Academic literature on the topic 'Frontières – Niger – 19e siècle'

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Journal articles on the topic "Frontières – Niger – 19e siècle"

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Nordman, Daniel. "De Quelques Catégories de la Science Géographique Frontière, région et hinterland en Afrique du Nord (19e et 20e siècles)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, no. 5 (October 1997): 969–86. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1997.279614.

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Abstract:
Les développements qui suivent, éléments d'un chantier en cours sur les représentations de la géographie dite coloniale, au 19e et au 20e siècle, et au Maghreb*, supposent que l'on admette, à titre provisoire au moins et comme hypothèse de travail, que les frontières ne sont pas, ou n'ont pas été exclusivement, celles qu'édifient pour elles-mêmes les populations des confins lorsqu'elles choisissent des modèles de comportement économique, social ou culturel, lorsqu'elles édifient leur identité régionale, lorsqu'elles vivent, en un mot, leur sentiment d'appartenance territoriale et plus particulièrement leur situation frontalière. D'autres ont élaboré ces configurations, qu'il s'agisse des géographes ou des administrations, ou encore des milieux coloniaux. Pour avoir été imposées de l'extérieur, ces constructions n'en ont pas moins eu des effets durables. Elles sont un fait d'histoire et leurs empreintes doivent être exactement retracées. Elles constituent une variété particulière de catégories géographiques, comme la frontière, la région, l'hinterland. Certaines d'entre elles ont une histoire spécifique, souvent ancienne et même pluriséculaire : c'est le cas de la notion de frontière ; d'autres, comme la deuxième, se sont définies plus lentement sans doute, plus discrètement, avant d'envahir, au 20e siècle, toute une littérature géographique ; la dernière est propre à l'histoire et à la géographie africaines.
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Danion, J. M. "Approches actuelles des troubles moteurs dans la schizophrénie : du diagnostic au bien-être du patient." European Psychiatry 29, S3 (November 2014): 580. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2014.09.281.

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Abstract:
Au 19e siècle, dès les premières descriptions de la schizophrénie, les troubles moteurs à type de troubles de la posture, de la gestuelle, ont été pris en compte. Puis à partir des années cinquante, les effets secondaires moteurs liés aux traitements par neuroleptiques, semblent avoir éclipsé ces troubles moteurs comme faisant partie intégrante du tableau clinique de la maladie. Depuis une quinzaine d’année, des études se sont à nouveaux intéressées à ces troubles en montrant des troubles de postures, la présence de gestes anormaux, d’anomalie de la marche, d’anomalie du tonus, des troubles de la dextérité etc. Les recherches se sont aussi intéressées aux signes neurologiques mineurs (SNM) qui correspondent à des anomalies subtiles et diffuses, comprenant des troubles de coordination motrice interpersonnelle, de l’équilibre, de l’intégration sensorielle ou encore de latéralisation, ainsi que des mouvements anormaux. Les SNM sont retrouvés chez 65 % des patients souffrant de schizophrénie contre 5 % en population générale. La description et la compréhension de ces SNM peuvent nous permettre une meilleure compréhension des mécanismes et des frontières de la schizophrénie [1].Plus récemment, il a été décrit que les coordinations motrices interpersonnelles, qui permettent une interaction de qualité entre deux personnes sont altérées dans la schizophrénie. De plus, ces altérations sont aussi retrouvées, à un moindre niveau, chez les apparentés sains au premier degré des patients souffrant de schizophrénie, montrant l’importance de ces troubles moteurs dans la genèse de la maladie [2]. Enfin, il est important de montrer l’implication clinique et dans la réhabilitation de la prise en compte de ces troubles moteurs [3]. Ainsi, une meilleure compréhension des troubles de la planification motrice qui caractérisent les patients doit permettre de leur proposer des activités physiques plus adaptées et les aider à un mieux être au quotidien.
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Weis, Monique. "Le mariage protestant au 16e siècle: desacralisation du lien conjugal et nouvelle “sacralisation” de la famille." Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 8 (June 20, 2019): 134. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.07.

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Abstract:
RÉSUMÉLe principal objectif de cet article est d’encourager une approche plus large, supraconfessionnelle, du mariage et de la famille à l’époque moderne. La conjugalité a été “désacralisée” par les réformateurs protestants du 16e siècle. Martin Luther, parmi d’autres, a refusé le statut de sacrement au mariage, tout en valorisant celui-ci comme une arme contre le péché. En réaction, le concile de Trente a réaffirmé avec force que le mariage est bien un des sept sacrements chrétiens. Mais, promouvant la supériorité du célibat, l’Église catholique n’a jamais beaucoup insisté sur les vertus de la vie et de la piété familiales avant le 19e siècle. En parallèle, les historiens décèlent des signes de “sacralisation” de la famille protestante à partir du 16e siècle. Leurs conclusions doivent être relativisées à la lumière de recherches plus récentes et plus critiques, centrées sur les rapports et les représentations de genre. Elles peuvent néanmoins inspirer une étude élargie et comparative, inexistante dans l’historiographie traditionnelle, des réalités et des perceptions de la famille chrétienne au-delà des frontières confessionnelles.MOTS-CLÉ: Époque Moderne, mariage, famille, protestantisme, Concile de TrenteABSTRACTThe main purpose of this paper is to encourage a broader supra-confessional approach to the history of marriage and the family in the Early Modern era. Wedlock was “desacralized” by the Protestant reformers of the 16th century. Martin Luther, among others, denied the sacramental status of marriage but valued it as a weapon against sin. In reaction, the Council of Trent reinforced marriage as one of the seven sacraments. But the Catholic Church, which promoted the superiority of celibacy, did little to defend the virtues of family life and piety before the 19th century. In parallel, historians have identified signs of a “sacralization” of the Protestant family since the 16th century. These findings must be relativized in the light of newer and more critical studies on gender relations and representations. But they can still inspire a broader comparative study, non-existent in traditional confessional historiography, of the realities and perceptions of the Christian family beyond denominational borders.KEY WORDS: Early Modern Christianity, marriage, family, Protestantism, Council of Trent BIBLIOGRAPHIEAdair, R., Courtship, Illegitimacy and Marriage in Early Modern England, Manchester, Manchester University Press, 1996.Beaulande-Barraud, V., “Sexualité, mariage et procréation. Discours et pratiques dans l’Église médiévale (XIIIe-XVe siècles)”, dans Vanderpelen-Diagre, C., & Sägesser, C., (coords.), La Sainte Famille. Sexualité, filiation et parentalité dans l’Église catholique, Problèmes d’Histoire des Religions, 24, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2017, pp. 19-29.Bels, P., Le mariage des protestants français jusqu’en 1685. 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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Monika, Salzbrunn. "Migration." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.059.

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Abstract:
En anthropologie, la migration, du mot latin migratio, signifie en principe un déplacement physique d’un être humain (migration humaine), bien que des déplacements non-humains soient aussi qualifiés de migrations (migration animale, migration de plantes, migration de planètes etc.). Suite à la généralisation de l’État-nation comme forme d’organisation politique au 19e siècle, on distingue surtout la migration transnationale (qui implique le déplacement d’au moins une frontière nationale) et la migration interne (à l’intérieur de frontières étatiques). Par ailleurs, ces migrations peuvent prendre la forme d’une migration pendulaire (mouvement de va-et-vient), circulaire (mouvement en cercle), saisonnière (migration de travail influencé par les saisons agricoles) ou durable, menant à une installation et une naturalisation. Parmi les causes, on a longtemps souligné les migrations de travail alors que les cas de migrations climatiques et forcées augmentent de façon significative : migrations imposées par le contexte, notamment politique, par exemple pendant une guerre civile ou encore déplacements engendrés par des changements climatiques comme une sècheresse ou l’avancement du désert dans la zone du Sahel. Le tourisme est parfois considéré comme une forme volontaire de migration à courte durée. Jusqu’à présent, peu de travaux lient les réflexions sur les migrations avec celles sur la mobilité (Ortar, Salzbrunn et Stock, à paraître). Certaines recherches sur l’ethnicité (Barth 1999 [1969]) et la transnationalisation ainsi que de nouvelles catégories statistiques développées au niveau gouvernemental témoignent du fait que certaines personnes peuvent être considérées ou perçues comme migrant-e-s sans avoir jamais effectué un déplacement physique au-delà des frontières nationales de leur pays de naissance. Ainsi, aux Pays-Bas et en Belgique, dans le discours politique, on distingue parfois autochtones (grec, littéralement terre d’ici) et allochtones (grec, littéralement terre d’ailleurs). Au Pays-Bas, on entend par allochtone une personne qui y réside et dont au moins un parent est né à l’étranger. Ce terme était destiné à remplacer le terme « immigré », mais il continue à renvoyer des résidents (voire des citoyens) à (une partie de) leur origine. Le terme allemand « Migrationshintergrund » (littéralement background migratoire) pose le même problème. L’anthropologie s’intéresse de facto dès l’émergence de la discipline aux migrations, notamment dans l’étude de sociétés pastorales (en focalisant les déplacements des éleveurs et de leurs troupeaux) ou dans l’analyse des processus d’urbanisation (suite à la migration du monde rural vers les villes). En revanche, l’anthropologie des migrations et de la transnationalisation n’émergent que dans les années 1990 en tant que champ portant explicitement ce nom – d’abord dans le monde anglophone (Glick Schiller N., Basch L. et C. Blanc Szanton 1992, Hannerz U. 1996), et ensuite dans le monde francophone (Raulin A., D. Cuche et L. Kuczynski 2009 Revue Européenne des Migrations internationales, 2009, no. 25, vol. 3), germanophone (Pries L. 1996), italophone (Riccio 2014), hispanophone, lusophone etc.. La traite des esclaves et les déportations de millions de personnes d’Afrique Sub-Saharienne vers l’Europe et les Amériques, qui ont commencé au 17e siècle et duré jusqu’en 1920, ont été étudiées dans le cadre de l’anthropologie marxiste (Meillassoux 1986) puis par des historiens comme Olivier Pétré-Grenouilleau (2004) ou encore par Tidiane N’Diaye (2008), ce dernier ayant mis l’accent sur la longue et intense implication de commerçants arabes dans la traite négrière. La violente « mission civilisatrice » ou campagne de conquête coloniale a très souvent été accompagnée d’une mission de conversion au christianisme, ce qui a fait l’objet de publications en anthropologie depuis une trentaine d’années sous l’impulsion de Jean et John Comaroff (1991) aux Etats-Unis, et plus récemment en France (Prudhomme 2005). Selon les contextes régionaux, l’une ou l’autre forme de migration a été étudiée de manière prépondérante. En Chine, les migrations internes, notamment du monde rural vers les villes, concernent presque autant de personnes dans l’absolu (229,8 millions en 2009 selon l’Organisation internationale du Travail) que les migrant-e-s transnationaux dans le monde entier (243,7 millions en 2015 selon les Nations Unies/UN International Migration Report). Le pourcentage de ces derniers par rapport à la population mondiale s’élève à environ trois pour cent, ce qui semble en décalage avec la forte attention médiatique accordée aux migrant-e-s transnationaux en général et aux réfugiés en particulier. En effet, la très grande majorité des déplacé-e-s dans le monde reste à l’intérieur des frontières d’un État-nation (Withol de Wenden C., Benoît-Guyod M. 2016), faute de moyens financiers, logistiques ou juridiques (passeport, visa). La majorité des réfugiés politiques ou climatiques reste à l’intérieur des frontières nationales ou dans un des pays voisins. Ainsi, selon l’UNHCR/ l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés, sur les 65,3 millions de personnes déplacées de force, 40,8 millions étaient des déplacé-e-s internes et seulement 3,2 millions des demandeur-e-s d’asile en 2015. L’urbanisation croissante qui s’opère dans le monde suscite une augmentation de la migration de travail, notamment en Chine. Dans cet État, le système d’enregistrement et d’état-civil (hukou) limite l’accès aux services sociaux (santé, école, etc.) à la commune de naissance : un changement de résidence est soumis à des conditions restrictives, ce qui engendre une perte de droits élémentaires pour des dizaines de millions de migrants ruraux ne possédant pas de permis de résidence (Jijiao 2013). En France, jusqu’au tournant culturel (qui marque une bifurcation de la focale de la recherche vers les appartenances culturelles et religieuses des personnes étudiées) dans les années 1990, les sciences sociales des migrations, notamment la sociologie des migrations, ont surtout étudié les conditions et rapports de travail, les inégalités sociales ou encore la politique du logement et les inégalités spatiales (Salzbrunn 2015), conduisant ainsi à une très forte focalisation sur les rapports de classe et sur les conditions de vie des immigré-e-s des anciennes colonies. La migration des personnes hautement qualifiées n’a en revanche été que peu étudiée. Après la chute du mur de Berlin, les « appartenances multiples » (concept central de l’ouvrage de Yuval-Davis, Viethen et Kannabiran 2006), notamment religieuses (Capone 2010), ont été privilégiées comme objet de recherche. Cette tendance, accompagnée par un climat politique de plus en plus xénophobe dans certains pays européens, a parfois pointé vers une « ethnicisation » de la religion (Tersigni, Vincent et Willems, à paraître). Le glissement de perception d’une population de la catégorie des « travailleurs immigrés » ou « Gastarbeiter » (littéralement « travailleurs invités ») vers celle de « musulmans » s’inscrit dans un processus d’altérisation, sous-entendant dans les deux cas qu’il s’agit d’un groupe homogène marqué par les mêmes caractéristiques, et ignorant de ce fait la « diversité au sein de la diversité » (Vertovec 2010), notamment les différences en termes de niveau de formation, de genre, d’âge, de statut juridique, de préférence sexuelle, du rapport aux discours et pratiques religieux etc. Beaucoup d’études se sont ainsi focalisées sur des groupes fondés sur le critère d’une nationalité ou d’une citoyenneté commune, ce qui a été critiqué comme relevant d’un « nationalisme méthodologique » (Glick Schiller et Caglar 2011). Même le nouveau champ de recherches consacré aux espaces sociaux transnationaux (Basch, Glick Schiller et Szanton Blanc 1992 ; Salzbrunn 2016) a parfois été (auto-)critiqué pour la reproduction des frontières nationales à travers une optique transnationale. Ont alors émergé des réflexions sur une relocalisation de la migration (Glick Schiller et Caglar 2011) et sur l’enracinement spatial de la migration dans des espaces sociaux translocaux (Salzbrunn 2011). Bien que la moitié de la population migratoire soit féminine, les aspects de genre n’ont été étudiés que très tardivement (Morokvasic-Müller 1984), d’abord dans un contexte de regroupement ou de liens familiaux maintenus pendant la migration (Delcroix 2001 ; Kofman 2004 ; Kofman et Raghuram 2014), puis dans celui des approches féministes du développement (Verschuur et Reysoo 2005), de la migration du travail et des frontières genrées (Nouvelles Questions Féministes 26, 2007). En effet, les dynamiques internationales dans la division du travail engendrent une chaîne globale des soins (« global care chain ») qui repose essentiellement sur les femmes, que ce soit dans le domaine médical, de la pédiatrie ou des soins aux personnes âgées. La réflexion sur la division internationale du travail reproductif a été entreprise par Rhacel Parrenas (2000) et développée par Arlie Hochschild (2000). On peut obtenir une vue d’ensemble des projets européens consacrés au genre et à la migration, voir les résultats du projet européen GEMMA. Enhancing Evidence Based Policy-Making in Gender and Migration : http://gemmaproject.seminabit.com/whatis.aspx En anthropologie politique, l’évolution de systèmes politiques sous l’impact d’une migration de retour, a été étudiée dans un contexte postcolonial (von Weichs 2013). De manière générale, les réflexions menées dans un contexte études postcoloniales de ce type n’ont été entreprises que tardivement en France, et ce souvent dans une optique très critique, voire hostile à ces débats (L’Homme 156, 2000). Parmi les autres sujets traités actuellement en anthropologie des migrations se trouvent les inégalités sociales et spatiales, les dynamiques religieuses transnationales (Argyriadis et al. 2012), les réfugiés et leurs moyens d’expressions politiques et artistiques (Salzbrunn 2014) ou musicales (Civilisations 67, 2018 ; Salzbrunn, Souiah et Mastrangelo 2015). Enfin, le développement conceptuel du phénomène de transnationalisation ou des espaces sociaux translocaux, voire le retour à la « localisation de la migration » (titre de l’ouvrage de Glick Schiller et Caglar 2011) sont des réponses constructives à la question : Comment étudier les migrations dans des sociétés super-diverses (Vertovec 2011) sans réifier leurs appartenances ?
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Dissertations / Theses on the topic "Frontières – Niger – 19e siècle"

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Lefebvre, Camille. "Territoires et frontières : du Soudan central à la République du Niger : 1800-1964." Paris 1, 2008. http://www.theses.fr/2008PA010711.

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Abstract:
Les frontières africaines ont longtemps été décrites comme des cicatrices de la violence des impérialismes étrangers en Afrique. Ce discours en cherchant à dénoncer l'arbitraire colonial, réduit les configurations territoriales africaines à de simples conséquences de la colonisation dans lesquelles l'histoire et les populations africaines n'auraient aucune part. Une analyse approfondie des dynamiques de formation de !'ensemble des frontières d'un Etat africain permet de remettre en perspective cette approche. L'histoire du processus de formation des frontières du Niger contemporain se révèle plus longue et plus complexe que ce discours ne le laissait présager. Les frontières du Niger sont issues d'enjeux et de luttes politiques qui prennent leurs racines dans des événements et une histoire régional antérieure de près d'un siècle a toute présence coloniale. Les colonisateurs loin d'avoir fait table rase de ce passe, ont dû, en raison de la faiblesse de leurs moyens et de leurs effectifs utiliser de manière pragmatique les configurations territoriales existantes.
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Bouchardon, Marianne. "Théâtre-poésie : limites non-frontières entre deux genres du symbolisme à nos jours." Paris 10, 2004. http://www.theses.fr/2004PA100127.

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Abstract:
L'objet de ce travail est de montrer que la forme dramatique, entrée en crise à partir de la fin du XIXe siècle et pendant tout le XXe siècle, ne s'est pas seulement renouvelée par le biais d'une ouverture du genre théâtral du côté du genre romanesque, c'est à dire par le biais d'une "romanisation" ou d'une "épicisation" d'ores et déjà abondamment théorisée, mais également par la voie d'un décloisonnement du genre théâtral du côté du genre poétique, suggérant l'invention d'une sorte de "théâtre-poésie". Cette problématique invite à interroger le rapport du dramatique et du poétique à différentes époques charnières de l'histoire du théâtre, le symbolisme, les avants-gardes et l'époque contemporaine, et à analyser, pour chacune de ces périodes, une ou dramaturgies à valeur exemplaire, en l'occurence, celles de Villiers de l'Isle-Adam et de Maurice Maeterlinck, celles de Guillaume Apollinaire et de Roger Vitrac, celle enfin de Valère Novarina
The object of this work is to show that the dramatic form, entered in crisis from the end of the XIXth century and during all XXth century, was not only renewed by means of an opening of the theatrical genre as for the romantic genre, that is by means of a "romanisation" or of an "épicisation" already abundantly theorized, but also by the way of a decompartmentalization of the theatrical genre towards the poetic genre, suggesting the invention of a sort of "theater-poetry". This problem prompt to interrogate the report of the dramatic and of poetics in various times hinges of the history of the theater, the symbolism, the avant-gardes and the contemporary time, and to analyze, for each of these periods, one or two dramatic arts with exemplary value, in this particular case, those of Villiers de l'Isle-Adam and Maurice Maeterlinck, those of Guillaume Apollinaire and Roger Vitrac, that finally Valère Novarina
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Couderc, Anne. "État, nations et territoires dans les Balkans au XIXe siècle : histoire de la première frontière gréco-ottomane (1827-1881)." Paris 1, 2000. http://www.theses.fr/2000PA010705.

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Abstract:
Cette thèse envisage les conditions dans lesquelles la première frontière terrestre gréco-ottomane fut tracée au moment de l'indépendance grecque (1821-1832), et étudie les cinquante années de son histoire, avant le rattachement d'Arta et de la Thessalie à la Grèce (1881). Délimitant un état grec alors restreint au sud de la péninsule balkanique, selon une ligne reliant les golfes d'Arta et de Volos, cette frontière est étudiée en tant que zone de contact entre un empire ancien, multi-ethnique et peu centralisé, et un état fondé sous les auspices des grandes puissances (France, Grande-Bretagne et Russie) que l'on organisa sur le modèle occidental de l'état-nation. La période étudiée, qui est celle de la formation de l'état en Grèce mais aussi celle des réformes et de la modernisation de l'état dans l'Empire ottoman (tazimat), a permis d'étudier à l'échelle de la zone frontière ces deux processus, les résistances qui leur furent opposées, leurs limites respectives et les interactions qu'il y eut entre eux. L'observation de la construction de l'état moderne ainsi menée du point de vue de la frontière a permis d'appréhender ce processus selon plusieurs niveaux d'analyse : international et diplomatique, national, régional et local. Elle a notamment mis en lumière, dans le contexte de la résistance que les réseaux sociaux et militaires locaux, implantés de part et d'autre de la ligne de démarcation, opposèrent face aux progrès de pouvoirs publics centralisés, la relation qu'il put y avoir entre l'organisation de l'état moderne et l'émergence des nationalismes balkaniques : en l'occurrence la formulation de la grande idée hellénique à partir des années 1840, l'individualisation de plus en plus consciente d'un groupe albanais au sein de la société ottomane frontalière après la guerre de Crimée (1856), et même un Etat ottoman qui au fur et à mesure de ses tentatives de centralisation fut de plus en plus considéré, dans ces régions, comme turc et non plus comme ottoman.
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Touré, Moussa Ibrahim. "Jurisconsultes musulmans et conflits hégémoniques dans la boucle du Niger au 18ème et 19ème siècle : méthodes de règlement des conflits et émergence d'un droit international." Montpellier 1, 2006. http://www.theses.fr/2006MON10019.

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Abstract:
La Boucle du Niger constituait un important centre culturel et scientifique dont le rayonnement s'étendait au delà de son espace géographique. Fortement islamisée, elle était le plus grand centre culturel du Soudan Occidental (l'Afrique de l'Ouest actuelle). Ayant atteint son âge d'or au XVIème siècle, sous le règne des princes songhaï, une immense activité culturelle et scientifique se développa dans la région, notamment au sein de l'Université Sankoré de Tombouctou. Ce développement scientifique et intellectuel favorisa l'émergence de grands savants, érudits et jurisconsultes qui marqueront la vie de cette région tant au niveau scientifique et religieux que politique. Ces savants émergeaient de différents groupes ethniques de la région, notamment, les arabo-berbères, les kunta, les songhay, les peuls, les sarakolés. A cette stabilité intellectuelle s'oppose d'une certaine manière l'instabilité politique qui se caractérisait par de nombreux conflits hégémoniques, particulièrement entre le XVIIIème siècle et le XIXème siècle. Les jurisconsultes avaient joué un rôle important en matière de prévention, de gestion et de règlement des conflits. Ils avaient non seulement contribué à la vulgarisation de l'Islam, mais aussi à l'émergence et au développement des méthodes de règlement des conflits ayant pour fondement la "Shari'a". Ces méthodes comprenaient le "Sulh", l'arbitrage, la justice et, exceptionnellement, le recours à la force. Par la mise en œuvre de ces mécanismes, les jurisconsultes contribuaient, déjà au XVIIIème et au XIXème siècles, à l'émergence des normes du droit international contemporain. Les mécanismes de règlement des conflits des jurisconsultes sont proches de celles établies en droit international contemporain. Ils partagent ensembles un certain nombre des grands principes : le règlement pacifique des conflits, l'illicéité du recours à la force, la licéité du recours au droit de légitime défense, " Pacta Sunt Servanda ". Le partage de ces principes témoigne du rapprochement qui existe entre la "Shari'a" et le droit international contemporain en matière de prévention de gestion et de résolution des différends.
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Lê, Van Chiên. "Les frontières de l’Indochine : l’enjeu majeur des relations franco-siamoises (1858-1907)." Thesis, Nantes, 2017. http://www.theses.fr/2017NANT2032.

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Abstract:
Face aux ambitions des Puissances occidentales, surtout la France et l’Angleterre, le Siam (la Thaïlande aujourd’hui) avait fait des réformes importantes, et s’était ouvert à toutes les Puissances étrangères en signant des traités commerciaux. Le Siam cherchait des moyens d’élargir son territoire vers l’est et le sud de l’Indochine. Avec cet élargissement de sa superficie vers l’est mais le royaume de Siam se retrouvait confronté aux ambitions territoriales des Français. La France a investi le Vietnam depuis 1858, au sud de ce pays depuis 1859, ensuite au centre et les années suivantes, elle a occupé la Cochinchine en 1862 avec le traité de Saïgon, du 5 juin 1862. De plus, après cette installation la France cherchait tous les moyens de conquérir tout le Vietnam et ensuite de conquérir ses pays voisins le Cambodge et le Laos. Mais le Cambodge et le Laos étaient à cette époque sous protectorat siamois. C’est pourquoi la France était confrontée à la puissance du Siam en Indochine. Les contestations et en même temps les négociations commençaient entre la France et le Siam par des traités et des conventions inégaux par exemple au traité de1893, des conventions 1902 et 1904, les traités de 1907 et de 1909 car la balance penchait souvent du côté de la France pendent plus de quarante ans (1867-1907)
In the 19th century, faced with the ambitions of the Western Powers, especially France and England, the Kingdom of Siam (Thailand today) made significant reforms and opened up to Western countries in the form of trade treaties. At the same time, the Siamese were looking for ways to expand their territory to the east and south of Indochina, where they had to face the territorial ambitions of the French. Since 1858, France had gradually settled in Vietnam and notably in the south of the country (1859), which became Cochin- China (1862). The Treaty of Saigon was signed on June 5, 1862. France not only tried to conquer or control the whole of Indochina but also the neighbouring countries, Cambodia and Laos, which were, at the time, Siamese protectorates. It is the reason why France was confronted with the power of Siam in Indochina. Both disputes and negotiations took place. Treaties and conventions were signed between France and Siam, but the conventions were on an unequal footing (Treaty of 1893, Convention of 1902 and 1904, and Treaty of 1907, of 1909. And during four decades (1867-1907) the texts signed clearly tipped the scales in favour of France
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Hien, Pierre Claver. "Le jeu des frontières en Afrique occidentale : cent ans de situations conflictuelles au Burkina Faso actuel (1886-1986)." Paris 1, 1996. http://www.theses.fr/1996PA010614.

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Abstract:
JJusqu'à l'intervention européenne, la géopolitique précoloniale des pays du Burkina Faso actuel (ex Haute-Volta) permettait d'identifier de puissants royaumes et chefferies à l'est et des sociétés dites "sans état" à l'ouest. Les frontières, issues de fronts pionniers étaient précisément démarquées par des éléments de l'hydrographie, du relief ou par des procédés magico-religieux, et correspondaient entre autres au domaine ou s'exerçait l'autorité d'un roi, d'un chef ou d'un maitre de terre villageois. Pour les différentes entités en place, les conflits étaient une source de butin, un régulateur de l'ordre interne établi et des relations politico-militaires à l'échelle sous-régionale. La création de la Haute-volta en 1919 donna lieu à une frontière internationale franco-britannique (Haute-Volta Gold Coast) et a des frontières intra-coloniales qui n'étaient alors que de simples limites administratives. L'invention de l'état territorial centre sur l'espace des anciens royaumes mossi engendra des situations conflictuelles liées soit aux conflits mondiaux, soit à la suppression de la Haute-Volta de 1932 à 1947. Parallèlement les populations divisées par les ligne-frontières se refugiaient chez les britanniques ou s'adonnaient à la fraude et à la contrebande à la frontière, sans que cela ne débouche sur un conflit armé. À partir de 1960, le Burkina Faso accède à l'indépendance et ses six limites devinrent des frontières d'état. Des conflits frontaliers aux causes plutôt complexes opposèrent ce pays au Ghana (1964) et surtout au Mali (1974-1985). Néanmoins, les frontières actuelles demeurent une réalité bien illustrée par l'absence de séparatisme dans un pays où l'on compte plus de 60 groupes ethniques
Until the European intervention, the pre-colonial geopolitics of the country forming the present time Burkina Faso (ex-upper volta) permitted to identify powerful kingdoms in the east and "stateless" socities in the west. Borders were delimitted by the hydrography and relief elements or by magico-religious methods and equalled to among other things the scope of a king's autority, the scope of a chief or a landlord of a village. For the various groups, conflicts were a ground for looting, a regulator of the established internal order and of the politico-military relations at a sub-regional scale. The creation of the colony of upper volta in 1919 resulted in an international franco-british boundary (upper volta-gold coast) and in colonial borders which were just simple administrative boundaries. The creation of the territorial state centred on the former mossi kingdoms gave rise to conflicting situations in connection with either the world conflicts or with the delation of the colony of upper volta from 1932 to 1947. Concurrently, the populations, devided by the border lines, got refuge among the british or were defrauding and smuggling at the border and this never caused an armed conflict. From 1960, Burkina Faso became independent and its six boundaries became state borders. Border conflicts with rather complex causes opposed Burkina Faso to Ghana in 1964 and to Mali in 1974 and 1985. However, the present time borders remain a reality well illustrated by the absence of separatism in a country which accounts more than 60 ethnical groups
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Guitart, Françoise. "Les Conditions de l'évolution du commerce d'une ville nord-sahélienne du début du XIXe siècle aux années 1970 : Agadez (république du Niger)." Paris 1, 1988. http://www.theses.fr/1988PA010540.

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Abstract:
Situee au sud du massif de l'air, cette "avancée du soudan dans le désert" point de convergence de pistes transsahariennes, agadez a du a sa situation d’être un lieu de transit et de ravitaillement des caravanes qui joignaient gao a l’Égypte et de celles qui reliaient pays haoussas et cote méditerranéenne. Pour autant, ce très ancien marche n'a été qu'un marche secondaire dans les échanges transsahariens. En revanche, la ville a rempli une fonction importante dans le commerce inter-regional du soudan central, rôle qui perdure sous sa forme caravanière traditionnelle, base a l’époque contemporaine essentiellement sur l’échange du mil du damergou et du pays haoussa contre le sel du kaouar. Le développement de marches en Nigeria puis en Libye a favorise la croissance du rôle d'agadez comme centre redistributeur du bétail régional, en dépit de l'enclavement de la région déterminé par la délimitation de frontières par les puissances colonisatrices depuis la fin du 19e siècle jusqu'aux années 1930. Ces limites ont bouleverse les activités traditionnelles en morcelant un espace continu. Cependant, les frontières ont un rôle ambivalent : des adaptations de l’activité commerciale apparaissent dans ce nouvel espace et, des lors qu'il existe des débouchés, le commerce des régions enclavées peut se développer.
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Barragán, Rossana. "L'État qui pacte, gouvernement et peuples : la configuration de l'État et ses frontières : Bolivie (1825-1880)." Paris, EHESS, 2003. http://www.theses.fr/2003EHES0039.

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Abstract:
Cette thèse est une interrogation fondée sur un paradoxe : celui de la permanence de l'Etat bolivien en dépit de sa fragilité ; ses limitations et sa faible légitimité. Il s'agit d'une analyse du "gouvernement" ou l'Etat bolivien en tant qu'entité juridique légale associée à un territoire, en tant que système politique et comme ensemble qui établit un ordre et des relations entre gouvernants et gouvernés. La thèse est divisée en six chapitres. Le premier offre un cadre général sur la Bolivie. Le second -analyse des structures juridiques et des lois- permet de dégager certains axes organisées autour de la hiérarchie et l'inégalité. Le troisième est dédié à la géographie de l'Etat alors que dans le quatrième sont analysées diverses manières dont les lois sont appliquées et façonnent les relations sociales. Le chapitre cinq tourne autour du système fiscal et l'impôt des indiens. Finalement, le dernier est une analyse de l'écriture de l'histoire sur la Bolivie du XIXe siècle
The main theme of this thesis is the government or the Bolivian State between 1825 and 1880, as a legal entity associated to a territory, as a political system and as a whole which establishes order and the relationships between who govern and those who are governed. The first chapter offers a perspective from Bolivia's population and economy. The second chapter analyses the laws bringing up principles organized around inequalities and the third explores the State's geography. The fourth is centered in how inequalities expressed in legislation, are inscribed in social relations of everyday life. The fifth deals with a very important issue : indigenous tribute and taxations system. Finally, the last one analyses the narratives of nineteenth century history and how history is part of the forging of nationhood. The conclusions develop how the State is obliged to govern through allinaces at different levels establishing links with the Ayllus Departments and urban artisans
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Olšáková, Doubravka. "Formování národní identity v multinacionálním prostředí : Pǎ̆í̌̆šti imigranti v letech 1848-1900." Paris 4, 2009. http://www.theses.fr/2007PA040136.

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Abstract:
La thèse analyse des fonds d’archives Registre des Naturalisation et admissions en domicile déposée aux Archives de paris et comprenant 66 livres-registres. Ce fond comprends des matériaux permettant une analyse socio-historique de la formation de l’identité nationale et du rapport à l’Etat-Nation pour la période 1848-1900. L’analyse est faite pour les immigrés de l’Allemagne, du Luxembourg, de la Bôheme et de la Hongrie. La plupart des immigrés s’identifie avec leur Etat-Nation, une seule exception est représentée par les Tchèques. L’identification avec L’Etat historique de la Bohème reste refoulée dans l’ombre de l’identification avec l’Autriche. On constate aussi un certain retard dans les statistiques concernant les immigrés venant de l’Allemagne. Ce retard ne correspond pas aux grandes théorie du nationalisme. Il est alors apparent que les masses ne réagissent pas immédiatement au changements mais avec un certain délai. La mémoire collective changeait très lentement, le rythme des modifications des frontières ne correspondait pas aux changements que la mémoire collective était capable immédiatement d’absorber
The thesis deals with the problem of formation national identity in a multinational milieu on the case study of immigrants in Paris 1848-1900. This study is based on the analysis of archival books sored in Archives de Paris. The théories of nationalism are confornted with the quantitative analysis of data mentioned I the application forms. The analysis is made for Germany, Luxembourg, Bohemia and Hungary. The general trend toward the identification with State-Nation, the only exception is Bohemia. The majority of immigrants from this country proffessed to Austria. However, the general trend pointed out that the delay of mass anticipation was bigger tha supposed by the theoretical issues. This phenomenon is due to the weak social mobilization caused by the limited capabilities and possibilities of leading local elites. The author tries to explain the Czech exception through the semiotic analysis of collective memory transformation made on the examples of notion frontier and outland
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Metodjo, Mensan. "La construction du territoire et la délimitation des frontières du Dahomey (1851-1913)." Thesis, Lille 3, 2019. http://www.theses.fr/2019LIL3H069.

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Abstract:
Si l’implantation française au Dahomey était mue au départ par des intentions plus mercantiles que politiques, la naissance de l’impérialisme moderne français, consécutive à l’affrontement franco-prussien de 1870 et au contexte post-berlinois de 1885, a poussé les autorités métropolitaines à donner une autre orientation à la présence française en Afrique. Résolument impérialiste, la France s’est lancée dans des conquêtes territoriales. Les traités de protectorat conclus avec les souverains locaux furent l’outil de leur expropriation territoriale. Un protectorat de type colonial s’imposa, caractérisé par le démantèlement des souverainetés locales. Les chefs locaux, réfractaires à l’idée de se mettre sous le protectorat français, ont été, comme Béhanzin, soumis militairement. L’annexion du royaume d’Abomey et l’exil de son roi par la force offrirent enfin l’opportunité à la France conquérante d’explorer l’hinterland dahoméen, de négocier de nouveaux traités qui lui permirent de se rendre maîtresse de cette contrée qu’elle intégra aux bas et moyen Dahomey. Cette thèse consacrée à la construction du territoire colonial du Dahomey aborde enfin l’horogenèse des frontières dahoméennes et les problématiques liées aux démarcations coloniales. Une mise en perspective historique et comparative avec des frontières européennes et américaines, permet de répondre à la question de l’artificialité de ces frontières coloniales considérées comme « exogènes » et « arbitraires »
While French settlement in Dahomey was initially driven by more mercantile than political intentions, the birth of modern French imperialism, following the Franco-Prussian confrontation of 1870 and the post-Berlinese context of 1885, prompted the metropolitan authorities to give a different direction to the French presence in Africa. Resolutely imperialist, France has embarked on territorial conquests. The protectorate treaties concluded with the local rulers were the tool for their territorial expropriation. A colonial-style protectorate was imposed, characterized by the dismantling of local sovereignties. The local chiefs, who were refractory to the idea of putting themselves under the French protectorate, were, like Béhanzin, militarily submitted. The annexation of the kingdom of Abomey and the exile of its king by force finally offered the opportunity for the conquering France to explore the Dahomean hinterland, to negotiate new treaties that allowed it to take control of this region that it integrated into the lower and middle Dahomey. This thesis on the construction of the colonial territory of Dahomey finally addresses the horogenesis of the Dahomean borders and the issues related to colonial demarcations. A historical and comparative perspective with European and American borders makes it possible to answer the question of the artificiality of colonial borders, considered as "exogenous" and "arbitrary"
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