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Dissertations / Theses on the topic 'Grèce – Histoire – 281-146 av. J.-C'

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Oliveira, Gomes Claudia de. "La tyrannie grecque archaïque : histoire politique et intellectuelle." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040220.

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Abstract:
Ce travail analyse la place spécifique de la tyrannie dans l'histoire politique et intellectuelle de la Grèce archaïque. L'auteur cherche à mettre en place une histoire des idées politiques qui prenne en compte l'histoire évènementielle, économique, sociale, citoyenne, religieuse, architecturale. A cette lumière apparaît l'importance du moment tyrannique dans l'histoire idéologique grecque. Pour se donner des modèles d'intelligibilité, cette thèse fait appel à l'anthropologie politique. L'auteur comprend ainsi la tyrannie comme une première forme d'Etat, archaïque, qui se constitue au cours d'une véritable révolution politique. Le régime tyrannique introduit les premières formes de coercition, une nouvelle citoyenneté, étatique et abstraitement définie, une religion civique, un domaine public laïcisé et centralisé. L'évolution de la polis spartiate au VIe siècle et de l'Athènes classique est décrite comme le résultat de contradictions dynamiques entre les structures politiques étatiques introduites par la tyrannie et les représentations d'un pouvoir socialisé propre à la société grecque pré-étatique. L'analyse de la poésie archaïque montre que la rupture politique introduite par la tyrannie se répercute dans le domaine intellectuel. A travers les textes se lit l'apparition des concepts politiques et l'introduction d'une lecture causale des événements ; l'auteur examine avec précision les notions de régime politique, de groupes sociaux. Le rapport tissé entre le tyran et le dèmos introduit les conditions nécessaires à la naissance d'un domaine politique autonome. Enfin, cette thèse propose de voir la naissance de la philosophie ionienne comme une réponse à cette autonomisation. Les physiologoi philosophoi tentent ainsi de reconstruire la compréhension holiste du monde, brisée dans la crise intellectuelle, non sans entériner les profondes transformations conceptuelles acquises dans le bouleversement de la polis tyrannique
This work analyses the specific place of tyranny in ancient Greece's political and intellectual history. The author seeks to situate the history of political ideas while taking into account historical events alongside considerations of the economy, society - including notions of citizenship – as well as religion and architectural history. This is the background against which the importance of the moment in which tyranny in the history of Greek ideology can be seen. In order to attain its models of intelligibility, this thesis builds on notions taken from political anthropology. The author thus understands tyranny as an archaic form of the State that comes into existence as a veritable political revolution. The tyrannical regime institutes the first means of coercion: a new citizenry that depends on the state and is defined abstractly, a civic religion, a secular and centralized public domain. The evolution of the sixth century Spartan or classic Athenian polis is described as the result of dynamic contradictions between the political structures of the State instituted by tyrrany and the representations of a socially mediated power characteristic of pre-political societies that have not yet created a State. The analysis of archaic poetry shows that the political rupture introduced by tyranny sends ripples into intellectual culture. The texts reveal the appearance of political concepts and the beginning of a causal interpretation of events; the author examines very precisely notions related to the political regime and social groupings. The relationship interwoven between the tyrant and the demos highlights the conditions necessary for the birth of politics as an autonomous field. Finally, this thesis proposes looking at the birth of Ionian philosophy in a new light, as a response to the advent of the autonomy of the political. The physiologoi philosophoi thus attempt to rebuild a holistic understanding of the world that has been shattered by an intellectual crisis, but not without approving of the notional transformations acquired in the wake of the challenge to the tyrannical polis
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Grand-Clément, Adeline. "Histoire du paysage sensible des Grecs à l'époque archaïque : le problème des couleurs." Toulouse 2, 2006. http://www.theses.fr/2006TOU20049.

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Abstract:
Les Grecs de l'époque archaïque n'étaient pas daltoniens : ils portaient seulement un regard différent sur les couleurs. Pour explorer les voies de cette différence et retrouver la cohérence des systèmes de représentations antiques, il faut porter attention à toutes les manifestations culturelles du phénomène chromatique. Les mots et les gestes traduisent, quoique selon des modalités différentes, les mêmes préoccupations sociales et nous renseignent sur les spécificités des sensibilités archaïques. La couleur est d'abord un spectacle, qui exprime les tensions politiques en œuvre au sein de la cité, et peut faire l'objet d'enjeux de pouvoir. Elle participe à identifier, à classifier et à hiérarchiser. Les signes colorés ne se déparent toutefois jamais de leur profonde polysémie. La façon dont ils s'entrecroisent révèle que les Grecs de l'époque archaïque appréciaient le mélange de couleurs vives et contrastées, apparenté à la poikilia, une bigarrure réjouissante, symbole de l'excellence
The archaic Greeks were not colour-blind: it is rather the way they looked at colour which was different. Investigating this difference implies going back to ancient conceptions and seeking the coherence of the representations through all cultural habits. Words and gestures echo each other and convey similar social preoccupations: they shed light on the specific nature of the archaic spirit and aesthetics. Before anything, colour is like a drama that expresses the political tensions within the polis. It has an essential role in the construction of identities, it helps classifying and organising into a hierarchy. Colour signs remain profoundly polysemic. The way they are woven together reveal that, during the archaic period, the Greeks enjoyed colours to be mixed, in bright and contrasted tones – a mix to be paralleled with the notion of poikilia, a variegation that brings social pleasure and is the very symbol of excellence
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3

Lamarre-Bolduc, Emilie. "Entre rois et cités : loyauté et pouvoir au sein des interactions sociopolitiques, diplomatiques et idéologiques durant la haute époque hellénistique (323-188 a.C.)." Master's thesis, Université Laval, 2019. http://hdl.handle.net/20.500.11794/34947.

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Abstract:
Le démantèlement de l’empire d’Alexandre le Grand et les nombreux conflits militaires menés par ses principaux généraux, les Diadoques, annoncèrent la formation de nouvelles puissances suprapoliades, celles des dynasties hellénistiques. Bien que certaines cités grecques conservassent leur indépendance, plusieurs d’entre elles glissèrent, de gré ou de force, dans ce nouveau cadre multipolaire et antagoniste. Les possessions territoriales des autorités royales variaient cependant selon les aléas des victoires et des défaites des Diadoques et de leurs successeurs, qui parvinrent seulement à y établir une domination précaire. Cette effervescence géopolitique agita tout particulièrement le bassin égéen et le territoire anatolien qui, convoités pour leurs ressources et leur position stratégique, devinrent un espace de compétition et une zone de contact des principales dynasties hellénistiques. La présence et la rivalité de plusieurs entités monarchiques sur le territoire anatolien caractérisa les échanges diplomatiques entre les communautés civiques et les souverains. Soucieux de gagner le soutien des cités, les rois instrumentalisèrent un discours émancipateur qui, en contrepartie, en appelait au dialogue évergétique grâce auquel les cités négocièrent des privilèges relatifs à leur autonomie et à leur liberté. Ce jeu de pouvoir fragilisait l’autorité royale et suscitait de rapides changements d’allégeance de la part des cités. Un regard sur la documentation officielle, lettres royales et décrets honorifiques, permet de mettre en lumière un dialogue politique, diplomatique et idéologique par le biais duquel se distinguaient les idéaux et les intérêts de chacun des partis. Ce mémoire vise ainsi à déterminer, en regard de divers facteurs idéologiques, sociopolitiques ou économiques, comment se justifiaient les allégeances des cités grecques durant la haute époque hellénistique, ce qui constituait un enjeu important pour les souverains.
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Fournier, Julien. "Entre tutelle romaine et autonomie civique : recherches sur l’administration judiciaire dans les provinces hellénisées de l’Empire romain (146 av. J.-C. – 212 apr. J.-C.)." Paris 4, 2007. http://www.theses.fr/2007PA040165.

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Abstract:
Cette étude s’intéresse conjointement à l’essence de la domination romaine sur une région jouissant d’une longue tradition d’autonomie et au devenir de la cité grecque et de ses institutions dans le prolongement des siècles antérieurs. La première partie dresse une typologie des structures de l’administration judiciaire dans les provinces d’Asie et d’Achaïe. La deuxième est consacrée aux modalités du partage des compétences entre les autorités romaines et les juridictions des cités. La troisième, sous un angle moins institutionnel, s’intéresse au point de vue des justiciables provinciaux sur un système de nature pyramidale et aux motivations qui sous-tendent les recours intentés devant les tribunaux romains. Au travers du prisme judiciaire, l’Empire apparaît comme un pouvoir pragmatique, qui réserve à ses tribunaux la haute juridiction pénale mais laisse aux cités une part d’autonomie importante. Celles-ci conservent des institutions judiciaires héritées pour la plupart de l’époque hellénistique, même si la participation populaire tend à décliner au profit d’organes élitaires
At the centre of the investigation is the nature of Roman rule upon cities which possessed a long tradition of self-government and administration. Part I is a survey of judiciary structures in the provinces of Asia and Achaia. Part II deals with the division of judicial task between roman authorities and civic governments. Part III is concerned with the provincial litigants’ attitude towards a pyramidal system and the grounds of voluntary applications to Roman courts. Roman rule appears as a pragmatic one, which claims as a part of its sovereignty criminal jurisdiction and all cases related to Roman citizens, but otherwise concedes a large autonomy to local courts. Cities’ judiciary organization is largely inherited from the hellenistic period, although oligarchical institutions tend to supplant popular justice
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5

Nombret, Romain. "De la garnison royale dans les cités du sud-ouest de l'Asie Mineure de la fin IVe siècle au début du IIe siècle a.C." Thesis, Université Laval, 2010. http://www.theses.ulaval.ca/2010/26749/26749.pdf.

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Broder, Philippe Alexandre. "La cité en marche : histoire des processions civiques en Grèce ancienne du VIe au Ier s. av. J.-C." Paris 1, 2008. http://www.theses.fr/2008PA010718.

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7

St-Onge, Jonathan. "Les Celtes en territoire grec : l'image négative des Galates ainsi que les conséquences de leurs raids sur les cités grecques." Master's thesis, Université Laval, 2019. http://hdl.handle.net/20.500.11794/35281.

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Abstract:
Ce mémoire traite des Celtes qui migrèrent en Grèce et après un revers devant les portes de Delphes, s’installèrent en Asie Mineure sous le nom de Galates et créèrent ainsi la Galatie. Les Galates sont connus pour leur rôle de mercenaires dans les armées hellénistiques, mais aussi pour leurs raids conduits sur les cités côtières d’Asie Mineure. Les sources littéraires, épigraphiques et archéologiques nous témoignent des relations entre les citoyens grecs et les Galates. Les Grecs les décrivaient comme des bêtes sauvages et cette image s’est imprégnée dans les écrits modernes d’aujourd’hui. L’examen des sources permet de comprendre d’où vient cette haine des Galates, mais aussi de nuancer les propos émis par les Grecs de l’Antiquité. Le rôle de l’historien est de préserver une pensée objective et de ne pas laisser les émotions dicter son texte. Plusieurs savants modernes tombent dans le piège de parler des Galates négativement en se servant des expressions comme « la menace galate » ou bien « le danger galate ». Cette recherche conscientise le lecteur à s’interroger sur l’utilisation des termes à choisir lorsque l’on traite de différents peuples. Pour finir, les méthodes des Galates et des défenses grecques sont analysées afin de clore le portrait des Galates à l’époque hellénistique.
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8

Bouteiller, Xavier. "Le territoire de Corinthe : transformations politiques et aménagements du paysage (440 av. J.C. - 96)." Le Mans, 2006. http://cyberdoc.univ-lemans.fr/theses/2006/2006LEMA3007.pdf.

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Abstract:
Entre 440 av. J. -C. Et 96, le territoire de Corinthe a subi de multiples évolutions, marquées par la volonté corinthienne et ses choix politiques. Indépendante, la cité lutta contre les hégémonies athénienne, spartiate, thébaine et macédonienne. Mais une fois sa liberté et le contrôle sur son territoire amoindris, elle luttera résolument avec les Macédoniens contre les Achéens et les Romains, puis aveuglément avec les Achéens contre les Romains. Ces derniers allaient ainsi la détruire et démanteler son territoire avec l’assistance de Sicyone à partir de 146 av. J. -C. Même si l’ex-territoire corinthien a pu être alors centurié, ce n’est qu’en 44 av. J. -C. Que la naissance de la Colonia Laus Iulia Corinthiensis redonne à la cité une existence politique, juridique et territoriale. Structurée par une centuriation, la plaine corinthienne offrait alors une bien meilleure viabilité pour ses agriculteurs. Un dernier tournant notable sera opéré avec les Flaviens qui réorganisent la colonie à la fin du siècle
Between 440 B. C. And 96 A. D. , Corinth’s territory met several evolutions marked by the will and the political choices of the city. The independent Corinth fought against Athenian, Spartan, Theban and Macedonian hegemonies. But, with the decline of its liberty and its control on its territory, the city fought resolutely on the Macedonian side against Achaeans and Romans, then blindly on the Achaean side against the Romans. The latter finally destroyed her and dismantled its territory with Sikyonian help after 146 B. C. Even if the ex-Corinthian territory could have been centuriated, it is only in 44 B. C. With the birth of the Colonia Laus Iulia Corinthiensis that revive the political, juridical and territorial existence of Corinth. Organized by a centuriation, the Corinthian plain offered a better viability for their farmers. The Flavians who rebuild the city and reorganize its territory at the end of the first century will bring about the last important change
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Giraud, Jean-Marie. "Xénophon et l'histoire." Paris, EHESS, 1999. http://www.theses.fr/1999EHES0015.

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Abstract:
L'histoire grecque de xenophon se comprend dans ses relations avec l'oeuvre complete de l'auteur. Elle renferme trois niveaux imbriques. Les evenements forment le premier. Ce sont des elements singuliers : les batailles, les guerres, les negociations; tous sont dus a l'initiative de quelques individus. Les peripeties historiques prennent leur sens dans un systeme de valeurs qui est, quant a lui, hors du temps. Elles ne sont que les exemples du bon gouvernement (aristocratique), du bon commandement (agesilas est le meilleur chef), du bon comportement (les lecons socratiques). L'infraction a ces normes explique les defaites : celle d'athenes, due aux exces democratiques (le proces des generaux vainqueurs aux arginuses, puis la tyrannie qui en decoule), celle de sparte, victime d'un exces de confiance en soi (arrogance et sous-estimation des adversaires). Elles sont aussi une memoire. Les historiens se succedent pour garder le souvenir des actions humaines contemporaines, des cites grandes et petites
The hellenica of xenophon would better be studied in relation with the different works of the author. Three levels appear. Events come first : battles, wars, peace talks, all in connection with a few men. They stand for a set of values wich is out of time. Historical facts are kept in memory as exempla of the best policy (oligarchy), of the best leader (agesilaos), of the best ethical conduct in everyday life as in political life (the socratic lessons). Both athena and sparta were defeated when they got out of virtue and justice : on one side the excessive democracy (the arginousai trial and the following tyranny of the thirty), on the other side an excessive self-confidence. Above all, xenophon wrote the history of a life-time. He completed the history of the peloponnesian war and, in the end, turned over the task to a next-to-come historian incited to keep track of everything worth to be recorded
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Lefèvre, François. "L'Amphictionie pyléo-delphique : histoire et institutions. Corpus des inscriptions amphictioniques." Paris 4, 1993. http://www.theses.fr/1993PA040286.

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Abstract:
Ce travail est une synthèse sur l'histoire et les institutions de l'amphictionie des Thermopyles et de Delphes. Une première partie rappelle les origines de l'amphictionie, et étudie sa composition, du VIe s. Av J. C. Jusque vers 250 ap. J. C. Les principales dates de son histoire sont évoquées, et une nouvelle chronologie proposée pour le IIIe s. Une 2e partie concerne les institutions: assemblées, magistrats, forme et objet des lois. La 3e partie expose le déroulement des sessions. Ensuite, elle précise certaines activités privilégiées de l'amphictionie: fonction agonistique, juridique, financière. Outre ces commentaires, toutes les inscriptions amphictyoniques sont rééditées, avec de nombreuses restitutions nouvelles
This study forms a synthesis of the history and the institutions of the amphictyonic-league of Thermopylae and Delphoi. The first part treats of the origins of the amphictyonic league and geaves an account of its composition from the 6th century bc to ca 250 ad. The most important stages of its history are analyzed and a new chronology for the third century bc is put forward. A second part concerns the institutions of the league: assemblies, magistrates, form and topics of the decrees, type of laws. A third part deals with the proceedings of the meetings. Next, some particular privileged activities of the league are analyzed: its agonic function, its juridical power and its finances. In addition, all inscriptions dealing with the amphictyonic league are re-edited, including new restitutions
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Remy, Alain. "La représentation des grecs dans les "Histoires" de Polybe." Clermont-Ferrand 2, 2005. http://www.theses.fr/2005CLF20011.

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Abstract:
La représentation par Polybe des peuples grecs légitime la politique hégémonique de la Ligue achéenne et fait des "Histoires" un essai politique. Polybe mène le lecteur à cette conclusion en structurant son texte selon un mouvement d'inclusion-exclusion. L'ambition de tout état est la domination. Aussi polybe juge-t-il les forces et les faiblesses de chaque peuple pour établir une hiérarchie. Son analyse se fonde d'abord sur des données techniques : géographie physique, humaine et économique, force militaire et constitutions, qui conduisent à une triple confrontation régionale. Polybe introduit alors le concept de devoir et quitte l'objectivité pour l'idéologie : l'étude des caractères valides ou non, les ambitions et juge des implications dans l'hitoire : impérialisme défensif contre impérialisme offensif. Nous aboutissons, grâce aux artifice du langage, à une interprétation du fait historique qui fait ressortir l'excellence des Achéens et de leurs alliés et condamne leurs adversaires
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Bouyssou, Gerbert-Silvestre. "Le tyran grec, genèse et représentations d'un contre-modèle, Ve-1er siècle av. J.-C." Thesis, Tours, 2014. http://www.theses.fr/2014TOUR2019.

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Abstract:
Cette thèse d'histoire culturelle propose de réfléchir à la genèse et aux évolutions des représentations grecques du tyran, en lien avec les transformations des formes de pouvoir, du Ve au Ier siècle avant J.-C. La recherche porte sur l’ensemble du monde hellénique et s'appuie sur un corpus de sources variées, littéraires, historiques et philosophiques, épigraphiques ou numismatiques. L'enjeu est en effet de comprendre l'évolution des interactions entre, d'une part, les approches juridiques, politiques ou historiques des tyrans, et, d'autre part, leurs représentations philosophiques et littéraires. À l'époque classique les considérations politiques, institutionnelles ou juridiques s'articulèrent aux représentations d'ordre éthique exprimant des jugements de valeur condamnant la cruauté et la tryphè du tyran. Puis, à partir du IVe siècle, les lieux communs à l’oeuvre dans ses représentations le transformèrent en une figure du mauvais souverain caractérisé par l'hybris et la souillure qu'il répand au sein de la cité. Ce processus amena à faire progressivement du tyran un contre-modèle absolu, opposé à la cité classique comme à la figure du roi idéal de l'époque hellénistique. Figure de l'altérité et la marginalité, le tyran tient ainsi, paradoxalement, une place centrale dans les représentations politiques et philosophiques grecques : il représente l'ennemi contre lequel se soude la communauté politique
The present doctoral thesis in cultural history considers the genesis and evolutions of the Greek representations of the tyrants in relation to changes in the actual forms of power, from C5th to C1st B. C. The research includes the whole Greek area and is based on varied sources : literary, historical, philosophical, epigraphic or numismatic. The purpose is indeed to understand the evolution of the interactions between legal, political or historical approaches of the tyrants, and their literary and philosophical representations. During the Classical Age, The political, institutional or legal considerations were combined with the ethical representations condemning the cruelty and the tryphè of the tyrant. Then, from C4th onward, the stereotypes found in literature led to view the tyrant as a bad sovereign, characterized by hybris and by the blemish he spreads over the city. This process would progressively turn the tyrant into the absolute counter-model, as opposed to the Classical city as to the ideal Hellenistic monarch. A figure of otherness and marginality, the tyrant becomes the paradoxical focal point of the Greek political and philosophical representation : he embodies the enemy the political community unites against
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Audet, Stéphanie. "Agathocle de Sicile : titres et pouvoir d’un acteur politique méditerranéen de la haute époque hellénistique (330-289 a.C.)." Master's thesis, Université Laval, 2020. http://hdl.handle.net/20.500.11794/66606.

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Juhel, Pierre. "L'armée du royaume de Macédoine à l'époque hellénistique (323-148 av. J. -C. ) : les troupes "nationales" : organisation et analyse de l'iconographie militaire, avec déductions quant à la nature de l'armement." Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2005PA040048.

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Abstract:
L'organisation et l'armement de l'armée du royaume de Macédoine à l'époque hellénistique, de 323 à 148 av. J. -C. , peuvent être éclairés d'un jour nouveau par l'analyse croisée des sources littéraires et des données archéologiques au sens large (non seulement celles issues des trouvailles du travail archéologique proprement dit, mais aussi celles explicitées par les sciences et domaines auxiliaires de l'archéologie, c'est-à-dire l'épigraphie, la numismatique, la sculpture, la céramologie, la toreutique, les peintures et mosaïques). C'est spécialement un nouveau genre d'analyse du matériel iconographique qui a été proposé à l'origine de cette recherche : par cette méthode, on a cherché à établir l'historicité des leçons de l'iconographie. Les résultats historiques atteints montrent que l'armée macédonienne hellénistique épousait, au-delà de ses caractéristiques géopolitiques et sociales propres, et contrairement aux idées reçues sur le sujet, le modèle tripartite d'une armée hellénistique caractéristique : elle était constituée de troupes «nationales» (civiques), auxiliaires (alliés et vassaux) et mercenaires. En ce qui concerne les troupes «nationales», les seules prises en compte en détail dans cette étude, on pourra les répartir en deux ensembles : d'une part les troupes dites «royales», formées d'unités spécialement attachées au roi, et d'autre part celles que l'on pourrait dire de «ligne». Les unes comme les autres paraissent avoir eu une relation étroite avec les structures sociales et politiques
New light can be shed on the organisation and the weaponry of the army of the kingdom of Macedon in the Hellenistic period, 323-148 BC, by an interlinking analysis of the literary sources and the archaeological data in a broad sense (not only the data coming from archaeology itself, but those arising from the auxiliary sciences of archaeology : epigraphy, numismatics, sculpture, ceramology, toreutics, painting and mosaics). As a basis for this research, a new type of analysis of the iconographical data has been undertaken. By this method the goal is to establish the historical implications of the iconography. The results show that the Macedonian army, apart from its geo-political and social specific characteristics and contrary of the generally accepted ideas on the topic, followed the three-part model characteristic of a Hellenistic army, being formed of «national» (civic), auxiliary (allies and vassals) and mercenary troops. Of these, the «national» troops only are considered in detail in this thesis and it is found that they can be divided in two groups : on the one hand the so-called «Royal» troops, on the other hand the troops that can be said to be «of the Line». It is apparent that both groups stood in close relation to the social and politic structure of Hellenistic Macedon
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Brisart, Thomas. "Un art citoyen: recherches sur l'orientalisation des artisanats en Grèce proto-archaïque." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2009. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210339.

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Abstract:
Cette thèse cherche à mettre en évidence les raisons qui ont amené une large part des ateliers grecs à orientaliser leurs productions durant la "période orientalisante" (VIIe siècle avant J.-C.). La méthode déployée pour répondre à cet objectif consiste en une contextualisation sociale des artisanats orientalisants, laquelle s'effectue par le biais de l'analyse d'un certain nombre de contextes archéologiques et de textes. Une fois le rôle des objets orientalisants dans la société proto-archaïque mis en évidence, leurs raisons d'être apparaissent plus clairement.

Le développement de la citoyenneté en Grèce à partir de la seconde moitié du VIIIe siècle avant J.-C. a donné lieu à une extension du pouvoir politique et militaire à une part plus importante de la population des cités. La propagation de ce qui constituait autrefois les principaux modes de reconnaissance a amené les élites à développer de nouvelles façons de se distinguer dans le paysage social. Dans un même temps, les citoyens de chaque cité ont développé des institutions communales, telles que les cultes civiques et les repas en commun, afin d'unifier le groupe qu'ils formaient et de renforcer le fossé qui séparait celui-ci du reste de la société. Le travail de contextualisation entrepris dans cette thèse a montré que l'art orientalisant constituait un outil facilitant la mise en place de ces deux évolutions.

D'une part, parce qu'ils faisaient explicitement allusion aux cultures du Proche-Orient, dont les richesses exerçaient une réelle fascination sur les Grecs de cette époque, les objets orientalisants permettaient de rehausser le prestige de leurs propriétaires. Autrement dit, ils constituaient des modes de reconnaissance sociale particulièrement efficaces. De nombreuses données archéologiques et textuelles ont permis de confirmer ce point de vue, mettant en évidence que les objets orientalisants étaient utilisés lors de banquets prestigieux, comme offrandes ostentatoires aux dieux et aux morts, ou encore pour contenir de précieux parfums.

D'autre part, en tant qu'esthétique nouvelle, complètement libérée des formes géométriques utilisées durant les siècles précédents, l'art orientalisant figurait également au rang des pratiques censées unifier la citoyenneté. Cette seconde conclusion a été mise en évidence au travers de l'étude du cas de la Crète, où, au VIIe siècle, l'art orientalisant a en grande partie été utilisé dans le cadre d'institutions civiques :les banquets publics, les cultes civiques, et les guerres.

This dissertation aims at the understanding of the reasons lying behind the orientalization of artefacts in Greece during the so-called "Orientalizing period" (i.e. the 7th cent. BC). In order to achieve this goal, the author focused on archaeological contexts and textual information. They allowed him to replace the orientalizing objects back in their original social context and to understand their initial purposes.

The birth of the citizenship in Greece at the end of the 8th cent. BC gave rise to the extension of the political and military power to a wider part of the population. This created a need for the former elite to develop other means of social distinction. Conversely, the communities of citizens developed communal institutions, like civic cults, communal dinners, etc. meant to cement and to level the group, and to reinforce the gulf that separated it from the rest of the society. This thesis showed that orientalizing art contributed to the setting up of these changes.

On one hand, because Greek orientalizing artefacts explicitly alluded to Near Eastern cultures, that were indeed perceived as being particularly rich at that time by the Greeks, they could enhance the individual prestige of the people using them. Archaeological research confirmed this hypothesis, showing that Greek orientalizing objects were used during conspicuous banquets, as lavish offerings for the dead and the gods, and for containing precious perfumes.

On the other hand, as artefacts decorated in a new style, completely freed from the geometric aesthetics displayed in the previous centuries, orientalizing objects also figured among the practices developed for strengthening the citizens’ corps. This second conclusion was reached through the study-case of Crete, where orientalizing art of the 7th cent. seems nearly exclusively used in a context of civic institutions :public banquets, civic cults and festivals, and wars.


Doctorat en Histoire, art et archéologie
info:eu-repo/semantics/nonPublished

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Jolin, David. "Sur l'application de la théorie des réseaux à la φιλία grecque-Essai de reconstruction de réseaux de φιλία à la lumière des relations extérieures de Thasos (VIIe - Ier siècle a.C.)." Master's thesis, Université Laval, 2016. http://hdl.handle.net/20.500.11794/26708.

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Abstract:
La notion de φιλία, communément traduite par le terme amitié, constituait un enjeu important dans les sociétés grecques. Alors qu’elle était synonyme de vertu et de justice à la période archaïque, la φιλία devint, sous la plume des philosophes des Ve et IVe siècles, un gage de dévouement et de fidélité, ainsi qu’un concept complémentaire aux principes de l’utilité et du plaisir. Elle servit aussi, en particulier dans le contexte de la période hellénistique, à consolider et à renforcer les relations diplomatiques des cités, des monarchies et de Rome. En se fondant sur l’exemple de Thasos, ce mémoire propose d’approfondir les dimensions sociétale et internationale de la φιλία en regard des témoignages littéraires et épigraphiques. Dans le but d’apporter une contribution originale, la φιλία est étudiée sous l’angle de la théorie des réseaux, qui permet de comprendre la portée et les implications du concept dans les rapports extérieurs de Thasos.
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Bolduc, Marie. "Analyse et définition d'une institution des cités grecques hellénistiques : la sympolitie par incorporation ou l'union de deux communautés civiques autonomes (IVe au Ier siècle a.C.)." Thesis, Bordeaux 3, 2008. http://www.theses.fr/2008BOR30033.

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Abstract:
Les recherches sur la sympolitie par incorporation présentent des problèmes qui ont, jusqu’à présent, restreint son étude. D'abord, les épigraphistes ont proposé plusieurs études spécifiques du phénomène sans offrir un examen complet de l’institution et de son implication pour les poleis hellénistiques, faute de considérer globalement les sources signalant les fusions de deux cités. En outre, la polysémie de sumpoliteu/w et de sumpolitei/a introduit un biais dans la dénomination des réalités antiques connues par les sources puisque les termes caractérisent autant les États fédéraux (koina) que les unions de cités. Enfin, les similitudes entre la sympolitie par incorporation, le synoecisme et l’isopolitie ont ajouté à la confusion et à l’identification des moyens adoptés par les cités pour établir des relations interétatiques. Institution distincte du synoecisme et de l’isopolitie, semblable dans ses fondements aux concepts qui édifiaient les koina, la sympolitie par incorporation était une fusion politique de deux communautés civiques autonomes. Elle s’actualisait par l’obtention de la citoyenneté pour les ressortissants de la cité incorporée et par la participation active de ces derniers dans les institutions de la cité d’accueil. Elle engendrait une cité ayant deux pôles implantés dans une chôra composée par les territoires des poleis impliquées. L’entité souveraine comprenait un centre urbain principal, celui de la cité qui imposait sa citoyenneté et son modèle civique, et un établissement secondaire, qui intégrait politiquement sa voisine, mais dont la vie locale se maintenait à travers certaines institutions de l’ancienne cité. La sympolitie consolidait la situation des cités dans le contexte difficile de la période hellénistique, secoué par des rivalités incessantes entre cités, États fédéraux et royaumes. La possession de territoires, la défense d’acquis matériels ou territoriaux, le maintien de l’indépendance, l’accès aux ressources étaient autant de motivations menant au partenariat. Les poleis restructuraient leur défense et coordonnaient leurs activités économiques, ce qui était au cœur des unions. La sympolitie apportait des solutions aux difficultés des cités par des initiatives concrètes et pacifiques, en créant des communautés fortes comptant un nombre accru de soldats citoyens, des structures défensives renforcées, des zones exploitables augmentés et des ressources supplémentaires pour les partenaires
Until now, problems specific to the sympoliteia have restrained its study. First, epigraphists proposed many specialized studies of the phenomenon, without ever offering a complete assessment of this institution and its implications for the Hellenistic poleis, failing to globally consider sources suggesting the fusion of two cities. Moreover, the polysemy of sumpoliteu/w and sumpolitei/a introduced a confusion related to the political reality described in the sources, mainly because those terms characterize federal states (koina) as well as a union between two cities. Finally, similarities between the sympoliteia, the synoikismos and the isopoliteia added to this confusion and the identification of the means adopted by the cities to establish interstate relationships. As a distinct institution of the synoikismos and the isopoliteia, similar in its fundamentals to those on which the koina were edified, the sympoliteia was a political fusion of two autonomous civic communities. It took form trough the granting of citizenship to the incorporated community and trough the active participation of those citizens to the institutions of the other partner. It generated a city with two poles set in a chôra combining the territories of the implicated poleis. The sovereign entity included a main urban center, the one of the city which imposed its citizenship and civic model, and a secondary establishment politically integrating its neighbour, but whose local life survived through some institutions of the former city. The sympoliteia consolidated the situation of the cities in the difficult context of the hellenistic period, shaken by the perpetual rivalries between cities, federal states and kingdoms. The control of territories, the defence of material or territorial possessions, the assertion of independence and the access to resources were all motivations for creating partnerships. As the centerpiece of the union, the merging poleis are restructuring their defence and coordinating their economic activities. The sympoliteia brought solutions to the cities’ difficulties with pacific and realistic initiatives, creating stronger communities defended by a greater number of citizens-soldiers, more efficient defensive structures, as well as extended exploitable areas and resources for both partners
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Blais, Valérie. "UNE VILLE ET SON SANCTUAIRE À L'ÉPOQUE HELLÉNISTIQUE. L'instrumentalisation du Didymeion de Milet entre le IVe et le IIe siècle a. C." Thesis, Université Laval, 2012. http://www.theses.ulaval.ca/2012/29306/29306.pdf.

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Fontanel, Françoise. "La tare physique et la tare psychique dans la littérature grecque d'Homère à Aristophane." Rennes 2, 1999. http://www.theses.fr/1999REN20030.

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Abstract:
Cette étude a pour but de recenser, dans la littérature grecque des premiers siècles, tous les cas de tare physique et mentale, c'est-à-dire toutes les formes de handicap corporel et intellectuel portant atteinte a la valeur intrinsèque de l'être humain. Elles se regroupent essentiellement autour des notions de difformité et de cécité d'une part, de folie d'autre part. D'ou un inventaire en deux parties dont le champ de recherche couvre environ trois siècles d'histoire littéraire : l'épopée, la poésie archaïque, la tragédie du Ve Siècle et la comédie ancienne. Le sujet est aborde sous un point de vue plus littéraire qu'historique, a travers l'étude du vocabulaire privilégié par les auteurs du rôle dramatique de la tare dans le schéma de l'oeuvre et de l'incarnation des diverses formes de handicap dans de grandes figures issues pour la plupart du mythe archaïque. Ce point de vue littéraire est complété par la confrontation entre la fiction poétique et la réalité pathologique du mal, par la référence aux ouvrages médicaux de l'antiquité, les traites hippocratiques en particulier. Cette étude permet de dégager de grands thèmes récurrents: la perte de la dignité humaine, sous la forme de l'atteinte a la faculté propre a l'homme que sont la station debout et le déplacement autonome; la régression vers la monstruosité des premiers ages de l'humanité par la déchéance du corps et la résurgence de la bête dans l'homme
This study is aiming at checking off all the cases of physical and mental taints in the greek literature of the first centuries, i. E. All forms of physical and mental handicaps affecting the intrinsic value of the human being. These forms mainly belong to two groups: on the one hand deformity and blindness, and on the other hand madness. From which a two-part inventory looking into nearly three centuries of literary history: epic, archaic poetry, tragedy of the vth century and ancient comedy. The theme is approached from a literary point of view rather than a historical one, by the study of the vocabulary selected by the authors, the dramatic-function of the taint in the scheme of works and the embodiment of the different forms of handicaps in great characters stemming from archaic mythology. That literary point of view is completed by the comparison between poetic fiction and the pathological reality of illness, by refering to the medical works of antiquity, mainly hippocratic treatises. Thus great recurrent subjects can be brought out: the loss of human dignity, affecting the core of human abilities such as standing and autonomous motion, the retrogression towards the monstrosity of the primitive period of the mankind through physical decay and the resurgence of beast in human being
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Bolduc, Marie. "Le Koinon des Étoliens et la cité de Chios au IIIe siècle a.C. : politique et relations internationales à l'époque hellénistique." Master's thesis, Université Laval, 2002. http://hdl.handle.net/20.500.11794/28595.

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Boulay, Thibaut. "Les cités grecques et la guerre en Asie Mineure à l'époque héllénistique." Tours, 2007. http://www.theses.fr/2007TOUR2036.

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Abstract:
Au cours de l'époque hellénistique, les guerres n'ont cessé d'être au coeur de la vie des cités d'Asie Mineure. Les cités, petites ou grandes, se montraient soucieuses d'assurer elles-mêmes leur défense, selon leurs moyens et leurs ambitions, et se trouvaient fréquemment engagées dans des conflits avec des voisines. Les situations conflictuelles endémiques, à toutes les échelles, rois contre rois, cités contre cités, et le micro-impérialisme des cités, parfois soutenu ou encouragé par les grandes puissances, façonnaient les enjeux de la vie civique tandis que la guerre ou sa préparation imprégnait les champs culturels, politiques et religieux. Cette étude souhaite évaluer l'impact des guerres sur les solidarités civiques et l'évolution des "poleis" d'Asie Mineure
In hellenistic period wars deeply touched the daily-life of the cities of Asia Minor. Whether great or small, they were concerned in ensuring their defence, according to their means and goals, and they were frequently fighting with neighbouring cities. Endemic conflicts on various scales -kings versus kings, cities versus cities - and their micro-imperialism, sometimes encouraged and supported by the great powers, shaped civic life and its stakes whereas culture, politics and religion were influenced by war and its preparation. This study aims at appraising the impact of wars on civic solidarities and the evolution of "poleis" through these heardships
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Coutsinas, Nadia. "Défenses crétoises : fortifications urbaines et défense du territoire en Crète aux époques classique et hellénistique." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2008. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210510.

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Abstract:
Le but de cette étude est de présenter un tableau des questions de défense en Crète aux époques classique et hellénistique. La cité grecque étant une entité double, la défense de la ville n’a pas été séparée de celle de son territoire.

Le point de départ de ce travail est le catalogue des fortifications crétoises, qui comprend 61 sites fortifiés (enceintes urbaines, forts et tours isolées).

À partir d’une étude qui fait une grande place aux questions de topographie, il a été possible d’une part, de dégager des dynamiques régionales et d’autre part, d’identifier certaines caractéristiques et certaines évolutions dans l’implantation des cités crétoises.

L’exemple de la Crète permet d’alimenter le débat sur la place de l’enceinte dans la définition de la cité. Les vestiges archéologiques ne semblent pas aller dans le sens des sources littéraires, selon lesquelles toute cité était nécessairement ceinte d’un rempart. Mais l’existence d’une enceinte semble bien être la marque du statut de cité./This study aims to raise various questions regarding defence in Crete during the classical and Hellenistic Periods. As the Greek city-state was a double entity, it seemed important to not separate the defence of the town from the defence of the territory.

The starting point of this work was the catalogue of Cretan fortifications, which contains 61 fortified sites (city walls, forts and watch-towers).

Topography plays a key role in the study therefore it is possible, on the one hand to separate regional dynamics of some cities and, on the other, to identify certain characteristics and evolutions in the settlement of Cretan cities.

The example of Crete encourages the debate on the role of the city-wall in the definition of the city-state. Archaeological remains do not seem not to agree with literary sources which declare that every town had a wall. However the existence of a city-wall appears to be indicative of the city-state.
Doctorat en Histoire, art et archéologie
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Lajeunesse, Maude. "Les lois funéraires dans le monde grec du VIIe au IIIe siècle A.C. : analyse des motivations des législateurs." Thesis, Université Laval, 2009. http://www.theses.ulaval.ca/2009/26013/26013.pdf.

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Le, Ven Pauline. "Les nouveaux visages de la muse au IVe siècle av. J.-C. = The Many-Headed Muse : tradition And Innovation in Fourth-Century B.C. Greek Lyric Poetry." Thesis, Paris 4, 2008. http://www.theses.fr/2008PA040234/document.

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Abstract:
Cette thèse examine le corpus de textes lyriques grecs composés pendant la période 425-323 av. J-C. Une première partie consacrée aux sources et méthodes présente les témoignages littéraires, papyrologiques et épigraphiques attestant l’activité lyrique de la période considérée et souligne l’importance méthodologique d’une relecture de l’histoire musicale telle que présentée par Athénée et le De musica. Elle étudie en outre l’évolution de l’image du poète lyrique à la lumière d’anecdotes se rapportant au dithyrambiste Philoxène. Une des deuxième partie présente une étude littéraire de textes représentatifs des principaux sous genres lyriques (dithyrambe, nome, hymne et paean) et explore la dialectique entre tradition et innovation dans la production, la "performance" et le conteste de réception de ces poèmes. En associant critique littéraire et analyse socioculturelle, ce travail apport un éclairage nouveau sur un corpus de textes poétiques jusqu’ici peu étudiés de façon systématique
This dissertation gives an overview of the extant 800 lines of lyric poetry composed between 425 and 323 B.C. and tackles the question of the demise of mousikê in the late classical period. A first part collects the evidence for lyric composition and practice during that period, deconstructs the "death of lyric" fiction that the major litterary sources (Athenaeus and the De musica) present, and studies the evolution of the image of the lyric poet between archaic and late-classical times as reflected in anectotes. A second part focuses on the texts (dythrambs nomes hymns and paeans) and explores the dynamics between tradition and innovation in the production, performance, and reception of these lyric poems. By combining a close reading of the texts with attention to their intellectual and cultural context, I argue that our evidence suggests a tradition of lyric poetry that continuallya adapts to the new performance contexts and modes of transmission of the late classical period
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Grousset, Gauthier. "L'historien et le peintre: représentations croisées de l'altérité en Grèce ancienne." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2009. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210216.

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Abstract:
Nous nous proposons d’étudier, dans ce travail de thèse, le regard porté par les Grecs sur les étrangers, les « barbares », afin d’y déceler, en creux, quelques-uns des mécanismes de la construction de leur propre identité. Pour ce faire, nous avons choisi de nous intéresser à certains des aspects de la représentation du monde, des contrées, des peuples et des individus, tels qu’ils apparaissent dans les Histoires d’Hérodote, ainsi qu’à la manière dont les peintres de céramique attique ont figuré les Noirs.

Lorsque l’on se place du point de vue de la perception et de la représentation d’un objet, l’étude de ces deux supports particuliers offre des angles d’approches distincts, mais néanmoins complémentaires, sur une même problématique. En effet, il apparaît que l’horizon social d’Hérodote et celui des artisans du Céramique d’Athènes diffèrent grandement, ce qui induit naturellement une appréhension de l’altérité qui est propre à chacun d’eux et qui transparaît dans leurs productions. Les deux vecteurs de diffusion (littéraire et pictural) des représentations de l’Autre sont, quant à eux, soumis à des contraintes qui leur sont spécifiques et qui varient en fonction de la nature du support, entraînant une différence dans le niveau d’accès aux structures mentales individuelles et collectives propres à leurs auteurs. Les variations d’échelles à partir desquelles nous choisissons d’envisager la représentation de l’altérité possèdent des pertinences distinctes puisqu’elles permettent de faire apparaître des phénomènes jusqu’alors invisibles, en déplaçant l’accent des stratégies collectives à celles individuelles. Un questionnement qui prendrait en compte ces différents facteurs aboutit à l’approfondissement des conclusions sur les mécanismes à l’œuvre dans la construction des identités de l’Autre et donc de Soi, ouvrant ainsi une fenêtre sur l’histoire intérieure de l’« homme grec », figure multiple et mouvante que le changement d’éclairage que nous opérons (de l’individuel au collectif) permet de cerner avec un peu plus de finesse.

Dans notre étude sur les logiques de construction de l’altérité à l’œuvre dans les Histoires, nous avons choisi d’interroger les mécanismes qui prennent part à l’élaboration des identités à plusieurs niveaux, en progressant du général vers le particulier, depuis les structures les plus larges de l’image du monde, jusqu’à la mise en scène des individus, en passant par celles des contrées et des peuples. Chacun des niveaux interrogés présentant des problématiques distinctes, les solutions apportées ont logiquement divergé, dévoilant chaque fois des mécanismes de représentation différents. La pertinence de cette approche qui met l’accent, dans un premier temps, sur la géographie, réside dans le fait que pour Hérodote, un individu est indissociable du milieu physique dans lequel il évolue qui, par un système de déterminisme environnemental tempéré par le régime politique (selon qu’il est libre ou soumis, par exemple, au Grand Roi) influe profondément sur sa personnalité et son caractère. Il semble évident que le modèle abstrait qu’est la représentation géographique qui transcrit l’espace terrestre par l’acte du graphein, est tout autant une description qu’une interprétation ou une explication du monde. Il s’appuie sur des processus sociaux de sémantisation de l’environnement, qui sont le produit toujours particulier et contextuel d’un acte individuel, liés à la perception et à l’imagination structurante d’Hérodote. Nous avons ainsi d’abord souligné le poids de l’héritage des penseurs ioniens, et en particulier d’Hécatée de Milet, dans le type de regard et de questionnement posé par l’enquêteur sur le monde et les réalités qui le composent. De ce point de vue, son inscription dans une tradition « disciplinaire », possédant ses propres particularismes et présupposés inconscients, détermine de façon importante une grande part non seulement de sa méthodologie mais aussi de sa problématique. Nous avons également insisté sur l’omniprésence du politique dans la vision du monde d’Hérodote. En cela, l’attirance à peine voilée vers un bipartisme Europe/Asie dans le découpage de l’oikoumenê, illustre parfaitement le fait que le discours hérodotéen rend compte d’une géographie humaine qui traduit la réalité d’un monde tel qu’elle est vécue par les peuples et les individus, en se faisant le témoin des bouleversements géopolitiques qu’ont entraînées les Guerres Médiques. Nous nous sommes également penché sur les transformations opérées dans le réel qui visent à rendre la représentation du monde significative sur le plan structurel, mais également intelligible sur le plan purement cognitif. La schématisation géographique à laquelle est soumis l’espace à décrire, qui se lit dans les symétries et les alignements orientés par des facteurs narratifs et discursifs, permet au public de reconstituer une image cohérente du monde ou d’un territoire à partir de la représentation qui en est donnée. L’étude du tracé de certaines frontières, ou encore de la représentation de la Libye, nous a permis de mettre en lumière quelques-uns de ces mécanismes. Nous nous sommes ensuite tourné vers la représentation des peuples, des ethnê, en nous intéressant tout d’abord aux raisons qui ont poussé l’enquêteur à se consacrer plus spécifiquement aux nomoi et à l’histoire de certains d’entre eux et pas à ceux des autres. L’étude des listes de peuples nous a permis de mettre au jour les catégories employées par l’auteur afin de différencier et d’individualiser les ethnê à l’intérieur des ensembles plus vastes qui les englobent. Nous avons alors constaté que l’élaboration des identités collectives, grecque comme étrangères, s’effectuait par le jeu de certains critères (culturels, géographiques, ethniques, etc.) dont le choix et la variation d’intensité sont profondément liés au contexte de rédaction des Histoires et aux buts idéologiques que s’est fixés Hérodote à travers son récit des Guerres Médiques. Le premier point repose sur l’affrontement entre Athènes et Sparte, le second tient, entre autres choses, à la définition de la grécité en tant qu’idéologie universalisante qui met l’accent sur une vision supra-civique de la Grèce. Nous nous sommes enfin penché sur les différents aspects de la représentation du Lydien. Dans un passage spécifique des Histoires (I, 155), nous avons montré que le Lydien prend l’apparence d’un anti-modèle du citoyen isonomique, et permet à Hérodote de tenir un discours idéologique engagé visant à rendre compte des comportements anti-démocratiques de certains individus qui devaient faire débat dans l’Athènes contemporaine de la rédaction des Histoires. Enfin, l’étude des principaux personnages lydiens (Crésus et Pythios), de leurs actions et de leurs propos, nous a permis de conclure que ces individus ne sont mis en scène qu’en tant que personnages fictifs, d’une part garants de la logique structurelle narrative qui les dépasse, d’autre part incorporant ou intériorisant une catégorie sociale, marquant par là le déni de tout comportement individualisé.

En progressant dans notre étude du général au particulier, nous avons été frappé par le réseau de dépendances qui se tisse entre les différents niveaux superposés que nous avons tenté d’isoler :monde, territoire, peuple et individu. L’oikoumenê est perçu comme la juxtaposition de territoires définis par les populations qui y vivent, elles-mêmes constituées d’individus. Le climat influe sur la structure générale du monde, sur celle des territoires, ainsi que sur le caractère des populations selon un déterminisme environnemental que nous avons mis en lumière. Ce même déterminisme est toutefois tempéré par le jeu du politique, les peuples libres et ceux assujettis à des rois n’étant pas égaux devant leur environnement géographique ou climatique respectif. C’est encore le politique qui, tout en fixant les contraintes de construction individuelle, les personnages n’ayant pas d’autonomie propre, influe sur le découpage du monde qui voit s’affronter l’Europe et l’Asie.

Nous avons consacré la seconde partie de notre travail à l’image du Noir dans la céramique, car de tous les étrangers que les peintres de vases ont choisi de figurer, le Noir a cela de particulier qu’il est le seul à présenter une altérité physique patente. En effet, quel que soit son vêtement, son armement ou le contexte dans lequel il est représenté, il ne fait aucun doute que nous avons affaire à un étranger. Nous avons découpé notre corpus de vases en différentes séries que nous avons étudiées successivement, ce qui nous a permis d’en souligner la logique et d’en faire ressortir le sens. Nous avons tout d’abord remarqué que les scènes de vie quotidienne montrent le Noir sous les traits de l’esclave, mais d’un esclave au statut iconique particulier, puisqu’il semble être mis en scène afin de souligner l’aisance financière de son propriétaire. Nous nous sommes ensuite intéressé aux représentations des personnages mythiques d’origine éthiopienne, au premier rang desquels Memnon, Andromède et Céphée. Hormis ce dernier, qui est caractérisé à une seule reprise par un faciès non-grec, il apparaît que les imagiers les ont généralement représentés avec une physionomie grecque, comme si leur ascendance divine empêchait de les affubler de traits négroïdes. Si Memnon est généralement figuré sous les traits paradigmatiques de l’hoplite héroïque des cycles épiques, les autres sont souvent vêtus « à l’orientale ». Les compagnons de Memnon, les guerriers éthiopiens, représentent une large part du corpus des scènes figurées. Ils apparaissent en grand nombre sur les alabastres du Groupe des Alabastres au Noir, qui sont construits sur un schéma pictural très répétitif, et pour lesquels il est possible d’expliquer leur présence, entre autres raisons, par une adéquation entre le support (vase à parfum renvoyant à l’Egypte) et le décor exotique. Sur les autres types de vases, nous avons constaté qu’en tant que combattant marginal, non-hoplitique, l’Ethiopien est cantonné, sans surprise, dans un registre voisin, mais pas confondu, de celui des Scythes ou des Amazones, desquelles il est proche sur le plan de certains contextes narratifs (liés à l’épisode troyen), mais également des catégories de la guerre (en particulier dans la série du Groupe des Alabastres au Noir). Les grandes variations dans son équipement et dans son apparence, suggèrent toutefois qu’il n’est pas un modèle de référence habituellement utilisé par les peintres qui l’ont bien souvent employé dans un rôle contextualisant, par exemple en tant qu’attribut de Memnon qu’il permet d’identifier. Nous montrons ensuite que les raisons de la grande popularité de la figure du Noir sur les vases moulés en forme de têtes humaines étaient diverses et variées. A l’instar des alabastres, sa présence sur les aryballes est probablement à mettre sur le compte d’une adéquation du contenu et du contenant, l’individu négroïde faisant référence, dans l’imaginaire collectif, à ces contrées éloignées d’où provenaient les parfums. Extrapolé sur les vases liés au banquet, canthares, mugs et oinochoai, il donne l’opportunité aux artisans d’explorer le registre de l’altérité face auquel le citoyen athénien affirme son identité. Que sa présence s’explique par une assimilation du vase à celui qui le manipule, comme c’est le cas pour la femme, ou qu’il repose sur un jeu de mots basé sur un épithète du vin (aithops), le commentateur moderne doit garder à l’esprit que bon nombre des raisons qui ont poussé les artisans à représenter ce motif sur ce type particulier de vase nous sont perdues à jamais. En effet, hors de tout contexte narratif, ces têtes restent ce qu’il y a de plus proche du pur motif décoratif pour lequel les interprétations devaient être multiples. Enfin, cette exploration de l’image du Noir dans la céramique n’aurait pas été complète sans une étude de la figure de l’Egyptien. En effet de nombreux exemples illustrent le fait que les artisans athéniens ont souvent représenté les Egyptiens sous des traits négroïdes, qu’il s’agisse de l’individu dévoré par un crocodile sur les vases-statuettes de Sotades, ou de celui suppliant un Grec sur le col d’un autre vase plastique de ce même artisan, mais surtout des prêtres ayant pris part à l’épisode mythique opposant Héraclès au pharaon Bousiris, épisode au cours duquel ils endossent le rôle du mauvais sacrificateur, sacrilège et cannibale. Dans tous les cas, les Egyptiens, bien que représentés sous des traits négroïdes comme le sont les guerriers éthiopiens mythiques, sont des anti-combattants, des individus qui brillent par leur lâcheté et qui jamais ne prennent les armes. Ainsi, quel que soit le contexte, le spectateur ne peut en aucun cas confondre ces deux peuples qui n’ont en commun que la morphologie.

L’image du Noir qui est donnée à voir dans la céramique attique n’est pas homogène, car elle entre dans un système complexe d’oppositions qui n’a pas pour finalité de tracer un portrait de lui, mais plutôt de définir l’identité du citoyen. Ainsi, le Noir, comme n’importe quel autre étranger, n’est pas en lui-même l’objet final du discours, puisqu’il participe toujours à la mise en scène de valeurs ou de catégories sociales qui le dépassent et qui, à travers lui, visent un but autre.

Au terme de cette étude, nous avons constaté que dans les deux discours (littéraire et pictural) le regard sur l’étranger vise une utilité politique, puisque la représentation de l’Autre participe à l’identification des membres d’un même groupe social autour d’une série de critères communs, ou de valeurs sociales partagées. Cependant chaque support possède ses spécificités propres qui offrent des éclairages différents sur la problématique que nous avons étudiée.

En premier lieu, nous sommes face à des sources qui permettent un accès différent aux structures mentales individuelles et collectives de leurs auteurs.

D’un côté, la nature du texte des Histoires, par sa longueur, sa richesse et la diversité des thèmes qui y sont abordés permet de décrypter quelques-unes des stratégies individuelles d’un auteur conscient de l’utilité sociale de son œuvre et du rôle politique qui est le sien. Cependant, l’absence d’équivalent aux Histoires dans la production littéraire contemporaine ne nous permet que difficilement de juger de la part de généralisable du discours hérodotéen. D’un autre côté, le format même de la céramique attique à décor figuré ne permet pas le type de discours à l’œuvre dans les Histoires, et plus généralement dans les œuvres littéraires « savantes », puisque l’imagerie fonctionne sur un système de modèle et de contre-modèle par rapport à la norme grecque dont elle permet de dégager les structures sociales et culturelles fondamentales. Ajoutons à cela que cette céramique est produite en masse par des artisans que nous arrivons, certes, à identifier, mais au sujet desquels, pris individuellement, nous ne savons pratiquement rien. Ainsi, ce support offre un potentiel de généralisation optimal, puisque l’on observe des schémas identiques dans la production de nombreux peintres, et parfois également leur persistance sur plusieurs décennies.

En second lieu, la différence de formation intellectuelle entre Hérodote et les peintres de céramique est perceptible dans le type de regard et de questionnement que chacun pose sur l’étranger.

La grande complexité de l’image du monde des Histoires suggère un savoir particulier propre à l’enquêteur qui n’est certainement pas partagé par l’ensemble de la population athénienne et notamment les artisans du Céramique. Cependant, même si ces derniers ne possédaient pas le même horizon social que l’historien d’Halicarnasse, pas plus que son héritage intellectuel spécifique issu de la tradition des penseurs ioniens, il n’en demeure pas moins que la diversité des épisodes mythiques qu’ils ont représentés sur les vases témoigne de leurs connaissances relativement étendues dans ce domaine. En cela, la céramique à décor figuré se fait probablement l’écho d’une culture populaire basée sur la connaissance des divers épisodes des cycles épiques, ou encore des grands mythes, notamment à travers la poésie. En tant que support très largement diffusé, qui s’adresse à toutes les couches de la population, la céramique se nourrit des opinions générales, reflétant en quelques sortes le pouls de l’ensemble des Athéniens et pas seulement les considérations d’une petite portion qui aurait été plus éduquée, ou plus au fait de certaines réalités étrangères lointaines.

L’étude croisée de ces deux sources, presque complémentaires en tous points, nous permet de comprendre que de la même manière qu’il est vain de vouloir définir l’ « homme grec », il est impossible d’essentialiser la représentation de l’étranger en Grèce ancienne à une période donnée. Il convient plutôt d’en apprécier l’ensemble des aspects, qui sont autant de fenêtres ouvertes sur l’histoire intérieure des hommes grecs.


Doctorat en Histoire, art et archéologie
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Le, Bohec Sylvie. "Antigone Dôsôn." Paris 4, 1986. http://www.theses.fr/1986PA040184.

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Abstract:
Ce livre est une biographie. Il étudie le règne d’Antigone Dôsôn (229-221 av. J. C. ), qui n'exerça le pouvoir sur la Macédoine que brièvement ; mais ce souverain a marqué ses contemporains. Roi-sauveur inattendu, il a rendu à l'état indépendance et grandeur. Général de talent, il a mené une expédition en Asie et a permis aux Antigonides de rétablir leur influence dans cette zone. Créateur de la ligue hellénique, il a mis la plus grande partie de la Grèce sous sa domination. Son successeur et pupille, Philippe V, hérite d'un royaume fort
This book intends to be a biography. It studies the reign of Antigonus Doson (229- 221 b. C. ), who ruled over Macedonia just for a short period; but it was a moment of great importance. Unwaited as a king, he saved the state, gave to it independence and greatness. He was also a good general; in command of the army, during an expedition to Asia, he permitted that the Antigonids could renew their influence over the region. He created also the Hellenic league, so as he controlled most part of Greece. His successor and ward, Philip V, inherited a powerful kingdom
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Biard, Guillaume. "Être et paraître : les modalités de la représentation honorifique dans les cités grecques des origines à la fin de l’époque hellénistique." Thesis, Paris 10, 2012. http://www.theses.fr/2012PA100154.

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Abstract:
Qu’est-ce que la représentation honorifique ? Cette simple question guide l’exploration de la pratique, née au IVe siècle et développée à l’époque hellénistique, qui consiste à offrir aux bienfaiteurs un monument à leur image. Fondée sur les décrets honorifiques et les sources archéologiques, l’analyse est d’abord matérielle. Sont ainsi examinées les contraintes et les attentes qui déterminent le choix du support de la représentation, de son matériau et de son emplacement. Dans le cas des statues, la forme de la base, les dimensions de l’œuvre et son mode de fixation sont étudiés. La vie des œuvres ne s’arrête cependant pas avec leur installation : plusieurs chapitres analysent leur entretien et, à rebours, leur mutilation, leur destruction et leur remploi. Une étude iconographique de la représentation honorifique est ensuite proposée. La description des œuvres conservées permet de brosser le portrait de la cité idéale que reflète la représentation honorifique, des stratèges vainqueurs aux femmes. Les marges du genre sont aussi explorées, à travers les représentations de héros et de souverains, mais aussi d’enfants. Ces études matérielle et iconographique sont le fondement de l’analyse historique. L’élucidation des origines de la représentation honorifique, qui remontent à l’époque archaïque, permet ainsi de dégager les spécificités de la représentation honorifique publique. Celle-ci sert ensuite de référence dans l’analyse des représentations honorifiques privées et commémoratives. Forte de cette exploration large, l’étude se clôt sur un examen des fonctions politiques et sociales de la représentation honorifique et de leur évolution à la basse époque hellénistique
What does honorific representation stand for? Starting from this apparently simple question, the present study explores the many aspects of the habit, beginning in the 4th century B.C. and developing through the Hellenistic period, of granting the benefactors a representation of themselves. Based on the honorific decrees and the archaeological evidence, the analysis is primarily material. Thus, the expectations and constraints guiding the choice of a medium, of a material and of a place of erection are first examined. In the case of a statue, its size, the type of its base and the way it is fixed are thoroughly studied. But with their erection, the life of the representations just begins: a few chapters are devoted to their cleaning and also to their mutilation, destruction and reuse. Iconography is the second main topic of the study. Through a description of the remaining works of art, a portrait of the ideal city reflected by the honorific representation is drawn, from the victorious generals to the women. The limits of the genre are also explored, through a study of the representations of heroes and kings, but also of children. Both material and iconographic studies support the historical analysis. An introductory focus on the origins of the honorific representation allows a determination of the specific aspects of public representation. Keeping those in mind as a reference, the analysis turns then to the less studied private honorific and commemorative representations. This large scope exploration leads finally to an examination of the social and political role of the honorific representation and of its evolution through the late Hellenistic period
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