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Journal articles on the topic 'Flux de marchandises'

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Lombard, Jerôme, and Pascal Mauny. "Flux de marchandises et flux d’informations, espace(s) de production des transports routiers de marchandises." Netcom 11, no. 2 (1997): 369–401. http://dx.doi.org/10.3406/netco.1997.1364.

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Dablanc, Laetitia. "Le transport des marchandises en ville : entre police et service." Flux 14, no. 34 (1998): 44–53. http://dx.doi.org/10.3406/flux.1998.1236.

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3

Trentini, Anna, and Nicolas Malhene. "Maîtriser la coexistence des flux de passagers et de marchandises en milieu urbain." Revue Française de Gestion Industrielle 29, no. 2 (June 1, 2010): 105–23. http://dx.doi.org/10.53102/2010.29.02.628.

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Abstract:
La mobilité urbaine regroupe à la fois la mobilité des personnes mais aussi la mobilité des biens. Aujourd'hui, l'intégration de la vision "passagers" dans la planification des transports ne fait aucun doute. Les marchandises, quand elles sont considérées, sont alors exprimées en tant que contraintes des flux passagers. Cet article propose un argumentaire mettant en avant les synergies de ces deux types de flux à priori antagonistes. Puis, la structure d'une procédure de planification de la mobilité est établie, son intérêt principal réside en la maîtrise de la coexistence des passagers/marchandises en ville. Pour cela, il s'agit de formaliser le cadre méthodologique de planification, d'analyser les éléments fondamentaux des approches méthodologiques de planification du transport de passagers et de marchandises et enfin d'identifier les concepts novateurs pour la définition d'une approche méthodologique de planification de la mobilité urbaine intégrée.
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Bigras, Yvon, and Sang Nguyen. "Un modèle des flux interrégionaux de marchandises au Canada." Articles 63, no. 1 (January 27, 2009): 26–42. http://dx.doi.org/10.7202/601399ar.

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Abstract:
Résumé Dans cet article, nous présentons un modèle des flux de marchandises entre huit régions du Canada, et pour l’ensemble des biens qui ont été regroupés en 64 catégories. Le modèle fonctionne en deux étapes. Dans un premier temps, les flux observés sont régressés sur certaines variables socio-économiques, dont le coût de transport. On obtient alors des flux « a priori », qui peuvent être modifiés lorsque les variables les expliquant sont elles-mêmes modifiées. Or, ces flux « a priori » ne respectent pas nécessairement la structure industrielle de chaque région. Pour les corriger, on résout un programme mathématique dont la fonction objectif est basée sur la théorie de l’information. On cherche alors les flux qui sont les plus proches possibles des flux « a priori », mais qui respectent également la structure industrielle de chaque région. Cette structure est représentée par des contraintes comptables input-output régionales. Le modèle peut être vu comme un modèle input-output interrégional, où les coefficients interrégionaux sont sensibles à des variations des coûts de transport. La formulation du modèle est également beaucoup plus souple et elle permet de prendre en compte d’autres facteurs explicatifs. Le modèle est testé avec des données input-output canadiennes de 1974, et il est aussi comparé à d’autres modèles.
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Debski, Jerzy. "Le système national des flux de marchandises en Pologne." Espace géographique 21, no. 1 (1992): 85–88. http://dx.doi.org/10.3406/spgeo.1992.3043.

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Navarro, Cécile. "Artistes de rap sénégalais en mobilité." TSANTSA – Journal of the Swiss Anthropological Association 23 (May 1, 2018): 110–14. http://dx.doi.org/10.36950/tsantsa.2018.23.7313.

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Abstract:
Mon étude sur le rap sénégalais, menée dans le cadre d’un doctorat, souhaite aller au-delà de la question de l’appropriation pour comprendre comment cette pratique, à son tour, s’inscrit dans différents territoires, au travers des mobilités de ces artistes. À travers ses processus de reterritorialisation et de déterritorialisation, le rap sénégalais sert de focale à travers laquelle étudier l’affirmation d’appartenances locales, tout en médiatisant un rapport au monde, dans le cadre de flux de personnes, de richesses et de marchandises inégaux et multidirectionnels. L’objectif est d’explorer le rôle des mobi-lités dans les constructions et transformations de pratiques culturelles dites «locales».
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Abdelmalki, Lahsen. "Investissements directs étrangers: déterminants stratégiques et effets structurants sur le système de l'économie mondiale." Études internationales 29, no. 2 (April 12, 2005): 331–48. http://dx.doi.org/10.7202/703879ar.

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Abstract:
Longtemps sous-estimes au profit des flux de marchandises, les Investissements Directs Étrangers (IDE) finissent par imposer leur poids en cette fin du XXe siècle et apparaissent déjà au rang des facteurs qui vont peser le plus sur les transformations structurelles du jeu de l'économie mondiale au cours du XXIe siècle. L'analyse économique propose des grilles d'analyse qui permettent de comprendre en partie les stimuli à l'origine des flux et les déterminants de leur localisation. En revanche, le repérage statistique de ces flux et l'identification des rapports entre les formes anciennes et les formes nouvelles d'investissement (accords de technologie, d'assistance, de sous-traitance, de gestion, etc.) restent encore insatisfaisants. Les prospectives sur les effets de la croissance des IDE au cours des deux prochaines décennies apparaissent très contradictoires entre celles qui prédisent l'accroissement de l'instabilité du système financier international du fait d'une privatisation grâce à l'apport des capitaux aux zones les moins développées et celles, enfin, en apparence plus saugrenues, qui prédisent une raréfaction des capitaux dont les principales victimes seraient les régions en développement.
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Villeneuve, Paul. "Canada, Québec, and North American Continental Integration." Recherche 39, no. 2-3 (April 12, 2005): 393–416. http://dx.doi.org/10.7202/057213ar.

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Abstract:
Une façon, maintenant classique, d'étudier l'évolution de la formation sociale canadienne consiste à voir celle-ci comme résultant de tensions entre deux champs d'interaction, l'un est-ouest, l'autre sud-nord. Depuis le milieu du XIX' siècle, la conjoncture géopolitique mondiale favorisa tantôt un champ, tantôt l'autre. Présentement, elle avantagerait surtout le développement des rapports sud-nord. Trois types d'interaction spatiale entre le Canada et les États-Unis sont considérés à la lumière de cette hypothèse générale. L'analyse de l'évolution des flux de marchandises, de passagers aériens et d'images télévisuelles permet de préciser certains aspects du processus d'intégration continentale qui a cours présentement en Amérique du Nord. Ce processus chaotique et multiforme peut avoir des effets imprévus sur les liens entre le Canada et le Québec.
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Brandão, Ludmila. "Des rumeurs d’une culture mondialisée. Réflexions sur le film Historias Mínimas." Cinémas 18, no. 2-3 (August 4, 2008): 143–63. http://dx.doi.org/10.7202/018556ar.

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Abstract:
Résumé Historias Mínimas, du cinéaste Carlos Sorín, a pour cadre la Patagonie argentine, et narre trois histoires qui se croisent légèrement entre des habitants de la région se déplaçant du petit village de Fitz Roy vers la ville de San Julián. L’objet de cette étude a pour but d’analyser, d’un côté, le genre cinématographique connu comme road movie et de l’autre, le phénomène d’interculturalité que le genre semble favoriser. En dépit du fait qu’Historias Mínimas ne résiste pas aux deux analyses — du point de vue de l’échelle des déplacements, le film ne peut pas être considéré comme un road movie « classique » et du point de vue des situations de l’interculturalité, il ne peut pas non plus être entièrement classé comme road movie interculturel —, le film se révèle compatible avec le genre, dans la mesure où il présente la même matrice compositionnelle et permet de plus l’analyse du phénomène interculturel dans sa forme moderne provoquée par les processus « globalisateurs » et leurs flux mondiaux d’images, d’idées et de technologies, outre les flux classiques d’argent, de marchandises et de personnes.
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Zaugg, Roberto. "Le crachoir chinois du roi: Marchandises globales, culture de cour et vodun dans les royaumes de Hueda et du Dahomey (xviie-xixe siècle)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 73, no. 1 (March 2018): 119–59. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2018.112.

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Abstract:
RésumésActeurs majeurs de la traite transatlantique des esclaves, les royaumes de Hueda et du Dahomey (Sud du Bénin actuel) se sont insérés dans les flux mondiaux de marchandises. Entre lexviie et lexixe siècle, les biens importés y ont alimenté des pratiques de consommation ostentatoire et des attitudes de largesse ritualisée dont les manifestations ont été essentielles à la consolidation de la souveraineté des monarques. En mettant l’accent sur deux marchandises en particulier (le tabac et la porcelaine) ainsi que sur des pratiques comportementales (fumer, cracher), cet article étudie la façon dont ces biens étaient matériellement et symboliquement intégrés à la culture de cour et associés à des croyances religieuses et à des pratiques rituelles du vodun. Il associe une enquête micro-historique reposant sur des sources écrites avec des découvertes archéologiques, des observations anthropologiques et l’analyse de sources visuelles et sculpturales, afin de mettre en évidence des aspects récurrents de la scénographie de cour, de comparer les significations des pratiques corporelles dans différentes régions du monde et d’identifier les liens matériels engendrés par le commerce mondial. L’article montre ainsi que les palais royaux ont été des laboratoires essentiels d’un changement esthétique et de nouvelles cultures de consommation élitiste. Au cours de ce processus, les éléments d’origine étrangère ont non seulement enrichi la culture matérielle des palais, illustrant la splendeur mondiale des monarques, mais ils se sont également chargés de nouvelles significations qui ont intégré ces biens et les pratiques afférentes dans des codes culturels spécifiques à certaines régions.
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Jouenne, Thierry. "Les quatre leviers de la logistique durable." Revue Française de Gestion Industrielle 29, no. 1 (March 1, 2010): 35–50. http://dx.doi.org/10.53102/2010.29.01.617.

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Abstract:
A l'heure où les initiatives se multiplient pour préparer le monde d'après, cet article revisite les fondements de la logistique moderne et dresse un état des lieux des forces et faiblesses de la supply chain face aux exigences du développement durable. Le plus souvent sous-exploitée et réduite aux moyens d'entreposage et de transport, la logistique représente d'abord une fonction stratégique à fort potentiel pour optimiser les flux de marchandises dans les filières et tenter d'en réduire l'impact sur l'environnement. Son influence sur la compétitivité des entreprises et le développement des territoires est également méconnue. A travers l'analyse des leviers de la logistique durable et des programmes ambitieux menées par les entreprises sous l'impulsion des organismes internationaux, le présent document montre comment la logistique constitue un facteur-clé pour relever les défis du développement durable en complément des solutions d'éco-conception, d'éco-industrialisation et d'éco-production utilisées dans l'industrie.
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Magnusson, Lars. "Proto-Industrialisation, Culture et Tavernes en Suède (1800-1850)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 45, no. 1 (February 1990): 21–36. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1990.278820.

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Abstract:
En Europe occidentale, au cours de la période pré-industrielle, le Verlag-System se caractérise par une grande complexité des liaisons sociales. Marchands, maîtres artisans et ouvriers sont liés par un réseau de relations fondées sur la précarité du système économique, et en particulier son incapacité manifeste à contrôler le processus de production. Cette faiblesse contribue à expliquer en quoi les relations de crédit, les pratiques de paiement différé, de rétribution en nature, etc. prennent une importance stratégique pour les marchands entrepreneurs qui cherchent notamment à contrôler le flux de marchandises provenant des producteurs locaux, et la quantité des produits. Je montrerai dans cet article que ce réseau complexe de relations sociales est la clé de la culture artisanale qui prévaut à l'époque à l'intérieur du Verlag-System et qui se manifeste, entre autres, par des pratiques comme les lundis chômés, les escroqueries, la consommation d'alcool en société ou la fréquentation des tavernes.
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Boucher, Michel. "Considérations empiriques sur la technologie de l’industrie québécoise du camionnage public." Articles 64, no. 3 (January 28, 2009): 361–79. http://dx.doi.org/10.7202/601453ar.

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Abstract:
Résumé Cette recherche applique la fonction de coût translogarithmique à l’industrie québécoise du camionnage public. Les variables explicatives de cette fonction de coût comprennent une mesure de l’output, les prix de quatre facteurs de production ainsi que cinq variables technologiques qui veulent refléter les caractéristiques opérationnelles des entreprises québécoises. Les principaux résultats pertinents de l’analyse économétrique, qui se comparent avantageusement à ceux des chercheurs américains, sont les suivants. Premièrement, les paramètres de l’élasticité-prix propre de chacun des facteurs sont négatifs et statistiquement inférieurs à l’unité. Deuxièmement, les coefficients des élasticités de substitution possèdent tous le bon signe et leur ordre de grandeur est conforme aux prévisions théoriques; tous les facteurs semblent être des substituts. Troisièmement, l’entreprise québécoise moyenne peut réaliser des économies d’échelle relativement importantes. Ces dernières peuvent se réaliser par une augmentation de la charge moyenne, par une meilleure capacité d’utilisation de la flotte de véhicules et par un accroissement du pourcentage de lots brisés dans leur production multiple. Par contre, ces économies d’échelle ne peuvent pas être obtenues par un accroissement de la distance parcourue en raison de la configuration et la dissémination des flux de marchandises entre les villes du Québec. Quatrièmement, la main-d’oeuvre et à des degrés moindres le capital et le carburant sont les principaux facteurs touchés par une modification des cinq variables technologiques. Finalement, ces derniers résultats économétriques permettent certaines conclusions en termes de politique économique. D’abord, quelques-uns des coefficients d’élasticité-prix laissent entrevoir que l’industrie québécoise fait déjà affaires dans un environnement relativement concurrentiel. Deuxièmement, peu de changements majeurs à l’américaine sont à prévoir au Québec si on déréglemente graduellement l’industrie.
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Gandilhon, Michel. "La cocaïne, une marchandise mondialisée." Drogues, santé et société 15, no. 1 (October 31, 2016): 35–49. http://dx.doi.org/10.7202/1037782ar.

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Abstract:
Si le cannabis et les drogues de synthèse sont consommés aujourd’hui sur tous les continents, nulle substance n’incarne mieux la mondialisation de l’usage de drogues, et la mondialisation tout court, que la cocaïne. Elle symbolise en effet, du fait de son statut de drogue de la performance et de l’insertion, un certain esprit du temps marqué par le culte de la compétition. Le développement de sa consommation à l’échelle de la planète à partir des États-Unis est d’ailleurs contemporain de la fantastique accélération des échanges commerciaux provoquée notamment par l’émergence de la Chine et l’intégration de l’ex-Empire soviétique au marché capitaliste mondial. Dès lors, les flux de son trafic épousent les grandes voies commerciales maritimes par l’entremise notamment des porte-conteneurs, tandis que l’usage, autrefois apanage des « élites » occidentales, se démocratise et touche de plus en plus les consommateurs des pays de l’ex-Tiers-Monde. Comme le téléphone portable, la cocaïne est aujourd’hui un des marqueurs de l’entrée dans le monde de la consommation de masse.
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Sliwinski, Alicia. "Globalisation." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.084.

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Abstract:
Le concept de globalisation désigne l’interconnexion et l’interdépendance accrues de toute une gamme de relations sociales à l’échelle planétaire recouvrant d’importantes dimensions politiques, économiques, culturelles, environnementales et subjectives. Depuis les années 1980, la globalisation est devenue un discours dominant pour décrire la mise en place d’une nouvelle condition planétaire. Si nul ne nie que la globalisation soit un processus, la période historique qu’elle est censée marquer a fait l’objet de maints débats, aussi bien en anthropologie que dans les autres sciences sociales. Pour certains, la globalisation prend son essor au 19ème siècle avec les bouleversements liés au colonialisme, les avancées technologiques en matière de transport et de communication et l’expansion sans précédent des échanges commerciaux. Pour d’autres, la globalisation réalise la consolidation d’un système capitalisme mondial ou d’une « économie-monde » qui s’organise au 16ème siècle avec la division internationale du travail. Que des parties éloignées de la planète soient reliées entre elles ne date certes pas d’hier : les empires hellénique, romain et mongol ou encore la route de la soie montrent bien que les relations « transnationales » existent depuis longtemps. Cette discussion largement débattue a opposé le camp des « sceptiques » à celui des « globalisants » quant à la nouveauté du phénomène. Notons qu’en français deux termes existent pour désigner l’intensification et la multiplication des connexions et des réseaux reliant différentes parties du monde jadis nettement plus isolées les unes des autres : mondialisation et globalisation. Parfois ils sont utilisés en tant que synonymes, mais il y a lieu d’apprécier la nuance que leur distinction permet (Abélès 2008). La notion de mondialisation insisterait davantage sur les continuités historiques entre le passé et notre contemporanéité – sur le devenir-monde –, alors que la globalisation signale les discontinuités et les ruptures qui permettent d’affirmer que quelque chose de déterminant est apparu à la fin du 20ème siècle dans notre expérience du monde. Il y a au moins trois facteurs décisifs à cet égard : l’essor d’une économie de marché globale, l’ascension de l’Internet et des technologies de communication dans nos vies quotidiennes et l’apparition de mouvements et de politiques identitaires, plus ou moins violents, et parfois clairement orientés contre la globalisation. La phase actuelle de la globalisation est généralement associée à la doctrine du néolibéralisme, mais il ne faut pas les confondre. Le néolibéralisme caractérise le décloisonnement et la réorganisation des champs politiques et économiques dans le but de réduire les obstacles au commerce mondial. Les mesures macroéconomiques du Consensus de Washington introduites dans les années 1980 – telles que la libéralisation du commerce, la déréglementation de l’économie, la privatisation des entreprises nationales et la réduction des dépenses publiques et des impôts –, ont été mises en place pour favoriser le libre-échange entre les États. Avec la chute du bloc communiste qui annonçait, selon certains, « la fin de l’histoire » (Fukuyama 1992) et la preuve que les démocraties libérales étaient les plus aptes à assurer la croissance d’une économie avancée, la globalisation néolibérale a pris son envol. Au cœur de l’idéologie néolibérale siège la croyance que moins il y a d’entraves à une économie de marché globale, plus les pays seront prospères. De fait, la globalisation va grossir la sphère d’influence d’entités supranationales sur les États modifiant leur rapport au territoire et le contrôle de leurs économies nationales. Le triumvirat de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire International et de l’Organisation mondiale du commerce y a joué un rôle clé, mais ces organisations ont également fait l’objet d’intenses critiques et de mobilisations populaires pour avoir creusé le fossé entre les riches et les pauvres. En matière d’économie politique, la globalisation néolibérale a libéré le capital de ses lieux de production : le capitalisme du nouveau millénaire n’est plus caractérisé par la valeur du travail, mais plutôt par la consommation, la délocalisation et la circulation sans précédent de flux financiers transnationaux, souvent spéculatifs, générant la concentration d’immenses fortunes, mais aussi de nouvelles formes d’exclusion et de dépossession. Parmi les gagnants, soulignons l’essor fulgurant des compagnies technologiques. De fait, le « numérique » exerce une influence considérable dans les nouvelles grammaires culturelles, symboliques et identitaires. Il est couramment entendu que c’est le rapport au temps et à l’espace que la globalisation a profondément altéré. Selon David Harvey (1989), la globalisation exprime la compression de l’espace et du temps, accélérant les processus économiques et sociaux. Elle a créé de nouvelles configurations sociales et technologiques ayant radicalement réduit le temps des échanges et des déplacements. Depuis, l’espace ne cesse de se réduire et le temps de s’accélérer. Pour Anthony Giddens (1990), il s’agit davantage d’un élargissement de l’expérience vécue de ces catégories, et de leur séparation, si bien que la globalisation implique le désenclavement (disembedding) des relations sociales de leurs contextes locaux. Ici, la globalisation prolonge et affermit le processus d’individualisation de la société entamé au 19ème siècle. Un troisième penseur de la globalisation parmi les plus cités est Manuel Castells (1998) qui a avancé l’idée de la société en réseau. Cette nouvelle société réticulaire, informationnelle et globale, est issue de la révolution technologique ayant profondément transformé les modes d’organisation économique, les modalités du travail (et leur contenu), ainsi que les pratiques sociales reliées au temps et à l’espace. À partir de ces thèses notoires, nous pouvons identifier quelques paramètres pour mieux cerner la globalisation : le mouvement accru du capital, des personnes, des marchandises, des images et des idées ; l’intensification des réseaux qui relient différentes parties du globe ; l’élargissement et la déterritorialisation de pratiques sociales, culturelles, politiques et économiques au-delà des frontières ; enfin l’imbrication du local au global, et vice versa, dans nos expériences vécues du monde. Ces dynamiques restent pertinentes, mais nous aurions tort de croire que la globalisation est un phénomène total et achevé. La société en réseau n’est pas uniformément distribuée et la géographie de la globalisation expose combien cette dernière encourage la concentration des activités économiques, politiques et culturelles dans quelques grands centres et mégapoles. Si d’un côté la globalisation tend à homogénéiser les cultures quand les contextes locaux assimilent des produits culturels importés – on a parlé de l’américanisation, de la McDonaldisation et de l’aplatissement du monde –, elle entraine tout autant des formes de fragmentation et de recomposition des identités ethniques et culturelles. De vifs débats ont cherché à déterminer si la globalisation produisait plus de standardisation ou de diversité, d’intégration ou de désintégration, et si ces processus s’avéraient avantageux ou non. Les questions d’échelle sont importantes et les anthropologues ont adopté des approches plurielles pour éviter les interprétations qui ont « tendance à se produire dans l’espace raréfié de la méta-histoire et des généralités abstraites » (Barber et Lem 2004). Jonathan Friedman (2008) envisage la globalisation sous l’angle de la modernité, entendue comme le champ culturel du capitalisme commercial. La globalisation s’articule alors au développement d’un ethos cosmopolitique dont l’essor continue d’infléchir la « forme sociale du monde » (Agier 2013). Les analyses anthropologiques ont mis l’accent sur les flux et les disjonctions que la globalisation entraine (Appadurai 1996), les nouveaux assemblages politiques, technologies et éthiques (Ong et Colier 2005), l’hybridité et la créolisation (Hannerz 1987), la circulation des marchandises et des valeurs dans les contextes non hégémoniques de la « globalisation-par-le-bas » (Ribeiro 2012; Haugerud et al. 2001), la création de « non-lieux » caractéristiques de la surmodernité (Augé 1992), ou les frictions que les nouvelles articulations entre le local et le global entrainent (Tsing 2005). Par ailleurs, la globalisation a eu des répercussions sur les méthodologies de l’anthropologie : on assiste à une plus grande réflexivité dans la pratique de terrain qui devient lui-même multisites (Marcus 1995). Il s’agit également de révéler les liens entre le micro et le macro et ce qui y circule, s’y négocie ou se conteste. Toutefois, au niveau épistémologique la globalisation n’a pas la même valence que la notion de culture. Peut-on parler d’une culture globale et faire une ethnographie du global ? Marilyn Strathern (1995) notait que le global risquait d’être un concept autoréférentiel puisqu’il n’offre pas de point de vue sur le monde : il ne donne pas à voir les relations sociales qui sont rendues manifestes dans des ancrages locaux. Ces questions ne sont pas tranchées et renvoient à la portée herméneutique accordée au global en tant que contexte dans et par lequel la pratique anthropologique opère, en tant qu’objet bon à penser, sur lequel agir, et qui libère de nouveaux imaginaires. Le 21ème siècle maintenant bien entamé, force est de constater que la globalisation a creusé les inégalités entre les nations, les régions et les classes sociales. En 2017, plus de 80 % de la richesse mondiale a été empoché par 1 % de la population (Oxfam 2018). Ces rapports d’inégalité ne s’expriment pas uniquement en termes économiques, mais aussi selon le genre et le degré d’exposition au risque. Ils alimentent également des mouvements de paniques morales face à diverses sortes d’indésirables, qu’il s’agisse de pandémies, de terroristes, de migrants ou de réfugiés. Les politiques identitaires, exacerbées dans l’exutoire des réseaux sociaux, sont un corollaire qui polarise l’espace politique autant par le « haut » (quand les gouvernements promeuvent des nationalismes xénophobes) que par le « bas » (quand les minorités revendiquent la reconnaissance de leurs droits). Ces tensions profondes forcent à repenser le paradigme de l’État-nation dont la souveraineté affaiblie expose la désuétude d’un modèle d’exercice du pouvoir. L’utopie de la globalisation s’est essoufflée et d’autres concepts sont apparus, tels ceux de capitalocène et d’anthropocène pour accuser les maux engendrés par le capitalisme et l’impact délétère des activités humaines sur la planète. Comment infléchir les pathologies de la globalisation pour y remédier est sans doute l’enjeu principal de notre avenir commun.
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Diasio, Nicoletta. "Frontière." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.033.

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Abstract:
L'anthropologie en tant que discipline scientifique s'est institutionnalisée de manière concomitante à l'affirmation de l'État-nation, aux entreprises coloniales et au souci politique de comprendre et gérer ces diversités censées menacer la cohésion sociale et la légitimité des institutions centrales: 'paysans', 'criminels', 'sauvages', 'indigènes' deviennent à la fois des objets de connaissance et de régulation. La question de la frontière s'est donc posée à double titre : à l'intérieur, dans la démarcation entre cultures savantes et cultures populaires, entre « modernité » et « survivances folkloriques », entre majorité et minorités, et à l'extérieur, dans le rapport aux sujets coloniaux. Toutes les anthropologies ont ainsi face au rapport « centre-périphérie », avec le souci de donner voix à des populations inécoutées, même si parfois cette opération a contribué à les constituer comme « autres ». Mais l'anthropologie a également contribué à montrer le caractère dynamique des frontières, leur épaisseur dense de toutes les potentialités du désordre, de l'informel (Van Gennep 1922; Douglas 1966; Turner 1969) et de la créativité culturelle (→) : en définissant les limites d'un système ou d'un monde, la frontière peut devenir le centre d'un autre. Une buffer-zone peut se constituer en État; dans les friches urbaines des quartiers, des sociabilités, des rituels inédits prennent forme; dans les frontières se donne à voir le caractère non essentialiste, négocié et performatif des identifications ethniques (Barth 1969). Le transnationalisme, la déterritorialisation, les flux de personnes, technologies, finances, imaginaires, marchandises accentuent ce processus et engendrent des réalités segmentées (Appadurai 1996): fractures et frontières dessinent des zones de contact (Pratt 1992) où le jeu des interactions produit aussi bien des pratiques et des imaginaires spécifiques, que des conflits et des relations de pouvoir. Par les frontières, le pouvoir se rend visible que ce soit par des stratégies de définition du centre, que par leur corollaire, la mise en marge et la création de discontinuités : « Une anthropologie des frontières analyse comment nations, groupes ethniques, religions, États et d'autres forces et institutions se rencontrent et négocient les conditions réciproques, dans un territoire où toutes les parties en cause s'attendent à rencontrer l'autre, un autre de toute manière construit par nous » (Donnan et Wilson, 1998 : 11). Pour les populations jadis colonisées, migrantes ou diasporiques, vivre la frontière, la porter en soi, constitue le jalon de stratégies identitaires et donne accès à un espace tiers (→) où on compose entre les enracinements à une patrie déterritorialisée et de nouvelles appartenances (Bhabha 1994; Pian 2009). Ce sujet qui se construit dans une situation de frontière n’est toutefois pas la prérogative de populations déplacées. Comme nous le rappelle Agier (2013), il constitue le soubassement d’une condition cosmopolite, au cœur de laquelle, la frontière devient l’espace, le temps et le rituel d’une relation. La frontière est centrale car elle nous rappelle concrètement qu’il n’y a pas de monde commun sans altérité : « pour l’anthropologie de la condition cosmopolite, il s’agit de transformer l’étranger global, invisible et fantomatique, celui que les politiques identitaires laissent sans voix, en une altérité proche et relative » (Agier 2013 : 206). Dans cette anthropologie qui déjoue le piège identitaire (Brubaker et Cooper 2000) et le refus de l’autre, connaissance et reconnaissance (→) vont ensemble. Cette liminarité féconde est au cœur d'une anthropologie non-hégémonique. Mais loin d'en constituer uniquement un objet d'étude, elle désigne également une posture épistémologique. Elle nous invite à déplacer le regard du centre aux marges des lieux de production intellectuelle, à en interroger la créativité, à analyser comment les frontières entre savoirs sont reformulées et comment elles sont mises en œuvre dans les pratiques de recherche. Ce décentrement interroge différents niveaux: un déplacement géographique qui implique une connaissance et une valorisation de ce qui se fait en-dehors des foyers conventionnels de production et de rayonnement scientifique de la discipline. Ces productions sont parfois peu connues en raison d'une difficile compréhension linguistique, à cause d'une rareté d'échanges liée à des contextes de répression politique, ou encore par l'accès difficile au système de l'édition. Un déplacement du regard en direction de ce qui est produit en-dehors des frontières des institutions universitaires et académiques, la professionnalisation de la discipline impliquant un essaimage des anthropologues dans les associations, dans les ONG, dans les entreprises, dans les administrations publiques. Comment, compte tenu des exigences de rigueur théorique et méthodologique de la discipline, ces productions en marge des centres de recherche institués, participent au renouvellement et à la revitalisation de l'ethnologie? Une anthropologie non hégémonique s'interroge également sur les sujets frontières de la discipline: elle est là où les limites bougent, là où une frontière en cache une autre, où les conflits éclatent, auprès d'interlocuteurs à qui le savoir officiel a longtemps nié la légitimité de parole et de subjectivité. Elle questionne une autre opération de bornage interne à sa constitution : une discipline ne se reconnaît pas uniquement pour ce qu'elle accepte à l'intérieur de ses frontières, mais aussi par ce qu'elle rejette et reformule. Ces processus d'inclusion, de purification et de catégorisation donnent lieu à des configurations spécifiques et constituent un analyseur des spécificités intellectuelles locales. Leur analyse permet aussi de s'interroger sur ces situations de croisement entre savoirs favorisant l'innovation scientifique. La tension entre anthropologies centrales et périphériques rejoint enfin la question de l'hégémonie dans les rapports entre sciences, avec tout ce que cela implique en termes de légitimité et de reconnaissance: ainsi l'opposition entre sciences 'dures' et 'molles', les paradigmes qui inspirent les dispositifs d'évaluation disciplinaire, les hégémonies linguistiques.
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