Academic literature on the topic 'Girard, René, 1923- – Et le désir'

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Journal articles on the topic "Girard, René, 1923- – Et le désir"

1

Madigan, Patrick. "Anorexie et désir mimétique By René Girard." Heythrop Journal 51, no. 6 (October 12, 2010): 1083–84. http://dx.doi.org/10.1111/j.1468-2265.2010.00621_5.x.

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2

Chassaing, Jean-Louis. "Anorexie et question du désir chez René Girard." Journal français de psychiatrie 32, no. 1 (2009): 27. http://dx.doi.org/10.3917/jfp.032.0027.

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3

Botbol, M. "AFP – Le désir mimétique : entre psychopathologie et neurosciences." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S91. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.392.

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Abstract:
Nous nous interrogerons à travers des approches différentes au désir mimétique en relation avec les travaux de René Girard. Celui-ci a développé le concept de désir mimétique, interférence immédiate du désir imitateur et du désir imité. En d’autres termes, ce que le désir imite est le désir de l’autre, le désir lui-même. Cette théorie nous questionne sur l’objet, le mouvement du désir, la relation à l’autre et au-delà sur son implication dans le soin. Nous revisiterons ainsi les concepts psychopathologiques, sans manquer d’évoquer les travaux neuroscientifiques sur les neurones miroirs qui ont permis à des chercheurs de faire un lien entre ces neurones et le mécanisme de l’empathie, données pouvant conférer une assise à la théorie mimétique.
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4

Kornobis, J. P. "Freud, Girard, Lacan, l’impossible triangle." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S92. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.394.

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Abstract:
On aurait tort de penser que rien n’est plus facile que de faire figurer ensemble dans un même triangle Freud, Lacan et Girard sous le prétexte que leur approche de la question du désir serait proche. Pourtant, nous tenterons de montrer qu’il n’en est rien car leurs théories s’opposent sur bien des points et rendent ce triangle impossible. À un moment où les neurosciences nous donnent les moyens d’échapper aux mythes, un savoir sur l’énigme du désir est-il encore « utile » ? Nous pensons que oui, ce savoir reste un enjeu important surtout pour celles et ceux qui s’intéressent à la santé mentale car il nourrit les compétences nécessaires à la pratique du soin. Le désir ne devrait-il pas être orienté vers le bonheur ? C’est en particulier ce qu’avaient compris les philosophes grecs qui en faisaient leur éthique, pourquoi conduit-il si facilement au malheur ? C’est à cause de la pulsion de mort nous répondent les psychanalystes ! Nous tenterons de montrer qu’en ajoutant à la question du désir celle bien réelle de l’appropriation mimétique conflictuelle, René Girard propose une alternative à la mythique pulsion de mort freudienne et invalide du même coup la conception lacanienne de l’inconscient freudien. Au terme de cette courte exposition de concepts théoriques qui semblent se montrer parfois trop proches et donc possiblement rivaux, nous verrons que le regard porté par Girard sur le monde permet d’actualiser les questions posées par Kant. Ces questions « éthiques » constituent pour les praticiens que nous sommes le fondement de notre savoir-être : 1. Que puis-je savoir ? 2. Que dois-je faire ? 3. Que m’est-il permis d’espérer ?
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5

Griguer, J. L. "Le désir chez Spinoza." European Psychiatry 30, S2 (November 2015): S92. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2015.09.395.

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Abstract:
Spinoza affirme que le désir est l’essence même de l’homme, c’est-à-dire l’effort par lequel il s’efforce de persévérer dans son être ; il n’y a rien hors du désir dont le sujet manquerait. Il récuse l’indépendance de la faculté de juger (l’entendement) par rapport au désir et, comme philosophe de la liberté, aborde la contrainte et la nécessité, notamment passionnelle. À partir de cette approche du désir, nous essaierons de faire lien avec la théorie girardienne du désir mimétique. René Girard part du constat que la nature n’a pas fixé les objets de nos désirs ; cette indétermination conduit souvent les sujets à s’en remettre aux autres pour élire tel ou tel objet. Le sujet ne désire pas d’une manière autonome mais à travers une triangulation (sujet, autrui, objet) ; le désir est imitation du désir de l’autre.
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6

Tarditi, Claudio. "Manque d'être, désir et liberté : pour une comparaison entre Jean-Paul Sartre et René Girard." Le Philosophoire 23, no. 2 (2004): 238. http://dx.doi.org/10.3917/phoir.023.0238.

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7

Bozon-Scalzitti, Yvette. "Le personnage de sang-froid." Études littéraires 35, no. 2-3 (February 22, 2005): 39–60. http://dx.doi.org/10.7202/010524ar.

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Abstract:
RésuméLa prédilection de Sand pour le personnage de sang-froid remonte à son choix, non seulement d’un pseudonyme masculin, mais aussi d’une identité masculine. Maîtriser ses passions, vertu virile à ses yeux, permet de dominer l’autre, et le personnage sandien, surtout s’il est femme, aspire avant tout à dominer. La théorie du désir mimétique élaborée par René Girard s’avère particulièrement appropriée à l’étude de cette figure hautaine, obsédée par l’imitation du modèle aristocratique que lui offre le héros cornélien, jusqu’à ce que la romancière découvre, avec Lélia, que cette rivalité mimétique ne mène qu’à la folie et à la mort. La conversion de Sand au socialisme évangélique l’engage alors à créer, avec Consuelo, un nouveau type de personnage, le personnage bon, au coeur maternel, inspiré par l’imitation du Christ. Mais ce nouveau personnage ne parvient pas à abjurer la volonté de puissance de son prédécesseur, de sorte que le personnage de sang-froid qui, de son côté, refuse de disparaître, pourrait bien être en fin de compte le personnage sandien par excellence, d’autant qu’il incarne les caractéristiques majeures du roman sandien, notamment son intellectualisme et sa facticité.
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8

Imbert, Patrick. "Violence, mimésis d’appropriation et construction de l’extérieur." Voix Plurielles 3, no. 2 (September 1, 2006). http://dx.doi.org/10.26522/vp.v3i2.509.

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Abstract:
Comme l’explique René Girard dans Des choses cachées depuis la fondation du monde, la nature en tant qu’extérieur au discours a toujours été l’enjeu de la mimésis d’appropriation, c’est-à-dire d’une rivalité mimétique où deux individus luttent en posant des gestes identiques pour se saisir d’un objet de désir. Le rapport de désir au modèle passe par la capacité de ce modèle à se poser comme celui qui sait maîtriser les forces des rapports de désirs sociaux et individuels.
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9

Moussaoui, Abderrahmane. "Violence." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.123.

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Abstract:
Le terme violence qualifie un certain nombre de manifestations allant de l’altercation verbale jusqu’aux destructions de masse, en passant par l’agression physique, le viol, le meurtre, la torture, les mutilations, etc. Infligées ou subies, discontinues ou constantes, localisées ou endémiques, accidentelles ou motivées, ces expressions de la violence se compliquent encore par leur caractère tantôt privé, tantôt public, assumé et revendiqué ou dissimulé et renié. La violence est si protéiforme qu’elle ne cesse de voir les discriminants de sa catégorisation et les grilles de classification se démultiplier. Le critère est tantôt spatial (violence urbaine), tantôt social (violence conjugale, ouvrière), tantôt politique (répression, coercition, guerre, assassinat politique, terrorisme), économique (exploitation, injustice), sexuel (viol, maltraitance), ou encore psychologique (automutilations et autres actes pervers). Englober toutes ces manifestations dans une même perspective relève de la gageure (Michaud 2004 ; Crettiez 2008). Comment approcher pareils phénomènes aux formes et motivations aussi diversifiées selon les mêmes grilles théorico-méthodologiques? D’autant plus qu’à ces expressions physiques de la violence s’ajoutent toutes celles qui relèvent de la « violence symbolique ». Consentie (plus que subie), cette violence impose un certain ordre dans les manières d'être. Elle englobe tous les dispositifs dont usent les dominants pour que les dominés intériorisent et acceptent leur statut et leur état de dominés (Bourdieu & Wacquant 1992). Elle participe de cette violence structurelle inhérente à tout pouvoir, qu’il soit celui du pater familias ou du chef élu ou imposé. Elle peut être liée à la forme même de l'organisation sociale à laquelle on adhère et qu’elle tend à malmener. Le politiste norvégien Johan Galtung (1969) est sans doute le premier à l’évoquer, faisant remarquer que dans cette forme de violence il n’y a pas de lien évident et apparent entre les sujets. Inscrite dans des structures sociales, cette violence est plus insidieuse mais non moins destructrice. Outre ces violences dévastatrices du lien, l’anthropologie a mis en évidence un autre genre de violences, celles destinées précisément à instaurer le lien, à le suturer ou à le raffermir. Ces violences fondatrices qui ponctuent les rites de passage (tatouages, circoncisions, excisions, scarifications et autres marquages corporels), souvent violentes et non exemptes de douleur, ont pour finalité d’agréger les individus à des communautés. Initiatique, cette violence qui laisse une marque distinctive (du rang, du sexe, etc.), n’est jamais perçue comme telle par ceux qui l’adoptent (Bodiou et Briand 2015). Malgré la variété de ses expressions et de ses modes d’effectuation, l’acte de violence demeure aisément identifiable. En revanche, il en est tout autrement quand il s’agit de définir ce qu’est la violence. Tous les dictionnaires la mettent en rapport avec l’exercice d’une force brutale ou excessive en vue de soumettre, contraindre ou obtenir quelque chose. Pour la majorité des approches, la violence a été longtemps conçue comme un « usage délibéré de la force pour blesser ou détruire physiquement » (Gurr, 1970). Au milieu des années 1990, la définition de l’OMS en élargit l’acception. Se voulant exhaustive, elle intègre à la fois les actes individuels et communautaires, commis contre autrui ou auto-infligés; qu’ils soient interpersonnels ou collectifs. Elle couvre tout aussi bien les actes de violence que les menaces et intimidations de tous ordres, induisant des atteintes physiques, psychologiques, ou affectives. Toutefois, cette définition demeure encore fortement associée aux violences physiques et n'évoque pas clairement et suffisamment les violences psychologiques et morales découlant d’actes verbaux, d'attitudes et autres conduites symboliques. Plus largement, F. Héritier (1996 : 17) appelle « violence toute contrainte de nature physique ou psychique susceptible d'entraîner la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d'un être animé; tout acte d'intrusion qui a pour effet volontaire ou involontaire la dépossession d'autrui, le dommage ou la destruction d'objets inanimés (…) ». Complète et exhaustive, cette définition souligne, une fois encore, la difficulté à parler de la violence de manière générale. La violence est une force dont l’exercice s’inscrit immanquablement dans le cadre de normes partagées. Ce sont de telles normes qui caractérisent, in fine, ce qui relève ou non de la violence. Celle-ci est justement le plus souvent un dépassement de la règle ou de la norme admise, une démesure. Elle est ce qui remet en cause l’existence de ce qu’Hanna Arendt (1989 : 283) appelle « un monde commun ». Yves Michaud (1978 : 101) le dit avec ses mots : la violence « tient plus à la dissolution des règles qui unifient le regard social qu’à la réalité qu’elle peut avoir ». À ce titre, la manifestation de la violence est l’indice d’une rupture de consensus, dont la finalité est de contraindre et de faire mal, de manière volontaire et apparemment gratuite. Elle est tantôt une infraction, tantôt un outrage. Chaque société désigne ce qu’elle considère comme violent en tentant de le réduire par l’éthique, la culture, le droit, la contrainte et en lui opposant… de la violence. Ce sont les logiques qui président à ces choix que l’anthropologue ne cesse de pointer dans leur singularité pour tenter de comprendre le phénomène dans son universalité. Même si le catalogue des actes de violence semble infini, et l’imagination des bourreaux individuels et collectifs incommensurablement fertiles, il n’en demeure pas moins que cette violence s’exerce toujours ou du moins le plus souvent selon des logiques inscrites dans un contexte historico-culturel. La « violence » est enchâssée dans une matrice éthique et obéit à une échelle de valeurs qui rend sa perception et, partant, sa signification variables selon les normes de référence en usage. Polymorphe, elle est également et nécessairement polysémique; et sa perception culturellement et sociohistoriquement déterminée. Des châtiments tolérés naguère (sectionner la langue des blasphémateurs, noyer des femmes adultères), sont décriés par des sociétés contemporaines pratiquant d’autres formes de violence (chaise électrique ou injection létale), estimées moins cruelles à leurs yeux. Ce sont en général les actes et conduites jugés illégitimes qui sont qualifiés de violents; tous ceux, tout aussi violents, mais exercés au nom d’une règle partagée ou par un pouvoir considéré comme légitime, ne sont pas tenus pour de la violence; ils sont perçus comme une coercition, une contrainte. Que ce soit pour Hobbes (2000) ou Weber (1959), l’usage légitime de la violence prévient la violence. Dès lors, il n’est plus de la violence. Loin d’être un phénomène débridé, la violence est souvent un outil savamment orchestré destiné à faire obéir ou à punir. Qu’elle soit privée ou publique, la violence est toujours inscrite dans une matrice symbolique qui structure ses modes d’effectuation et lui donne sens aux yeux de ses protagonistes. Ainsi devient-elle légitime pour son auteur; et parfois même pour celui qui la subit, la vivant comme une fatalité ou se considérant comme victime expiatoire. Ainsi, est-elle une « configuration » (Elias, 1989) où les adversaires sont aussi des partenaires agissant selon des règles partagées. Une propension devenue routinière consiste à toujours considérer la violence comme une réactivité instinctive, motivée par une pure répétition pavlovienne et paresseuse. Les études des violences urbaines ont pu montrer que celles-ci peuvent être un indicateur d’inégalité ou de défiance vis-à-vis des institutions; et, partant, l’expression d’une volonté de négociation. La manifestation de la violence est un « signal de danger » nous dit Lewis Coser (1982). Autrement dit, la violence fait à la fois signe et sens. Elle n’est pas que l’expression du chaos et du désordre. L’exercice de la violence (notamment politique) a le souci à la fois de l’efficacité et de la légitimité. Le plus souvent, la violence n’est ainsi qualifiée qu’en rapport aux seuls faits concrets, quantifiables et mesurables. Or, d’un point de vue anthropologique, la violence intègre à la fois l’éthique, les valeurs partagées, les sentiments, etc. La rumeur, l’ironie ou la satire peuvent être ressenties comme plus violentes que des coups. Physique, psychologique ou symbolique, la violence est toujours un fait « construit » à partir d’une culture partagée; dont la perception et l’intensité sont étroitement en rapport avec les normes communément admises. Quelle que soit la forme de son expression, la violence demeure un « fait social total »; car elle est toujours enchâssée dans d’autres faits sociaux qui démultiplient ses logiques et ses univers de sens (politique, religieux, économique, social etc.) (Clastres, 1977 ; Kilani, 2006). Instinct naturel, moyen d’imposer l’ordre social ou vecteur du changement social? La violence est une des catégories les plus discutées dans les sciences humaines et sociales; mobilisant terrains et théories pour saisir un phénomène en passe de figurer parmi les universaux et ne cessant de réinventer ses formes d’expression. Pour Thomas Hobbes (2000), l’une des références inévitables dans ces débats, l’homme est un être « duplice », naturellement violent mais socialement dans l’obligation de rechercher la répression de son agression en acceptant de se conformer aux règles d’une instance qui lui permettrait de vivre en société. Pour Hobbes, c’est l’égalité primordiale entre les hommes qui serait à l’origine des affrontements. Jean-Jacques Rousseau (1971) reproche au philosophe britannique d’avoir attribué à l’homme vivant dans l’état de nature les attributs et les passions propres à l’homme vivant dans la société. Ces deux postures spéculatives vont constituer dans une large mesure le cadre de pensée dans lequel seront débattues thèse et contre-thèse sur la nature violente ou non de l’homme. La première défend le caractère inné de la violence, tandis que la seconde la considère comme un acquis culturel. En anthropologie, l’intérêt pour la violence comme phénomène, est présent dès les premiers travaux qui ont pu montrer que toutes les sociétés contiennent de la violence, la produisent, l’utilisent et la gèrent. Mise en avant par Max Weber (1959) dans sa théorie de l’État comme monopole de la violence légitime, elle est popularisée par les travaux de René Girard (1972, 1978). Pour ce philosophe et anthropologue, les désirs de l’homme sont mimétiques et engendrent une violence fondée sur la « rivalité ». L’homme désire les mêmes objets que son prochain, et son désir augmente en fonction de celui de l’autre. Ce désir mimétique débouche sur la violence qui, de proche en proche, devient générale et concerne toute la société. Pour y remédier, Girard s’écarte des thèses wébériennes qui préconisent l’instauration d’une violence légitime confiée à l’État. Il postule que les hommes déplacent leur hostilité sur une victime émissaire (Girard, 1972). C’est le sens du sacrifice présent dans toutes les sociétés humaines. C’est le « désir mimétique » à l’origine de la violence qui caractérise l’être humain en société. Pour empêcher le saccage de cette violence réciproque, présente dans l’essentiel des rapports humains et dans toutes les sociétés dès le début de leur formation, la communauté sacrifie une victime arbitraire consensuelle. La haine de chacun est transférée sur cette victime émissaire dont la mise à mort est expiatoire. Elle sauve la communauté et lui permet de survivre. En évitant la violence destructrice de la communauté, cette violence sacrificielle et pacificatrice se transforme en une violence fondatrice. Les anthropologues se sont également intéressés à la forme institutionnelle de la violence. Ainsi, la guerre mobilisera l’essentiel des théories. Une approche naturaliste développée notamment par André Leroi-Gourhan (1965), postule que la guerre (comme violence institutionnelle) est la conséquence de l'évolution naturelle de l'Homme, qui de chasseur devient guerrier. Pour cet ethnologue et penseur des techniques et de la culture, la violence humaine relèverait du biologique. Postulant que la guerre est une extension de la chasse, il considère que l’homme, à l’instar de l’animal, est un être prédateur et donc violent par nécessité. Le social et l'institutionnel sont ainsi naturalisés. La violence permet de se procurer les rares ressources disponibles. Une telle approche rejoint celle qui met en rapport la guerre et les pénuries de nourriture dans les sociétés primitives. D’autres thèses, plus répandues, estiment certains modèles culturels, comme la virilité, l'autoritarisme culturel et la religion, à l'origine immédiate et exclusive de cette violence. Ce courant culturaliste considère la violence comme un phénomène culturel. Une de ses premières figures, Ruth Benedict (1950), a tenté d’opposer la culture apollinienne des Indiens Pueblos, qu’elle considère comme communautaire et pacifique, à celle des Indiens des plaines, qu’elle définit comme passionnés et agressifs et dont elle qualifie la culture de dionysiaque. Une autre approche culturaliste, celle de Claude Lévi-Strauss, voit dans la violence un mode d’échange, un « échange malheureux ». Pour le théoricien du structuralisme, la guerre est l’expression d’un échec dans l'échange entre communautés, lequel échange est à ses yeux fondateur des sociétés. L’anthropologie Pierre Clastres (1977) réfutera toutes ces théories pour soutenir que la guerre est constitutive de la société primitive. Elle n’est, selon lui, ni un instinct animal, ni la conséquence d’un manque, ni l’expression d’un ethos culturel, ni un échange raté. Elle est au fondement même de l’être ensemble. Étant sans hiérarchie, la société primitive use de la guerre contre l’Autre comme moyen de raffermir son unité. Depuis Thomas Hobbes, la violence hors d'un cadre prescrit par l'État est considérée comme une pathologie sociale. Contre cette vision, Pierre Clastres soutient que les violences (apparemment déviantes ou criminelles) s'inscrivent dans un univers social, culturel et symbolique pour faire sens. Poussée à ses limites, cette approche compréhensive risque de conduire à soutenir des légitimations au nom du relativisme culturel. Dans un monde où génocides, guerres, terrorismes et autres destructions de masse sont devenus une réalité quotidienne, plusieurs auteurs soutiennent la thèse de Norbert Elias (1989) sur le recul de la violence et la domestication de l’animal humain. Contre-intuitive, cette thèse est défendue par plusieurs historiens sur la base de travaux sur des archives judiciaires, dont l'historien Jean-Claude Chesnais (1981 : 14) qui estime qu' « il y a au cours des derniers siècles une régression considérable de la violence criminelle ». Si aujourd’hui on parle de son omniprésence, c’est parce que le seuil de tolérance aurait baissé. Nous serions devenus plus sensibles à la violence, subjectivement. Ceux qui rejettent une telle thèse préfèrent souligner le nombre et la diversification des formes des violences : génocides, attentas, terrorismes, etc. (Wieviorka, 2004). En effet, la violence a pris des formes inédites en rapport avec la complexification de notre organisation sociale. La technologie a contribué à une certaine sophistication de la violence et à sa mise à distance. Sa « domestication » s’opère par sa taylorisation. L’acte de tuer ou de perpétrer un génocide est noyé dans les échelons de la décision (du général qui décide au soldat qui exécute) et dans une « chaîne opératoire » plus ou moins longue. Grâce à cette « taylorisation », la violence se trouve aujourd’hui « domestiquée ». L’euphémisation par la technologie (écrans) la rend supportable par celui qui l’exécute; tout comme le sacré l’avait déjà rendue acceptable et supportable aux yeux, à la fois, de celui qui la donne et de celui qui la subit (Matthew, 2017 ; Blaya, 2011). Quoi qu’il en soit, le développement vertigineux de la technologie, et de l’organisation bureaucratique, contribue à cette « banalisation du mal » (Arendt 1991) en rendant moins perceptibles et plus insidieuses ces violences. Les armes biologiques sont moins spectaculaires dans leur usage mais plus dévastatrices dans leurs effets, tout comme les drones tuent de façon aussi chirurgicale que silencieuse (Chamayou 2013). Il suffit également de penser à toutes les formes de cyberviolence qui se développent dans le monde virtuel des réseaux sociaux, à l’instar du « revenge porn » ou « cyber-rape » (Blaya, 2011). Ce type de violence s’effectue en général sans échange verbal direct. Le registre du langage et l’émotion qu’il produit sont ainsi annulés, privant la victime de repères et d’alertes. Le « bourreau » est également protégé puisqu’il ne voit pas et il n’entend pas la réaction que produit son acte sur la victime. Dans cette nouvelle configuration que produit la cyberviolence, l‘agresseur n’est pas nécessairement plus fort, mais dispose de plus de latitude pour nuire. La thèse du recul de la violence ne tient pas suffisamment compte de sa sophistication, qui arrive à l’occulter. En revanche, la montée de la violence, souvent signalée, peut n’être que le signe d’un abaissement du seuil de tolérance face à des conduites plus ou moins agressives. En réalité, la notion de violence renvoie à deux dimensions, l’une factuelle et l’autre normative. Elle qualifie les effets de la force physique au regard de la transgression des normes socialement établies (Robert & al. 2008 ; Mucchielli, 2008).
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Dissertations / Theses on the topic "Girard, René, 1923- – Et le désir"

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Agne, Alassane Elfecky. "Désir mimétique et immigration : la psychologie interdividuelle de René Girard et les sciences de l'éducation." Paris 10, 1987. http://www.theses.fr/1987PA100164.

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Abstract:
Cette thèse est une reproblématisation dans la perception classique qu'on a de l'immigration. Loin d'avoir une raison exclusivement économique, le projet migratoire participe aussi des mécanismes subtils du désir mimétique dans l'acception que lui donne René Girard dans sa conception de la psychologie interdividuelle. Discours économiques, approches historiques et psychanalytiques permettent de renouveler la compréhension du phénomène à partir du modèle girardien, car la méthodologie structurellement pluridisciplinaire qui enveloppe le modèle de notre auteur, contribue à mettre l'accent sur la complexité qui caractérise notre objet d'étude, car l'immigration, si l'on risque une analogie, présente les mêmes caractéristiques que les "poupées russes": chaque étape franchie voit la prolifération des difficultés d'appréhension du phénomène qui s'échappe indéfiniment
This thesis is a study in different terms regarding the classical perception of immigration. Far from having exclusive economic origin, the migratory process is characterized by subtle mechanisms within the desire of movement in the acceptation that René Girard gives through his conception of the psychology between people. Economically speaking, psychoanalytical and historical approaches, allow for a new understanding of this phenomena based on Girard’s model, due to the multidisciplinary methodology which envelops the author's model, contributes to emphasize the complexity which characterizes this topic. Because this immigration, if you risk that analogy, presents a seeming endless search of this topic: there are often new forming difficulties in the study of this migratory phenomenon
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Lin, Te-Yu. "Julien Green à la lumière de René Girard." Paris 7, 2008. http://www.theses.fr/2008PA070031.

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Abstract:
Alors que l'œuvre romanesque de Julien Green fait souvent l'objet d'interprétations psychanalytiques, elle comporte une dimension indécidable qui s'impose comme une résistance permanente à ces approches extratextuelles. Freudien dans ses contours apparents, le désir greenien offre cependant une similitude féconde avec la configuration girardienne fondée sur le mimétisme. L'optique anthropologique et littéraire de René Girard s'annonce d'autant plus efficace pour interpréter les romans de Green qu'en reposant sur une démarche intra-textuelle, elle permet d'appréhender au plus près ce qui constitue le noyau essentiel de l'œuvre. Muni de cette grille de lecture, on a cherché à déceler l'illusion du désir et ses procédés chez les protagonistes greeniens et à mettre en évidence le lien tissé d'attirance et de répulsion entre le sujet désirant et ses modèles-obstacles. Finalement, en abordant la question de l'homosexualité chez Green sous l'éclairage de Girard, on s'aperçoit que le sexe s'avère être une construction illusoire et fragile, imposée par la société. La lecture girardienne permet ainsi de révéler, dans l'univers romanesque de Julien Green, le mécanisme profond qui sous-tend son déploiement actantiel, tout en s'affranchissant des mythologies idéologiques qui lui servent de principe d'élaboration. La pertinence de cette lecture tiendrait encore au fait que les deux auteurs se rencontrent dans leur perception sur le fonctionnement de l'écriture romanesque, démystificatrice pour le théoricien, transcendantale pour le romancier
While Julian Green's novels had been the object of psychoanalytical interpretation, his writing contains an undecided dimension which resists to these approaches called extra-textual. Although its apparent contour is Freudian, the greenian desire can be compared with the girardian configuration of mimetic desire. Girard's anthropological and literary conception can interpret effectively Green's novels meanwhile this approach intra-textual serves a way to penetrate the core of Green's fictional world. We have tried to investigate the illusion of desire through the Green's characters in light of the Girard's theory and to illustrate the ambiguous relationship between the desiring subject and his mediators. Finally, by implying Girard's theory to study the question of homosexuality, we can realize the sex is rather an illusory and fragile construction, imposed by the society. The girardian lecture, therefore, allows us to reveal the mechanism of the actantial development in Green's fictional world by crossing the ideological mythologies which serve as the composing principle. The relevance of the girardian lecture also resides in our two authors' similar ideal of the function of the fictional writing, demystificator for the theorist, transcendental for the novelist. Ne's terrible loneliness, generates the belief, translates this need to believe in thé other, this other desired, always unknown and in principle unknowable
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Desautels, Claudine. "L'utilisation des oeuvres d'art dans la publicité." Master's thesis, Université Laval, 1995. http://hdl.handle.net/20.500.11794/22978.

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Belajouza, Ramla. "Deceit, desire and the compsons : a girardian reading of William Faulkner's The sound and the fury." Master's thesis, Université Laval, 2012. http://hdl.handle.net/20.500.11794/23433.

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Abstract:
Ce mémoire se propose d'analyser la concordance entre l'illustration du désir humain et sa transformation en violence sociale dans les théories du désir mimétique et du mécanisme du Bouc émissaire, développées par René Girard dans ses oeuvres Mensonges Romantiques et Vérités Romanesques et Le Bouc Émissaire, et dans l'oeuvre de William Faulkner The Sound and the Fury. Ce mémoire soutient que la description du désir humain et son acheminement en crise sociale est très similaire chez les des deux auteurs. The Sound and the Fury, tout comme les oeuvres de René Girard, décrivent le désir humain comme un mécanisme triangulaire basé sur l'imitation du sujet à un model ou médiateur. Ils démontrent aussi que ces désirs peuvent créer des rivalités féroces qui peuvent induire à une violence irrépressible. Quand cette violence se multiplie par le nombre de rivaux acharnés, elle évolue en phénomène sociale : une crise que René Girard appelle Crise Mimétique et que William Faulkner reproduit dans la majorité de ces nouvelles et précisément dans The Sound and the Fury. Le mécanisme humain décrit pour l'évacuation spontanée de la violence est aussi remarquablement conforme dans l'effigie des deux auteurs. Les écrits des deux démontrent que pour évacuer leur agressivité, les sociétés la redirigent envers un ou des individus qu'ils considèrent comme inférieurs. Finalement, les deux auteurs analysent d'une manière très rapprochée les trois méthodes utilisées par l'homme pour contenir la violence. Ils présentent tout les deux les rituels comme une méthode qui a été longtemps efficace pour canaliser les tensions mais qui n'a plus sa place dans la société moderne et ce à cause du déclin religieux. Ils décrivent aussi tout les deux les méthodes compensatoires tels que les duels et les jugent inefficace et, en dernier lieu, ils considèrent tout les deux le système légal comme une méthode efficace pour l'interruption des cycles de vengeances mais pas pour l'évacuation de la violence.
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Chou, Shin-Yi. "Les personnages féminins dans "À la recherche du temps perdu" de Marcel Proust : Étude menée à partir de René Girard et de Marcel Mauss." Thesis, Aix-Marseille, 2014. http://www.theses.fr/2014AIXM3059.

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Abstract:
Notre étude porte sur les personnages féminins de Marcel Proust à l'aide du « désir » de René Girard, du « don » de Marcel Mauss et des « focalisations » de Gérard Genette. La focalisation variable dans le récit facilite la compréhension de toutes les relations et en particulier des sentiments amoureux du héros pour les femmes. Il croit pouvoir réaliser ses rêves à travers ces femmes et se réjouit à l'idée de posséder les clés qui lui permettent d'entrer dans le monde qu'il recherche. Ce sera le narrateur vieillissant qui démystifiera ce sentiment. En réalité, sa satisfaction ne provient pas des femmes en elles-mêmes, mais de leurs qualités périphériques qu'il peut retrouver chez elles. Girard défend le désir des mauvais procédés, il parle également du mimétisme, de la rivalité et de la violence dans le désir qui relève de l'imagination. Le « désir girardien » définit correctement le désir maladif du jeune héros envers les femmes. Quant à Mauss, il défend une réciprocité de la reconnaissance comme « trois obligations » afin de pouvoir constituer une bonne relation sociale. Il dévoile principalement les bons procédés tels l'amitié, l'amour et l'échange de cadeaux, mais il traite aussi du sujet de la rivalité. Ces deux théories semblent contradictoires, cependant le désir et le don coexistent dans la Recherche, on les retrouve tous deux au fur et à mesure de notre relecture. La poursuite de l'amitié et de la gloire sociale du héros est défaite, pourtant toutes les pages sur l'art nous montrent la philosophie de Proust, ce qui n'est pas possible par l'amour est possible grâce à la littérature. La Recherche parle de la compréhension de la vie ce qui est un don du romancier
My research focuses on the female characters in In Search of Lost Time by Marcel Proust from the perspective of the "desire" of René Girard, the "gift" of Marcel Mauss and the "focus" of Gérard Genette. The variable focus in the narrative facilitates the comprehension of all relationships, connections and in particular the passion and the varied emotional projections of the hero for these women. He believes that his dreams will come true through these women. It will be the narrator, another "me" of the hero, who will demystify this feeling. In fact, his satisfaction is not in regard to the women themselves, but to the peripheral qualities that he can find from these women. Girard defends the desire of bad processes, he talks about the mimicry, rivalry and violence in desire which is also from the imagination. Girard's theory of mimetic desire composed of envy, jealousy and helpless hatred corresponds exactly to the unhealthy desire of the young hero for these women. The theory of Mauss regarding mutual recognition as being composed of "three obligations" which constitute a good social relationship. He defends not only the good processes like friendship, love and gift exchange, but also the topic of rivalry. It might seem that these two theories are contradictory, but Desire and the Gift coexist in fact in this novel, we can find them in our new interpretation. The hero's pursuit of friendship and social glory is defeated, however all pages on art shows us the philosophy of Proust, which is not possible by love is possible through literature. In Search of Lost Time is a gift of the author, it's a comprehension all about life
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Boyé, Philippe. "René Girard et l'évolution." Bordeaux 2, 1990. http://www.theses.fr/1990BOR25101.

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Virguetti, Villarroel Pablo. "Le rapport mimétique dans l’œuvre de Roberto Bolaño." Thesis, Bordeaux 3, 2017. http://www.theses.fr/2017BOR30035/document.

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Abstract:
Dans ce travail nous analysons le rapport de l’individu au mimétisme dans l’œuvre de l’écrivain Chilien Roberto Bolaño (1953-2003). La notion du mimétisme est étroitement liée à celle du désir. En effet, selon le penseur français René Girard, l’individu ne désire pas par soi-même, mais il imite un modèle. Le désir est ainsi déterminé par ce médiateur. Cette forme de désir opère de manière inconsciente car le sujet est sûr de l’autonomie de son choix. Jacques Lacan enrichi cette lecture inspiré d’une idée typiquement hégélienne : le désir de reconnaissance. Pour Lacan, l’individu, avec une idée figée de soi-même (que Lacan appelle l’Imaginaire) est investi par le désir en forme de pulsion. Le mimétisme est double, non seulement l’individu imite des modèles pour tenter de correspondre à cette image figée, mais il destine son effort à être reconnu par les autres (que Lacan appelle le grand Autre ou le Symbolique). Cette étude utilise l’approche méthodologique que nous venons de décrire pour analyser l’œuvre de Roberto Bolaño. Bolaño, un des écrivains le plus importants de la littérature hispano-américaine des dernières années, est un auteur qui place au cœur de ses textes la problématique de l’autonomie du sujet. Cette problématique est surtout visible dans les deux thématiques, à notre sens dominantes, de son œuvre : l’art et le Mal. En effet, dans les textes de Bolaño il est toujours question d’artistes qui luttent pour faire reconnaître leur autonomie (c’est pour cette raison que ces artistes s’inscrivent souvent dans les mouvements d’avant-garde opposés à la tradition). De même, dans l’œuvre de l’écrivain chilien la violence est causée soit par la violence mimétique (les rivalités causées par une lecture erronée de la nature du désir : l’autre est un obstacle à la satisfaction du désir et non un médiateur de celui-ci) soit par les actes répondant à l’obsession d’un manque chez l’individu : généralement celui de ne pas pouvoir arriver à satisfaire une pulsion ayant son origine dans l’Imaginaire
In this work we analyze the link between the subject and mimetic desire in the works of Chilean writer Roberto Bolaño (1953-2003). The concept of mimetic is closely related to the notion of desire. In fact, for French thinker René Girard, the individual doesn’t desire by himself, but he imitates a “model”. Desire is thus determined by the mediator. This type of desire operates in an unconscious way, because the subject is confident about the autonomy of his choice. French psychanalyst Jacques Lacan enhances this theory in a typically Hegelian way: the desire of recognition. For Lacan, the individual projects himself in a fixed image (called by Lacan the Imaginary); this fixation assails him in the form of a drive. Here mimetic desire is doubled: it doesn’t only imitate models to try to match with this fixed image, but also aims its effort to be recognized by others. Our work uses this methodological approach to study the works of Roberto Bolaño. Bolaño, one of the most important Hispanic American writers of the last years, puts the issue of the autonomy of the subject in the heart of his writings. This topic is mainly noticeable at the two main themes of his work: art and Evil. As a matter of fact, Bolaño’s writings always highlight the struggle of the artist who wants his autonomy recognized by the Other (for this reason, Bolaño’s artists are often members of the avant-garde, thus opposed to tradition). Correspondingly, violence can be caused in one hand by mimetic desire (rivalries provoked by an erroneous interpretation of desire’s nature: the Other is saw more as an obstacle for desire’s satisfaction than its mediator) or, on the other hand, by acts that meet the obsession of a lack: one that generally consist in a drive (originated in the Imaginary) that can’t be satisfied
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Côté, Louise. "La violence selon René Girard." Master's thesis, Université Laval, 1987. http://hdl.handle.net/20.500.11794/29251.

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Grosdanis, Christos. "René Girard et Milan Kundera : connaissance du roman." Paris 7, 2014. http://www.theses.fr/2014PA070031.

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Abstract:
Pour René Girard et Milan Kundera le roman est avant tout une voie de connaissance. Cette étude, portant sur les essais des deux auteurs sur l'art du roman, se donne pour tâche d'explorer cette conception. Nous nous sommes, d'abord, efforcé de saisir la façon dont Kundera et Girard perçoivent la fonction gnoséologique du roman, celle-ci se distinguant, complétant ou s'opposant au savoir des sciences humaines et de la philosophie. Dans un deuxième temps, nous nous sommes intéressé aux perspectives qu'une telle conception du roman ouvre pour la critique littéraire. Cette dernière, subissant une crise provoquée par la prise de conscience des impasses du structuralisme et l'émergence des études culturelles, essaie de redéfinir tant sa propre fonction que celle de la littérature. En étudiant les rapports que Girard et Kundera entretiennent avec la critique littéraire de la seconde moitié du XXe siècle, nous avons essayé de démontrer que leurs travaux peuvent contribuer activement aux débats actuels
This study is about René Girard's and Milan Kundera's essays on the art of the novel. According to these two authors the novel is pre-eminently a source of knowledge. At the first, we attempted to grasp the way in which Kundera and Girard perceive the novel's gnoseological function, as being distinguished, opposed or supplementing to the knowledge within social sciences and philosophy. Secondly, we tried to clarify the prospects that such an idea offers to literary criticism. The dead ends of structuralism and the emergence of the cultural studies force criticism to redefine its own function as well as the function of literature itself. By studying the relations that Girard and Kundera maintain with the literary criticism of the second half of the 20th century, we tried to show that their work can contribute actively to the current debates
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Marcireau, Stéphane. "Le christianisme et l'émergence de l'individu chez René Girard." Poitiers, 2011. http://www.theses.fr/2011POIT5007.

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Abstract:
Les hommes sont soumis à leur désir mimétique et tant qu'ils ne perçoivent pas cette dépendance, ils restent enchaînés aux autres, auxquels ils empruntent leurs désirs. L'anthropologie girardienne nous permet alors de comprendre comment s'entrelacent le désir mimétique, la rivalité et la violence, et de mettre en évidence les illusions concernant l'autonomie des individus. La religion et la vie politique sont directement concernées par l'escalade de la violence et sa résolution par la désignation d'un bouc émissaire. Or tant que la paix est ramenée par une violence unanime dirigée contre un bouc émissaire, il n'est pas possible d'entrevoir l'existence d'individus libres. Le mécanisme mimétique a pourtant été dévoilé, selon René Girard, par le christianisme. Non seulement la Révélation chrétienne fournit les clés pour comprendre l'origine de la violence mais elle propose aussi de faire disparaître cette violence par la conversion et l'imitation du Christ. La question de l'émergence de l'individu devient d'autant plus cruciale que René Girard décèle une amplification de la violence dans le monde moderne
People are subjected to their mimetic desire and as long as they don't experience this dependance, they keep being chained to others who they borrow their desire from. René Girard's anthropology helps us to understand how mimetic desire, rivalry and violence are merged and points out the illusions concerning individual's autonomy. Religion and Politics are directly concerned by the increase of violence and its resorption through a scapegoat held as responsible. But as long as peace is brought back by a unanimous violence directed against a scapegoat, people can't be free. And yet, according to René Girard, the mimetic mechanism has been revealed by Christianity. Christian revelation not only allows us to understand the origin of violence but also gives keys to get rid of it thanks to the conversion and the imitation of Christ. The issue of the rising of the individual gets all the more essential as René Girard notices a growing violence in the world we live in
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Book chapters on the topic "Girard, René, 1923- – Et le désir"

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Ladwein, Richard. "III. René Girard et la triangulation du désir mimétique." In Regards croisés sur la consommation, 71. EMS Editions, 2015. http://dx.doi.org/10.3917/ems.remye.2015.01.0071.

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Mörte Alling, Annika. "Le langage du désir. Le Rouge et le Noir à la lumière du « désir triangulaire » de René Girard." In Stendhal à Cosmopolis, 235–44. UGA Éditions, 2007. http://dx.doi.org/10.4000/books.ugaeditions.4095.

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