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Dissertations / Theses on the topic 'France. Maison militaire du roi'

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Masson, Rémi. "La Maison militaire du roi : d'une garde domestique à une élite militaire (ca. 1610-ca. 1715)." Thesis, Paris 1, 2015. http://www.theses.fr/2015PA010672.

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Abstract:
Au début de l’époque moderne, la Maison militaire du roi n’était qu’une simple garde personnelle du souverain et de la famille royale. Elle est toutefois devenue le fer de lance de l’armée des rois de France, dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Elle fit ensuite face à un déclin irrémédiable jusqu’à la Révolution. C’est à partir du règne de Louis XIII que la Maison du roi connut une véritable impulsion. Elle ne s’organisera cependant qu’avec le gouvernement personnel de Louis XIV, qui destina les corps de sa garde à devenir des troupes d’élite. Ils devaient servir à la tête de l’armée et fournir des officiers qualifiés, tout en assurant par quartier la protection rapprochée du souverain et de sa famille. L’objectif de cette recherche est de mettre en lumière comment furent établies puis organisées les premières unités d’élites de l’armée créées en tant que telles. Il s’agit aussi de montrer comment la Maison du roi illustra la prise en main de l’appareil militaire par Louis XIV, notamment à travers le compromis qui s’établit, au sein du corps le plus prestigieux de l’armée, entre naissance et mérite
At the beginning of the Modern Times, the military household of the king of France was a mere personal guard of the sovereign and the royal family. Yet, in the second part of the XVIIe century, it became the head of the French army. The Maison du roi exerienced a real boost from the reign of Louis XIII onwards. However, it is actually with Louis XIV that this institution gathered the elite units of the army. These units were to serve as the head of his army and provide qualified officers, as well as close protection of the sovereign and his familiy. The objective of this research is to highlight the creation and organisation of the first elite units of the French army. This research also focuses on how the king’s military household illustrated the grip of the military by louis XIV, particulary through the compromise, which is established in the most prestigious body of the army between birth and merit
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Gibiat, Samuel. "Hiérarchies sociales et ennoblissement au XVIIIè siècle : l'exemple des commissaires des guerres de la Maison du roi, 1691-1790." Paris, EPHE, 2001. http://www.theses.fr/2001EPHE4034.

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Abstract:
De 1691 à 1790, les cent dix-sept commissaires des guerres de la Maison militaire du roi de France ont illustré le modèle social emblématique et pérenne de l'ennoblissement par la fusion dans la société militaire. Titulaires d'une charge commensale essentiellement honorifique et souvent proche de la sinécure, ces officiers de plume se sont progressivement enfermés dans un univers de représentations, où les revues de subsistances des corps de troupe de la Maison militaire du roi -qui constituait le principe même de leur autorité- devinrent un jeu symbolique, où était supposée s'exercer la fonction illusoire de " juge et police ". Ainsi la Maison du roi formait-elle un microcosme du second ordre, dans lequel l'aristocratie de cour recevait le monopole des fonctions de commandement mais aussi d'administration des corps, et offrait-elle un exemple frappant de la transposition étroite de la hiérarchie sociale au sein de la hiérarchie professionnelle. L'histoire des offices, en dépit de similitudes avec l'essor général de marché des charges de chancellerie et de finance, est surtout révélatrice de la faculté remarquable d'adaptation et de perpétuation d'un groupe hétérogène, dépourvu de culture professionnelle et peu structuré, au travers de l'émergence tardive d'un esprit de corps exclusivement fondé sur la défense de privilèges et de prérogatives communes. Cependant, la hiérarchie de vingt offices entre eux témoigne en permanence, au sein d'un corps peu nombreux, d'une logique de classe, qui se superposait à la hiérarchie du rang, caractéristique de la société d'ordres. En dépit de l'hétérogénéité de l'origine des familles et des nivaux de richesse, la convergence des pratiques matrimoniales conduite tant par les parents des commissaires que par ces derniers montre leur attachement à l'ancienne hiérarchie des valeurs, en épit de la remise en cause des vertus de la naissance et du sang noble et malgré l'ascendant pris par le monde des financiers dans le recrutement du corps. Ainsi les commissaires des guerres de la Maison du roi incarnent-ils l'archétype d'une lite de second rang, non capitaliste. Ils formaient assurément le creuset d'une dynamique sociale lente, où la réussite de l'ascension était conditionnée par la stratégie matrimoniale des familles et restait étroitement tributaire de la fortune héritée
From 1691 to 1790, military commissioners of the Household troops presented a social pattern of lasting ennoblement by merging into the military. As holders of mainly honorific offices, close with sinecures, they gradually limited themselves to a world of representations, in which household troops supply reviews –their unique source of authority- had acquired a symbolic value centred on their illusive function as juges de police. Eventually the Household troops appeared as a microcosm of nobility: court aristocrats monopolized the commanding and administering functions, thus offering a typical example of transfer from professional into social hierarchy. In spite of similarities with the global market of royal secretary ship and fiscal offices and in spite of the persistency of a class ladder superimposed on the Ancien Régime hierarchy of ranks, the story of the twenty different offices of such a small unit was characteristic of the ability of an heterogeneous group to adapt itself and to survive through the progressive growth of an esprit de corps when their privileges and prerogatives were endangered. The similar matrimonial strategies of the commissioners' parents and of the commissioners themselves proved their respect of traditional values, however different might have been their family origin or wealth level and whatever might have been the progress of Enlightenment and the growing influence of the world of finance on their recruitment. The military commissioner of the Household troops thus appears as typical of non capitalistic middle class elite. Clearly they were the melting-pot of a group, in which social climbing was strictly subordinated to matrimonial strategy and inherited wealth
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Wilmart, Julien. "Les deux compagnies de Mousquetaires du roi de France (1622-1815) : corps d’élite, confiance royale et service extraordinaire." Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2022. http://www.theses.fr/2022SORUL092.

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Abstract:
Les deux compagnies de Mousquetaires du roi appartenaient aux unités de la garde rapprochée du souverain, qui prit le nom, sous Louis XIV, de Maison militaire du roi. Créée en 1622 par Louis XIII à partir de la compagnie des Carabins de Henri IV, la première compagnie demeura sur pied jusqu’en 1646, époque à laquelle Mazarin la licencia. En 1657, Louis XIV et le cardinal la rétablirent. En 1634, le roi se fit capitaine en titre du corps, déléguant le commandement à un capitaine-lieutenant, témoignant ainsi un insigne honneur et son affection particulière envers ses Mousquetaires. En 1660, Mazarin offrit à Louis XIV sa propre compagnie de Mousquetaires à cheval comme cadeau de mariage. Établies sur le même pied en 1665, ces deux compagnies virent leurs fonctions dépasser leur rôle intrinsèque de garde du roi. Louis XIV fit en effet des troupes de sa Maison des unités d’élite et leur assigna un service de guerre : dès lors, les Mousquetaires participèrent à toutes les guerres, s’y forgèrent leur réputation et décidèrent plus d’une fois du sort de l’engagement. Ils portaient partout la marque de la puissance royale et furent ainsi régulièrement utilisés dans le cadre de missions délicates pour réprimer des soulèvements intérieurs ou arrêter des personnages influents, constituant une police politique royale. Les Mousquetaires apparaissaient donc comme les représentants de l’arbitraire royal. De par leur proximité avec le souverain et leur efficacité militaire, Louis XIV en fit également une école militaire pour la jeune et haute noblesse du royaume, qui était invitée à venir y apprendre les rudiments du métier des armes avant d’espérer obtenir un commandement. Les deux compagnies devinrent ainsi une pépinière d’officiers des armées royales. Malgré le dynamisme de cette école et leur utilité notamment à contenir la guerre des Farines à Paris, les Mousquetaires furent licenciés par Louis XVI en 1775. Éphémèrement rétablis dans l’Armée des Princes en 1791-1792 et sous la Restauration en 1814, Louis XVIII les supprima définitivement en 1815. Ce travail de recherche d’histoire militaire conduit une double approche en étudiant les Mousquetaires comme l’exemple du fonctionnement d’un corps d’élite de l’armée française d’Ancien Régime, sans toutefois négliger l’ensemble des particularités propres à cette troupe qui fondèrent leur renommée
The two companies of the Mousquetaires du roi of France were part of the royal bodyguard units, named Maison militaire during the reign of Louis XIV. The first company was created in 1622 by Luis XIII from the unit of the Carabiniers instituted by his father Henry IV. This company remained active until 1646, when it was disbanded by Mazarin, to be revived by Luis XIV and Cardinal Mazarin in 1657. In 1634, the King transferred the command of the companies to a Captain-Lieutenant. This endorsement highlights the King’s respect and fondness towards the Mousquetaires. In 1660, Mazarin offered his own company of cavalry musketeers to Luis XIV as a wedding gift. Established in 1665, the two companies saw their functions expanded beyond their initial intrinsic role of royal bodyguards. Under Louis XIV, the Royal Household became an elite unit with a vital military role in wars. During his reign, the Mousquetaires participated to each war and forged their reputation as a crucial element to the success of the battles they fought. They became a symbol of the royal power and were employed by the King in delicate missions to shut down riots or silence prominent political figures. The Mousquetaires functioned as the royal political police. In addition to being recognized for their military prowess and benefiting from the King’s endorsement, under Louis XIV the Mousquetaires became a military school for the nobles, who were encouraged to join the company to gain the military experience needed as aspiring commanders. The two companies became indeed a treasure trove of officials for the Royal Army. Despite their dynamism and crucial role in containing the Flour War in Paris, the Mousquetaires were disbanded by Louis XVI in 1775. Only briefly reestablished within the “Armée des Princes” in 1791-1792 and under the Restoration in 1814, the companies were permanently disbanded in 1815 by Louis XVIII. The research on military history presented here focuses not only on the role of the Mousquetaires as an elite corps of the French army during the Old Regime, but also on the peculiarities that contributed to their fame
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Roullier, B. "Histoire militaire du roi racontée en almanachs, 1681-1697 : catalogue /." [Paris] : B. Roullier, 1987. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb370188282.

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Gibiat, Samuel. "Hiérarchies sociales et ennoblissement : les commissaires des guerres de la Maison du roi, 1691-1790 /." Paris : École des Chartes, 2006. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb402100648.

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Abstract:
Texte remanié de: Thèse de doctorat--Paris--École pratique des hautes études, 2001. Titre de soutenance : Hiérarchies sociales et ennoblissement au XVIIIe siècle : l'exemple des commissaires des guerre de la Maison du roi, 1691-1790.
En appendice, choix de documents. Bibliogr. p. 701-710. Notes bibliogr. Index.
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Lemaigre-Gaffier, Pauline. "Du coeur de la Maison du Roi à l'esprit des institutions : l'administration des Menus Plaisirs au XVIIIe siècle." Paris 1, 2011. https://buadistant.univ-angers.fr/login?url=https://univ.scholarvox.com/book/88831962.

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Abstract:
L'État monarchique étant indissociable d'une cour où se déploie la représentation royale, restituer l'esprit de ses institutions impose d'analyser la gestion de l'espace aulique, institution sociale, économique et politique se traduisant dans une structure administrative. Attachés à la personne du souverain, chargés des décors des fêtes de cour et des rituels d'État, exerçant la tutelle royale sur les Comédies Française et Italienne, les Menus Plaisirs participent du développement de l'administration centrale, du fait d'un durable emboîtement du domestique et du politique, concrétisé par la structure du Secrétariat d'État de la Maison du Roi dont ils dépendent. Ce terrain d'exploration manifeste ainsi comment la monarchie mit les mutations administratives et organisationnelles des Lumières au service des objectifs spécifiques : intégrer public et privé, sacré et profane, exceptionnel et quotidien dans un cérémonial englobant ; faire cohabiter une conception traditionnelle du service avec des procédures d'objectivation des relations, des attributions et des fonctions. La thèse étudie successivement la construction historique et discursive des compétences de l'administration, ses pratiques documentaires et comptables, les dispositifs de coordination et les choix d'allocation de la dépense. . Elle fait apparaître le cérémonial royal comme un jeu d'échanges intellectuels et matériels où se noue l'articulation du service du roi et du service du public. L'art dramatique y joue un rôle significatif : à l'importance accrue de sa place dans le spectacle monarchique, à l'internalisation de la production de ses conditions de représentation répond l'émergence d'une politique du théâtre.
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Havé, Paul-André Charles Emmanuel. "Médecins, chirurgiens et apothicaires du roi : l'hôpital militaire de Strasbourg et ses praticiens au XVIIIe siècle." Strasbourg, 2011. http://www.theses.fr/2011STRA1031.

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Abstract:
Le XVIIIe est un siècle marqué par le passage d’une domination politique à une autre, soit du Saint-Empire romain germanique au royaume de France. L’Alsace se présente dorénavant comme une province-frontière, à la fois enjeu et théâtre d’opérations. Au centre de ces enjeux se place, depuis 1681, la Ville de Strasbourg, capitale de cette nouvelle province. Avec la présence française se apparaît un nouveau toponyme : le Welsches Spital (littéralement : hôpital des Français), directement lié à l’introduction de l’hôpital militaire, qui est une innovation propre à la France. C’est une coïncidence intéressante entre le passage de l’Alsace à la France, la création des premiers vrais hôpitaux permanents, d’un service de santé propres aux armées, et la rationalisation des armées royales. Strasbourg prend place dans un processus de constitution d’un service de l’armée, avec ses tâtonnements, ses égarements, et ses réussites, dont le processus s’achève avec la Révolution de 1789. Les hôpitaux militaires ayant déjà été le thème d’étude d’un certain nombre de travaux, nous allons donc chercher, dans le cadre d’une étude prosopographique du personnel médical, d’associer les différents éléments dans une optique globale, celle de l’évolution de la médecine militaire et des structures administratives particulières qui l’accompagnent, avec l’objectif de rendre compte de l’évolution du cadre juridique, de la formation dispensée, des bâtiments, des soins, des malades et des blessés
The 18th century was marked by the transition from one political domination to another, in this occurrence from the Holy Roman Empire to the Kingdom of France. Alsace would then be seen as a border province, both at stake and the scene of military operations. The City of Strasbourg, capital of this new province finds itself in the middle of those stakes. With the French presence appears a new toponym: the "Welches Spital" (literally: hospital of the Frenchmen), directly linked to the introduction of military hospitals, a French innovation themselves. There is an interesting coincidence between the transition from Alsace to France, the creation of the first real permanent hospitals, of an army-specific healthcare and the streamlining of the French Royal Armies. Strasbourg takes part in the process of the establishment of a military duty with its groping, its confusion and its successes, a process that ends with the French Revolution of 1789. Since military hospitals have been the theme of a number or essays, we shall attempt, under the prosopographic study of the medical personnel, to associate the different elements in a global overview, that of the evolution of the military healthcare and its specific administrative structures that go along with it, with the objective to account for the evolution of the legal environment, the training dispensed, the buildings, the care given, the ill and the wounded
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Armengol-de, Laverny Sophie. "Les domestiques commensaux du Roi au XVIIe siècle." Paris 4, 1997. http://www.theses.fr/1997PA040051.

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Abstract:
Les domestiques commensaux servent les personnes physiques du roi et de sa famille. En échange de ce service, ils sont nourris, blanchis et bien souvent logés près de leur maitre. Originaires de toutes les strates sociales du royaume, ils forment un ensemble socialement hétérogène. L'intimité qu'ils partagent avec le prince, les nombreux privilèges commensaux, les amitiés de cour avantageuses, l'importance politico-stratégique de leurs charges leur permettent d'effectuer un véritable bond social. Cette perspective avantageuse et l'amour qu'ils portent à leur maitre unissent fortement ces domestiques commensaux socialement pourtant si disparates
The commensals are the domestic servants of the king and his family. In return, they get board, laundering and quite often lodging. They form a heterogeneous group since they represent the various social strata of the kingdom. They share the private life of the king, enjoy several privileges, and strike up favorable friendships at the court. The importance of their charges allows them to take a real social leap. This advantageous prospect and their love towards the master create strong links between these commensal domestics, despite their broad social differences
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Cénat, Jean-Philippe. "Stratégie et direction de la guerre à l'époque de Louis XIV : Jules-Louis Bolé de Chamlay, conseiller militaire du roi." Paris 1, 2006. https://eu03.alma.exlibrisgroup.com/view/uresolver/33UFC_INST/openurl?u.ignore_date_coverage=true&portfolio_pid=53178261550006657&Force_direct=true.

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Abstract:
Personnage méconnu et atypique, Jules-Louis Bolé de Chamlay (1650-1719) commença sa carrière comme maréchal général des logis (chef d'état-major d'armée) pendant la guerre de Hollande. Repéré rapidement par Turenne et Condé pour ses talents géographiques et logistiques, il réussit à s'imposer, dès 1678, comme un collaborateur indispensable de Louvois et du roi. Stratège à la pensée très rationnelle, voire parfois systématique, il joua ensuite un rôle décisif dans le ravage du Palatinat en 1688-1689 et dans la mise en place de la stratégie de cabinet. S'il ne succéda pas à Louvois à 1691, il fut cependant un personnage aussi influent qu'un secrétaire d'État de la Guerre. Il joua également un rôle d'historien (collaboration avec Racine et Boileau) et mena des missions diplomatiques confidentielles. Pragmatique, il proposa des réformes de l'armée, puis en vint à proposer des projets de réforme fiscale. Ainsi, comme Vauban, Chamlay réussit à penser la guerre dans toutes ses implications.
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Curzon, Henri Parent de. "La Maison du Temple de Paris : histoire et description... /." Apremont : MCOR, 2004. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39284730f.

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Porquet, Daniel. "L'Ecole royale militaire de Pontlevoy : Bénédictins de Saint-Maur et boursiers du roi 1776-1793." Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2011. http://www.theses.fr/2011PA040275.

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Abstract:
Par un édit de janvier 1751 Louis XV créa l’Ecole royale militaire de Paris. Elle devait accueillir 500 boursiers du roi. En raison d’insuffisances notoires elle fut scindée en deux. Les enfants devaient acquérir les connaissances de base à La Flèche avant de rejoindre Paris. Ce système jugé coûteux fut réformé en 1776 par le comte de Saint-Germain. L’éducation des jeunes gens se fit, en province, dans des écoles tenues par des religieux puis à Paris ou dans des régiments. Peu de congrégations étaient susceptibles d’accueillir les boursiers ; celle de Saint-Maur obtint 6 collèges dont Pontlevoy. Quel enseignement y était donné ? Que lui apporta la présence de 50 boursiers du roi, chaque année, entre 1777 et 1793 ? Outre la réponse à ces questions, il fallait s’intéresser aux boursiers eux-mêmes, à leur origine, à leurs parents et à leurs revenus. Les règles de l’édit furent-elles respectées ? Les réformes de Saint-Germain visaient à améliorer le sort de cette noblesse provinciale, à récompenser ses talents. Le but fut-il atteint ?
It was not until 1751 when Louis XV succeeded in establishing the Ecole royale militaire de Paris, intending to enroll 500 disadvantaged noble youths. Due to well-known learning deficiencies among many of the pupils, the school was split in two. Younger students studied at the lower school in La Flèche before being sent to Paris. Saint-Germain reformed this costly system in 1776, ordering that the first level of education be entrusted to twelve monastery colleges, spread among the provinces. Afterwards, the king’s pupils would go on to Paris or would enter the army. Few religious orders disposed of the means necessary to educate these pupils. The Benedictine order of Saint-Maur took charge of six colleges. Among them was Pontlevoy. What kind of education should be provided? What economic impact would be caused by the arrival of the new pupils? Additionally, who were these pupils, what was their parents’ income? Did the established rules abide by the terms of the law? Did Saint-Germain achieve his goal of promoting the talents of the king’s pupils and of enhancing the status of the provincial nobility?
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Destable, Philippe. "Les chantiers du roi : la fortification du "pré carré" sous le règne de Louis XIV." Lille 3, 2006. http://www.theses.fr/2006LIL30009.

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Abstract:
L'extension du royaume de France vers le Nord, dans la première moitié du règne personnel de Louis XIV, engendre un projet de fortification sans précédent. Nouveau système défensif, le "pré carré", voit ainsi le jour en trois phases de construction, de 1668 à 1713. Activité saisonnière par excellence, l'élévation des places fortes nécessite une série d'opérations successives : évaluation du site, conception du projet, piquetage, terrassement, maçonneries, charpentes, etc. Elle mobilise des milliers de travailleurs recrutés parmi les métiers urbains, les soldats et les paysans des alentours, souvent réquisitionnés par corvées. De grandes quantités de matériaux doivent être produites et acheminées sur place, l'outillage et les machines utilisées restant assez rudimentaires. Le recrutement de la main-d'œuvre et la logistique des matériaux s'appuient sur une véritable économie des travaux militaires. Ils contribuent à la fixation des règles qui entourent la conclusion et l'exécution des marchés publics, afin que les intérêts des entrepreneurs rejoignent les exigences du roi. L'organisation et l'encadrement des chantiers accélèrent le développement de l'appareil administratif de la couronne et provoquent la formation d'un corps d'ingénieurs spécialisés. La circulation de l'information permet un contrôle centralisé de la production et renforce l'autorité du souverain en diffusant l'image d'un roi défenseur et bâtisseur
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Leferme-Falguières, Frédérique. "Le monde des courtisans : la haute noblesse et le cérémonial royal aux XVIIe et XVIIIe siècles." Paris 1, 2004. http://www.theses.fr/2004PA010670.

Full text
Abstract:
Cette thèse analyse la participation de la haute noblesse au cérémonial royal dans ses diverses manifestations aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les courtisans, spectateurs et acteurs de la représentation monarchique, sont au cœur d'un processus d'évolution du cérémonial délaissant en partie les grands rituels, pour développer des manifestations plus quotidiennes s'étendant à la famille royale dont les naissances, mariages et obsèques deviennent des évènements ritualisés et s'ancrant dans une étiquette de cour complexe codifiant étroitement les relations sociales. A partir de 1682, la vie aulique s'inscrit dans un monde clos. Pour la haute noblesse, loger à la cour, servir dans la Maison du roi sont autant de critères de définition et de légitimation permettant de vivre dans la commensalité du roi, d'avoir une fonction à la cour, d'organiser le cérémonial. Enfin, la vie aulique consacre le triomphe des apparences définissant l'identité sociale et entraînant une intense compétition pour le prestige.
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Porquet, Daniel. "L'Ecole royale militaire de Pontlevoy : Bénédictins de Saint-Maur et boursiers du roi 1776-1793." Thesis, Paris 4, 2011. http://www.theses.fr/2011PA040275/document.

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Abstract:
Par un édit de janvier 1751 Louis XV créa l’Ecole royale militaire de Paris. Elle devait accueillir 500 boursiers du roi. En raison d’insuffisances notoires elle fut scindée en deux. Les enfants devaient acquérir les connaissances de base à La Flèche avant de rejoindre Paris. Ce système jugé coûteux fut réformé en 1776 par le comte de Saint-Germain. L’éducation des jeunes gens se fit, en province, dans des écoles tenues par des religieux puis à Paris ou dans des régiments. Peu de congrégations étaient susceptibles d’accueillir les boursiers ; celle de Saint-Maur obtint 6 collèges dont Pontlevoy. Quel enseignement y était donné ? Que lui apporta la présence de 50 boursiers du roi, chaque année, entre 1777 et 1793 ? Outre la réponse à ces questions, il fallait s’intéresser aux boursiers eux-mêmes, à leur origine, à leurs parents et à leurs revenus. Les règles de l’édit furent-elles respectées ? Les réformes de Saint-Germain visaient à améliorer le sort de cette noblesse provinciale, à récompenser ses talents. Le but fut-il atteint ?
It was not until 1751 when Louis XV succeeded in establishing the Ecole royale militaire de Paris, intending to enroll 500 disadvantaged noble youths. Due to well-known learning deficiencies among many of the pupils, the school was split in two. Younger students studied at the lower school in La Flèche before being sent to Paris. Saint-Germain reformed this costly system in 1776, ordering that the first level of education be entrusted to twelve monastery colleges, spread among the provinces. Afterwards, the king’s pupils would go on to Paris or would enter the army. Few religious orders disposed of the means necessary to educate these pupils. The Benedictine order of Saint-Maur took charge of six colleges. Among them was Pontlevoy. What kind of education should be provided? What economic impact would be caused by the arrival of the new pupils? Additionally, who were these pupils, what was their parents’ income? Did the established rules abide by the terms of the law? Did Saint-Germain achieve his goal of promoting the talents of the king’s pupils and of enhancing the status of the provincial nobility?
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Riou-Perennes, Françoise. "Marins du roi et chevaliers de Malte (1626-1715)." Tours, 2003. http://www.theses.fr/2003TOUR2027.

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Abstract:
La présence des chevaliers de Malte sur les vaisseaux et galères du roi (1626-1715) fut à l'image de Tourville, tantôt idolâtré, envié ou contesté. Ne pouvant prétendre être affiliés à Malte que ceux qui sont en mesure de fournir les preuves de la légitimité de leur noblesse, l'Ordre séduit les milieux nobles : toutes les provinces du royaume lui fournissent régulièrement des jeunes hommes, qui, aguerris au métier de la mer sur les galères de la religion à la poursuite des corsaires barbaresques, viennent servir le roi sur mer. A Malte, la formation revêt une double vocation : naviguer et combattre. Durant près d'un siècle, les chevaliers ont été à la fois des conseillers maritimes, des combattants et navigateurs et des partisans de l' essor colonial. Leur entrée en force sur mer date des années 1620, mais leur présence sur les vaisseaux et galères, continua après le décès de Richelieu, puisque Colbert, Seignelay, puis les Pontchartrain continuèrent à faire appel à eux.
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Chaumet, Pierre-Olivier. "L' administration française d'un pays conquis sur la Maison de Savoie : le comté de Nice sous l'autorité de Louis XIV(1691-1696)(1705-1713)." Paris 2, 2002. http://www.theses.fr/2002PA020101.

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Abstract:
A l'occasion des guerres de la ligue d'Augsbourg et de la succession d'Espagne, Louis XIV se rend, par deux fois, maître du comté de Nice, possession du duc de Savoie. Cette acquisition s'effectue en réaction à la politique versatile de Victor-Amédée II, qui au commencement de chaque conflit, rompt promptement son alliance avec la France pour rejoindre le camp ennemi. En raison des rétrocessions officielles des traités de Turin (1696) et d'Utrecht (1713), ces périodes sont, le plus souvent, qualifiées " d'occupations ". Mais l'emploi de ce mot n'est pas sans conséquence : il implique que le " roi-soleil " s'est emparé momentanément de Nice, avec l'intention de se substituer que pour le temps des conflits à l'autorité de la Maison de Savoie. Enfermée dans cette définition, la présence française ne présente aucun impact politique réel, car elle n'a pas pour objectif de perdurer. Or différents éléments attestent de la volonté du souverain français d'y exercer définitivement son autorité. Après consultation des généalogistes de la cour, chargés de prouver la légitimité de l'annexion, Louis XIV se proclame à deux reprises " comte de Nice ". Après chaque invasion, le roi de France utilise les techniques éprouvées par le passé pour assimiler une province étrangère. Pour ce faire, les Niçois doivent se soumettre à différentes obligations : l'accueil de commissaires du roi, l'organisation et la prestation d'un serment de fidélité, l'installation et l'entretien des troupes aux frais de la population. Par l'établissement d'une autorité d'ailleurs modérée, Louis XIV réussit surtout à rattacher au niveau judiciaire et fiscal le comté de Nice au royaume de France, sans susciter pour autant l'hostilité des habitants. Mais les deux fois, le souverain français est finalement contraint à une rétrocession en faveur de Victor-Amédée II. Les négociations de paix mettent un terme à cette tentative d'assimilation politique, judiciaire et administrative, en permettant le retour des Niçois sous domination de la Maison de Savoie. A l'issue du premier conflit, et plus encore du second, la France n'a plus les moyens humains et financiers pour se faire reconnaître l'annexion du comté de Nice par le concert des nations européennes.
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De, Palma Julien. "Le prince en armes : image et représentations des ducs de Bourgogne de la maison Valois en chefs de guerre(1363-1477)." Electronic Thesis or Diss., Université de Lille (2018-2021), 2021. https://pepite-depot.univ-lille.fr/ToutIDP/EDSHS/2021/2021LILUH055.pdf.

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Abstract:
S’effaçant parfois devant les splendeurs de la cour par lesquelles les ducs de Bourgogne de la Maison Valois exaltèrent leur puissance et leur richesse aux yeux de leurs contemporains, la guerre n’en fut pas moins un instrument de communication politique et symbolique tout aussi important pour ces princes : outil de conquête, essentielle dans le processus de conscientisation étatique, la guerre fut également une vitrine du pouvoir, qui leur permit de construire et d’affirmer un aspect fondamental de celui-ci, leur statut de chef de guerre. Cette instrumentalisation particulière de la guerre prit deux formes majeures, l’image que les ducs de Bourgogne affichaient sur le champ de bataille et les représentations qui en découlèrent. De ce fait, il apparut rapidement qu’un prince imaginaire se mit à côtoyer le prince réel. Le présent travail entend étudier ces deux aspects du prince en chef de guerre et déterminer dans quelle mesure ceux-ci se complétaient et/ou s'opposaient. Cette réflexion sera tout d’abord fondée sur les sources manuscrites, à commencer par la comptabilité des ducs, afin de dessiner les contours du prince réel, c’est-à-dire la manière dont il apparaissait et agissait sur le champ de bataille. Les sources iconographiques permettront quant à elles de définir le prince imaginaire : ce sera l’occasion de faire le point sur les représentations des ducs de Bourgogne en réunissant un corpus qui se veut aussi complet et varié que possible. A travers cette étude sur leur image et leurs représentations, nous pourrons questionner le rapport des ducs à la guerre, leur conception de la fonction de chef militaire, mais également l’usage qu’ils ont pu faire de l’outil guerrier dans le cadre de leur propagande : pour cela, nous réfléchirons notamment à leur implication dans le processus de création et de diffusion des différentes représentations
Often forgotten comparing with the splendours of the court by which the dukes of Burgundy of the House of Valois exalted their power and wealth, war was nonetheless an instrument of political and symbolic communication just as important to these princes: a tool of conquest, essential in the development of the State, war was also a showcase of power, which allowed them to build and enforce a fundamental aspect of it, their status as war chiefs. This manipulation of war took two major forms, the image, that is how the dukes of Burgundy appeared on the battlefield, and the representations created after the event. As a result, it became clear that an imaginary prince existed alongside the real prince. In the present work, we will study these two aspects of the prince as war chief and think about how they coexisted. Firstly, this reflection will be based on written sources, starting with financial records, to identify the real prince, that is how the dukes appeared and acted on the battlefield. Iconographic sources will allow us to characterize the imaginary prince: it will be an opportunity for us to update our knowledge about the representations of the dukes of Burgundy by building a corpus which attempts to be as complete and diversified as possible. Through this work focusing on image and representations, we will be able to study the dukes’ relationship with war, their view on the role of war chief, but also the use of war in their propaganda: to this end, we will look at their involvement in the process of creation and dissemination of the various representations. Eventually, this work will enable us to develop a better understanding of what a war chief was by the end of the Middle Ages, through the example of the dukes of Burgundy
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Levecq, Guillaume. "L'organisation militaire de Philippe de Flandre dit "le Bon" dans les Grands Pays-Bas de 1419 à 1467 : une armée moderne invaincue?" Paris, EPHE, 2008. http://www.theses.fr/2008EPHE4031.

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Corvisier, Christian. "Les grosses tours de plan circulaire ou centre en France avant 1200 : étude sur les antécédents de la politique castrale de Philippe Auguste." Paris 1, 1998. http://www.theses.fr/1998PA010603.

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Abstract:
Peu après 1200, Philippe-Auguste, roi de France, ayant achevé la conquête de la majeure partie de l'empire continental des rois d’Angleterre de la dynastie Plantagenet, met en œuvre une politique de construction d'essence étatique et militaire en divers lieux du royaume. Outre des enceintes de ville, les réalisations de cette politique furent des tours maitresses royales de forme circulaire simple et standardisée. Ce choix architectural affirmé destine à exprimer le pouvoir et l'identité du souverain se situe au terme d'une période d'expérimentation des donjons de pierre seigneuriaux et royaux de formes centrées non carrées, qui commence vers la fin du XIe siècle. Ces expériences sont l'objet de la thèse. Face à la forme architecturale "classique" du donjon roman barlong, fixée dès l'an mil et stable durant deux siècle, forme propre à l'hébergement du domicilium et des salles publiques, certains dynastes de l'ile de franque donnent à la tour maitresse en pierre de leur château des formes polygonales et circulaires affirmant une différence de parti que ne suffit pas à justifier la motivation défensive. Les formes de donjon centrées non carrées, diversifiées et complexifiées au XIIe siècle, sont bientôt une alternative adoptée dans la plupart des régions du nord-ouest de la France, sous influence directe des rois capétiens ou des rois d’Angleterre. Parmi ces formes, le "shell-keep" ou donjon annulaire, principalement anglo-normand, est un donjon sans être une tour. Au-delà des grosses tours cantonnées par lesquelles les seigneurs de Montfort et les comtes de Dreux affirment leur identité dynastique, la seconde moitié du XIIe siècle voit émerger la forme cylindrique pure, utilisée à cette même fin par le comte de Blois Thibaud V, grand bâtisseur et probable inspirateur de Philippe-Auguste
Not much after 1200, Philippe-Auguste, king of France, having finished the conquest of the greatest part of the continental empire of the kings of England of the dynasty of plantagenet, implements a politic of construction characterized as state and army in different places of the kingdom. Besides some walls of town, the realizations of this politics were main towers in form circular, simple and standardized. This choice architectural and asserted meant to express the power and the king's identity places itself according to the terms of a period of experimentaion of the stone-donjons seigniorial and royal with forms centred no squared, which begins about the end of the 11 h century. These experiences are the subject of the thesis. Facing the architectural form classical ; of the romanesque and barlong donjon, established from the year thousand and stable during two centuries, form particular to the lodging of the domicilium and of the public rooms, some dynasters of the island of France give to the stone master-tower of their castle some polygonal and circular forms maintaining a difference of paty that are not enough for justifying the defensive motivation. The forms of the donjon centered not squared diversified and complicated at the 12th century, are soon an alternative adopted in most northern-western regions of France, under the direct influence of the capetian kings or of the kings of England. Among these forms, the shell-keep ; or annular donjon, especially anglo-norman, is a donjon without to be a tower. On the other side of some keeps confined by which the lords of montfort and the counts of dreux maintain their dynastic identity, the second half of the 12th century sees to rise up the cylindric and pure form, used to the same purpose by the count of Blois Thibaud V, big builder and probable Philippe-Auguste's inspirer
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Guinand, Julien. "Faire la guerre pour le roi aux portes de l'Italie : (1515-1559)." Thesis, Lyon, 2017. http://www.theses.fr/2017LYSE2109.

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Abstract:
La pratique de la guerre de l’armée royale sous François Ier et Henri II a longtemps été perçue dans l’historiographie comme peu adaptée à un art militaire moderne vu comme associé à l’usage des armes à feu de l’infanterie. Le poids des traditions chevaleresques ainsi que le manque d’un art militaire approfondi sont vus comme décisifs dans ce manque d’innovation. À l’opposé, un autre courant historiographique perçoit cette pratique de la guerre comme plus violente, car plus moderne avec un emploi de fantassins et de mercenaires laissant libre court à une culture du carnage et à un ensauvagement encore jamais vu. Elle s’oppose ainsi à la guerre médiévale jugée comme plus contrôlée. Ce travail questionne alors toute la praxis de la guerre des gens du roi et de ses peuples afin de trouver la juste mesure de leur engagement. Le choix du théâtre d’opérations des portes de l’Italie, entre le Rhône et le Pô, à la frontière sud-est du royaume de France est arrêté comme espace d’étude. Sa marginalité géographique et l’âpreté de son relief offrent une situation atypique pour envisager le fait guerrier. Comme il y est poussé dans ses retranchements humains, matériels et logistiques, il nous permet d’envisager toutes ses facettes. Le service de tous répond aux impératifs militaires et aux efforts de guerre attendus. Il est surtout intéressé et vécu de façons collective et indivuelle. Il n’est pas improvisé par simple témérité. Il est à comprendre dans les échanges des hommes et des corps constitués avec la Couronne et le roi. Il laisse donc percevoir l’organisation des compétences entre l’État monarchique et les autorités locales. Il met à jour leurs évolutions. Enfin, il concerne la foule des gens engagés dans le métier des armes et des non-combattants qui vivent les épreuves des affrontements. Cette étude est donc celle d’une société en guerre affrontant la conjoncture militaire avec ses héritages et ses innovations et rejetant l’idée d’une opposition binaire entre guerre médiévale et guerre moderne
War in the royal army under Francis I and Henry II has long been perceived in historiography as poorly adapted to modern military requirements, which are closely associated with the use of firearms and the infantry. The weight of the chivalrous traditions and the lack of a complex military art seem decisive in this lack of innovation. On the other hand, another historiographical movement sees this practice of war as more violent and modern, with the use of foot soldiers and mercenaries giving rise to a culture of carnage and a level of savagery never seen before. It is thus opposed to medieval warfare, which was more controlled in appearance.This work questions the praxis of war of the king’s men and population in order to find the right level of their commitment. The Italian border, between the Rhone and the Po, in the southeastern part of the kingdom of France was chosen as the theatre of operations to be studied in this work. Its geographical marginality and the harshness of its relief offer an atypical situation to study the war in its complexity. Human, material, and logistical resources tested to their limits allow us to consider all the aspects of war. Everyone’s service can only be the result of a careful thought process. It mirrors the military imperatives and the expected war effort, and it is lived in both collectively and individually. It is not improvised by mere temerity. It is to be understood through the exchanges between men and State bodies comprising the Crown and the King. It thus reveals the organization of competences between the monarchical State and the local authorities. It updates their evolutions. Lastly, it concerns the crowd of people engaged in the military and non-combatants alike, who experience the ordeals of confrontations. The latter participated in making them live their conflicts through that of the king. This study is therefore that of a society at war confronting military conjunctures with its legacy and innovations, and it rejects the idea of a binary opposition between medieval war and modern war
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Attard, Jean-Pierre. "Religion, sainteté et pouvoir en Provence angevine, première maison d'Anjou, modèle et miroir du monde angevin (1246-1382)." Thesis, Aix-Marseille, 2015. http://www.theses.fr/2015AIXM3028/document.

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Abstract:
En 1246, Charles d'Anjou, frère du roi de France Louis IX, par son mariage avec l'héritière de Provence, arrive à la tête du comté de Provence, encore terre d'empire. Il est mal accueilli par les Provençaux qui craignent de perdre leur relative indépendance au profit du royaume de France. Charles d'Anjou doit vaincre l'opposition armée des grandes cités de Provence et d'une partie de la noblesse. Après son succès, la paix s'instaure dans le comté. Les Angevins développent pour cela une idéologie reposant sur leur sentiment d'appartenance à une race sacrée remontant aux Carolingiens : ils sont à la tête d'un pays sacré. Ils s'appuient sur l’Église dont ils démontrent être de bon fils. Finalement, la paix s'établit de façon durable dans le comté
By his marriage withe the heress of Provence, Charles d'Anjou, brother of Louis IX, arrives at the head of the County of Provence.It is unpopular withs his subjects. He must defeat an army revolt of the mains cities and part of the nobility. After his success, the Agevins use an ideological weapon: ths bealong to a sacred race and they govern a sacred land. They base this of the Church. They are good sons of Church. In the end, peace is esthablished permanently in the County of Provence
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Milczach, Sylvie. "Les regards de la presse écrite française sur le conflit jordano-palestinien de 1970-1971 : une analyse du "Monde", "Le Figaro", "La Croix", "L'Humanité", "Le Progrès de Lyon", "Témoignage Chrétien", "Paris-Match", "L'Express" et "le Monde Diplomatique"." Lyon 2, 2000. http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2000/milczach_s.

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Abstract:
L'analyse de la presse écrite française en 1970-1971 laisse apparaître une vision souvent réductrice du conflit jordano-palestinien : le roi Husayn représentant d'une monarchie allié à l'Occident, est perçu selon de grandes thématiques qui demeurent. Le système politique lui-même semble reposer sur le souverain hachémite, alors que les ministre jouèrent un rôle important. Enfin, l'armée permet l'observation de la composante bédouine de la société et de figures archétypales majeures, qu'il s'agisse des valeurs arabo-musulmanes ou des références à la mythique légion arabe. L'étude des Palestiniens pose quant à elle la question de l'identité présentée sur un monde comparatif avec d'autre peuples, avant que ne soit abordée la structure des organisations militantes. Par ailleurs, c'est à travers les répercussions de méthodes de guérilla urbain et des détournements d'avions que la lutte palestinienne fut définie par les journalistes. Quant aux civils, majoritaires des deuix côtés, ils ne furent que rarement pris en considération, bien que les combats firent d'eux les principales victimes d'un conflit qualifié de guerre civile ou fratricide. "septembre noir" permet ainsi de montrer la persistance de grilles de lecture, applicables aujourd'hui encore dès lors que l'on observe un conflit dont les spécialités relèvent d'une opposition entre "progressistes" et "réactionnaires" propre aux années 70
The study of the frech press for the years 1970-1971 often shows a confined vision of the jordanian-palestinian conflict : King Husayn, représentative of a monarchy allied to the West, is viewed throughmajor thematics which still remain. The political system itself apparently rely on the Hashemite monarch whereas ministers did play a key role. Finally the army enable the study of the bedouin constituent of the society and the one of of the major archetypal figures whether it's a matter of the arabian-muslin values or the references regarding the mythical Arab Legion. The study of the Palestinians sers out the question of identity which has been tackled by comparing with other nations. Then comes the question of militant organizations framework Furthermore it's through the repercussions of the urban guerilla tactics and the plane hijackings that the palestinian conflict found itself defined by the journalists. As for the civilians in the majority of both sides, they were rarely taken into account even through they were the main victims of the fighing, from the label of civil war or fraticide applied to the conflict. "Black September" shows the persistency of the radings frame remaining today from the moment one's study a conflict which specificities are the opposition between "progressives" and "reactionaries" a characteristic for seventies
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Rolin, Jacky. "Gilbert Colbert de Saint-Pouange et l'administration des armées de Louis XIV." Thesis, Paris 1, 2016. http://www.theses.fr/2016PA01H080.

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Abstract:
Gilbert Colbert de Saint-Pouange (1642-1706), Colbert par son père, et le Tellier par sa mère, succède en 1663 à son père comme premier commis du département de la Guerre. Il est surtout chargé de la logistique aux armées, mais il représente aussi son cousin Louvois et parfois le roi. Il leur rapporte systématiquement ce qu’il y voit et entend. Il tient cette fonction jusqu’en 1701. En même temps il devient secrétaire ordinaire de la chambre et du cabinet du roi. En 1701, Louis XIV le fait grand trésorier et commandeur des Ordres du roi. De 1670 à 1701, il entretient une correspondance quasi quotidienne avec Louvois, puis avec Barbezieux. De ces échanges épistolaires, il reste environ un milliers de lettres et notes diverses au Service Historique de la Défense. Leur étude donne un éclairage très intéressant sur les nombreuses procédures et pratiques du gouvernement de Louis XIV. L’examen porte d’abord sur la gestion des armées, avec la création d’une administration de la Guerre qui cherche à se rationaliser. Celle-ci va devenir le modèle de toutes les autres administrations du royaume. Dans ces courriers, la logistique apparaît comme une nécessité stratégique de premier ordre. Ces lettres permettent également de comprendre l’intérêt des frontières du Nord et de l’Est pour le roi, et d’observer l’émergence des idées de pré carré et de frontières naturelles, selon les critères de Vauban. Ces lettres montrent la prise en compte de l’administration, même celle de la Guerre, par des civils, issus de la petites noblesse récente. Enfin, les écrits de ces hommes qui travaillent avec le roi, font apparaître la naissance de la notion d’État
Gilbert Colbert de Saint-Pouange (1642-1706) who was a Colbert on his father’s and Le Tellier on his mother’s side, succeeded his father in 1663 as a head clerck of the War Department. He was essentially in charge of logistics to the army, but sometimes also represented his cousin Louvois and even the king. Up to 1701 he gave them a systematic account on everything he had noticed. At the same time he was appointed « secrétaire ordinaire » of the King’s Chamber and Cabinet. In 1701, Louis the XIV made him a « Grand Trésorier et Commandeur » in the King’s Orders. From 1670 to 1701, he had an almost daily mail exchange with Louvois, and later with Barbezieux. Aboiut 1000 mails and bills are preserved until now in the Historical Department of Defense. Their detailed studies give a very interesting information on the various rules and proceedings of Louis XIV’s government. The survey first concerns the proceedings of war management which involved the creation of défense administration tending to rationalise itself. It became the pattern of all other administrative services of the kingdom. This correspondence further reveals logistic as a primordial stratégic necessity. The mails allow to understand the king’s primordial interest in the Northern and Eastern borders and further to notice the upcoming idea of « pré carré » and « frontières naturelles » , according to Vauban’s theory, clearly appear into those mails. They also show in which way general administration and even war one could be in charge of recently enobled civilians. Finally, these mails exchanged between the king’s cooperators reveal the progressive birth of the notion of State (notion d’État)
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Vial, Charles-Eloi. "Les chasses des souverains en France (1804-1830)." Thesis, Paris 4, 2013. http://www.theses.fr/2013PA040222.

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Abstract:
Activité prisée des rois de France depuis l'époque médiévale, la chasse était devenue pour les derniers Bourbons plus une passion dévorante qu'une simple distraction. Louis XV et Louis XVI furent critiqués par l'opinion publique naissante, qui considérait que leurs chasses onéreuses les éloignaient du gouvernement. Après la chute de la monarchie, les chasses royales disparurent. Elles furent remises au goût du jour par Napoléon Ier, soucieux de s'approprier les apparences de la légitimité monarchique. Le maréchal Berthier fut ainsi nommé Grand veneur en 1804. Grâce à lui, Napoléon put faire de ses chasses un instrument politique puissant, une distraction de Cour prisée, le tout avec une économie substantielle de moyens. La Restauration, au lieu de revenir à l'organisation d'Ancien Régime, choisit de conserver l'équipage de chasse et l'administration mise en place pour Napoléon, qui fonctionnèrent jusqu'en 1830. Naquit ainsi le paradoxe d'une Restauration affichant, à la suite de l'Empire, la volonté de renouer avec la tradition monarchique, mais cela grâce à un équipage formé pour Napoléon. C'est cette continuité, humaine, budgétaire, mais aussi politique et symbolique qu'il convient d'étudier au travers des éléments constitutifs des chasses : une implantation autour de Paris permettant une circulation de la Cour autour de différentes résidences de chasse, une pratique régulière destinée à la distraction du souverain et de ses proches, des invitations de personnages politiquement importants, qui donnent à certains jours de chasse bien précis une résonance particulière. Autant d'aspects qui se retrouvent dans les sources : archives, journaux, mémoires, œuvres d'art
Hunting had always been the privileged activity of kings since the mediaeval period, and for the later Bourbons it became a consuming passion. Indeed Louis XV and Louis XVI were to be criticized by a proto public opinion ; it was thought that hunts were expensive and that they distracted the rulers from the duties of government. The royal hunts disappeared with the fall of the monarchy. But Napoleon, with his desire to appropriate the outward show of monarchical legitimacy, brought it back. Marshal Berthier was appointed Grand veneur and given the task of organizing the imperial hunt in exactly the same way as it had been done under Louis XVI. Napoleon made the hunts a powerful political instrument and a Court indulgence whilst at the same time making considerable savings. The Restoration in fact chose not to revive Ancien Régime customs but preserved the Napoleonic hunting administration. This gave rise to the paradox of a Restoration attempting to reinvigorate monarchical traditions but using structures created by Napoleon. This is that strong continuity, human, budgetary, but also political and symbolic, inside a geographical field concentrated around Paris that made it possible for the Court to circulate around the different imperial hunting residences, to dedicate certain days to the hunts, and to invite some important political figures. All of these aspects are to be found in the sources : archives, newspapers, autobiographies, artworks
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Vial, Charles-Eloi. "Les chasses des souverains en France (1804-1830)." Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2013. http://www.theses.fr/2013PA040222.

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Abstract:
Activité prisée des rois de France depuis l'époque médiévale, la chasse était devenue pour les derniers Bourbons plus une passion dévorante qu'une simple distraction. Louis XV et Louis XVI furent critiqués par l'opinion publique naissante, qui considérait que leurs chasses onéreuses les éloignaient du gouvernement. Après la chute de la monarchie, les chasses royales disparurent. Elles furent remises au goût du jour par Napoléon Ier, soucieux de s'approprier les apparences de la légitimité monarchique. Le maréchal Berthier fut ainsi nommé Grand veneur en 1804. Grâce à lui, Napoléon put faire de ses chasses un instrument politique puissant, une distraction de Cour prisée, le tout avec une économie substantielle de moyens. La Restauration, au lieu de revenir à l'organisation d'Ancien Régime, choisit de conserver l'équipage de chasse et l'administration mise en place pour Napoléon, qui fonctionnèrent jusqu'en 1830. Naquit ainsi le paradoxe d'une Restauration affichant, à la suite de l'Empire, la volonté de renouer avec la tradition monarchique, mais cela grâce à un équipage formé pour Napoléon. C'est cette continuité, humaine, budgétaire, mais aussi politique et symbolique qu'il convient d'étudier au travers des éléments constitutifs des chasses : une implantation autour de Paris permettant une circulation de la Cour autour de différentes résidences de chasse, une pratique régulière destinée à la distraction du souverain et de ses proches, des invitations de personnages politiquement importants, qui donnent à certains jours de chasse bien précis une résonance particulière. Autant d'aspects qui se retrouvent dans les sources : archives, journaux, mémoires, œuvres d'art
Hunting had always been the privileged activity of kings since the mediaeval period, and for the later Bourbons it became a consuming passion. Indeed Louis XV and Louis XVI were to be criticized by a proto public opinion ; it was thought that hunts were expensive and that they distracted the rulers from the duties of government. The royal hunts disappeared with the fall of the monarchy. But Napoleon, with his desire to appropriate the outward show of monarchical legitimacy, brought it back. Marshal Berthier was appointed Grand veneur and given the task of organizing the imperial hunt in exactly the same way as it had been done under Louis XVI. Napoleon made the hunts a powerful political instrument and a Court indulgence whilst at the same time making considerable savings. The Restoration in fact chose not to revive Ancien Régime customs but preserved the Napoleonic hunting administration. This gave rise to the paradox of a Restoration attempting to reinvigorate monarchical traditions but using structures created by Napoleon. This is that strong continuity, human, budgetary, but also political and symbolic, inside a geographical field concentrated around Paris that made it possible for the Court to circulate around the different imperial hunting residences, to dedicate certain days to the hunts, and to invite some important political figures. All of these aspects are to be found in the sources : archives, newspapers, autobiographies, artworks
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Barker, Harai Claire Taylor. "Les serviteurs de Navarre à Tours dans la seconde moitié du seizième siècle." Thesis, Tours, 2014. http://www.theses.fr/2014TOUR2022.

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Abstract:
Nombreuses sont les études portant sur les grands personnages de la maison de Navarre à l’époque moderne, mais leurs serviteurs n’ont pas encore fait l’objet d’une étude approfondie. Cette thèse a pour ambition d’examiner les 106 serviteurs de la Maison de Navarre qui sont présents dans les actes notariés tourangeaux de la seconde moitié du XVIe siècle conservés aux Archives départementales d’Indre-et-Loire. Complétées par des manuscrits (comptes royaux, mandements, quittances, etc.) conservés à Pau et à Paris, ces soucres éclairent la vie de ces individus, leurs liens de parenté et leurs rôles au sein des Maisons royales navarraises. À la lumière de cette documentation, nous découvrons les structures et le dynamique interne d’un « milieu navarrais » de Tours, dont le « coeur » était constitué d’une poignée de familles au service principalement des maisons de Jeanne d’Albret et d’Henri de Navarre, futur Henri IV
The early modern members of the royal family of Navarre have been the subjects of many academic studies, but the servants of their household have not yet been studied in depth. This dissertation aims to examine the 106 members of the household of Navarre whose presence is noted in notarial acts from 16th century Tours, stored in the Departemental Archives of Indre-et-Loire. These texts, combined with other manuscripts (royal accounts, letters, receipts, etc.) from Pau and from Paris, allow us to examine the lives of these individuals, how they were related, and what roles they played in the royal households of Navarre. Using source documents, we observe the structures and the internal dynamics of the « Navarrese milieu » that existed in the city of Tours, and its « heart » composed of a handful of families who primarily served the households of Jeanne d’Albret and of Henri de Navarre, the future king Henri IV
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Carré, Benoît. "Pensions et pensionnaires de la monarchie : de la grâce royale au système de redistribution de l'Etat au XVIIIe siècle." Thesis, Lille, 2018. http://www.theses.fr/2018LIL3H001.

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Abstract:
Pensions et pensionnaires de la monarchie : de la grâce royale au système de redistribution de l’État au XVIIIe siècle La question des pensions et des pensionnaires de l’État est abordée à partir d’un corpus de sources centré sur les archives de la Maison du Roi, du Trésor royal et du Comité des pensions de l’Assemblée nationale constituante. Les mécanismes d’attribution et de distribution des pensions royales permettent de redécouvrir les contradictions de la monarchie d’Ancien Régime, prises entre la permanence de traditions anciennes et les exigences de l’État moderne. En revenant sur les tentatives répétées et inabouties de réformer et de rationnaliser un objet de dépenses dont le poids n’a cessé de peser sur les finances royales, la thèse invite à s’interroger sur ces formes de distributions utilisées par le pouvoir comme un instrument de domination politique et social, mais dont les aspects financiers et comptables ont été inégalement maîtrisés. L’histoire de la gestion des pensions royales au XVIIIe siècle offre une étude de cas particulièrement documentée qui permet d’illustrer le développement de la bureaucratie moderne, révélant une administration imaginative dans sa manière de réformer les pensions de l’État mais freinée par les intérêts contradictoires du régime. C’est finalement la crise politique de 1789 qui a permis de clarifier et de réformer un système de grâces royales devenu le symbole des abus de la cour aux yeux de l’opinion publique. En séparant les pensions de cour des pensions de l’État, en créant un droit à la pension pour les serviteurs de l’État là où l’Ancien Régime ne connaissait qu’un système de récompenses fondé sur l’usage et l’esprit de clientèle, le Comité des pensions de l’Assemblée nationale constituante a posé, en 1790, les bases du premier système de retraite de la fonction publique d’État
Pensions & pensioners of the French monarchy : from royal favour to State redistribution system in the eighteenth century The issue of State pensions and pensioners is tackled on the basis of a corpus of sources found among the archives of the Maison du Roi (Royal Household), the Trésor royal (Royal Treasury) and the Comité des pensions (Pensions Committee) of the Assemblée nationale constituante (National Constituent Assembly). An analysis of the attribution and distribution mechanisms of the Royal pensions reveals the contradictions of the Ancien Régime monarchy: the preservation of ancient traditions versus the requirements of a modern State. The repeated and unsuccessful attempts to reform and rationalize an object of expenditure whose weight has not ceased to weigh on the royal finances is demonstrated here. The thesis invites us to question these forms of distribution used by the power as an instrument of political and social domination, but whose financial and accounting aspects have been unequally controlled. The history of the royal pensions management in the 18th century offers a particularly well-documented case study that illustrates the development of modern bureaucracy. It reveals an inventive administration in its way of reforming State pensions while constrained by conflicting interests of the regime. It was finally the political crisis of 1789 that clarified and reformed a system of royal liberalities that became the symbol of abuses of the Court in the eyes of public opinion. In 1790, by separating Court pensions from State pensions, by creating an entitlement to pension for State servants where the Ancien Régime knew only a system of rewards based on custom and clientelism, the Comité des pensions of the Assemblée nationale constituante laid the foundation for the first pension system of the State Public Service
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Portelance, Philipp. "« Au service d’un autre roi » : les troupes étrangères allemandes au service du royaume de France (1740-1763)." Thèse, 2018. http://hdl.handle.net/1866/22032.

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