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Journal articles on the topic 'Fonction interpersonnelle'

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1

Matteï-Mieusset, Claire, and Stéphane Brau-Antony. "Les dilemmes d’une pratique d’accompagnement en formation d’enseignants. Analyse de l’activité réelle du maître de stage." Revue des sciences de l’éducation 42, no. 2 (December 21, 2016): 149–73. http://dx.doi.org/10.7202/1038465ar.

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Abstract:
Cet article rend compte d’une recherche dont l’objectif est d’étudier l’activité réelle du maître de stage dans sa pratique d’accompagnement auprès d’un enseignant débutant, dans le secondaire en France. Le cadre de la clinique de l’activité a été choisi pour appréhender le sens et l’efficience de l’activité du maître de stage, en situation de travail. Quinze entretiens, de type instruction au sosie, ont été menés dans quatre disciplines d’enseignement. Une analyse de contenu des verbatims fait apparaitre neuf facettes structurant cette fonction, traversées de huit dilemmes. L’analyse des éléments constitutifs de l’activité dans ces dilemmes, à travers une étude de cas, révèle que le maître de stage oriente son activité d’accompagnement sans véritables repères professionnels dans cette fonction. À partir d’une conceptualisation développementale du métier qui repose sur un équilibre entre quatre instances : personnelle, interpersonnelle, transpersonnelle, et impersonnelle, un déficit des deux dernières apparaît, laissant présager des difficultés de développement de l’activité.
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2

Caron, Isabelle, Ahmed Khalil Ben Ayed, and Christian Vandenberghe. "Régimes collectifs de rémunération variable, justice organisationnelle et engagement." Articles 68, no. 1 (March 11, 2013): 95–119. http://dx.doi.org/10.7202/1014743ar.

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Abstract:
Résumé Cette étude examine les relations entre les caractéristiques des régimes collectifs de rémunération variable à court terme (soit des régimes qui octroient une prime aux employés en fonction du rendement), la justice organisationnelle et l’engagement organisationnel. Son intérêt pratique repose sur l’idée que les régimes de rémunération variable sont instaurés pour fidéliser les employés. À partir d’une revue de la littérature, quatre caractéristiques des régimes collectifs de rémunération variable sont identifiées : 1) le lien d’instrumentalité perçu (perception d’un lien entre le rendement et la rémunération); 2) la prime versée (le montant versé à l’employé dans le cadre du régime); 3) l’intensité de la communication organisationnelle (les sources d’information mises à la disposition des employés); et 4) les communications du supérieur immédiat relativement au régime de rémunération. Notre hypothèse centrale est que ces caractéristiques sont liées à l’engagement affectif et de continuité des employés par l’entremise de quatre dimensions de justice organisationnelle, soit la justice distributive, la justice procédurale, la justice informationnelle et la justice interpersonnelle. À partir d’un échantillon de 313 répondants appartenant à trois ordres professionnels, des analyses d’équations structurelles révèlent que la justice procédurale médiatise la relation entre 1) l’intensité de la communication organisationnelle et la communication du supérieur et 2) l’engagement de continuité. De même, la justice informationnelle médiatise la relation entre 1) l’intensité de la communication organisationnelle et la communication du supérieur et 2) l’engagement affectif. Enfin, la justice interpersonnelle médiatise la relation entre la communication du supérieur et l’engagement de continuité. Cette étude montre que la communication par l’organisation et le supérieur immédiat quant aux règles régissant le fonctionnement des régimes collectifs de rémunération variable constituent la pierre angulaire de la perception de justice (procédurale, informationnelle et interpersonnelle) par les employés, ce qui indirectement stimule leur engagement affectif et de continuité.
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3

Santos, Antònio J., Brian E. Vaughn, and Jérôme Bonnet. "L’influence du réseau affiliatif sur la répartition de l’attention sociale chez l’enfant en groupe préscolaire." Articles 26, no. 1 (October 17, 2007): 17–34. http://dx.doi.org/10.7202/032025ar.

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Abstract:
Résumé Cette étude examine les variations dans l'allocation de l'attention sociale, en fonction des rôles sociaux des enfants d'âge préscolaire dans le réseau affiliatif de leur groupe. Les observations ont été réalisées auprès d'enfants de cinq ans, en automne, en hiver et au printemps de l'année scolaire en utilisant la technique du "voisin le plus proche". Les résultats révèlent de forts biais endogroupes dans la répartition de l'attention interpersonnelle. Des analyses complémentaires explorent les préférences des enfants pour des partenaires spécifiques et documentent la stratification des unités affiliatives. Les cliques de plus haut statut reçoivent comparativement plus l'attention des membres des autres sous-groupes d'affiliation. Ces résultats sont discutés par rapport à l'émergence des compétences sociales qui facilitent l'intégration des enfants dans le groupe préscolaire.
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4

Neveux, N. "La TCC et la TIP dans la pratique du psychiatre." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S75. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.345.

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Abstract:
Le modèle bio-psychosocial conceptualise l’état psychique comme dépendant de 3 dimensions : biologique, socioenvironnementale et psychologique. La psychiatrie permet la prise en charge du patient dans sa globalité, intervenant sur chacune de ces dimensions. Une pathologie donnée, au sens du DSM, ne suffit pas à déterminer la stratégie thérapeutique. La multiplicité des interventions possibles fait que la difficulté est parfois plus de choisir la bonne intervention thérapeutique que la technicité de cette intervention. Prenons le cas de l’épisode dépressif majeur. Dans cette indication, les antidépresseurs, la TCC et la TIP ont démontré leur efficacité . Mais dans quel cas choisir l’un, l’autre, ou une association ? L’analyse selon le modèle bio-psychosocial propose un début de réponse :– si le patient est en mesure de travailler sur ses cognitions, alors une thérapie intrapsychique comme la thérapie cognitive et comportementale est adaptée ;– si le patient présente, comme souvent, des facultés cognitives et une charge émotionnelle élevée, une thérapie interpersonnelle, axée sur les relations interpersonnelles, dans le présent, et évitant une trop douloureuse introspection, semble adaptée.Les TCC et les TIP ayant montré leur efficacité dans un grand nombre de pathologies (épisode dépressif majeur, trouble du comportement alimentaire [2,3], trouble anxieux …), il nous semble important d’apporter des éléments permettant de choisir l’abord psychothérapique auquel le patient sera le plus réceptif à un moment donné. L’objet de la présentation est de pointer les ressources thérapeutiques qui existent, et plus particulièrement, d’attirer l’attention des praticiens sur l’intérêt d’évaluer si un abord intrapsychique ou extrapsychique est préférable en fonction de l’état clinique du patient (Figure 1).
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5

Matis Off, James. "Hearts and Minds in South-East Asian Languages and English: An Essay in the Comparative Lexical Semantics of Psycho-Collocations." Cahiers de Linguistique Asie Orientale 15, no. 1 (1986): 5–57. http://dx.doi.org/10.1163/19606028-90000013.

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Abstract:
Un système général permettant de comparer les expressions se rapportant aux phénomènes psychologiques dans les langues d'Asie et d'Europe est présenté dans les termes du contraste Whorfien entre cryptotype et phénotype. Les psycho-collocations de la classe ouverte (phénotype) sont définies en termes de leur structure morphémique comme étant composées d'un nom commun psychologique et d'un élément verbal ou adjectival (le psycopain) qui peut ou non figurer dans la collocation à titre métaphorique. Plusieurs critères de classification des psycho-collocations sont suggérés en fonction par exemple du domaine sémantique, au degré de référence interpersonnelle de la structure morphosyntaxique, ou du type de métaphore employé. Ces critères sont appliqués de facon combinée, de facon à illustrer le sens de psycho-collocations dans des langues d'Asie du Sud-Est et sino-tibétaines. Les points communs avec des expressions analogues de L'anglais lorsqu'il en existe (les méta-phores employées semblent alors universelles), ou au contraire, les différences (les métaphores sont alors caractéristiques de la langue) sont indiqués. Enfin l'article considère les psycho-collocations du point de vue de la sémantique aréale, illustrant des expressions typiques des langues d'Asie du Sud-Est. En conclusion, les caractéristiques de sémantique aréale des psycho-collocations sont reliées à la typologie phonologique des langues en question, et l'auteur appelle à développer les travaux en sémantique lexicale comparée dans une approche réunissant les positions universaliste et relativiste.
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6

Bonnaud-Le Roux, Sophie. "L’engouement du marketing pour la confiance : quelle place pour l’éthique ?" Revue Communication & professionnalisation, no. 6 (July 9, 2018): 78–99. http://dx.doi.org/10.14428/rcompro.v0i6.3453.

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Abstract:
On observe depuis quelques années un engouement pour la notion de confiance parmi les discours marketing, qui est emblématique d’un déplacement des catégories réflexives d’un marketing dit transactionnel vers un marketing dit relationnel. Une analyse socio-sémiotique d’un corpus de sources professionnelles montre que la confiance des consommateurs vis-à-vis des marques y est pensée comme la résultante de comportements stratégiques empreints d’un savoir-être relationnel. Celui-ci se coache et se construit suivant un système de codes, supposément empruntés à la sphère interpersonnelle. Le projet de cet article ne vise pas à préjuger de la qualité éthique des démarches professionnelles, mais à questionner l’approche fonctionnaliste et technicisante de la confiance marque-consommateurs, en interrogeant le lien entre d’une part les démarches communicationnelles préconisées et mises en place au sein de la fonction marketing et d’autre part les aspects éthiques de la confiance. Marketing shifted from a transactional to a mainly relational approach over the last few years. This article displays the results of a socio-semiotic analysis based on book chapters and articles written by professionals, all of them mentioning trust between brands and customers. This analysis shows that brand-customer trust is thought of as the result of a relational know-how using the codes of human relationships. This article questions this technicizing and functionalist representation of trust as well as both strategic and ethical dimensions of “customer relationship” in marketing representations.
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7

Noël, Raphaële, and Francine Cyr. "Comment penser la fonction du père ? Vers une vision systémique de la fonction de triangulation." Filigrane 19, no. 1 (July 26, 2010): 91–106. http://dx.doi.org/10.7202/044182ar.

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Abstract:
La conjugalité des parents impose à l’enfant un travail psychique d’aménagement des enjeux d’exclusion et d’inclusion constituant le paradoxe de la triangulation. Nous mettons en évidence un historique des triangulations : celles-ci se définissant comme contenants pour les contenus que sont les fonctions préoedipiennes et oedipiennes du père, ayant elles aussi un historique. Cela nous conduit à plonger dans la mécanique de la triangulation, au plus près de l’interface intrapsychique/interpersonnel : nous développons le concept d’une transitionnalité de la triangulation comme espace de rencontre entre le tiers interne et le tiers externe. La fonction de triangulation classiquement représentée par le père prend alors une dimension systémique : père, mère et enfant contribuent, chacun et ensemble, à l’émergence de cette fonction. La prise en compte de toutes ces considérations nous conduit vers une modernisation du concept d’Oedipe.
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Bourque, Paul, and Georges Kleftaras. "L'aptitude à résoudre les problèmes interpersonnels chez les personnes âgées en fonction du niveau des sentiments dépressifs." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 7, no. 3 (1988): 183–91. http://dx.doi.org/10.1017/s071498080000790x.

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Abstract:
RÉSUMÉAfin de dégager les aspects écologiques de la dépression chez les personnes âgées déprimées et non-déprimées, on a comparé l'aptitude à résourdre les problèmes interpersonnels sur des personnes âgées déprimées et des personnes âgées non-déprimées. Les évaluations effectuées sur quarante sujets n'ont révélé aucune différence d'aptitude au niveau des épreuves de la pensée optionnelle et de l'épreuve de la perception des conséquences entre les sujets déprimés et non-déprimés. Toutefois, les résultats démontrent certains liens entre les capacités de solution de problèmes interpersonnels et les variables démographiques. La présente étude constitue une contribution partielle à l'éclairage des problèmes spécifiques chez les sujets âgés déprimés.
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Sook Lee and 김현주. "Effets de la remédiation interpersonnelle en classe française inversée sur les fonctions mentales des apprenants." ASSOCIATION CULTURELLE FRANC0-COREENNE 41, no. 1 (June 2019): 369–98. http://dx.doi.org/10.18022/acfco.2019.41.1.014.

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Cazenave-Tapie, Pascal, and F. Francis Strayer. "Racines sociostructurelles des statuts sociométriques chez les enfants en milieu scolaire." Articles 26, no. 1 (October 17, 2007): 113–32. http://dx.doi.org/10.7202/032030ar.

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Abstract:
Résumé Cette étude examine la distribution des nominations sociométriques selon l'organisation sociostructurelle de classes d'écoles élémentaires. Ont pris part à l'étude 75 filles et 71 garçons de neuf ans appartenant à deux contextes socioculturels (Montréal, Québec, et Toulouse, France). Les indices d'acceptation, de rejet, de préférence sociale et d'impact social (Coie et Dodge, 1983) ont été examinés en fonction de l'insertion sociale des enfants dans des réseaux affiliatifs établis sur la base d'un consensus. Les résultats appuient une interprétation des statuts sociométriques en tant que reflet de la dynamique des affinités au sein du groupe plutôt que comme caractéristiques intrinsèques aux individus. Ils sont discutés dans la perspective de l'écologie sociale des classes et des contraintes interpersonnelles canalisant l'adaptation et la réputation sociale des enfants.
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Aussilloux, Charles, and Marie-Françoise Livoir-Petersen. "Vers une prise en charge intégrée de l’autisme." Santé mentale au Québec 23, no. 1 (September 11, 2007): 19–42. http://dx.doi.org/10.7202/032435ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ L'autisme entraîne des conséquences majeures parce qu'il atteint le développement des relations en famille et dans les groupes sociaux, et qu'il existe une incertitude sur ses causes et sur le choix des méthodes thérapeutiques et éducatives. La diversité des tableaux cliniques amène à la nécessité de programmes individualisés grâce à une évaluation globale des difficultés et des capacités de l'enfant. Les auteurs proposent une compréhension du syndrome autistique - indépendamment de ses causes - à partir d'une perturbation précoce du développement des relations interpersonnelles, en particulier émotionnelles. Les soins visent à respecter les moyens de développement que l'enfant a à sa disposition en soutenant les partenaires naturels de l'enfant - famille, milieu social et scolaire - et en ajoutant des interventions directes en fonction de l'âge, de l'intensité et de l'évolution des troubles. L'intégration de ces différents moyens passe par le travail en réseau de structures multiples et complémentaires.
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Langevin, René, and Angélique Laurent. "L’impact d’un cours sur les compétences émotionnelles chez des étudiants alexithymiques qui se destinent à l’enseignement." Articles hors thème 19, no. 1 (July 26, 2017): 111–26. http://dx.doi.org/10.7202/1040665ar.

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Abstract:
Cette étude visait à examiner l’impact d’un cours sur les compétences émotionnelles (CE) chez des étudiants qui se destinent à l’enseignement. Les résultats ont démontré que les étudiants ayant un haut niveau d’alexithymie (N=10) ont obtenu des notes significativement moins élevées à toutes les activités d’apprentissage sur les cinq CE de Mikolajczak, Quoidbach, Kotsou et Nélis (2014) comparativement à leurs pairs non alexithymiques (N=10). Les résultats ont également montré des corrélations négatives significatives entre la sous-échelle DIE (difficulté à identifier ses émotions) au TAS-20 et à deux des cinq CE de Mikolajczak et al. (2014). Enfin, les résultats ont indiqué une corrélation négative significative entre la sous-échelle DIE et le score global interpersonnel à des fiches de pratique réflexive. Des études ultérieures sur un échantillon plus large, à l’aide d’une mesure plus précise des CE et en fonction d’une meilleure conception pédagogique de ce type de cours, se révèlent nécessaires.
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Ruth, De Oliveira. "Une approche socio-pragmatique du dys/fonctionnement du rituel des salutations en français." SHS Web of Conferences 78 (2020): 01011. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207801011.

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Abstract:
Ce travail porte sur le rituel des salutations dans les interactions sociales quotidiennes en contexte francophone. Sur la base d'un corpus de données authentiques - appréhendées selon une approche théorique combinée - nous nous proposons de démontrer dans quelle mesure la formule « bonjour » est une expression formelle et codifiée. Sa fonction étant de régler tout contact social, « bonjour » joue le rôle de garant de solidarité de l'individu et / ou d'appartenance de l'individu à son ou à cet environnement social de référence. En ce sens, « bonjour » est un performatif utilisé pour accomplir un acte institutionnel (i.e. saluer) lié à une convention humaine (i.e. Salutations). Parce que « bonjour » est le produit d’utilisation strictement dialogique, une fois cette formule adressée, une réponse sous forme d'une formule considérée comme une réponse équivalente est requise. En cas de dysfonctionnement, que se passe-t-il en termes de relations interpersonnelles / interculturelles ? Quelques résultats préliminaires suggèrent que dans certaines situations de communication, lorsque la symétrie de ce rituel est rompue et l'acte échoue, les locuteurs francophones métropolitains attribuent à [ce qu'ils entendent comme] la politesse une note plus élevée qu'à la coopération donnant lieu au phénomène inverse, c’est-à-dire, l'impolitesse.
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Capelle, Delphine, Emilie Gourand, Stéphanie Delienne, and Geneviève Vaillant. "Théâtre-en-Rond et éducation thérapeutique : une rencontre autour des compétences d’adaptation." Education Thérapeutique du Patient - Therapeutic Patient Education 12, no. 1 (2020): 10403. http://dx.doi.org/10.1051/tpe/2020007.

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Abstract:
Introduction : Le Théâtre-en-Rond se place dans la recherche de la confiance en soi, la confrontation des opinions, la pratique de la coopération, le déclenchement des processus de création, ce qui concourt à l’acquisition de compétences d’adaptation en ETP. Objectifs : Utiliser le Théâtre-en-Rond avec des enfants vivant avec une maladie hémorragique constitutionnelle (MHC) et leur fratrie pour révéler à chacun sa capacité à créer quelque chose de nouveau. Méthode : Dix enfants ont participé à un stage animé par deux artistes et deux soignants-éducateurs. La circulation de la parole, les perceptions sensorielles, la perception spatiale, la notion de fonction ont été les outils utilisés. Résultats : Le spectacle final a permis l’observation de compétences concernant la gestion du stress, les relations interpersonnelles et les choix. Des entretiens individuels et des échelles de sentiment de compétence ont montré une amélioration de la confiance en soi et de l’affirmation de soi. Conclusion : Le théâtre en rond est une méthode utilisable pour l’acquisition des compétences d’adaptation chez des enfants vivant avec une maladie chronique et leur fratrie. En développant le processus de créativité il permettra à l’enfant d’extrapoler pour inventer sa propre norme de santé et affirmer ses choix.
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Genet, M. C., E. Devouche, and G. Apter. "Études longitudinales sur les enfants de mères aux pathologies limites/borderline : réflexions sur les mécanismes d’une possible transmission des pathologies limites." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S62. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.173.

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Abstract:
Les résultats d’une étude constituant un suivi longitudinal prospectif d’une cohorte de dyades de mères présentant une pathologie borderline/limite avec leur enfant, dans une approche comparative avec une population témoin de dyades avec des mères sans trouble psychique apporte des pistes de réflexion sur les mécanismes d’une possible transmission de ces pathologies. Les interactions précoces à 3 mois au Still-face permettent d’appréhender comment les bébés peuvent précocement présenter des difficultés en lien avec des particularités du fonctionnement intrapsychique et interpersonnel maternel impactant la régulation émotionnelle dyadique. La grossesse, crise identitaire et narcissique, ébranle l’identité de ces mères aux pathologies limites déjà fragilisée par un narcissisme défaillant. Le bébé, par la relation de dépendance qu’il lui impose, réactive les particularités du fonctionnement interpersonnel de cette dernière et propre à cette pathologie. Les interactions précoces reflèteraient l’incapacité maternelle à s’accorder aux rythmes propres et aux mouvements affectifs et émotionnels de leur enfant. La notion de partage intersubjectif troublé éclaire la façon dont nous pouvons envisager les difficultés maternelles à aider le bébé à réguler ses émotions. Cette étude, par l’utilisation du protocole de la situation étrange, donne également un éclairage sur la manière dont les comportements d’attachement de ces enfants, à 13 mois, s’ancrent dans la particularité de ces dysfonctionnements interactifs. L’évaluation des représentations d’attachement et de la narrativité des enfants, entre 4 et 8 ans, met en lumière différentes évolutions dans la qualité de leur attachement. Ces différents résultats soulèvent, d’une part, la question de la transmission intergénérationnelle des modalités d’attachement – avec l’importance de sa qualité et des capacités de fonction réflexive maternelles – et d’autre part, celle de la désorganisation de l’attachement dans les pathologies limites. Enfin, une approche psychodynamique des narratifs des enfants au test des histoires à compléter éclaire les particularités de leur fonctionnement psychique.
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Beaudry, Catherine, and Mélanie Gagnon. "La genèse organisationnelle de la souffrance au travail : cadrage conceptuel." Ad machina: l'avenir de l'humain au travail, no. 3 (March 1, 2020): 151–64. http://dx.doi.org/10.1522/radm.no3.1105.

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Abstract:
Les employeurs se montrent de plus en plus préoccupés par le bien-être au travail du personnel pour diverses raisons. Les conséquences négatives associées au mal-être au travail alimentent cet intérêt pour la question, au nombre desquelles sont recensés l’absentéisme et le présentéisme, la diminution de la performance organisationnelle, une hausse des conflits en milieu de travail ainsi que de mauvaises relations avec la clientèle et une augmentation du taux de roulement. Or, avoir la volonté d’améliorer le bien-être au travail nécessite une réflexion profonde sur les sources de la souffrance au travail. Le présent article propose, sur la base de la littérature existante en la matière, de se doter d’un cadre conceptuel pour mieux cibler et comprendre ces sources de souffrance. Il s’efforce donc de mettre en évidence les facteurs organisationnels contribuant à la souffrance au travail. Bien que non exhaustives, les sources de souffrance variant en fonction des individus, l’analyse de quatre catégories de facteurs se veut féconde : l’organisation du travail, les conditions de travail, les relations interpersonnelles et le déséquilibre entre les contributions et les rétributions. C’est en décelant les facteurs de souffrance en milieu de travail que les responsables des ressources humaines en organisation pourront déployer des pratiques de gestion favorisant le bien-être.
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Huguet, P. "L’enfer c’est les autres : de la simple présence d’autrui aux stéréotypes sociaux (effets sur les performances cognitives)." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 11. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.026.

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Abstract:
Les activités mentales et processus neurobiologiques sous-jacents sont ancrés dans des contextes et des fonctionnements sociaux dont l’influence fait désormais l’objet de nombreux travaux expérimentaux en référence à la « cognition sociale » et aux « neurosciences cognitives, sociales et affectives ». Précisément, les travaux présentés dans notre communication contribuent à élucider comment certaines composantes élémentaires de la vie en société (simple présence des autres, évaluations de soi et comparaisons sociales interpersonnelles, stéréotypes sociaux) agissent sur les performances cognitives (attention, raisonnement, mémoire) à tous les âges de la vie. Nous rappellerons d’abord les effets attentionnels liés, chez l’homme et chez le primate non humain, à la présence des congénères [1–3] et leurs conséquences pratiques pour l’utilisation des tests neuropsychologiques impliquant en particulier les fonctions exécutives. Nous verrons ensuite comment des facteurs psychosociaux plus intégrés, comme certains stéréotypes sociaux en rapport avec le genre ou avec le vieillissement, influencent les performances des personnes stigmatisées (visées par ces stéréotypes), avec pour conséquence le maintien artificiel de certaines différences entre les deux sexes s’agissant notamment des compétences visuo-spatiales, ou entre personnes jeunes et âgées s’agissant de la mémoire et des capacités d’inhibition cognitive [4,5].
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Cernkovich, Stephen A., Catherine E. Kaukinen, and Peggy C. Giordano. "Les types de délinquantes : une étude longitudinale des causes et des conséquences1." Criminologie 38, no. 1 (October 17, 2005): 103–38. http://dx.doi.org/10.7202/011487ar.

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Abstract:
Résumé L’existence de différences sexuelles sur le plan du comportement antisocial est un fait largement répandu et accepté en criminologie, et ce, depuis la naissance de cette discipline. Bien que depuis une trentaine d’années les chercheurs se soient intéressés plus que jamais à la recherche théorique et empirique du comportement antisocial des femmes, force est de constater que les criminologues n’ont pas encore pleinement exploré la diversité des types de délinquance féminine. Notre examen des causes et des conséquences de la délinquance féminine s’appuie sur trois postulats de base : 1) la population délinquante est hétérogène 2) l’existence de types distincts de délinquantes est le produit de processus causaux qui sont à la fois communs et distincts et 3) les conséquences à long terme de la délinquance varient selon le type de délinquantes. Les données autorapportées ont été recueillies à partir d’un échantillon de répondantes interrogées en 1982, alors qu’elles étaient adolescentes, et subséquemment en 1992, alors qu’elles avaient atteint l’âge adulte. Nos analyses ont décelé des facteurs étiologiques uniques et communs à l’ensemble des types de délinquantes, ainsi que des événements de vie variant en fonction d’une diversité de dimensions comportementales, personnelles et interpersonnelles. Nos résultats font ressortir qu’une consommation de drogues durant l’adolescence a des effets particulièrement délétères chez les femmes lors du passage de l’adolescence à l’âge adulte.
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Champagne-Gilbert, Maurice. "Comment peut-on devenir une personne au Québec?" Articles 8, no. 2 (January 6, 2009): 71–82. http://dx.doi.org/10.7202/600791ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ En deçà et au delà de toutes les questions sociales, politiques, économiques, le développement de la personne au Québec, à partir même des conditions de procréation, de natalité et de formation de la personne dans la famille, appelle une véritable révolution, aussi intérieure que sociologique et politique. C’est la croissance de la personne qui constitue la raison d’être de la famille. Cette « cellule fondamentale de la société » se définit dans ce cadre comme étant une unité de vie, intime et privée, pour un ou des adultes unis à des enfants, dans une expérience quotidienne voulue comme durable et la plus permanente possible, en vue en particulier de partager leur croissance individuelle comme personnes, de faire l ’apprentissage des relations interpersonnelles et de contribuer au développement de l »humanité dans une société donnée, auprès de laquelle toute famille se trouve responsable. Or, la croissance matérielle, technologique et bureaucratique est totalement survalorisée actuellement au détriment de la croissance de la personne. Une société plus proche de la personne et plus consciente de ses besoins est à réinventer. Sinon nous risquons de vivre dans une certaine illusion de progrès social et humain, en ne nous engageant pas davantage sur des voies de croissance qui passent directement par le développement de la personne. Pensons aux besoins et aux droits des personnes âgées, à ceux des jeunes, à ceux des femmes, et des hommes en fonction de leurs responsabilités de parents et des multiples exigences des relations hommes-femmes et de la vie du couple. Il est aussi vain d ’édifier une société sans fondement personnaliste que de concevoir le développement d’une personne hors de l’appartenance sociale. Ceux qui s’intéressent à la famille doivent tenir compte des rapports personne-société puisque la famille est une charnière entre la personne et la société. Il en est de même des relations hommes-femmes.
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Vulliez-Coady, L. "Place de l’ocytocine dans la sécurité de l’attachement et la régulation émotionnelle à l’adolescence." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 16. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.038.

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Abstract:
Le système d’attachement est souvent décrit comme un « système immunitaire psychologique » : il agit le plus souvent comme un régulateur de stress. Ainsi, tout au long de la vie, l’attachement d’une personne sera activé dans des situations de détresse, de tristesse, de peur. À l’adolescence, les stratégies pour « désactiver », pour apaiser ces émotions vont dépendre du style d’attachement, et de la représentation d’aide et de disponibilité à la fois des parents, mais aussi des pairs. Il faut en effet une internalisation des modèles internes de soi et des autres suffisamment sécurisants pour permettre la régulation des états émotionnels fluctuants sans le recours direct à la proximité de la figure d’attachement, ou le recours à des moyens externes (addictions, conduites à risques…). L’évaluation de cette sécurité (sécurité interne et représentation de disponibilité de l’autre) n’est pas toujours aisée, et nos outils actuels, notamment les autoquestionnaires, sont limités. Que ressentent les adolescents face à des émotions de détresse et comment y font-ils face ou se protègent-ils en fonction de leur style d’attachement ? Récemment, il a été proposé que l’ocytocine joue un rôle dans les modalités interpersonnelles, notamment sur la reconnaissance émotionnelle faciale, sur la confiance en l’autre, sur l’empathie et sur l’anxiété sociale 2,3. Très peu d’études se sont encore intéressées spécifiquement à son implication dans la sécurité de l’attachement à l’adolescence alors qu’il a été montré qu’une inhalation d’ocytocine augmente temporairement cette sécurité chez de jeunes adultes [1]. Modifie-t-elle l’émotion ressentie elle-même, les stratégies d’y faire face, ou les deux ? Nous présenterons notre étude en cours sur les effets de l’ocytocine par inhalation nasale sur la régulation émotionnelle liée à l’attachement chez des adolescents lors de la visualisation d’images sollicitant l’attachement et lors d’une discussion autour d’un désaccord avec leur parent.
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Peyroux, E. "Remédiation cognitive des troubles de l’intentionnalité dans la schizophrénie." European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 22. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.053.

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Abstract:
La cognition sociale, définie par Penn et al. [3] comme : « la faculté de comprendre soi-même et autrui dans le monde social » est déficitaire chez la plupart des personnes souffrant de schizophrénie [2]. Cette composante est pourtant d’une importance fondamentale pour le fonctionnement social, professionnel et interpersonnel [1]. Dans la schizophrénie, 5 processus du domaine de la cognition sociale sont régulièrement altérés : la théorie de l’esprit, la perception sociale, les connaissances sociales, le style attributionnel et les processus émotionnels. Dans le champ de la remédiation cognitive, plusieurs équipes ont développé des programmes afin de cibler les déficits de cognition sociale. On peut décomposer ces interventions en fonction de leur base théorique. Certaines procédures, qualifiées de « larges », reposent sur l’idée que les compétences neurocognitives renforcent les aptitudes relationnelles des patients, d’autres programmes « ciblés », plus restrictifs, permettent d’améliorer efficacement une composante de la cognition sociale, enfin, plus récemment, des interventions « globales », tenant compte de l’ensemble des processus de la cognition sociale altérés dans la schizophrénie ont été développés [4]. Le programme RC2S (Remédiation Cognitive de la Cognition Sociale) mis au point à Lyon est ainsi le premier programme en langue française entrant dans le champ des interventions globales. Cette intervention est individualisée et repose en partie sur l’outil informatique par le biais de situations de réalité virtuelle. Ce type de technologie offre en effet la possibilité de construire des environnements réalistes en 3D où toutes les composantes d’une interaction sociale réelle peuvent être mises en jeu. Des études de cas uniques multiples sont aujourd’hui en cours afin d’évaluer la pertinence de cet outil pour la prise en charge des déficits de cognition sociale chez les personnes souffrant de schizophrénie ou de troubles associés.
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Maurage, P. "Impact émotionnel et cognitif du binge drinking." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S42—S43. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.120.

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Abstract:
Le binge drinking (c’est-à-dire la consommation excessive mais épisodique d’alcool, typique du milieu étudiant) constitue désormais un problème majeur de santé publique, en particulier chez les adolescents et jeunes adultes. Les conséquences psychologiques, interpersonnelles et sociétales de ce mode de consommation sont largement établies, mais ses effets cognitifs et cérébraux n’ont été investigués que durant cette dernière décennie. Il a ainsi été clairement montré, sur base d’études en neuropsychologie et en neurosciences, que les binge drinkers présentent des modifications marquées du fonctionnement cérébral. Cependant, ces études se sont centrées sur des tâches cognitives (explorant par exemple la mémoire, l’attention ou les fonctions exécutives) et les déficits émotionnels associés au binge drinking restent totalement inconnus malgré le rôle majeur joué par ces altérations dans le maintien des troubles liés à la consommation excessive d’alcool. Après un passage en revue des données relatives aux troubles cognitifs, nous présenterons ici des études récentes ayant exploré pour la première fois les déficits émotionnels dans le binge drinking ainsi que leurs corrélats cérébraux, sur base d’une approche multidisciplinaire combinant électrophysiologie et neuroimagerie. Les résultats montrent clairement que le binge drinking conduit, au-delà des altérations cognitives, à des déficits marqués pour le traitement de stimulations émotionnelles, déficits qui pourraient être impliqués dans le développement et le maintien des troubles liés à la consommation d’alcool. Enfin, les limites des connaissances actuelles seront décrites, de même que les perspectives majeures pour les recherches futures. En particulier, sur base de résultats obtenus récemment via une analyse en clusters sur une large population de binge drinkers, nous insisterons sur la nécessité de sortir de la vision unitaire du binge drinking afin de considérer les sous-types de binge drinkers, qui présentent de grandes variations aux niveaux psychologique et cognitif.
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Horton, David. "Social deixis in the translation of dramatic discourse." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 45, no. 1 (July 23, 1999): 53–73. http://dx.doi.org/10.1075/babel.45.1.05hor.

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Abstract:
Abstract Pronominal modes of address are an instance of the kind of structural incompatibility between languages which presents a considerable challenge to the translator. Indeed, they have been described as an "impossibility of translation" (Lyons). The structural contrast between English and most other European languages with regard to this feature has significant implications for literary translations, since address behaviour encodes social relations and thus functions as an important signal of unfolding interpersonal dynamics in texts. This article explores the implications of divergent address systems in the translation of dramatic discourse, using examples from French-English and English-German translation to illustrate the problems involved. In the first case, the absence of differentiated second-person pronouns in modern English means that other signals have to be found to encode the social dynamics of the text. In Sartre's subtle exploration of shifting human relations in Huis Clos/In Camera we witness a constant switching between the "tu" and "vous" forms of address as the characters seek to establish their roles. Translation into English inevitably results in a loss of explicitness and the introduction of alternative indices of interpersonal relations. In translation from English into German, on the other hand, as an analysis of Pinter's The Caretaker/Der Hausmeister demonstrates, selection between the "du" and "Sie"-forms becomes necessary, and a further level of differentiation is added to those available in the original. Here, pronominal choice presupposes a careful analysis of the dynamics of the text, and results in an explicitation of the attitudinal nuances of the original. In both cases, the process of translation implies a re-encoding based on the translator's individual conception of the source texts. The issue under discussion thus emerges as an archetypal feature of literary translation, showing how the latter manipulates texts by opening up some interpretive possibilities and closing down others. Résumé Les pronoms appellatifs sont un exemple du type de l'incompatibilité structurelle entre les langues qui représente un défi considérable pour le traducteur. En fait, ces pronoms ont été décrits comme une "impossibilité de traduction" (Lyons). Le contraste structurelle entre l'anglais et la plupart des autres langues européennes vis-à-vis de cet aspect a des implications significatives pour la traduction littéraire, car la façon de s'adresser encode des relations sociales et fonctionne donc comme un signal important d'ouverture des dynamiques interpersonnelles dans les textes. Cet article explore les implications des systèmes divergents d'appellation dans la traduction du discours dramatique, en utilisant des exemples de traduction français-anglais et anglais-allemand pour illustrer les problèmes. Dans le premier cas, l'absence de pronoms de la seconde personne différenciés dans l'anglais moderne signifie que d'autres signaux doivent être trouvés pour encoder la dynamique sociale du texte. Dans l'exploration subtile de Sartre des glissements de relations humaines dans Huis Clos (en anglais In Camera), nous sommes les témoins d'un transfert constant entre les formes d'abord "tu" et "vous", alors que les personnages cherchent à définir leurs rôles. La traduction vers l'anglais résulte inévitablement en une perte d'explicité et l'introduction d'indices alternatifs pour les relations interpersonnelles. Dans la traduction de l'anglais vers l'allemand, telle que le démontre une analyse de The Caretaker de Pinter (en allemand Der Hausmeister), le choix entre les formes de tutoiement et de vouvoiement devient nécessaire, et un niveau ultérieur de différenciation s'ajoute à ceux disponibles dans l'original. Ici le choix pronominal présuppose une analyse soigneuse de la dynamique du texte, et se conclut par une explicitation des nuances d'aptitude de l'original. Dans les deux cas, le processus de traduction implique un ré-encodage basée sur la conception individuelle du traducteur des textes sources. Le point discuté apparaît donc comme une caractéristique de type archétypal de la traduction littéraire, indiquant comment cette dernière manipule les textes en les ouvrant à certaines possibilités d'interprétation et en les fermant à d'autres.
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"Quelle est la place de l’humain dans un contexte de transformation digitale ?" Management & Data Science, February 2019. http://dx.doi.org/10.36863/mds.a.10244.

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Abstract:
L’essor des technologies numériques et le rythme accéléré des innovations technologiques transforment le quotidien des individus ainsi que les modes de gestion et pratiques des entreprises. La transformation digitale des entreprises fait référence aux changements qu’impliquent l’implémentation de technologies et outils numériques dans toutes les composantes et les activités de l’organisation. Cette transition digitale présente des enjeux individuels (meilleures conditions de vie, mobilité, etc.), collectifs (distances interpersonnelles effacées, accessibilité d’internet, etc.) ou organisationnels (performance commerciale de l’entreprise, considération éthique, etc.). Les opportunités sont nombreuses mais ces bouleversements interrogent la fonction de l’humain au sein d’un monde transformé et amélioré. L’intervention humaine sera-t-elle oubliée ou au contraire réinventée ?
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Pfund, Rory A., Meredith K. Ginley, James P. Whelan, Samuel C. Peter, Briana S. Wynn, Matthew T. Suda, and Andrew W. Meyers. "Influence of Social Interaction on Women College Students’ Electronic Gambling Machine Behaviour." Journal of Gambling Issues, no. 38 (May 28, 2018). http://dx.doi.org/10.4309//jgi.2018.38.12.

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Abstract:
Social influence affects college students’ gambling behaviours. However, few studies have experimentally investigated the influence of social interaction on college students’ gambling behaviour, and those studies that have yielded mixed findings. Women college students (n = 109) who endorsed recreational gambling behaviour were randomly assigned to gamble on electronic gambling machines (EGMs) in three conditions: warm social interaction from a confederate (i.e., initiating and maintaining conversation), cold social interaction from a confederate (i.e., refraining from initiating and maintaining conversation), or gambling alone. On average, participants in the warm social interaction condition placed significantly fewer spins and spent more time placing bets on the EGMs compared to the cold social interaction and no confederate conditions. When examining gambling behaviour over time, participants in the warm social interaction condition increased their bet size and the time between their bets over time compared to the cold interaction and no confederate conditions. These results suggest that interpersonal interactions significantly affect gambling behaviour. However, future research is needed to investigate these social processes in other forms of gambling and other gambling experiences.RésuméL’influence sociale affecte les comportements de jeu des étudiants collégiaux et universitaires. Cependant, peu d’études ont analysé de manière expérimentale l’influence de l’interaction sociale sur le comportement de jeu des étudiants, et les études ont donné des résultats mitigés. Les étudiantes (n = 109) qui ont adopté un comportement de jeu récréatif ont été affectées au hasard à des jeux électroniques en fonction d’une des trois conditions suivantes : avec interaction sociale amicale d’un camarade (c.-à-d., qui amorce et entretient la conversation), avec interaction sociale froide d’un camarade (qui s’abstient d’amorcer et d’entretenir la conversation) ou en solitaire. En moyenne, les participantes en condition d’interaction sociale amicale ont joué beaucoup moins de tours et ont consacré plus de temps à parier sur les appareils de jeu électroniques, comparées à ceux qui étaient en interaction sociale froide ou en solitaire. En examinant le comportement de jeu sur une période donnée, les participantes en condition d’interaction sociale amicale ont augmenté la taille des paris et la durée entre les paris par rapport à celles qui étaient dans une interaction sociale froide et en solitaire. Ces résultats font ressortir que les interactions interpersonnelles affectent de manière importante le comportement du jeu. Cependant, d’autres recherches doivent être effectuées pour analyser ces processus sociaux dans d’autres formes de jeux de hasard et d’autres expériences de jeu.
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Pfund, Rory A., Meredith K. Ginley, James P. Whelan, Samuel C. Peter, Briana S. Wynn, Matthew T. Suda, and Andrew W. Meyers. "Influence of Social Interaction on Women College Students’ Electronic Gambling Machine Behaviour." Journal of Gambling Issues, no. 38 (May 28, 2018). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.2018.38.12.

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Abstract:
Social influence affects college students’ gambling behaviours. However, few studies have experimentally investigated the influence of social interaction on college students’ gambling behaviour, and those studies that have yielded mixed findings. Women college students (n = 109) who endorsed recreational gambling behaviour were randomly assigned to gamble on electronic gambling machines (EGMs) in three conditions: warm social interaction from a confederate (i.e., initiating and maintaining conversation), cold social interaction from a confederate (i.e., refraining from initiating and maintaining conversation), or gambling alone. On average, participants in the warm social interaction condition placed significantly fewer spins and spent more time placing bets on the EGMs compared to the cold social interaction and no confederate conditions. When examining gambling behaviour over time, participants in the warm social interaction condition increased their bet size and the time between their bets over time compared to the cold interaction and no confederate conditions. These results suggest that interpersonal interactions significantly affect gambling behaviour. However, future research is needed to investigate these social processes in other forms of gambling and other gambling experiences.RésuméL’influence sociale affecte les comportements de jeu des étudiants collégiaux et universitaires. Cependant, peu d’études ont analysé de manière expérimentale l’influence de l’interaction sociale sur le comportement de jeu des étudiants, et les études ont donné des résultats mitigés. Les étudiantes (n = 109) qui ont adopté un comportement de jeu récréatif ont été affectées au hasard à des jeux électroniques en fonction d’une des trois conditions suivantes : avec interaction sociale amicale d’un camarade (c.-à-d., qui amorce et entretient la conversation), avec interaction sociale froide d’un camarade (qui s’abstient d’amorcer et d’entretenir la conversation) ou en solitaire. En moyenne, les participantes en condition d’interaction sociale amicale ont joué beaucoup moins de tours et ont consacré plus de temps à parier sur les appareils de jeu électroniques, comparées à ceux qui étaient en interaction sociale froide ou en solitaire. En examinant le comportement de jeu sur une période donnée, les participantes en condition d’interaction sociale amicale ont augmenté la taille des paris et la durée entre les paris par rapport à celles qui étaient dans une interaction sociale froide et en solitaire. Ces résultats font ressortir que les interactions interpersonnelles affectent de manière importante le comportement du jeu. Cependant, d’autres recherches doivent être effectuées pour analyser ces processus sociaux dans d’autres formes de jeux de hasard et d’autres expériences de jeu.
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Muller, Bernard. "Scène." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.057.

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Abstract:
La notion de scène s’avère être un outil descriptif très utile pour l’anthropologie sociale ou culturelle, et cela malgré - ou grâce- au flou conceptuel qui l’entoure. La puissance heuristique de la « scène » (avec ou sans parenthèses), véritable levier méthodologique, va bien au-delà des questions inhérentes au spectacle auquel il serait regrettable de la restreindre. Le cheminement de la notion de scène dans le champ de l’anthropologie relate à ce titre le changement de cap méthodologique pris par les sciences sociales et humaines dans la première moitié du XXe siècle et plus systématiquement dans les années 1970 (Clifford 1985), suite aux secousses épistémologiques post-modernes dont les répliques se font toujours sentir aujourd’hui (Lyotard 1979 ;Latour et Woolgar 1979). Anthropologue avant l’heure, William Shakespeare (1623) fut le premier à donner le ton avec son plus que fameux « All the world’s a stage, And all the men and women merely players » (« Le monde entier est une scène, hommes et femmes, tous, n’y sont que des acteurs»), sensible déjà aux ressemblances entre le jeu (de scène) et le fait social, tous deux également traversés - mais depuis des angles différents – par la nature des sentiments et l’agilité symbolique de l’homme en société. D’emblée, ce propos nous invite aussi à une réflexion sur les rapports humains, les normes et les codes sociaux. La mission du dramaturge ou de l’écrivain serait alors précisément, à l’instar de l’anthropologue, de mettre au jour «une dimension sociale et humaine que la prose anthropologique escamote trop souvent sous les conventions narratives et conceptuelles. Salubre retour au terrain en ces temps de tout textuel » (Bensa et Pouillon 2003). Plus récemment, c’est le sociologue et linguiste Erving Goffman qui fut l’un des premiers à méthodiquement envisager la vie sociale par le prisme de la scène. Il contribua ainsi à sa diffusion initiale dans les sciences humaines et sociales, en ethnologie en particulier. Son ouvrage majeur à cet égard, La Présentation de soi publié en 1959 (paru en français seulement en 1973) (Goffman 1959), essaie de rendre compte des façons dont les individus tissent au quotidien des liens interpersonnels au travers de gestes, expressions, stratégies envisagées comme des agissements dramaturgiques, se déroulant sur une scène. Cet usage heuristique de la scène est indissociable de la métaphore théâtrale, et part de l’idée que la vie en société peut être décrite comme un spectacle. Dans ce monde social envisagé comme un théâtre, où l’action se déroule sur plusieurs scènes, les individus composent des rôles en fonction de l’effet qu’ils espèrent obtenir au cours de ces situations de communication toujours dynamiques, incertaines et travaillées par des enjeux complexes qui ne se laissent pas réduire à la détermination culturelle. Ainsi, pour décrire ces « nouvelles » situations, il convient de convoquer tout un vocabulaire issu du théâtre, le terme de « scène » appelant celui de « coulisse », de « décor », de « rôle », d’ « acteurs » ou de « personnage », de « composition », d’ « intention », de « simulation », de « drame », de « quiproquo », etc.. En leur temps, ces approches furent radicalement nouvelles. Elles impliquent des prises de position théoriques en rupture alors avec la vision jusque-là dominante dans les sciences humaines et sociales, ouvrant ainsi la voie au renouvellement des modes d’exploration des univers sociaux. En effet, en s’intéressant aux interactions plutôt qu’aux expressions culturelles, la focale analytique met désormais en lumière la situation sociale sous l’angle de sa spécificité historique et non plus en tant qu’expression d’un système de représentation abstrait et surplombant dans lequel les individus agiraient selon des programmes culturels. Ce faisant, se définissent les prémisses d’une nouvelle anthropologie. Soucieuse de se dégager des rapports de force qui régimentaient le paradigme positiviste conçu au XIXe siècle dans des sociétés verticales et très autoritaires, elle propose une méthode alternative permettant de se dégager de la dissymétrie (Spivak 1988 ; Saillant et al. 2013) des modes de productions dominants, notamment en contexte post-colonial. De fait, simultanément, dans des sillons parallèles et parfois croisés, émergent d’autres approches du social. Dans l’environnement immédiat des interactionnistes, il faut mentionner les tenants de l’ethnométhodologie qui, à l’initiative d’Harold Garfinkel, continuent à modifier les paramètres habituels de l’observation scientifique en admettant que le chercheur puisse produire un objet dont il est lui-même l’agent provocateur, rompant ainsi radicalement avec le principe d’observation non-interventionniste héritée des sciences naturelles. Il s’agit au contraire pour cet autre sociologue américain de produire de la connaissance en intervenant dans le monde social, faisant par le moyen des « actions disruptives » / « breaching experiments » (Garfinkel 1963) du terrain une mise en abîme anthropologique, et de la scène le théâtre des opérations (Müller 2013). Dès lors, la scène ne relève plus d’une simple métaphore mais elle devient le lieu même de la recherche anthropologique, un terrain conçu comme espace de communication dans lequel le chercheur va jusqu’à envisager son rôle comme celui d’un « ethnodramaturge ». Johannes Fabian (1999) écrit : « Ce qu’il nous est possible de savoir ou d’apprendre à propos d’une culture n’apparaît pas sous forme de réponses à nos questions, mais comme performance dans laquelle l’ethnologue agit, comme Victor Turner (1982) l’a formulé un jour, à la manière d’un ethnodramaturge, c’est à dire comme quelqu’un qui cherche à créer des occasions au cours desquelles se produisent des échanges significatifs ». Cette redéfinition du rôle du chercheur qui se trouve entrainé sur les « planches » fait écho aux idées de Victor Turner qui déclara : « J’ai longtemps pensé qu’enseigner l’anthropologie pourrait être plus amusant. Pour cela peut-être faudrait-il que nous ne nous contentions pas de lire ou de commenter des écrits ethnographiques mais de les mettre en scène (to perform)». L’efficacité descriptive du terme scène proviendrait in fine de la centralité de l’action entendue comme développement symbolique dans les comportements humains en général, voyant dans la mise en scène une caractéristique exclusive et universelle de l’espèce humaine. En ce sens tout comportement social et donc humain relèverait d’un jeu scénique, d’une mise en abîme, et impliquerait que l’anthropologie soit essentiellement une scénologie. On reconnait à cet endroit le projet des performance studies fondées par Richard Schechner (1997) en dialogue avec Victor Turner et il n’est pas innocent que cette proposition forte résulte justement d’une fréquentation assidue entre études théâtrales et anthropologie. Le projet d’une « scénologie générale » portée par les tenants de l’ethnoscénologie (Pradier : 2001) s’engage aussi dans cette brèche épistémologique. Dans cette même dynamique, et toujours en raison de cette efficacité descriptive qui résulte de l’engagement du chercheur dans les situations qu’il étudie, cette approche crée les conditions épistémologique de la recherche-action. Elle ouvre ensuite la voie à des approches plus assumées comme artistiques qui s’inspirent de ces travaux des sciences humaines pour construire puis pour interpréter leurs propres actions spectaculaires. Il en va ainsi de plusieurs artistes-chercheurs, à l’instar d’Augusto Boal (1997), de Richard Schechner (1997) ou de Mette Bovin (1988) dont les travaux ouvrent le champ à la recherche- action puis à la recherche-création (Gosselin et Le Coquiec 2006) ou à l’art relationnel (Bourriaud 1998 ; Manning 2016). C’est à ce point de déboitement disciplinaire que l’anthropologie en vient à s’ouvrir aux arts, et notamment aux arts de la scène, rendant possible d’envisager – dès lors du point de vue des études théâtrales - le « théâtre comme pensée » (Saccomano 2016). La notion de scène implique un retournement méthodologique faisant du terrain un moment de construction collective et négociée d’une forme de connaissance du social, une démarche relevant du dialogue et de la conversation plutôt que de l’observation à proprement parler. Bien qu’encore rejetée par elle, cette posture s’inscrit pourtant dans une filiation anthropologique, à partir des constats aporétiques du terrain et du désir d’en sortir. Pour conclure, il convient toutefois de poser une certaine limite. Si le concept de scène permet d’interroger sous divers angles la dimension spectaculaire des agissements humains, il convient toutefois de se demander dans quelle mesure le social se laisse réduire à cette dimension. Autrement dit, les divers spectacles que les hommes se font d’eux-mêmes, et donc les scènes sur lesquelles les personnes agissent comme des acteurs, ne sont-ils pas le seul angle depuis lequel la vie sociale est observable, puisque rendue explicitement visible, i.e. mis en scène ? Le jeu social ne se laisse-t-il appréhender que par ses manifestations spectaculaires ou alors la scène n’est-elle que le reflet de dynamiques culturelles ? Bref, qu’y a-t-il derrière la scène ?
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Moussaoui, Abderrahmane. "Violence." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.123.

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Abstract:
Le terme violence qualifie un certain nombre de manifestations allant de l’altercation verbale jusqu’aux destructions de masse, en passant par l’agression physique, le viol, le meurtre, la torture, les mutilations, etc. Infligées ou subies, discontinues ou constantes, localisées ou endémiques, accidentelles ou motivées, ces expressions de la violence se compliquent encore par leur caractère tantôt privé, tantôt public, assumé et revendiqué ou dissimulé et renié. La violence est si protéiforme qu’elle ne cesse de voir les discriminants de sa catégorisation et les grilles de classification se démultiplier. Le critère est tantôt spatial (violence urbaine), tantôt social (violence conjugale, ouvrière), tantôt politique (répression, coercition, guerre, assassinat politique, terrorisme), économique (exploitation, injustice), sexuel (viol, maltraitance), ou encore psychologique (automutilations et autres actes pervers). Englober toutes ces manifestations dans une même perspective relève de la gageure (Michaud 2004 ; Crettiez 2008). Comment approcher pareils phénomènes aux formes et motivations aussi diversifiées selon les mêmes grilles théorico-méthodologiques? D’autant plus qu’à ces expressions physiques de la violence s’ajoutent toutes celles qui relèvent de la « violence symbolique ». Consentie (plus que subie), cette violence impose un certain ordre dans les manières d'être. Elle englobe tous les dispositifs dont usent les dominants pour que les dominés intériorisent et acceptent leur statut et leur état de dominés (Bourdieu & Wacquant 1992). Elle participe de cette violence structurelle inhérente à tout pouvoir, qu’il soit celui du pater familias ou du chef élu ou imposé. Elle peut être liée à la forme même de l'organisation sociale à laquelle on adhère et qu’elle tend à malmener. Le politiste norvégien Johan Galtung (1969) est sans doute le premier à l’évoquer, faisant remarquer que dans cette forme de violence il n’y a pas de lien évident et apparent entre les sujets. Inscrite dans des structures sociales, cette violence est plus insidieuse mais non moins destructrice. Outre ces violences dévastatrices du lien, l’anthropologie a mis en évidence un autre genre de violences, celles destinées précisément à instaurer le lien, à le suturer ou à le raffermir. Ces violences fondatrices qui ponctuent les rites de passage (tatouages, circoncisions, excisions, scarifications et autres marquages corporels), souvent violentes et non exemptes de douleur, ont pour finalité d’agréger les individus à des communautés. Initiatique, cette violence qui laisse une marque distinctive (du rang, du sexe, etc.), n’est jamais perçue comme telle par ceux qui l’adoptent (Bodiou et Briand 2015). Malgré la variété de ses expressions et de ses modes d’effectuation, l’acte de violence demeure aisément identifiable. En revanche, il en est tout autrement quand il s’agit de définir ce qu’est la violence. Tous les dictionnaires la mettent en rapport avec l’exercice d’une force brutale ou excessive en vue de soumettre, contraindre ou obtenir quelque chose. Pour la majorité des approches, la violence a été longtemps conçue comme un « usage délibéré de la force pour blesser ou détruire physiquement » (Gurr, 1970). Au milieu des années 1990, la définition de l’OMS en élargit l’acception. Se voulant exhaustive, elle intègre à la fois les actes individuels et communautaires, commis contre autrui ou auto-infligés; qu’ils soient interpersonnels ou collectifs. Elle couvre tout aussi bien les actes de violence que les menaces et intimidations de tous ordres, induisant des atteintes physiques, psychologiques, ou affectives. Toutefois, cette définition demeure encore fortement associée aux violences physiques et n'évoque pas clairement et suffisamment les violences psychologiques et morales découlant d’actes verbaux, d'attitudes et autres conduites symboliques. Plus largement, F. Héritier (1996 : 17) appelle « violence toute contrainte de nature physique ou psychique susceptible d'entraîner la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d'un être animé; tout acte d'intrusion qui a pour effet volontaire ou involontaire la dépossession d'autrui, le dommage ou la destruction d'objets inanimés (…) ». Complète et exhaustive, cette définition souligne, une fois encore, la difficulté à parler de la violence de manière générale. La violence est une force dont l’exercice s’inscrit immanquablement dans le cadre de normes partagées. Ce sont de telles normes qui caractérisent, in fine, ce qui relève ou non de la violence. Celle-ci est justement le plus souvent un dépassement de la règle ou de la norme admise, une démesure. Elle est ce qui remet en cause l’existence de ce qu’Hanna Arendt (1989 : 283) appelle « un monde commun ». Yves Michaud (1978 : 101) le dit avec ses mots : la violence « tient plus à la dissolution des règles qui unifient le regard social qu’à la réalité qu’elle peut avoir ». À ce titre, la manifestation de la violence est l’indice d’une rupture de consensus, dont la finalité est de contraindre et de faire mal, de manière volontaire et apparemment gratuite. Elle est tantôt une infraction, tantôt un outrage. Chaque société désigne ce qu’elle considère comme violent en tentant de le réduire par l’éthique, la culture, le droit, la contrainte et en lui opposant… de la violence. Ce sont les logiques qui président à ces choix que l’anthropologue ne cesse de pointer dans leur singularité pour tenter de comprendre le phénomène dans son universalité. Même si le catalogue des actes de violence semble infini, et l’imagination des bourreaux individuels et collectifs incommensurablement fertiles, il n’en demeure pas moins que cette violence s’exerce toujours ou du moins le plus souvent selon des logiques inscrites dans un contexte historico-culturel. La « violence » est enchâssée dans une matrice éthique et obéit à une échelle de valeurs qui rend sa perception et, partant, sa signification variables selon les normes de référence en usage. Polymorphe, elle est également et nécessairement polysémique; et sa perception culturellement et sociohistoriquement déterminée. Des châtiments tolérés naguère (sectionner la langue des blasphémateurs, noyer des femmes adultères), sont décriés par des sociétés contemporaines pratiquant d’autres formes de violence (chaise électrique ou injection létale), estimées moins cruelles à leurs yeux. Ce sont en général les actes et conduites jugés illégitimes qui sont qualifiés de violents; tous ceux, tout aussi violents, mais exercés au nom d’une règle partagée ou par un pouvoir considéré comme légitime, ne sont pas tenus pour de la violence; ils sont perçus comme une coercition, une contrainte. Que ce soit pour Hobbes (2000) ou Weber (1959), l’usage légitime de la violence prévient la violence. Dès lors, il n’est plus de la violence. Loin d’être un phénomène débridé, la violence est souvent un outil savamment orchestré destiné à faire obéir ou à punir. Qu’elle soit privée ou publique, la violence est toujours inscrite dans une matrice symbolique qui structure ses modes d’effectuation et lui donne sens aux yeux de ses protagonistes. Ainsi devient-elle légitime pour son auteur; et parfois même pour celui qui la subit, la vivant comme une fatalité ou se considérant comme victime expiatoire. Ainsi, est-elle une « configuration » (Elias, 1989) où les adversaires sont aussi des partenaires agissant selon des règles partagées. Une propension devenue routinière consiste à toujours considérer la violence comme une réactivité instinctive, motivée par une pure répétition pavlovienne et paresseuse. Les études des violences urbaines ont pu montrer que celles-ci peuvent être un indicateur d’inégalité ou de défiance vis-à-vis des institutions; et, partant, l’expression d’une volonté de négociation. La manifestation de la violence est un « signal de danger » nous dit Lewis Coser (1982). Autrement dit, la violence fait à la fois signe et sens. Elle n’est pas que l’expression du chaos et du désordre. L’exercice de la violence (notamment politique) a le souci à la fois de l’efficacité et de la légitimité. Le plus souvent, la violence n’est ainsi qualifiée qu’en rapport aux seuls faits concrets, quantifiables et mesurables. Or, d’un point de vue anthropologique, la violence intègre à la fois l’éthique, les valeurs partagées, les sentiments, etc. La rumeur, l’ironie ou la satire peuvent être ressenties comme plus violentes que des coups. Physique, psychologique ou symbolique, la violence est toujours un fait « construit » à partir d’une culture partagée; dont la perception et l’intensité sont étroitement en rapport avec les normes communément admises. Quelle que soit la forme de son expression, la violence demeure un « fait social total »; car elle est toujours enchâssée dans d’autres faits sociaux qui démultiplient ses logiques et ses univers de sens (politique, religieux, économique, social etc.) (Clastres, 1977 ; Kilani, 2006). Instinct naturel, moyen d’imposer l’ordre social ou vecteur du changement social? La violence est une des catégories les plus discutées dans les sciences humaines et sociales; mobilisant terrains et théories pour saisir un phénomène en passe de figurer parmi les universaux et ne cessant de réinventer ses formes d’expression. Pour Thomas Hobbes (2000), l’une des références inévitables dans ces débats, l’homme est un être « duplice », naturellement violent mais socialement dans l’obligation de rechercher la répression de son agression en acceptant de se conformer aux règles d’une instance qui lui permettrait de vivre en société. Pour Hobbes, c’est l’égalité primordiale entre les hommes qui serait à l’origine des affrontements. Jean-Jacques Rousseau (1971) reproche au philosophe britannique d’avoir attribué à l’homme vivant dans l’état de nature les attributs et les passions propres à l’homme vivant dans la société. Ces deux postures spéculatives vont constituer dans une large mesure le cadre de pensée dans lequel seront débattues thèse et contre-thèse sur la nature violente ou non de l’homme. La première défend le caractère inné de la violence, tandis que la seconde la considère comme un acquis culturel. En anthropologie, l’intérêt pour la violence comme phénomène, est présent dès les premiers travaux qui ont pu montrer que toutes les sociétés contiennent de la violence, la produisent, l’utilisent et la gèrent. Mise en avant par Max Weber (1959) dans sa théorie de l’État comme monopole de la violence légitime, elle est popularisée par les travaux de René Girard (1972, 1978). Pour ce philosophe et anthropologue, les désirs de l’homme sont mimétiques et engendrent une violence fondée sur la « rivalité ». L’homme désire les mêmes objets que son prochain, et son désir augmente en fonction de celui de l’autre. Ce désir mimétique débouche sur la violence qui, de proche en proche, devient générale et concerne toute la société. Pour y remédier, Girard s’écarte des thèses wébériennes qui préconisent l’instauration d’une violence légitime confiée à l’État. Il postule que les hommes déplacent leur hostilité sur une victime émissaire (Girard, 1972). C’est le sens du sacrifice présent dans toutes les sociétés humaines. C’est le « désir mimétique » à l’origine de la violence qui caractérise l’être humain en société. Pour empêcher le saccage de cette violence réciproque, présente dans l’essentiel des rapports humains et dans toutes les sociétés dès le début de leur formation, la communauté sacrifie une victime arbitraire consensuelle. La haine de chacun est transférée sur cette victime émissaire dont la mise à mort est expiatoire. Elle sauve la communauté et lui permet de survivre. En évitant la violence destructrice de la communauté, cette violence sacrificielle et pacificatrice se transforme en une violence fondatrice. Les anthropologues se sont également intéressés à la forme institutionnelle de la violence. Ainsi, la guerre mobilisera l’essentiel des théories. Une approche naturaliste développée notamment par André Leroi-Gourhan (1965), postule que la guerre (comme violence institutionnelle) est la conséquence de l'évolution naturelle de l'Homme, qui de chasseur devient guerrier. Pour cet ethnologue et penseur des techniques et de la culture, la violence humaine relèverait du biologique. Postulant que la guerre est une extension de la chasse, il considère que l’homme, à l’instar de l’animal, est un être prédateur et donc violent par nécessité. Le social et l'institutionnel sont ainsi naturalisés. La violence permet de se procurer les rares ressources disponibles. Une telle approche rejoint celle qui met en rapport la guerre et les pénuries de nourriture dans les sociétés primitives. D’autres thèses, plus répandues, estiment certains modèles culturels, comme la virilité, l'autoritarisme culturel et la religion, à l'origine immédiate et exclusive de cette violence. Ce courant culturaliste considère la violence comme un phénomène culturel. Une de ses premières figures, Ruth Benedict (1950), a tenté d’opposer la culture apollinienne des Indiens Pueblos, qu’elle considère comme communautaire et pacifique, à celle des Indiens des plaines, qu’elle définit comme passionnés et agressifs et dont elle qualifie la culture de dionysiaque. Une autre approche culturaliste, celle de Claude Lévi-Strauss, voit dans la violence un mode d’échange, un « échange malheureux ». Pour le théoricien du structuralisme, la guerre est l’expression d’un échec dans l'échange entre communautés, lequel échange est à ses yeux fondateur des sociétés. L’anthropologie Pierre Clastres (1977) réfutera toutes ces théories pour soutenir que la guerre est constitutive de la société primitive. Elle n’est, selon lui, ni un instinct animal, ni la conséquence d’un manque, ni l’expression d’un ethos culturel, ni un échange raté. Elle est au fondement même de l’être ensemble. Étant sans hiérarchie, la société primitive use de la guerre contre l’Autre comme moyen de raffermir son unité. Depuis Thomas Hobbes, la violence hors d'un cadre prescrit par l'État est considérée comme une pathologie sociale. Contre cette vision, Pierre Clastres soutient que les violences (apparemment déviantes ou criminelles) s'inscrivent dans un univers social, culturel et symbolique pour faire sens. Poussée à ses limites, cette approche compréhensive risque de conduire à soutenir des légitimations au nom du relativisme culturel. Dans un monde où génocides, guerres, terrorismes et autres destructions de masse sont devenus une réalité quotidienne, plusieurs auteurs soutiennent la thèse de Norbert Elias (1989) sur le recul de la violence et la domestication de l’animal humain. Contre-intuitive, cette thèse est défendue par plusieurs historiens sur la base de travaux sur des archives judiciaires, dont l'historien Jean-Claude Chesnais (1981 : 14) qui estime qu' « il y a au cours des derniers siècles une régression considérable de la violence criminelle ». Si aujourd’hui on parle de son omniprésence, c’est parce que le seuil de tolérance aurait baissé. Nous serions devenus plus sensibles à la violence, subjectivement. Ceux qui rejettent une telle thèse préfèrent souligner le nombre et la diversification des formes des violences : génocides, attentas, terrorismes, etc. (Wieviorka, 2004). En effet, la violence a pris des formes inédites en rapport avec la complexification de notre organisation sociale. La technologie a contribué à une certaine sophistication de la violence et à sa mise à distance. Sa « domestication » s’opère par sa taylorisation. L’acte de tuer ou de perpétrer un génocide est noyé dans les échelons de la décision (du général qui décide au soldat qui exécute) et dans une « chaîne opératoire » plus ou moins longue. Grâce à cette « taylorisation », la violence se trouve aujourd’hui « domestiquée ». L’euphémisation par la technologie (écrans) la rend supportable par celui qui l’exécute; tout comme le sacré l’avait déjà rendue acceptable et supportable aux yeux, à la fois, de celui qui la donne et de celui qui la subit (Matthew, 2017 ; Blaya, 2011). Quoi qu’il en soit, le développement vertigineux de la technologie, et de l’organisation bureaucratique, contribue à cette « banalisation du mal » (Arendt 1991) en rendant moins perceptibles et plus insidieuses ces violences. Les armes biologiques sont moins spectaculaires dans leur usage mais plus dévastatrices dans leurs effets, tout comme les drones tuent de façon aussi chirurgicale que silencieuse (Chamayou 2013). Il suffit également de penser à toutes les formes de cyberviolence qui se développent dans le monde virtuel des réseaux sociaux, à l’instar du « revenge porn » ou « cyber-rape » (Blaya, 2011). Ce type de violence s’effectue en général sans échange verbal direct. Le registre du langage et l’émotion qu’il produit sont ainsi annulés, privant la victime de repères et d’alertes. Le « bourreau » est également protégé puisqu’il ne voit pas et il n’entend pas la réaction que produit son acte sur la victime. Dans cette nouvelle configuration que produit la cyberviolence, l‘agresseur n’est pas nécessairement plus fort, mais dispose de plus de latitude pour nuire. La thèse du recul de la violence ne tient pas suffisamment compte de sa sophistication, qui arrive à l’occulter. En revanche, la montée de la violence, souvent signalée, peut n’être que le signe d’un abaissement du seuil de tolérance face à des conduites plus ou moins agressives. En réalité, la notion de violence renvoie à deux dimensions, l’une factuelle et l’autre normative. Elle qualifie les effets de la force physique au regard de la transgression des normes socialement établies (Robert & al. 2008 ; Mucchielli, 2008).
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