To see the other types of publications on this topic, follow the link: Épargne et investissement – Afrique.

Journal articles on the topic 'Épargne et investissement – Afrique'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 18 journal articles for your research on the topic 'Épargne et investissement – Afrique.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Salin, Pascal. "Épargne,investissement et fiscalité." Revue française d'économie 3, no. 1 (1988): 2–19. http://dx.doi.org/10.3406/rfeco.1988.1166.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Bussière, Matthieu. "Épargne et investissement : une perspective internationale." Revue d'économie financière 123, no. 3 (2016): 93. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.123.0093.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Berdot, Jean-Pierre, Gérard Kébabdjian, and Jacques Léonard. "Corrélations investissement-épargne et mobilité internationale des capitaux." Recherches économiques de Louvain 69, no. 1 (2003): 5. http://dx.doi.org/10.3917/rel.691.0001.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

d'Autume, Antoine, and Philippe Michel. "Épargne, investissement et monnaie dans une perspective intertemporelle." Revue économique 36, no. 2 (March 1985): 243. http://dx.doi.org/10.2307/3501766.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Houngbedji, Honoré S., and Nassibou Bassongui. "Investissement Public et Investissement Privé en Afrique Subsaharienne: Rôle de la Qualité Institutionnelle." African Development Review 33, no. 3 (August 2, 2021): 466–78. http://dx.doi.org/10.1111/1467-8268.12589.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Zinsou, Lionel. "L�investissement en Afrique. Mythes et r�alit�s." Apr�s-demain N�31-32,NF, no. 3 (2014): 21. http://dx.doi.org/10.3917/apdem.031.0021.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Béaur, Gérard. "Investissement foncier, épargne et cycle de vie dans le pays chartrain au XVIIIe siècle." Histoire & Mesure 6, no. 3 (1991): 275–88. http://dx.doi.org/10.3406/hism.1991.1398.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Boillot, Jean-Joseph. "Épargne et investissement dans le décollage de l'Inde : les défis du financement de long terme." Revue d'économie financière 107, no. 3 (2012): 19. http://dx.doi.org/10.3917/ecofi.107.0019.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Onomo, Michel Bertrand Cyrille, Marius Ayou Bene, and François Seck Fall. "Propriété étrangère, investissement et performance des entreprises en Afrique : cas du Cameroun." Management international 23 (2019): 159. http://dx.doi.org/10.7202/1068542ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Fielding, David. "Instabilité des prix et investissement en Afrique : le rôle des unions monétaires." Revue d'économie du développement 2, no. 3 (1994): 31–55. http://dx.doi.org/10.3406/recod.1994.905.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Wampfler, Betty. "Financement de la traction animale dans le contexte de désengagement de l’Etat. Enseignements des cas du Nord- Cameroun, de l’Est Burkina Faso et du bassin arachidier du Sénégal." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 57, no. 3-4 (March 1, 2004): 211. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9892.

Full text
Abstract:
La traction animale suppose un investissement important que les ménages agricoles les plus vulnérables peuvent difficilement réaliser sur fonds propres. Le recours au crédit est alors nécessaire. En Afrique de l’Ouest et centrale, les formes publiques de financement de la traction animale ont permis l’équipement de larges zones pratiquant les cultures de rente. Mais ces dispositifs publics s’avèrent impossible à pérenniser et sont aujourd’hui en très forte régression. Dans le vide laissé par l’Etat, émergent des innovations institutionnelles portées par les organisations paysannes et la microfinance. Ces deux secteurs expérimentent aujourd’hui à très petite échelle le financement de la traction animale mais rencontrent eux aussi des difficultés importantes : les ressources financières adaptées sont difficiles à mobiliser, les crédits à moyen terme sont difficiles à sécuriser, les financements fournis sont très largement insuffisants par rapport à l’ampleur de la demande. Quelques institutions, comme par exemple le réseau des Caisses d’épargne et de crédit agricole mutuel (Cecam) à Madagascar, expérimentent des financements innovants et prometteurs.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Kisangani, Emizet F. "Economic Growth and Democracy in Africa: Revisiting the Feldstein-Horioka Puzzle." Canadian Journal of Political Science 39, no. 4 (November 12, 2006): 855–81. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423906050566.

Full text
Abstract:
Abstract.The debate on the relationship between economic performance (sustained economic growth, saving and investment) and democracy remains unsettled. This article provides a critical review of the arguments by relying on the Feldstein-Horioka puzzle. A generalized method of moments (GMM) using 37 African countries from 1960 to 1998 reveals a close relationship among indicators of economic performance but no relationship between economic performance and democracy. Co-integration and vector error correction models contradict GMM results, however. Democracy fosters investment in eight countries, enhances saving in three other countries and sustains economic growth in five. Therefore, single country analyses using appropriate methodologies seem warranted to avoid putting forth ecological fallacies with detrimental policy implications.Résumé.Le débat sur la relation entre performance économique (croissance économique soutenue, épargne et investissement) et démocratie est encore loin d'être clos. Cet article fait une analyse critique des thèses en présence en se basant sur le paradoxe de Feldtsein-Horioka. L'analyse de 37 pays africains de 1960 à 1998 utilisant la méthode des moments généralisée (MMG) démontre un lien étroit entre les divers indicateurs de performance économique, mais aucun lien entre ceux-ci et la démocratie. Cependant, la cointégration et les modèles vectoriels à correction d'erreurs contredisent les résultats basés sur la MMG. En effet, la démocratie favorise l'investissement dans huit pays, encourage l'épargne dans trois autres pays, et soutient la croissance économique dans cinq pays. Il semble justifié, par conséquent, de recourir à des analyses individuelles par pays utilisant des méthodologies appropriées pour éviter des erreurs écologiques aux répercussions néfastes sur la politique économique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Nomo, Théophile Serge, Mohamed Sridi, and Laila Hima. "Capital-investissement sur les marchés africains : existe-t-il des différences entre les critères d’investissement en Afrique et en Occident ?" Gestion 2000 36, no. 6 (2019): 73. http://dx.doi.org/10.3917/g2000.366.0073.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Stachurski, Frédéric, Jérémy Bouyer, and Fanny Bouyer. "Lutte contre les ectoparasites des bovins par pédiluve : méthode innovante utilisée en zone périurbaine subhumide du Burkina Faso." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 58, no. 4 (April 1, 2005): 221. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9916.

Full text
Abstract:
L’accroissement de la demande urbaine en protéines animales se traduit, entre autres, par le développement de filières bovines de production laitière dans les zones périurbaines d’Afrique de l’Ouest. Mais la maîtrise imparfaite des maladies et des parasites compromet la croissance de la production. Une technique de lutte innovante, basée sur le passage régulier dans un pédiluve contenant une formulation aqueuse d’un pyréthrinoïde, pourrait pourtant limiter l’impact des tiques et des glossines, principales contraintes pathologiques en zone subhumide. Cette méthode entraîne l’élimination de la plupart des adultes d’Amblyomma variegatum, la tique la plus nocive dans ces régions, avant leur fixation définitive. D’autre part, un tel traitement permet de diminuer fortement la population des glossines riveraines les plus représentées en Afrique occidentale (Glossina tachinoides et G. palpalis gambiensis) et donc de limiter l’incidence des trypanosomoses. Cette méthode assure ainsi une lutte rapide et efficace à coût réduit car la quantité de produit utilisé à chaque passage est faible. Mais la construction de l’installation, qui peut être utilisée par 400 à 600 animaux, représente un investissement non négligeable que des groupements d’éleveurs ou des investisseurs privés peuvent plus facilement prendre en charge que des éleveurs traditionnels isolés. La mise en place de cette méthode peut ainsi être envisagée dans le cadre d’une politique de développement et d’aménagement. L’intérêt et les modalités de l’appui technique nécessaire sont présentés. Au Burkina Faso, un projet d’appui au renforcement des organisations professionnelles d’éleveurs modernes (Ariope) a de la sorte financé quinze installations dans les zones périurbaines de Bobo-Dioulasso et Ouagadougou.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Louppe, Dominique. "Plantations forestières : un sujet d'actualité ? [Editorial]." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 309, no. 309 (September 1, 2011): 4. http://dx.doi.org/10.19182/bft2011.309.a20465.

Full text
Abstract:
L'Afrique intertropicale sert de cadre à notre réflexion bien que les autres continents tropicaux regorgent d'exemples tout aussi édifiants. Forêt naturelle et forêt plantée ont bien souvent été considérées comme deux pôles opposés de la foresterie, pôles entre lesquels les projets de développement effectuent un mouvement de balancier. Déjà en 1953, Alba1 écrivait : " Il semble inutile d'opposer la sylviculture basée sur la régénération naturelle et celle basée sur la régénération artificielle. D'une part, cela risque d'entraîner des querelles qui, quoique faites sur un ton toujours extrêmement courtois, peuvent blesser inutilement les uns et les autres qui croient le plus souvent, et en toute bonne foi, il faut bien le dire, détenir la vérité en la matière, ce dont on ne saurait les blâmer. " Cette mise en garde n'a pas empêché les deux " clans " d'être plus souvent en opposition qu'en synergie. Dans les années 1960-1970, le balancier était du côté des plantations. C'était l'époque des grands programmes de reboisement, teck en Afrique francophone : gmélina au Mali, pins à Madagascar et okoumé au Gabon dans les années 1950- 1960, puis des grands reboisements périurbains des années 1970 pour le bois énergie. Ces projets étatiques onéreux se sont avérés peu rentables en raison des faibles prix du bois de forêt naturelle pratiqués sur les marchés locaux, ce qui a découragé les bailleurs de fonds. Les plantations sont un investissement à long terme alors que le financement des projets est à court ou moyen terme. Même lorsque les premières rentrées financières des plantations arrivent après six à sept ans (pour le bois de trituration), la faible valeur marchande de ce bois fait que plusieurs rotations sont nécessaires pour rentabiliser l'investissement. Pour les bois d'oeuvre, la révolution est de plusieurs décennies, incompatible avec les cycles des bailleurs de fonds. Ceux-ci considèrent généralement que l'investissement forestier s'arrête quelques années après la plantation et les premiers entretiens. Pourtant, il est nécessaire de financer les travaux ultérieurs pour obtenir in fine des bois de haute qualité à forte valeur marchande car les élagages de pénétration et la première éclaircie fournissent des bois de faibles dimensions qui sont abandonnés sur place en l'absence d'usine de trituration, ce qui est le cas en Afrique. Les éclaircies suivantes produisent des perches et des piquets dont la vente ne finance au mieux que le coût des travaux. Cette absence de retour financier rapide a généré, dans les années 1980, des problèmes au sein des programmes nationaux de reboisement. Par exemple, la Société de développement des forêts ivoiriennes a, faute de pouvoir vendre les premières éclaircies, cessé de planter des tecks pendant plusieurs années, jusqu'au jour où des acheteurs étrangers se sont intéressés à ces produits. À Madagascar, le bailleur de fonds voulait arrêter de financer les plantations de pins initialement destinées à la pâte à papier ; une longue négociation permit de modifier l'objectif du projet et de faire comprendre que les éclaircies et l'élagage étaient indispensables à la production d'un bois de qualité à haute valeur commerciale, et d'obtenir la poursuite du financement des travaux : ce n'est que 26 ans après les premières plantations de pins que les plantations ont commencé à s'autofinancer. Les calculs financiers montrent de très faibles taux de rentabilité interne des plantations ; mais ces calculs ne prennent pas en compte les emplois créés dans les plantations ni le développement des filières de transformation et de commercialisation en aval. (Résumé d'auteur)
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Faugère, Elsa. "Les paysans peuvent‑ils devenir banquiers ? Épargne et crédit en Afrique, D. Gentil et Y. Fournier, 1993, Syros, Dijon." Bulletin de l’APAD, no. 6 (December 1, 1993). http://dx.doi.org/10.4000/apad.2703.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Nguimfack-Ndongmo, J., A. Muluh Fombu, L. Sonfack, R. Kuaté-Fochie, G. Kenné, and F. Lamnabhi-Lagarrigue. "Challenges of mastering the energy sector and sustainable solutions for development in Africa." Revue Africaine de la Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 30 - 2019 - MADEV... (June 8, 2019). http://dx.doi.org/10.46298/arima.4269.

Full text
Abstract:
International audience The African continent is currently experiencing a period of sustained economic and population growth that requires massive investment in the energy sector to effectively meet the energy needs in the context of sustainable development. At the same time, COP21 agreements now call all the states to use clean energy. Yet a great energy potential is available, but the electrification rate of the continent currently accounts for only 3% of the world's energy production. Also, the demand for both quality and quantity energy requires the mastery of applied mathematical tools to efficiently solve problems arising in the energy system. In this article, the major problems affecting the energy sector in Africa are identified, some solutions to the challenges are recalled and some new ones are proposed, with emphasis given to applied mathematics tools as well as energy policy. As case studied, a new control strategy of Static Synchronous Series Compensator (SSSC) devices-which are modern power quality Flexible Alternating Current Transmission Systems (FACTS)-is proposed for Power Flow Control. Le continent africain connait actuellement une période de croissance économique et dé-mographique soutenue qui requiert un investissement massif dans le secteur de l'énergie en vue d'un développement durable. Dans le même temps, les accords de la COP21 interpellent désor-mais les états à recourir aux énergies propres. Malgré son potentiel énergétique énorme, le taux d'électrification en Afrique reste très faible (3%) notamment au sud du sahara. D'autre part, la de-mande d'énergie en qualité et en quantité nécessite un recours aux outils mathématiques modernes pour résoudre les problèmes des réseaux électriques. Dans cet article, les principaux problèmes af-fectant le secteur de l'énergie en Afrique sont identifiés, certaines solutions aux défis de la maîtrise de ce secteur sont rappelées et de nouvelles solutions sont proposées, en mettant l'accent sur les outils de mathématiques appliquées ainsi que sur la politique énergétique. A titre d'illustration des nouvelles solutions mathématiques, une nouvelle stratégie de contrôle du compensateur statique, synchrone et série (SSSC) qui fait partie des systèmes modernes et flexible de transmission du courant alternatif (FACTS) est proposée pour le contrôle du flux de puissance.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Hébert, Martin. "Paix." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.088.

Full text
Abstract:
Une préoccupation pour la réalisation empirique de la paix traverse le discours disciplinaire anthropologique. Ses racines sont profondes et multiples, mais convergent en un ensemble de questions situées à l’intersection entre la recherche de terrain, la philosophie politique et l’engagement pratique. A-t-il déjà existé des sociétés humaines vivant en paix? Quelles sont les conditions permettant, ou ayant permis, l’existence de cette paix? Est-il possible d’entrevoir un chemin vers la paix pour les sociétés contemporaines? On comprendra rapidement que ces questions sont indissociables de la définition même donnée au concept de paix. Intuitivement, nous pouvons comprendre la paix comme un « souhaitable » individuel et collectif. Bien entendu, une telle formulation est insatisfaisante pour l’analyse ou pour guider l’action. Mais avant de la préciser davantage il faut prendre la mesure de la puissance de la notion de paix en tant que référent vide, en tant que réceptacle dans lequel ont été versées les aspirations les plus diverses. La quête de la « paix » a été invoquée pour justifier tant les actions nobles que les actions exécrables de l’histoire. Ce constat pourrait facilement mener à penser que le terme est peu utile dans le cadre d’une discussion sérieuse portant sur les finalités humaines. Cependant, c’est justement le caractère polysémique du mot « paix », doublé du fort investissement normatif dont il fait l’objet, qui lui donnent sa prégnance politique. Comme n’importe quelle autre notion, celle de paix est l’enjeu de luttes de sens. Mais définir la « paix », c’est définir le domaine du souhaitable, du possible, du raisonnable; c’est intervenir directement sur l’horizon des aspirations humaines. Il n’est donc guère surprenant que les tentatives visant à fixer le sens de ce mot soient abondantes, souvent contradictoires entre elles et généralement convaincues de leur légitimité. L’ethnographie participe de diverses manières au travail de définition de la paix. Par exemple, l’ethnographie a joué – et semble parfois tentée de continuer de jouer – un rôle important dans la reproduction du paradigme édénique. Dans cette conception, la paix est comprise à la fois comme une absence de violence interpersonnelle et une régulation harmonieuse des conflits dans la société. Les représentations idylliques de telles sociétés dites « en paix » (Howell et Willis 1989) témoignent d’une tentation dans certains écrits ethnographiques d’idéaliser des sociétés traditionnelles, précoloniales, ou en résistance. Elles participent d’un travail de critique très ancien qui s’opère par contraste, procédé par lequel l’ « Autre » ethnographique est posé comme l’antithèse d’un monde (moderne, capitaliste, colonial, écocide, patriarcal, etc.) dénoncé comme aliéné et violent. L’anthropologie a souvent été prise à partie pour avoir employé une telle stratégie discursive opposant les « sociétés en paix » aux sociétés mortifères. Il faut noter, cependant, que ces remontrances participent elles aussi à la lutte de sens dont l’enjeu est la définition de la notion de paix. Les apologues du colonialisme, par exemple, utilisaient leur propre stratégie de critique par contraste : les lumineux principes (euro-centriques, libéraux, entrepreneuriaux) supposément aux fondements de la prospérité universelle viendraient supplanter les « ténèbres » locales dans ce que Victor Hugo (1885) a décrit comme la « grande marche tranquille vers l’harmonie, la fraternité et la paix » que serait pour lui l’entreprise coloniale en Afrique. Nous glissons ici dans une autre définition de la « paix » ayant joué un rôle important dans l’histoire de l’anthropologie, soit la pacification. Ici, la paix n’est pas un état observable dans les sociétés ethnographiées, mais plutôt un résultat à produire par une intervention politique, incluant militaire. La naïveté de la « grande marche tranquille » d’une Histoire par laquelle l’humanité cheminerait inéluctablement vers une convergence dans des valeurs euro-centriques communes se dissipe ici. Elle fait place à des positions qui établissent leur autorité énonciative en se présentant comme « réalistes », c’est-à-dire qu’elles rejettent l’image édénique de la paix et se rangent à l’idée que la violence est le fondement du politique. Dans cette perspective, la définition de la paix serait la prérogative de ceux qui peuvent l’imposer. La « paix » se confond alors avec l’ordre, avec la répression des conflits sociaux et, surtout, avec un acte de prestidigitation sémantique par lequel les violences faisant avancer les ambitions hégémoniques cessent d’être vues comme violences. Elles deviennent des opérations, des interventions, des mesures, voire des politiques entreprises au nom de la « paix sociale ». On le sait, l’anthropologie a fait plus que sa part pour faciliter les pacifications coloniales. Par son rôle dans des politiques nationales telles l’indigénisme assimilationniste, elle a également contribué à des « projets de société » visant l’unification de populations hétérogènes sous l’égide du nationalisme, du capitalisme et de la docilité aux institutions dominantes. Après la seconde guerre mondiale, il n’a pas non plus manqué d’anthropologues prêtes et prêts à s’associer aux entreprises de pacification/stabilisation par le développement et par l’intégration de populations marginales à l’économie de marché. Dans la plupart des cas, l’anthropologie a été instrumentalisée pour réduire le recours à la violence physique directe dans les entreprises de pacification, proposant des approches moins onéreuses et plus « culturellement adaptées » pour atteindre les mêmes objectifs d’imposition d’un ordre exogène à des sociétés subalternes. Un point tournant dans la critique de la pacification a été le dévoilement de l’existence du projet Camelot dans la seconde moitié des années 1960 (Horowitz 1967). Cette vaste opération mise sur pied par le gouvernement américain visait à engager des spécialistes des sciences sociales pour trouver des moyens d’influencer les comportements électoraux en Amérique latine. Cette initiative visait à faire passer à l’ère de la technocratie les stratégies « civiles » de pacification coloniales développées en Afrique dans les années 20-30 et en Indochine dans les années 50. Outre la dénonciation par les anthropologues nord-américains et européens de cette collusion entre les sciences sociales et impérialisme qui s’est encore illustrée dans le sud-est asiatique pendant la guerre du Vietnam (Current Anthropology 1968), la réponse critique face au dévoilement du projet Camelot fut, notamment, de déclencher une réflexion profonde en anthropologie sur la frontière entre la paix et la guerre. Même si le recours à la manipulation psychologique, économique, politique, et diplomatique n’impliquait pas nécessairement, en lui-même, de violence physique directe il devenait impératif de théoriser les effets de violence produits par cette stratégie (Les Temps Modernes 1970-1971). Si l’idée que certaines « paix » imposées peuvent être éminemment violentes fut recodifiée et diffusée par des chercheurs du Nord à la fin des années 1960, elle était déjà bien en circulation au Sud. Frantz Fanon (1952) mobilisait le concept d’aliénation pour désigner les effets des violences symboliques, épistémologiques et culturelles des systèmes coloniaux. Gustavo Guttiérez (1971), impliqué dans le développement de la théologie de la libération en Amérique latine, parlait pour sa part de « violence institutionnalisée » dans les systèmes sociaux inéquitables. Sous leur forme la plus pernicieuse ces violences ne dépendaient plus d’une application constante de force physique directe, mais s’appuyaient sur une « naturalisation » de la domination. Dans ce contexte, il devenait clair que la notion de paix demandait une profonde révision et exigeait des outils permettant de faire la distinction entre la pacification aliénante et une paix fondée sur la justice sociale. Travaillant à cette fin, Johan Galtung (1969) proposa de faire la différence entre la paix « négative » et la paix dite « positive ». La première renvoie à l’absence de violence physique directe. Elle est une condition considérée comme nécessaire mais de toute évidence non suffisante à une paix significative. Déjà, des enjeux définitionnels importants peuvent être soulevés ici. Une société en paix doit-elle éliminer les sports violents? Les rituels violents? Les représentations artistiques de la violence? Qu’en est-il de la violence physique directe envers les non-humains? (Hébert 2006) La paix positive est une notion plus large, pouvant être rapprochée de celle de justice sociale. Les anthropologues ont tenté de la définir de manière inductive en proposant des études empiriques de deux types. Dans un premier temps, il s’est agi de définir diverses formes de violences autres que physique et directe (telles les violences structurelles, symboliques, épistémiques, ontologiques, etc.) et poser la paix positive comme le résultat de leur élimination. Par contre, les limites de cette « sombre anthropologie » (Ortner 2016) ont appelé des recherches complémentaires, plutôt centrées sur la capacité humaine à imaginer et instituer de nouvelles formes sociales dépassant les violences perçues dans les formes passées. L’idée d’une paix stable, définitive et hors de l’histoire – en d’autres mots édénique – disparaît ici. Elle est remplacée par des processus instituants, constamment examinés à l’aune de définitions de la violence qui, elles-mêmes, sont en transformation constante. La définition de la paix demeure l’enjeu de luttes de sens. Ces dernières se résolvent nécessairement dans des rapports politiques concrets, situés historiquement et sujets à changement. Les travaux anthropologiques ne font pas exception et sont pleinement engagés dans la production politique de ces définitions. Mais l’anthropologie de la paix participe également de la réflexivité que nous pouvons avoir tant face aux définitions cristallisées dans nos institutions que face à celles qui se proposent des les remplacer.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography