsi sur certaines questions qui seront débattues lors d’un séminaire de réflexion organisé par la plate-forme belge de Microfinance et la DGCD les 3 et 4 mars au Palais d’Egmont à Bruxelles à l’occasion de l’année 2005 proclamée «Année Internationale du Microcrédit» par les Nations Unies.
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De Briey, Valérie. "Numéro 28 - mars 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.03.01.

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Abstract:
Les Nations Unies ont proclamé l’année 2005 "Année Internationale du Microcrédit". A cette occasion, la Plate-forme belge de la microfinance et la Coopération belge au développement (DGCD) organisent les 3 et 4 mars un séminaire de réflexion sur la microfinance. Dans le dernier numéro de Regards économiques, Valérie de Briey, qui est responsable de recherches au Cerisis, membre de la plate-forme belge de microfinance et du GRAP-OSC (CUD-DGCD), dresse un large panorama du rôle et des missions de la microfinance dans les pays en développement. Elle présente également les questions importantes qui seront débattues lors du séminaire des 3 et 4 mars. Ce communiqué résume les principaux points de son étude.
 De tous temps, de nombreuses activités de taille très réduite (qualifiées habituellement de micro-entreprises) se sont développées dans les pays du Sud, bien souvent partiellement ou totalement en marge des règles législatives et administratives, pour permettre aux populations pauvres de subsister. Celles-ci regroupent des activités aussi diverses que marchands ambulants, petits artisans, kiosques à journaux, taxis, vendeurs de rue, bazars, etc.
 Parmi les multiples contraintes auxquelles sont confrontées les micro-entreprises, la difficulté d’accès à des sources de financement extérieures représente encore aujourd’hui une entrave principale à leur bon développement. Elles ont en effet besoin d'un capital suffisant pour financer leurs équipements, leurs achats de fournitures, de matières premières, etc. Or, ce capital leur a longtemps fait défaut car les petites sommes demandées par ces micro-entrepreneurs, l’absence de garantir à offrir et bien souvent la nature risquée du projet rebutaient les banques commerciales traditionnelles. C’est pourquoi différents intermédiaires financiers spécialisés dans l’attention à ce type de clientèle ont vu le jour. Ces intermédiaires sont souvent qualifiés d’ «institutions de microfinance» (IMF). Leur rôle consiste à offrir des services financiers de base (épargne, crédit, assurance, transfert de fonds, etc.), aux montants réduits, à des populations pauvres afin de leur donner la possibilité d’investir et de se prémunir en cas de coups durs (conditions climatiques défavorables à la production, dépenses imprévues liées à une maladie ou à la perte de biens, etc.). Par ailleurs, la microfinance favorise également des retombées positives sur la famille en général : amélioration des conditions de vie, valorisation de l’auto-estime, financement de la scolarisation, des soins de santé, etc.).
 Il a cependant fallu attendre les années quatre-vingt pour que ce secteur soit véritablement reconnu comme générateur de revenus et créateur d’emplois. Depuis lors, il fait l’objet d’une attention toute particulière de la part tant des praticiens du développement, des politiciens que des chercheurs universitaires. Aujourd’hui, la micro-finance fait partie intégrante des politiques de développement des pays pauvres. En 1998 déjà, l’Assemblée Générale des Nations Unies avait proclamé l’année 2005 l’Année Internationale du micro-crédit pour marquer l’importance de cet instrument pour éradiquer la pauvreté. Son objectif à l’époque était de réduire de moitié les populations pauvres qui vivent sous le seuil de pauvreté d’ici 2015 (Objectifs de Développement pour le Millénaire).
 Depuis les expériences pionnières jusqu’à sa forte médiatisation de nos jours, le champ de la microfinance a fortement évolué. Il existe une pluralité d’institutions de microfinance faisant appel à des statuts juridiques différents (fondations, coopératives d’épargne et de crédit, institutions publiques, sociétés anonymes, etc.) dont les modes de fonctionnement et les objectifs diffèrent fortement. Les IMF sont aujourd’hui largement tributaires d’un discours néo-libéral prônant l’absolutisation du marché et l’adoption d’une démarche commerciale. Pour des institutions telles que Banque Mondiale ou les Nations Unies, il faut en effet parvenir à la construction de «marchés financiers intégrants» afin de mettre en place des systèmes de microfinance pérennes et qui touchent un grand nombre de populations pauvres. Elles préconisent dès lors l’institutionnalisation des programmes de microfinance, autrement dit, la mise en place d’institutions de microfinance rentables, répondant aux lois des marchés financiers concurrentiels et faisant appel à un mode de gouvernance efficace. Pour ces organismes en effet, les institutions à vocation sociale (de type ONG) sont la plupart du temps fragiles, tributaires des subsides en provenance des bailleurs de fonds et disposent d’une capacité limitée à faire face à la demande massive de microcrédits. D’autres personnes au contraire, principalement des acteurs de terrain soucieux de rester au service des plus démunis, s’interrogent sur les dérives potentielles de l’adoption d’une telle démarche et craignent que la poursuite de but de lucre conduise à l’écartement d’une clientèle plus défavorisée afin de satisfaire les critères de rentabilité propres aux marchés financiers. Elles réclament notamment le maintien de subsides.
 Cette opposition entre ces deux visions de la microfinance constitue ce que Morduch (1998) a qualifié de "microfinance schism". Ce schisme est également marqué par les méthodes d’évaluation auxquelles recourent les partisans de chacune des deux approches (études d’impact, instruments de rating, etc.).
 Plus qu’antagonistes, ces deux visions de la microfinance sont, selon Valérie de Briey, complémentaires. La pertinence de l’une ou l’autre doit s’évaluer au regard des acteurs en présence, de la cible poursuivie, de la densité de population, de la technologie disponible, du contexte économique, institutionnel, etc. La pérennité d’une IMF ne pourra en effet être atteinte que dans la mesure où l’institution peut opérer à grande échelle et avoir un volume d’activité tel que le point d’équilibre puisse être atteint. Il est donc par exemple nécessaire que la densité de la population soit suffisamment importante pour toucher un grand nombre d’emprunteurs. Par ailleurs, l’IMF doit également disposer d’une technologie appropriée pour évaluer rapidement les demandes de crédit et maintenir à jour l’information commerciale et financière. Sans ces conditions, la productivité des membres internes à l’IMF ne pourra pas être suffisante et la croissance du portefeuille assurée.
 Par ailleurs, dans le choix de l’approche dans laquelle doit s’inscrire l’IMF, il importe également selon Valérie de Briey de se pencher sur le degré de précarité de la cible visée. Certaines institutions, soucieuses de veiller à la rentabilité de leurs opérations de prêts, excluent en effet de leurs clients, certains secteurs d’activité jugés comme trop risqués (citons en autres les conducteurs de taxi) et mettent des conditions d’accès telles que de nombreux micro-entrepreneurs se trouvent hors des conditions d’accès (comme par exemple l’ancienneté minimale exigée ou le degré de formalisation de la micro-entreprise). Il y a donc place dans certaines zones géographiques pour la coexistence d’IMF différenciées (par exemple des sociétés anonymes adoptant une logique de rentabilité et des ONG adoptant une logique de développement de populations pauvres).
 Il est donc nécessaire, conclut l’auteur, que les limites du discours dominant orienté sur une approche de marchés soient reconnues et que les bailleurs de fonds adoptent une attitude différenciée selon les intermédiaires financiers considérés, et le contexte économique, social et institutionnel du pays dans lequel ces intermédiaires opèrent. Il faudrait en outre que les bailleurs de fonds adoptent des critères d’évaluation des IMF en cohérence avec la mission poursuivie par l’institution d’appui et ses valeurs fondatrices. Plus qu’antagonistes, les différentes méthodes d’évaluation proposées dans le champ de la microfinance sont, de l’avis de Valérie de Briey, elles aussi complémentaires. Leur utilité dépend tout à la fois de la mission de l’IMF (à vocation sociale ou financière), de la ou des personnes qui évaluent (bailleurs de fonds, membres internes, etc.), de la perspective adoptée (du point de vue des clients, des bailleurs de fonds, de l’institution, etc.) et des moyens dont disposent les évaluateurs. L’important est que les personnes en présence s’accordent sur l’objet de l’évaluation. L’auteur anticipe ainsi sur certaines questions qui seront débattues lors d’un séminaire de réflexion organisé par la plate-forme belge de Microfinance et la DGCD les 3 et 4 mars au Palais d’Egmont à Bruxelles à l’occasion de l’année 2005 proclamée «Année Internationale du Microcrédit» par les Nations Unies.
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