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1

Giafferi, Jean-Louis. "Hommage à Pierre Duffaut, 15 octobre 2021. De l’épopée hydroélectrique de l’Électricité de France à la mécanique des roches et la diffusion du savoir." Revue Française de Géotechnique, no. 169 (2021): 2. http://dx.doi.org/10.1051/geotech/2021021.

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Abstract:
Jeune ingénieur de l’École des Mines de Saint-Étienne, Pierre Duffaut a intégré en 1948 le tout nouveau et embryonnaire Service Géologique que venait de créer l’Électricité de France (EDF). Il a participé à l’épopée hydroélectrique d’EDF confrontée au défi d’un programme énergétique ambitieux nécessité par la pénurie d’énergie au sortie de la Seconde Guerre mondiale. Il fallait terminer de gros chantiers interrompus par la guerre et étudier tous les nombreux nouveaux projets répartis dans les Alpes, les Pyrénées, et le Massif central. Il fallait innover et développer une géologie de l’ingénieur appliquée au Génie civil dans un premier temps pour les galeries puis, plus tard, pour les barrages. Pierre Duffaut se consacra tout d’abord aux études des lits épigéniques du Drac, de la Loire et à l’optimisation des tracés de galeries et du franchissement d’« accidents » géologiques. Il participa ainsi activement à cette épopée de l’hydroélectricité. Quelques années plus tard, de 1956 à 1961, il fut chef de l’Aménagement du barrage de Lanoux et des galeries hydrauliques avec leurs difficultés. La rupture, fin 1959, du barrage voûte de Malpasset le conduisit à se consacrer plus particulièrement au développement de la mécanique des roches et à la géologie appliquée aux barrages et plus généralement à celle des ouvrages de Génie civil (tunnels, cavités souterraines, aménagement du sous-sol en site urbain…). Après avoir été détaché, de 1977 à 1982 au service Génie géologique (ex service Géotechnique), ayant pris sa « retraite », Pierre Duffaut s’orienta vers l’enseignement, l’encadrement de thèses, avec le souci de la transmission de ses connaissances aux plus jeunes à travers de nombreuses publications et sa participation à différents congrès à travers le monde d’où il revenait avec de nouvelles idées. La publication du Manuel de mécanique des roches, coordonnant 80 spécialistes français, a couronné l’ensemble de sa carrière.
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2

Bordes, J. L. "Histoire des débuts de la géologie appliquée aux barrages en France." Revue Française de Géotechnique, no. 105 (2003): 77–87. http://dx.doi.org/10.1051/geotech/2003105077.

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3

Chauris, Louis. "Un précurseur de la géologie appliquée en Bretagne : le président de Robien (1698 1756)." Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest 107, no. 1 (2000): 51–67. http://dx.doi.org/10.3406/abpo.2000.4060.

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4

Meilliez, Francis, and Paul Broquet. "Hommage à Antoine Bonte (1908 – 1995), professeur de géologie appliquée à l’université Lille 1 (1961 – 1977), président 1953 de la Société Géologique du Nord." Annales de la Société Géologique du Nord, no. 20 (December 1, 2013): 9–12. http://dx.doi.org/10.54563/asgn.659.

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5

Marinos, Paul G. "Géologie de l'ingénieur appliquée aux études de, mise en valeur d'un site historique et de son environnement, Crète, Grèce." Bulletin of the International Association of Engineering Geology 33, no. 1 (April 1986): 39–47. http://dx.doi.org/10.1007/bf02594704.

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6

Lek, S., I. Dimopoulos, M. Derraz, and Y. El Ghachtoul. "Modélisation de la relation pluie-débit à l'aide des réseaux de neurones artificiels." Revue des sciences de l'eau 9, no. 3 (April 12, 2005): 319–31. http://dx.doi.org/10.7202/705255ar.

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Abstract:
Identifier tous les processus physiques élémentaires du cycle hydrologique qui peuvent avoir lieu dans un bassin versant et attribuer à chacun d'eux une description analytique permettant la prévision conduisent à des structures complexes employant un nombre élevé de paramètres difficilement accessibles. En outre, ces processus, même simplifiés, sont généralement non linéaires. Le recours à des modèles à faible nombre de variables, capables de traiter la non-linéarité, s'avère nécessaire. C'est dans cette optique que nous proposons une méthode de modélisation de la relation pluie et débit basée sur l'utilisation de réseaux neuronaux. Les performances de ces derniers dans la modélisation non linéaire ont été déjà prouvées dans plusieurs domaines scientifiques (biologie, géologie, chimie, physique). Dans ce travail, nous utilisons l'algorithme de la rétropropagation des erreurs avec un réseau à 3 couches de neurones. La fonction de transfert appliquée est de type sigmoïde. Pour prédire le débit à un moment donné, on présente à l'entrée du réseau des valeurs de pluies et de débits observés à des instants précédents. La structure du réseau est optimisée pour obtenir une bonne capacité prévisionnelle sur des données n'ayant pas participé au calage. L'application du réseau à des données pluviométriques et débimétriques du bassin de l'oued Beth permet d'obtenir de bonnes prévisions d'un ou plusieurs pas de temps, aussi bien journalières qu'hebdomadaires. Pour les données n'ayant pas participé au calage, les coefficients de corrélation entre les valeurs observées et les valeurs estimées par les différents modèles sont élevés. Ils varient de 0.72 à 0.91 pour les coefficients de corrélation de Pearson et de 0.73 à 0.95 pour les coefficients de Spearman.
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Patrick, Fontaine. "Modalités de l'évolution et Paléoenvironnements de quelques populationsd'Alvéolines ilerdiennes dans le Minervois et le bassin de Tremp. Th. 3ème cycle: Géologie Régionale, Structurale et Appliquée. Toulouse III: 1984." Geobios 18, no. 3 (January 1985): 408. http://dx.doi.org/10.1016/s0016-6995(85)80110-8.

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8

Quenet, Grégory. "L'Anthropocène et le temps des historiens." Annales. Histoire, Sciences Sociales 72, no. 2 (June 2017): 267–99. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264917000543.

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Abstract:
RésuméLa notion d'Anthropocène a surgi si rapidement sur la scène politique et académique qu'il est parfois difficile de s'orienter parmi la masse des publications et des événements, et de situer les différents arguments. Cet article propose de prendre du recul en s'interrogeant sur ce que cette notion fait au temps des historiens. En l'absence d'une étude sociologique et intellectuelle qui cartographierait précisément les acteurs et les lieux, une approche généalogique permet de révéler un certain nombre de déplacements conceptuels depuis la proposition initiale : le passage d'un temps géologique à un temps historique a, en effet, transformé la nature de l’événement Anthropocène. De plus, la réponse des sciences humaines et sociales a été critique, révélant la tension entre, d'un côté, le label et le forum, de l'autre, le cadre analytique appliqué à des études empiriques. En définitive, la notion de période appliquée à l'Anthropocène pose un certain nombre de difficultés (téléologie, retour d'un global occidentalo-centré, synchronisation de l'histoire. . .), alors que la pluralisation des seuils et des césures temporelles apparaît comme un enrichissement de l’écriture de l'histoire, engageant de nouveaux chantiers de recherche ouverts à la matérialité et aux acteurs non-humains.
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Khaffou, Moulouda, Mohamed Raji, and Moha El-Ayachi. "Apport d’analyse des données géophysique et géodésique sur L’évolution dynamique du Système de Rift Est Africain." SHS Web of Conferences 175 (2023): 01021. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202317501021.

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Abstract:
Le Système de Rift Est Africain SREA constitue une région d’intérêt géologique et géodynamique majeure, offrant des opportunités uniques pour étudier les processus de rift continental. Cette étude vise à caractériser le contexte géologique et géodynamique du SREA en utilisant des données géomatiques et géophysiques. Les données géomatiques ont permis d’identifier les formations rocheuses, les failles actives et les caractéristiques topographiques associées, fournissant ainsi une compréhension approfondie de la région d’étude. En complément, des techniques géophysiques avancées ont été appliquées pour obtenir des informations sur la structure crustale et la lithosphère sous-jacente du SREA. L’analyse des données nous permet de simuler ces processus à grande échelle, mettant en évidence l’impact du mouvement de rotation des plaques sur le développement global de SERA. Les résultats de ces analyses révèlent l’architecture complexe du système de rift, indique que le SREA est caractérisé par plusieurs bassins sédimentaires et segments de rift actifs, avec l’identification de failles majeures et mineures jouant un rôle essentiel dans la déformation et l’évolution de la région. Cette étude fournit une analyse du contexte géologique et géodynamique du Système de Rift Est Africain, en utilisant une approche combinée de données géomatiques et géophysiques.
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Dassargues, A., A. Monjoie, J. Lambert, and A. Pierlot. "Etude régionale par éléments finis d'une nappe libre située dans les craies du crétacé en Belgique." Revue des sciences de l'eau 4, no. 1 (April 12, 2005): 39–63. http://dx.doi.org/10.7202/705089ar.

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Abstract:
La nappe aquifère de Hesbaye située au Nord-Ouest de Liège (Belgique) est logée dans les craies du Crétacé, surmontées d'une épaisse couche de limon. L'alimentation en eau de la région est assurée par les 60 000 m3 extraits Joumel!ement des galeries captantes et des puits. Un modèle mathématique par éléments finis a été construit pour simuler numériquement le comportement de l'aquifère en régime transitoire. La complexité de la géologie locale a nécessité l'emploi d'une méthode par éléments finis permettant une discrétisatlon 30 souple et détaillée de la zone étudiée, modélisation réalisée avec un maillage fixe en condition de nappe libre. Des développements numériques comprenant la simulation de la surface libre en mode transitoire, ont été introduits dans le modèle LAGATHER du programme LAGAMINE (Université de Liège). Le programme a été testé sur des exemples bidimensionnels avant d'étre appliqué en 30 à l'aquifère de Hesbaye. La discrétisation et les principaux résultats sont présentés.
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Delprat-Jannaud, Florence. "Le captage et le stockage du CO2." Reflets de la physique, no. 77 (February 2024): 78–85. http://dx.doi.org/10.1051/refdp/202477078.

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Abstract:
Le captage et le stockage géologique du gaz carbonique ne sont pas des technologies nouvelles : le captage et la séparation du CO2 sont appliqués dans l’industrie depuis des décennies, et l’injection de CO2 est pratiquée depuis les années 1970 pour la récupération assistée du pétrole. Toutefois, des verrous restent à lever pour leur déploiement à grande échelle. Cet article propose une revue des technologies existantes, qu’elles soient matures ou en cours de développement, ainsi qu’une discussion sur les enjeux à adresser : réduction des couts et de la pénalité énergétique pour le captage du CO2, mutualisation des infrastructures pour le transport, démonstration de la faisabilité du stockage massif ainsi que perspectives en matière d’utilisation.
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Ramos, Fernanda Ledo G., Fernando P. De Miranda, Alexandre G. Evsukoff, Emmanuel Trouvé, and Sylvie Galichet. "Fusion d'informations issues de la télédétection radar pour l'observation de déplacements dans la région de Manaus (Amazonie)." Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, no. 198-199 (April 21, 2014): 30–38. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2012.69.

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Abstract:
En mesurant la différence de phase entre des images acquises dans les mêmes conditions à des dates différentes, l’interférométrie radar différentielle (DInSAR) permet d’observer des déplacements de la surface avec une précision de l’ordre de la longueur d’onde : quelques centimètres en bande C. Dans cet article, l´interférométrie appliquée à une série de 15 images Radarsat-1 et 24 images Radarsat 2 acquises entre 2006 et 2010 a permis d´étudier les phénomènes géophysiques liés aux déformations de terrain dans la ville de Manaus, la plus grande de l´Amazonie, au Brésil. Nous nous plaçons dans ce cadre pour analyser le contexte tectonique et structural des résultats obtenus par cette étude.Cette approche inclut l´analyse du réseau de drainage extrait du modèle numérique de terrain SRTM (Shuttle Radar Mission Topography) ainsi que la comparaison de différentes images satellitaires optiques avec des informations géologiques et géomorphologiques existantes. Les résultats montrent l´existence probable de déplacements dans une région à coté d´une anomalie circulaire de drainage (4 km de diamètre). La combinaison de l’ensemble des données disponibles fournit une interprétation géologique aux différents motifs obtenus par l´étude interférométrique.
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Wuscher, Patrice, Christophe Jorda, Quentin Borderie, Nathalie Schneider, and Laurent Bruxelles. "De la formation géologique à la tranchée : trouver et comprendre les sites archéologiques menacés par les travaux d’aménagement du territoire." Archimède. Archéologie et histoire ancienne 7 (June 9, 2020): 158–75. http://dx.doi.org/10.47245/archimede.0007.act.05.

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Abstract:
Les sciences de la terre ont été mises à contribution dès les premières recherches paléolithiques au XIXe siècle pour trouver les sites archéologiques et participer à l'étude de l'adaptation des sociétés du passé aux changements environnementaux. Elles ont pris un rôle important dans les dispositifs d'archéologie préventive élaborés à partir des années 1980 pour sauvegarder les vestiges menacés par les travaux d'aménagement du territoire. La présente contribution vise à illustrer la démarche pluridisciplinaire à l'œuvre depuis plusieurs décennies, depuis les études documentaires et cartographiques jusqu'à l'ouverture de tranchées de diagnostic. Elle se propose également de montrer quelques apports de la géoarchéologie et de l'archéologie préventive aux questions géomorphologiques, à la reconstitution des dynamiques des paysages et à l'impact de l'Homme sur l'environnement. Les exemples présentés ont été choisis dans des contextes géographiques différents, du sud de la France, du bassin de Paris et d'Alsace, du paléolithique à l'époque moderne, pour illustrer les potentiels de la démarche qui gagnerait à être appliquée de façon plus systématique.
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VAUCLIN, S., B. MOURIER, and T. WINIARSKI. "De l’intérêt de coupler méthodes géophysiques et carottages sédimentaires pour l’étude des sédiments fluviaux." Techniques Sciences Méthodes 11 (November 20, 2019): 33–49. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/201911033.

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Abstract:
Cet article vise à démontrer l’intérêt scientifique et opérationnel de coupler de façon systématique carottages et méthodes géophysiques pour l’étude et la gestion de sédiments fluviaux. Deux techniques géophysiques sont présentées, car particulièrement adaptées au contexte fluvial : le radar géologique ou GPR (ground penetrating radar) est fondé sur l’émission d’ondes électromagnétiques et permet d’obtenir une image des structures sédimentaires superficielles à terre ou en eau peu profonde, tandis que le sondeur de sédiment (ou sub bottom profiler) est une méthode acoustique qui s’utilise en contexte aquatique uniquement, généralement dans des profondeurs d’eau plus importantes que le GPR. La mise en œuvre des méthodes géophysiques demande peu d’efforts logistiques et donne des informations sur la géométrie du sous-sol avec une très bonne résolution, mais ne permet pas une caractérisation des sédiments. Les carottes sédimentaires – prélevées à terre ou en eau – peuvent être échantillonnées et analysées, ce qui permet une caractérisation des sédiments (granulométrie, chimie, teneur en matière organique, datation, etc.) ponctuelle dans l’espace. Les deux approches sont donc complémentaires et leur couplage permet d’étendre la caractérisation des carottes à l’ensemble des structures identifiées par les sondages géophysiques. Pour illustrer ce propos, la démarche est appliquée à un ouvrage hydraulique, où une combinaison de cinq profils GPR et trois carottes sédimentaires suffit pour identifier et représenter en trois dimensions l’ensemble des structures sédimentaires, déterminer la chronologie de remplissage de l’aménagement et calculer et localiser les volumes de sédiments plus ou moins pollués en polychlorobiphényles indicateurs (PCBi).
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Vals, Marilou de, and Isabelle Moretti. "Diversité des pierres dans la construction grecque antique : une approche géologique et statistique appliquée à des sites archéologiques du Golfe de Corinthe, Grèce." ArchéoSciences, no. 47 (December 31, 2023): 191–98. http://dx.doi.org/10.4000/archeosciences.12168.

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Tessier, D. "Le sol, lieu d'échange et de transferts. Conséquences de leur utilisation par l'homme : un exemple français." Revue des sciences de l'eau 15 (April 12, 2005): 9–26. http://dx.doi.org/10.7202/705483ar.

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Abstract:
Les sols exercent une multiplicité de fonctions de régulation entre l'atmosphère et les milieux aquatiques. Ceci est lié à leurs caractéristiques très variables dans l'espace, à la diversité des processus de nature physique, physico-chimique et biologique qui s'y déroulent, mais aussi à leur position d'interface entre l'atmosphère, le substrat géologique et les milieux aquatiques. Les échelles de temps qui président à sa genèse sont en général longues, du millier d'années au million d'années. Il s'agit donc d'une ressource non renouvelable à l'échelle humaine. Les changements dans les pratiques agricoles ont profondément modifié le cycle de l'eau. Ainsi la perte de matières organiques des sols tend à amplifier l'encroûtement de surface et le ruissellement et conduit à une érosion importante des terres. Les prélèvements des cultures étant plus importants, la reconstitution de la réserve en eau des sols est souvent problématique les années sèches. La science du sol doit fournir une réserve de connaissances dans laquelle la recherche appliquée puise des éléments d'interprétation de leur fonctionnement, et ce, afin de répondre aux besoins de l'agriculture et de l'environnement. Le sol doit alors être considéré comme un écosystème qui lui-même est une composante d'un écosystème plus vaste. Son étude nécessite de considérer une très large gamme d'échelles spatiales et d'échelles temporelles. Les évolutions des sols sont lentes et difficiles à déceler aisément. Les études sont donc complexes et nécessitent la durée. Elles permettent in fine d'évaluer les altérations possibles de ses diverses fonctions avec une estimation des risques résultant de cette altération. Ceci démontre qu'il convient de réévaluer le sol par rapport à ses fonctions environnementales, donc en ne se limitant pas à la seule fonction de production.
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En-nahli, Fouad, and Abdelkhalek Ghazi. "Morphometric and hydrographic study of the Oued Msoune watershed." International Uni-Scientific Research Journal of History and Geography 5 (2024): 4–13. http://dx.doi.org/10.59271/s45413.024.1203.2.

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Abstract:
L’analyse morphométrique implique une description quantitative et une analyse des caractéristiques des formes telles que pratiquées en géomorphologie et appliquées aux bassins versants. Cette étude intègre les aspects morphométriques linéaires, aréaux et topographiques des caractéristiques fluviales du bassin versant de l’Oued Msoune, couvrant une superficie de 2121,78 km². Le principal problème dans cette région est l’érosion du sol due à un ruissellement important. Il est reconnu que pour le développement durable, la conservation de l’eau et des sols est essentielle, la gestion des bassins versants étant l’approche la plus appropriée. Par conséquent, l’application du système d’information géographique (SIG) est devenu impératif. Dans cette étude, des techniques SIG ont été utilisées pour identifier les caractéristiques morphologiques et analyser leurs propriétés dans le bassin versant. Les paramètres morphométriques, tels que les aspects linéaires et aréaux, ont été déterminés et calculés à l’aide de données du modèle numérique d’élévation (MNT) et de cartes topographiques à l’échelle 1:50000. Le bassin versant de l’Oued Msoune présente un drainage dendritique, avec un rapport de bifurcation de 2,45, indiquant une structure géologique et des lithologies uniformes. L’analyse révèle qu’à mesure que l’ordre des flux augmente, la longueur totale des segments de flux diminue, conformément à la loi de Horton sur la longueur des flux. La densité et la fréquence élevées du drainage suggèrent une imperméabilité et une recharge limitée des eaux souterraines, avec une végétation clairsemée. Le facteur de forme et le rapport d’allongement indiquent une forme de bassin allongée. Cette étude fournit des informations précieuses sur le comportement hydrodynamique de l’Oued Msoune.
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Harris, Jeff R., Juan X. He, Robert Rainbird, and Pouran Behnia. "A Comparison of Different Remotely Sensed Data for Classifying Bedrock Types in Canada’s Arctic: Application of the Robust Classification Method and Random Forests." Geoscience Canada 41, no. 4 (December 3, 2014): 557. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2014.41.062.

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Abstract:
The Geological Survey of Canada, under the Remote Predictive Mapping project of the Geo-mapping for Energy and Minerals program, Natural Resources Canada, has the mandate to produce up-to-date geoscience maps of Canada’s territory north of latitude 60°. Over the past three decades, the increased availability of space-borne sensors imaging the Earth’s surface using increasingly higher spatial and spectral resolutions has allowed geologic remote sensing to evolve from being primarily a qualitative discipline to a quantitative discipline based on the computer analysis of digital images. Classification of remotely sensed data is a well-known and common image processing application that has been used since the early 1970s, concomitant with the launch of the first Landsat (ERTS) earth observational satellite. In this study, supervised classification is employed using a new algorithm known as the Robust Classification Method (RCM), as well as a Random Forest (RF) classifier, to a variety of remotely sensed data including Landsat-7, Landsat-8, Spot-5, Aster and airborne magnetic imagery, producing predictions (classifications) of bedrock lithology and Quaternary cover in central Victoria Island, Northwest Territories. The different data types are compared and contrasted to evaluate how well they classify various lithotypes and surficial materials; these evaluations are validated by confusion analysis (confusion matrices) as well as by comparing the generalized classifications with the newly produced geology map of the study area. In addition, three new Multiple Classification System (MCS) methods are proposed that leverage the best characteristics of all remotely sensed data used for classification. Both RCM (using the maximum likelihood classification algorithm, or MLC) and RF provide good classification results; however, RF provides the highest classification accuracy because it uses all 43 of the raw and derived bands from all remotely sensed data. The MCS classifications, based on the generalized training dataset, show the best agreement with the new geology map for the study area.SOMMAIREDans le cadre de son projet de Télécartographie prédictive du Programme de géocartographie de l’énergie et des minéraux de Ressources naturelles Canada, la Commission géologique du Canada a le mandat de produire des cartes géoscientifiques à jour du territoire du Canada au nord de la latitude 60°. Au cours des trois dernières décennies, le nombre croissant des détecteurs aérospatiaux aux résolutions spatiales et spectrales de plus en plus élevées a fait passer la télédétection géologique d’une discipline principalement qualitative à une discipline quantitative basée sur l'analyse informatique d’images numériques. La classification des données de télédétection est une application commune et bien connue de traitement d'image qui est utilisée depuis le début des années 1970, parallèlement au lancement de Landsat (ERST) le premier satellite d'observation de la Terre. Dans le cas présent, nous avons employé une méthode de classification dirigée en ayant recours à un nouvel algorithme appelé Méthode de classification robuste (MRC), ainsi qu’au classificateur Random Forest (RF), appliqués à une variété de données de télédétection dont celles de Landsat-7, Landsat-8, Spot-5, Aster et d’imagerie magnétique aéroportée, pour produire des classifications prédictives de la lithologie du substratum rocheux et de la couverture Quaternaire du centre de l'île Victoria, dans les Territoires du Nord-Ouest. Les différents types de données sont comparés et contrastés pour évaluer dans quelle mesure ils classent les divers lithotypes et matériaux de surface; ces évaluations sont validés par analyse de matrices de confusion et par comparaison des classifications généralisées des nouvelles cartes géologiques de la zone d'étude. En outre, trois nouvelles méthodes par système de classification multiple (MCS) sont proposées qui permettent d’exploiter les meilleures caractéristiques de toutes les données de télédétection utilisées pour la classification. Tant la méthode MRC (utilisant l'algorithme de classification de vraisemblance maximale ou MLC que la méthode RF donne de bons résultats de classification; toutefois c’est la méthode RF qui offre la précision de classification la plus élevée car elle utilise toutes les 43 les bandes de données brutes et dérivées de toutes les données de télédétection. Les classifications MCS, basées sur le jeu de données généralisées d’apprentissage, montrent le meilleur accord avec la nouvelle carte géologique de la zone d'étude.
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Yakymchuk, Chris. "Applying Phase Equilibria Modelling to Metamorphic and Geological Processes: Recent Developments and Future Potential." Geoscience Canada 44, no. 1 (April 20, 2017): 27. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2017.44.114.

Full text
Abstract:
Phase equilibria modelling has played a key role in enhancing our understanding of metamorphic processes. An important breakthrough in the last three decades has been the ability to construct phase diagrams by integrating internally consistent datasets of the thermodynamic properties of minerals, fluids and melts with activity–composition models for mixed phases that calculate end-member activities from end-member proportions. A major advance in applying phase equilibria modelling to natural rocks is using isochemical phase diagrams to explore the phase assemblages and reaction sequences applicable for a particular sample. The chemical systems used for modelling phase equilibria are continually evolving to provide closer approximations to the natural compositions of rocks and allow wider varieties of compositions to be modelled. Phase diagrams are now routinely applied to metasedimentary rocks, metabasites and intermediate to felsic intrusive rocks and more recently to ultramafic rocks and meteorites. While the principal application of these phase diagrams is quantifying the pressure and temperature evolution of metamorphic rocks, workers are now applying them to other fields across the geosciences. For example, phase equilibria modelling of hydrothermal alteration and the metamorphism of hydrothermally altered rocks can be used to determine ‘alteration vectors’ to hydrothermal mineral deposits. Combining the results of phase equilibria of rock-forming minerals with solubility equations of accessory minerals has provided new insights into the geological significance of U–Pb ages of accessory minerals commonly used in geochronology (e.g. zircon and monazite). Rheological models based on the results of phase equilibria modelling can be used to evaluate how the strength of the crust and mantle can change through metamorphic and metasomatic processes, which has implications for a range of orogenic processes, including the localization of earthquakes. Finally, phase equilibria modelling of fluid generation and consumption during metamorphism can be used to explore links between metamorphism and global geochemical cycles of carbon and sulphur, which may provide new insights into the secular change of the lithosphere, hydrosphere and atmosphere.RÉSUMÉLa modélisation des équilibres de phases a joué un rôle clé dans l’amélioration de notre compréhension des processus métamorphiques. Une percée importante au cours des trois dernières décennies a été la capacité de construire des diagrammes de phase en y intégrant des ensembles de données cohérentes des propriétés thermodynamiques des minéraux, des fluides et des bains magmatiques avec des modèles d'activité-composition pour des phases mixtes qui déduisent l’activité des membres extrêmes à partir des proportions des membres extrêmes. Une avancée majeure dans l'application de la modélisation d'équilibre de phase aux roches naturelles consiste à utiliser des diagrammes de phases isochimiques pour étudier les assemblages de phase et les séquences de réaction applicables pour un échantillon particulier. Les systèmes chimiques utilisés pour la modélisation des équilibres de phase évoluent continuellement pour fournir des approximations plus proches des compositions naturelles des roches et permettent de modéliser de plus grandes variétés de compositions. Les diagrammes de phase sont maintenant appliqués de façon routinière aux roches métasédimentaires, aux métabasites et aux roches intrusives intermédiaires à felsiques et plus récemment aux roches ultramafiques et aux météorites. Bien que l'application principale de ces diagrammes de phase consiste à quantifier l'évolution de la pression et de la température des roches métamorphiques, les utilisateurs les appliquent maintenant à d'autres spécialités des géosciences. Par exemple, la modélisation des équilibres de phase de l'altération hydrothermale et du métamorphisme des roches d’altération hydrothermale peut être utilisée pour déterminer les « vecteurs d'altération » des gisements minéraux hydrothermaux. La combinaison des résultats des équilibres de phase des minéraux constitutifs des roches avec des équations de solubilité des minéraux accessoires a permis d’en savoir davantage sur la signification géologique des âges U–Pb des minéraux accessoires couramment utilisés en géochronologie (par exemple zircon et monazite). Les modèles rhéologiques basés sur les résultats de la modélisation des équilibres de phase peuvent être utilisés pour évaluer comment la résistance de la croûte et du manteau peut changer à travers des processus métamorphiques et métasomatiques, ce qui a des implications sur une gamme de processus orogéniques, y compris la localisation des séismes. Enfin, la modélisation des équilibres de phase de la génération et de l’absorption des fluides pendant le métamorphisme peut être utilisée pour explorer les liens entre le métamorphisme et les cycles géochimiques globaux du carbone et du soufre, ce qui peut fournir de nouvelles perspectives sur le changement séculaire de la lithosphère, de l'hydrosphère et de l'atmosphère.
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20

Kilani, Mondher. "Culture." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.121.

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Abstract:
La culture, mot ancien, a une longue histoire et pour les anthropologues, qui n’ont pas envie de l’abandonner, elle garde tout son potentiel heuristique. Du verbe latin colere (cultiver, habiter, coloniser), la culture a immédiatement montré une remarquable versatilité sémantique. Comme Cicéron (106-43 av. J.-C.) l’avait dit, il n’y a pas seulement la culture des champs, il y a aussi la cultura animi : c’est-à-dire la philosophie. Cultura animi est une expression que l’on retrouve également au début de la modernité, chez le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626). Elle devient ensuite « culture de la raison » chez René Descartes (1596-1650) et chez Emmanuel Kant (1724-1804). Mais au XVIIIe siècle, nous assistons à un autre passage, lorsque la culture, en plus des champs, de l’âme et de la raison humaine, commence à s’appliquer également aux coutumes, aux mœurs, aux usages sociaux, comme cela est parfaitement clair chez des auteurs tels que François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), et Johann Gottfried Herder (1744-1803). Nous pourrions nous demander pourquoi ces auteurs ne se sont pas contentés de continuer à utiliser les termes désormais testés de coutumes et de mœurs. Pourquoi ont-ils voulu ajouter la notion de culture? Qu’est-ce que cette notion offrait de plus? Autrement dit, quelle est la différence entre culture et coutume? Dans l’usage de Voltaire et de Herder, la culture est presque toujours singulière, alors que les coutumes sont très souvent plurielles. La culture a donc pour effet d’unifier les coutumes dans un concept unique, en surmontant leur pluralité désordonnée et désorientante : les coutumes sont nombreuses, variables, souvent divergentes et contradictoires (les coutumes d’une population ou d’une période historique s’opposent aux coutumes d’autres sociétés et d’autres périodes), alors que la culture désigne une capacité, une dimension, un niveau unificateur. Dans son Essai sur les mœurs (1756), Voltaire a clairement distingué le plan de la « nature », dont dépend l’unité du genre humain, de celui de la « culture », où les coutumes sont produites avec toute leur variété : « ainsi le fonds est partout le même », tandis que « la culture produit des fruits divers », et les fruits sont précisément les coutumes. Comme on peut le constater, il ne s’agit pas uniquement d’opposer l’uniformité d’une part (la nature) et l’hétérogénéité d’autre part (les coutumes). En regroupant les coutumes, Voltaire suggère également une relation selon laquelle le « fonds » est le terrain biologique, celui de la nature humaine, tandis que la culture indique le traitement de ce terrain et, en même temps, les fruits qui en découlent. Tant qu’on ne parle que de coutumes, on se contente de constater la pluralité et l’hétérogénéité des « fruits ». En introduisant le terme culture, ces fruits sont rassemblés dans une catégorie qui les inclut tous et qui contribue à leur donner un sens, bien au-delà de leur apparente étrangeté et bizarrerie : bien qu’étranges et bizarres, ils sont en réalité le produit d’une activité appliquée au terrain commun à toutes les sociétés humaines. Partout, les êtres humains travaillent et transforment l’environnement dans lequel ils vivent, mais ils travaillent, transforment et cultivent aussi la nature dont ils sont faits. Appliquée aux coutumes, la culture est donc à la fois ce travail continu et les produits qui en découlent. En d’autres termes, nous ne pouvons plus nous contenter d’être frappés par l’étrangeté des coutumes et les attribuer à une condition d’ignorance et aux superstitions : si les coutumes sont une culture, elles doivent être rapportées à un travail effectué partout, mais dont les résultats sont sans aucun doute étranges et hétérogènes. Il s’agit en tout cas d’un travail auquel chaque société est dédiée dans n’importe quel coin du monde. Nous ne voulons pas proposer ici une histoire du concept de culture. Mais après avoir mentionné l’innovation du concept de culture datant du XVIIIe siècle – c’est-à-dire le passage du sens philosophique (cultura animi ou culture de la raison) à un sens anthropologique (coutumes en tant que culture) –, on ne peut oublier que quelques décennies après l’Essai sur les mœurs (1756) de Voltaire, Johann Gottfried Herder, dans son Ideen zur Philosophie der Geschichte der Menschheit (1784-1791), fournit une définition de la culture digne d’être valorisée et soutenue par l’anthropologie deux siècles plus tard. Herder ne se limite pas à étendre la culture (Kultur) bien au-delà de l’Europe des Lumières, au-delà des sociétés de l’écriture (même les habitants de la Terre de Feu « ont des langages et des concepts, des techniques et des arts qu’ils ont appris, comme nous les avons appris nous-mêmes et, par conséquent, eux aussi sont vraiment inculturés »), mais il cherche le sens profond du travail incessant de la Kultur (1991). Pourquoi, partout, aux quatre coins du monde, les humains se consacrent-ils constamment à la formation de leur corps et de leur esprit (Bildung)? La réponse de Herder est dans le concept de l’homme en tant qu’être biologiquement défectueux (Mängelwesen), en tant qu’être qui a besoin de la culture pour se compléter : le but de la culture est précisément de fournir, selon différentes conditions historiques, géographiques et sociales, une quelque forme d’humanité. Selon Herder, la culture est « cette seconde genèse de l’homme qui dure toute sa vie » (1991). La culture est la somme des tentatives, des efforts et des moyens par lesquels les êtres humains « de toutes les conditions et de toutes les sociétés », s’efforcent d’imaginer et de construire leur propre humanité, de quelque manière qu’elle soit comprise (1991). La culture est l’activité anthropo-poïétique continue à laquelle les êtres humains ne peuvent échapper. Tel est, par exemple, le propre du rituel qui réalise la deuxième naissance, la véritable, celle de l’acteur/actrice social/e, comme dans les rites d’initiation ou la construction des rapports sociaux de sexe. La culture correspond aux formes d’humanité que les acteurs sociaux ne cessent de produire. Le but que Herder pensait poursuivre était de rassembler les différentes formes d’humanité en une seule connaissance généralisante, une « chaîne de cultures » qui, du coin du monde qu’est l’Europe des Lumières « s’étend jusqu’au bout de la terre » (1991). On peut soutenir que dans les quelques décennies de la seconde moitié du XVIIIe siècle, on avait déjà posé les bases d’un type de connaissance auquel on allait donner plus tard le nom d’anthropologie culturelle. Parmi ces prémisses, il y avait le nouveau sens du terme culture. Cependant, il faut attendre plus d’un siècle pour que ceux qui allaient être appelés anthropologues reprennent ce concept et en fassent le fondement d’une nouvelle science. La « science de la culture » est en fait le titre du chapitre I de Primitive Culture (1871) d’Edward Burnett Tylor, chapitre qui commence par la définition de la culture connue de tous les anthropologues : « Le mot culture ou civilisation, pris dans son sens ethnographique le plus étendu, désigne ce tout complexe comprenant à la fois les sciences, les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes et les autres facultés et habitudes acquises par l’homme dans l’état social (Tylor1920). » Dans cette définition, les points suivants peuvent être soulignés : premièrement, la culture est un instrument qui s’applique de manière ethnographique à toute société humaine; deuxièmement, elle intègre une pluralité d’aspects, y compris les coutumes, de manière à former un « ensemble complexe »; troisièmement, les contenus de cet ensemble sont acquis non par des moyens naturels, mais par des relations sociales. Dans cette définition, la distinction – déjà présente chez Voltaire – entre le plan de la nature et le plan de la culture est implicite; mais à présent, le regard se porte avant tout sur la structure interne de la culture, sur les éléments qui la composent et sur la nécessité d’ancrer la culture, détachée de la nature, au niveau de la société. Il initie un processus de formation et de définition d’un savoir qui, grâce au nouveau concept de culture, revendique sa propre autonomie. La première fonction de la culture est en fait de faire voir le territoire réservé à la nouvelle science : un vaste espace qui coïncide avec tous les groupes humains, des communautés les plus restreintes et les plus secrètes aux sociétés qui ont dominé le monde au cours des derniers siècles. Mais jusqu’à quel point ce concept est-il fiable, solide et permanent, de sorte qu’il puisse servir de fondement au nouveau savoir anthropologique? On pourrait dire que les anthropologues se distinguent les uns des autres sur la base des stratégies qu’ils adoptent pour rendre le concept de culture plus fiable, pour le renforcer en le couplant avec d’autres concepts, ou, au contraire, pour s’en éloigner en se réfugiant derrière d’autres notions ou d’autres points de vue considérés plus sûrs. La culture a été un concept novateur et prometteur, mais elle s’est aussi révélée perfide et dérangeante. On doit réfléchir aux deux dimensions de la culture auxquelles nous avons déjà fait allusion: le travail continu et les produits qui en découlent. Les anthropologues ont longtemps privilégié les produits, à commencer par les objets matériels, artistiques ou artisanaux : les vitrines des musées, avec leur signification en matière de description et de classification, ont suggéré un moyen de représenter les cultures, et cela même lorsque les anthropologues se sont détachés des musées pour étudier les groupes humains en « plein air », directement sur le terrain. Quelles étaient, dans ce contexte, les coutumes, sinon les « produits » de la culture sur le plan comportemental et mental? Et lorsque la notion de coutume a commencé à décliner, entraînant avec elle le sens d’un savoir dépassé, la notion de modèle – les modèles de culture – a dominé la scène. Saisir des modèles dans n’importe quel domaine de la vie sociale – de la parenté à la politique, de la religion au droit, de l’économie à l’art, etc. – ne correspondait-il pas à une stratégie visant à construire, dans un but descriptif et analytique, quelque chose de solide, de répétitif et de socialement répandu, bref, un système capable de se reproduire dans le temps? Ce faisant, on continuait à privilégier les produits avec leur continuité et leur lisibilité au détriment du travail continu et obscur de la culture, de son flux presque insaisissable et imprévisible. Nous pensons par exemple à la quantité incroyable et chaotique de gestes, mots, idées, émotions qui se succèdent, se chevauchent, se croisent et se mélangent dans chaque moment de la vie individuelle et collective. Le sentiment que les produits toujours statiques et achevés de la culture priment sur sa partie la plus significative et la plus dynamique (une sorte de matière ou d’énergie obscure), devient un facteur de frustration et de perturbation pour l’entreprise anthropologique. À cet égard, les anthropologues ont adopté plusieurs voies de sortie, notamment : la tendance à réifier la culture, ce qui lui confère une solidité presque ontologique (c’est le cas d’Alfred L. Kroeber 1952); l’intention de réduire sa portée et de l’ancrer ainsi dans une réalité plus cohérente et permanente, telle que pourrait être la structure sociale dans ses diverses articulations (Alfred Radcliffe-Brown 1968 et plus largement l’anthropologie sociale); la tentative de capturer dans les manifestations apparemment plus libres et arbitraires de la culture, que peuvent être les mythes, l’action de structures mentales d’un ordre psycho-biologique (Claude Lévi-Strauss 1958 et 1973 et plus largement le structuralisme). Plus récemment, la méfiance envers la culture a pris la forme même de son refus, souvent motivé par une clef politique. Comment continuer à s’appuyer sur la culture, si elle assume désormais le rôle de discrimination autrefois confié à la race? Plus la culture devient un terme d’usage social et politique, identifié ou mélangé à celui d’identité et se substituant à celui de race, plus des anthropologues ont décrété son caractère fallacieux et ont pensé à libérer la pensée anthropologique de cet instrument devenu trop dangereux et encombrant. Lila Abu-Lughod écrit en 1991 un essai intitulé Against Culture et les critiques du concept de culture refont surface dans le texte d’Adam Kuper, Culture, 1998 et 1999. Mais si l’anthropologie doit se priver de ce concept, par quoi le remplacera-t-elle? Est-il suffisant de se contenter de « pratiques » et de « discours » qu’Abu-Lughod a puisés chez Michel Foucault (1966)? C’est une chose de critiquer certains usages de la notion de culture, tels que ceux qui tendent à la confondre avec l’identité, c’en est une autre d’accepter le défi que ce concept présente à la fois par son caractère fluide et manipulable, et par les expansions fertiles dont il est capable. Par « pratique » et « discours », réussirons-nous, par exemple, à suivre l’expansion de la culture vers l’étude du comportement animal et à réaliser que nous ne pouvons plus restreindre la « science de la culture » dans les limites de l’humanité (Lestel 2003)? Presque dans le sens opposé, la culture jette également les bases de la recherche ethnographique au sein des communautés scientifiques, une enquête absolument décisive pour une anthropologie qui veut se présenter comme une étude du monde contemporain (Latour et Woolgar 1979). Et quel autre concept que celui de culture pourrait indiquer de manière appropriée le « tout complexe » (complex whole) de la culture globale (Hamilton 2016)? Qu’est-ce que l’Anthropocène, sinon une vaste et immense culture qui, au lieu d’être circonscrite aux limites de l’humanité, est devenue une nouvelle ère géologique (Zalasiewicz et al. 2017)? Bref, la « science de la culture », formulée en 1871 par Edward Tylor, se développe énormément aujourd’hui : la culture est l’utilisation de la brindille comme outil de capture des termites par le chimpanzé, de même qu’elle correspond aux robots qui assistent les malades, aux satellites artificiels qui tournent autour de la Terre ou aux sondes envoyées dans le plus profond des espaces cosmiques. Ces expansions de la culture sont sans aucun doute des sources de désorientation. Au lieu de se retirer et de renoncer à la culture, les anthropologues culturels devraient accepter ce grand défi épistémologique, en poursuivant les ramifications de cette notion ancienne, mais encore vitale, dynamique et troublante.
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