Academic literature on the topic 'Exilés – Activité politique'

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Journal articles on the topic "Exilés – Activité politique"

1

Richards, David L., and Ronald D. Gelleny. "Banking Crises, Collective Protest and Rebellion." Canadian Journal of Political Science 39, no. 4 (December 2006): 777–801. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423906060264.

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Abstract:
Abstract. Both developed and developing countries have experienced turmoil associated with banking sector failures. However, while there exists literature studying the economic costs of banking meltdowns, little scholarly attention has been devoted to examining the relationship between banking crises and domestic agitation (internal conflict). Failing to explore the impact of banking crises on domestic agitation risks excluding a key component in understanding the puzzle of domestic political stability. Examining a dataset of 125 countries for the years 1981 to 2000, we find banking crises to be systematically associated with greater levels of collective protest activities such as riots, anti-government demonstrations and strikes.Résumé. Les défaillances du secteur bancaire ont causé des perturbations sociales aussi bien dans les pays développés que dans les pays en voie de développement. Toutefois, tandis qu'il existe des recherches sur les coûts économiques des faillites bancaires, les chercheurs se sont peu intéressés au rapport entre crises bancaires et problèmes socio-politiques intérieurs. En négligeant l'effet des crises bancaires sur les troubles sociaux intérieurs, on risque d'exclure un élément clé de l'analyse complexe de la stabilité politique intérieure. L'examen d'un ensemble de données sur 125 nations pour les années 1981 à 2000, nous permet de constater que les crises bancaires sont systématiquement associées à une accélération des activités de protestation collective telles que les émeutes, les manifestations anti-gouvernementales et les grèves.
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2

Germain, Marc. "Numéro 116 - juin 2015." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.14493.

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Abstract:
L’intention de ce numéro de Regards économiques est d’explorer le principe d’une taxe portant exclusivement sur la terre. Comme son nom l’indique, la taxe terrienne porte sur la terre proprement dite, et non sur les fruits que l’homme peut en tirer grâce à son travail (par exemple les récoltes de l’agriculteur), ni sur les bâtiments éventuellement construits dessus. A travers la taxe terrienne, c’est l’occupation privative du sol qui est visée. La terre présente en effet la particularité de ne pas être produite par l’activité économique, mais d’être une ressource naturelle «fournie gratuitement» par la nature. En conséquence, son appropriation privée pose le problème de légitimité suivant : de quel droit un individu peut-il s’approprier une parcelle de terre qu’il n’a pas produite et ce faisant, d’en monopoliser les services? Les services offerts par la propriété terrienne sont multiples et variés : il peut s’agir par exemple de la beauté du site, de la fertilité du sol ou d’avantages offerts en termes de proximité de services publics locaux (écoles, hôpital,...). En monopolisant ces services, le propriétaire exclut d’autres personnes de la possibilité d’en jouir, ce qui peut justifier qu’une contrepartie soit exigée par la collectivité, contrepartie qui peut prendre la forme d’une taxe terrienne. En principe, toutes les terres, urbaines, agricoles ou autres, sont susceptibles de faire partie de la base de la taxe. Celle-ci peut être calculée en fonction de critères différents. L’article envisage trois cas, selon que la taxe porte sur la surface, la valeur ou le revenu de la terre (ce qu’on appelle la rente terrienne). Ces trois formes de taxe ne sont bien sûr pas équivalentes, notamment en termes d’équité ou au niveau des informations nécessaires pour les appliquer. La taxe terrienne est à la fois une idée ancienne et toujours d’actualité. Elle est appliquée à des degrés divers ou fait l’objet d’études dans différents pays. Elle a eu dans le passé des partisans illustres, à l’exemple d’Adam Smith. Elle bénéficie encore aujourd’hui du soutien de plusieurs «prix Nobel d’économie». Plusieurs arguments sont en effet avancés en sa faveur par ses défenseurs. Le premier est qu’elle porte sur un facteur immobile et donc non éludable. Un deuxième argument est qu’elle pourrait constituer un instrument de politique foncière, en particulier pour lutter contre la spéculation et les pratiques de rétention de terre (une réalité présente en Wallonie). Elle pourrait aussi constituer un mécanisme de compensation financière (au moins partiel) des propriétaires en cas d'installation d'une «nuisance» dans leur voisinage (par exemple une éolienne), ce qui serait susceptible d'atténuer des attitudes du type «pas chez moi !». Un autre argument en faveur de la taxe terrienne, tout particulièrement en milieu urbain, est qu’elle inciterait le propriétaire d’une parcelle à tenir compte des coûts de congestion qu'il crée dans son environnement. L’intérêt passé et présent relatif à la taxe terrienne s’explique aussi par les questions et enjeux autour d’une telle taxe. Son application pose dès le départ le problème fondamental de son but et de son «ambition». A titre d’exemple, doit-elle concerner tout le territoire d’un pays ou seulement certaines zones en fonction de leurs affectations ? Doit-elle être conçue de façon isolée, ou dans le cadre d’une vaste réforme de la fiscalité (le fameux tax-shift) ? A quel niveau doit-t-elle être fixée ? L’application d’une taxe terrienne peut avoir un caractère limité et local, ou au contraire être beaucoup plus ambitieuse et globale. Les enjeux financiers, notamment pour les pouvoirs publics, seront évidemment très différents. Enfin, comme tout instrument fiscal, l’application d’une taxe terrienne pose la question de ses impacts sur les activités économiques, en particulier sur la viabilité des exploitations agricoles. Vu l’ampleur du sujet, il était impossible d’étudier tous les aspects de la taxe terrienne dans le cadre de cette étude. Aussi se termine-t-elle par une invitation à une étude beaucoup plus approfondie et nécessairement multidisciplinaire à son propos.
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3

Germain, Marc. "Numéro 116 - juin 2015." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2015.06.01.

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Abstract:
L’intention de ce numéro de Regards économiques est d’explorer le principe d’une taxe portant exclusivement sur la terre. Comme son nom l’indique, la taxe terrienne porte sur la terre proprement dite, et non sur les fruits que l’homme peut en tirer grâce à son travail (par exemple les récoltes de l’agriculteur), ni sur les bâtiments éventuellement construits dessus. A travers la taxe terrienne, c’est l’occupation privative du sol qui est visée. La terre présente en effet la particularité de ne pas être produite par l’activité économique, mais d’être une ressource naturelle «fournie gratuitement» par la nature. En conséquence, son appropriation privée pose le problème de légitimité suivant : de quel droit un individu peut-il s’approprier une parcelle de terre qu’il n’a pas produite et ce faisant, d’en monopoliser les services? Les services offerts par la propriété terrienne sont multiples et variés : il peut s’agir par exemple de la beauté du site, de la fertilité du sol ou d’avantages offerts en termes de proximité de services publics locaux (écoles, hôpital,...). En monopolisant ces services, le propriétaire exclut d’autres personnes de la possibilité d’en jouir, ce qui peut justifier qu’une contrepartie soit exigée par la collectivité, contrepartie qui peut prendre la forme d’une taxe terrienne. En principe, toutes les terres, urbaines, agricoles ou autres, sont susceptibles de faire partie de la base de la taxe. Celle-ci peut être calculée en fonction de critères différents. L’article envisage trois cas, selon que la taxe porte sur la surface, la valeur ou le revenu de la terre (ce qu’on appelle la rente terrienne). Ces trois formes de taxe ne sont bien sûr pas équivalentes, notamment en termes d’équité ou au niveau des informations nécessaires pour les appliquer. La taxe terrienne est à la fois une idée ancienne et toujours d’actualité. Elle est appliquée à des degrés divers ou fait l’objet d’études dans différents pays. Elle a eu dans le passé des partisans illustres, à l’exemple d’Adam Smith. Elle bénéficie encore aujourd’hui du soutien de plusieurs «prix Nobel d’économie». Plusieurs arguments sont en effet avancés en sa faveur par ses défenseurs. Le premier est qu’elle porte sur un facteur immobile et donc non éludable. Un deuxième argument est qu’elle pourrait constituer un instrument de politique foncière, en particulier pour lutter contre la spéculation et les pratiques de rétention de terre (une réalité présente en Wallonie). Elle pourrait aussi constituer un mécanisme de compensation financière (au moins partiel) des propriétaires en cas d'installation d'une «nuisance» dans leur voisinage (par exemple une éolienne), ce qui serait susceptible d'atténuer des attitudes du type «pas chez moi !». Un autre argument en faveur de la taxe terrienne, tout particulièrement en milieu urbain, est qu’elle inciterait le propriétaire d’une parcelle à tenir compte des coûts de congestion qu'il crée dans son environnement. L’intérêt passé et présent relatif à la taxe terrienne s’explique aussi par les questions et enjeux autour d’une telle taxe. Son application pose dès le départ le problème fondamental de son but et de son «ambition». A titre d’exemple, doit-elle concerner tout le territoire d’un pays ou seulement certaines zones en fonction de leurs affectations ? Doit-elle être conçue de façon isolée, ou dans le cadre d’une vaste réforme de la fiscalité (le fameux tax-shift) ? A quel niveau doit-t-elle être fixée ? L’application d’une taxe terrienne peut avoir un caractère limité et local, ou au contraire être beaucoup plus ambitieuse et globale. Les enjeux financiers, notamment pour les pouvoirs publics, seront évidemment très différents. Enfin, comme tout instrument fiscal, l’application d’une taxe terrienne pose la question de ses impacts sur les activités économiques, en particulier sur la viabilité des exploitations agricoles. Vu l’ampleur du sujet, il était impossible d’étudier tous les aspects de la taxe terrienne dans le cadre de cette étude. Aussi se termine-t-elle par une invitation à une étude beaucoup plus approfondie et nécessairement multidisciplinaire à son propos.
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De Briey, Valérie. "Numéro 28 - mars 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15993.

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Abstract:
Les Nations Unies ont proclamé l’année 2005 "Année Internationale du Microcrédit". A cette occasion, la Plate-forme belge de la microfinance et la Coopération belge au développement (DGCD) organisent les 3 et 4 mars un séminaire de réflexion sur la microfinance. Dans le dernier numéro de Regards économiques, Valérie de Briey, qui est responsable de recherches au Cerisis, membre de la plate-forme belge de microfinance et du GRAP-OSC (CUD-DGCD), dresse un large panorama du rôle et des missions de la microfinance dans les pays en développement. Elle présente également les questions importantes qui seront débattues lors du séminaire des 3 et 4 mars. Ce communiqué résume les principaux points de son étude. De tous temps, de nombreuses activités de taille très réduite (qualifiées habituellement de micro-entreprises) se sont développées dans les pays du Sud, bien souvent partiellement ou totalement en marge des règles législatives et administratives, pour permettre aux populations pauvres de subsister. Celles-ci regroupent des activités aussi diverses que marchands ambulants, petits artisans, kiosques à journaux, taxis, vendeurs de rue, bazars, etc. Parmi les multiples contraintes auxquelles sont confrontées les micro-entreprises, la difficulté d’accès à des sources de financement extérieures représente encore aujourd’hui une entrave principale à leur bon développement. Elles ont en effet besoin d'un capital suffisant pour financer leurs équipements, leurs achats de fournitures, de matières premières, etc. Or, ce capital leur a longtemps fait défaut car les petites sommes demandées par ces micro-entrepreneurs, l’absence de garantir à offrir et bien souvent la nature risquée du projet rebutaient les banques commerciales traditionnelles. C’est pourquoi différents intermédiaires financiers spécialisés dans l’attention à ce type de clientèle ont vu le jour. Ces intermédiaires sont souvent qualifiés d’ «institutions de microfinance» (IMF). Leur rôle consiste à offrir des services financiers de base (épargne, crédit, assurance, transfert de fonds, etc.), aux montants réduits, à des populations pauvres afin de leur donner la possibilité d’investir et de se prémunir en cas de coups durs (conditions climatiques défavorables à la production, dépenses imprévues liées à une maladie ou à la perte de biens, etc.). Par ailleurs, la microfinance favorise également des retombées positives sur la famille en général : amélioration des conditions de vie, valorisation de l’auto-estime, financement de la scolarisation, des soins de santé, etc.). Il a cependant fallu attendre les années quatre-vingt pour que ce secteur soit véritablement reconnu comme générateur de revenus et créateur d’emplois. Depuis lors, il fait l’objet d’une attention toute particulière de la part tant des praticiens du développement, des politiciens que des chercheurs universitaires. Aujourd’hui, la micro-finance fait partie intégrante des politiques de développement des pays pauvres. En 1998 déjà, l’Assemblée Générale des Nations Unies avait proclamé l’année 2005 l’Année Internationale du micro-crédit pour marquer l’importance de cet instrument pour éradiquer la pauvreté. Son objectif à l’époque était de réduire de moitié les populations pauvres qui vivent sous le seuil de pauvreté d’ici 2015 (Objectifs de Développement pour le Millénaire). Depuis les expériences pionnières jusqu’à sa forte médiatisation de nos jours, le champ de la microfinance a fortement évolué. Il existe une pluralité d’institutions de microfinance faisant appel à des statuts juridiques différents (fondations, coopératives d’épargne et de crédit, institutions publiques, sociétés anonymes, etc.) dont les modes de fonctionnement et les objectifs diffèrent fortement. Les IMF sont aujourd’hui largement tributaires d’un discours néo-libéral prônant l’absolutisation du marché et l’adoption d’une démarche commerciale. Pour des institutions telles que Banque Mondiale ou les Nations Unies, il faut en effet parvenir à la construction de «marchés financiers intégrants» afin de mettre en place des systèmes de microfinance pérennes et qui touchent un grand nombre de populations pauvres. Elles préconisent dès lors l’institutionnalisation des programmes de microfinance, autrement dit, la mise en place d’institutions de microfinance rentables, répondant aux lois des marchés financiers concurrentiels et faisant appel à un mode de gouvernance efficace. Pour ces organismes en effet, les institutions à vocation sociale (de type ONG) sont la plupart du temps fragiles, tributaires des subsides en provenance des bailleurs de fonds et disposent d’une capacité limitée à faire face à la demande massive de microcrédits. D’autres personnes au contraire, principalement des acteurs de terrain soucieux de rester au service des plus démunis, s’interrogent sur les dérives potentielles de l’adoption d’une telle démarche et craignent que la poursuite de but de lucre conduise à l’écartement d’une clientèle plus défavorisée afin de satisfaire les critères de rentabilité propres aux marchés financiers. Elles réclament notamment le maintien de subsides. Cette opposition entre ces deux visions de la microfinance constitue ce que Morduch (1998) a qualifié de "microfinance schism". Ce schisme est également marqué par les méthodes d’évaluation auxquelles recourent les partisans de chacune des deux approches (études d’impact, instruments de rating, etc.). Plus qu’antagonistes, ces deux visions de la microfinance sont, selon Valérie de Briey, complémentaires. La pertinence de l’une ou l’autre doit s’évaluer au regard des acteurs en présence, de la cible poursuivie, de la densité de population, de la technologie disponible, du contexte économique, institutionnel, etc. La pérennité d’une IMF ne pourra en effet être atteinte que dans la mesure où l’institution peut opérer à grande échelle et avoir un volume d’activité tel que le point d’équilibre puisse être atteint. Il est donc par exemple nécessaire que la densité de la population soit suffisamment importante pour toucher un grand nombre d’emprunteurs. Par ailleurs, l’IMF doit également disposer d’une technologie appropriée pour évaluer rapidement les demandes de crédit et maintenir à jour l’information commerciale et financière. Sans ces conditions, la productivité des membres internes à l’IMF ne pourra pas être suffisante et la croissance du portefeuille assurée. Par ailleurs, dans le choix de l’approche dans laquelle doit s’inscrire l’IMF, il importe également selon Valérie de Briey de se pencher sur le degré de précarité de la cible visée. Certaines institutions, soucieuses de veiller à la rentabilité de leurs opérations de prêts, excluent en effet de leurs clients, certains secteurs d’activité jugés comme trop risqués (citons en autres les conducteurs de taxi) et mettent des conditions d’accès telles que de nombreux micro-entrepreneurs se trouvent hors des conditions d’accès (comme par exemple l’ancienneté minimale exigée ou le degré de formalisation de la micro-entreprise). Il y a donc place dans certaines zones géographiques pour la coexistence d’IMF différenciées (par exemple des sociétés anonymes adoptant une logique de rentabilité et des ONG adoptant une logique de développement de populations pauvres). Il est donc nécessaire, conclut l’auteur, que les limites du discours dominant orienté sur une approche de marchés soient reconnues et que les bailleurs de fonds adoptent une attitude différenciée selon les intermédiaires financiers considérés, et le contexte économique, social et institutionnel du pays dans lequel ces intermédiaires opèrent. Il faudrait en outre que les bailleurs de fonds adoptent des critères d’évaluation des IMF en cohérence avec la mission poursuivie par l’institution d’appui et ses valeurs fondatrices. Plus qu’antagonistes, les différentes méthodes d’évaluation proposées dans le champ de la microfinance sont, de l’avis de Valérie de Briey, elles aussi complémentaires. Leur utilité dépend tout à la fois de la mission de l’IMF (à vocation sociale ou financière), de la ou des personnes qui évaluent (bailleurs de fonds, membres internes, etc.), de la perspective adoptée (du point de vue des clients, des bailleurs de fonds, de l’institution, etc.) et des moyens dont disposent les évaluateurs. L’important est que les personnes en présence s’accordent sur l’objet de l’évaluation. L’auteur anticipe ainsi sur certaines questions qui seront débattues lors d’un séminaire de réflexion organisé par la plate-forme belge de Microfinance et la DGCD les 3 et 4 mars au Palais d’Egmont à Bruxelles à l’occasion de l’année 2005 proclamée «Année Internationale du Microcrédit» par les Nations Unies.
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De Briey, Valérie. "Numéro 28 - mars 2005." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2005.03.01.

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Abstract:
Les Nations Unies ont proclamé l’année 2005 "Année Internationale du Microcrédit". A cette occasion, la Plate-forme belge de la microfinance et la Coopération belge au développement (DGCD) organisent les 3 et 4 mars un séminaire de réflexion sur la microfinance. Dans le dernier numéro de Regards économiques, Valérie de Briey, qui est responsable de recherches au Cerisis, membre de la plate-forme belge de microfinance et du GRAP-OSC (CUD-DGCD), dresse un large panorama du rôle et des missions de la microfinance dans les pays en développement. Elle présente également les questions importantes qui seront débattues lors du séminaire des 3 et 4 mars. Ce communiqué résume les principaux points de son étude. De tous temps, de nombreuses activités de taille très réduite (qualifiées habituellement de micro-entreprises) se sont développées dans les pays du Sud, bien souvent partiellement ou totalement en marge des règles législatives et administratives, pour permettre aux populations pauvres de subsister. Celles-ci regroupent des activités aussi diverses que marchands ambulants, petits artisans, kiosques à journaux, taxis, vendeurs de rue, bazars, etc. Parmi les multiples contraintes auxquelles sont confrontées les micro-entreprises, la difficulté d’accès à des sources de financement extérieures représente encore aujourd’hui une entrave principale à leur bon développement. Elles ont en effet besoin d'un capital suffisant pour financer leurs équipements, leurs achats de fournitures, de matières premières, etc. Or, ce capital leur a longtemps fait défaut car les petites sommes demandées par ces micro-entrepreneurs, l’absence de garantir à offrir et bien souvent la nature risquée du projet rebutaient les banques commerciales traditionnelles. C’est pourquoi différents intermédiaires financiers spécialisés dans l’attention à ce type de clientèle ont vu le jour. Ces intermédiaires sont souvent qualifiés d’ «institutions de microfinance» (IMF). Leur rôle consiste à offrir des services financiers de base (épargne, crédit, assurance, transfert de fonds, etc.), aux montants réduits, à des populations pauvres afin de leur donner la possibilité d’investir et de se prémunir en cas de coups durs (conditions climatiques défavorables à la production, dépenses imprévues liées à une maladie ou à la perte de biens, etc.). Par ailleurs, la microfinance favorise également des retombées positives sur la famille en général : amélioration des conditions de vie, valorisation de l’auto-estime, financement de la scolarisation, des soins de santé, etc.). Il a cependant fallu attendre les années quatre-vingt pour que ce secteur soit véritablement reconnu comme générateur de revenus et créateur d’emplois. Depuis lors, il fait l’objet d’une attention toute particulière de la part tant des praticiens du développement, des politiciens que des chercheurs universitaires. Aujourd’hui, la micro-finance fait partie intégrante des politiques de développement des pays pauvres. En 1998 déjà, l’Assemblée Générale des Nations Unies avait proclamé l’année 2005 l’Année Internationale du micro-crédit pour marquer l’importance de cet instrument pour éradiquer la pauvreté. Son objectif à l’époque était de réduire de moitié les populations pauvres qui vivent sous le seuil de pauvreté d’ici 2015 (Objectifs de Développement pour le Millénaire). Depuis les expériences pionnières jusqu’à sa forte médiatisation de nos jours, le champ de la microfinance a fortement évolué. Il existe une pluralité d’institutions de microfinance faisant appel à des statuts juridiques différents (fondations, coopératives d’épargne et de crédit, institutions publiques, sociétés anonymes, etc.) dont les modes de fonctionnement et les objectifs diffèrent fortement. Les IMF sont aujourd’hui largement tributaires d’un discours néo-libéral prônant l’absolutisation du marché et l’adoption d’une démarche commerciale. Pour des institutions telles que Banque Mondiale ou les Nations Unies, il faut en effet parvenir à la construction de «marchés financiers intégrants» afin de mettre en place des systèmes de microfinance pérennes et qui touchent un grand nombre de populations pauvres. Elles préconisent dès lors l’institutionnalisation des programmes de microfinance, autrement dit, la mise en place d’institutions de microfinance rentables, répondant aux lois des marchés financiers concurrentiels et faisant appel à un mode de gouvernance efficace. Pour ces organismes en effet, les institutions à vocation sociale (de type ONG) sont la plupart du temps fragiles, tributaires des subsides en provenance des bailleurs de fonds et disposent d’une capacité limitée à faire face à la demande massive de microcrédits. D’autres personnes au contraire, principalement des acteurs de terrain soucieux de rester au service des plus démunis, s’interrogent sur les dérives potentielles de l’adoption d’une telle démarche et craignent que la poursuite de but de lucre conduise à l’écartement d’une clientèle plus défavorisée afin de satisfaire les critères de rentabilité propres aux marchés financiers. Elles réclament notamment le maintien de subsides. Cette opposition entre ces deux visions de la microfinance constitue ce que Morduch (1998) a qualifié de "microfinance schism". Ce schisme est également marqué par les méthodes d’évaluation auxquelles recourent les partisans de chacune des deux approches (études d’impact, instruments de rating, etc.). Plus qu’antagonistes, ces deux visions de la microfinance sont, selon Valérie de Briey, complémentaires. La pertinence de l’une ou l’autre doit s’évaluer au regard des acteurs en présence, de la cible poursuivie, de la densité de population, de la technologie disponible, du contexte économique, institutionnel, etc. La pérennité d’une IMF ne pourra en effet être atteinte que dans la mesure où l’institution peut opérer à grande échelle et avoir un volume d’activité tel que le point d’équilibre puisse être atteint. Il est donc par exemple nécessaire que la densité de la population soit suffisamment importante pour toucher un grand nombre d’emprunteurs. Par ailleurs, l’IMF doit également disposer d’une technologie appropriée pour évaluer rapidement les demandes de crédit et maintenir à jour l’information commerciale et financière. Sans ces conditions, la productivité des membres internes à l’IMF ne pourra pas être suffisante et la croissance du portefeuille assurée. Par ailleurs, dans le choix de l’approche dans laquelle doit s’inscrire l’IMF, il importe également selon Valérie de Briey de se pencher sur le degré de précarité de la cible visée. Certaines institutions, soucieuses de veiller à la rentabilité de leurs opérations de prêts, excluent en effet de leurs clients, certains secteurs d’activité jugés comme trop risqués (citons en autres les conducteurs de taxi) et mettent des conditions d’accès telles que de nombreux micro-entrepreneurs se trouvent hors des conditions d’accès (comme par exemple l’ancienneté minimale exigée ou le degré de formalisation de la micro-entreprise). Il y a donc place dans certaines zones géographiques pour la coexistence d’IMF différenciées (par exemple des sociétés anonymes adoptant une logique de rentabilité et des ONG adoptant une logique de développement de populations pauvres). Il est donc nécessaire, conclut l’auteur, que les limites du discours dominant orienté sur une approche de marchés soient reconnues et que les bailleurs de fonds adoptent une attitude différenciée selon les intermédiaires financiers considérés, et le contexte économique, social et institutionnel du pays dans lequel ces intermédiaires opèrent. Il faudrait en outre que les bailleurs de fonds adoptent des critères d’évaluation des IMF en cohérence avec la mission poursuivie par l’institution d’appui et ses valeurs fondatrices. Plus qu’antagonistes, les différentes méthodes d’évaluation proposées dans le champ de la microfinance sont, de l’avis de Valérie de Briey, elles aussi complémentaires. Leur utilité dépend tout à la fois de la mission de l’IMF (à vocation sociale ou financière), de la ou des personnes qui évaluent (bailleurs de fonds, membres internes, etc.), de la perspective adoptée (du point de vue des clients, des bailleurs de fonds, de l’institution, etc.) et des moyens dont disposent les évaluateurs. L’important est que les personnes en présence s’accordent sur l’objet de l’évaluation. L’auteur anticipe ainsi sur certaines questions qui seront débattues lors d’un séminaire de réflexion organisé par la plate-forme belge de Microfinance et la DGCD les 3 et 4 mars au Palais d’Egmont à Bruxelles à l’occasion de l’année 2005 proclamée «Année Internationale du Microcrédit» par les Nations Unies.
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Mahon, Elaine. "Ireland on a Plate: Curating the 2011 State Banquet for Queen Elizabeth II." M/C Journal 18, no. 4 (August 7, 2015). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.1011.

Full text
Abstract:
IntroductionFirmly located within the discourse of visible culture as the lofty preserve of art exhibitions and museum artefacts, the noun “curate” has gradually transformed into the verb “to curate”. Williams writes that “curate” has become a fashionable code word among the aesthetically minded to describe a creative activity. Designers no longer simply sell clothes; they “curate” merchandise. Chefs no longer only make food; they also “curate” meals. Chosen for their keen eye for a particular style or a precise shade, it is their knowledge of their craft, their reputation, and their sheer ability to choose among countless objects which make the creative process a creative activity in itself. Writing from within the framework of “curate” as a creative process, this article discusses how the state banquet for Queen Elizabeth II, hosted by Irish President Mary McAleese at Dublin Castle in May 2011, was carefully curated to represent Ireland’s diplomatic, cultural, and culinary identity. The paper will focus in particular on how the menu for the banquet was created and how the banquet’s brief, “Ireland on a Plate”, was fulfilled.History and BackgroundFood has been used by nations for centuries to display wealth, cement alliances, and impress foreign visitors. Since the feasts of the Numidian kings (circa 340 BC), culinary staging and presentation has belonged to “a long, multifaceted and multicultural history of diplomatic practices” (IEHCA 5). According to the works of Baughman, Young, and Albala, food has defined the social, cultural, and political position of a nation’s leaders throughout history.In early 2011, Ross Lewis, Chef Patron of Chapter One Restaurant in Dublin, was asked by the Irish Food Board, Bord Bía, if he would be available to create a menu for a high-profile banquet (Mahon 112). The name of the guest of honour was divulged several weeks later after vetting by the protocol and security divisions of the Department of the Taoiseach (Prime Minister) and the Department of Foreign Affairs and Trade. Lewis was informed that the menu was for the state banquet to be hosted by President Mary McAleese at Dublin Castle in honour of Queen Elizabeth II’s visit to Ireland the following May.Hosting a formal banquet for a visiting head of state is a key feature in the statecraft of international and diplomatic relations. Food is the societal common denominator that links all human beings, regardless of culture (Pliner and Rozin 19). When world leaders publicly share a meal, that meal is laden with symbolism, illuminating each diner’s position “in social networks and social systems” (Sobal, Bove, and Rauschenbach 378). The public nature of the meal signifies status and symbolic kinship and that “guest and host are on par in terms of their personal or official attributes” (Morgan 149). While the field of academic scholarship on diplomatic dining might be young, there is little doubt of the value ascribed to the semiotics of diplomatic gastronomy in modern power structures (Morgan 150; De Vooght and Scholliers 12; Chapple-Sokol 162), for, as Firth explains, symbols are malleable and perfectly suited to exploitation by all parties (427).Political DiplomacyWhen Ireland gained independence in December 1921, it marked the end of eight centuries of British rule. The outbreak of “The Troubles” in 1969 in Northern Ireland upset the gradually improving environment of British–Irish relations, and it would be some time before a state visit became a possibility. Beginning with the peace process in the 1990s, the IRA ceasefire of 1994, and the Good Friday Agreement in 1998, a state visit was firmly set in motion by the visit of Irish President Mary Robinson to Buckingham Palace in 1993, followed by the unofficial visit of the Prince of Wales to Ireland in 1995, and the visit of Irish President Mary McAleese to Buckingham Palace in 1999. An official invitation to Queen Elizabeth from President Mary McAleese in March 2011 was accepted, and the visit was scheduled for mid-May of the same year.The visit was a highly performative occasion, orchestrated and ordained in great detail, displaying all the necessary protocol associated with the state visit of one head of state to another: inspection of the military, a courtesy visit to the nation’s head of state on arrival, the laying of a wreath at the nation’s war memorial, and a state banquet.These aspects of protocol between Britain and Ireland were particularly symbolic. By inspecting the military on arrival, the existence of which is a key indicator of independence, Queen Elizabeth effectively demonstrated her recognition of Ireland’s national sovereignty. On making the customary courtesy call to the head of state, the Queen was received by President McAleese at her official residence Áras an Uachtaráin (The President’s House), which had formerly been the residence of the British monarch’s representative in Ireland (Robbins 66). The state banquet was held in Dublin Castle, once the headquarters of British rule where the Viceroy, the representative of Britain’s Court of St James, had maintained court (McDowell 1).Cultural DiplomacyThe state banquet provided an exceptional showcase of Irish culture and design and generated a level of preparation previously unseen among Dublin Castle staff, who described it as “the most stage managed state event” they had ever witnessed (Mahon 129).The castle was cleaned from top to bottom, and inventories were taken of the furniture and fittings. The Waterford Crystal chandeliers were painstakingly taken down, cleaned, and reassembled; the Killybegs carpets and rugs of Irish lamb’s wool were cleaned and repaired. A special edition Newbridge Silverware pen was commissioned for Queen Elizabeth and Prince Philip to sign the newly ordered Irish leather-bound visitors’ book. A new set of state tableware was ordered for the President’s table. Irish manufacturers of household goods necessary for the guest rooms, such as towels and soaps, hand creams and body lotions, candle holders and scent diffusers, were sought. Members of Her Majesty’s staff conducted a “walk-through” several weeks in advance of the visit to ensure that the Queen’s wardrobe would not clash with the surroundings (Mahon 129–32).The promotion of Irish manufacture is a constant thread throughout history. Irish linen, writes Kane, enjoyed a reputation as far afield as the Netherlands and Italy in the 15th century, and archival documents from the Vaucluse attest to the purchase of Irish cloth in Avignon in 1432 (249–50). Support for Irish-made goods was raised in 1720 by Jonathan Swift, and by the 18th century, writes Foster, Dublin had become an important centre for luxury goods (44–51).It has been Irish government policy since the late 1940s to use Irish-manufactured goods for state entertaining, so the material culture of the banquet was distinctly Irish: Arklow Pottery plates, Newbridge Silverware cutlery, Waterford Crystal glassware, and Irish linen tablecloths. In order to decide upon the table setting for the banquet, four tables were laid in the King’s Bedroom in Dublin Castle. The Executive Chef responsible for the banquet menu, and certain key personnel, helped determine which setting would facilitate serving the food within the time schedule allowed (Mahon 128–29). The style of service would be service à la russe, so widespread in restaurants today as to seem unremarkable. Each plate is prepared in the kitchen by the chef and then served to each individual guest at table. In the mid-19th century, this style of service replaced service à la française, in which guests typically entered the dining room after the first course had been laid on the table and selected food from the choice of dishes displayed around them (Kaufman 126).The guest list was compiled by government and embassy officials on both sides and was a roll call of Irish and British life. At the President’s table, 10 guests would be served by a team of 10 staff in Dorchester livery. The remaining tables would each seat 12 guests, served by 12 liveried staff. The staff practiced for several days prior to the banquet to make sure that service would proceed smoothly within the time frame allowed. The team of waiters, each carrying a plate, would emerge from the kitchen in single file. They would then take up positions around the table, each waiter standing to the left of the guest they would serve. On receipt of a discreet signal, each plate would be laid in front of each guest at precisely the same moment, after which the waiters would then about foot and return to the kitchen in single file (Mahon 130).Post-prandial entertainment featured distinctive styles of performance and instruments associated with Irish traditional music. These included reels, hornpipes, and slipjigs, voice and harp, sean-nόs (old style) singing, and performances by established Irish artists on the fiddle, bouzouki, flute, and uilleann pipes (Office of Public Works).Culinary Diplomacy: Ireland on a PlateLewis was given the following brief: the menu had to be Irish, the main course must be beef, and the meal should represent the very best of Irish ingredients. There were no restrictions on menu design. There were no dietary requirements or specific requests from the Queen’s representatives, although Lewis was informed that shellfish is excluded de facto from Irish state banquets as a precautionary measure. The meal was to be four courses long and had to be served to 170 diners within exactly 1 hour and 10 minutes (Mahon 112). A small army of 16 chefs and 4 kitchen porters would prepare the food in the kitchen of Dublin Castle under tight security. The dishes would be served on state tableware by 40 waiters, 6 restaurant managers, a banqueting manager and a sommélier. Lewis would be at the helm of the operation as Executive Chef (Mahon 112–13).Lewis started by drawing up “a patchwork quilt” of the products he most wanted to use and built the menu around it. The choice of suppliers was based on experience but also on a supplier’s ability to deliver perfectly ripe goods in mid-May, a typically black spot in the Irish fruit and vegetable growing calendar as it sits between the end of one season and the beginning of another. Lewis consulted the Queen’s itinerary and the menus to be served so as to avoid repetitions. He had to discard his initial plan to feature lobster in the starter and rhubarb in the dessert—the former for the precautionary reasons mentioned above, and the latter because it featured on the Queen’s lunch menu on the day of the banquet (Mahon 112–13).Once the ingredients had been selected, the menu design focused on creating tastes, flavours and textures. Several draft menus were drawn up and myriad dishes were tasted and discussed in the kitchen of Lewis’s own restaurant. Various wines were paired and tasted with the different courses, the final choice being a Château Lynch-Bages 1998 red and a Château de Fieuzal 2005 white, both from French Bordeaux estates with an Irish connection (Kellaghan 3). Two months and two menu sittings later, the final menu was confirmed and signed off by state and embassy officials (Mahon 112–16).The StarterThe banquet’s starter featured organic Clare Island salmon cured in a sweet brine, laid on top of a salmon cream combining wild smoked salmon from the Burren and Cork’s Glenilen Farm crème fraîche, set over a lemon balm jelly from the Tannery Cookery School Gardens, Waterford. Garnished with horseradish cream, wild watercress, and chive flowers from Wicklow, the dish was finished with rapeseed oil from Kilkenny and a little sea salt from West Cork (Mahon 114). Main CourseA main course of Irish beef featured as the pièce de résistance of the menu. A rib of beef from Wexford’s Slaney Valley was provided by Kettyle Irish Foods in Fermanagh and served with ox cheek and tongue from Rathcoole, County Dublin. From along the eastern coastline came the ingredients for the traditional Irish dish of smoked champ: cabbage from Wicklow combined with potatoes and spring onions grown in Dublin. The new season’s broad beans and carrots were served with wild garlic leaf, which adorned the dish (Mahon 113). Cheese CourseThe cheese course was made up of Knockdrinna, a Tomme style goat’s milk cheese from Kilkenny; Milleens, a Munster style cow’s milk cheese produced in Cork; Cashel Blue, a cow’s milk blue cheese from Tipperary; and Glebe Brethan, a Comté style cheese from raw cow’s milk from Louth. Ditty’s Oatmeal Biscuits from Belfast accompanied the course.DessertLewis chose to feature Irish strawberries in the dessert. Pat Clarke guaranteed delivery of ripe strawberries on the day of the banquet. They married perfectly with cream and yoghurt from Glenilen Farm in Cork. The cream was set with Irish Carrageen moss, overlaid with strawberry jelly and sauce, and garnished with meringues made with Irish apple balsamic vinegar from Lusk in North Dublin, yoghurt mousse, and Irish soda bread tuiles made with wholemeal flour from the Mosse family mill in Kilkenny (Mahon 113).The following day, President McAleese telephoned Lewis, saying of the banquet “Ní hé go raibh sé go maith, ach go raibh sé míle uair níos fearr ná sin” (“It’s not that it was good but that it was a thousand times better”). The President observed that the menu was not only delicious but that it was “amazingly articulate in terms of the story that it told about Ireland and Irish food.” The Queen had particularly enjoyed the stuffed cabbage leaf of tongue, cheek and smoked colcannon (a traditional Irish dish of mashed potatoes with curly kale or green cabbage) and had noted the diverse selection of Irish ingredients from Irish artisans (Mahon 116). Irish CuisineWhen the topic of food is explored in Irish historiography, the focus tends to be on the consequences of the Great Famine (1845–49) which left the country “socially and emotionally scarred for well over a century” (Mac Con Iomaire and Gallagher 161). Some commentators consider the term “Irish cuisine” oxymoronic, according to Mac Con Iomaire and Maher (3). As Goldstein observes, Ireland has suffered twice—once from its food deprivation and second because these deprivations present an obstacle for the exploration of Irish foodways (xii). Writing about Italian, Irish, and Jewish migration to America, Diner states that the Irish did not have a food culture to speak of and that Irish writers “rarely included the details of food in describing daily life” (85). Mac Con Iomaire and Maher note that Diner’s methodology overlooks a centuries-long tradition of hospitality in Ireland such as that described by Simms (68) and shows an unfamiliarity with the wealth of food related sources in the Irish language, as highlighted by Mac Con Iomaire (“Exploring” 1–23).Recent scholarship on Ireland’s culinary past is unearthing a fascinating story of a much more nuanced culinary heritage than has been previously understood. This is clearly demonstrated in the research of Cullen, Cashman, Deleuze, Kellaghan, Kelly, Kennedy, Legg, Mac Con Iomaire, Mahon, O’Sullivan, Richman Kenneally, Sexton, and Stanley, Danaher, and Eogan.In 1996 Ireland was described by McKenna as having the most dynamic cuisine in any European country, a place where in the last decade “a vibrant almost unlikely style of cooking has emerged” (qtd. in Mac Con Iomaire “Jammet’s” 136). By 2014, there were nine restaurants in Dublin which had been awarded Michelin stars or Red Ms (Mac Con Iomaire “Jammet’s” 137). Ross Lewis, Chef Patron of Chapter One Restaurant, who would be chosen to create the menu for the state banquet for Queen Elizabeth II, has maintained a Michelin star since 2008 (Mac Con Iomaire, “Jammet’s” 138). Most recently the current strength of Irish gastronomy is globally apparent in Mark Moriarty’s award as San Pellegrino Young Chef 2015 (McQuillan). As Deleuze succinctly states: “Ireland has gone mad about food” (143).This article is part of a research project into Irish diplomatic dining, and the author is part of a research cluster into Ireland’s culinary heritage within the Dublin Institute of Technology. The aim of the research is to add to the growing body of scholarship on Irish gastronomic history and, ultimately, to contribute to the discourse on the existence of a national cuisine. If, as Zubaida says, “a nation’s cuisine is its court’s cuisine,” then it is time for Ireland to “research the feasts as well as the famines” (Mac Con Iomaire and Cashman 97).ConclusionThe Irish state banquet for Queen Elizabeth II in May 2011 was a highly orchestrated and formalised process. From the menu, material culture, entertainment, and level of consultation in the creative content, it is evident that the banquet was carefully curated to represent Ireland’s diplomatic, cultural, and culinary identity.The effects of the visit appear to have been felt in the years which have followed. Hennessy wrote in the Irish Times newspaper that Queen Elizabeth is privately said to regard her visit to Ireland as the most significant of the trips she has made during her 60-year reign. British Prime Minister David Cameron is noted to mention the visit before every Irish audience he encounters, and British Foreign Secretary William Hague has spoken in particular of the impact the state banquet in Dublin Castle made upon him. Hennessy points out that one of the most significant indicators of the peaceful relationship which exists between the two countries nowadays was the subsequent state visit by Irish President Michael D. Higgins to Britain in 2013. This was the first state visit to the United Kingdom by a President of Ireland and would have been unimaginable 25 years ago. The fact that the President and his wife stayed at Windsor Castle and that the attendant state banquet was held there instead of Buckingham Palace were both deemed to be marks of special favour and directly attributed to the success of Her Majesty’s 2011 visit to Ireland.As the research demonstrates, eating together unites rather than separates, gathers rather than divides, diffuses political tensions, and confirms alliances. It might be said then that the 2011 state banquet hosted by President Mary McAleese in honour of Queen Elizabeth II, curated by Ross Lewis, gives particular meaning to the axiom “to eat together is to eat in peace” (Taliano des Garets 160).AcknowledgementsSupervisors: Dr Máirtín Mac Con Iomaire (Dublin Institute of Technology) and Dr Michael Kennedy (Royal Irish Academy)Fáilte IrelandPhotos of the banquet dishes supplied and permission to reproduce them for this article kindly granted by Ross Lewis, Chef Patron, Chapter One Restaurant ‹http://www.chapteronerestaurant.com/›.Illustration ‘Ireland on a Plate’ © Jesse Campbell BrownRemerciementsThe author would like to thank the anonymous reviewers for their feedback and suggestions on an earlier draft of this article.ReferencesAlbala, Ken. The Banquet: Dining in the Great Courts of Late Renaissance Europe. 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Dissertations / Theses on the topic "Exilés – Activité politique"

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Lhenry, Sophie. "L' exil des militantes ou la délocalisation de la lutte : analyse processuelle des engagements d'exilées Algériennes et Iraniennes impliquées dans les combats féministes en France." Paris 7, 2012. http://www.theses.fr/2012PA070002.

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Abstract:
La recherche sur l'engagement des migrantes se limite souvent à l'observation de leurs activités associatives dans le pays d'immigration, occultant ainsi son origine. C'est à partir de l'expérience de militantes iraniennes et algériennes exilées en France que nous avons reconstruit des « carrières militantes » afin de comprendre les logiques collectives et individuelles qui les animent. Comment devient-on militante en contexte politique fermé ? Quels sont les freins et les facilitateurs de l'engagement des femmes ? L'exil ne doit-il être perçu que comme une fuite face aux menaces ? Comment les militantes parviennent-elles à transformer leur expérience de la migration ? Comment leur(s) engagement(s) évolue(nt)-il(s)? À quels combats féministes se réfèrent-elles ? À partir de l'analyse des récits de vie de militantes algériennes et iraniennes exilées dans les années 90 pour les premières (au cours de la guerre civile algérienne) et dans les années 80 pour les secondes (avec l'avènement de la République islamique d'Iran) nous tenterons ici de répondre à ces questions. Nous nous positionnerons à l'intersection des théories des mouvements sociaux, des théories féministes et des recherches sur les migrations, pour analyser ces carrières militantes traversées par l'exil. Notre recherche met ainsi à jour les processus d'engagement (notamment féministe) dans différents contextes en même temps qu'elle propose une analyse de l'exil en termes de « délocalisation de la lutte ». Elle participe aussi à une meilleure compréhension de l'articulation des rapports de pouvoir à travers une réflexion sur l'adhésion d'une partie des militantes à un féminisme universaliste restrictif
Research on the involvement of migrants is often limited to the observation of their activities in organizations within in the country of immigration, thus obscuring its origin. It is from the experience of political Iranian and Algerian exiles in France that we have reconstructed "career activists" to understand the collective and individual logic behind them. How does one become an activist in a closed political context? What are the barriers and facilitators for women's involvement? Should exile be perceived as an escape from the threat? How do activists manage to transform their experience of migration? How do their commitments evolve? What feminist struggles do they refer to? From the analysis of life stories of Algerian and Iranian women activist exiles in the 1990s for the first (during the Algerian civil war) and in the 1980s for second (with the advent of the Islamic Republic of Iran) we will attempt to answer these questions. We will position ourselves at the intersection of theories of social movements, feminist theories and research on migration, to analyze these careers influenced by political exile. Our research thereby updates the commitment process (including feminist) in different contexts at the same time as it provides an analysis of exile in terms of "relocation of the struggle. " It also participates in a better understanding of the articulation of power relations through a reflection on the accession of some of feminist activists to a restrictive universalist feminism
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Dufoix, Stéphane. "Exil et politique : éléments pour une sociologie de la politique en émigration : l'exemple des hongrois, des polonais et des tchécoslovaques en France de 1945 à nos jours." Paris 1, 1997. http://www.theses.fr/1997PA010328.

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Abstract:
La plupart des études qualifient la politique en émigration d'activité ridicule et inutile. Ces affirmations resultent souvent d'une incomprehension de l'importance de la politique dans la vie des emigres. Nous proposons de nommer "exil" l'espace politique dans lequel evoluent les differents groupes emigres dont le point commun est la lutte contre le regime en place dans leur pays natal. L'exemple des exilés hongrois, polonais et tchecoslovaques en France de 1945 à nos jours permet d'élaborer un modèle d'analyse sociologique de l'exil dans lequel les déclarations des exilés sont prises au sérieux. Il semble d'abord que la formation d'un espace politique à l'étranger nécessite plusieurs aménagements par rapport au champ politique d'origine : une population politique différente, la construction par les groupes exilés d'une légitimité à agir politiquement, la possibilité d'organiser une action politique dans les pays d'accueil, l'existence de financements internes ou externes, mais aussi une transformation du temps et de l'espace, les exilés fondant leur existence sur la mise entre parenthèses de l'évolution de leur pays et déployant leurs activités politiques sur le territoire de nombreux états. Cela n'empêche pas la mise en place d'une structuration specifique, au niveau des relations entre les groupes - triple structuration : temporelle au regard des nouveaux arrivants, politique avec l'organisation d'identités politiques élargies, et sociale, l'exil étant lié aux relations entretenues par chacun des groupes avec des groupes sociaux du pays d'accueil - qu'a celui de l'expression d'interdictions souvent tacites visant à definir une morale de l'exilé quant aux relations qu'il peut entretenir avec le pays d'origine. Par bien des points, les exilés et le régime fui sont en guerre. Pourtant, la chute des régimes communistes en 89-90 n'entraine pas automatiquement le retour au pays et la cessation des activités politiques
Most studies consider emigre politics as a ridiculous and useless activity. These statements often come from a misunderstanding of the importance of politics in the life of emigres. We suggest to call "exile" the political space in which move the various emigre groups having all in common to fight against the regime in office in their native country. The case of hungarian, polish and czechoslovak exiles in France from 1945 till now enables us to work out the pattern of a sociological analysis of exile in which the talks of the exiles are taken seriously. First, it seems that the fromation of a political space abroad needs several changes in comparison with the original political field : a different political population, the construction by the exile groups of a legitimity to act politically, the opportunity to set up political activities in the host countries, the availability of financiel means, whether internal or external, and also the transformation of time and space, for the exiles build their own existence on the bracketing their native country's evolution and develop their political activities on the territories of numerous states. But it does not prevent the apparition of a specific structuration, both regarding the relationships between groups - triple structuration : a temporal one with new exiles' arrivals political with the organization of extended political identities, and social, exile being closely related to the contacts of any emigre group with social groups from the host country - and the existence of often unspoken forbiddings aiming at inventing an emigre morality relative to the connections one can maintain with the native country. The exiles and the regime are at war on many points. Nevertheless, the breakdown of the communist regimes in eastern europe in 89-90 did not automatically result in returns home and cessation of political activities
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Blumenthal, Edward. "Exils et constructions nationales en Amérique du sud : proscrits argentins et chiliens au XIXe siècle." Paris 7, 2013. http://www.theses.fr/2013PA070085.

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Abstract:
Cette thèse analyse le rôle de l'exil dans les constructions nationales en Argentine et au Chili (1810-1860). A partir de la correspondance et d'écrits des intellectuels romantiques contemporains, étudié comme un corpus produit et formé par l'exil, elle analyse comment ces textes ont circulé et été reçus, constituant ainsi un élément majeur dans le développemen des projets nationaux des deux pays. La thèse examine également la circulation physique des exilés, motivée par la lutte contre le régime de leur pays d'origine, et par la recherche d'emplois, qui furent souvent exercés au sein de professions associées aux projets de constructions nationales. Ces réseaux trans frontaliers, préexistant à l'indépendance, et la participation des exilés dans la sphère publique des pays d'accueil, eurent un retentissement important sur leurs projets politiques et dans les débats au sein des mêmes pays d'accueil. Les Argentins au Chili y trouvèrent un modèle de stabilité et de progrès graduel, même si les conflits politiques affectaient aussi leurs combats. De l'autre côté, les représentations de l'exil extraites du combat argentin, et leur participation dans les conflits entre Buenos Aires et la confédération, furent constitutifs pour les Chiliens au Rio de la Plata de leur vision ultérieure de leur propre pays. Enfin, la rencontre entre exilés chiliens et argentins, avec les répercussions croisées que cela impliqua dans les textes fondateurs, les débats et les historiographies des deux pays, explique également l'imbrication profonde des projets de constructions nationales de ces deux pays
This dissertation analyses the role of exile in nation building in Argentina and Chile (1810-1860). Analyzing the correspondence and other writings of mid-century romantic intellectuals as a corpus produced in, and shaped by, exile, it looks at the production, circulation and reception of these texts, and the effects this circulation had on the development of nation building projects in both countries. It also examines the circulation of the exiles themselves in the region and shows how exiles used cross-border networks, based on commercial and family networks that pre-dated independence, to find employment and fight for change at home, as well as working in professions associated with the articulation of nation-building projects. Participation in the host countries' public sphere profoundly shaped both the exiles' political projects as well as debates in the host countries themselves. Argentinians in Chile found a model of stability and ordered progress, which tempered their liberal romanticism, but also affected on political conflict in Chile. Chileans in the Rio de la Plata brought with them a series a representations of exile, developed by Argentinian exiles, which would shape both their view of Chile and their participation in the conflicts between Buenos Aires and the Confederation. Furthermore, the effects of the encounter between Chilean and Argentinian exiles had repercussions in the founding texts, debates and historiography of both countries. Indeed, in part because of exile, the mid-century liberal nation-building projects of both countries were profoundly intertwined
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François, Patrick. "Migrants, militants associatifs et citoyens en exil : les migrants haïtiens de la décénnie quatre-vingt à Paris." Paris 7, 2013. http://www.theses.fr/2013PA070015.

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Abstract:
La Constitution haïtienne 1987 élaborée et publiée après le départ de M. Jean-Claude Duvalier de la présidence d'Haïti en son article 15 interdit la pluri-nationalité. A rappeler quand même en Haïti citoyenneté et nationalité sont deux concepts interchangeables : c'est la nationalité qui confère des droits politiques. Cette nouvelle Constitution réaffirme ainsi le principe de citoyenneté nationalitaire ancré dans la tradition juridico-politique haïtienne dès la création de cet Etat né, au début du 19eme siècle, d'une révolte d'esclaves africains. Le plus surprenant, la Constitution haïtienne de 1987 est en grande partie l'œuvre de personnes, de juristes ayant vécu toute la dictature duvaliérienne en dehors d'Haïti. Ils semblent négliger pourtant un fait sociétal important : Haïti est devenu depuis très longtemps, depuis la seconde moitié du vingtième siècle, un pays d'émigration. Par cet article, ils excluent une bonne partie de la population haïtienne de sa nationalité, donc de sa citoyenneté. Les expatriés vont réagir, à ce qu'ils considèrent comme une injustice, en déplaçant le débat du terrain juridique vers le champ politique en revendiquant la double citoyenneté. Autrement dit, ils demandent à être Haïtien autrement. Dans cette recherche, il est notamment question de ce que les différents postulants de la double citoyenneté mettent derrière le concept de citoyenneté et les lieux manifestation de celle-ci
The Haitian Constitution of 1987 published after the departure of Mr. Jean-Claude Duvalier from the presidency of Haiti in its article 15 prohibits multi-membership. To remember that in Haiti citizenship and membership are two interchangeable concepts: the membership confers political rights. The new Constitution reaffirms the principle of citizenship rooted in nationalistic legal and political tradition since the creation of Haitian State born in the early 19th century, a revolt of African slaves, Most surprisingly, the Haitian Constitution of 1987 is largely the work of people who lived throughout the legal dictatorship of Duvalier outside Haiti, Yet they seem to overlook one important societal fact: Haiti became very long time, since the second half of the twentieth century, a country of emigration. Through this article, they exclude much of the Haitian people of his membership, and therefore its citizenship. Expatriates will react to what they see as an injustice, moving the discussion of legal ground to the political arena claiming dual citizenship. In other words, they need to be Haitian otherwise. In this research, including issues that different applicants for dual citizenship are behind the concept of citizenship and places of this event
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Marques, Teresa Cristina Schneider. "Militância política e solidariedade transnacionais : a trajetória política dos exilados brasileiros no Chile e na França (1968-1979)." reponame:Biblioteca Digital de Teses e Dissertações da UFRGS, 2011. http://hdl.handle.net/10183/29583.

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Abstract:
L’exil constitue un mécanisme de combat contre l’opposition utilisé par les dictatures militaires du Cône Sud, dont la principale fonction était de provoquer un isolement des militants. Nous pensions que l’exil accomplirait efficacement cette fonction car en plus d’éloigner le militant de son territoire national, la protection, prévue par la législation internationale est conditionnée par le retrait de l’exilé de toutes activités politiques à l’étranger. Pourtant, malgré les souhaits des militaires et la législation internationale, une grande partie des exilés brésiliens partirent du pays avec l’intention de transformer l’exil en un espace de combat politique. Néanmoins, les mobilisations réalisées par les exilés furent marquées par des effets de transnationalisme, qui se caractérisent par l’universalisation et la rapidité de transmission d’idées et de valeurs. Voulant comprendre les influences du transnationalisme sur les formes de mobilisation politique des militants brésiliens, cette thèse analyse la trajectoire politique de la seconde génération d’exilés (1968-1979), dont une bonne partie était engagée dans la lutte armée contre la dictature et impliquée dans un projet révolutionnaire. Ainsi, nous nous intéresserons aux actions d’opposition des exilés brésiliens au Chili et en France, deux pays distincts qui représentent des lieux de concentration, à divers moments, de la seconde génération d’exilés brésiliens. La recherche dans des sources officielles et non-officielles (telle que la documentation diplomatique ouverte à la recherche, les documents produits par les propres exilés et les entrevues réalisées pour la thèse) démontre que des variables telles que le contexte politique du pays où ils étaient insérés, le système d’accueil et la présence de répression brésilienne, ont influencé les actions politiques des exilés. Ainsi, la recherche montre que tant que les exilés étaient au Chili, la conviction dans le succès de la révolution socialiste marqua les activités politiques des exilés brésiliens. Par la suite, en France, où les brésiliens se concentrèrent après le coup d’État chilien de 1973, l’exil brésilien entra dans une phase marquée par l’adhésion à de nouvelles thématiques telles que l’amnistie, les droits de l’Homme et la démocratie.
O exílio constituiu um mecanismo de combate à oposição utilizado pelas ditaduras militares no Cone Sul, cuja principal função era a de provocar o isolamento do militante. Acreditava-se que o exílio cumpriria com eficácia essa função, pois, além de afastar o militante do território nacional, a proteção prevista pela legislação internacional é condicionada ao afastamento do exilado de atividades políticas no exterior. No entanto, contrariando os anseios dos militares e a legislação internacional, uma grande parte dos exilados brasileiros deixou o país com o intuito de transformar o exílio em um espaço de combate político. Todavia, as mobilizações realizadas pelos exilados foram marcadas pelos efeitos do transnacionalismo, que se caracteriza pela universalização e rápida transmissão de ideias e valores. Visando compreender as influências do transnacionalismo nas formas de mobilização política dos militantes brasileiros, a presente tese analisa a trajetória política da segunda geração de exilados (1968-1979), boa parte engajada na luta armada contra a ditadura e comprometida com um projeto revolucionário. Para tanto, enfoca as ações de oposição dos exilados brasileiros no Chile e na França, dois países distintos que representaram focos de concentração da segunda geração de exilados brasileiros em diferentes momentos. A pesquisa em fontes oficiais e não oficiais – tais como a documentação diplomática aberta para pesquisa, os documentos produzidos pelos próprios exilados e as entrevistas concedidas para a tese – demonstrou que variáveis tais como o contexto político do país onde estavam inseridos, o sistema de acolhida e a presença da repressão brasileira influenciaram as ações políticas dos exilados. Assim, a pesquisa demonstrou que, enquanto estiveram no Chile, a convicção no sucesso da revolução socialista marcou as atividades políticas dos exilados brasileiros. Na França, por sua vez, onde os brasileiros se concentraram após o golpe chileno de 1973, o exílio brasileiro entrou em uma nova fase, marcada pela adesão a novos temas, notadamente, a anistia, os direitos humanos e a democracia.
The exile was a mechanism used by the opposition against military dictatorships in the Southern Cone, whose main function was to cause the isolation of the militant. It was believed that the exile would fulfill this function effectively, because in addition to depart the militant from the national territory, the protection provided by the international law is subject to the removal of the exiled from political activities abroad. However, contradicting the wishes of the military and the international law, a large part of the Brazilian exiles left the country in order to transform the exile into a political battle space. However, the mobilizations carried out by the exiles were marked by the effects of the transnationalism, which is characterized by the universalization and the rapid transmission of ideas and values. In order to understand the influences of the transnationalism in the forms of political mobilization of the Brazilian militants, this thesis analyzes the political trajectory of the second generation of exiles (1968-1979), much engaged in armed struggle against the dictatorship and committed to a revolutionary project. For that, this thesis focuses on the actions of the opposition Brazilian exiles in Chile and France, two different countries which represented focus of concentration of the second generation of Brazilian exiles at different times. The research in official and unofficial sources - such as diplomatic documents open for research, documents produced by their own exiles and the interviews for the thesis - has shown that variables such as the political context of the country in wich they were inserted, the host system and the presence of the Brazilian repression, influenced the political actions of the exiles. This way, the research has shown that while they were in Chile, the belief in the success of socialist revolution marked the political activities of Brazilian exiles. In France, in turn, where Brazilians were concentrated after the Chilean coup of 1973, the Brazilian exile entered a new phase, marked by the acceptance of new issues, notably, amnesty, human rights and the democracy.
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Prince, Raphaëlle. "La démocratisation du gouvernement tibétain en exil de 1990 à 2013." Master's thesis, Université Laval, 2015. http://hdl.handle.net/20.500.11794/25756.

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Abstract:
Ce mémoire a pour objectif d’étudier la démocratisation du gouvernement tibétain en exil de 1991 à 2013. Il vise à éclaircir les défis singuliers d’un gouvernement en exil dans ses efforts de démocratisation. En reliant les travaux sur la démocratisation de Dahl et sur les gouvernement en exil de Shain au contexte très particulier de la communauté tibétaine exilée, nous avons tenté d’éclaircir le paradoxe apparent entre un gouvernement par essence transitoire, le gouvernement en exil, et une transition démocratique, permettant une meilleure stabilité institutionnelle. Une attention particulière a été portée au contexte socioculturel tibétain, car le processus de démocratisation ne saurait être compris sans un souci du milieu qui l’accueille et l’a fait naître. En ce sens, nous avons tenté de mettre comprendre la structure politique avant l’exil, le gouvernement central de Lhassa, ainsi que les obstacles et les moteurs contextuels de la démocratisation du gouvernement tibétain en exil. Le conservatisme du gouvernement tibétain en exil, la participation politique tibétaine confrontée à l’imposante figure du dalaï-lama, le bouddhisme et finalement les institutions politiques de l’exil nous ont semblé autant d’obstacles aux élans démocratiques du gouvernement en exil. Malgré ces freins, d’autres facteurs encouragent au contraire la démocratisation du gouvernement, dont les organisations non gouvernementales indépendantistes tibétaines en exil, qui s’engagent dans le débat politique, la toile virtuelle offrant une plateforme d’échange et de débats accessible à l’ensemble de la diaspora tibétaine, les initiatives du gouvernement tibétains en exil en faveur de sa démocratisation institutionnelle remarquable et finalement la diaspora tibétaine, lentement actrice engagée dans la politique de son gouvernement en exil. En nous appuyant sur les indicateurs de démocratisation de Robert Allan Dhal nous avons pu remarquer que la démocratisation du gouvernement tibétain en exil de 1990 à 2013 s’est développée sensiblement. Ainsi, les deux indicateurs de démocratisation, la libéralisation et l’inclusion politique, ont été plus importants durant cette période, quoique les défis semblent encore bien présents en 2013. Afin d’approfondir les liens qu’entretiennent le gouvernement tibétain en exil et la communauté internationale durant notre période d’analyse, une étude de cas relative à l’appui de la communauté européenne envers le gouvernement tibétain en exil conclu notre recherche.
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Rodriguez, Aedo Javier. "Le folklore chilien en Europe : un outil de communication confronté aux enjeux politiques et aux débats artistiques internationaux (1954-1988)." Thesis, Sorbonne université, 2020. http://www.theses.fr/2020SORUL028.

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Abstract:
Cette thèse étudie la circulation internationale du folklore chilien pendant la seconde moitié du XXe siècle. On aborde le parcours de chanteurs et ensembles folkloriques liés à la gauche chilienne, ainsi que leurs pratiques artistiques, les espaces de diffusion musicale et les manières dont la musique folklorique est accueillie par le public général, les critiques de musique, les organisations politiques et les médias, notamment sur la presse de gauche et les maisons discographiques. L’espace géographique de cette circulation est constitué par les pays de l’Europe occidentale. La période d’étude est circonscrite par deux moments significatifs pour la circulation internationale du folklore chilien : le premier voyage en Europe de la chanteuse Violeta Parra le 1954 et la fin de l’exil des musiciens chiliens en 1988. Ce sont plus de 30 ans pendant lesquels les musiciens interagissent largement avec les divers contextes artistiques et politiques d’Europe. La première partie de la thèse aborde les activités que les musiciens chiliens ont réalisées en Europe entre l’année 1954 et le gouvernement de Salvador Allende (1970-1973), dans le contexte d’un fort regard exotique vers les musiques de l’Amérique latine. La deuxième partie s’occupe des activités artistiques ayant lieu entre les années 1968 et 1982, quand les événements politiques du Chili situent les manifestations culturelles, y compris le folklore, dans un lieu privilégié des circuits artistiques de la gauche européenne. Finalement, la troisième partie aborde les expériences artistiques développées entre les années 1978 et 1988, et analyse les répercussions que la vie en exil provoque sur la pratique du folklore chilien en Europe, notamment la mise en question de rôle de la politique
This thesis studies the international circulation of Chilean folk music’s during the second half of the 20th century. We discuss the international trajectory of singers and folk ensemble related to the Chilean Left, also their artistic practices, the space of musical circulation and the ways in which this folk music is welcomed by the general public, music critics, political organizations and media, including the left-wing press and labels. The geographical space of this circulation is constituted by the countries of Western Europe. The study period is circumscribed by two significant moments for the international circulation of Chilean folklore: the first trip to Europe of folk singer Violeta Parra in 1954 and the end of the exile of Chilean musicians in 1988. For more than 30 years, the musicians have been interacting extensively with the diverse artistic and political contexts of Europe. The first part of the thesis studies the activities that Chilean musicians performed in Europe between 1954 and the government of Salvador Allende (1970–1973), in a context of a strong exotic look towards the music of America Latin. The second part examines the artistic activities taking place between 1968 and 1982, when the political events of Chile locate the cultural manifestations, including the folklore, in a privileged place of the artistic circuits of the European left. Finally, the third part examines the artistic experiences developed between 1978 and 1988, and analyzes the repercussions that life in exile has on the practice of Chilean folklore in Europe, notably the questioning of the role of politics
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Mantovan, Giacomo. "Combattants et victimes en temps de guerre et d'exil : violence, mémoire et subjectivité dans les récits de vie de Tamouls sri lankais en France." Paris, EHESS, 2015. http://www.theses.fr/2015EHES0108.

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Abstract:
Cette thèse porte sur la mémoire et les histoires de vie de Tamouls sri lankais arrivés en France depuis les années 2000. Elle s'appuie sur une enquête ethnographique portant sur les récits de vie d'exilés, dont beaucoup ont combattu au sein de l'organisation indépendantiste des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), et sur les politiques d'accueil des demandeurs d'asile. Ce travail vise à appréhender l'émergence et la construction du sujet politique, notamment la figure du « combattant » et celle de la « victime », dans différents contextes. Il cherche à saisir le rôle des institutions, des injonctions sociales, des normes et des valeurs socioculturelles dans le façonnement des subjectivités. On tente de comprendre de quelle manière l'interprétation et le sens conféré au passé contribuent à définir ce que les exilés sont. La violence étant omniprésente dans les récits de vie examinés, on analyse comment la mise en récit du vécu s'articule avec les usages sociaux faits de la violence dans divers contextes (LTTE, institutions d'accueil, etc. ). On met également en lumière que la guerre n'est pas seulement un moment de désagrégation sociale, mais qu'elle entraîne une reconfiguration de l'ordre social, politique et culturel. En effet, dans une situation historique en rapide évolution se produisent de nouvelles collectivités et de nouvelles individualités. Enfin, on met en évidence que raconter sa notre propre histoire révèle notre place dans le monde : il s'agit d'une négociation de notre rapport avec les autres et avec la société où nous vivons. Il est ainsi possible d'analyser la manière dont les exilés font face à leur souffrance et reconstruisent leur vie
This thesis focuses on the memories and life stories of Sri Lankan Tamils who arrived in France aller the year 2000. It is based on an ethnographie investigation of the life accounts of thèse exiles, many of whom have fought in the secessionist organisation Liberation Tigers of Tamil Eelam (LTTE), as well as of asylum policies in France. This work seeks to shed light on the emergence and construction of specifie political subjects, in particular the "fighter" and the "victim", across différent contexts. It seeks to define the rôle played by institutions, social injunctions and socio-cultural values in relation to the fashioning of subjectivity. An attempt is made to understand the way in which the interpretation of the past and the meaning assigned to it contribute to define the exiles' identity. As violence is a recurrent element in the life stories examined, the thesis analyses the way in which narrative accounts of the past deal with social uses of violence in different contexts (LTTE, host institutions, etc. ). The thesis further highlights the tact that war is not just a moment of social disintegration, but that it entails a reconfiguration of the existing social, political and cultural order. Wilhin a historical context that was rapidly changing (war and exile), new collective and individual identifies emerged. Finally, the work emphasises the fact that telling our own story reveals our place in the world : it means negotiating our relation with others and the society in wich we live. It is possible, therefore, to examine the way in wich the exiles face their suffering and rebuild their lives
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Vargas, Bruno. "Rodolfo llopis (1895-1983). L'unite d'un homme." Toulouse 2, 1996. http://www.theses.fr/1997TOU20018.

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Abstract:
Notre these part du constat suivant: rodolfo llopis (callosa d'ensarria 1895 - albi 1983) qui fut pendant 30 ans secretaire general du parti socialiste ouvrier espagnol et un des opposants les plus marquants au regime franquiste, est aujourd'hui une figure oubliee, non seulement dans les rangs du p. S. O. E. , mais aussi par l'histoire officielle de l'espagne. Pour essayer de comprendre et d'analyser cet etat de fait, nous nous sommes appliques, dans une premiere partie, a retrouver l'itineraire de sa vie: son enfance, sa formation intellectuelle, son parcours politique sous la ii republique espagnole et durant la guerre civile, l'exil en france, l'evolution de sa pensee politique au contact des autres democraties europeennes, enfin son attitude face a la nouvelle democratie espagnole. Dans la deuxieme partie de notre travail, nous avons porte nos recherches sur les sept mois, fevrier - aout 1947, pendant lesquels il fut president du conseil de la ii republique espagnole en exil. Une etape qui met en lumiere les renoncements des pays occidentaux aux principes de base de la democratie, et qui nous permet d'analyser la pratique politique de llopis face aux realites du pouvoir, meme si celle-ci s'effectua dans des conditions tres speciales
Our thesis is based on the following assessment: rodolfo llopis (callosa d'ensarria 1895 - albi 1983) who for 30 years, was the general secretary of the spanish workers socialist party and one of the most prominent opponents to the franco regime, is nowadays forgotten. Not only within the rank and file of his own party, but also in his own country's history books. In order to try and understand this, we'we divided our study into two parts: the first part is dedicated to the study of the man's family and intellectual background as well as his political progress under the second spanish republic and during the civil war; his exile in france; the way his political developed and how he reacted in front of the new spanish democracy. The second part of our research is focused on the period between february and august 1947, when he was prime minister of the second spanish republic in exile, which highlights how basic democratic principles were trodden upon by western countries. Through this, we've been able to analyse llopis's political methods when faced with the realities of power; even if it was developed in very particular conditions
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Garcia, Yvette Marcela. "Les femmes de l'exil chilien : de l'Unité populaire vers la terre d'asile : une analyse en termes de rapports sociaux." Thesis, Strasbourg, 2014. http://www.theses.fr/2014STRAG030/document.

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Abstract:
L’Unité Populaire (1970-1973), comme expérience fondatrice, et la répression sous la dictature militaire (1973-1989) sont à l’origine de l’exil chilien. Cet exil a largement été étudié sous ses aspects politiques et la figure du réfugié le plus souvent traitée au neutre masculin. Les engagements des Chiliennes dans l’action collective, leur entrée sur le marché du travail ou encore leur participation au processus migratoire restent le plus souvent occultés.Les femmes de l’exil chilien traversent des situations particulières parce qu’elles sont des femmes. Cependant, selon leurs différentes appartenances sociales, les expériences vécues ne sont pas identiques. Ce travail doctoral se propose d’analyser leurs parcours familiaux, professionnels et militants, au Chili jusqu’à leur arrivée en France, en articulant à la fois le niveau subjectif (leur vécu, leurs expériences personnelles et leurs perceptions) et le niveau objectif (le contexte et les différents rapports sociaux en jeu). L’attention est particulièrement portée sur les rapports sociaux structurants (classe sociale, génération, sexe et « race ») ainsi que sur les stratégies et les ressources que ces femmes mobilisent
The Chilean exile stemmed from two major episodes: the Popular Unity (1970-1973), as a founding experience, and the repression orchestrated by the military dictatorship (1973-1989). The political aspects of this exile have been extensively addressed with the figure of the refugee generally perceived as masculine-neutral. Consequently, the involvement of Chilean women in collective action, their entry into the labour market or their participation in the migratory process are often ignored.The Chilean women in exile went through experiences specific to their gender. However, these experiences differed depending on their various social affiliations. This doctoral work endeavours to analyse these women’s familial, professional, and militant paths from their situation in Chile to their arrival in France, expounding both the subjective level of their personal experiences and perceptions and the objective level of the context and various social relations at play. This work focuses specifically on structuring social relations (social class, age, gender, and race) as well as the varying strategies and resources employed by women
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Books on the topic "Exilés – Activité politique"

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Secret missions to Cuba: Fidel Castro, Bernardo Benes, and Cuban Miami. New York: Palgrave, 2001.

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