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Journal articles on the topic 'Familles de prisonniers'

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LeBlanc, Ronnie-Gilles. "Les Acadiens à Halifax et dans l’île Georges, 1755–1764." Études, no. 22-23 (March 25, 2013): 43–76. http://dx.doi.org/10.7202/1014976ar.

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Abstract:
L’île Georges, sise dans le havre d’Halifax, a servi de lieu de détention pour des centaines d’Acadiennes et d’Acadiens durant l’époque de la Déportation, de 1755 à 1762. Parmi les premiers prisonniers détenus dans l’île figurent les députés acadiens qui ont refusé de prêter un serment inconditionnel devant le conseil du gouverneur, en juillet 1755. Peu après leur départ, une cinquantaine de personnes de Mirligouèche ou Lunenburg sont déportées en Caroline du Nord à partir de l’île, en novembre 1755. Ce sera la première de deux déportations en provenance de l’île, car des familles de la région de Cap-Sable et de la rivière Saint-Jean y seront gardées prisonnières en attendant leur déplacement forcé en novembre 1759. Une autre déportation, celle de 1762, se fera à partir de la ville d’Halifax même et elle comprendra plus de 900 personnes, pour la plupart des familles qui ont échappé à la déportation et qui ont offert une farouche résistance aux troupes britanniques entre 1755 et 1760. Enfin, à compter de novembre 1764, des centaines d’Acadiennes et d’Acadiens quitteront Halifax pour une vie meilleure en Louisiane, alors que d’autres y demeureront encore quelque temps avant de s’établir un peu partout dans la région atlantique.
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Kazanski, Michel. "Éléments du costume féminin italo-ostrogothique au nord de la mer Noire et la politique militaire de Justinien." Amsterdamer Beiträge zur älteren Germanistik 80, no. 1-2 (August 12, 2020): 143–69. http://dx.doi.org/10.1163/18756719-12340172.

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Abstract:
Abstract Une série d’objets de tradition vestimentaire italo-ostrogothique (boucles de ceinture et fibules) apparaissent en Crimée et sur la péninsule de Taman au VIe siècle. Ces objets témoignent du déplacement de groupes de population italo-ostrogothique vers le nord de la mer Noire. Il est possible que cette migration se soit déroulée dans le cadre de la politique militaire de Justinien, par exemple la déportation de prisonniers de guerre avec leurs familles et leurs installations sur les frontières lointaines de l’Empire romain d’Orient.
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MacKenzie1, Kaitlin, and Florence Dubois. "« La seule constance… c’est l’inconstance »." Criminologie 52, no. 1 (May 6, 2019): 157–76. http://dx.doi.org/10.7202/1059544ar.

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Abstract:
La présente étude se penche sur l’expérience d’individus qui visitent leurs proches dans les pénitenciers fédéraux au Canada, notamment sur les répercussions de l’utilisation d’un appareil de détection de drogues, le scanneur à ions, qui sert d’étape de contrôle des visiteurs des détenus. À partir de données tirées de huit entretiens non dirigés avec des personnes ayant connu des faux positifs sur le scanneur à ions lors de visites en prison, j’étudie les conséquences négatives de ce type de résultats, qui peuvent être assez fréquents, sur la vie des détenus et de leur famille. Même s’ils sont présentés comme des instruments objectifs et non biaisés, la manière dont les scanneurs à ions sont utilisés est empreinte de jugements moraux envers les individus qui visitent leurs proches détenus. J’aborde deux thèmes tirés de l’analyse : l’interaction entre le personnel carcéral et les familles des prisonniers ainsi que l’irrégularité et l’imprévisibilité des scanneurs à ions. L’analyse montre qu’il s’agit d’une technologie à risque d’erreurs qui participe à la stigmatisation – et même à la punition – des familles des détenus. En m’appuyant sur la littérature portant sur les conséquences collatérales de l’incarcération et sur les technologies du risque et de surveillance, je réfléchis à la manière dont les scanneurs à ions participent à l’extension des souffrances de l’incarcération aux visites en prison.
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Chopard, Jean-Luc. "La diffusion des règles humanitaires et la coopération avec les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge au service de la prévention." Revue Internationale de la Croix-Rouge 77, no. 813 (June 1995): 272–91. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100009035.

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Abstract:
A l'époque de sa création, le CICR, reconnaissant le caractère imprévisible et incontournable de la guerre, avait nourri l'espoir qu'il saurait en atténuer les effets les plus néfastes par son action d'assistance, de protection et de sensibilisation au respect du droit international humanitaire. Toutes les activités de l'institution trouvent ainsi leur point de départ dans le fait de la guerre: l'assistance médicale et les secours sont apportés en réponse au nombre de victimes; la protection des prisonniers œuvre en faveur «des personnes détenues en raison de la situation»; l'Agence centrale de recherches échange des messages familiaux quand les moyens de communication sont coupés, recherche les personnes dont le conflit a provoqué la disparition, regroupe les membres de familles séparés par les événements. Les seules activités qui échappent à la logique d'une action qui répond exclusivement à des besoins nés de la guerre sont la diffusion du droit et des principes humanitaires et la coopération avec les Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
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Sassòli, Marco. "Le Bureau national de renseignements en faveur des victimes des conflits armés." Revue Internationale de la Croix-Rouge 69, no. 763 (February 1987): 6–24. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100090894.

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Abstract:
La guerre sépare les familles, les prisonniers de guerre de la Puissance dont ils dépendent et les civils de leur pays d'origine ou de résidence. L'incertitude sur le sort d'un proche disparu sur le champ de bataille ou en territoire contrôlé par l'ennemi est beaucoup plus difficile à supporter que l'annonce de sa capture ou de son internement par l'ennemi, parfois même que la nouvelle de son décès. En outre, l'enregistrement d'une personne capturée par l'ennemi est un facteur de protection pour cette personne. En conséquence, les dispositions sur l'obtention, la concentration et la transmission de renseignements sont un progrès important du droit international humanitaire. Dans le système prévu dans ce but par les Conventions de Genève de 1949, le Bureau national de renseignements (ci-après BNR) joue un rôle essentiel. Ce bureau a la tâche importante et difficile d'obtenir et de transmettre tous les renseignements sur les personnes protégées appartenant à la Partie adverse qui se trouvent au pouvoir de la Partie dont émane le BNR.
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Gouin, Frédéric. "Prisonniers de Guerre aux Mains de Leur Puissance D’origine : Pour Une Application des Conventions de Genève Jusqu’à Leur « Libération et Rapatriement Définitifs »." Windsor Yearbook of Access to Justice 27, no. 2 (October 1, 2009): 321. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v27i2.4530.

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Abstract:
This paper assumes that at least some of the persons detained within the framework of the global confrontation against terrorism should have been granted the status of prisoners of war. This raises the question of what should be happening to these prisoners of war once they are transferred to their country of origin. Persons deprived of freedom within the framework of theglobal confrontation against terrorism are considered as enemies by both the detaining authorities and the authorities from their country of origin. This is happening either because the latter changed between the moment they were made prisoners and the moment they were transferred (e.g. Afghanistan, Iraq) or because the have always been part of the opposition to their authorities. Being transferred to a country which should have offered them at least consular protection, and did not, means that they are once again jailed, abused, tortured, threatened, deprived of contacts with their family, etc. This paper argues that prisoners of war should continue to benefit from this status if they are transferred to a country that will continue to detain them essentially because of their participation to an armed conflict, even if the receiving country is the prisoner of war’s country of origin. This position is founded on three arguments: (1) the Geneva POW Convention specifies it continues to apply until “final release and repatriation”; (2) international obligations forbid transferring someone to a country where they fear persecution; (3) loyalty instead of nationality should be the basis to determine whether an individual is entitled to the protection of the Geneva POW Convention.Dans cet article, on présume que le statut de prisonnier de guerre aurait dû être accordé à au moins certaines personnes détenues dans le cadre de la confrontation globale contre le terrorisme. Cela soulève la question à savoir ce qui devrait arriver à ces prisonniers de guerre une fois qu’ils sont transférés à leur pays d’origine. Les personnes privées de leur liberté dans le cadre de la confrontation globale contre le terrorisme sont considérées comme des ennemis et par les autorités qui les détiennent et par les autorités de leur pays d’origine. Cela est le cas soit parce que celles-ci ont changé entre le moment qu’on en a fait des prisonniers et le moment de leur transfert (ex. l’Afghanistan, l’Irak) soit parce qu’ils ont toujours fait partie de l’opposition à leurs autorités. Le transfert à un pays qui aurait dû leur offrir au moins la protection consulaire, et ne l’a pas fait, signifie qu’ils sont encore une fois mis en prison, abusés, torturés, menacés, privés de contact avec leur famille, etc. Dans cet article, on soutient que les prisonniers de guerre devraient continuer à bénéficier de ce statut si ils sont transférés à un pays qui va continuer à les détenir essentiellement à cause de leur participation à un conflit armé, même si le pays qui les reçoit est le pays d’origine du prisonnier de guerre. Cette position repose sur trois arguments : (1) la Convention de Genève sur les prisonniers de guerre précise qu’elle continue à s’appliquer jusqu’à «la libération et le rapatriement définitifs»; (2) les obligations internationales interdisent de transférer quelqu’un à un pays où il ou elle craint être persécuté; (3) la loyauté plutôt que la nationalité devrait être la base pour déterminer si un individu a droit à la protection de la Convention de Genève sur les prisonniers de guerre.
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Ricordeau1, Gwenola. "« Faire son temps » et « attendre »." Criminologie 52, no. 1 (May 6, 2019): 57–72. http://dx.doi.org/10.7202/1059539ar.

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Abstract:
Basé sur une recherche de terrain menée en France auprès de personnes détenues et de proches de prisonniers, cet article interroge les diverses manières dont le temps est vécu dedans et dehors au cours des différentes phases de l’incarcération et comment celles-ci sont mises en présence d’autres rythmes sociaux, en particulier l’injonction qui est faite aux prisonniers de « donner du sens à leur peine » (ou « faire son temps »), alors que les proches sont assignés à une position d’attente. L’auteure décrit d’abord les différentes expériences du temps (dedans et dehors), qui varient selon la durée de la peine et le temps déjà effectué. L’auteure décrit ensuite diverses formes de discordance entre le temps vécu dedans et dehors et la manière dont elles se traduisent dans les relations et solidarités familiales. Enfin, l’auteure analyse comment les prisonniers, les anciens prisonniers et leurs proches rationalisent un temps initialement pensé comme « perdu » et comment leurs stratégies sont influencées par la longueur de la peine et le type de prison où la peine a été effectuée.
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Popper-Gurassa, Haydée, Sandrine Clergeau, Valérie Collart, Isabelle Cottet Gizolme, Laurence Gervais Pornin, Véronique Lopez Minotti, Monique Lemaitre, Pascale Picard-Dutilh, Ruth Samak, and M. Theobald. "Hatufim, histoire des prisonniers de guerre et de leur famille." Le Divan familial 37, no. 2 (2016): 109. http://dx.doi.org/10.3917/difa.037.0109.

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Sandoz, Yves. "Les enjeux des emblèmes de la croix rouge et du croissant rouge." Revue Internationale de la Croix-Rouge 71, no. 779 (October 1989): 421–23. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100004639.

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Abstract:
Les emblèmes de la croix rouge et du croissant rouge sont la force et la faiblesse de notre Mouvement.Ils sont sa force parce qu'ils sont le symbole visible et respecté du secours aux victimes de la guerre qui, depuis 125 ans, a permis d' apporter protection, assistance et chaleur humaine à des millions de blessés, de prisonniers, d'enfants, de families au travers des terribles conflits ayant embrasé notre planète comme jamais dans son histoire. Ils sont sa force parce qu'ils évoquent, dans le monde entier, une image positive, une image d'humanité et de compassion.
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Shantz, Laura, Jennifer M. Kilty, and Sylvie Frigon. "Echoes of Imprisonment: Women's Experiences of “Successful (Re)integration”." Canadian journal of law and society 24, no. 1 (April 2009): 85–106. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100009789.

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Abstract:
RésuméLes femmes qui sortent de prison continuent de faire face à des épreuves provenant de leur emprisonnement. Dans cet article, nous abordons les façons dont la prison, et par extension l'État, suivent les femmes à l'extérieur de la prison jusque dans leurs communautés. Tandis que l'État tente d'assurer une réintégration réussie des ex-prisonnières, ses politiques, reflétant un agenda néolibéral de responsabilisation individuelle, entravent possiblement les chances des femmes de réintégrer leurs communautés. Ici, nous explorons les expériences de (ré)intégration des femmes par l'entremise de témoignages d'ex-prisonnières ayant servi de longues sentences, de leur famille et de leurs défenseurs. Le contrôle que ces femmes ont connu en prison résonne dans leur vie après leur mise en liberté: elles ressentent une désagrégation, une marginalisation et un besoin de (re)négocier leur vie. Tandis que les femmes peuvent quitter la prison, le contrôle qu'elles ont subi durant leur incarcération demeure imprégné dans leur esprit et leur corps. L'État continue d'exercer, bref, une autorité sur elles à distance par les séquelles de leur emprisonnement ainsi que par une surveillance continue.
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Walty, Ivete. "La Parole écrite: entre la loi et la marginalité." Interfaces Brasil/Canadá 17, no. 1 (May 1, 2017): 79. http://dx.doi.org/10.15210/interfaces.v17i1.10114.

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Abstract:
Dans une recherche sur la littérature produite par des prisonniers politiques et autres, j’ai toujours essayé de répondre aux questions suivantes :─ Comment la prison est-elle représentée dans les écrits de la contemporanéité à la première personne dans la littérature brésilienne et québécoise ? ─ Dans ces écrits, quelle relation y a-t-il entre l’institution prison et les autres institutions telles que : la Famille, l’École, l’Église, l’État, face à la question de la violence ?─ Comment le corps se dessine-t-il dans l’écriture face à la violence ?─ Comment subjectivité et collectivité se conjuguent-elles pour figurer les sujets narratifs en question ? ─ Comment esthétique, éthique et politique s’associent-elles dans l’écriture de la prison ?Dans cette étude, j’analyse les livres Memórias de um sobrevivente (Mémoires d’un survivant), de Luís Alberto Mendes, et Bienvenue dans mon cauchemar, de Marie Gagnon, en observant notamment le rôle de l’écriture en situation-limite entre la marginalité et la loi.
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Marc’hadour, Germain. "Thomas More et la terreur ottomane." Moreana 40 (Number 156), no. 4 (December 2003): 65–84. http://dx.doi.org/10.3366/more.2003.40.4.7.

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Abstract:
Les huit croisades, de 1096 à 1270, visaient à obtenir des musulmans le libre accès des lieux saints qu’ils occupaient. Les incursions des Turcs dans les Balkans affectèrent peu l’Europe occidentale. Tout changea lorsque Mehmet II, sultan de la dynastie ottomane, s’empara de Constantinople, en 1453, et dès 1456 tenta de conquérir Belgrade. Ce “bastion de la chrétienté” lui tint tête, mais tomba en 1521 aux mains de Soliman le Magnifique, qui allait régner 46 ans (1520-1566), et emporter à Noël 1522 l’imprenable forteresse de Rhodes, tenue par les Chevaliers de S. Jean. Après sa victoire de Mohács (1526), Soliman emmena 100.000 Hongrois en captivité. Le principal locuteur du Dialogue of Comfort est un vieillard qui a été deux fois prisonnier en Turquie. Il prépare ses proches à tenir bon face à la persécution pour la foi. Son neveu Vincent, qui le visite dans sa chambre de Buda, redoute les apostats, plus cruels que les Turcs envers les chrétiens fidèles: c’est dire que le prisonnier More traite la Hongrie en paradigme de toutes les situations où la foi est mise à rude épreuve. Il pense à sa propre famille. A toutes les tribulations qu’il passe en revue, il propose, comme remède universel, la confiance en Dieu et dans notre “capitaine le Christ,” plus puissants que l’armée turque et que tous les diables de l’enfer. Les épreuves de notre exil ici-bas sont peu de chose en comparaison du bonheur qui nous est garanti dans la patrie du ciel.
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Valente, Massimiliano. "Benedetto XV e l’Ufficio provvisorio per informazioni sui prigionieri di guerra (1914–1918)." Quellen und Forschungen aus italienischen Archiven und Bibliotheken 99, no. 1 (November 1, 2019): 367–86. http://dx.doi.org/10.1515/qufiab-2019-0016.

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Abstract:
Zusammenfassung Nach Ausbruch des Ersten Weltkrieges erhielten Benedikt XV. und das vatikanische Staatssekretariat zahlreiche Anfragen von Familienangehörigen zu Schicksal und Verbleib ihrer nächsten Verwandten an der Front. Um sie besser bearbeiten zu können, schuf der Papst im August 1914 ein provisorisches Büro für Kriegsgefangene und ein Informationsnetzwerk, das sich auf entsprechende bischöfliche Initiativen wie die Mission catholique suisse en faveur des prisonniers de guerre in Fribourg und die Kirchliche Kriegshilfe in Paderborn stützte. Nach dem Kriegseintritt Italiens entstand eine solche Einrichtung auch an der Wiener Nunziatur. Mit Hilfe der lokalen katholischen Hierarchien gelang es dem Heiligen Stuhl in den meisten Fällen, einen Kontakt zwischen den Kriegsgefangenen und ihren Familien herzustellen bzw. diese vom Tod ihres Verwandten in Kenntnis zu setzen. Das Netzwerk spielte auch für den Aufbau der sogenannten „Diplomatie der Hilfe“ seitens des Papstes eine wichtige Rolle; zwischen 1914 und 1918 diente sie dazu, den Kriegsopfern geistige und materielle Unterstützung zu gewähren und zum Zwecke des Gefangenenaustausches zwischen den kriegführenden Ländern zu vermitteln. Diese Politik wurde während des Krieges und nach dessen Ende von den meisten Mächten positiv gewürdigt und trug dazu bei, dass der Heilige Stuhl sich im Verlauf der zwanziger Jahre des 20. Jahrhunderts auf internationaler Ebene neu positionieren konnte.
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Mellier, Denis. "Figure(s) de sang : amours secrètes, troubles fratries et « miscégénation » dans The Searchers, The Unforgiven et The Missing." Cinémas 25, no. 2-3 (March 23, 2016): 33–53. http://dx.doi.org/10.7202/1035771ar.

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Abstract:
Sorti quatre ans après The Searchers (La prisonnière du désert, 1956), de John Ford, The Unforgiven (Le vent de la plaine, 1960), de John Huston, traite également des thèmes de la famille, des amours interdites et de la « miscégénation ». Au-delà des ressemblances attribuables à l’imaginaire des romans homonymes d’Alan LeMay que ces deux oeuvres adaptent, une circulation de motifs et d’arguments fonde un dialogue objectivable entre les deux films. Cet échange semble se poursuivre dans The Missing (Les disparues, 2002), de Ron Howard, où les mêmes éléments sont présents, mais déplacés et reformulés. Cet article examine la façon dont une figure, comprise comme un réseau de motifs et d’associations, permet une forme de reprise implicite conditionnant des effets de lecture complexes. Cette circulation figurale se distingue des formes de la réflexivité et de l’intertextualité ou du jeu avec les conventions d’un matériau générique. À l’intérieur de l’imaginaire du genre, le secret et l’implicite font émerger un sens jouant de libres associations, d’effets de mémoire et d’imagination. Il s’agit alors de s’interroger sur ce processus d’émergence dans le cadre d’une pensée de la généalogie des films qui ne saurait se limiter, sans pour autant les méconnaître, à leurs relations objectivées de reprises et d’influences.
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Camelin, Colette. "Morale et éthique dans des romans de Gisèle Bienne et de Scholastique Mukasonga." Études françaises 53, no. 3 (December 4, 2017): 105–26. http://dx.doi.org/10.7202/1042287ar.

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Abstract:
Comment la morale serait-elle légitime après que l’histoire du xxe siècle a mis en cause le « progrès de l’humanité », le « sens de l’Histoire » et les « grands récits » qui les accompagnaient, après que l’organisation même des génocides, justifiée par des valeurs « morales » et des « raisons scientifiques », a altéré l’humanité même de l’homme ? Les romans de Gisèle Bienne et de Scholastique Mukasonga se situent hors de la morale instituée puisqu’ils affrontent l’expérience de l’inhumain. Les Paysages de l’insomnie de Marcel, revenu de la Première Guerre mondiale, sont hantés par les fantômes de ses camarades morts : il a perdu l’estime de soi et la capacité d’insérer ses actes dans la vie collective. Son expérience l’a séparé des siens : il reste « tenu au silence » face à celles qui restent du côté de la morale catholique et nationaliste. L’étrange solitude de Manfred Richter, ancien prisonnier nazi, et son silence, sont dépassés quand il transmet à Hélène, vingt ans, une leçon éthique contre l’ordre moral existant. Inyenzi ou les Cafards de Mukasonga aborde le génocide au Rwanda du point de vue d’une exilée tutsie dont la famille a été massacrée au nom de la morale chrétienne, républicaine et socialiste. La littérature, par son ironie, éclaire l’hypocrisie et la lâcheté. Notre-Dame du Nil va à la racine de la catastrophe : le mythe hamitique, inventé par les Européens, s’est transformé en cauchemar racial, orchestré par l’Église. La fiction ironique de Mukasonga est libératrice car elle s’oppose aux discours pesants des idéologies. Pour les personnages de ces quatre romans, l’Histoire n’est que mensonge, chaos, cruauté ; ils ne peuvent croire au sens de l’Histoire, mais la lucidité et l’ironie des romans donnent du sens à leur expérience humaine. De plus, les romans renouent les échanges sensibles entre les humains et avec le monde.
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Santos, Maria Eliane Ferreira dos, and Késia Girlane Santos de Medeiros. "Éducation des détenus: défis et perspectives." Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, November 3, 2020, 144–60. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/education-fr/education-des-detenus.

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Abstract:
Le présent travail vise à présenter les obstacles qui se posent dans le processus éducatif dans les prisons, étant donné l’absence de politiques publiques adéquates pour investir dans une éducation de qualité pour les étudiants privés de liberté. Grâce aux lectures réalisées, il est possible de se rendre compte qu’il y a eu une chance de la part des dirigeants et de la société depuis longtemps. À partir du XXe siècle, certains investissements ont progressivement vu le jour, mais nous sommes toujours tombés sur une éducation dévaluée, par les dirigeants et par la société. Le but est de démontrer que malgré les obstacles, il est possible de sauver l’histoire de l’inprison et de le conduire à construire une famille et à retourner vivre dans la société avec dignité. L’éducation pénitentiaire est un grand défi, mais les possibilités sont connues et même face aux obstacles auxquels nous avons été confrontés, nous avons été confrontés à des résultats positifs de la part d’étudiants qui cherchent des connaissances, construisent des connaissances et ont une intelligence incontestable. L’«éducation pénitentiaire » est une garantie importante d’un nouveau départ pour une resocialisation, car à travers la salle de classe, il est possible de garantir aux élèves privés de liberté, de dignité, étant donné que les espaces dont ils font partie sont d’un mépris total pour la vie, dans la salle de classe, les prisonniers se sentent à nouveau comme des gens, se sentent capables de relever les défis de la vie et même de reprendre une vie saine dans la société. Il convient de noter qu’une éducation de bonne qualité dans les prisons, évite les rébellions et il ya une réduction de la peine pour ceux qui vont à l’école. C’est parce que la Loi sur l’application de la loi sur l’application de la loi sur les infractions pénales stipule que 12 heures de fréquentation scolaire équivaudent à un jour de moins que le temps. L’éducation est un droit qui doit être garanti à tous, comme l’assure la loi de lignes directrices et de bases de l’Éducation nationale, à l’article 205, qui déclare l’accès à l’éducation comme un droit de tous, afin d’être promu et encouragé par la société, en accordant la priorité au développement et à la préparation d’un individu dans la société, se réfère donc à l’étudiant privé de liberté.
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Sequeiros, Paula. "LEITURA NA PRISÃO FEMININA: da biblioteca ao questionamento dos gostos." Caderno CRH 29, no. 76 (July 21, 2016). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v29i76.19600.

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Abstract:
Uma prisão feminina em Portugal foi caso de estudo sobre práticas de leitura nesse quotidiano. Consideram-se teorias sobre a prisão feminina (M.I. Cunha e C.R. Fonseca) e de uma perspetiva feminista e comparativa (M. Bosworth, B.H. Zaitzow & J. Thomas). Para compreender o que, por que e com que significados as mulheres liam, cruzando dimensões sociais, desenhou-se uma abordagem qualitativa, metodologicamente diversificada (etnografia, entrevistas individuais e grupais com leitoras e com intermediadores), incluindo usos do espaço físico e social e do tempo, relações com familiares, com outras detidas e com pessoal prisional. Analisaram-se títulos favoritos (romances cor-de-rosa, literatura industrial, light ou kitsch), tendo-se em conta gêneros literários para públicos femininos e desconstruindo-se preconceitos de gênero e classe associados à sua crítica. A interpretação foi construída com um quadro teórico diverso (A. Amorós, M. Calinescu, R. Felski, J. Radway e M. Sweeney). A análise de práticas, concetualizações e representações desvelou traços interessantes e eventualmente inesperados sobre os modos de leitura. Palavras-chave: Prisões femininas. Leitura. Literatura light. Literatura kitsch. Romances cor-de-rosa.READING IN WOMEN’S PRISON: from the library to questioning tastes Paula Sequeiros A women’s prison in Portugal was the case study about reading practices in this environment. The female prison system (M.I. Cunha and C.R. Fonseca) and a feminist comparative perspective (M. Bosworth, B.H. Zaitzow & J. Thomas) were used as reference. In order to understand what, why and with what meanings these women read, crossing social dimensions, this study had a qualitative approach with different methodologies (ethnography, individual and group interviews with readers and mediators), and included uses of the physical and social spaces and of time, family relations, relations with other inmates and with the prison staff. The favorite titles were analyzed (chick lit, industrial, light and kitsch literature), taking into account literary genres for women and deconstructing gender and class prejudices that were connected to them. Interpretation was carried out with a diverse theoretical chart (A. Amorós, M. Calinescu, R. Felski, J. Radway and M. Sweeney). The analysis of practices, concepts and representations revealed interesting and eventually unexpected traces about their forms of reading. Keywords: Women’s prison. Reading. Light literature. Kitsch literature. Chick lit.LA LECTURE DANS UNE PRISON FÉMININE: de la bibliothèque à la question des goûts Paula Sequeiros Une prison de femmes au Portugal a fait l’objet d’une étude sur les pratiques de lecture dans le cadre de ce quotidien. Le système pénitentiaire féminin (M.I. Cunha e C.R. Fonseca) et une perspective féministe et comparative (M. Bosworth, B.H. Zaitzow & J. Thomas) ont servi de référence à cette étude. Afin de comprendre le quoi, le pourquoi et en vue de quoi les femmes prisonnières lisent, et après avoir fait des croisements entre les diverses dimensions sociales, une approche qualitative a pu être élaborée, diversifiée sur le plan méthodologique (ethnographie, interviews individuelles et en groupes avec les lectrices et avec des intermédiaires) en y incluant l’utilisation de l’espace physique et social ainsi que la dimension du temps, les relations avec des membres de la famille, d’autres prisonnières et le personnel pénitentiaire. Les livres préférés ont été analysés (romans à l’eau de rose, littérature industrielle, light ou kitsch), en tenant compte des genres littéraires destinés au public féminin et en déconstruisant les préjugés de genre et de classe accompagnant leur critique. L’interprétation a été construite dans un cadre théorique diversifié (A. Amorós, M. Calinescu, R. Felski, J. Radway e M. Sweeney). L’analyse des pratiques, des conceptualisations et des représentations a dévoilé des traits intéressants voire inattendus concernant les modes de lecture. Mots-clés: Prisons de femmes. Lecture. Littérature light. Littérature kitsch. Romans à l’eau de rose. Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Gagnon, Éric. "Sociologie et anthropologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.038.

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Abstract:
L’anthropologie sociale et la sociologie sont des disciplines jumelles. Toutes deux s’intéressent à la diversité des formations sociales et à leurs transformations, plus particulièrement à l’articulation entre la subjectivité ou l’expérience individuelle et l’univers social. Elles partagent sensiblement les mêmes méthodes (observation, entrevues, recensements, analyse de textes, etc.), elles puisent toutes les deux dans les mêmes disciplines avoisinantes (histoire, philosophie, psychanalyse, études littéraires), et surtout, elles pratiquent entre elles de nombreux échanges (concepts, cadres théoriques, analyses). Nombreuses sont les personnes qui circulent entre les deux par l’enseignement, les colloques et les revues. L’anthropologie et la sociologie partagent également les mêmes doutes: elles sont promptes à se remettre en cause et à interroger leurs fondement en raison du rapport complexe qu’elles entretiennent avec leur «objet»; elles sont tiraillées entre une revendication de scientificité et d’objectivité, et un désir d’engagement dans les débats sociaux, entre un rattachement à la science et un rattachement aux humanités, entre l’usage d’un langage neutre et technique et un langage plus personnel et littéraire; elles demeurent également toutes les deux tentées par une forme d’impérialisme : le désir de rassembler sous son aile théorique les autres sciences sociales. Disciplines jumelles, elles ne sont pas pour autant identiques. Des différences importantes demeurent, qui ont cependant évolué ces dernières décennies. Il y a quarante ans encore, on pouvait distinguer l’anthropologie sociale et la sociologie, en notant que la première (de l'anthropologie culturelle américaine au structuralisme français) s’intéresse aux sociétés les plus diverses, qu’elle compare entre elles, afin de dégager les constantes et les variations, alors que la seconde (de l'école durkheimienne à la sociologie urbaine de Chicago) s’intéresse uniquement aux sociétés modernes, qu’elle compare chacune avec son passé pour mesurer ce qui a changé et comprendre le sens de la modernité. La première fait une comparaison dans l’espace entre des sociétés très différentes, l’autre fait une comparaison dans le temps, entre deux moments d’une même société. La première s’emploie à réduire l’écart entre les cultures en montrant comment les conduites et les représentations des «autres», bien que différentes ne pas sont irrationnelles, barbares ou arriérées (Lévi-Strauss, 1962; Geertz, 1983), alors que la seconde s’interroge sur ce que «nous» sommes devenus, ce que nous avons gagné ou perdu avec les transformations de la société (Touraine, 1992; Freitag, 2002). Cette distinction n’est toutefois plus possible aujourd’hui, et cela pour plusieurs raisons. D’abord, les sociétés exotiques ou radicalement différentes de l’Occident ont disparu, et les cultures comme entités relativement homogènes et séparées ont fait place à des villes cosmopolites et aux échanges planétaires. Anthropologie et sociologie comparent les différentes formes et expériences de modernisation et de modernité à travers le monde (Dumont, 1983). Elles s’intéressent aux mêmes objets, des biotechnologies aux transformations de la famille en passant par l’État et les réseaux internet. Ensuite, les deux disciplines font face à des interprétations concurrentes de plus en plus nombreuses : elles voient leurs analyses critiquées et réfutées par ceux-là même qu’elles étudient. Elles s’insèrent dans des débats sociaux et politiques qui les précèdent et auxquels elles apportent un point de vue susceptible d’être contesté. Enfin, le caractère de plus en plus opérationnel, appliqué et pluridisciplinaire de la recherche, favorise au sein des deux disciplines l’uniformisation des méthodes et des approches théoriques, et surtout conduit à la fragmentation des objets. Elles étudient moins des sociétés ou des cultures que des secteurs d’activités (ex : la santé, la famille, la religion), et avec cette spécialisation, un anthropologue et un sociologue travaillant dans le même secteur ont souvent davantage en commun et à partager, que deux anthropologues travaillant dans des secteurs différents. Ces changements n’ont toutefois pas entièrement effacé les différences. L’anthropologie et la sociologie conservent chacune un style et une orientation qui lui sont propres, et qui tiennent à leur rapport différent à la modernité. Toutes deux entretiennent un rapport ambivalent aux idéaux de la modernité, mais l’ambivalence n’est pas la même. Les sociologues demeurent largement attachés aux idéaux d’autonomie, de rationalisation et d’égalité. L’émancipation des individus et des collectivités à l’égard des croyances et des idéologies, et de toutes les formes de domination politique et culturelle, ainsi que le développement d’une capacité du sujet de réfléchir sa situation et de s’orienter en fonction d’un projet politique, demeurent au centre de l’analyse et de l’imagination sociologique (Wright Mills, 1959). La critique porte largement sur la perversion de ces idéaux : perversion de l’autonomie dans l’individualisme, de la raison dans la rationalité instrumentale, de l’égalité dans les différences d’accès aux décisions, aux biens et aux savoirs. D’où cet effort constant des sociologues pour placer les sociétés modernes devant leurs contradictions, rappeler leurs promesses non tenues (persistance des inégalités, formes de domination) et montrer les effets pervers de leurs idéaux (bureaucratie, narcissisme); d’où leur intérêt pour ce qui favorise l’esprit critique : l’éducation, les espaces de discussion, de délibération et de participation politique. Plus distants à l’égard de l’Occident, les anthropologues n’en sont pas moins attachés à certaines valeurs de la modernité, l’autonomie et l’égalité, et tout particulièrement l’idéal politique de tolérance et de respect des différences. L’anthropologie continue de s’intéresser à tout ce qui s’écarte de la culture occidentale, aux façons de vivre, de faire et de dire qui se démarquent de celles que le marché et les médias imposent partout dans le monde, à toutes les identités, pratiques et savoirs à la marge, dissidentes ou exclues des courants dominants, à tout ce qui est considéré comme anormal, regardé avec mépris ou négligé. L’anthropologie demeure une critique de toute forme d’absolutisme dans la pensée, la morale et le jugement esthétique (Geertz, 2000) ; elle s’emploie à élargir notre expérience et notre compréhension du monde, à les ouvrir à tout ce qui étonne et dérange au premier abord; elle invite à ne pas demeurer prisonnier de son point de vue. Du relativisme culturel qu’elle a longtemps défendu, l’anthropologie conserve cet intérêt pour l’autre, jamais identique ni absolument différent de soi. D’où cette préoccupation constante chez les anthropologues pour la relation qu’ils entretiennent avec ceux qu’ils étudient et ce qui est en jeu dans cette relation; d’où leur attachement au terrain, à la description minutieuse des pratiques et des représentations, alors que les sociologues aiment élaborer de grandes typologies et périodisations. L’autonomie demeure ainsi la grande affaire de la sociologie, et l’altérité est le maitre mot de l’anthropologie. En sociologie, les travaux d’Ulrich Beck (2001) et d’Antony Giddens (1991), chacun à leur manière, illustrent la place centrale qu’occupe la question de l’autonomie. Le premier a défini la société contemporaine comme une société du risque, caractérisée par une crise de la planification et du progrès, une perte de confiance dans la rationalité scientifique et une perte de maitrise des sociétés et des individus sur leur destin; l’un des enjeux principaux auxquelles ces sociétés font face est la capacité des individus à exercer leur jugement critique. Le second s’est longuement intéressé à la manière dont les «acteurs» réfléchissent leur situation, se construisent une identité, font des choix; si la société exerce des contraintes sur les individus, elle leur fournit également des ressources pour penser leur situation et s’en émanciper. En anthropologie, les travaux de Philippe Descola (2005) et d’Ellen Corin (2010) donnent deux aperçus de la manière de traiter la question de l’altérité et des rapports que les individus et les groupes entretiennent avec elle. Le premier s’est attelé à comprendre la diversité des rapports que les sociétés ont entretenu avec la nature, des formes d’altérité que l’homme entretient avec les animaux notamment, brouillant ainsi les frontières entre nature et culture. La seconde s’est longuement intéressée à la capacité des individus et des sociétés à tolérer la différence et la marge, à nommer et symboliser ce qui est étrange et dérange, à composer avec l’altérité radicale, logée en eux-mêmes, leurs pulsions, ce qui les trouble. Ce ne sont là que quelques exemples qui illustrent les préoccupations au centre des deux disciplines. Comme toute distinction, celle-ci est bien sûr trop schématique : les oppositions sont rarement aussi nettes et les chevauchements souvent très nombreux. Sans doute faut-il éviter les cloisonnements, ne pas délimiter des territoires ou des champs de pratique réservés, tout comme il faut se garder de tout confondre et d’abolir les différences. Si un écart doit être maintenu, c’est pour préserver un espace où circuler et échanger.
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