Academic literature on the topic 'Frontières – Casamance (Sénégal) – Gambie'

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Journal articles on the topic "Frontières – Casamance (Sénégal) – Gambie"

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SOLLY, Boubacar, El Hadji Balla DIEYE, Oumar SY, Aruna M. JARJU, and SANE Tidiane. "Détection des zones de dégradation et de régénération de la couverture végétale dans le sud du Sénégal à travers l'analyse des tendances de séries temporelles MODIS NDVI et des changements d'occupation des sols à partir d'images LANDSAT." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection 223 (March 24, 2021): 1–15. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2021.580.

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Abstract:
Cette étude vise à détecter et cartographier la dégradation et la régénération de la couverture végétale durant ces deux dernières décennies en Haute-Casamance, située dans le sud du Sénégal. Elle s’appuie sur l’analyse des tendances de séries temporelles d’images MODIS NDVI acquises sur la période 2000-2018, sur la cartographie des changements d’occupation et d’utilisation des sols (LULCC) faite à partir d’images Landsat (ETM+ 1999 et OLI 2018), et sur une analyse conjointe des tendances de NDVI et LULCC. L’étude a révélé d’importants changements en termes d’occupation et d’utilisation des sols, notamment la conversion de la forêt à la savane (13,5 %), et de la savane aux zones de culture et d’habitat (7,9 %). Des tendances négatives significatives (p<0,1) du NDVI (en lien avec la conversion forêt-savane et forêt-zones de culture et d’habitat) sont observées sur 2,1% de la zone étudiée et indiquent une dégradation de la végétation en particulier le long de la frontière avec la Gambie, sur l’axe Pata-Ndorna, dans le centre de la zone d’étude, et autour de Médina Gounass. Par ailleurs, des tendances positives significatives (p<0,1) sur 1,8 % de la surface de la zone d’étude témoignent de la régénération dans le sud et sont liées à la conversion des zones de culture en savane et en forêt. L’analyse conjointe des tendances NDVI et LULCC indique une dégradation significative au sud de Kerewane et de Niaming, sur l’axe Ndorna-Pata, autour de Médina Gounass, et vers Saré Coly ; et une régénération significative à la frontière nord-est, au nord de Mampatim, au sud vers Bagadadji et Médina El Hadji, et entre Linkering-Paroumba. Cette analyse a également révélé que les deux séries d’images (NDVI et Landsat) sont cohérentes spatialement et que l’essentiel des tendances de productivité de la végétation est expliqué par les changements d’utilisation des sols et non par le climat.
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Boulégue, Jean. "Contribution des sources françaises à la connaissance de l'actuelle Guinée-Bissau à la fin du XVIIè me siècle." History in Africa 28 (2001): 43–51. http://dx.doi.org/10.2307/3172206.

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Abstract:
Dans les années qui suivirent la prise de Gorée par les Français (en 1677), plusieurs dirigeants de la compagnie concessionnaire française manifestèrent un grand intérêt pour les “Rivières du Sud.” Leur intention, bien sûr, était d'y étendre les activités commerciales de leur compagnie et, si possible, de les appuyer par un établissement militaire. On sait que ce dernier projet, tenté par Brüe en 1699 dans l'île de Bolama, puis en 1700 dans l'île de Bissau, échoua finalement devant l'opposition des Portugais. De cette période, et de cette politique, sont restées deux importantes descriptions françaises des régions situé es entre la Gambie et le Corubal (c'est-à-dire actuellement en Casamance et en Guinée-Bissau):- celle de Michel Jajolet de La Courbe, relatant un voyage effectué par l'auteur lui-même de juillet 1686 à février 1687. La Courbe sera directeur de la concession française du Sénégal de 1689 à 1693. Auparavant, il avait été envoyé en mission d'inspection par la direction parisienne de la compagnie. Avant son retour en France (via les Antilles), il entreprit un voyage qui le mena d'abord, par voie de terre, d'Albréda, sur la Gambie, à Cacheu, en passant à hauteur de Ziguinchor. De Cacheu, il embarqua pour Bissau, où la compagnie française avait un commis, et, de là, il rayonna dans les îles et dans les fleuves. Ce voyage est assez bien connu puisque les manuscrits de La Courbe ont été retrouvés et publiés au début du siècle par Cultru. On sait aussi que quelques pages (seize exactement) manquaient au texte manuscrit.
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LOMBARD, Florent, Julien ANDRIEU, and Luc DESCROIX. "La population d’Avicennia germinans du delta du Saloum est-elle relictuelle depuis la dernière période humide ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 346 (January 13, 2021): 51–64. http://dx.doi.org/10.19182/bft2020.346.a36296.

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Abstract:
Dans le monde entier, les mangroves sont déboisées à un rythme plus élevé que les forêts tropicales. Dans le delta du Saloum au Sénégal, elle a connu un déclin important dans les années 1980 et 1990, mais elle se régénère spontanément depuis lors. Cet article teste l'hypothèse suivante : la population d'Avicennia germinans dans le Saloum correspondrait à une population relique établie pendant les années hyper-humides (1950 à 1967). Cet article fait la synthèse de deux campagnes botaniques différentes, espacées de 15 ans. Également, il rend compte d’une expérience sur la flottation des propagules en fonction de la salinité de l'eau. En 2003, la reproduction d'Avicennia germinans n'avait pas eu lieu dans la zone de demi-marée depuis plusieurs années déjà. Seul le piégeage par Sesuvium portulacastrum, dans la zone de haute marée, permet l'apparition de jeunes pousses. C'est donc un problème de dépôt et d'enracinement des propagules. En 2018, seuls deux individus, présents sur le même site, semblent avoir suivi un processus de régénération « normal », en zone de demi-marée, dans la boue, sans processus de piégeage des propagules. La récente diminution de la salinité permettrait à nouveau exceptionnellement aux propagules de s'enfoncer, et donc de germer comme en période humide. Une relation linéaire évidente a été observée entre la flottaison et la salinité. En Gambie et en Casamance, où les précipitations sont plus importantes et la salinité plus faible, cette espèce se reproduit normalement et n'a pas été affectée dans sa reproduction par la période de sécheresse. Cela nous permet d'estimer que des seuils de 1 000 mm de précipitations annuelles ou 20 ‰ de salinité minimale, franchis après la période hyper-humide (1950-1967), ont empêché, depuis, la reproduction de l'espèce. Si la population étudiée par la science depuis les années 1970 est bien une population relique, issue d'une période anormalement humide, toute une littérature visant à décrire et expliquer la dégradation des mangroves du Saloum aurait été basée sur un état de référence particulièrement inapproprié.
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Dissertations / Theses on the topic "Frontières – Casamance (Sénégal) – Gambie"

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Marut, Jean-Claude. "La question de Casamance (Sénégal) : une analyse géopolitique." Paris 8, 1999. http://www.theses.fr/1999PA081573.

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Abstract:
Les developpements du conflit separatiste casamancais soulignent l'enjeu des frontieres entre le senegal et ses voisins meridionaux, gambie et guinee-bissau, dont l'emboitement gambien n'est que l'aspect le plus original. La rebellion casamancaise s'y nourrit de rivalites dont elle tente d'instrumentaliser les acteurs, autant que ces acteurs l'instrumentalisent. L'etat senegalais profite quant a lui de ses puissants soutiens exterieurs pour tenter d'y inverser les rapports de forces. Mais le conflit casamancais plonge d'abord ses racines dans des problemes interieurs non resolus : a la fois les rivalites pour le controle des richesses de la region, situees principalement a l'ouest, en basse casamance, mais aussi le regard inegal porte par les nordistes sur la casamance et les casamancais. Concurrencant la representation d'un etatnation senegalais, les sur-representations identitaires qui accompagnent les mobilisations sociales casamancaises sont devenues un enjeu pour des acteurs : clerge catholique tres minoritaire, politiciens, mouvement separatiste, qui, tous, masquent les problemes autant qu'ils les revelent. A l'oppose d'une vision archaisante du conflit, ces sur-representations peuvent etre vues a la fois comme le langage moderne d'une crise du lien social et te signe d'une sousrepresentation politique des populations. La question casamancaise est ainsi faite de plusieurs conflits etroitement enchevetres, a differents niveaux, impliquant de nombreux acteurs ayant chacun sa propre logique. Les perspectives de reglement paraissent plus reposer sur une reconnaissance des demandes de ces acteurs et de leurs representations, que sur la tendance de l'etat senegalais a apporter des reponses militaires a des questions politiques, a l'interieur comme a l'exterieur de ses frontieres.
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Sanka, Jean-Louis. "Frontières, politiques, dynamiques territoriales et environnement en Afrique de l'Ouest : le cas des Rivières du Sud : Gambie, Casamance (Sénégal), Guinée Bissau, Guinée Conakry." Thesis, Bordeaux 3, 2013. http://www.theses.fr/2013BOR30045.

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Abstract:
La question territoriale et celle de la régionalisation sont devenues deux paradigmes centraux tant pour les pouvoirs politiques que pour les spécialistes des sciences humaines et sociales. En Afrique, le croisement de ces deux réalités renvoie inévitablement aux territoires, aux identités, aux Etats, à la mondialisation et au développement de phénomènes nouveaux (trans-nationalisation). Pour les chercheurs, l’étude de ces phénomènes soulève toute une batterie de préoccupations conceptuelles et méthodologiques, alors que pour les décideurs, elle renvoie à des enjeux géopolitiques et à des opportunités économiques. Dans la question territoriale, les soucis de mise en ordre sont traduits par les politiques d’aménagement du territoire dit « communautaire », et ceux de responsabilité et de libertés sont incarnés par les politiques de libre circulation des personnes et biens avec comme force politique, l’harmonisation des normes. Pour ce qui est des processus de régionalisation, la question des échelles d’intervention et des modèles à promouvoir est plus que préoccupante après l’échec de ce qui est appelé intégration par le haut. Les bouleversements socio-économiques dans l’Afrique contemporaine poussent les sociétés à effectuer un lien nouveau entre les situations locales et globales sans passer par l’étape autrefois nécessaire du national. Ce sont là deux dimensions spatiales que l’on retrouve parfaitement en Afrique de l’ouest à la fois espace morcelé et espace d’intégration avancée. Les Rivières du Sud sont un territoire où les espaces frontaliers jouent ce rôle économique et social plus que politique. Dès lors l’activité socio-économique peut-elle entraîner le politique ? Les espaces frontaliers, par ailleurs de riches capharnaüms, regroupant une multitude d’acteurs, jouent ce rôle. La frontière en elle-même est en constante mutation. Les changements qu’elle subit sont de divers ordres : social, économique, politique et même géographique. Le commerce, les mouvements, les liens sociaux et culturels constituent les éléments factuels à la base de la décomposition de l’objet spatial frontière. Ils forment des invariants qui, empiriquement s’observent en premier. La synergie entre les réseaux et les territorialités qui en découlent est un avantage pour le commerce et la régionalisation par le bas. Mais l’aménagement du territoire et la coopération transfrontalière qui constituent le lien entre les différentes entités sont encore embryonnaires<br>The territorial and regionalization question become two central paradigms for the political powers and the specialists of the human and social sciences. In Africa, the link between these two realities refers inevitably to territories, identities, States, globalization and to the development of news phenomena (trans-nationalization). For the researchers, the study of these phenomena raises a whole series of conceptual and methodological preoccupations, while for the decision-makers; it refers to geopolitical and economic opportunities. In the territorial question, the arrangement worries are translated by town and country planning policies known under the name of "communitary", and those of responsibility and liberties are traduced by the policies of free movement of people and goods, the harmonization of the standards. In terms of regionalization processes, the question of the scales and models of intervention to be promoted is more than alarming after the failure of what is called integration from the bottom. The socioeconomic changes in contemporary Africa lead societies to do make new link between the local and global situations without crossing by the formerly necessary national stage. These are two spatial dimensions that are found perfectly in western Africa, both fragmented and advanced integration space. Africa is also a continent where the border areas play important economic and social role more than political one. Can the socio-economic activity consequently involve the policy? Border areas which are also rich shambles, grouping a multitude of actors, play this role. The border itself is in constant transformation. The changes which it undergoes are of different levels: social, economic, political and even geographical. Trade, movements, social and cultural links are the factual elements that cause the decomposition of the border. They are invariants that are empirically observed first. The synergy between networks and the territorialities is an advantage for trade and regionalization from below
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Diallo, Mohamadou Mountaga. "Frontières, stratégies d'acteurs et territorialités en Sénégambie. Cas des frontières Sénégal-Gambie et Sénégal-Guinée Conakry." Thesis, Montpellier 3, 2014. http://www.theses.fr/2014MON30004.

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Abstract:
L’objet de cette thèse est d’analysé les processus de construction de territorialités et de territoires transfrontaliers. Discontinuité géographique majeure, la frontière est traditionnellement définie comme la limite d’un territoire d’Etat, symbole de sa souveraineté. Les frontières Sénégal-Gambie et Sénégal-Guinée Conakry qui gardent cette fonction, créent de nombreux effets-frontières largement exploités par les populations. Les acteurs sociaux et marchands des zones frontalières sénégambiennes, à travers leurs diverses mobilités consécutives à l’effet-frontière connectent divers lieux de part et d’autre de la frontière. Ils produisent ainsi divers territoires, espaces vécus et appropriés. La frontière est ici, lien et couture. Espaces partagés et de fortes solidarités intercommunautaires, ces territoires transfrontaliers sont cependant l’objet de compétitions et de conflits qui sont aujourd’hui pris en charge par les acteurs locaux à travers diverses initiatives de coopération transfrontalière. Le renforcement voire l’institutionnalisation de ces initiatives locales pourrait se faire dans le cadre d’une gouvernance transfrontalière impliquant les diverses familles d’acteurs (société civile locale, collectivités territoriales, Etat). Cette gouvernance transfrontalière bénéficie du processus de décentralisation en cours au Sénégal, en Guinée Conakry et en Gambie et d’autre part, des progrès réalisés récemment par la CEDEAO dans le cadre de l’institutionnalisation de la coopération transfrontalière. Elle pourrait cependant être handicapée par les divergences d’intérêts et les tensions entre les Etats, notamment sénégalo-gambien<br>The object of this thesis is to analyze the processes of construction of territorialities and of cross-border territories. Open major geographic, the border is traditionally defined as the limit of a State territory, the symbol of its sovereignty. The borders Senegal-Gambia and Senegal-Guinea Conakry, who keep this function, create many borders-effects widely exploited by the populations. The social actors and merchants of the border areas of Senegambia, through their various motilities, consecutive to the border-effect connect various locations on both sides. Therefore they create various territories, spaces experienced and owned. The border is here, link and separation. Shared spaces and strong communal solidarities, these cross-border territories are however the object of competitions and conflicts which are today supported by local actors through various initiatives for cross-border cooperation. The strengthening or even the institutionalization of these local initiatives could be done within the framework of cross-border governance involving the various families of actors (local civil society, territorial communities, and the State). This cross-border governance benefits from the ongoing process of decentralization in Senegal, Guinea Conakry and the Gambia and on the other hand, the recent progress made by ECOWAS in the framework of the institutionalization of cross-border cooperation. It could however be hampered by differences of interests and tensions between States, including Senegalese-Gambian
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Wade, Amadou. "La Casamance : la logique d'un conflit depuis 1982." Paris 1, 2008. http://www.theses.fr/2008PA010343.

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Abstract:
Depuis 1982, la Casamance, région au sud du Sénégal, est l'objet d'une revendication indépendantiste formulée par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC). Le conflit a empiré à la fin des années 1990 avec l'apparition des mines antipersonnel et de mines antichar. Ces mines ont nui à la population, les activités agricoles, le tourisme, et entravent les efforts des ONG dans la région. . À l'instar d'autres zones de guerre de longue date, le conflit s'est retranché et institutionnalisé dans la structure de la société casamançaise, et la violence est devenue, dans une certaine mesure, une routine. Vingt quatre ans, il est encore un conflit actif dans la région, et, tandis que l'intensité de la violence a diminué au fil des ans, il ne fait aucun doute que la population de Casamance (ainsi que ceux de ses voisins immédiats) continue de souffrir de graves perturbations et d'instabilité dans leur vie quotidienne. Malgré les accords de cessez-le-feu et l'amélioration des conditions de sécurité, une paix durable demeure insaisissable. Le nombre de mort liés directement au conflit est probablement autour de 1'200, soit tués dans des attaques armés, par les mines terrestres ou à la suite des abus des droits de l'homme (il n'y a pas d'estimation officiel du gouvernement). Beaucoup d'autres ont été déplacées, que ce soit au sein de la Casamance ou dans les pays voisins. Porté par l'ethnie diola, la revendication politique a utilisé un langage identitaire, recréant et cristallisant le capital culturel diola. C'est dès lors ce mème capital qui est utilisé dans le processus civil de paix engagé depuis quelques années, faisant de l'éthnie diola la mieux placée dans cette économie traditionnalisée de la paix une économie qui cache des rivalités pour le contrôle des ressources de la région et des enjeux de manipulations politiques.
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Dione, Ibrahima. "Polarisation des structures de soins de la Haute Casamance : entre construction nationale des systèmes de santé et recours aux soins transfrontalier." Phd thesis, Université d'Angers, 2013. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00945314.

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Abstract:
Le bassin de santé de la Haute Casamance est à cheval sur quatre Etats que sont le Sénégal, la Guinée Bissau, la Guinée et la Gambie au destin lié par un passé de pratique territoriale commune. Toutefois, la construction des Etats au lendemain de la conquête coloniale a instauré une coupure de fait en balkanisant cet ensemble territorial par l'établissement de frontières artificielles en déphasage avec la manière dont les populations vivent l'espace à travers une différenciation propre à la typologie naturelle entre zones sahélienne, soudanienne et forestières. Le vécu spatial séculaire des populations toujours valable favorise un eternel recommencement de couture de cet ensemble territorial en faisant fi des frontières modernes. Ainsi des polarités transfrontalières se construisent en arborant un statut de centre gravité autour d'un espace commun entre plusieurs Etats. Le secteur de la santé n'y échappe pas. Des localités comme Kolda au coeur de cet espace transfrontalier attirent des populations d'une origine très diversifiée et non prévues au sein des infrastructures sanitaires. Des dynamiques de recours aux soins se sont mises en place et fortement caractérisées par une mobilité de soins qui façonne un territoire sanitaire original. Celui-ci entretient des flux de population à la recherche de meilleurs soins en relation avec l'accessibilité physique, la qualité des soins proposée en certains endroits, les activités économiques. Ce pendant, l'offre de soins ne suit pas cette logique de continuité du fait de l'absence de connexion des systèmes de soins des différents pays. C'est la conséquence d'une absence de coopération transfrontalière sanitaire qui fait de cet espace de partage un cadre sanitaire frappé par des disparités notables entre les Etats aux problèmes commun en matière d'endémicité.
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