Journal articles on the topic 'Étudiants du secondaire – Québec (Province) – Québec'

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BÉLANGER, Pierre W., and Eigil PEDERSEN. "Projets des étudiants québécois." Sociologie et sociétés 5, no. 1 (September 30, 2002): 91–110. http://dx.doi.org/10.7202/001036ar.

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Abstract:
Résumé Breton a observé que, comparativement aux jeunes Canadiens anglais, les jeunes Canadiens français avaient des aspirations scolaires et professionnelles très élevées. Après une brève revue de la littérature sur les relations entre stratification sociale et aspirations, les auteurs remettent en question les données de Breton, puis son cadre de référence. Ils montrent que l'échantillon d'élèves du secondaire introduit un effet de sélection chez les Canadiens français puisque la façon dont les variables dépendantes ont été définies contribue à hausser artificiellement les aspirations des Canadiens français. Reprenant l'analyse de Breton à l'intérieur du Québec, les auteurs obtiennent des résultats différents. Pour eux, le Québec apparaît comme une entité sociologiquement plus significative que le Canada pour l'analyse comparée des aspirations des jeunes Canadiens français et Canadiens anglais.
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Caldwell, Gary. "Itinéraire migratoire des jeunes qui ont quitté l’école secondaire anglaise au Québec en 1971." Cahiers québécois de démographie 12, no. 2 (October 27, 2008): 281–94. http://dx.doi.org/10.7202/600511ar.

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Abstract:
Résumé Le présent article se veut une synthèse du dernier rapport d’une série de quatre traitant des mouvements migratoires d’une cohorte de jeunes anglophones. En 1976 fut constitué un échantillon de 975 étudiants, représentatif de tous ceux qui ont quitté, en 1971, les 84 écoles secondaires anglaises du Québec suite à l’obtention d’un diplôme ou à un abandon. Interrogés une première fois en 1976, les étudiants furent contactés de nouveau en 1979 et en 1982-1983. Les résultats de cette dernière relance sont présentés ici. Révélatrice de l’expérience migratoire d’une cohorte seulement, cette recherche présente néanmoins un apport considérable, fournissant les seules données longitudinales actuellement disponibles pour l’étude du comportement migratoire des jeunes anglophones. Ainsi, pendant les onze ans qui ont suivi leur départ de l’école secondaire, 5O% des étudiants de l’échantillon ont émigré de même que l’ont fait un cinquième de leurs parents.
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Beaucher, Chantale. "Le rapport au savoir d’enseignants-étudiants en enseignement professionnel au Québec : étude de cas." Nouveaux cahiers de la recherche en éducation 13, no. 1 (July 30, 2013): 63–81. http://dx.doi.org/10.7202/1017461ar.

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Abstract:
Les enseignants de formation professionnelle au secondaire au Québec sont des experts de métier ayant développé au fil des ans des compétences professionnelles qui leur valent d’être recrutés par les centres de formation professionnelle. Or, une fois en poste, ils sont tenus de s’inscrire à un programme de formation des maitres à l’université. Le parcours scolaire initial de ces étudiants-enseignants ne laissait souvent pas présager d’une telle possibilité. Quelle est alors la nature du rapport au savoir de ces enseignants de formation professionnelle engagés dans un programme de formation des maitres à l’Université de Sherbrooke ? Le rapport au savoir de trois personnes est décrit dans cet article : celui d’un étudiant qualifié de craintif, celui d’un enthousiaste et celui d’un persévérant.
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Durocher, René. "Discours présidentiel : Le rapatriement du Québec." Historical Papers 22, no. 1 (April 26, 2006): 1–8. http://dx.doi.org/10.7202/030961ar.

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Abstract:
Résumé La question constitutionnelle est une question d'actualité fort complexe; elle constitue une dimension fondamentale de l'histoire de notre pays. Cette question paraît toujours importante depuis le gâchis constitutionnel de 1981-1982. Le refus des gouvernements péquiste et libéral de participer à cette entente est une bombe à retardement. C'est notre devoir comme historiens d'expliquer ce sujet difficile à nos étudiants et, si nous le pouvons, à un plus large public. Parmi les diverses positions des provinces, celle du Québec est distinctive par sa continuité historique. Sauf sur la question du veto, l'accord du Lac Meech tentera de satisfaire aux demandes du Québec. Ceci donne satisfaction au gouvernement de la province en reconnaissant le Québec comme société distincte à l'intérieur du Canada et en stipulant que la Constitution doit être interprétée en tenant compte de ce caractère distinct du Québec. C'est vraiment le minimum que peut accepter le Québec. L'accord du Lac Meech et celui du 3 juin, en permettant de réintégrer le Québec dans la vie constitutionnelle du pays, constitue une étape majeure, voire un moment historique, dans l'évolution du fédéralisme canadien.
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Braën, André. "La Cour suprême et l’accès à l’école anglaise au Québec." Revue générale de droit 35, no. 3 (November 10, 2014): 363–402. http://dx.doi.org/10.7202/1027261ar.

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Abstract:
L’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés confère aux parents qualifiés le droit constitutionnel de faire instruire leurs enfants aux niveaux primaire et secondaire dans la langue de la minorité de langue officielle de la province qu’ils habitent. La Cour suprême du Canada a récemment statué à l’encontre de trois pourvois relatifs à l’accès à l’école anglaise au Québec. La Cour devait, entre autres, vérifier si réserver l’accès à l’école anglaise aux seuls ayants droit définis dans la Charte de la langue française ne constituait pas une discrimination illicite à l’endroit des parents de la majorité francophone et donc, contrevenait à leurs droits à l’égalité et si, pour se qualifier, un parent ou un enfant devait avoir reçu en anglais la majeure partie de son enseignement primaire ou secondaire. L’auteur analyse et commente ces décisions et évalue leur impact aux plans québécois et canadien.
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Laurin, Paul. "Les activités de l’équipe de gestion dans les écoles polyvalentes." Revue des sciences de l'éducation 2, no. 1 (December 10, 2009): 13–34. http://dx.doi.org/10.7202/901375ar.

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Abstract:
Résumé L’article a pour but de présenter la description des emplois administratifs de l’équipe de gestion dans les écoles polyvalentes du niveau secondaire de la province de Québec. On y trouve la description de l’administration considérée comme un système, les attributions de l’administration de l’éducation et l’équipe administrative d’une école secondaire. La méthodologie utilisée : un questionnaire administré dans 26 écoles secondaires de la province de Québec. Les résultats semblent se justifier sous trois aspects de la définition des emplois : 1) les tâches communes et particulières; 2) les relations entre les diverses attributions; 3) les relations entre les différents postes administratifs. Les résultats obtenus sont expliqués en détail. En conclusion il ressort que certaines équipes de gestions ont tendance à travailler collectivement sur les mêmes tâches, alors que dans d’autres équipes les membres ont tendance à accomplir d’une façon isolée les différentes tâches. Cependant avant de préconiser un type de fonctionnement plutôt qu’un autre, il serait important de rechercher quel est le type d’équipe de gestion qui obtient une plus grande efficacité au sein de l’organisation.
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Tardif, Marc, and Frédéric Deschenaux. "L’abandon des études universitaires en formation à l’enseignement professionnel : un phénomène difficile à cerner." Varia 3, no. 3 (August 29, 2014): 78–89. http://dx.doi.org/10.7202/1026396ar.

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Abstract:
Au Québec, le phénomène de l’abandon des études universitaires a été peu étudié, particulièrement dans les baccalauréats en formation à l’enseignement professionnel de 120 crédits plus de dix ans après leur implantation. L’analyse secondaire des données issues de deux sources révèle que près d’une personne sur deux abandonne ses études dans ces programmes. Le contexte particulier dans lequel se retrouvent ces étudiants, une discussion des enjeux théoriques liés à l’abandon des études universitaires et un exposé des limites méthodologiques liées au calcul de ces indicateurs sont tour à tour abordés pour tenter de cerner ce phénomène aussi complexe que préoccupant.
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Nadeau, Gilles G. "Étude corrélationnelle et analyse d’item des tests SACU au Canada français." Revue des sciences de l'éducation 2, no. 2 (October 2, 2009): 107–35. http://dx.doi.org/10.7202/900020ar.

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Abstract:
La recherche permet d’établir des normes comparatives sur les tests SACU pour les étudiants francophones des provinces maritimes, incluant certaines comparaisons avec les étudiants francophones du Québec et de l’Ontario. À l’aide de cette étude on mettra au point des méthodes de collectes de données pour des études à venir sur cette population en milieu scolaire et dans les institutions post-secondaires. Les tableaux I à IX donnent les fréquences et pourcentages des étudiants francophones ayant passé les tests SACU, soit par région, soit par collège ou université. Le tableau IX permet une analyse descriptive-normative; le tableau X donne les statistiques descriptives pour les quatre régions francophones du Nouveau-Brunswick. Il permet une analyse comparative. Les tableaux XI et XII présentent des sommaires sur l’analyse de la variance pour les années 70, 71 et 72. Le tableau XIII présente une comparaison entre les normes pour le Nouveau-Brunswick et les normes nationales pour 1971-1972. Les tableaux XIV et XV présentent une analyse corrélationnelle pour l’Université de Moncton. En conclusion, il faut souligner que les résultats de l’enquête doivent être regardés plutôt comme des hypothèses à vérifier.
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Saussez, Frédéric. "Les sous-cultures disciplinaires en formation initiale à l’enseignement secondaire au Québec. Un objet de recherche et de formation à problématiser?" Swiss Journal of Educational Research 34, no. 3 (September 26, 2018): 461–82. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.34.3.4891.

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Abstract:
Cette recherche problématise la notion de sous cultures disciplinaires à partir de différentes recherches anglo américaines conduites dans les champs de l’analyse de l’implantation de politiques éducatives et de l’apprentissage de l’enseignement. Sur cette base, elle questionne la socialisation des futurs enseignants de l’école secondaire québécoise à des sous cultures propres aux disciplines à enseigner. Elle a pour but de mettre à l’épreuve l’hypothèse selon laquelle les conceptions de futurs enseignants de l’école secondaire québécoise à propos du savoir à enseigner varient selon l’appartenance disciplinaire de ceux-ci. Une enquête par questionnaire a été conduite auprès de futurs enseignants de mathématiques et de français. Une analyse factorielle (ACP) a été menée auprès de 109 étudiants inscrits dans un programme de formation menant à l’enseignement des mathématiques (N= 33) et de français (N= 76). Trois facteurs ont été dégagés. Une ANOVA conduite sur les scores factoriels indique une différence significative entre les futurs enseignants de mathématiques et de français pour chacun de trois facteurs. Sur base de ces résultats, des implications pour la formation à l’enseignement secondaire sont discutées.
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Lacombe, Sylvie. "« Les enfants gâtés d’une province parasite. »." Recherche 54, no. 3 (December 12, 2013): 553–75. http://dx.doi.org/10.7202/1021004ar.

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Abstract:
Notre contribution analyse des articles d’opinion – éditoriaux et chroniques – dans leToronto Star, leGlobe and Mailet leNational Postdurant les mois de mars à septembre 2012. La perception du Printemps québécois y est, dans l’ensemble, plutôt négative, les revendications des étudiants grévistes restant largement incomprises des éditorialistes et chroniqueurs, qui y voient une défense insensée d’intérêts étroits, un caprice d’enfants déjà choyés du fait de leur situation. Mais commenter les événements qui agitent le Québec au printemps 2012 conduit surtout les commentateurs à juger le « modèle québécois » et à se prononcer sur la différence québécoise dans l’ensemble canadien. Plusieurs chroniqueurs rattachent aussi cette agitation aux désordres que connaissent certains pays européens, notamment la Grèce, pour leur trouver des similitudes. Dans tous les cas, la différence québécoise n’inspire aucune bienveillance : au mieux, elle témoigne de l’inconscience et de l’irrationalité qui imprègnent les politiques publiques dans cette province ; au pire, elle est artificiellement maintenue au détriment de tous les contribuables canadiens. C’est ainsi que les étudiants grévistes apparaissent comme les enfants gâtés d’une province parasite.
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Meunier-Dubé, Ariane, and Diane Marcotte. "Évolution des symptômes dépressifs pendant la transition secondaire-collégial et rôle modérateur des distorsions cognitives." Revue de psychoéducation 46, no. 2 (November 30, 2017): 377–96. http://dx.doi.org/10.7202/1042256ar.

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Abstract:
La transition entre les ordres d’enseignement secondaire et collégial constitue pour plusieurs étudiants une période de stress majeure. Au Québec, celle-ci coïncide généralement à la période de 16 à 18 ans. Or, si plusieurs chercheurs n’ont rapporté aucune différence significative entre les genres quant à la fréquence des symptômes dépressifs chez les étudiants au collège, d’autres chercheurs rapportent, entre 15 à 18, ans une augmentation majeure de ces taux, ceux des filles étant jusqu’à deux fois plus importants, soulignant ainsi l’hypothèse d’une plus grande vulnérabilité à la dépression. Dans cette optique, cette étude réalisée auprès de 211 élèves (87 garçons et 124 filles) ayant fait la transition secondaire-collégial vise à examiner par des analyses longitudinales l’évolution des symptômes dépressifs, des niveaux de stress et des distorsions cognitives ainsi que le rôle modérateur des distorsions cognitives et du genre dans la relation entre le stress et la dépression. Les résultats indiquent que durant cette transition, les filles rapportent davantage de symptômes dépressifs et de stress alors que les garçons rapportent davantage de distorsions cognitives reliées à la réussite. Chez les garçons, une diminution des distorsions cognitives de dépendance a été observée avec le temps. Les distorsions cognitives de réussite et de dépendance (en 5 e secondaire) jouent un rôle modérateur entre le stress et la dépression en 1 re année au collège, mais cette relation n’est pas modérée par le genre. Une discussion ainsi que les limites de l’étude sont présentées eu égard aux différences reliées au genre.
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Franco Morales, Freddy, Michèle Venet, and Enrique Correa Molina. "La relation entre les connaissances et les attitudes concernant la diversité sexuelle chez les futurs enseignants au Québec." Revue des sciences de l’éducation 41, no. 2 (November 17, 2015): 277–300. http://dx.doi.org/10.7202/1034036ar.

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Abstract:
Cette étude s’intéresse aux attitudes du futur personnel enseignant envers les personnes homosexuelles et bisexuelles, en lien avec ses connaissances sur la diversité des rôles et des comportements sexuels ainsi que sur les réalités des jeunes homosexuels et bisexuels des deux sexes. L’échantillon, composé de 82 étudiantes et étudiants québécois du Baccalauréat en enseignement secondaire, a été invité à remplir un questionnaire comportant deux échelles de 51 et 14 items afin d’évaluer respectivement leurs connaissances et leurs attitudes. Les résultats des analyses descriptives indiquent que le futur personnel enseignant a peu de connaissances sur les trois aspects évalués, et qu’il manifeste des attitudes plus ou moins positives envers les personnes homosexuelles et bisexuelles. De plus, les résultats des analyses corrélationnelles montrent qu’il existe une relation positive entre les connaissances sur les rôles et comportements sexuels et les attitudes de l’échantillon. Enfin, l’étude identifie des pistes relatives à la formation du personnel enseignant.
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Belzil, Christian. "Un modèle économétrique dynamique de l’abandon scolaire au Québec et en Ontario." Articles 80, no. 2-3 (October 24, 2005): 363–81. http://dx.doi.org/10.7202/011391ar.

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Abstract:
Résumé Dans cette étude, j’analyse les raisons qui expliquent pourquoi le taux d’abandon scolaire québécois est plus élevé que la moyenne nationale et, en particulier, beaucoup plus élevé qu’en Ontario (la province auquelle le Québec se compare tout naturellement). Le modèle économétrique est construit autour de groupes de trois facteurs fondamentaux ; le niveau d’éducation des parents et / ou d’autres caractéristiques familiales, le sexe ainsi que l’hétérogénéité non observée et permet de déterminer jusqu’à quel point le différentiel positif entre le Québec et l’Ontario est d’un niveau normalement attendu, étant donné d’une part les différences de richesse entre les deux provinces et d’autre part la forte corrélation entre l’éducation des parents et des enfants (mesurée dans beaucoup de pays). Les résultats indiquent qu’au Québec, tout comme en Ontario, l’incidence de l’abandon scolaire décroît avec le niveau d’éducation des parents et est moins élevé chez ceux qui ont été élevés dans une famille unie. Au Québec, et contrairement à l’Ontario, l’incidence de l’abandon scolaire est beaucoup plus élevée chez les garçons. Le plus haut taux d’abandon scolaire chez les garçons semble indépendant de la composition familiale. Une analyse des salaires et revenus des jeunes décrocheurs semblent indiquer qu’ils ne sont pas pénalisés lorsqu’on les compare avec ceux qui sont entrés sur le marché du travail après avoir complété leur secondaire. Il semble donc que le faible taux de rendement associé à la diplômation, combiné au niveau relativement élevé du salaire minimum québécois, contribuent à maintenir le taux de décrochage québécois à un niveau particulièrement élevé.
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GAGNON, Robert. "Capital culturel et identité sociale : les fonctions sociales du discours sur l’encombrement des professions libérales au XiXe siècle." Sociologie et sociétés 21, no. 2 (September 30, 2002): 129–46. http://dx.doi.org/10.7202/001268ar.

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Abstract:
Résumé Cet article a pour objet le discours sur l'encombrement des professions libérales au XIXe siècle. Au lieu de s'interroger sur le nombre des avocats, médecins ou notaires, afin de déterminer si ces professions connaissent un "encombrement" au cours du XIXe siècle, l'auteur suggère plutôt que l'encombrement des professions libérales dont font état plusieurs membres de ces professions est en fait une construction sociale. Dans la première moitié du XIXe siècle, ce discours est relié au travail de désignation entrepris par les membres des professions libérales afin de se doter d'une identité sociale commune: celle de l'honnête homme. Plus tard, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, ce discours remplit une tout autre fonction sociale. L'auteur rapporte le discours sur l'encombrement des professions libérales aux stratégies de reproduction de groupes désormais formés. La multiplication des collèges et le monopole de l'éducation classique sur le système d'enseignement secondaire au Québec, en prédisposant les étudiants à la prêtrise ou aux professions libérales, menacent la valeur sociale et économique de ces titres professionnels. L'encombrement des professions libérales est alors invoqué pour restreindre l'accès aux collèges classiques, notamment en promouvant la mise en place d'une nouvelle filière dans l'enseignement secondaire: celle de l'éducation pratique.
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Boily, Frédéric, and Amy Vachon-Chabot. "L’identité francophone albertaine et le regard sur les autres francophonies." Dossier thématique 30, no. 1 (May 16, 2018): 7–42. http://dx.doi.org/10.7202/1045594ar.

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Abstract:
La nature et l’importance des relations qui existent entre les communautés francophones canadiennes et le Québec suscitent fréquemment des controverses et des questionnements identitaires. Par exemple, comment les jeunes francophones et francophiles voient-ils les autres francophonies et comment perçoivent-ils leur propre francophonie à l’intérieur du Canada? Existe-t-il une conscience d’une francophonie de l’Ouest ou les identités francophones provinciales se sont-elles imposées dans la façon de se représenter? Dans ce texte, nous présenterons les résultats d’une recherche de terrain menée en 2014-2015 qui examine la manière dont les étudiants du Campus Saint-Jean perçoivent la francophonie albertaine dans son rapport avec les autres francophonies de l’Ouest. Il s’agit d’une étude qui, en explorant les perceptions des jeunes francophones et francophiles qui fréquentent cette institution post-secondaire francophone, permet de saisir s’ils se perçoivent comme faisant partie d’un espace francophone albertain ou alors d’une pluralité d’espaces francophones canadiens. Nous verrons alors qu’il existe des perceptions opposées en ce qui concerne la vitalité ainsi que la place de la francophonie albertaine à l’intérieur de la francophonie de l’Ouest.
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Ross, Vincent. "La structure idéologique des manuels de pédagogie québécois." Articles 10, no. 2-3 (April 12, 2005): 171–96. http://dx.doi.org/10.7202/055460ar.

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Abstract:
Nous étudierons ici le système d'éducation du Québec à travers la doctrine idéologique dont s'est servi l'organisation scolaire pour fonder son action depuis le milieu du XIXe siècle. Le contenu idéologique des manuels de pédagogie officiellement en usage dans les écoles normales a servi à justifier périodiquement l'action du système d'enseignement en fonction des valeurs dominantes et en fonction de représentations particulières de la société québécoise. Le matériel soumis à l'analyse est constitué de cinq manuels, depuis celui de 1853 jusqu'à celui de 1948 encore en usage au moment de la rédaction de la thèse. Si l'on ne considère que le seul contenu proprement idéologique de ces manuels, notre matériel se présente comme une série de reformulations successives (1853, 1865, 1901, 1924 et 1948) de l'idéologie scolaire autorisée concernant l'enseignement public du niveau primaire et du niveau secondaire, et transmise institutionnellement aux futurs enseignants durant leur formation dans les écoles normales. Les deux premiers manuels (ceux de Valade et de Langevin) sont inclus dans la période d'existence politique du Bas-Canada d'avant la Confédération; les trois autres (celui de Rouleau, Ahern et Magnan, celui de Mgr Ross et celui de Vinette) ont été publiés sous le régime constitutionnel de la province de Québec.
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Utzschneider, Anouk, and Michel Landy. "Impacts of studying in a regional medical campus on practice location." Canadian Medical Education Journal 9, no. 1 (March 28, 2018): e44-50. http://dx.doi.org/10.36834/cmej.42015.

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Abstract:
Background: New Brunswick, a bilingual Canadian province without a medical school, negotiated an agreement in 1967 in which places were reserved for francophone medical students in the province of Quebec. In 2006, the Centre de Formation Médicale du Nouveau-Brunswick (CFMNB), a regional medical campus (RMC) of Université de Sherbrooke for its provincial francophone medical students, was established to increase the likelihood of graduates setting up practice in the region. Practice locations of the initial 5 cohorts of CFMNB were analysed to compare data with francophone students trained in Quebec.Methods: Practice locations were determined through Scott’s Medical Database and provincial public registries. Chi-square and relative risk probability were used to examine the relationship between training location and practice location.Results: Doctors trained at CFMNB were 1.4 times more likely to be practicing in Atlantic Canada compared to those trained at Université de Sherbrooke (main campus) before 2006. Those trained at CFMNB were 1.3 times more likely to go on to practice in the region compared to those trained at Université Laval or Université de Montréal. Conclusion: This study supports the hypothesis that individuals completing a medical program in a Francophone RMC in New Brunswick increases the likelihood of them later practicing in the province or in the wider Atlantic Canada region._______Contexte: Le Nouveau-Brunswick, une province canadienne bilingue ne possédant pas de Faculté de médecine, a négocié en 1967 une entente avec le Québec afin de réserver des places pour ses étudiants francophones souhaitant étudier la médecine. En 2006, le Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick (CFMNB), un campus médical régional (CMR) de l’Université de Sherbrooke, a été créé afin de permettre aux Néo-Brunswickois d’étudier la médecine en français dans leur province. L’un des objectifs principaux du CFMNB était d’augmenter les probabilités que les diplômés en médecine s’établissent dans la région. Les lieux de pratique des médecins issus des 5 premières cohortes du CFMNB ont été analysés afin de les comparer avec ceux des médecins francophones d’origine néo-brunswickoise formés au Québec.Méthodes: Les lieux de pratique ont été déterminés via le répertoire des médecins Scott’s et les registres publics provinciaux. Des tests de Chi carré et des analyses de risque ont été conduits afin d’étudier la relation entre le lieu de formation et le lieu de pratique.Résultats: Les médecins formés au CFMNB étaient 1.4 fois plus enclins à travailler au Canada atlantique comparativement à ceux formés au campus principal de l’Université de Sherbrooke avant 2006. Les médecins formés au CFMNB étaient également 1.3 fois plus enclins à travailler dans la région que ceux formés à l’Université Laval ou à l’Université de Montréal.Conclusion: Cette étude supporte l’hypothèse selon laquelle le fait de compléter un programme de médecine francophone dans un CMR francophone au Nouveau-Brunswick augmente les chances de pratiquer au Nouveau-Brunswick ou dans la grande région du Canada atlantique.
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Hautecoeur, Jean-Paul. "Variations et invariance de l'Acadie dans le néo-nationalisme acadien." Articles 12, no. 3 (April 12, 2005): 259–70. http://dx.doi.org/10.7202/055537ar.

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Abstract:
On se représente trop souvent l'Acadie comme une société «monolithique», «unidimensionnelle», «non pluraliste», un peu comme la survivance d'un antique modèle de société hiérarchique où la transmission des traditions est rigoureusement contrôlée par des grands-prêtres ou des dignitaires initiés par la « patente », et méthodiquement rythmée par les rites et cérémonies du calendrier occulte. Une telle image constituée par analogie ressemble trop au type-idéal pour rendre compte de cette formation historique originale qu'est la société acadienne. Elle est aussi trop conforme, par certains côtés, aux canons d'une idéologie unitariste pour ne pas être soumise à la critique. Cette première représentation à laquelle se rattachent de nombreuses variations est très optimiste dans le sens où elle constitue un objet fini, non contradictoire, non problématique : la société existe en soi, tel est son modèle. Une deuxième représentation, moins « savante » que l'autre, consiste à définir l'Acadie comme un souvenir et à ne voir en l'Acadie actuelle qu'un terrain vague parsemé des débris d'une histoire malheureuse. Il resterait quelques ilôts acadiens au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Ecosse où on parle encore un français archaïque et où l'on continue à filer et à chanter, comme dans la chanson. Ce sont eux qui justifiaient que la province du Nouveau-Brunswick se déclare bilingue alors qu'elle était renommée pour son loyalisme à la couronne britannique... Cette image, trop pessimiste, à laquelle se rattachent aussi de nombreuses variations, a des relents de l'idéologie anglo-canadienne intégratrice qui nie à l'autre toute existence autonome pour, au mieux, en faire une originalité « culturelle » à préserver. Acadie traditionnelle, Acadie folklorique : deux stéréotypes — on pourrait en trouver d'autres — dont on découvre vite l'étroite filiation avec des formations idéologiques connues et qui ont tous deux pour conséquence de surdéterminer au départ le terrain sémantique ou de brouiller momentanément le champ d'investigation au « regard prolongé » (celui du sociologue, journaliste, homme politique, etc.). La société acadienne est en soi une certaine configuration de rapports sociaux dont il ne sera pas question dans cet article. Elle existe aussi pour soi dans les diverses théories qu'en ont les acteurs et groupements d'acteurs sociaux. Contrairement à la théorie ou idéologie dominante, j'emploie théories au pluriel et c'est précisément de l'aventure de l'idéologie contestataire de l'idéologie officielle qu'il sera question. L'existence même du discours discordant d'intellectuels et leaders étudiants détruit la théorie simplificatrice selon laquelle la société serait un consensus et ses leaders nationaux les « chefs naturels » incontestés. Il existe deux discours visant à définir les finalités et objectifs de la société globale qui ont en commun une grande cohérence et la même prétention à faire l'unanimité des consciences. La différence est que l'un vise à protéger et perpétuer une certaine lecture de la tradition et une certaine pratique de la culture, et comme tel il a la légitimité, alors que l'autre vise à changer lecture et pratique de la culture pour donner à la société un nouveau destin. Celui-ci n'a pas comme dans d'autres formations sociales la légitimité que pourrait lui conférer l'affiliation à un club, un parti, un syndicat ou tout autre groupement organisé et reconnu : il est tenu pour sauvage, quand il n'est pas tout simplement nié comme tel. Mon propos est le suivant : observer et comprendre le rapport des jeunes idéologues au signe Acadie ou Acadien, en suivre l'itinéraire pour retracer la genèse du projet collectif tout neuf de l'annexion de « L'Acadie » au futur Québec indépendant. Le contenu proprement dit de ce projet m'importe peu ; m'intéresse sa genèse en rapport avec le signe d'identité collective. Mon hypothèse était la suivante : il fallait que les étudiants conservent le signe, qu'ils lui donnent un sens explicite et positif pour faire entrer leur discours dans l'histoire ou pour lui donner des chances objectives de devenir collectif. Mieux : afin que le discours gagne la cohérence nécessaire pour entrer en concurrence avec le discours traditionnel, il devait faire du signe Acadie son centre. Le symbole primordial devait assurer la liaison entre l'ancien et le nouveau : il devait continuer d'être le lieu de l'échange entre le caché et le manifeste, entre la langue et la parole, entre la culture et les traditions. J'ai distingué, dans l'évolution du rapport des nouveaux idéologues au signe Acadie, trois moments qui reproduisent à peu de choses près trois étapes successives de la praxis collective des étudiants de l'Université de Moncton : le Ralliement de 1966, les «événements» de '67-'69, la «répression» de '70-'71. Je n'ai retenu pour ce travail que les exemples les plus significatifs, sélectionnés à partir d'un fichier systématique de la production idéologique acadienne de ces dernières années. Beaucoup de documents annexes ou connexes ne seront pas reproduits ici.
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Poznanski, Thaddée. "Loi modifiant la loi des accidents du travail." Commentaires 22, no. 4 (April 12, 2005): 558–65. http://dx.doi.org/10.7202/027838ar.

Full text
Abstract:
Le Bill 79 modifiant la Loi (québécoise) des accidents du travail a été sanctionné le 12 août 1967 et est entré en vigueur le même jour, mais plusieurs dispositions essentielles de la nouvelle loi ne prennent effet qu'à compter du 1er septembre 1967. Les changements principaux apportés par ce Bill concernent l'amélioration des prestations versées aux accidentés et à leurs survivants; ceci non seulement pour les accidents qui surviendront à compter du 1er septembre 1967, mais aussi celles versées présentement pour les accidents antérieurs à cette date. Mentionnons, cependant, que pour les accidents survenus à compter du 1er septembre 1967 la limite du salaire annuel compensable est haussée à $6,000, cette limite n'étant avant cette date que de $5,000 et cela à partir du 1er janvier 1960 ($4,000 à partir du 1er janvier 1955, $3,000 à partir du 1er février 1952, $2,500 à partir du 1er juillet 1947 et $2,000 depuis 1931 — l'année d'entrée en vigueur de la Loi des accidents du travail). Pour saisir l'importance de la modification du plafond des salaires compensables de $5,000 à $6,000, on peut mentionner qu'en 1966 presque 40% des accidentés ayant droit à une prestation pécuniaire ont eu un salaire dépassant la limite de $5,000, et dans quelques classes de risque le pourcentage en question dépasse 75% (par exemple: aciéries, etc.). Pour les accidentés d'avant le 1er septembre 1967 le salaire compensable reste le même que lors de l'accident (« gains moyens pendant les douze mois précédant l'accident si son emploi a duré au moins douze mois, ou de ses gains moyens au cours de toute autre période moindre pendant laquelle il a été au service de son employeur »),avec les limites alors en vigueur, même si le salaire effectif de l'accidenté (calculé de la manière précitée) dépassait la limite en question. Mais déjà lors de la revalorisation des rentes effectuée en 1964 (avec effet du 1er octobre 1964) on a tenu compte, dans une certaine mesure, des modifications successives du plafond et les pourcentages ajoutés aux montants des rentes des accidentés d'antan sont basées justement sur l'échelle de ces plafonds et leurs relations. Toutefois, dans l’intention de vouloir couvrir la capitalisation des majorations dues à la revalorisation par le fonds disponible, on s'est vu obligé de n'accorder que 40% de l'augmentation; ainsi, par exemple, pour les accidents des années 1931-1947, quand la limite des salaires compensables était de $2,000 par année, la revalorisation accordée en 1964 était de 60%, tandis que le plafond a augmenté de 150%, à savoir de $2,000 à $5,000; de la même façon, les rentes pour les accidents survenus entre le 30 juin 1947 et le 1er février 1952 ont été augmentées de 40% et celles pour les accidents survenus entre le 31 janvier 1952 et le 1er janvier 1955 de 27% et celles des années 1955-1959 de 10%. La revalorisation prévue présentement, par le Bill 79, est basée sur d'autres principes que celle effectuée en 1964. En premier lieu, il est à noter que lors de la revalorisation en 1964 on n'a pas tenu compte, du moins explicitement, du fait que les rentes des bénéficiaires dont les accidents datent d'avant 1956 sont calculées d'après un taux inférieur à 75% présentement (à partir du 1er janvier 1956) applicable pour l'incapacité permanente totale (et des taux proportionnels en cas d'incapacité permanente partielle), à savoir selon un taux de 66 2/3% pour les accidents survenus de 1931 au 31 janvier 1952 et selon le taux de 70% du 1er février 1952 au 31 décembre 1955. On peut toutefois signaler que les montants des rentes revalorisées en 1964 selon les pourcentages consignés à l'art. 38 de la loi (donc de 40% à 10% selon l'année de l'accident) sont, dans tous les cas, supérieurs aux montants théoriques provenant d'un ajustement hypothétique selon le taux de 75%. En passant, il est à mentionner que dans les autres provinces canadiennes le seul ajustement effectué à date, c'est de recalculer les rentes en les basant sur le taux de 75%. * La revalorisation prévue par le Bill 79 tient compte de trois facteurs. En premier lieu, la majoration de la rente ne part pas du montant initial de la rente, mais de celui augmenté par la revalorisation de 1964. Le deuxième facteur amène toutes les rentes au taux de 75%, expliqué plus haut. Le troisième facteur tient compte du changement de l'indice du coût de la vie entre la date de l'octroi de la rente (date de l'accident) et l'année 1966, avec correction que la rente ainsi ajustée, d'après le coût de la vie, ne soit pas inférieure à celle d'après le principe du taux de 75%. Voici donc la table des majorations prévue par le Bill 79 (annexe A), applicable aux rentes payables le 30 septembre 1967, donc déjà augmentées, le cas échéant d'après la revalorisation de 1964. ANNEXE "A" A LA LOI Année de l'accident Taux de majoration 1931 -1939 40 % 1940 34 % 1941 26 % 1942 21 % 1943 19 % 1944 18 % 1945 7 % 1946 14 % 1947 -1951 12.5 % 1952 -1954 7.14 % 1955 10 % 1956 9 % 1957 5 % 1958 2.2 % 1959 1.1 % 1960 10 % 1961 9 % 1962 8 % 1963 6 % 1964 4 % 1965 2 % Cette échelle des majorations selon l'année de l'accident nécessite, peut-être, quelques explications par des exemples suivants: a) Les rentes provenant des accidents survenus après le 1er janvier 1960, n'étaient pas revalorisées en 1964. D'après l'échelle maintenant adoptée, elles seront majorées selon un taux de 2% par année écoulée depuis l'année de l'accident jusqu'à 1966. b) Les rentes provenant des accidents de la période 1955-1959 ont été revalorisées en 1964 de 10%; pour tenir compte de l'indice du coût de la vie, l'échelle prévoit des augmentations allant de 1.1% à 10% selon l'année de l'accident. c) Les rentes provenant des accidents de la période 1952-1954 ont été revalorisées en 1964 de 27%; après la revalorisation d'un tel pourcentage, les rentes sont déjà plus élevées que d'après l'indice du coût de la vie; l'échelle du Bill prévoit donc pour ces rentes un ajustement de 70% à 75%, c'est-à-dire une majoration de 7.14%. d) Les rentes provenant des accidents de la période 1948-1951 ont été revalorisées en 1964 de 40%; maintenant, d'après le Bill 79, elles sont majorées de 12.5% pour tenir compte de la relation de 75% à 66 2/3%. e) La même chose s'applique aux rentes provenant de la première moitié de l'année 1947, revalorisées en 1964 de 60%. f) Pour les rentes provenant des accidents d'avant le 1er janvier 1947, l'échelle du Bill 79 prévoit une majoration selon l'indice du coût de la vie, car un ajustement de 66 2/3% à 75% serait inférieur. En plus de la revalorisation des rentes aux accidentés, tel que décrit plus haut, le Bill 79 prévoit une majoration substantielle des rentes aux survivants; ces rentes sont, en principe, indépendantes du salaire compensable de l'ouvrier — victime d'un accident. D'après le Bill 79 les rentes mensuelles versées aux veuves (ou veufs invalides) seront portées de $75 à $100, donc une majoration de 33 1/3%. Les rentes pour les enfants seront portées de $25 à $35 par enfant, donc une majoration de 40%, et les rentes aux orphelins de père et de mère de $35 à $55. Mentionnons, en passant, que lorsque de la revalorisation en 1964 des rentes aux accidentés, les montants des rentes aux survivants n'ont pas été modifiés; la rente de veuve au montant de $75 existe depuis le 1er janvier 1960 (antérieurement à cette date elle était de $40 de 1931 à 1947 et de $45 durant la période 1947-1954). De même les rentes pour les enfants au montant de $25 et $35 aux orphelins existent depuis le 1er janvier 1960 (antérieurement elles étaient de $10 resp. $15 durant la période 1931-1947 et de $20 resp. $30 durant la période 1947-54). Il est à remarquer que dans tous les cas le montant des rentes était fixé selon la date du paiement (de l'échéance) quelle que soit la date de l'accident. La loi prévoit à l'art. 34, par. 10 qu'en principe, le total des rentes mensuelles payées au décès d'un ouvrier, ne peut excéder 75% de son salaire compensable et, le cas échéant, les rentes sont réduites proportionnellement. Cependant la rente mensuelle minimum payable à une veuve (ou un veuf invalide) avec un seul enfant est fixée d'après le Bill 79 à $135 en prévoyant ainsi une augmentation de la situation précédente de $35; pour une veuve avec deux enfants la rente est portée de $125 à $170 (une augmentation de $45) et pour une veuve avec plus de deux enfants de $150 à $205 (une augmentation de $55). S'il y a plus que deux enfants admissibles à ces rentes (donc âgés de moins de 18 ans ou aux études ou invalides) le montant à la veuve (y compris pour les enfants) peut excéder le dit montant de $205 par mois lorsque le salaire mensuel de la victime dépasse $273.33 (car 75% de $274 est de $205.50). Le Bill 79 en majorant les rentes en cours payables aux survivants des victimes des accidents survenus avant le 1er septembre 1967, prévoit une augmentation identique aux rentes qui seront accordées aux survivants des victimes des accidents survenus à compter du 1er septembre 1967. En outre, le Bill stipule que l'allocation spéciale payable à la veuve (ou à la mère adoptive) en plus des dépenses encourues pour les funérailles de l'ouvrier, devient $500 au lieu de $300. Une autre amélioration des prestations provient du fait que dorénavant les rentes accordées dans le cas d'incapacité permanente (totale ou partielle) seront versées jusqu'à la fin du mois durant lequel décède un tel rentier. D'après le texte précédent l'ouvrier n'a droit à sa rente que « sa vie durant »; ainsi les rentes exigibles pour le mois dans lequel a eu lieu le décès n'étaient payables (à la succession) que proportionnellement selon le nombre de jours qu'il a vécus (il est à mentionner à cette occasion que la loi parle toujours de la « rente hebdomadaire » quoique ces rentes sont versées en termes mensuels). La modification à ce propos est d'ailleurs conforme aux principes du Régime de rentes où on stipule que « le paiement d'une prestation est dû au début du mois, mais il est versé à la fin de chaque mois pour le mois écoulé ». En parlant des rentes aux victimes des accidents, il peut être intéressant de signaler que la très grande partie de ces rentes sont: payées pour l'incapacité partielle; ainsi selon l'état au 31 décembre 1966 le nombre des rentiers dont l'incapacité ne dépasse pas 20% est d'environ 63% du total et même la proportion de ceux avec une incapacité ne dépassant pas 50% est de 91%. Le degré moyen d'incapacité s'élevait à 24.4%. Parmi d'autres modifications apportées par le Bill 79, on peut mentionner l'article qui couvre le cas d'aggravation d'un mal d'un accidenté du travail. L'amendement prévoit que dans de tel cas la compensation pour l'incapacité temporaire ou permanente sera basée sur le salaire de l'ouvrier au moment de l'aggravation (rechute, etc.) si celle-ci survient plus que trois (3) ans après cet accident, bien entendu lorsque ce salaire est plus élevé que ceux qui ont servi de base pour établir la compensation antérieure. Dans le passé ce délai était de 5 ans. Une autre modification, inspirée celle-ci par la Loi sur le Régime de rentes, prévoit que la CAT peut déclarer morte une personne disparue à la suite d'un accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail, dans les circonstances qui font présumer son décès et reconnaître, la date de l'accident (ou la disparition) comme date de son décès, et par le fait même, de verser aux survivants les prestations requises. Une disposition spéciale du Bill 79 concerne le cas de pneumoconiose (silicose et amiantose); d'après la nouvelle teneur de l'article en question la CAT peut accepter une réclamation à cette fin, aussi si la pneumoconiose « est accompagnée d'une autre complication »; dans le passé il existait justement la restriction que la pneumoconiose ne soit « accompagnée d'aucune complication » (art. 108 de la Loi) pour avoir droit à une compensation. Enfin un article du Bill 79 donne droit aux compensations à toute personne qui serait blessée ou tuée alors qu'elle accompagne un inspecteur des mines, en vertu de la Loi des mines, même si c'est un travail d'occasion ou étranger à l'industrie de l'employeur, lesquels cas, règle générale, ne donnent droit aux compensations. De la revalorisation des rentes en cours vont profiter en 1967 environ 15 mille bénéficiaires (soit accidentés ou atteints de maladie professionnelle) et l'augmentation des rentes atteindra $62,500 par mois ou $750,000 par année; cela fait en moyenne environ 10% des montants versés avant la revalorisation. En ce qui concerne les rentes aux veuves leur nombre est d'environ 2,300, tandis que le nombre d'enfants admissibles atteint environ 3,800 (y compris les orphelins de père et de mère, ainsi que les étudiants au dessus de 18 ans et les enfants-invalides). L'article 5 du Bill 79 prévoit que l'obligation de payer l'augmentation des rentes aux accidentés découlant de la revalorisation incombe au fond d'accident ou à l'employeur de la même manière que celle de la rente de base; une disposition semblable se trouvait dans l'amendement de la Loi lors de la revalorisation en 1964. Par contre le Bill 79 ne dit pas explicitement à qui incombe l'obligation de payer l'augmentation des rentes aux survivants décrétée par ce Bill. On peut toutefois déduire de l'art. 3 de la Loi que l'employeur dont l'industrie est mentionnée dans la cédule II (et qui par le fait même ne contribue pas au fond d'accident) est personnellement tenu de payer la compensation y compris la modification accordée par le Bill. D'autre part, toujours d'après le même article, l'employeur dont l'industrie est mentionnée à la cédule I, n'est pas responsable de payer la compensation, étant tenu de contribuer au fond d'accident de la Commission. La réforme des prestations aux survivants (des rentes et de l'allocation spéciale) causées par les accidents mortels, survenus après le 31 août 1967 aura comme conséquence l'augmentation des dépenses de la Commission et, par ricochet, amènera une faible majoration des taux de contributions. On estime que de ce fait le taux futur de contribution devra subir une majoration moyenne de moins de 4% du taux actuel; la majoration ne sera pourtant uniforme dans toutes les classes d'industries ou de risque; elle dépendra, en premier lieu, de la fréquence des accidents mortels qui est très différente selon la classe. Par contre, la revalorisation des rentes aux accidentés et l'ajustement de celles aux survivants (veuve, enfants)en cours en septembre 1967, c'est-à-dire causées par les accidents antérieurs soulève un problème particulier. Lors de la revalorisation des rentes en 1964, la Commission pouvait se prévaloir d'un excédent qui se trouvait (implicitement) dans son fond d'accident, pour former la capitalisation des augmentations des rentes provenant de la dite revalorisation. Contrairement à la position de 1964, la situation financière de la CAT en 1967 n'accuse pas de tel excédent (ni explicitement, ni implicitement) pour former la capitalisation des majorations décrétées par le Bill 79. D'après une déclaration du ministre du Travail en Chambre, les majorations en question exigeraient une capitalisation d'environ $21,5 millions. Il serait impossible (et même illogique) de prélever des employeurs une telle somme d'un seul coup. La Commission pourra donc se prévaloir, paraît-il, des dispositions de l'art. 32 de la Loi qui prévoit que « la Commission peut, de la manière et à telle époque ou à telles époques qu'elle croit le plus équitable et le plus en harmonie avec les principes généraux et les dispositions de la présente loi, prélever des employeurs qui ont exploité dans le passé, qui exploitent actuellement ou qui exploiteront à l'avenir une des industries visées par la présente loi, les sommes additionnelles résultant de l'augmentation des compensations payables en vertu des dispositions de la présente loi ». En vertu de cet article (qui est rédigé quasi « sur mesure » de notre problème) il est donc loisible à la Commission de répartir le montant nécessaire sur une longue période, par exemple 25 ans, en prélevant annuellement à titre de sommes additionnelles (sans nécessairement les identifier comme telles) aux contributions régulières; une telle répartition sur une période de 25 ans exigerait environ 6.4% du montant de la capitalisation nécessaire de $21,5 millions, donc environ $1,400,000 par année; ce montant tient compte d'intérêt à raison de 4% composé annuellement, c'est-à-dire le même que le taux d'escompte appliqué pour évaluer la valeur présente des augmentations accordées. Dans l'hypothèse que les contributions annuelles régulières dépasseront $50 millions, la cotisation additionnelle serait d'ordre de 3% et possible moins, si on envisage que la hausse du plafond des salaires compensables de $5,000 à $6,000 et l'assujettissement projeté de nouveaux groupes des travailleurs augmentera sensiblement le volume global des contributions régulières. D'après le plan quinquennal préparé par la Commission et annoncé par le ministre du Travail dans la Gazette du Travail du Québec (juillet 1967) on peut s'attendre que le nombre des salariés couverts par la Loi augmentera dans 5 ans de 50%, en passant de un million en 1966 à un million et demi en 1972, ceci selon les données disponibles actuellement concernant les nouvelles entreprises qui deviendront progressivement assujetties à la Loi. Lors de la discussion du Bill 79 à l'Assemblée législative on a soulevé la question du rajustement ou de l'adaptation automatique au coût de la vie des prestations de la Commission aux accidentés (et à leurs survivants), tout comme cela est prévu pour les prestations du Régime de rentes (au Québec et dans les autres provinces canadiennes) et aussi pour les pensions (fédérales) de la sécurité de la vieillesse. Selon l'explication donnée en Chambre par le ministre du Travail, le gouvernement a envisagé d'une manière objective la question de la revalorisation automatique future des rentes de la CAT, mais le gouvernement n'a pas voulu cette année, selon l'expression du ministre, en faire une disposition particulière dans la loi, bien qu'on y avait songé; et cela surtout, d'après le ministre, à cause du coût supplémentaire pour les employeurs (lesquels, comme on sait, sont les seuls qui contribuent à la CAT), lequel serait occasionné par un tel ajustement automatique. Le ministre a ajouté que le gouvernement est bien conscient du problème et qu'il ne l'a pas abandonné. Il faut donc comprendre qu'il sera étudié plus tard, peut-être, avec l'ajustement automatique d'autres prestations payables par le gouvernement.1 A ce propos, il est à signaler qu'à date, à notre connaissance, il y a une seule province au Canada, celle de la Colombie-Britannique, dans laquelle les prestations périodiques sont sujettes à un accroissement automatique, selon l'indice des prix à la consommation. En substance, si cet indice augmente d'une année à l'autre de pas moins de 2%, les rentes seront accrues de 2% pour chaque augmentation de 2% de l'indice.
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Poitras, Daniel. "Fouetter les structures et « éduquer à l’unité ». Les Travailleurs étudiants du Québec et l’action sociale (1959-1967)." Historical Studies in Education / Revue d'histoire de l'éducation, September 26, 2018. http://dx.doi.org/10.32316/hse/rhe.v30i2.4536.

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Abstract:
RésuméL’action sociale étudiante est un chapitre largement inconnu de l’histoire des étudiants au Québec, qui ont surtout retenu l’attention pour leurs coups de gueule ou d’éclat. L’histoire des Travailleurs étudiants du Québec (TEQ) vient démentir cette représentation. Les TEQ (1964-1967) qui ont œuvré auprès des familles démunies, des ouvriers, des chômeurs et des jeunes de la rue dans des milieux s’étendant de Gaspé à Thetford Mines se voulaient éducateurs, animateurs sociaux et organisateurs communautaires. Ils cherchaient à susciter des prises de conscience citoyennes et à encourager des initiatives et des structures locales pouvant mener à une véritable société de participation. Dans cet article, je démontre de quelle façon l’Action sociale étudiante (ASE) québécoise opérait à partir de traditions (étudiantes, sociales et politiques) et se projetait dans le futur en réarticulant constamment son idéalisme et son pragmatisme. Pendant ses quatre ans d’existence, l’ASE a constitué un haut lieu de formation et de mobilisation pour plusieurs jeunes qui ont eu l’occasion de confronter un bagage universitaire largement livresque à la réalité du terrain de l’action sociale. Abstract We know relatively little about the social action projects led by Québécois students, better known for their political activism and dramatic gestures. The Travailleurs étudiants du Québec(TEQ)’s story contradicts this representation. Working with low-income families, factory workers, unemployed people, and street youth from all over the province, these students acted as educators and social organizers. Their goal was to raise awareness among citizens, generating local initiatives and establishing structures that could lead to a true participative society. In this article, I demonstrate how the Action sociale étudiante (ASE) emerged from different traditions (social, political, students’) and projected itself into the future through a precarious balance between its idealism and pragmatism. During its four years of existence (1964-1967), the ASE was an important organization for the forming and mobilization of many young people who had the opportunity to confront their scholarly knowledge to the realities of social action.
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Gidney, R. D., and W. P. J. Millar. "The Salaries of Teachers in English Canada, 1900-1940: A Reappraisal." Historical Studies in Education / Revue d'histoire de l'éducation, June 18, 2010. http://dx.doi.org/10.32316/hse/rhe.v22i1.2134.

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Abstract:
Any student of Canadian education during the first half of the twentieth century has encountered the belief, common among those engaged in the educational enterprise and sometimes shared by others, that teachers were badly paid for their work. Though not a universal assessment, a similar view has also dominated the historiography. This interpretation, we think, is overdue for revision. In this article we address two central questions. One focuses more narrowly on teachers' salaries per se: how much, on average, did teachers earn, and how did this change over time? The other asks, just how good or bad were their salaries compared to those of other people in the Canadian workforce? We tackle these questions on a Canada-wide basis, excluding only the province of Quebec, and over an extended period, covering the first four decades of the century. -- Parmi les chercheurs et les étudiants intéressés par l’histoire de l’éducation canadienne pour la première moitié du vingtième siècle, un lieu commun persiste, à savoir, que les enseignants étaient très mal payés pour leur travail. Bien que cette assertion ne soit pas partagée par tous, ce point de vue domine dans l’historiographie de cette période. Nous croyons qu’il est temps de repenser cette interprétation. Dans cet article, nous nous intéressons à deux questions fondamentales. La première porte spécifiquement sur la rémunération des enseignants: combien gagnaient-ils en moyenne et comment leurs salaires ont-ils évolué dans le temps? La deuxième compare les salaires des enseignants à ceux versés aux autres travailleurs canadiens: étaient-ils pires ou meilleurs? Notre étude s’intéresse aux enseignants canadiens, à l’exception de ceux du Québec, et couvre les quatre premières décennies du vingtième siècle.
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