Academic literature on the topic 'Grands ensembles – Allemagne – Berlin (Allemagne)'

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Journal articles on the topic "Grands ensembles – Allemagne – Berlin (Allemagne)"

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Couture, Jean-Simon. "Multiculturalisme." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.047.

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Abstract:
Durant plus d’un siècle, la culture a été l’une des notions les plus en vogue en anthropologie. Malgré la diversité épistémologique qui la sous-tend, il est un trait qui rassemble les diverses définitions de la culture, celui de la considérer comme une entité isolée et comme un organisme social cohérent en soi. À partir des années 1980, tous les concepts holistes de la culture ont été la cible d’une critique en partie justifiée. On leur reprochait de considérer les cultures comme des phénomènes propres à une seule société, selon le principe une société, une culture. Cherchant à considérer le caractère pluriel des sociétés contemporaines, on a recouru à plusieurs expressions comme, par exemple, multiculturalisme, communication interculturelle et identités transculturelles. Les préfixes multi-, inter- et trans- ont en commun une certaine affinité mais aussi des connotations diverses. Ces trois préfixes servent à construire des notions utilisées soit dans un contexte descriptif et par conséquent, analytique, soit dans un cadre prescriptif et donc normatif. Toutefois la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être n’est pas clairement définie. C’est pourquoi, d’une part, on se trouve face à un mélange d’interprétations scientifiques, et d’autre part, de raisonnements appréciatifs et de jugements de valeur. C’est ainsi que l’analyse scientifique tend à se confondre et à se brouiller avec les programmes politiques, à quoi il convient d’ajouter des vues idéologiques utopiques. L’approfondissement de la notion de multiculturalisme fera foi d’exemple. Qu’est-ce que peut vouloir signifier le terme de multiculturalisme? Ce terme, de même que le préfixe multi tendent en fait à souligner l’importance aussi bien des différences culturelles que des frontières qui s’y rattachent. Ainsi, avec la notion de multiculturalisme on met en évidence la séparation des collectivités entre elles, y compris du point de vue spatial. Le terme de multiculturalisme possède une orientation plus relativiste, communautariste et parfois ségrégationniste ainsi qu’un caractère plutôt additif et moins relationnel comparativement à des notions telles que celles d’interculturalité et de transculturel (Taylor, 1992; Kymlicka, 1995 Modood, 2002). Les préfixes inter ou trans seraient considérés comme plus dynamiques, ouverts et processuels. Et pourtant le concept de multiculturalisme continue à être utilisé par des chercheurs, des politiciens, des intellectuels ou par de véritables producteurs d’identité, dans les pays où la différence culturelle est considérée comme un enrichissement social et surtout comme une donnée de fait, acceptée pragmatiquement comme telle le ou encore, là où elle fait l’objet d’un véritable culte. En raison de la grande hétérogénéité entre les divers types de multiculturalisme, il semble judicieux de se pencher sur ce qu’est le multiculturalisme en analysant des situations que l’on peut observer dans certaines sociétés où il fait partie des discussions quotidiennes et dans lesquelles le terme est opérationnel. Nous avons choisi trois cas exemplaires ne faisant pourtant pas partie des cas considérés comme classiques et par conséquent les mieux connus. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suisse et de la Malaisie. En Allemagne, nation qui se considère comme historiquement monoethnique, le terme de Multikulturalismus, conçu lors de l’arrivée d’un nombre important d’immigrés de l’Europe du Sud suite à la Deuxième Guerre, a joui d’une grande popularité entre les années 970 et 1990. Aujourd’hui le terme de Multikulturalismus a mauvaise réputation. La mauvaise connotation actuelle du terme est attribuable au projet socio-culturel nommé MultiKulti. Ce projet dont le centre a été Francfort et Berlin (alors Berlin Ouest), où la concentration d’immigrants était particulièrement haute, s’est fait remarquer par ses bonnes intentions, mais surtout par le dilettantisme qui y a présidé. Ce qui a fini par discréditer toute conception politique future de multiculturalisme au sein d’une nation très fière depuis toujours de son homogénéité culturelle. La société allemande n’a jamais été sensible à la diversité culturelle, mais ce que l’on appelait le MultiKulti était fondé sur une idée plutôt vague de coexistence harmonieuse et spontanée entre des cultures fort diverses au quotidien. Le MultiKulti était donc destiné à échouer en raison de la négligence même avec laquelle il avait été pensé dans ce contexte. C’est pourquoi le multiculturalisme inhérent au projet d’une société MultiKulti finit par évoquer en Allemagne le spectre de sociétés parallèles, à savoir l’existence de communautés ethnoculturelles séparées qui vivent sur le territoire national dans des quartiers urbains ethniquement homogènes. Un scénario de ce genre, considéré comme une calamité, a réveillé les fantasmes du sinistre passé national-socialiste. C’est pour cette raison qu’actuellement, le multiculturalisme est rejeté aussi bien par le monde politique que par une grande partie de la société. Ainsi, c’est le concept d’intégration, comme forme d’assimilation souple, qui domine maintenant. En Suisse, le terme de multiculturalisme jouit d’une réputation bien meilleure. La société nationale, avec sa variété culturelle, la tolérance qui règne entre les communautés linguistiques et confessionnelles, la stabilité fondée sur le consensus et sur l’accord, est conçue et perçue comme une forme particulière de société multiculturelle. La Suisse est donc une communauté imaginée dont la multiculturalité est historiquement fixée et sera, à partir de 1848, constitutionnellement définie, reconnue et partiellement modifiée. Dans le cas de la Suisse on peut parler d’un multiculturalisme constitutionnel fondé sur la représentation que le peuple suisse s’est forgée au sujet de ses communautés culturelles (les Völkerschaften) diverses et séparées par les frontières cantonales. La société suisse est bien consciente et fière de ses différences culturelles, légalement reconnues et définies par le principe dit de territorialité selon lequel la diversité est cultivée et fortement mise en évidence. Will Kymlicka a raison lorsqu’il affirme que les Suisses cultivent un sentiment de loyauté envers leur État confédéré précisément parce que celui-ci garantit d’importants droits à la différence et reconnaît clairement des délimitations culturelles relatives à la langue et à la confession (Kymlicka 1995). Le sentiment d’unité interne à la société suisse est à mettre en rapport avec les politiques de reconnaissance de l’altérité qui se basent paradoxalement sur la conscience que le pays est une coalition de résistances réciproques dues aux différences linguistiques et religieuses au niveau cantonal. Cette conscience différentialiste a eu pour conséquence la pratique du power sharing (partage de pouvoir) qui fait que la Suisse est devenue un exemple de démocratie consociative (Lijphart 1977). Ce système politique ne coïncide pas avec le modèle classique de la démocratie libérale car pour affaiblir les résistances des cantons il est nécessaire de recourir au niveau fédéral à de vastes coalitions qui tiennent compte de l’équilibre entre les communautés cantonales et neutralisent la dialectique entre majorité et opposition. Il convient d’ajouter que les étrangers et les immigrés non citoyens sont exclus des pratiques politiques du multiculturalisme helvétique. La condition première pour participer est l’intégration, à savoir une forme plus légère d’assimilation, puis l’obtention de la nationalité. Le régime colonial britannique et dans une moindre mesure le régime hollandais, ont créé en Afrique, en Amérique, en Océanie mais surtout en Asie des sociétés appelées plural societies (Furnivall 1944) en raison de leur forte diversité ethnoculturelle. Dans ces sociétés, les communautés semblent mener volontairement des existences parallèles, les contacts culturels n’ayant lieu que sporadiquement avec les autres composantes de la société. Le multiculturalisme constitue un instrument politique et social indispensable pour garantir la reconnaissance et le respect réciproque des différences ethno-culturelles à l’intérieur d’un État souverain portant la marque d’une telle complexité. C’est le cas de la Malaisie où vivent ensemble et pacifiquement, mais non sans tensions permanentes, une dizaine de communautés ethnoculturelles parmi lesquelles on trouve, pour les plus nombreuses, les Malais, les Chinois et les Indiens. Dans ce pays on a créé des représentations et des stratégies d’action concrètes visant à mettre au point une forme spécifique de multiculturalisme qui continuerait à garantir la paix sociale et la prospérité économique. Mentionnons parmi celles-là : -La doctrine de l’harmonie de la nation (rukun negara) fondée sur l’idée de l’« unité dans la diversité ». Cette construction idéologique possède une forte valeur symbolique surtout lorsque naissent des tensions entre les communautés. -Au quotidien, la référence à un principe consensuel d’« unité dans la séparation ». Les diverses communautés tendent à vivre volontairement dans des milieux sociaux séparés mais non ségrégés. -La commémoration du grave conflit interethnique entre Malais et Chinois du 13 mai 1969. Ces faits sont devenus le mythe national négatif, à savoir quelque chose qui ne doit plus se reproduire. -Un régime politique fondé sur le consociativisme ethnique. Le gouvernement fédéral et celui des États particuliers sont formés de grandes coalitions auxquelles participent les divers partis ethniques. -La politique de discrimination positive pour les Malais qui sont la communauté ethnique la plus faible économiquement. Ces mesures sont acceptées tacitement de la part des Chinois et des Indiens (quoique non sans résistance). -Enfin, le projet, à travers le programme One Malaysia, de créer dans le futur une société plus unie, même si elle reste fondée sur le multiculturalisme. Du point de vue socioéconomique et politique, la Malaisie peut se considérer aujourd’hui, malgré des limites évidentes, comme une histoire à succès, un succès dû paradoxalement à cette forme particulière de multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas une stratégie universalisable (voir le cas de l’Allemagne) pas plus qu’il n’est réductible à un modèle unique (voir le cas de la Suisse et de la Malaisie). Nous sommes plutôt face à un ensemble de solutions fort variées dans leur manière de gérer la diversité dans des sociétés ethniquement et culturellement plurielles. Une théorie générale du multiculturalisme est peut-être trop ambitieuse; l’analyse comparative qui en fait voir les défauts et les difficultés, mais aussi certains avantages importants est en revanche enrichissante.
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Dissertations / Theses on the topic "Grands ensembles – Allemagne – Berlin (Allemagne)"

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Cuny, Cécile. "Appropriation de l'espace et prise de parole : enquête socio-ethnographique sur la participation des habitants dans un quartier de grand ensemble à Berlin-Est." Phd thesis, Université Paris VIII Vincennes-Saint Denis, 2009. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00722380.

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Abstract:
Cette thèse porte sur la participation des habitants, considérée comme un discours sur la ville et une action politique. À partir de cet objet, elle analyse le lien entre les dynamiques sociales d'appropriation de l'espace et l'engagement politique. Elle s'appuie sur une enquête de terrain menée dans le quartier nord de Marzahn, un grand ensemble de Berlin-Est. L'étude de ce cas montre que la participation politique est indissociable de la représentation politique. À la fin des années 1990, la différenciation socio-spatiale des grands ensembles de Berlin-Est s'affine avec la privatisation d'une partie du parc immobilier. Parallèlement à ces transformations, la participation des habitants devient un instrument central des politiques de rénovation urbaine menées dans ce secteur bien qu'elle soit conçue sur un mode plus individuel et moins protestataire que par le passé. Les groupes sociaux qui cohabitent à Marzahn Nord se caractérisent par des usages socialement différenciés de leur quartier qui produisent des attaches sociales et familières à l'environnement urbain. Lorsque ces attaches sont menacées par des usages concurrents de l'espace, elles constituent des enjeux potentiels d'action dont le débouché politique n'est cependant pas systématique. Pour participer, il faut en effet prendre la parole dans un espace public, c'est-à-dire manifester un bien commun aux yeux d'autrui. La participation politique suppose ainsi une opération de représentation. Celle-ci est défaillante lorsque la composition sociale du public admis à s'exprimer est trop homogène et lorsque les espaces publics disposent d'un ancrage institutionnel trop faible.
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Goetzmann, Sophie. "« Et les grands cris de l’Est » : Robert Delaunay à Berlin, 1912-1914." Thesis, Paris 4, 2016. http://www.theses.fr/2016PA040191.

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Abstract:
Robert Delaunay (1885-1941) est l’un des artistes français les plus présents à Berlin à l’aube de la Première guerre mondiale. Avec l’aide de Herwarth Walden (1878-1941), directeur de la revue et galerie Der Sturm, l’artiste acquiert rapidement une solide réputation dans la capitale allemande, où il expose une quarantaine de toiles au cours de la seule année 1913, tandis qu’il diffuse abondamment ses propres textes théoriques et ceux de ses amis Guillaume Apollinaire (1880-1918) et Blaise Cendrars (1887-1961). Le peintre français suscite bientôt l’engouement de certains artistes berlinois, nombreux à l’avoir rencontré lors de ses deux voyages en Allemagne avant la guerre. Pour une large partie de la recherche, ce succès s’expliquerait par un « malentendu productif » : les artistes de la capitale allemande auraient détourné l’œuvre de Delaunay dans un sens germanique, appréciant sa peinture pour des raisons étrangères à ses intentions initiales. Contestant cette hypothèse – variante de celle, pluriséculaire, de l’incompatibilité par nature des goûts allemands et français – nous proposons d’envisager la réception berlinoise de Delaunay dans une perspective micro-historique, en nous intéressant au regard porté sur lui par trois artistes : Ludwig Meidner (1884-1966), Lyonel Feininger (1871-1956) et Bruno Taut (1880-1936). Après avoir mis en exergue les discours possiblement « entendus » par ceux-ci autour de l’œuvre du peintre français en Allemagne, nous nous intéressons à la trajectoire individuelle de chacun d’entre eux, mettant en évidence la profondeur des liens qui unissent finalement les avant-gardes désignées sous les termes d’orphisme et d’expressionnisme
Robert Delaunay (1885-1941) is among the French artists that are the most involved in Berlin at the dawn of the World War I. Thanks to Herwarth Walden (1878-1941), who is the director of the magazine and the gallery Der Sturm, the artist quickly earns a solid reputation in the German capital city where he exhibits around forty paintings in 1913 alone, while widely circulating his own theoretical texts as well as those of his friends Guillaume Apollinaire (1880-1918) and Blaise Cendrars (1887-1961). The French painter soon spurs the interest of some Berlin artists, many of whom have met him during his two trips to Germany before the war. For an extensive part of the research, this success could be explained by a “working misunderstanding”: the artists of the German capital city supposedly twisted Delaunay’s work in a Germanic sense, appreciating his painting for reasons that were not related to his initial intents. We contest this hypothesis – which is a variant of the centuries-old hypothesis that states a natural incompatibility between German and French tastes – we suggest to consider the Berlin welcome of Delaunay in a micro-historical perspective by focusing on three artist’s point of view about him: Ludwig Meidner (1884-1966), Lyonel Feininger (1871-1956) and Bruno Taut (1880-1936). After underlining the speeches they possibly “heard” surrounding the French painter’s work in Germany, we focus on each artist’s individual path, showcasing the depths of the links that join actually the avant-gardes that are coined under the terms of orphism and expressionism
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Jonke, Philipp. "La mode en série : essor de la confection et de la grande distribution vestimentaires. Le système de la mode à Berlin des années 1880 à 1914." Thesis, Lyon, 2020. http://www.theses.fr/2020LYSEN008.

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Abstract:
À la fin du XIXe siècle, la production sérielle de vêtements selon des tailles standardisées (confection) et la grande distribution connaissent un essor considérable à Berlin, capitale du nouvel Empire allemand fondé en 1871. En recourant à la notion de « système de la mode », le présent travail explore les mutations d’un système caractérisé par l’interaction nécessaire de trois acteurs principaux : la production, la distribution et la société. Cette histoire culturelle éclaire un corpus fragmenté, fait des traces héritées d’un secteur principalement juif, démantelé trente ans plus tard. Les études sociales, les journaux de mode, les annuaires de Berlin, les réclames et les rares documents de magasins reflètent une mode en mutation : la confection produit des nouveautés et la distribution attire une clientèle diversifiée. Ce contexte redéfinit la place des couches sociales dans le système de la mode. Enfin, ces changements entraînent une lente évolution des normes sociales et genrées qui s’appliquent désormais à la femme bourgeoise et à celle des couches moyennes
At the end of the nineteenth century, standardised serial production of clothing (Konfektion) and large retailing took off in Berlin, the capital of the new German Empire founded in 1871. Using the concept of fashion as a system, this work explores the changes ina system characterised by necessary interactions between three actors: production, retailand society.This history sheds light on fragmented sources, on the inherited traces of a mainly Jewish sector, dismantled thirty years later. Social study cases, fashion journals, Berlin directories, advertisements and the mere documents left by stores mirror how fashion changes: Konfektion produces novelties and retail attracts a diversified clientele. This context redefines the importance of social hierarchies in the fashion system. Finally, these changes transform slowly social and gender norms imposed not only on bourgeois but also on lower-middle-class women
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Thiérard, Hélène. ""Hylé I" et "Hylé II" de Raoul Hausmann : des ensembles textuels autobiographiques en mouvement." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2016. http://www.theses.fr/2016USPCA043.

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Abstract:
La thèse porte sur le work in progress de Raoul Hausmann, "Hylé", dont la genèse exceptionnelle s'étend sur plus de 30 ans (1926-58). "Hylé I" (inédit) et "Hylé II" (2006) traitent des années 1926-33 (Allemagne) et 1933-36 (Ibiza) de la vie de Hausmann. Ces ensembles textuels, qui résultent tous deux du montage d'une centaine d'unités textuelles, transcendent les appartenances génériques au profit d'une identité transgénérique, plurielle et mobile. Au regard du rôle majeur de Hausmann dans le mouvement Dada à Berlin, tant sur le plan théorique que par sa production plastique et poétique, le présent travail pose la question de la continuation d'un projet d'avant-garde dans "Hylé". L'exploration des relations intermédiales entre Hylé et le photomontage, la poésie visuelle et la photographie – formes d'expression investies par Hausmann pendant ou après Dada – permet d'éclairer la permanence de son projet utopique d'une augmentation de la perception sensorielle humaine. L'analyse comparée de "Hylé I" et "Hylé II" s'appuie sur la reconstruction de la genèse du texte à partir des deux grands fonds d'archives français et allemand. Elle montre d'abord, au niveau macrostructurel, que le montage crée un mode de cohérence spatial et dynamique qui concurrence celui de la linéarité narrative, soutenu en cela dans "Hylé II" par une véritable poétique de l'espace. Elle fait ensuite ressortir l'ambivalence d'une entreprise autobiographique qui se forme au cours de la genèse et oscille entre la constitution rétrospective du moi et sa dissolution (ou sa fragmentation). Enfin, elle s'attache à l'expérimentation langagière conçue comme le projet utopique de mettre en mouvement les limites rigides imposées à notre connaissance par le langage, projet qui culmine dans l'écriture multilingue de l'exil dans "Hylé II"
This thesis discusses Raoul Hausmann's work in progress, Hyle, whose genesis lasted over 30 years (1926-1958). "Hyle I" (unpublished) and "Hyle II" (2006) both have strong autobiographical character and deal with the years 1926-33 (Germany) and 1933-36 (Ibiza). Each consists of approximately a hundred units combined together into a textual ensemble, which goes beyond traditional genre classifications and produce a transgeneric, plural and mobile textual identity. Taking into account Hausmann's crucial importance in Berlin Dada both on the theoretical field and for his artistic and poetical production, this thesis looks into the question of the continuation of an avant-garde project within "Hyle". In order to understand what remains of Hausmann's utopian project of an enlargement of human perception, it is most helpful to explore the intermedial relations between the work in progress and Hausmann's practice of photomontage, visual poetry and photography. The comparative analysis of "Hyle I" and "Hyle II" is based on an extensive genetic enquiry using the two principal Hausmann archives in Germany and France. It first focusses on the macrostructural level and highlights how the technique of textual montage creates a spatial and dynamic coherence mode, which is conflicting with that of narrative linearity – this being supported in "Hyle II" by a comprehensive poetics of space. The analysis then sheds some light on the ambiguity of an autobiographical project which forms itself in the course of the genesis and oscillates between retrospective subject constitution and subject fragmentation or dissolution. It finally analyses the language experiment in Hyle as a utopian attempt to shift the verbal bondaries which limit our understanding – culminating in "Hyle II" with the multilingual writing influenced by the exile years
Die Dissertation untersucht Raoul Hausmanns Work-in-progress "Hyle" unter Berücksichtigung seiner mehr als 30 Jahre umfassenden Textgenese (1926-1958). "Hyle I" (unveröffentlicht) und "Hyle II" (2006) handeln von Hausmanns Leben in den Jahren 1926-33 (Deutschland) und 1933-36 (Ibiza). Diese jeweils aus ca. 100 zusammenmontierten Einheiten bestehenden Textensembles gehen über traditionelle Gattungszugehörigkeit hinaus zugunsten einer transgenerischen, pluralen und beweglichen Identität. Ausgehend von Hausmanns wesentlicher Rolle in Dada-Berlin – im theoretischen wie im künstlerischen und poetischen Bereich – wird in dieser Arbeit der Frage nach der Fortschreibung eines Avantgarde-Projekts in "Hyle" nachgegangen. Das vielfach intermediale Verhältnis des Schreibprojekts zu den Ausdrucksformen der Fotomontage, der visuellen Poesie und der Fotografie wird herausgearbeitet und in Beziehung zu Hausmanns utopischem Projekt einer Erweiterung der menschlichen Wahrnehmung gesetzt. Die vergleichende Analyse von "Hyle I" und "II" erfolgt anhand einer fundierten, sich auf den beiden Haupt-Nachlässen in Deutschland und Frankreich stützenden Rekonstruktion der Textgenese. Sie zeigt zuerst auf makrostruktureller Ebene, wie die Text-Montage einen räumlich-dynamischen, im Spannungsfeld mit einem linear-narrativen stehenden Kohärenzmodus stiftet, und wie sich dies zudem in "Hyle II" in einer umfassende Raumpoetik artikuliert. Die Analyse hebt dann das Ambivalente eines autobiographischen Unternehmens hervor, das sich erst im Laufe der Genese entwickelt und zwischen retrospektiver Ich-Konstitution und Subjekt-Auflösung bzw. -Fragmentierung oszilliert. Sie befasst sich schließlich mit dem Sprachexperiment als einem utopischen Projekt, das den starren, unsere Erkenntnis beschränkenden Grenzen der Sprache erneut Beweglichkeit zu verleihen sucht – und im mehrsprachigen, durch Exil-Erfahrung geprägten Schreiben in "Hyle II" seinen Höhepunkt erreicht
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