Academic literature on the topic 'Guerre mondiale (1939-1945) Guerre mondiale (1939-1945) Grande-Bretagne'

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Journal articles on the topic "Guerre mondiale (1939-1945) Guerre mondiale (1939-1945) Grande-Bretagne"

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Postic, Fañch. "La contribution des religieux à la connaissance des savoirs populaires en Bretagne." Port Acadie, no. 24-25-26 (October 31, 2013): 20–35. http://dx.doi.org/10.7202/1019121ar.

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Abstract:
Aux xviie et xviiie siècles les missionnaires Le Nobletz et Maunoir mentionnent des pratiques « superstitieuses », les dictionnaires de Le Pelletier et de Rostrenen contiennent quelques informations, mais il faut attendre la fin du xviiie siècle et le chanoine Mahé, admirateur de MacPherson, pour parler de collecte. À la suite du Barzaz-Breiz (1839), les prêtres chercheront surtout à enrichir le répertoire de chants populaires par des compositions nouvelles, tel Mgr Le Joubioux qui influence une « école vannetaise » à laquelle on doit d’importantes collectes après 1880 (abbés Buléon, Cadic, Guillevic, Le Goff…). Face aux lois sur l’enseignement, sur la séparation de l’Église et de l’État, la culture populaire et la langue leur sont d’abord des moyens d’apostolat, comme pour l’abbé Perrot en Léon. Ils participent peu au mouvement folkloriste de la fin du xixe siècle et du début du xxe, à l’exception de François Duine qui collabore à des revues savantes comme, plus tard, le chanoine Pérennès, dans un entre-deux-guerres où les collectes connaissent un net ralentissement et où la participation de l’abbé Falc’hun à la mission de folklore musical de 1939 demeure sans lendemain. Après la Seconde Guerre mondiale, les religieux ne semblent guère concernés par un mouvement de collecte d’où – c’est à souligner – les religieuses sont singulièrement absentes !
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Cherif, Fayçal. "Fondements du discours propagandiste arabe de la Grande-Bretagne au Maghreb pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1943)." Revue LISA / LISA e-journal, Vol. VI – n°1 (January 1, 2008): 22–40. http://dx.doi.org/10.4000/lisa.492.

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Favin Lévêque, Jean–Claude. "La guerre préhistorique au prisme de la préhistoire française de la Grande Guerre à la Seconde Guerre mondiale (1914–1939)." Organon 51 (2019): 45–89. http://dx.doi.org/10.4467/00786500.org.19.003.11324.

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Desroches, Jean-Marie, and Robert Gagnon. "Georges Welter et l'émergence de la recherche à l'École polytechnique de Montréal, 1939-1970." Articles 24, no. 1 (April 12, 2005): 33–54. http://dx.doi.org/10.7202/056014ar.

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Abstract:
L'article analyse les conditions externes et internes de l'émergence de la recherche à l'École polytechnique de Montréal. Il semble que jusqu'en 1939, les conditions sociales et économiques du Québec, alliées au développement même de l'École, obligent celle-ci à viser l'excellence pédagogique au détriment de la recherche. Le bouleversement qu'entraîne la deuxième guerre mondiale dans le champ scientifique en Europe offre au directeur de l'époque la possibilité d'engager un professeur luxembourgeois, Georges Welter, directeur en 1939 d'un Institut de recherche en métallographie à la Polytechnique de Varsovie. Arrivé à Montréal en 1941, Welter met au service de l'École polytechnique à la fois sa grande capacité de travail et tout le prestige qu'il a dans le champ scientifique international. Il transforme le laboratoire d'essais des matériaux, autrefois orienté vers la construction civile, en un laboratoire de recherche. Ce laboratoire drainera vers l'École des fonds de divers organismes privés et publics et donnera à Polytechnique une visibilité qu'elle n'avait pas alors dans le champ scientifique international. De plus, Welter formera de jeunes chercheurs qui continueront son œuvre et doteront l'École de structures plus adéquates pour que la recherche prenne de plus en plus d'importance.
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Morin, Fernand. "Liberté des parties à la négociation collective." Articles 48, no. 3 (April 12, 2005): 461–79. http://dx.doi.org/10.7202/050873ar.

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Abstract:
Les historiens canadiens du travail ont qualifié la période entre la fin de la grève chez General Motors (G.M.) à Oshawa en 1937 et le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale comme en étant une de croissance lente et même de reculs pour le mouvement syndical. D'ailleurs, le membership syndical a baissé entre 1937 et 1939. Cependant, une analyse des répercussions de cette grève et de l'impact du syndicalisme industriel sur les travailleurs à l'intérieur de leur communauté montre qu'une nouvelle croissance de classe est apparue. En se référant aux travailleurs de l'automobile d'Oshawa comme étude de cas, un exemple des relations du travail et des développements politiques et sociaux entre 1937 et 1939 indique que la grève d'Oshawa a eu des répercussions profondes à long terme. En termes de relations du travail, l'implantation et l'administration des conventions collectives consécutives aux conflits de 1937 a forcé les parties à se rencontrer régulièrement. Graduellement, malgré les tensions existantes, les parties ont appris à travailler ensemble à un point tel que G.M. a officiellement reconnu les TUA en 1939, une organisation en croissance constante. Cette victoire des TUA a amené la syndicalisation de d'autres travailleurs à Oshawa et a provoqué la création d'un conseil du travail et la prolifération d'autres organisations et activités de travailleurs dans la communauté. L'expérience acquise par les travailleurs à partir de ces changements dans l'industrie de l'automobile et dans l'organisation de la ville a provoqué une plus grande confiance et une nouvelle conscience de classe les motivant à devenir plus actifs politiquement dans les élections municipales. C'est durant cette période que la base des relations du travail dans une grande partie de l'industrie canadienne de l'automobile a évolué et que de nouvelles alliances politiques se sont façonnées. Comme conséquence, le CCF s'est montré plus intéressé envers le mouvement syndical industriel causant ainsi d'une part une concurrence accrue avec le Parti communiste eu égard à l'allégeance des travailleurs et d'autre part une baisse d'appui pour les libéraux ontariens. Il y a donc eu continuité entre la période immédiate d'après-guerre et les années de la Seconde Guerre : le membership syndical a explosé. Les nouvelles attitudes des travailleurs d'Oshawa et les résultats de leurs actions étaient l'héritage du syndicalisme industriel.
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NIOSI, Jorge. "Le Péronisme comme alliance des classes." Sociologie et sociétés 6, no. 2 (September 30, 2002): 145–66. http://dx.doi.org/10.7202/001533ar.

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Abstract:
Résumé L'article décrit la formation et l'organisation du mouvement péroniste en tant qu'alliance de classes à partir de 1943. Les moyens pour aboutir à cette alliance ont été la gestation d'une CGT unifiée en 1944, la structuration de la CGE (une centrale patronale dirigée par les capitalistes nationaux) et la mise sur pied d'une politique économique qui favorisait à la fois la classe ouvrière industrielle et les entrepreneurs nationaux. Cette politique de redistribution de revenus ne put être appliquée que dans les conditions favorables de l'immédiat après-guerre. À partir de 1950 elle devint génératrice d'inflation et provoqua l'arrêt des investissements dans l'agriculture et l'élevage, principaux fournisseurs de devises. À compter du coup d'État de septembre 1955, le péronisme fut mis hors la loi et la grande bourgeoisie foncière et étrangère reprit le contrôle de l'État. L'échec de sa politique d'attrait des capitaux privés de l'extérieur et de repression au moyen de gouvernements militaires permit le retour du péronisme. La composition de classe du péronisme en 1973 était la même qu'en 1945 mais la conjoncture interne et mondiale avaient changé. L'article explique finalement les conditions de l'éclatement actuel du mouvement justicialiste.
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Danthu, Pascal, Herintsitohaina Razakamanarivo, Bernadette Deville-Danthu, Lala Razafy Fara, Yannick Le Roux, and Éric Penot. "THE SHORT AND FORGOTTEN HISTORY OF RUBBER IN MADAGASCAR: THE FIRST CONTROVERSY BETWEEN BIODIVERSITY CONSERVATION AND NATURAL RESOURCE EXPLOITATION." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 328, no. 328 (July 20, 2017): 27. http://dx.doi.org/10.19182/bft2016.328.a31300.

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Abstract:
Madagascar fut entre 1891 et 1914 une zone de production de caoutchouc sylvestre destiné à l’exportation vers l’Europe. Le poids de Madagascar dans le commerce mondial resta toujours modeste, mais cette activité eut des conséquences écologiques importantes. De nombreuses espèces endé- miques furent exploitées, dans une optique de productivité immédiate et maximale sans prise en compte de notion de gestion durable. Cet épisode représentant l’un des premiers cas d’exploitation des ressources biologiques malgaches à des fins indus- trielles a été l’un des éléments déclencheurs de la prise de conscience de la valeur de la biodiversité malgache et des menaces induites par des activités humaines mal contrôlées. Il aboutit à la promulgation d’une législation très répressive et coerci- tive à l’endroit des populations locales dési- gnées comme principales responsables. Mais les naturalistes jugèrent les décisions politiques inefficaces. Ils développèrent alors un discours volontairement alarmiste et catastrophiste ayant pour but de faire réagir les politiques jugés trop laxistes. Dis- cours d’ailleurs pris à contre-pied lorsque l’effort de guerre relança la filière caout- chouc malgache entre 1942 et 1945. Cet épisode fut un élément déclencheur de la création, dès 1927, d’un réseau d’aires pro- tégées, faisant de Madagascar un pionnier en Afrique. Parallèlement la domestication des espèces caoutchoutières malgaches et/ ou l’introduction des espèces à fort poten- tiel furent promues. Cependant, l’émer- gence du caoutchouc issu de l’hévéaculture asiatique fit rapidement retomber l’intérêt commercial du caoutchouc malgache, épar- gnant ainsi les forêts de la Grande Île. Ainsi, c’est le réalisme économique qui condamna la filière devenue non rentable et assura la sauvegarde des espèces à caoutchouc mal- gaches plutôt que les discours des natura- listes, la création d’aires protégées ou la promulgation de textes répressifs.
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Huck, Dominique. "Des écrivains et leur rapport à la Première Guerre mondiale : traces littéraires de la Grande Guerre dans la littérature produite en Alsace (allemand, parler dialectal alsacien) entre 1914 et 1939." SYMPOSIUM CULTURE@KULTUR, April 13, 2021. http://dx.doi.org/10.2478/sck-2021-0002.

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Abstract:
Abstract Das Ende des Krieges bedeutet für das Elsass nicht nur endlich Waffenruhe, sondern auch einen politischen Wechsel, da das Reichsland Elsass-Lothringen wieder Frankreich angehört. Dieser Umschwung schlägt sich im Leben aller Menschen nieder, beruflich, sprachlich, kulturell und sozial. Die Frage stellt sich nun, ob er auch im literarischen Wirken ein Echo findet, ganz besonders als schriftstellerischer Stoff. Um der Frage nachzugehen, fokussiert sich das Interesse auf Autoren, deren Ruf nicht viel weiter als die eigene Region geht und/oder die eher in der Mundart schreiben, da das Werk berühmter deutschschreibender Schriftsteller bereits schon diesbezüglich untersucht wurde. Der Krieg wurde eigentlich literarisch wenig thematisiert, so wie die soziopolitischen Umwälzungen, die danach stattgefunden haben. Die Schreibenden haben sich eher in ein emotionsgeladenes Elsass geflüchtet, das als Matrix ihrer Identität fungiert. En Alsace, la fin de la guerre a amené un soulagement général de la population, comme partout ailleurs, mais a aussi entraîné un changement d’appartenance étatique dans la mesure où la « Terre d’Empire » est (re)devenue française. Ces événements touchent chaque individu dans sa vie et ses habitudes, professionnelles, linguistiques, culturelles, sociales, … La guerre et les grands bouleversements qui en sont issus se manifestent-ils aussi dans la production littéraire, notamment sur un plan thématique ? On ne retiendra ici ni les écrivains les plus célèbres, ni ceux qui ont quitté l’Alsace après 1918, mais ceux dont la renommée reste plutôt régionale ou locale, notamment ceux qui utilisent un parler dialectal comme moyen d’expression. De fait, peu d’auteurs ont thématisé la guerre et, encore moins, les bouleversements sociopolitiques qui ont suivi. La « trace » est bien plus émotionnelle, sous la forme d’une affirmation identitaire et d’un recours à une Alsace matricielle. In Alsace, the end of the First World War brought a great sense of relief to the population, as it did everywhere else; yet, it also brought about a major political change to the former ‘Empire land’ (Reichsland) which became part of France (again). This affected the daily lives of each individual, in their professional, linguistic, cultural or social dimensions. Did the war and its aftermaths manifest themselves in literature, especially at a thematic level? To answer this question, we shall focus neither on the most famous writers, nor on those who left Alsace after 1918, since their work has already been examined under that angle, but on writers whose reputation remained regional or local, in particular on those writers who turned to the Alsatian dialect as means of expression. Indeed, in this literature, the war was rarely addressed and its socio-political upheavals even more rarely so. The ‘trace’ left by that conflict is of an emotional nature; it takes the form of an identity statement. Such writers found refuge in an emotionally charged Alsace, which functions as a matrix of their identity.
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Gandsman Ari, Vanthune Karine. "Génocide." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.098.

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Abstract:
Si le but premier de l'anthropologie est de faire de notre monde un endroit sans danger pour les différences humaines, tel que l’affirma Ruth Benedict, le génocide, qui a pour but ultime l'élimination systématique de la différence, pose un problème urgent pour la discipline. Au cours des dernières décennies, le rôle et les responsabilités éthiques de l'anthropologue vis-à-vis des groupes auprès desquels il mène ses recherches ont fait l’objet de nombreux débats –dont entre autres ceux conduits par Scheper-Hughes (1995), qui plaide pour un engagement militant des chercheurs au nom d’une responsabilité morale, et d’Andrade (1995), qui argue pour leur neutralité afin de préserver leur objectivité. Toutefois, dans le contexte du génocide, de tels débats n’ont pas leur place, l'anthropologue ne pouvant en être un observateur détaché. L’anthropologie du génocide n’est apparue que vers la fin des années 1990, avec la publication d’Annihilating Difference (2002) de Laban Hinton. Plus généralement, les anthropologues ne s'intéressèrent pas à la violence étatique avant leur intérêt croissant pour le discours et la défense des droits humains, à partir des années 1980. Dès lors, ils s’éloignèrent de l'étude à petite échelle de communautés relativement stables, pour se concentrer sur des objets de plus grande échelle comme l’État, les institutions ou les mouvements transnationaux. Ce changement d’approche eut pour effet de dé-essentialiser le concept de culture, complexifiant du même coup l’analyse des différences humaines et de leur construction et leur réification pour fins d’annihilation. Les approches anthropologiques du génocide en historicisent et contextualisent le concept, en en faisant remonter les origines aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, lorsque les atrocités commises par l'Allemagne nazie furent décrites par Winston Churchill comme « crime sans nom ». Raphael Lemkin, un juriste polonais-juif, inventa le néologisme en combinant genos, le préfixe grec pour « gens », avec cide, le suffixe latin pour « meurtre » (Power 2002). Il fut adopté par le droit international en 1948, via la Convention des Nations Unies sur la prévention et la répression du génocide, qui le définit comme une série d'actes « commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel ». Bien que les anthropologues n’abordassent pas directement le génocide nazi, beaucoup furent impliqués dans ce dernier. L’anthropologue Germaine Tillion, qui fut internée dans le camp de concentration de Ravensbrück après avoir été capturée comme membre de la résistance française, en publia même une étude ([1945] 2015). Le mouvement d’autocritique de la discipline a amené nombre d’anthropologues à relire, au travers du prisme du génocide, la complicité de leurs prédécesseurs avec les projets coloniaux de l’époque. L'« ethnologie de sauvetage », par exemple, a été dénoncée comme ayant problématiquement eu pour prémisse la disparition inévitable et rapide des peuples autochtones. Nancy Scheper-Hughes (2001) a à ce titre analysé la relation ambivalente qu’eut Alfred L. Kroeber avec Ishi, alors présumé dernier survivant d’un peuple décimé. L'anthropologie biologique et physique a pour sa part été accusée d’avoir accordé une crédibilité scientifique à des idéologies racistes ayant légitimé des génocides, comme ce fut le cas en Allemagne nazie. Plus insidieux est le fait que des théories anthropologiques aient pu être appropriées par des promoteurs de discours de différenciation et d’haine raciale, comme par exemple les théories hamitiques, inspirées des études linguistiques et mythologiques de l’indo-européen, qui furent plus tard mobilisées pour justifier le génocide rwandais. La plupart des études anthropologiques contemporaines sur le génocide en examinent l’après. Les anthropologues se concentrent notamment sur la manière dont les génocides sont remémorés et commémorés, en particulier en termes de construction de « la vérité » dans le contexte de projets dits de « justice transitionnelle », ou en relation avec le legs à plus long terme de cette violence, qui peut toucher plusieurs générations. Ce type d’études se centre généralement sur l’expérience des victimes. Quelques travaux, néanmoins, étudient les origines des génocides, et portent alors leur regard sur leurs auteurs –comme ceux de Taylor (1999) sur le Rwanda, ou de Schirmer (1998) sur le Guatemala– et se penchent sur la question du passage à l’acte et de la responsabilité individuelle (Terestchenko 2005 ; Kilani 2014). Ce type d’études prend ce faisant très au sérieux le problème éthique de la représentation du génocide, tel que le décria Adorno, quand il qualifia de barbare l’écriture de poésie après Auschwitz. Si représenter le génocide se présente comme une injonction morale, demeure le danger de le mystifier ou de le normaliser. C’est pourquoi la plupart des anthropologues qui analysent ce phénomène essaient d’être fidèles à l’appel de Taussig (1984) d’« écrire contre le terrorisme ». Ils reconnaissent toutefois les limites de toute approche compréhensive de ce phénomène, le témoin idéal du génocide, comme l’ont souligné Levi (1989) et Agamben (1999), étant celui qui ne peut plus parler. La définition du génocide continue de faire l’objet de débats importants parmi ses spécialistes, dont les anthropologues. Si les cibles d’un génocide sont généralement perçues comme constituant un groupe ethnique ou religieux aux yeux de ses protagonistes, Lemkin avait initialement prévu d'y inclure les groupes politiques. Or ces derniers furent exclus de la définition de la Convention en raison d'objections soulevées notamment par l'Union soviétique, à l'époque engagée dans l’élimination des présumés opposants politiques au régime stalinien. De nombreux chercheurs continuent de plaider pour que la définition du génocide ne fasse référence qu’à la seule intention d'éliminer des personnes sur la base de leur présumée différence raciale. D'autres, cependant, s’opposent à cette restriction de la définition, suggérant au contraire de l’élargir afin d'y inclure les catastrophes écologiques, par exemple, ou la destruction systématique d'identités culturelles, telle que le projetât le système des pensionnats indiens au Canada (Woolford 2009). Si élargir le sens du génocide risque de diluer sa spécificité au point de le banaliser, reste qu’une définition trop stricte du phénomène peut faciliter la contestation d’allégations de génocide pour quantité de meurtres de masse –et dès lors entraver sa prévention ou punition. C’est pourquoi Scheper-Hughes (2002), par exemple, plaide plutôt pour la reconnaissance de « continuums génocidaires ». Selon elle, démontrer le potentiel génocidaire des formes de violence quotidienne et symbolique par le biais desquelles les vies de certains groupes en viennent à être dévaluées, peut contribuer à la prévention de ce type de violence de masse. Un autre sujet de controverse concerne le particularisme de l'Holocauste, tantôt conçu comme un événement historique singulier qui défie toute comparaison, ou comme un phénomène d’extermination de masse parmi d’autres ayant eu pour précurseurs des génocides antérieurs, comme le génocide arménien. Une autre question est de savoir si un génocide ne peut se produire que dans un contexte où ses victimes sont sans défense, ce qui rendrait dès lors l’utilisation de ce concept inadmissible dans des situations où les victimes ont eu recours à la violence pour se défendre. De nombreux travaux anthropologiques ont d’ailleurs remis en cause la nature exclusive des catégories de victime, d’auteur ou de spectateur dans des situations de violence extrême, et ce étant donnée la « zone grise » identifiée par Levi (1989) et discutée par Agamben (1999) –soit ce matériau réfractaire, dans des situations de violence de masse, à tout établissement d'une responsabilité morale ou légale, l’opprimé pouvant devenir l’oppresseur, et le bourreau, une victime. Ce faisant, la plupart rejettent une conceptualisation purement relativiste du génocide, et dénoncent la mobilisation de ce concept pour justifier des programmes politiques racistes ou anti-immigration – comme c’est aujourd’hui le cas en Amérique du Nord et en Europe, où certains groupes fascistes d’extrême droite revendiquent être les victimes d’un « génocide blanc » pour légitimer des politiques xénophobes. La question de qui a l’autorité de qualifier des actes de violence comme constituant un génocide, et au nom de qui, demeure –tel que le démontre Mamdani (2009) dans sa critique du mouvement « Sauver le Darfour ». Qualifier tout phénomène de violence de masse de « génocide » n'est pas qu’un acte de description. Il constitue d’abord et avant tout une action politique qui implique un jugement éthique.
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Dissertations / Theses on the topic "Guerre mondiale (1939-1945) Guerre mondiale (1939-1945) Grande-Bretagne"

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Ong, Chit Chung. "Operation Matador : Britain's war plans against the Japanese, 1918-1941 /." Singapore : Times academic press, 1997. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37034998z.

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Shen, Peijian. "The age of appeasement : the evolution of British foreign policy in the 1930s /." Stroud : Sutton, 1999. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb371966265.

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Vuong, Thomas. "Usages du sonnet européen (Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie) durant la Seconde Guerre-Mondiale (1939-1945)." Thesis, Sorbonne Paris Cité, 2017. http://www.theses.fr/2017USPCD089.

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Abstract:
On dresse ici un panorama ample des usages de la forme poétique du sonnet durant la Seconde Guerre mondiale, en France, Allemagne, Grande-Bretagne et Italie. Ce parcours à travers la poésie de pays opposés militairement donne lieu à des analyses ciblées, qui visent à mettre en avant le fonctionnement d’une forme qui connaît une réelle floraison durant ce dürftiger Zeit de l’Europe. De nombreux poètes emploient en effet le sonnet pour donner un ordre à une expérience individuelle ou collective du désordre. On envisage la manière dont ces usages interrogent parfois profondément le rôle de la poésie, lorsqu’elle est abondamment sollicitée dans des sociétés en crise. La réduction à un discours militant, l’interférence idéologique ou religieuse d’une part, la remise en cause des présupposés culturels ou relatifs au lyrisme d’autre part, sont autant de tensions qui traversent le sonnet. On propose que le sonnet, forme ordonnée, est employée pour se positionner face au désordre du monde, soit en le rédimant, soit en l’acceptant. Les deux positions ne se traduisent pas systématiquement par un équivalent formel dans le poème même. Toutefois, les usages néoclassiques et rénovateurs du sonnet ont pour point commun d’interroger très profondément le rapport de la poésie au monde
This study consists in a wide, comprehensive overview of the usages of the poetic form of the sonnet during the Second World War in France, Germany, Great Britain and Italy. Such a process aims at gathering close readings of sonnets, in order to highlight the mechanisms of a blooming form in the midst of a dürftiger Zeit. Many poets resort indeed to the sonnet in order to give a frame to a singular or collective experience of the chaos unleashed throughout Europe.The way these recourses to the sonnet interact with the role of poetry in a time of wide reception and collective crisis will be scrutinized in the light of political commitment, religious or ideological biases and the questioning of the former foundations of Western European culture, all of which can interfere in poetry’s proper motives.This work’s proposal is that the sonnet can be used as an ordered form, either to set a demiurgic stand in front of the chaotic situation of the continent, or so as to accept it. Neither poetic stances do necessarily lead to a disordering of the form itself ; however, both conservative and rejuvenating usages of the sonnet have in common the ability to deeply question poetry’s relation to the world
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Vallée, Cécile. "La b. B. C. : outil de propagande gouvernementale pendant la Seconde Guerre mondiale." Rennes 2, 1995. http://www.theses.fr/1995REN20021.

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Abstract:
Pendant la seconde guerre mondiale, le gouvernement britannique a transformé la BBC en outil collaborateur de manière à assurer la diffusion de sa politique de propagande sur les ondes nationales. En utilisant la persuasion et la coercition, en installant aux postes-clefs de la BBC des hommes totalement acquis à leur cause, les autorités gouvernementales ont mis en place progressivement un contrôle serré des intervenants et du contenu des émissions. Le choix politique d'un contrôle caché a permis de sauvegarder aux yeux de la population britannique et aux yeux du monde, l'image démocratique d'indépendance de la BBC. En réalité cette dernière était totalement dépendante du ministère de l'information, centralisateur et organisateur de la propagande des différents ministères. Au nom de l'intérêt national et pour protéger son image de marque, l'outil radiophonique qu'était la BBC collabora activement à la mise en place de cette propagande. Le gouvernement utilisa les ondes à sa guise pour lancer de multiples campagnes de propagande de grande envergure, touchant tous les aspects de la quotidienne, visant à contrôler, à guider, à orienter, à corriger comportements, attitudes et opinions de manière à assurer en permanence une mise en place efficace de toutes ses mesures en matière d'effort de guerre pour mener le pays à la victoire. Par des techniques de persuasion, de moralisation, d'héroïsation, de mise en valeur systématique des Britanniques, combattants sur le front intérieur, comme de ses politiques, le gouvernement tentait en permanence de soutenir le moral de la population. C'est cet impératif de soutien au moral, au coeur de la propagande, qui conduisit la BBC à présenter sur les ondes un tableau idéalisé du front intérieur
During the Second World War, the British government transformed the BBC into a willing instrument of its propaganda. Through persuasion and pressure, by putting its own men in control of the corporation, it exercised a tight control over broadcast programmes and broadcasters. The secret nature of that control enabled both the government and the BBC to maintain the image of an independent BBC. In reality, the latter was totally dependent on the ministry of information, which centralised and planned all ministerial propaganda. In the name of national interest and in order to safeguard its image, the BBC co-operated actively with the government to put its propaganda into broadcast terms. The government used the waves freely and launched large propaganda campaigns dealing with all aspects of life on the home front. The aim was to guide and control the behaviour and attitude of the population as well as their opinions so as to ensure at all times that the war effort, as planned by the government, would be successful. Using persuasion and moralisation, constantly and repetitively stressing the qualities of the british people, the government's propaganda aimed to sustain the morale of the public. This led the BBC to broadcast an over-positive, idealised image of the home front, the listeners being encouraged to believe that they were heroes, and that it was thanks to their natural qualities of determination, of courage, and of generosity that they would win over nazism. The ideological basis of the propaganda aiming to reinforce patriotism and nationalism included essentially a continual debasement of the enemy, as well as a constant praise of the people and of a nation turned into a natural champion of all the great values of humanity
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Pascual, Fanny. "La Brigade du "Special Air Service" pendant la seconde guerre mondiale. Institution, individus et mythes." Montpellier 3, 2007. http://www.theses.fr/2007MON30026.

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Abstract:
Le S. A. S. A acquis une grande popularité, mais que sait-on réellement du Special Air Service ? En juillet 1941, David Stirling forme le L Detachment de la Brigade du Special Air Service au Moyen-Orient. Le concept se concrétise par des missions derrière les lignes ennemies et leur adaptation à chaque contexte. Quittant le Moyen-Orient, les S. A. S. Interviennent successivement en Méditerranée, Italie, France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Norvège. Après diverses transformations administratives, une brigade est constituée en mars 1944 avec, comme unités combattantes, deux régiments britanniques, deux bataillons français et une compagnie belge. Le sigle S. A. S. Désigne à la fois l’unité et l’homme. En essayant de définir ces deux entités (humaine et institutionnelle), une étude prosopographique et sociologique mais aussi, une analyse statistique et mémorielle des missions S. A. S. Basées sur la chronologie évènementielle ont été menées de front. Le(s) mythe(s) ayant pris une place démesurée sur l’histoire, il convient d’en identifier les personnages emblématiques et les faits légendaires. La brigade est dissoute le 5 octobre 1945 ; la mémoire relaie l’histoire : les associations française, belge et britannique ont récupéré et autogéré leur patrimoine. En confrontant le mythe aux faits, la genèse de cette unité, aujourd’hui encore en activité au Royaume-Uni, récupère sa place au sein de l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale
The S. A. S. Has gained a major following, yet what do we really really know about the Special Air Service? In July 1941, David Stirling founded the L Detachment of the Special Air Service Brigade in the Middle East. The initial concept saw the light of day with special missions behind enemy lines thanks to their ability to adapt to each one individually. On leaving the Middle East, the S. A. S. Got involved in the Mediterranean, Italy, France, Belgium, Holland, Germany and Norway. Further to various administrative changes, in 1944 a brigade was made up of two British regiments, two French battalions and a Belgian company as its fighting units. The name S. A. S. Stands for both the unit and the man. On trying to define these two bodies (man and institution), not only prosopographic and sociological studies but also statistical and memorial analysis of the different S. A. S. Missions based on the chronological events, were carried out on the front. The myth, having taken a disproportional place, historically speaking, is necessary in order to identify the emblematic characters and the legendary events. The brigade disbanded the 5th October 1945; its memory relates the historical facts: the French, Belgian and British partnership had retrieved their own lands now to be self-governed. By pitting the myth against the facts, the birth of this unit, still active today in the United Kingdom, recovers its rightful place in the history of the Second World War
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Rivière, de La Souchère Muriel. "De Dunkerque à Nuremberg : le rôle des Anglo-Américains dans la libération de l’Europe au miroir de la télévision française (1949-2009)." Paris, Institut d'études politiques, 2010. http://www.theses.fr/2010IEPP0010.

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Abstract:
Cette thèse s’intéresse à l’évolution de la représentation du rôle des Anglo-Américains dans la libération de l’Europe sur l’écran de la télévision française entre 1949 à 2009. Y décelant trois temps, 1949-1963, 1964-mai 1981, mai 1981-2009, elle démontre comment, au cours de ces années, divers facteurs – propres ou extérieurs à ce média- influencent notablement la façon dont les différents documents télévisuels retracent cette histoire. L’analyse met en lumière l’enjeu de mémoire que représente la représentation du rôle des Anglo-Américains dans la Seconde Guerre mondiale : la part changeante qui leur est dévolue peut être perçue comme un révélateur de l’évolution du rapport entretenu par les Français avec cette page de leur histoire. Ce travail pose la question de la perméabilité de la télévision aux influences extérieures dans la mise en forme de son discours ainsi que celle de son rôle comme vecteur d’histoire et de mémoire
This thesis focuses on the representation of the part of the Anglo-Americans in the liberation of Europe on French television between 1949 and 2009. Cut out in three periods, 1949-1963, 1964-May 1981, May 1981-2009, this work shows the influence, throughout the years, of different factors on the account of this moment in history. The analysis sheds a light on the fact that the representation of the part played by the Anglo-Americans in World War Two does represent a memorial stake within the French society: the moving importance given to the Anglo-American role in the liberation of Europe is significant to the links bound by the French with this moment of their history. In this thesis also lays the question of the impact of external influences on the shaping of the television discourse and of the role of this media as a vector of history and memory
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Vedel, Bonnery Audrey. "La France de la BBC, 1938-1944." Dijon, 2005. http://www.theses.fr/2005DIJOA001.

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Luneau-Galy, Aurélie. "La B. B. C. Et les Français : de l'écoute à l'action, 1940-1944." Bordeaux 3, 2002. http://www.theses.fr/2002BOR30028.

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Abstract:
Au-delà de l'affrontement militaire, la seconde guerre mondiale inaugura un nouveau champ de bataille, celui des ondes hertziennes, où la B. B. C. Se révéla une arme redoutable et un outil de propagande privilégié face à Radio-Paris, aux mains des Allemands, et à Radio-Vichy. Au lendemain de l'armistice, alors qu'en France les médias étaient contrôlées et les sources d'information cadenacées, les autorités britanniques et le général de Gaulle, chef des Français Libres, entendirent maintenir le lien avec la population française, la tenir informée et lui insuffler l'espoir en l'avenir. Deux équipes s'attelèrent à la tâche : celle dirigée par Jacques Duchesne, sous contrôle britannique, dont le programme "Les Français parlent aux Français" devint rapidement célèbre, et celle relevant du général de Gaulle dont le porte-parole, Maurice Schumann, prit les rênes de l'émission "Honneur et patrie". Formidable instrument de guerre des mots, grâce à ses bulletins de nouvelles, ses commentaires, ses slogans, ses sketches et ritournelles, Radio-Londres s'engagea aussi dans une guerre d'action. Parallèlement au travail des mouvements de résistance, elle orchestra ponctuellement et régulièrement des manifestations civiles en France (campagne des V, 1er mai,14 juillet, 11 novembre. . . ), cherchant à coaliser les sentiments d'hostilité des Français à l'égard de l'occupant et du gouvernement de Vichy, et à inciter les compatriotes à agir au côté des Alliés. De l'écoute à l'action,la B. B. C. Fut le vecteur d'une résistance civile, le fer de lance d'une contestation populaire en vue de la libération du pays.
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Turcotte, Jean-Michel. "Comment traiter les "soldats d'Hitler"? : la détention des prisonniers de guerre allemands au Canada, aux États-Unis et en Grande-Bretagne (1939-1945) : divergences et enjeux dans les relations interalliées." Doctoral thesis, Université Laval, 2018. http://hdl.handle.net/20.500.11794/31744.

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Abstract:
Cette thèse de doctorat explore la captivité des prisonniers de guerre allemands entre les mains des trois principaux Alliés de l’Ouest durant la Seconde Guerre mondiale. Plus précisément, ce travail porte sur les relations établies entre les autorités canadiennes, britanniques et américaines au sujet du traitement de quelque 600 000 « soldats d’Hitler » détenus sur leur territoire respectif entre 1940 et 1945. Une telle approche permet de porter un regard à la fois international et transnational sur la captivité de guerre. Les rapports entretenus entre les Alliés de l’Atlantique Nord au sujet des militaires ennemis témoignent de la dynamique politique présente au sein de cette Alliance. Bien que chaque État appliquait ses propres mesures de détention et entretenait des liens diplomatiques avec les organisations neutres responsables des prisonniers, en particulier le Comité international de la Croix-Rouge, ainsi qu’avec la Suisse, la prise en charge de ces soldats ennemis faisait l’objet d’une grande collaboration interalliée, tout en provoquant d’importantes divergences entre les trois puissances détentrices. Contrairement à l’historiographie existante qui analyse la détention de guerre dans un cadre national, cette thèse montre que les Alliés ont plutôt pensé et élaboré la captivité comme un phénomène transnational. Ils correspondaient les uns avec les autres, contribuaient à leurs politiques respectives, participaient à des projets interalliés, établissaient des politiques communes, se réunissaient périodiquement pour mieux coordonner leurs actions et échanger sur leurs problèmes liés à la détention de guerre, aux solutions apportées, ainsi que pour partager leurs positions concernant la Convention de Genève de 1929, la mise au travail des détenus, le programme de dénazification et le rapatriement des captifs à partir de la fin de l’année 1945. La captivité des soldats allemands est donc le résultat d’une influence mutuelle entre les trois Alliés de l’Atlantique Nord, issu des expériences de chaque puissance détentrice. Suivant cette approche, cette étude indique que le Canada, souvent considéré comme une puissance secondaire dans l’historiographie, occupait un rôle déterminant dans le traitement des prisonniers allemands. De par leur expérience comme puissance détentrice avec plus de 35 000 prisonniers sur leur territoire, les autorités canadiennes s’efforçaient de respecter le droit ...
This doctoral thesis explores the captivity of German prisoners of war in the hands of the three main Western Allies during the Second World War. More specifically, this work focuses on the relationships between the Canadian, British and American authorities regarding the treatment of some 600,000 “Hitler soldiers” held on their respective territories between 1940 and 1945. Such approach allows an international and transnational regard on war captivity. The relationship between the North Atlantic Allies according to captured enemy militaries indicates the political dynamics within the Alliance. Although each State applied its own detention measures and maintained its own diplomatic relation with the neutral organizations responsible for prisoners, in particular the International Committee of the Red Cross, as well as with Switzerland, the handling of these enemy soldiers was the object of a large inter-allied collaboration, while provoking important disagreement between the three holding powers. Contrary to the existing historiography, which often analyzes war detention in a national context, this thesis shows that the Allies established and developed war captivity as a transnational phenomenon. They corresponded with each other, contributed to their respective policies, participated in inter-allied projects, established common policies, met periodically for a better coordination of their actions and discussed their problems related to the detention of war, the solutions provided, and finally to share their positions on the Geneva Convention of 1929, the labour program, the denazification attempts and the repatriation of the captives by the end of 1945. The captivity of the German soldiers is thus the result of a mutual influence between the three North Atlantic Allies, resulting from the experiences of each Detaining Power. Following this approach, this study indicates that Canada, often considered a secondary power in historiography, played a determining role in the treatment of German prisoners. Through their experience as a detaining power with more than 35,000 prisoners on their territory, Canadian authorities strove to respect international law and widely shared their jailer expertise with their Allies. This research suggests that Canadian authorities’ experience had contributed to US and British policies. This point challenge the argument that Canadians played only a “spectator” role ...
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10

Kurkosh, Hussain. "La Grande-Bretagne et la Deuxième Guerre mondiale dans les romans et les nouvelles de H. E. Bates (1939-1959)." Paris 4, 1991. http://www.theses.fr/1991PA040129.

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Books on the topic "Guerre mondiale (1939-1945) Guerre mondiale (1939-1945) Grande-Bretagne"

1

La grande histoire de la Seconde guerre mondiale. Paris: Éd. France loisirs, 2000.

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2

Montagnon, Pierre. La grande histoire de la Seconde Guerre mondiale. Paris: Pygmalion/G. Watelet, 1992.

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3

MacLaren, Roy. Canadians behind enemy lines, 1939-1945. Vancouver: UBC Press, 2004.

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4

Bertin, Franc ʹois. Les ve hicules allie s de la Libe ration: Etats-Unis, Grande-Bretagne, Canada. Rennes: Ouest-France, 2004.

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5

Paul, Tillaed, ed. La grande rafle du Vel d'Hiv (16 juillet 1942). Paris: Robert Laffont, 1992.

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6

C, Dowsett Ken, and Dowsett Robyn 1963-, eds. A British soldier remembers: The World War II reminiscences of Ronald Arthur Tee. Belleville, Ont: Epic Press, 2001.

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7

W, Malcolmson Robert, ed. Love & war in London: A woman's diary, 1939-1942. Waterloo, Ont: Wilfrid Laurier University Press, 2005.

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8

Barron, H. J. Pat. At the going down of the sun. Nanaimo, BC: Loonbook by Island Art Creations, 2000.

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9

Sauge, Carine. Un maquis original, Louis, War office. Saint-Brisson, Maison du Parc, 58230: ARORM, 1999.

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10

Engage the enemy more closely: The Royal Navy in the Second World War. New York: Norton, 1991.

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Book chapters on the topic "Guerre mondiale (1939-1945) Guerre mondiale (1939-1945) Grande-Bretagne"

1

Bougeard, Christian. "Chapitre VI. Partis et notables pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1944)." In Les forces politiques en Bretagne, 209–52. Presses universitaires de Rennes, 2011. http://dx.doi.org/10.4000/books.pur.110657.

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2

Echternkamp, Jörg. "Vers l’effacement : la Première Guerre mondiale en Allemagne de l’Ouest après 1945." In La longue mémoire de la Grande Guerre, 169–82. Presses universitaires du Septentrion, 2017. http://dx.doi.org/10.4000/books.septentrion.11040.

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