Dissertations / Theses on the topic 'Guerre mondiale, 1939-1945 – Mouvements de résistance – France'

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Guillon, Jean-Marie. "La Résistance dans le Var : essai d'histoire politique." Aix-Marseille 1, 1989. http://www.theses.fr/1989AIX10017.

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Abstract:
Cette étude est avant tout politique. Elle est départementale et régionale, et s'étend de 1940 à nos jours. Après une présentation du Var, elle suit d'abord la mise en place du régime de Vichy et la formation d'une opposition précoce, se manifestant par des actes spontanés, puis de groupes de résistance organisés avant l'Occupation. Elle montre comment ils s'insèrent dans le tissu republicain local. L'évolution de l'opinion sous les occupations successives italiennes et allemandes, et face à l'accumulation des contraintes précède l'analyse des trois pôles autour desquels gravite toute la résistance: les m. U. R. , les forces qui les soutiennent (socialistes, francs-macons) et le rôle institutionnel qu'ils jouent, les réseaux de renseignements ainsi que l'o. R. A. Et la s. A. P. , la nébuleuse dirigée par le parti communiste. Cette résistance est à l'origine de l'un des premiers c. D. L. De France, mais des luttes internes la parcourent, grignotant l'hégémonie des m. U. R. . Cette tension s'avive au printemps 1944 et surtout après la mobilisation du 6 juin. La participation de cette résistance à la libération, généralement occultée, est montrée dans toute son étendue. Poussée par une base unitaire. Les forces résistantes assument alors ensemble la responsabilité du pouvoir, non sans rivalité entre s. F. I. O. Et p. C. F. Que la résistance a régénérés
This study is above all political. It is departmental and regional and covers the period from 1940 to the present. After introducing the Var, it follows the setting-up of the Vichy regime and the formation of an early opposition, expressing itself by spontaneous acts, and the subsequent formation of resistance groups organised before the occupation. It shows how they fitted into the local republican spirit. The evolution of public opinion under the successive occupations, italian and german, and faced with accumulated contraints precedes the analysis of the three poles around which the whole resistance revolved : the m. U. R. , the forces backing them (socialists and free masons) and the institutional part they played, the intelligence network, as well as the o. R. A. And the s. A. P. , the obscure lead by the communist party. This resistance was at the origin of one of the first c. D. L. In france, but it was beset by increasingly bitter internal conflicts which gradually eroded the political and military hegemony of the m. U. R. This tension deepened in the spring of 1944 and especially after the mobilization of 6th june, during this memorable period of history
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Douzou, Laurent. "Le mouvement de résistance Libération-Sud (1940-1944)." Paris 1, 1993. http://www.theses.fr/1993PA010640.

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Abstract:
Des trois principaux mouvements de résistance non communiste qui animèrent la lutte contre le régime de Vichy et contre l'occupant allemand en zone sud entre 1940 et 1944 seul "libération-sud" n'avait pas encore été étudié dans son ensemble. L’étude se décompose en trois parties. Dans un premier temps, est retracée la "préhistoire" du mouvement (automne 1940 mars 1941),c'est-à-dire la phase ou se crée un groupe qui a pour vocation d'attirer à lui des individualités que la situation née de l'armistice de juin 1940 ne satisfait pas. La seconde partie (mars 1941-décembre 1942), étudie le mouvement en tant que tel. La chronologie de sa constitution, la périodisation de son activité, la personnalité de ceux qui concourent à le développer, le mode de fonctionnement interne du mouvement, la mise en place des services dont il se dote, son implantation régionale et départementale dans l'ensemble de la zone sud comportant l'esquisse d'une sociologie de ses membres ; tels sont les thèmes successivement traités. Dans la troisième partie, c'est l'étude de la pensée et de la stratégie politique du mouvement entre 1941 et 1944 qui est menée à travers l'examen de ses publications (journal clandestin, tracts, revues) d'une part, en décortiquant les liens qu'il développe avec les autres mouvements de résistance et avec la France libre et ses représentants d'autre part
Out of the three main resistance movements created in the southern zone of France in 1940-1941, liberation-sud was the only one which had never been studied as a whole yet. The thesis is divided into three parts. First,it stresses the "prehistoric" period of the movement (autumn 1940-march 1941), when a small group was formed to gather those who did not intend to follow the French government of Vichy. The second part (march 1941-december 1942) studies the movement itself. The chronology of its growth, the periodisation of its activity,the personnality of those who helped its developpement,the way the movement worked and organized its services,its settlement in the various regions and districts (which allows to outline a sociology of its members) : such are the themes treated. The third part studies the thought and the political strategy of the movement between 1941 and 1944 through a study of its underground press on the one hand, and by focusing on the links it developped with the other movements and with Général De Gaulle's authority on the other hand. It deals especially with a question often tackled by historians: that of communist
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Ebako, Éliane. "Le ralliement du Gabon à la France Libre : une guerre franco-française (septembre-décembre 1940)." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040051.

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Abstract:
De septembre à décembre 1940, le Gabon a été le théâtre de combats entre Français, mettant aux prises gaullistes et vichystes. Procédant du Cameroun au Nord et de Pointe Noire, au Congo, au Sud, les Forces Françaises Libres ont rallié cette colonie en commençant par l'intérieur des terres; rarement par la persuasion le plus souvent en recourant à la force des armes; car face à l'obstination des autorités de ce territoire à rester fidèles à Vichy, le général de Gaulle a été contraint de procéder à une offensive pour venir à bout de la résistance de cette colonie. Il importait de détruire cette tête de pont vichyste afin de pouvoir utiliser cette petite colonie comme base arrière pour le reprise de la guerre aux côtés des forces Britanniques, notamment sur le front de Libye. Libreville a été le plus important théâtre des opérations de cette guerre civile, aujourd'hui volontairement oubliée
From september to december 1940, Gabon was the theatre of military action between Frenchmen. These fights put to grips Gaullists and Vichysts. Coming from Cameroon in the North, and from Pointe Noire (French Congo) in the South, the Free French Forces rallied this colony, starting from inland, seldom by persuasion, most of the time by armed forces. Facing the authorities of this territory, which were stubbornly loyal to Vichy, General de Gaulle was compelled to go over to the offensive in order to break down the resistance of this colony. The point was to destroy this vichyst bridgehead so as to use this small territory as a back basis, in order to resume fighting at the side of the British Forces, especially on the Libyan battlefront. Libreville was the most important place for the operations of this civil war, which has been now willingly forgotten
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Lacour-Astol, Catherine. "La Résistance féminine : répression et reconnaissance (1940-début des années 1950) : l'exemple du Nord." Paris, Institut d'études politiques, 2010. http://www.theses.fr/2010IEPP0050.

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Abstract:
Marqué par une expérience d’occupation répétée, le Nord est un espace privilégié pour interroger le genre de la Résistance et l’évolution des constructions du féminin. Cette thèse se propose d’approcher la Résistance féminine et ses représentations par le double éclairage de la répression et de la reconnaissance. La répression conduite par l’OFK 670 met à nu la précocité, la diversité, la spécificité (une résistance d’aide) mais aussi l’autonomie de l’engagement féminin. Les femmes réprimées, qui ont majoritairement agi en individus libres de leurs actes, sont frappées par une répression influencée par la différence de sexe dans sa chronologie, ses modalités, et son intensité. L’après-guerre est le temps d’une reconnaissance contrastée et éphémère. Arène politique et champ des honneurs s’ouvrent aux résistantes dans une dynamique complexe, initiée en temps de guerre, déclinée en sortie de guerre à l’échelle locale. L’analyse des acteurs (organisations résistantes, pouvoirs, individus), des temporalités, comme des déterminants culturels de la reconnaissance, montre que le principal frein à la consécration des résistantes et de la Résistance féminine vient des résistantes elles-mêmes. Leur faible investissement du champ de la revendication – par la demande de reconnaissance ou par la fabrique d’une mémoire de la Résistance féminine – contribue à expliquer la concurrence que la figure de la victime fait à celle de la résistante, ultime prolongement de la difficulté à penser la responsabilité féminine. La part des femmes parmi les victimes de la répression semble fonder celle qu’elles occupent dans la reconnaissance politique et statutaire de la Résistance
The North of France, which was twice occupied by the German army, is an ideal area from which to examine the gender of the Resistance as well as the development of women’s constructions. This thesis aims at approaching the women’s Resistance and its representations, by means of repression and gratitude. The repression, as conducted by the OFK 670, revealed an earlier and diverse Resistance, the original feature of which lied in assistance. The repression also displayed the autonomy of women’s commitment to the Resistance. The majority of the female victims of the German repression have acted in an individual way. Nevertheless, the repression which touched them depended on sexual difference, through its chronology, its methods, its intensity. Post-war years were the time of a contrasted and ephemeral recognition. The political scene and field of honors opened up to the female members of the Resistance. Studying the different actors of gratitude (Resistance organizations, local powers, members of Resistance), its chronology – during the war, and once the war was over – and its cultural determiners, showed that women themselves represented the most important brake to the recognition of female resisters and women’s Resistance. Female members of Resistance had no interest in social recognition, thus they have ignored the step to obtain medals or status of « volunteer fighter of the Resistance ». At the same time, they have played a small role in the building of the Resistance memory, which can explain why, in the case of women, the figure of the victim competes with that of the Resistant
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Boivin, Michel. "Les manchois dans la tourmente de la guerre, 1939-1945." Caen, 2003. http://www.theses.fr/2003CAEN1378.

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Abstract:
L'objectif de cette thèse est d'étudier l'opinion, les comportements et la vie quotidienne des Manchois pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit de montrer comment ces ruraux conservateurs ont vécu l'entrée en guerre, l'Occupation et la sortie de guerre. Restés chez eux en mai-juin 1940, ils ont monté la garde et tenté de défendre leur territoire en combattant l'ennemi en plusieurs endroits. Face à l'occupant comme face à Vichy, ils se sont déterminés en fonction d'une présence allemande qu'ils rejettent dès ses débuts. Leur résistance, plus spontanée qu'organisée, se manifeste sous diverses formes. Très tôt gaullistes en grand nombre, ils ont peu collaboré et peu suivi la Révolution nationale. Leur forte cohésion sociale a limité les effets pervers d'un marché noir somme toute modeste. Leur adhésion massive au gaullisme a permis un retour à la démocratie sans heurts et constitué une spécificité durable.
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Wieviorka, Olivier. "Destins d'un mouvement de résistance : défense de la France." Paris 1, 1992. http://www.theses.fr/1992PA010591.

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Abstract:
Mouvement de résistance situé en zone nord, Défense de la France diffuse un journal avant de créer une centrale de faux papiers et de former des maquis. Le mouvement, d'abord cantonné à la région parisienne, se développe en province (Bretagne et Franche-Comté) et rallie des adhérents sans cesse plus nombreux (3. 000 en aout 1944). Bien que les motifs de l'engagement restent fortement individualises (même si certaines constantes apparaissent), le mouvement parvient par sa pratique à cimenter un fort consensus. En effet, les actions qu'il propose sont corrélées à une idéologie marquée par le christianisme et les valeurs républicaines. En revanche, défense de la France reste écarté des structures mises en place par le pouvoir gaullien, le CNR notamment. Cette exclusion n'est pas due au général de Gaulle. Elle résulte plus simplement de problèmes techniques. Au lendemain de la guerre, malgré la sévère répression qu'il affronte, Défense de la France crée un journal, France-Soir, et se lance dans la politique par le biais du mln. Ces tentatives se soldent par un échec, un échec qui explique en partie le discours que tiennent les anciens sur leur pratique après la libération
Defense de la France" is a resistance movement localized in northern France. At the beginning, the movement prints a newpaper ; then, it makes false identity documents and creates "maquis". Mostly parisian, D. F. Is also implanted in brittany and burgondy and attracts more and more members, 3. 000 in august 1944. In spite the differences between the members, the movement creates a real unity which lies on the actions it propounds. Untill 1942, it believies in Petain's double jeu but since january 1943, it accepts to join Charles de Gaulle. In 1944, Defense de la France. Creates a newspaper, France-Soir, and a political movement, the mln. But these endeavours fail
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Vedel, Bonnery Audrey. "La France de la BBC, 1938-1944." Dijon, 2005. http://www.theses.fr/2005DIJOA001.

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Puybouffat-Merrien, Rose. "Vichy et les femmes : ordre moral, contrôle social, accommodement et résistances : famille, jeunesse, travail." Amiens, 2004. http://www.theses.fr/2004AMIE0018.

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Hoffmann, Elisabeth. "La mémoire de la « Résistance » au prisme d’une histoire comparée des associations d’anciens résistants du Luxembourg, de l’Alsace, de la Moselle et de la Belgique de l’Est (1944-2017)." Thesis, Université de Lorraine, 2018. http://www.theses.fr/2018LORR0053/document.

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Abstract:
Notre thèse, qui a pu être réalisée grâce au soutien du Fonds national de la Recherche du Luxembourg et qui s’est faite dans le cadre du projet de recherche « Partizip 2 » de l’Université du Luxembourg et en cotutelle avec l’Université de Lorraine, est une analyse de la mémoire de la « Résistance » au Luxembourg, en Alsace, en Moselle et en Belgique de l’Est depuis 1944 à 2017. Il s’agit des territoires, qui, lorsque les Allemands lancent leur offensive à partir du 10 mai 1940 en Europe de l’Ouest, sont annexés (de fait) au IIIe Reich. Au cours de notre recherche, nous avons pu constater d’importantes asymétries entre ces territoires au niveau des médias mémoriels présents, comme les monuments, les musées ou les statuts juridiques en hommage aux anciens résistants. Ces asymétries mémorielles n’apparaissent pas seulement entre l’Etat luxembourgeois et les régions françaises et belges, mais également entre les régions mêmes. Si l’explication de la différence entre échelles nationales et régionales est pertinente lorsque nous comparons le Luxembourg et les régions françaises et belges, elle ne permet pourtant pas de comprendre les variations mémorielles entre ces régions. Quelles sont donc les raisons de ces asymétries mémorielles ? Ou autrement formulé : quels facteurs favorisent l’intensification de la mémoire de la « Résistance » ? Afin de déterminer ces facteurs, nous avons choisi d’effectuer une histoire comparée des associations d’anciens résistants du Luxembourg, de l’Alsace, de la Moselle et de la Belgique de l’Est, qui sont des acteurs de mémoire décisifs puisque souvent à l’origine des médias mémoriels évoqués
The present thesis, which has been accomplished with the support of the Fonds national de la Recherche du Luxembourg and within the research project “Partizip 2” at the University of Luxembourg (partizip.uni.lu) as well as in a cotutelle with the University of Lorraine, is an analysis of the memory of “Resistance” in Luxembourg, Alsace, Moselle and East Belgium. from 1944 to 2017. These territories were (de facto) incorporated within the Third Reich after the German invasion of Western Europe on the 10th of May of 1940. During the research, various asymmetries between these territories at the level of memory medias such as monuments, museums or legal statuses as a tribute to former resistance members were noticed. However, these memory asymmetries do not only appear between the state of Luxembourg and the French and Belgian regions, but also between the regions themselves. Thus the difference between the national and regional levels seems to be an accurate explanation if we compare the Grand-Duchy with the French and Belgian regions, but it does not allow us to understand the memory variations between these regions. Which are then the reasons that causes these memory asymmetries? Or in other words: which factors do contribute to the intensification of the memory of “Resistance”? In order to determine these factors, a comparative study of associations of former resistance members in Luxembourg, Alsace, Moselle and Est Belgium was undertaken, as they are crucial memory actors who often initiate the memory medias mentioned above
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Baldenweck, Michel. "De la Résistance au rétablissement de la légalité républicaine en Normandie : histoire de la Seine Inférieure (1943-1946) de l'occupation à la Libération." Rouen, 2012. http://www.theses.fr/2012ROUEL004.

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Abstract:
Nous analysons le retour à la Légalité Républicaine et les processus d'organisation et de décisions de la résistance et leurs effets en Seine Inférieure, de 1943 à 1946. L'étude de l'évolution des nouveaux équilibres politiques dans le département depuis 1936 en fait partie ainsi qu'une description et une analyse des nouvelles organisations administratives et économiques : les Préfets régionaux et leurs Intendants, la police d'Etat, les services spécialisés de répression contre la résistance. Nous avons analysé les principaux groupes de pouvoir : L'Eglise catholique, les francs-maçons, la communauté juive, les organisations économiques, les partis politiques, les syndicats. . . C'est aussi une analyse de la continuité de l'Etat dans le contexte de guerre, d'occupation, de la collaboration et de la Libération et lors de l'épuration. Une attention particulière a été portée à la Résistance : sa formation, ses composantes, son activité et ses effectifs, son action à la sortie de la Guerre, la constitution et le fonctionnement du Comité départemental de la Libération national (CDLN) et des comités locaux (CLLN). Nous avons analysé la sortie de la Guerre et les différents problèmes posés à la Seine Inférieure et plus généralement à la Normandie. La tâche des autorités fut immédiatement de faire face, une fois le calme rétabli, au ravitaillement, au déblayage, au déminage maritime et terrestre, à la reconstruction, au retour des déportés et des requis du STO, à la gestion des prisonniers de guerre allemands, au redémarrage de l'activité industrielle et commerciale, à la réouverture notamment des ports et des liaisons ferroviaires et fluviales. Une attention a été portée à l'épuration politique et administrative, à celle des entreprises et aux conclusions de la commission des profits illicites, aux internements, aux Cours de justice et aux Chambres civiques qui furent créées en 1944
We analyze the return to legality and Republican organization processes and decisions of the resistance and their effects in Seine Inferieure from 1943 to 1946. The study of the evolution of new political balance in the department since 1936 and is part of a description and analysis of new administrative and economic organizations : the regional prefects and intendants, the state police, specialized services repression against the resistance. We analyzed the main power groups : the Catholic Church, the Freemasons, the Jewish community, economic organizations, political parties, trade unions. . . It is also an analysis of the continuity of the state in the context of war, occupation, collaboration and the Liberation and during the purification. Particular attention was paid to the Resistance : its formation, its components, its business and its staff, its action at the exit of War, the establishment and functioning of the Departmental Commitee of National Liberation (CDLN) and local commitees (CLLN). We analyzed the output of War and the various problems facing the Seine inferieure and more generally in Normandy. The task of the authorities was immediately to face, once calm was restored, supplies in the clearing, sea and land mine clearance, reconstruction, the return of deportees and required the STO, the management of German POWs, restart the business activity, including the reopening of ports and rail links and waterways. Attention was paid to the political and administrative treatment, to that of businesses and the conclusions of the commission of illegal profits, internments, the courts of justice and civic Rooms were created in 1944
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Lehr, Johanna. "La résistance fait(e) école : La deuxième guerre mondiale et les projets éducatifs juifs en France." Paris 1, 2010. http://www.theses.fr/2010PA010329.

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Abstract:
Un large groupe de Juifs actifs dans les mouvements de jeunesse, après être rejeté brutalement de la nation, s'est engagé dans une "résistance biblique" (par l'étude des textes traditionnels) en même temps que dans la lutte pour la survie physique du groupe. Cette thèse montre qu'il a ainsi mis en jeu son allégeance à l'Etat français au moyen d'un décrochement politique et que ce décrochement ne se résorbe pas à la Libération avec la reconstruction de l'État démocratique. L'essor de l'éducation juive au sortir du conflit incarne au contraire l'institutionnalisation du nouveau rapport à l'État qui a émergé en France pendant la guerre. Cette thèse montre l'apport décisif d'intellectuels et éducateurs juifs immigrés d'Europe centrale et orientale qui, dans une configuration sociale bouleversée, accèdent en France au rang de passeurs. Cette thèse propose également une nouvelle périodisation de l'histoire politique des Juifs en France. Elle montre que la reformulation du pacte républicain intervient en France bien avant 1962 ou 1967, dates auxquelles la discipline se réfère habituellement. Cette reformulation prend ses racines dans l'expérience de la guerre et de la résistance, dès 1940, et se manifeste par le développement d'un nouveau type de rapport à l'étude juive et à l'éducation, largement influencé par le judaïsme centre et est-européen. Son originalité est de défendre un judaïsme ouvert sur le monde, marqué par une forte dominante philosophique héritée de la Haskala, et de prôner un nouveau type d'intégration des Juifs en France qui abolisse le cantonnement du judaïsme de type "israélite français" à la sphère privée.
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Pollack, Guillaume. "A travers les frontières : la résistance des réseaux (1940-1945)." Thesis, Paris 1, 2020. http://www.theses.fr/2020PA01H045.

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Abstract:
Cette thèse a pour but de poser les premiers jalons d’une étude globale sur la résistance des réseaux déployés par les services secrets allies durant la Seconde guerre mondiale (1940-1945). Il s’agit tout d’abord d’analyser les caractéristiques organisationnelles et les dynamiques de ces organisations, au regard d’une interrogation centrale : comment les réseaux ont-ils réussi à passer outre les frontières politiques dressées par les nazis et leurs allies après leur victoire à l’été 1940 ? Comment sont-ils parvenus, en quatre années, à construire des communications transfrontalières avec leur état-major réfèrent ? L’interrogation porte également sur la manière dont la guerre clandestine menée par les agents bouscule les frontières politiques, sociales et genrées des sociétés d’où les réseaux émergent
This thesis is the first global study about French Resistance networks during the Second World War (1940-1945). We ask several questions. How did these organisations break out political borders built in Europe by the Nazis after their victory in France in May-June 1940 ? How did these networks construct communications beyond these borders (by air, earth and sea) with the Allied secret services in only four years ? Finally, through the study of fighting experience, the role distribution in these networks and the question of repression, we also wonder : how did the clandestine war disrupt gender relations between men and women fighting against the Nazis ?
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Aglan, Alya. "Le mouvement Libération-Nord, 1940-1947 : un engagement politique dans la résistance." Paris, Institut d'études politiques, 1998. http://www.theses.fr/1998IEPP0017.

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Abstract:
L'étude reconstitue l'histoire d'un des grands mouvements de zone nord issu des initiatives convergentes des syndicalistes confédérés et chrétiens, puis des socialistes. Elle se divise en trois grandes sections, intitulées respectivement "le journal", "le mouvement" et "l'action", correspondant aux trois moments différents de l'histoire de Libération-Nord, dans lesquels s'insèrent des analyses transversales concernant notamment la sociologie du mouvement, ainsi que les réseaux de solidarité à l'origine de son recrutement. Dès que les liaisons avec Londres sont établies, grâce au voyage de Christian Pineau (mars-avril 1942), l'activité centrée sur la fabrication et la diffusion du journal Libération commence à s'étendre, via les réseaux Cohors et Phalanx, au renseignement économique et militaire. Au début de l'année 1943, le mouvement s'engage dans l'organisation de l'armée secrète. De manière simultanée, tout en redoublant ses efforts dans la lutte contre le STO. En 1944, Libération-Nord se présente comme un ensemble complexe ayant développé, outre ses nombreuses ramifications militantes, un véritable appareil de combat militaire, sans pour autant renoncer à ce qui fut sa vocation première, à savoir la propagande politique, qu'il continue à poursuivre après la Libération
This study reconstitutes the history of one of the great resistance movements of the northern zone which grew out of converging initiatives of first confederated and christian trade unionits and later, from the socialists. The study is divided into three parts : journal, movement, and action, which correspond to the three different stages of the history of Liberation Nord with several cross-cutting analyses, about the sociology of the movement and the solidarity networks where recruitment was made. As soon as the links with London were established, thanks to Christian Pineau's trip in March-April 1942, activities which first centered on the production and distribution of the newspaper liberation started to spread, through the networks Cohors and Phalanx, to economic and political intelligence. At the start of 1943, the mouvement dedicated itself to the organisation of the secret army while redoubling its efforts in the struggle against the STO. By 1944 Liberation Nord became a complex structure having developed, besides its numerous militant ramifications, a true apparatus for military combat, without ever giving up its primary vocation of political propaganda, an activity which will it will continue to pursue even after the Liberation
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Barasz, Johanna. "De Vichy à la Résistance : les vichysto-résistants 1940-1944." Paris, Institut d'études politiques, 2010. http://www.theses.fr/2010IEPP0003.

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Abstract:
Les vichysto-résistants peuvent être définis comme des hommes qui, engagés dans la résistance active, ont été des soutiens effectifs de l'Etat français, approuvant, au delà de la personne du maréchal Pétain, le régime, son idéologie ainsi que les politiques mises en œuvre, et dont l'expérience vichyste marque, d'un point de vue idéologique, organisationnel, stratégique et/ou relationnels, les formes de leur résistance. Cette thèse s’attache à étudier les voies de la métamorphose vichysto-résistante en rendant compte des passerelles qui ont rendu possible les basculements, à la fois dans les représentations des acteurs et dans les relations concrètes qui furent nouées par les vichysto-résistants avec les hommes et les organisations engagés dans la lutte contre l'occupant. Il s’agit ensuite de déterminer les caractères particuliers de la résistance des vichysto-résistants, ses spécificités tant idéologico-politiques que stratégiques et organisationnelles, en voyant comment les réseaux de relations entretenus à Vichy, les positions institutionnelles occupées, les complicités qui en résultèrent, influèrent sur les formes de cette résistance et son organisation. Sont enfin exposés les modalités de l'inscription des vichysto-résistants dans la Résistance en voie d'unification afin de montrer comment l'intégration des résistants issus de Vichy a influencé les processus de construction identitaire de la Résistance dans son ensemble. Confrontée à la rivalité des vichysto-résistants, la Résistance fut amenée à formuler son identité et, d'une certaine manière, à tracer les limites de sa communauté
The “Vichysto-resistants” can be defined as active French resisters who had been genuine advocates of the French State; in other words, men who had supported, not only the Marshal Pétain himself, but also the Vichy regime, its ideology and the policies it carried out under the German rule. Whether from an ideological, an organisational, a strategic or a relational point of view, their resistance experience was shaped by their Vichy experience. This thesis aims at elucidating the Vichysto-resistant paths of metamorphosis. We will highlight the bridges between Vichy and the Resistance underground movements that allowed individuals and groups to cross the frontier between two apparently opposed communities. These bridges existed both in the “Vichysto-resistants’” representations as well as in the concrete relationships they established with the underground movements. We will then establish the distinctive political and organisational features of the “Vichysto-resistants’” resistance and show how they were influenced by the institutional position they had occupied within the regime and the contacts they had maintained with Vichy officials. Finally, we will expose the modalities of the Vichysto-resistants’ integration within the Resistance in the process of unification. We will see how this incorporation affected the identity building processes of the Resistance as a whole. Indeed, faced with the rivalry the Vichysto-resistants represented, the Resistance was compelled to formulate its identity and, in a way, to draw the limits of its community
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Martin, Patrick-André. "La Résistance dans le département de la Drôme : 1940-1944." Paris 4, 2001. http://www.theses.fr/2001PA040077.

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Abstract:
La Drôme, département de transition et carrefour multiple (régional, climatique, géographique, politique, religieux), a connu beaucoup des situations de la France de 1940 à 1944, notamment toutes celles de la Résistance : civiles, militaires, Mouvements, Réseaux, maquis (entre autres celui du Vercors), etc. C'est un bon observatoire des relations qui se sont tissées entre toutes ses composantes dont elle constitue un bon modèle, qui permet de l'envisager comme un système humain, organisé, dynamique, ouvert, à décideurs multiples, aux frontières nébuleuses. Son apparition est minoritaire, spontanée, ubiquitaire, elle trouve un milieu favorable à son développement. Ses organisations se calquent sur celles de la société préexistant avant la guerre. Elle s'accroît de façon exponentielle. La population lui apporte soutien et logistique. La Drôme montre des phénomènes de notabilité, de patrimonialité, de fonctionnalité, d'intentionnalité, de disponibilité. Les originalités de la Résistance dans la Drôme sont dues à sa géographie, son histoire et sa culture. Elles sont indépendantes de la Résistance, tout en interagissant avec elle. La Résistance est l'un des éléments assurant la permanence du système républicain à la fin de la guerre. Chaque groupe social, politique, culturel, religieux, professionnel,etc peut compter quelques uns des siens,en plus ou moins grand nombre, parmi les Résistants et les citer en exemple. Certains Résistants sont polyvalents, ayant plusieurs activités dans la Résistance, membres de plusieurs organisations. Ils constituent souvent des hommes-clés du système. De ce fait, l'unité de la Résistance, aussi bien civile que militaire, est réalisée très tôt dans le département. Les règles du jeu qui permettent d'étudier la Résistance sont simples, mais les parties jouées sont compliquées. Il y a simultanément unité et diversité. Ce système se reproduit identique sur le fond indépendamment du moment et de l'endroit. Seule la forme change : la culture et le temps introduisent des "irrégularités" de Résistance, en fonction de l'influence de circonstances sur ce phénomène à la fois naturel et culturel, sur la façon dont il s'est construit et les multiples rôles qu'il a joué
The Drôme, a transitional department and a manifold crossroad (geographical, regional, political, religious), has experienced many situations similar to those of France from 1940 to 1944, particularly those concerning the Resistance : civil, military, Movements, Networks, maquis (among them the one of the Vercors), etc. It's a good observation post of the relations which have woven between all those components, a good model of which it is, which allow to consider it as a human, organized, dynamic, open, multiple decision-maker system, with nebulous frontiers. Its appearance is minor, spontaneous, ubiquitous, it finds a favourable environment for its development. Its organisations are initiating from those pre-existing in the society before the war. It grows exponentially. Population provides it support and logistics. Drôme shows phenomena of notability, patrimoniality, functionnality, intentionnality, availability. The special features of the Résistance in the Drôme are due to its geography, its history and its culture. They are independent of the Resistance while interacting with it. The Resistance is one of the components which maintain the republican system after the war. Each social, political, cultural, religious, professional group may count some one's people, more or less numerous, among the Resistants, and may quote them as an example. Some Resistants are polyvalents, having several activities in the Résistance, members of several organisations. They are often key-men of the system. For that reason, the unity of the Resistance, both civil and military, has been very soon achieved in the Drôme. Rules which allow to study the Resistance are quite simple, but the games played are complicated. There are simultaneously unity and diversity. This system reproduce itself, basically, independently of the time and the place. Only the form changes : culture and time introduce irregularities of Resistance, according to the influence of circumstances on this phenomenon, both natural and cultural, on the way how it construct itself and the multiple roles it played
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Luneau-Galy, Aurélie. "La B. B. C. Et les Français : de l'écoute à l'action, 1940-1944." Bordeaux 3, 2002. http://www.theses.fr/2002BOR30028.

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Abstract:
Au-delà de l'affrontement militaire, la seconde guerre mondiale inaugura un nouveau champ de bataille, celui des ondes hertziennes, où la B. B. C. Se révéla une arme redoutable et un outil de propagande privilégié face à Radio-Paris, aux mains des Allemands, et à Radio-Vichy. Au lendemain de l'armistice, alors qu'en France les médias étaient contrôlées et les sources d'information cadenacées, les autorités britanniques et le général de Gaulle, chef des Français Libres, entendirent maintenir le lien avec la population française, la tenir informée et lui insuffler l'espoir en l'avenir. Deux équipes s'attelèrent à la tâche : celle dirigée par Jacques Duchesne, sous contrôle britannique, dont le programme "Les Français parlent aux Français" devint rapidement célèbre, et celle relevant du général de Gaulle dont le porte-parole, Maurice Schumann, prit les rênes de l'émission "Honneur et patrie". Formidable instrument de guerre des mots, grâce à ses bulletins de nouvelles, ses commentaires, ses slogans, ses sketches et ritournelles, Radio-Londres s'engagea aussi dans une guerre d'action. Parallèlement au travail des mouvements de résistance, elle orchestra ponctuellement et régulièrement des manifestations civiles en France (campagne des V, 1er mai,14 juillet, 11 novembre. . . ), cherchant à coaliser les sentiments d'hostilité des Français à l'égard de l'occupant et du gouvernement de Vichy, et à inciter les compatriotes à agir au côté des Alliés. De l'écoute à l'action,la B. B. C. Fut le vecteur d'une résistance civile, le fer de lance d'une contestation populaire en vue de la libération du pays.
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Bertrand-Chaud, Sophie. "Turma-Vengeance : un mouvement de résistance apolitique en zone Nord (1940-1946)." Saint-Etienne, 2004. http://www.theses.fr/2004STET2099.

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Abstract:
Turma-Vengeance est fondé, dès janvier 1941 par Victor Dupont, Raymond Chanel et François Wetterwald. Trois réseaux sont élaborés : l'évasion, le renseignement et l'action. L'évasion est le premier mis en place par Raymond Chanel, dans la Nièvre, qui associe au groupe Vengeance, des agents de l'armée des volontaires. Victor Dupont crée divers sous réseaux répartis dans toute la zone Nord. En Novembre 1942, après l'invasion allemande de toute la zone Sud, Victor Dupont se rapproche avec Ceux de la Libération afin de conserver une liaison avec les Alliés. Passy baptise le réseau de renseignement, Turma. En 1943, Victor Dupont et François Wetterwald réussissent à étendre les Corps Francs sur neuf régions de la zone Nord. Des groupes d'action se forment dont la Section Spéciale. Associé à Libre Patrie, à Libération et la Confrérie Notre Dame, ils établissent des liaisons jusqu'en Belgique. Les arrestations de la fin de l'année 1943 et celles du début 1944 mettent fin à Turma. Grâce à la formation de cadres, dans son école de Cerisy Belle Etoile et au Comité d'Honneur secret, Vengeance se relève. Appréciés par les S. A. S. Britanniques, pour leur fonctionnement paramilitaire, les troupes de Vengeance intégrées au F. F. I. , sont efficaces dans les batailles de la Libération de la France. Apolitiques, elles se hâteront en 1945 et 1946 de se détacher de C. D. L. L. Revenus des camps de concentration les fondateurs s'attèlent à faire reconnaitre leur mouvement et créent une Amicale regroupant les anciens de Turma-Vengeance
Turma-Vengeance has been fouded, since January 1941 by Victor Dupont, Raymond Chanel and François Wetterwald. Three résistance groups are elaborating : escape, intelligence and action. Escape is on of the first installed by Raymond Chanel, in Nièvre, who joins with Vengeance group, soma agents from the Armée des Volontaires. Victor Dupont has created many little résistance groups distributed in North Zone. In November 1942, after German invasion of the South Zone, Victor Dupont allies with Ceux de La Libération to preserve a contact with Allied. Passy names the intelligence corps, Turma. In 1943, Victor Dupont and François Wetterwald have succeeded in spreading out Corps Francs in nine North Zone areas. Action groups are formed including The Special Section. Associated with Libre Patrie, Libération and Confrérie Notre Dame, they establish connections on Belgium. The law at last on year 1943 and see 1944 put an end to Turma. With the training of military manager, in the School of Cerisy Belle Etoile and the secret honour Committee, Vengeance recoves. Estimated by British S. A. S. , for their military groups, Vengeabce troops integrated in F. F. I. , are efficients in battles of France Liberation. Not political, Vengeance will quickly break away from C. D. L. L. In 1945 and 1946. Come back from concentration camps, the founders are working for the recognition of their movement and create a Friendly Society to regroup Turma-Vengeance ex-servicemen
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Boulet, François. "Les montagnes françaises 1940-1944 : des montagnes-refuges aux montagnes-maquis." Toulouse 2, 1997. http://www.theses.fr/1997TOU20112.

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Abstract:
Trois chronologies, trois topographies et trois morales, se dégagent de cette "géohistoire" (Fernand Braudel) des montagnes françaises entre 1940-1944. D'abord, les "pays" montagnards du maréchal Pétain de 1940 à 1942, où le genre de vie ou tempérament (André Siegfried) de là-haut se retrouve dans les valeurs traditionnelles. Le patriotisme "pétinophile" mais non vychiste y domine, surtout dans les montagnes frontalières de l'Est, germanophobes et italophobes, symbolisées par la "pointe Maréchal Pétain" (3507 m. ) du massif du Mont-Blanc et le roman "Premier de cordée" du patriote Frison-Roche. C'est le temps, après la défaite, du repli sur soi, du "bouclier", à travers une nouvelle montagne alimentaire attractive. Ensuite, de 1941 à 1943, les montagnes deviennent proverbialement "suisses". Elles rejettent ouvertement la collaboration et pronent un neutralisme pro-allié. Les marchés noirs et gris prospèrent surtout dans les villages touristiques de luxe qui suscitent touristophobie et judéophobie - à distinguer de l'antisémitisme. En revanche, la montagne protestante réagit moralement et spirituellement en accueillant les Juifs. Enfin, à partir de la loi du S. T. O (16/02/1943), les montagnes deviennent "balkaniques" (Winston Churchill), terrain héroïque de l'épopée des "maquis". En 1943, les montagnes cachent 100 000 jeunes "réfractaires" qui reçoivent l'appui de populations hospitalières et demandeuses d'aides agricoles. Fin 1943, les passions guerrières l'emportent : la montagne devient terrifiante avec les précoces maquis de Haute-Savoie et de Corrèze, jusqu'à la "capitale des maquis" Grenoble et les fameux réduits de 1944 : Glières, Mont Mouchet et Vercors. Les autochtones redoutent alors les "faux-maquis" et les représailles allemandes. Concluons : la "belle" montagne-refuge (village judéo-protestant, montée en masse des réfractaires), et la "sublime" montagne-maquis sont à distinguer ; la montagne en marge peut être au centre de l'histoire de la France occupée
Three chronologies, topographies and morals emerge from this "geohistory" (Fernand Braudel) of the french mountains between 1940 and 1944. First, Marshall Petain's mountains from 1940 to 1942, where the local way of life or "temperament" (André Siegfried) can be found in the traditional values. "Petinophile" patriotism, different from "vichysme" prevails, particulary in the eastern border mountains, with anti-german and anti-italian feelings symbolised by the Marshall Petain Peak (3507 m. ) and the novel "Premier de cordée" by patriot writer Roger Frison-Roche. The time of withdrawal and "shield" begins after the defeat, with a new feeding and attractive mountain. Then, from 1941 to 1943, mountains become "swiss", like a proverb. They openly reject the policy of collaboration with the Germans and stand in favour of a pro-allied neutrality. Black or grey markets flourish mainly in luxury tourist villages, thus giving rise to anti-tourist and anti-jew feelings - not to be confounded with anti-semitism. On the other hand, protestant mountain appears morally and spiritually with the welcome of jewish population. At last, and from the days of the STO law (16/02/1943), mountains become "balkanic" (Winston Churchill) with the heroic time of "maquis". In 1943, the mountains shelter 100,000 young "refractaires" supported by the local farmers whom they eventually help. By the end of 1943, warlike passions prevail : mountains become terrifying with early "maquis" of Haute-Savoie and Correze, up the capital's maquis, Grenoble and the famous meeting of 1944 : Glières, Mont Mouchet and Vercors. Local villagers fear the false maquis and german reprisals. To conclude : the "beautiful" refuge-mountain for Jews and "refractaires" and the "sublime" maquis-mountain of maquis are to be distinguished the one from the other ; marginal mountain can be seen in the center of the history of occupied France
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Fratissier, Michel. "Jean Moulin. Enjeux et lieux de mémoire, 1945-2000." Montpellier 3, 2004. http://www.theses.fr/2004MON30035.

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Abstract:
Le 19 décembre 1964, les cendres de Jean Moulin entrent au Panthéon, au cours d'une cérémonie grandiose digne d'un chef d'Etat. Cette thèse tente de comprendre, quand, comment, pourquoi, Jean Moulin fut choisi comme héros de la Résistance et les critiques dont il fut la cible privilégiée. L'analyse de l'ensemble des vecteurs de mémoire souligne, contrairement aux hypothèses avancées jusqu'à présent, que Jean Moulin est célébré dès 1945. 1964, 1969, 1981 et 1983, sont autant de dates clefs pour comprendre la chronologie du souvenir. Cette mise en mémoire s'effectue par des réseaux complexes, alliant personnalités locales et nationales, dépassant les clivages politiques traditionnels. Le schéma classique d'une opposition entre deux mémoires, communiste et gaulliste, est pour Jean Moulin trop réducteur. Les tentatives de déstabilisation du héros échouent. Aujourd'hui, Jean Moulin est devenu un véritable objet d'histoire
On december 19th 1964, Jean Moulin's ashes were brougt to the Pantheon during a great ceremony as if he were a head State and deservedly so. This master's thesis aims to grasp when, how and why Jean Moulin was chosen to be a hero of the french Resistance and the target of criticism. Unlike the hypotheses that have already bean assumed, the analysis of the vectors of memory stresses that Jean Moulin was praised as sonn as 1945. 1964, 1969, 1981, 1983, are major dates, the key to understand the chronology of remembrance. Recollecting is carried out owing to complicated networks, combining local and national personalities, past traditional political divisions. The conventional pattern of opposition between two type of memory, Communist and Gaullist, is too simplistic as far as Jean Moulin is concerned. The attempts to destabilize the hero fail. Nowadays Jean Moulin has become a genuine fact of history
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Vast, Cécile. "Une histoire des Mouvements Unis de Résistance (de 1941 à l'après-guerre) : Essai sur l'expérience de la Résistance et l'identité résistante." Phd thesis, Université de Franche-Comté, 2008. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00596588.

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Abstract:
Il s'agit ici d'interroger la singularité d'une identité modelée par l'expérience de la Résistance, à travers l'ensemble formé par trois mouvements de résistance non communistes de la zone sud fondés en 1941 (Combat, Libération Sud et Franc-Tireur), regroupés en 1943 dans les Mouvements Unis de Résistance (MUR), puis en 1944 dans le Mouvement de Libération nationale (MLN). Ce cadre d'étude permet la multiplication des angles d'observation, et le choix dune démarche comparative rend compte de la diversité des composantes, des ancrages géographiques, des préoccupations et des vécus. Une place particulière est accordée au parcours d'Alban Vistel : responsable de Libération-Sud à Vienne puis chef régional des MUR, sa personnalité imprègne l'histoire des mouvements unis de la région de Lyon. L'approche par le détour de l'identité rompt avec la vision d'une Résistance conçue comme un bloc et confirme l'idée d'un édifice en construction. Entre 1941 et le début de 1943, c'est par référence à l'entité "mouvements" que s'exprime l'appartenance identitaire. Par la suite, jusqu'à la Libération, cette identité de groupe se transforme en identification totale à l'idée "Résistance". La pluralité des services et des lieux de résistance diversifie les modes d'appropriation de l'expérience et donne à cette identité résistante son caractère multidimensionnel. Quelques grands éléments constitutifs, inégalement mais peu à peu partagés, structurent la singularité de la Résistance : Témoignage, appropriation du temps, dimension légendaire, responsabilité sociale et élitisme, idéal unitaire, identification à la France comme idée, éthique de l'action.
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Thesmar, François. "L'Ordre de la Libération ou Les compagnons par eux-mêmes." Paris, Institut d'études politiques, 1991. http://www.theses.fr/1991IEPP0015.

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Bougeard, Christian. "Le choc de la guerre dans un département breton : les Côtes-du-nord des années 1920 aux années 1950." Rennes 2, 1986. http://www.theses.fr/1986REN20008.

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Abstract:
Département rural breton, les Côtes-du-Nord se particularisent par un vote majoritairement a gauche dans les années 1970-1980, au sein d'une Bretagne globalement à droite. Cette évolution, engagée au début du XXe siècle, s'est poursuivie au profit du radicalisme dans les années 1930. Du fait de la grande crise, et dans les luttes politiques et sociales de 1934 à 1938, la S. F. I. O. Puis le P. C. F. , encore faibles, ont posé les premiers jalons de l'implantation ultérieure. Le tournant décisif se produit avec l'occupation allemande (pillage économique, répression, etc. . . ) Car la population rejette rapidement l'occupant, les partis collaborationnistes et le régime de Vichy, surtout dans l'ouest et le Trégor. La résistance naît en 1941 et 1942 (réseaux, 1ers sabotages), le P. C. F. Se réorganise et agit avec les F. T. P. F. Les mouvements se développent en 1943 (Front national, Libé Nord, Défense de la France). Les actions se multiplient en 1943 et en 1944 et préparent la levée en masse. Les maquis et les F. F. I. Apportent une contribution décisive à la libération du département en appui aux Américains. Apres une courte période de dualité des pouvoirs à la libération, de nouveaux rapports de forces politiques s'instaurent. La gauche marxiste est majoritaire dans les Côtes-du-Nord en 1946 (P. C. F. Puis S. F. I. O. ) devant le M. R. P. (1er parti) et l'U. D. S. R. Et les radicaux conduits par René Pleven qui devient l'un des principaux notables bretons vers les années 1950. L'économie et la société se transforment peu malgré le choc de la guerre. Toutefois le pays bretonnant et le pays gallo témoignent de comportements politiques et sociaux différents dans les années 1920-1950
In the 1980's, "the Côtes-du-Nord " a rural Breton department is noted for its majority vote for the left, in the heart of a Brittany which generally tends to be biased towards the right wing. This evolution, initiated at the beginning of the 20th century, has re-emerged, profiting from the radicalism of the 1930's. Because of the great depression and of the political and social struggles from 1934 to 1938, the S. F. I. O. , then the P. C. F. , still relatively ineffective, have sown the first seeds of their later success. The decisive turn around comes about with the German occupation (economic pillage, repression, ect. . . ) Because the population rejects quickly the occupiers, the collaborating parties and the Vichy regime especially in the West region and in the Tregor. The resistance is born in 1941 and 1942 (networks, first sabotages); the P. C. F. Reorganises itself and acts in conjunction with the f. T. P. F. The movements develop in 1943 ("Front national, Libé Nord, Défense de la France"). In 1943 and 1944, the actions of the resistance increase and prepare for the rising "en masse" of the maquis and the F. F. I. 's who make a decisive contribution to the American forces for the liberation after a short period of duality of powers after the liberation, a new balance of political power emerges. The Marxist left has the majority in 1946 (1st P. C. F. , 2nd S. F. I. O. ) ahead of the M. R. P. (1rst party), the U. D. S. R. And the radicals under the leadership of r. Pleven who becomes one of the principal Breton notables towards 1950. The economy and the society evolve little despite the effect of the war. Nevertheless the Breton and Gallo regions demonstrate different political and social tendencies from the 1920's up to the 1950's
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Jarry, Maud. "La France, les Français et les armes de représailles allemandes V1-V2, 1943-1945." Paris, Institut d'études politiques, 2008. http://www.theses.fr/2008IEPP0012.

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Abstract:
La fusée A4/V2 et la bombe volante Fi 103/V1 virent le jour à la fin de 1942, au moment où les Alliés infligèrent aux forces de l'Axe leurs premières défaites et que la RAF commençait à bombarder les villes allemandes. Ces raids amenèrent un désir de vengeance contre l'Angleterre, que l'invention de ces armes rendait possible. De 1943 à 1945, en raison du choix de la cible et de la portée des engins, la France et les Français se retrouvèrent au cœur de la lutte que se livrèrent Allemands et Alliés au sujet de l'emploi des armes V, en apportant à chacun des deux protagonistes son aide. Ainsi, contraints ou volontaires, des Français aidèrent économiquement, socialement et militairement les Allemands à construire leurs bases de lancement et à produire leurs armes. A l'inverse, d'autres luttèrent aux côtés des Alliés pour faire échec au plan allemand. La Résistance française fut, en effet, aux premières loges pour informer les services secrets implantés à Londres, dont le BCRA, sur l'implantation des sites et la nature de ces armes. Les sites furent alors bombardés par la RAF appuyée par l'USAAF et les FAFL. Si ces attaques retardèrent la mise en action des armes V, elles ravagèrent les campagnes françaises. Après le 6 juin 1944, les Allemands réussirent à utiliser leurs engins. Les bases françaises furent alors encore plus bombardées, avant que les troupes alliées en prennent possession à la fin de l'été. Leur inspection réalisée parfois avec des Français intéressés par cette nouvelle technologie, et les découvertes d'engins permirent, par la suite, de jeter les premières bases techniques de toutes les fusées modernes à l'origine de la conquête spatiale
The A4 / V2 rocket and the Fi 103 / V1 flying bomb were developed at the end of 1942, at the time when the Allies began defeating the Axis Powers and when the RAF began to bombard Germany cities. These raids fed a desire for revenge against England, which these weapons made possible. From 1943 to 1945, because of the choice of the target and the range of the rockets, France and the French found themselves caught in the middle of the battle that the Germans and the Allies fought over the implementing of the V weapons. The French helped each side. They helped the Germans, whether under constraint or as volunteers, economically, socially and militarily, to build their launch ramps and to produce their weapons. On the other hand, other French fought on the side of the Allies to make the German plan fail. The French Resistance, in the front lines, informed secret services based in London, including the BCRA, providing information concerning the sites and the description of the arms. The sites were then bombarded by the RAF, which was supported by the USAAF and the FAFL. Although these attacks slowed the use of the V weapons, they also destroyed the surrounding countryside. After the D-Day, the Germans succeeded in firing their rockets. The French bases were then even more intensively bombed until the allied troops captured them at the end of the summer. Their inspection, carried out sometimes with French interested by this new technology, as well as the discovery of the rockets themselves, provided the technical basis of modern rocket science, which in turn led to the exploration of outer space
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Gregori, Sylvain. ""Forti saremu se saremu uniti" : entre continuité et ruptue, résistance(s) et société corse, juillet 1940-septembre 1943." Aix-Marseille 1, 2008. http://www.theses.fr/2008AIX10085.

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Abstract:
Premier département français libéré, seule région où le Front national a su imposer son hégémonie sur les autres mouvements clandestins, la Corse présente un cas singulier dans l'histoire de la Résistance française. Longtemps limitée à ses aspects idéologiques et politiques sur lesquels le poids d'une mémoire instrumentalisée a pesé dès la Libération, l'étude du phénomène résistant en Corse mérite une relecture. Par une approche dichotomique (continuité/rupture), la Résistance peut être analysée dans ses liens avec la société insulaire afin de comprendre comment elle s'insère dans le corps social. Cette démarche permet de souligner ses spécificités et ses points communs avec d'autres régions méditerranéennes. Perçue comme un phénomène politique mais aussi social, culturel et anthropologique, la Résistance apparaît comme le reflet d'une société corse marquée par des traits traditionnels et des mutations novatrices fondatrices de son identité et expliquant le poids de la mémoire résistante.
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Al, Kadouci Ossama. "La poésie de la Résistance à travers les exemples de Pierre Emmanuel, de Pierre Seghers et de quelques poètes prisonniers." Caen, 2004. http://www.theses.fr/2004CAEN1404.

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Abstract:
Cette étude tente d’explorer le rôle politique efficace joué par les poètes de la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Un chapitre préliminaire propose une vision historique globale de la Première Guerre mondiale et de la guerre d’Espagne, ceci afin de déterminer les causes de la Seconde Guerre mondiale. Dans un second temps, par le biais des textes poétiques, est présentée l’époque de la défaite, de l’Armistice et du gouvernement de Vichy, de l’occupation allemande, du désespoir des Français pour en arriver à l’appel du Général de Gaulle. En examinant la genèse et la constitution de la Résistance, nous découvrons comment, parmi les résistants et les maquisards, des poètes ont mis tout leur talent au service de la patrie. L’opposition entre la littérature de la Résistance et la littérature des collaborateurs, entre la presse clandestine et la censure allemande est mise en évidence. Suit un débat autour de la question des « mauvais maîtres ». Cette partie de l’étude révèle le rôle majeur de la littérature de la Résistance et montre les caractères communs à ce type de poésie avec, en conclusion, une évocation du thème de l’écrivain public. L’étude envisage ensuite le rôle esthétique et patriotique de Louis Aragon et de Paul Eluard. La poésie catholique de la Résistance, illustrée par Pierre Emmanuel, est ensuite l’objet de notre intérêt. Une attention particulière est portée à Pierre Seghers, poète et éditeur, pour son dévouement et le rôle unificateur de sa revue Poésie 40. La dernière partie de l’étude s’intéresse aux poètes prisonniers et déportés. Au terme de cette étude, quelques réponses sont offertes à la question : la poésie de la résistance, fait unique dans l’histoire de la littérature, mérite-t-elle le titre d’école littéraire ?
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Virieux, Daniel. "Le front national de lutte pour la liberté et l'indépendance de la France : un mouvement de résistance. Période clandestine (mai 1941-août 1944)." Paris 8, 1996. http://www.theses.fr/1996PA081130.

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Abstract:
Initie par un appel du parti communiste francais (p. C. F. ) lance le 27 mai 1941, le front national s'organise a partir de juillet 1941 comme un rassemblement patriotique a la base dont le p. C. F. Fournit la force motrice et la charpente, les francs tireurs et partisans (f. T. P. ) la branche armee, le "comite du front national" le symbole legitimant. A partir de l'automne 1942, les necessites du combat conduisent a connecter les premiers comites nes dans ce champ en une organisation nationale autonome, dirigee par deux larges comites directeurs (zone nord et zone sud). Cette evolution est consacree au printemps 1943 par les artisans du conseil national de la resistance (c. N. R. ), reconnaissant le statut de mouvement de resistance au 'fn' represente par pierre villon. Au 2eme semestre 1943, le fn se demultiplie en une nebuleuse de formations puisant au 'pays' ou a la corporation professionnelle leur dynamisme propre. Il prend progressivement en charge les missions assumees anterieurement par le pcf dans le front national, et se consacre a l'animation de la coordination de la resistance au sein des comites de la liberation (c. D. L. ), du c. N. R. Et de son bureau permanent (b. P. ). Au feu de la 'guerre des maquis' (fevrier 1944), le fn obtient que ces instances assument la direction 'action' de la resistance et la coordination des forces francaises de l'interieur (f. F. I. ). Il prend une part essentielle dans l'elaboration du 'programme d'action' qu'adopte le c. N. R. Le 15 mars 1944. A l'epreuve des combats de la liberation, le fn joue un role actif pour encadrer l'entree de la population civile dans l'insurrection nationale dont il ne revendique pour lui-meme ni la direction, ni les resultats, ni les symboles, engageant ainsi l'effacement rapide de ses apports originaux dans la memoire recomposee
On may 27th 1941, the p. C. F. (french communist party) calls for the formation of a patriotic union - the "front national" -, which organizes itself from july 1941. The driving force and backbown of which are provided by the p. C. F. , the military branch by the "francs tireurs et partisans" (f. T. P. ), the legitimazing emblem by the "comite du front national". From the autumn 1942 onwards, the first committes engaged in that fight are led to set up a nationwide autonomus organisation run by two pluralistic "comites directeurs" (north zone and south zone). In spring 1943, this trend is encouraged by the fact that the "conseil national de la resistance" (c. N. R. ) acknowledges the status of "mouvement de resistance" to the 'fn' represented by par pierre villon. During the second semester 1943, the f. N. Grows into a nebula of organisations whose dynamism has its roots in each 'pays' (homeland) and trade. It gradually assumes the roles played before by the p. C. F. Within the front national and dedicates itself to the coordination of the 'resistance' within the "comites de la liberation" (c. D. L. ), the c. N. R. And its "bureau permanent" (b. P. ). The f. N. Has these authorities take over the running of all the operations in the 'resistance' and the coordination of the "forces francaises de l'interieur" (f. F. I. ). Under the urge of defending the maquis (february 1944). It plays a prominent part in elaborating the "programme d'action" adopted by the c. N. R. On march 15th 1944. During the fights for the "liberation", le f. N. Plays an active part in organizing the civilians into joining the "insurrection nationale", without
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Langevin, Annie. "Analyse historiographique du rôle des femmes dans la Résistance française, Lucie Aubrac et ses consoeurs vues par les historiens." Thesis, National Library of Canada = Bibliothèque nationale du Canada, 1999. http://www.collectionscanada.ca/obj/s4/f2/dsk1/tape9/PQDD_0006/MQ44687.pdf.

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Bellec, Dominique. "Genèse d'un credo politique : témoignages de résistance et reconstruction des identités politiques en France et au sortir de la seconde guerre mondiale : 1943-1946." Strasbourg 3, 2003. http://www.theses.fr/2003STR30021.

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Abstract:
La recherche postule que les témoignages de résistance publiés entre 1943 et 1946 par des acteurs politiques sont l'aboutissement visible d'une activité de réécriture en actes de l'histoire personnelle. La confrontation de ces récits avec les trajectoires dont ils sont le produit éclaire les modalités de gestion des identités résistantes à l'heure de la reconstruction politique. On peut ainsi circonscrire les registres de l'action politique légitimés par l'expérience résistante alors que celle-ci est l'enjeu de luttes de définition et d'une tentative de traduction institutionnelle. Sous la IVe République, la contestation des institutions et l'imposition dans le jeu d'une posture individuelle de recours renverront pour partie au souci d'actualiser ces registres. Le retour du général de Gaulle apparaît, dans ces conditions, comme la conclusion d'un processus de refondation mythique de l'ordre politique qui tend désormais à inscrire "la Résistance" parmi ses principaux référents
This work implies that testimonies of resistance published by political actors between 1943 and 1946 are the observable conclusion of personal stories' rewriting activity during the war. The comparison of the texts with the actual trajectories that inspired them provides a view on resistant identities' management during the phase of political reconstruction. It is then possible to apprehend the repertoires of political action which were enabled by the experience of resistance whereas the historical and institutional translation of this experience is collectively at stake. During the 4th Republic, the challenging of the institutions and the implementation of a new role of recourse in political competition will partly be the consequences of a will to carry out these repertoires. The return of General de Gaulle appears, to that regard, as the accomplishment of a mythical reorganisation of the political order, which therefore defines "the Resistance" as one of its main references
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Alary, Éric. "La ligne de démarcation (1940-1944)." Paris, Institut d'études politiques, 2001. http://www.theses.fr/2001IEPP0036.

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Abstract:
L'armistice franco-allemand du 22 juin 1940, instaure une ligne de démarcation qui sépare la France en deux grandes zones d'inégale superficie. D'est en ouest, puis du nord au sud, sur près de 1200km, treize départements français divisés ont connu une situation géographique, économique, administrative et humaine singulière, pendant près de quatre années. A partir de l'étude d'archives françaises et allemandes, et grâce à la réalisation d'une cartographie inédite, la ligne de démarcation se révèle être un bon observatoire des problèmes posés aux Français par l'occupation allemande et des modifications subies dans leur vie quotidienne. Cela permet d'analyser, sous un angle neuf, les rapports franco-allemands. La thèse apporte aussi un éclairage sur l'opinion des Français face à la division territoriale du pays. La ligne de démarcation constitue un observatoire intéressant des problèmes concrets posés aux Français par l'occupation territoriale allemande, même s'il reste géographiquement limité. Peu à peu, la limite militaire est devenue une frontière entre les hommes, privés de se raconter, de se rencontrer entre les deux zones. L'espace quotidien de plusieurs millions de Français est bouleversé. Les "frontaliers" ont connu des difficultés spécifiques, mais ont su s'adapter. Toutefois, une minorité d'individus a décidé de ne pas respecter les lois allemandes en vigueur sur la ligne de démarcation. Les passeurs clandestins forment un monde hétéroclite où de nombreuses motivations s'entremêlent, les plus nobles comme les moins avouables. Une fraction minime des passeurs appartient réellement à la Résistance, organisée avec très peu de moyens sur l'ensemble du territoire national, mais frappée par les répressions franco-allemandes. Il s'agit surtout d'une Résistance de connivence et de relais. Enfin, les clandestins de la ligne ne représentent pas un enjeu de mémoire important, même s'il y a une réactivation du souvenir, à l'occasion des célébrations cinquantenaires récentes.
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Pouvreau, Benoît. "Eugène Claudius-Petit, un politique en architecture." Paris 1, 2002. http://www.theses.fr/2002PA010529.

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Abstract:
À travers cette biographie, nous avons voulu restituer l'itinéraire d'un homme politique " engagé " en architecture, mais aussi réévaluer son apport de maître d'ouvrage et de défenseur du mouvement moderne dans 1 'histoire de l' architecture. Né à Angers en 1907, Eugène Petit devient ouvrier ébéniste et milite à la C. G. T. U. , puis rejoint la Jeune République (J. R. ) de Marc Sangnier. En 1928, il s'installe à Paris, s'inscrit aux cours du soir de l'École nationale supérieure des Arts décoratifs puis devient professeur de dessin. Il se passionne pour l'architecture moderne et découvre Le Corbusier. Démobilisé en juin 1940, il refuse l' Armistice puis entre dans la Résistance en fabriquant des faux papiers sous le pseudonyme de " Claudius ". Membre du mouvement Franc-Tireur, il en devient le délégué à l'Assemblée consultative d' Alger en 1943 où il prépare activement la reconstruction du pays. À la Libération, il s'affirme comme le porte-parole politique du mouvement moderne dans le débat sur la reconstruction et se lie d'amitié avec Le Corbusier. Élu député de la Loire en 1945, il est un des leaders de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance, parti " charnière " de la IVème République. De 1948 à 1953, il est ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, mène une ambitieuse politique de relance de la construction et dresse les bases de l'aménagement du territoire. En 1953, élu maire de Firminy, près de Saint-Étienne, il développe un plan de modernisation novateur et confie plusieurs chantiers à Le Corbusier. . . /. . .
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Balzarro, Anna. "Le Vercors et la zone libre de l'Alto Tortonese : récits, mémoire, histoire." Paris, EHESS, 2001. http://www.theses.fr/2001EHES0058.

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Gounand, Pierre. "Une ville française sous l'Occupation : Dijon 1940-1944." Dijon, 1990. http://www.theses.fr/1990DIJOL004.

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Gritli, Dhia. "L'affaire homme. La deuxième guerre mondiale dans l'oeuvre de Romain Gary." Thesis, Paris 3, 2010. http://www.theses.fr/2010PA030178.

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Abstract:
La Deuxième Guerre mondiale joue un rôle primordial dans l’oeuvre de Romain Gary. Présente dans tous ses écrits, elle constitue, pour les personnages, un épisode fondamental pour la construction de leur vision du monde. Gary l’inscrit dans une continuité historique et s’attache à décrire, dans un va-et-vient entre fiction et réalité, aussi bien les années d’avant-guerre que les décennies qui la suivent. En effet, le conflit mondial hante la mémoire des survivants, qu’ils soient civils ou militaires, et détermine pour certains d’entre eux la nature des leurs engagements futurs. Au sein d’une immense galerie de personnages, les résistants forment une communauté humaine où la fraternité, née du combat pour un idéal commun, constitue un lien indélébile qui résiste aussi bien au passage du temps qu’à la mort. Il n’en reste pas moins que d’autres catégories comme les collaborateurs, les Allemands, les Juifs ou les femmes occupent une place importante dans l’oeuvre. La Deuxième Guerre mondiale constitue, pour tous ces personnages, une grille de déchiffrement du monde. Gary décrit le cheminement qui conduit les différents personnages vers l’engagement, l’action. Il s’agit de parcours individuels – dont le sien – dépeints sans manichéisme ni prise de position politique, avec humour et parfois même ironie. L’engagement du héros garyen est une défense perpétuelle de l’humanisme
World War II plays a crucial role in Romain Gary’s work. Pervasive throughout his writings, it represents, for the characters, a defining moment which shapes their vision of the world. Gary places it within historical continuum as he aims to describe, floating between fiction and reality, the pre-war period as well as the following decades. In fact, the world-wide conflict haunts the memory of the survivors, both military and civilian, influencing, for some of them, the nature of their commitments in the future. Within a wide and diverse range of characters, the resistants constitute a human community in which brotherhood, born out of the struggle for a shared ideal, creates a bond that resists the passing of time and even death. There are other categories present, such as the collaborators, the Germans, the Jews, or women. For all these characters, World War II is a significant paradigm that helps them understand the world. Gary’s description follows the characters in their way towards commitment and action. These are personal journeys – including his own – described without the manichean prism or political bias, but rather with humour and even irony. The commitment of the Garian hero is an undying defence of humanism
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Benestroff, Corinne. "Résistance et résilience dans l’œuvre de Jorge Semprun." Paris 8, 2013. http://www.theses.fr/2013PA083894.

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Abstract:
A partir d’un paradigme indiciaire inspiré par Carlo Ginzburg, tressant Histoire et histoires, archives et paroles vives, cette recherche transdisciplinaire sur l’œuvre génériquement inclassable de Jorge Semprun interroge les liens entre la Résistance et la résilience, le traumatisme et l’écriture. De la Guerre d’Espagne aux maquis de Bourgogne, de l’effroi de Buchenwald à la clandestinité du Parti communiste espagnol, nous suivrons les multiples métamorphoses de l’écrivain dont la vie est marquée par l’engagement. Que recouvre le choix esthétique de la littérarisation du témoignage ? Le « fait résistant » est-il un processus de résilience ? Offrande aux disparus, cette écriture luttant contre l’effacement est-elle résiliente ? Inscrite dans le champ de la pensée de la complexité d’Edgar Morin, reliant bios et graphein, la lecture oblique et traversante proposée des textes sempruniens donne accès à des connaissances inédites dépassant les apories de la littérature testimoniale et construisant une poétique de la Résistance et de la résilience
Based on Carlo Ginzburg’ indiciary paradigm which interlaces History and stories, archives and live words, this cross-disciplinary research on Jorge Semprun’s genre-defying work addresses the links between the Resistance and resilience, between trauma and writing. It traces the writer’s many metamorphoses and lifelong commitment, from the Spanish Civil War to the Burgundy resistance movement, from the terror of Buchenwald to the clandestinity of the Spanish Communist Party. What is implied in the aesthetic choice of literature as a means to bear witness ? How does an « act of resistance » qualify as a process of resilience ? As an offering to the departed, how resilient is Semprun’s writing in its efforts to suspend forgetfulness and denial ? Inscribed within the conceptual field of Edgar Morin’s philosophy of complexity, linking bios to graphein, this oblique and transverse approach to Semprun’s written work leads to novel findings which go beyond the aporia of witness literature and elaborate a poetics of resilience and The Resistance
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Meyer, Henning. "Le changement de la "culture de mémoire" française par rapport à la Deuxième guerre mondiale à partir de trois "lieux de mémoire" : Bordeaux, Caen et Oradour-sur-Glanne." Bordeaux 3, 2006. http://www.theses.fr/2006BOR30044.

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Abstract:
La présente thèse de doctorat en histoire contemporaine est consacrée à la culture de mémoire de la Seconde Guerre mondiale en France. L'introduction définit en premier lieu les notions sur lesquelles porte cette étude, c'est à dire la culture de mémoire et les lieux de mémoire. Puis, l'état de la culture de mémoire française de la Seconde Guerre mondiale est analysé ainsi que son évolution. L'analyse même se concentre sur les musées d'histoire de la Seconde Guerre mondiale et plus précisément, dans ses parties un à trois, aux exemples choisis : le " Centre National Jean Moulin de Bordeaux ", le " Mémorial – un musée pour la Paix " de Caen et le " Centre de la Mémoire d'Oradour-sur-Glane ". Le Centre National Jean Moulin est le plus ancien des trois. Une initiative isolée est à son origine et il est consacré à la Résistance, à la France Libre et à la Déportation. Le Mémorial de Caen devait, à l'origine, commémorer la destruction de la ville pendant la Bataille de Normandie. Mais il s'est développé en musée de la Seconde Guerre mondiale, il se charge de commémorer le Débarquement allié et finalement, il formule un message de paix. Le Centre de la Mémoire d'Oradour-sur-Glane entretient la mémoire du massacre qu'une unité de la Waffen-SS a commis dans ce bourg en 1944. La comparaison de ces trois établissements montre qu'une telle structure muséale peut différer par ses origines et par les acteurs qui interviennent dans sa réalisation mais aussi par ses objectifs et par l'organisation de ses expositions. Dans la quatrième partie, certains des résultats de ces analyses sont formulés, comparés et mis en relation avec la culture de mémoire de la Seconde Guerre mondiale en France. La conclusion en déduit que les lieux de mémoire et la culture de mémoire sont interdépendants : un lieu de mémoire, comme un musée d'histoire, évolue en accord avec la culture de mémoire mais aussi celle-ci est elle-même influencée par les lieux de mémoire qui participent de son existence et de son évolution
The subject of the PhD-thesis in contemporary history is the French memory culture of World War II. Within the opening chapters firstly the notions are defined, where this investigation is based on: the memory culture and the memory place. Secondly the situation of the French memory culture of World War II and its change will be analysed. Thirdly by introducing the museums of history of World War II the institution is pointed out, where the centre of the analysis is located. Parts one to three of the thesis are devoted to the analysis of the three selected examples: the “Centre National Jean Moulin” of Bordeaux, the “Mémorial – un muse pour la Paix” of Caen and the “Centre de la Mémoire d'Oradour-sur-Glane”. The “Centre National Jean Moulin” is the oldest out of these three examples. It came into existence by an individual initiative and is devoted to the Résistance, to the France Libre and to deportation. The “Mémorial de Caen” was thought to remember the destruction of the town within the Battle of Normandy. Instead it turned to a museum of World War II; it remembers D-Day and formulates a message of peace. The “Centre de la Mémoire” remembers the massacre of Oradour-sur-Glane committed by a unit of the Waffen-SS in 1944. The comparison of these three cases shows, that this kind of institution might have different origins, that different actors may be involved in their realization and that their aims and kind of representation may differ. The fourth part of the thesis presents the results of the analysis comparing and associating to the memory culture of World War II in France. The summary points out, that memory places and memory culture depend on each other. On one side, a memory place like a museum of history develops in harmony with the memory culture. On the other side, the memory places influence memory culture and contribute to their own existence as well as to their development
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Guillon, Julien. "Dessiner le territoire de la Résistance : Essai sur la dissidence en Isère (1934-1944)." Thesis, Saint-Etienne, 2011. http://www.theses.fr/2011STET2215/document.

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Abstract:
Dans l'historiographie de la Résistance, le territoire n'a pas été un véritable objet d'étude. Les aspects politiques ayant les faveurs des historiens, cet essai, qui a pour cadre le département de l'Isère, tente de combler ce vide en introduisant des problématiques liées à la géographie. Des territoires d'usage ont été déterminés, portés par des relations sociales nées avant-guerre. Les valeurs politiques, sportives, voire les antécédents familiaux, portent les germes de réactions à l'encontre de Vichy et/ou des Occupations. Après le temps long des valeurs, des ruptures ont été identifiées : la défaite et les privations humiliantes concourent à engager un processus de transgression diffus. Ainsi, cette étude a distingué deux groupes pour clarifier ce phénomène. Le groupe d'appartenance, qui a pour marqueur premier l'adhésion, se caractérise également par les dissensions variables entretenues avec le groupe de référence, qui pour des raisons particulières laissa les actes de transgression les plus tangibles entre les mains du premier groupe. Le groupe d'appartenance dispose d'un espace construit par des Mouvements qui proposent leurs alternatives. Un territoire de la transgression est donc créé, avec empirisme. Les caractéristiques topographiques du département de l'Isère oscillent distinctement entre plaines et haute montagne. Ainsi, ce territoire, qui accueille une centaine de hameaux et des villes importantes, dans l'ombre de Lyon, contribua à créer une Résistance spécifique qui se lova sur ce terrain. Des G.F. urbains aux camps de réfractaires peu armés, une vaste nébuleuse de transgressions a été ici inventoriée afin de clarifier le phénomène Résistant en Isère
In the histography of the Resistance, territory was not a subject that was really studied. As the political aspects were the favourite topics of historians, this essay, set within the framework of the department of Isère, attempts to fill this void by introducing issues linked to geography. The space in which the Resistance tried to impose its own standards brings a new approach. The territories involved were determined, bom of complex social pre-war relationships. Politics, and even family antecedents, carried the seeds of the reaction against Vichy and/or the Occupations. After a long period where these values predominated, cracks were appearing : defeat, the humiliating deprivations, all combined to trigger a diffused transgression process. This analysis thus distinguishes between two groups to clarify a complex phenomenon. A membership group, whose main distinguishing feature is affiliation, is also characterised by variable differences of opinion with respect to the reference group, which for their own reasons left the most tangible acts of transgression in the bands of the first group. The membership group was built via Movements where organisations offered their alternatives. A transgression territory was therefore created, with empiricism. The topographical characteristics of the Department of Isère vary distinctly between plains and mountains. This territory, home to some 100 hamlets and towns, in the shadow of Lyon, contributed to creating a specific Resistance. From urban G.F. to lightly armed mobile squads, a vast sphere of transgressions is inventoried here to clarify the Resistance phenomenon
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Chevet, Emmanuel. "Gendarmerie et maquis sous l'Occupation en France (1943 - 1944) : force est faiblesse." Thesis, Dijon, 2011. http://www.theses.fr/2011DIJOL037.

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Abstract:
Il s’agit d’analyser un schéma complexe qui ne peut pas être la relation de deux univers diamétralement antithétique, déjà dans les faits, mais aussi dans les idées, entre une gendarmerie vouée à l’Etat, la collaboration, l’ordre ou la loi et des maquis prolongement d’une Nation, de résistances, du désordre, de hors-la-loi. Ce doctorat veut comprendre comment les mondes de l’ordre conventionnel et du désordre coexistent, à l’intérieur d’un même milieu, voire d’un même lieu. Les interactions avec la population rurale sont alors au cœur de notre réflexion
It is about analysing a complex scheme of interactions that cannot be reduced to the relation between two opposed worlds, the opposition in actions and ideas between the collaborating, state devoted, law abiding and the resistants, the hand of a Nation, the outlaws. That is to say the doctorate is trying to find out how legal order and disorder coexisted within the same milieu sometimes even in the same place. Our reflexion is centred on the social interaction with the rural population
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Gielec, Henri. "Le lycée polonais Cyprian Norwid de Villard-de-Lans (1940-1946) : articulation des liens historiques franco-polonais." Thesis, Nancy 2, 2010. http://www.theses.fr/2010NAN21004/document.

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Abstract:
L'amitié franco polonaise s'est manifestée dans diverses circonstances, et à de nombreuses occasions. Il est toutefois un cas très exceptionnel où elle a été particulièrement appréciée : c'est celui qui, durant toute la guerre, malgré la présence allemande, a permis l'existence du LYCÉE POLONAIS CYPRIEN NORWID de VILLARD-DE-LANS, faisant ainsi de cette école le seul établissement officiel d'enseignement secondaire polonais d'Europe occupée. En Pologne les écoles secondaires étaient interdites. C'est l'histoire de ce lycée, de ses professeurs, que nous vous présentons. C'est aussi celle de l'aide apportée par toute une population, du climat qu'elle a su créer, et de l'amitié qui en est résultée. Nous avons voulu que tout cela soit connu, ou rappelé, après la fermeture du lycée en 1946
The friendship between France and Poland proved strong in many circumstances and on many occasions. However, it was particularly appreciated in the very exceptional case of the LYCÉE POLONAIS CYPRIEN NORWID de VILLARD-DE-LANS. The continued existence of that school, in spite of the German presence, makes it the only official Polish secondary school in occupied Europe. In Poland secondary schools were strictly forbidden. This work presents the story of that lycée (secondary school) and of its teachers. It tells of the help provided by the whole population, the atmosphere they managed to create and the friendship that developed from it. It was important for all this to be known or recollected, especially after the school closed down in 1946
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Federini, Fabienne. "De la nécessité d'agir : dispositions sociales et contextes d'action : l'engagement résistant de deux philisophes français : Jean Cavaillès (1903-1944) et Jean Gosset (1912-1944)." Lyon 2, 2004. http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2004/federini_f.

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Abstract:
Pourquoi deux philosophes français, Jean Cavaillès et Jean Gosset, se sont-ils engagés dans la résistance active dès 1940 alors que la majorité de leur génération ne le fit pas ou bien pas selon les mêmes modalités ? Nés respectivement en 1903 et 1912, ils sont tous les deux issus de l’Ecole normale supérieure (ENS). A la veille de la Seconde Guerre mondiale, ils exercent les fonctions de professeurs de philosophie. Le premier est maître de conférences à la faculté des lettres de Strasbourg, le second est professeur au lycée de Vendôme. Pour répondre à cette question, nous avons porté notre attention sur les conditions de leur socialisation politique familiale et scolaire. Toutefois, ces socialisations politiques primaire et secondaire ne permettaient pas d’apporter tous les éléments nécessaires à la compréhension de leur passage à l’action résistante. En effet, la détention de cette capacité sociale d’analyse politique ne suffisait pas à expliquer à elle seule le fait que ces deux philosophes aient pris les armes. Ce qu’il s’agit d’appréhender ici, c’est moins l’orientation résistante de l’engagement de Jean Cavaillès et de Jean Gosset que la forme armée qu’il revêt, et la rupture qu’il opère avec le répertoire d’action collective qu’ils ont utilisé durant les années trente (articles politiques, pétitions). Pour cela, il convenait de prendre en compte le contexte politique dans lequel se déployait leur engagement en essayant de voir le lien que l’on pouvait établir entre la variation du contexte lors des années 1934-1939 puis 1939-1940 et la pluralité formelle des types d’engagement qu’ils ont adoptés. Dans un dernier temps, nous avons essayé de montrer la représentativité sociale de leur engagement ; la prosopographie étant la seule méthode susceptible de mettre au jour les correspondances entre le choix de la résistance dès 1940 et les caractéristiques sociales et politiques des résistants de la première heure
Why two French philosophers, Jean Cavaillès and Jean Gosset, entered into active resistance as soon as 1940 whereas most people in their generation did not or did, but according to different modalities ? Respectively born in 1903 and 1912, they are both coming from « Ecole Normale Supérieure ». Just before World War II , they both taught philosophy. Jean Cavailles was a lecturer at the Strasbourg University. Jean Gosset was a teacher at the Vendôme high school. We thus drew attention to the conditions of their family and school political socialisation. Nevertheless, primary and secondary political socialisation processes did not bring all the elements needed for understanding why they switched over to active resistance. Indeed, having this social capacity of political analysis did not allow to perfectly explain why these two philosophers took up arms. What had to be explained was less the resistant trend of the involvement of Jean Cavaillès and Jean Gosset than the armed shape it took on, and the breach it represented with respect to the various means of collective action they had used during the 1930s. For this purpose, the political context in which their engagement took place had to be integrated in order to see if a link could be established between the changes in the political context occurred in the years 1934-1939, then in the years 1939-1940, and the various modalities of their action. In the last part, we tried to show the social representativity of their commitment. To reach this end, we chose “prosopographie” which was best suited to highlight the correspondences between the choice of resistance made from 1940 and the social and political characteristics of the very first resistance fighters
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Denis, Cécile. "Continuités et divergences dans la presse clandestine de résistants allemands et autrichiens en France pendant la Seconde Guerre mondiale : KPD, KPÖ, Revolutionäre Kommunisten et trotskystes." Thesis, Bordeaux 3, 2018. http://www.theses.fr/2018BOR30065.

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Abstract:
Cette étude portant sur 17 journaux et 236 tracts conçus par des résistants allemands et autrichiens actifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale a permis d’en révéler les enjeux théoriques et de mieux connaître leurs auteurs, en réévaluant notamment le rôle des ressortissants autrichiens et des groupes de gauche non alignés sur la politique de la IIIe Internationale. Les messages transmis se classent en trois catégories chacune liée à l’objectif poursuivi, à savoir le recrutement, la visibilité et la définition du positionnement du groupe. On constate que quatre principaux types de lecteurs sont visés : en premier lieu les sympathisants potentiels parmi les soldats de la Wehrmacht, mais également les services de répression, les autres groupes de résistants et, enfin, les Alliés, à la fin du conflit. Une première partie analyse les productions de groupes initiés par les partis communistes. De 1941 à 1943, le Travail Allemand (TA) vise à restructurer les réseaux démantelés en 1939. À partir de 1943, les militants sont regroupés en fonction de leur nationalité dans de nouvelles organisations, le CALPO et l’ÖFF, dont les objectifs consistent non pas à réaliser des projets nationaux mais plutôt à étendre l’influence soviétique dans les nouveaux États après la guerre. La deuxième partie est dédiée aux Revolutionäre Kommunisten (RK) qui sont des communistes conseillistes autrichiens dénonçant toutes les autres forces en présence pour construire une société radicalement différente. Ce travail dresse un portrait précis et inédit de ce groupe et de ses évolutions théoriques de 1935 à 1944. Une troisième partie est consacrée à l’étude de groupes trotskystes qui souhaitent concurrencer les organisations des communistes mais qui manquent de moyens logistiques et matériels pour y parvenir. Ce groupe est actif de 1943 à 1944 et sa production s’arrête brutalement suite à une vague d’arrestations. Notre étude démontre que deux philosophies politiques coexistent et sont concurrentes. Les communistes cherchent à renverser le régime nazi pour rétablir les structures étatiques traditionnelles et accroître l’influence soviétique. Les RK et les trotskystes étendent les enjeux à la lutte contre le « capitalisme », et, ce faisant, dépassent par leurs actions ce que l’on entend habituellement par « résistance »
This study of 17 newspapers and 236 flyers conceived by German and Austrian resistance fighters in France during World War II have revealed the theoretical issues and to provide better knowledge of the authors, by re-evaluating the role of Austrians and Left groups which were not aligned with the politics of the Third Communist International. The messages are classified in three groups each linked to the objective pursued; recruitment, visibility and the definition of the group’s position. We can see that there are four main types of readers targeted: the first group are the potential sympathizers among the Wehrmacht soldiers, but also the repression services, the other resistance groups and finally the Allies, at the end of the conflict. The first part analyses the production of organisations initiated by the German and Austrian communist parties. From 1941 to 1943, the Travail Allemand (TA) aimed to restructure the networks which had been dismantled in 1939. From 1943, the militants were regrouped into new organizations like the CALPO and ÖFF depending on their nationality. Their objectives did not consist of carrying out national projects but rather to extend Soviet influence in the new states after war. The second part is dedicated to the Revolutionäre Kommunisten (RK) who were Austrian revolutionary communists denouncing all the other forces involved to build a radically different society. This piece of work draws an original and precise portrait of this group and its theoretical evolutions from 1935 to 1944. The third part is devoted to the study of Trotskyist groups which would like to have competed with communist organizations but who lacked the logistic and material means necessary. This group was active from 1943 to 1944 and its production brutally stopped with a wave of arrests. Our study shows that two political philosophies coexist and compete. The communists want to overthrow the National Socialist government to reestablish the traditional administrative and political structures and increase Soviet influence. The RKs and Trotskyists widen the stakes to fight against capitalism and by doing so, exceed the actions that we usually call “resistance”
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Barbier, Claude. "Des "événements de Haute-Savoie" à Glières, mars 1943-mai 1944 : action et répression du maquis savoyard." Paris 1, 2011. http://www.theses.fr/2011PA010615.

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Abstract:
La « bataille des Glières » fait partie des événements qui paraissent les mieux connus de l'histoire de France au cours de la Seconde Guerre mondiale : « 465 hommes » ont rejoint en plein hiver 1944 le plateau des Glières pour recevoir des parachutages. A la fin de mars, ils furent délogés par « une division allemande » dans des combats ayant fait plusieurs centaines de victimes. Pourtant, aucune recherche s'appuyant essentiellement sur les archives disponibles n'avait été entreprise. Or, les documents écrits remettent en cause la trame légendaire véhiculée depuis 1944 grâce aux ondes de la BBC. Ils permettent également de mieux connaître le « maquis », ces regroupements armés, qui combattaient l'occupant. Les archives éclairent l'attitude des forces de l'ordre qui s'opposèrent à ces jeunes dont le seul tort était de ne pas se rendre en Allemagne dans le cadre du travail obligatoire, tout comme elles permettent de mettre en perspective le soutien qu'apporta la population aux réfractaires. Cette aide révèle l'état de rébellion de la Haute-Savoie contre l'Etat français. Pourtant la révolte datait de l'avant-guerre et provenait de la frontière suisse. Elle s'est étendue pendant le conflit à tout le département au fur et à mesure que les soutiens au régime conservateur de Vichy (les ruraux, l'Eglise) abandonnaient celui-ci au profit de ceux qui contestaient plus ou moins ouvertement la politique de collaboration. C'est bien parce que les forces de l'ordre n'arrivaient pas à mater la rébellion que la Milice, puis la Wehrmacht, encadrée par la Sipo-SD, décidèrent d'employer la manière forte, à un moment où les Alliés approvisionnent par la voie des airs le maquis savoyard.
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Andréo, Marilyne. "Sociologie de la Résistance dans le Gard, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône." Thesis, Montpellier 3, 2018. http://www.theses.fr/2018MON30090/document.

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Abstract:
A partir de trois départements, analyse sociologique des résistants: origine géographique et sociale des résistants, situation familiale, professionnelle pendant la guerre, âge à l'engagement, dans quelle organisation, actions, victime ou non de représailles, médailles, ce qu'ils sont devenus après la guerre (profession, rôle politique ou dans une association)
With 3 departments, sociological analyse of the résistants : geographical origin and social origin of the resistants, familial situation, professional situation during the war, the age when they joigned the Resistance, their organisation, their actions, their sacrifice for the liberation or not, medals, what they became after the conflict (profession, political action, participation on an association)
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Spina, Raphaël. "La France et les Français devant le service du travail obligatoire (1942-1945)." Phd thesis, École normale supérieure de Cachan - ENS Cachan, 2012. http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00749560.

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Abstract:
Cette thèse représente la première synthèse scientifique à l'échelle nationale sur le Service du Travail Obligatoire (STO). De septembre 1942 à l'été 1944, les lois du régime de Vichy contraignent 600 000 à 650 000 personnes à partir dans le Reich remplacer les mobilisés allemands. Ce drame, tournant majeur de l'Occupation, reste après-guerre sous-étudié, et ses victimes oubliées. Il est reconstitué ici sous l'ensemble de ses aspects : relations franco-allemandes, impacts économiques et sociaux, accentuation du discrédit de l'Etat français et du collaborationnisme, contribution à l'essor de la Résistance et des maquis. Notre travail se clôt sur la vie des exilés en Allemagne, leur retour et leur mémoire amère, portée par l'ex-Fédération Nationale des Déportés du Travail. Un fil conducteur est l'attitude de l'opinion publique face aux prélèvements de main-d'œuvre. Perceptions et comportements dépendent des étapes du STO, des classes sociales, des appartenances religieuses ou des circonstances locales. Malgré bien des contestations (grèves, manifestations), la France est le seul pays d'Europe occupée à fournir tous les hommes demandés, du moins jusqu'à l'été 1943. Les Français paraissent d'abord pris au dépourvu, impuissants, divisés. Les individus, repliés sur eux-mêmes, semblent moins soucieux de se soustraire au travail forcé ou d'aider autrui à s'y dérober que d'exiger que ce tribut impopulaire frappe tous les groupes à égalité. La désobéissance de masse ne s'instaure que dans un second temps. A côté de l'obéissance et du réfractariat, nous étudions ce que nous baptisons la " refusance ", c'est-à-dire les moyens de refuser le STO sans recourir à la clandestinité (emplois protégés, faux certificats médicaux, entrée dans les forces de l'ordre, etc.).
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Blanc, Julien. "Du côté du musée de l'Homme : Les débuts de la Résistance en zone occupée (été 1940 - été 1941)." Lyon 2, 2008. http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2008/blanc_j.

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Abstract:
Dès l’été 1940, dans un pays assommé par l’onde de choc de la débâcle, les premières manifestations du refus de l’Occupation commencent à s’ébaucher. Dans la capitale occupée, autour du musée de l’Homme, des initiatives naissent et, par contacts successifs, une nébuleuse, rassemblant des groupes divers, voit le jour. Disséminée géographiquement, socialement et idéologiquement très diverse, cette première Résistance est rapidement en butte à une répression féroce : ses chefs de file les plus connus, Boris Vildé et Anatole Lewitsky en tête sont jugés en février 1942 et exécutés. Comment cette première Résistance s’est-elle structurée ? Quelles actions a-t-elle menée ? Quelles ont été les motivations de ces précurseurs ? Quels étaient les profils de ces pionniers ? La répression a-t-elle irrémédiablement décimé les groupes qu’ils avaient mis sur pied ? Comment l’histoire et la mémoire de ces éphémères constructions se sont-elles articulées de 1942 à nos jours ?
Starting in the summer of 1940, in a country profoundly disheartened by the shock of its military collapse, the first manifestations of opposition to the Nazi occupation began to appear. In the capital city, near the “musée de l’Homme”, scattered and small-scale initiatives were undertaken. These gradually coalesced into a loose network composed of diverse groups. Geographically dispersed, its members markedly heterogeneous in their social and ideological backrounds, this initial Resistance movement quickly became the specific focus of ferocious Nazi repression: its most well-known leaders Boris Vilde and Anatole Lewitsky were condemned to death in February 1942 and executed. How was this initial Resistance movement organized? What was its internal structure? What precisely were its objectives? What was the backround of its leaders? Did the Nazi repression succeed in completely obliterating all its activities? What has been the legacy of this initial Resistance, as seen by historians from 1942 until the present day?
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Albertelli, Sébastien. "Les services secrets de la France Libre : le Bureau central de renseignement et d'action (BCRA), 1940-1944." Paris, Institut d'études politiques, 2006. http://www.theses.fr/2006IEPP0037.

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Abstract:
Entre 1940 et 1944, le Bureau Central de Renseignement et d’Action (BCRA) assura la liaison entre la France Libre – à Londres et à Alger – et les résistants qui, en France, luttaient contre l’occupant. Ce service secret d’un type nouveau fut créé et dirigé par André Dewavrin (Passy). Tout au long de la guerre, il s’attacha avec succès à mettre sur pied des réseaux de renseignement avec le soutien de l’Intelligence Service. A partir de 1941, il entreprit de mener une action de type paramilitaire en collaboration avec le Special Operations Executive (SOE). Il s’agissait de créer une Armée Secrète obéissant au général de Gaulle et d’élaborer et mettre en œuvre des plans de destruction afin d’entraver la capacité de réaction de l’occupant au moment du débarquement. A partir de juin 1942, il fut en outre chargé de mettre en œuvre les missions politiques élaborées par le Commissariat National à l’Intérieur. Ce service aux fonctions étendues suscita convoitises et critiques. Les adversaires du général de Gaulle lui reprochèrent d’être un puissant instrument au service des ambitions politiques du chef de la France Libre. De fait, de Gaulle veilla toujours à en conserver le contrôle, s’assurant ainsi le contrôle de l’action en France. Le BCRA servait sa politique d’affirmation de la souveraineté française vis-à-vis des Alliés et sa politique d’affirmation de l’autorité de l’Etat vis-à-vis des résistants métropolitains. Parmi les gaullistes, on reprocha au BCRA de s’être mué en Etat dans l’Etat. De fait, l’importance que revêtait l’action de ce service pour le succès du projet politique gaulliste permit à ses dirigeants de se ménager une place de choix au sein de l’Etat gaulliste
From 1940 to 1944, the Bureau Central de Renseignement et d’Action (BCRA) was the link between the Free French – in London and Algiers – and those who, in France, committed themselves in the resistance against the occupying forces. This service of a new type was created and managed by André Dewavrin (Passy). Throughout the war, an important and successful part of its activities has been to collaborate with the Intelligence Service to create intelligence networks. In 1941, it started to collaborate with the Special Operations Executive (SOE) in order to create a Secret Army under the orders of general de Gaulle as well as to conceive and to implement destruction plans so that the reaction of the enemy would be delayed when the allied landing happens. After June 1942, the BCRA was also in charge of implementing the political missions that the Commissariat National à l’Intérieur was working out. A service with so wide functions was subject to covetousness and criticisms. It was accused by de Gaulle’s enemies to be a powerful instrument that served the political ambitions of the Free French leader. It is a fact that de Gaulle has always been anxious to keep his control on the BCRA, consequently on action in France. This service served his will to assert French sovereignty towards the Allies and to assert the state authority towards the leaders of resistance organisations in France. Among de Gaulle’s followers, some accused the BCRA to turn into a law under itself. It is a fact that the activities of this service were so important for the success of de Gaulle’s political plans that its leaders could secure themselves an important position in the gaullist state
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Moiron, Pascale. "L'Histoire d'un oubli : les républicains espagnols réfugiés en France à travers l'exemple de la Loire (1936-1945)." Paris, EHESS, 2014. http://www.theses.fr/2014EHES0040.

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Abstract:
L'histoire des républicains espagnols réfugiés en France a laissé peu de traces mémorielles. Or, même dans la Loire, département éloigné de la frontière pyrénéenne, nombre d'informations ont pu être collectées. Dans la presse ligérienne, la guerre d'Espagne est omniprésente, générant une solidarité, comme le Comité d'accueil des enfants d'Espagne (CAEE) à Saint-Étienne. De plus, dès 1936, 120 réfugiés espagnols sont répartis dans le département, plus 900 Basques en 1937 et 1 260 Espagnols en 1939, lors de la retirada. L'oubli de ces événements ne peut alors s'expliquer que par leur contenu. En effet, les cinq centres d'hébergement ligériens, le sanatorium et les six Groupements de Travailleurs Étrangers (GTE) se révèlent être des camps d'étrangers. Leurs buts sont d'isoler ces populations qualifiées d'indésirables, d'organiser les rapatriements sous le gouvernement Daladier et d'exploiter une main d'œuvre sous le régime de Vichy. Cette politique des camps met donc en exergue une continuité entre les deux. Enfin, les républicains espagnols participent activement à la Résistance dans la Loire, élément absent des mémoires. En effet, la mémoire savante produite par les historisants des localités concernées, de même que l'histoire enseignée en classe de Troisième et de Seconde, place dans une position hors-cadre ce sujet. De plus, l'oubli a également pour origine la faible visibilité de la mémoire de l'exil malgré la ritualisation, l'évènementialisation et l'historisation utilisées par les groupes producteurs de mémoire. En effet, la deuxième génération instrumentalise l'écrit pour un oubli en éclipse
The story of Spanish republicans refugees in France is mostly unknown. In the department of Loire, far from the Pyrenean border, various informations paradoxicaly have been collected on this subject. In the press, the Spanish War was ubiquitous. It created a sense of solidarity with, for example, a Spanish Children Hosting Committe in Saint-Étienne. The Loire received 120 refugees in 1936, 900 Basque refugees in 1937 and 1 260 Spanishs in 1939, after the defeat of the republicans. So, the lack of memory can only be explained by the contents of this history. In fact, the accomodation centers, the sanatorium, the Groupings of Foreigners Workers (GTE in French) were camps for foreigners. Their primary purpose was to control "undesirable" foreigners, to organize repatriations or to exploit their strength of work. Then, a continuity clearly appears between the Daladier government and Vichy. Lastly, in the Loire, as in the régions of South-West, the Spanish republicans took an active part in the freeing of France. But, ail these elements do not belong to the memory producted by the historisants of these localities. This is also the case at the national level : the taught history, in « Troisième » and « Seconde », highlights the oblivion. Furthemore, the lack of memory can also be explained with the low visibility of the memory of the exile. The work of spanish memory producing groups fails, in spite of the use of ritualisation, evenementialisation and historisation. The writing give the right to forget to the sons and girls of Spanish republicans. This lack of memory in eclipse enables an integration to the French nation
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Vieira, Guillaume. "La répression de la Résistance par les Allemands à Marseille et dans sa région (1942 - 1944)." Thesis, Aix-Marseille, 2013. http://www.theses.fr/2013AIXM3073.

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Abstract:
Notre recherche est particulièrement centrée sur le Sipo-SD, principale organisation de police allemande chargée de la répression de la Résistance. L’idée commune d’une « Gestapo », unique organisation allemande en charge de la répression de la Résistance, s’avère en réalité très sommaire. Une des questions centrale est de savoir comment la Gestapo s’inscrit dans l’antenne du Sipo-SD de Marseille. Nous prêterons tout l’attention sur la place de la Wehrmacht et, le rôle joué par l’Abwehr, la Feldgendarmerie. L’analyse de la 8ᵉ compagnie de la division Brandebourg et de la Geheim Feld Polizei (GFP) apportera un éclairage nouveau sur le dispositif répressif. L’examen du kommando de la section VI du consulat général d’Allemagne ou du Sonderkommando AS contribuera à une connaissance plus fine des acteurs. On ne peut traiter de la répression de la Résistance sans s’interroger sur la place de la Milice, la principale force répressive du régime de Vichy dans ce dispositif. Nous poursuivrons par l’étude du personnel du KDS de Marseille. Les auxiliaires français du Sipo-SD n’ont pas jamais fait l’objet d’une étude rigoureuse, ce que nous tenterons de faire pour Marseille. Quel est l’apport du PPF au Sipo-SD ? Enfin, nous terminerons en mettant l’accent sur les grandes opérations conduites par le KDS contre la Résistance marseillaise et régionale au cours de la période paroxystique de la répression de l’été 1944. L’opération Mercenary, les affaires Catilina et Antoine permettront d’analyser comment fonctionne la répression allemande dans la période qui précède la Libération et où elle atteint son plus haut niveau de violence
Our research is particularly centered on Sipo-SD, main organization of German police in charge of the repression of the Resistance. The common idea of a "Gestapo", an unique German organization in charge of the repression of the Resistance, turns out in reality very basic. One of the questions power plants is to know how the Gestapo joins in the office of Sipo-SD of Marseille. We shall pay quite particularly the attention on the place of the Wehrmacht within this device, the role played by Abwehr, Feldgendarmerie. The analysis of the 8th company of the division Brandenburg and of the Geheim Feld Polizei (GFP) will give a new perspective on the repressive device. The examination of the Kommando squad of the section VI of the general consulate of Germany or Sonderkommando AS will contribute to a finer knowledge of the actors of the plan. We cannot deal with the repression of the resistance without wondering about the place of the Milice, the main repressive strength of the regime of Vichy in this device. We shall continue by the study of the staff of the KDS of Marseille. But the French auxiliaries of the Sipo-SD were never the object of a rigorous study, what we shall try to make for Marseille. Finally, we shall end by emphasizing the big operations led by the KDS against the Resistance from Marseille and regional during the paroxystic period of the repression of the summer, 1944. The operation Mercenary, the affairs Catilina and Antoine shall allow to analyze how works the German repression for the period which precedes the liberation and where it reaches its highest level of violence
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Tantin, Dominique. "La justice pénale ordinaire dans le département des Deux-Sèvres du milieu des années 1930 à la fin des années 1940 : Le tribunal correctionnel de Niort (1936-1951). La cour d'assises des Deux-Sèvres (1936-1949)." Paris 10, 2010. http://www.theses.fr/2010PA100180.

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Abstract:
Ce travail a pour objectif de cerner l’influence du régime de Vichy sur le fonctionnement de la justice pénale ordinaire en étudiant l’activité du tribunal correctionnel de Niort entre 1936 et 1949 et celle de la cour d’assises des Deux-Sèvres de 1936 à 1951 replacés dans l’évolution des politiques judiciaires et pénales des régimes successifs. L’étude des carrières des magistrats montre un comportement professionnel caractérisé par une soumission très majoritaire aux pouvoirs en place, notamment sous le régime de Vichy. Près d’un quart des magistrats en activité sous Vichy sont mis en cause dans le processus d’épuration administrative, mais disculpés. L’activité pénale correctionnelle est très fortement majorée à compter de l’été de 1940, et son niveau reste supérieur à celui d’avant guerre jusqu’en 1949, avec une augmentation forte et durable des jugements pour vols. La période de vichy se distingue d’abord par un nombre important de condamnations en matière de ravitaillement jusqu’en 1942, puis à compter de 143 par une instrumentalisation de la justice correctionnelle au service d’une politique d’ordre moral, qui se prolonge après la Libération. Corrélativement, on relève une forte augmentation du nombre et de la proportion de femmes jugées et condamnées, notamment en 1943. Un autre trait distinctif de la période de Vichy est la sévérité du tribunal correctionnel, le recul des sursis et un nombre record d’emprisonnements fermes. Les affaires de mœurs constituent la première catégorie d’incriminations pour les jugements en assises, qui ne subissent pas de changements majeurs pendant la guerre, mais dont le nombre et la sévérité augmentent à la Libération
This work aims at defining the influence of the Vichy regime on how the ordinary penal justice worked by studying the activity of the magistrates’ court of Niort between 1936 and 1949 and that of the criminal court of Deux- Sèvres between 1936 and 1951. This will be studied through the successive regimes, each following the evolution of the judiciary and penal policies of the different times. The study of the magistrates’ careers shows that a large majority of them were completely submissive to the regimes at the time, particularly under the Vichy regime. Almost one quarter of the magistrates in activity under the Vichy regime were implicated in the administrative purge process, but they were all exonerated. The penal activity of the magistrates’ court strongly increased from the summer of 1940 and its level of activity until 1949 remained greater than that of the time before World War II, with a particularly steady increase in trials related to thefts. The Vichy period stands out for two reasons. First, until 1942, there were an important number of condemnations concerning war supplies, and second, from 1943 on, there was an exploitation of penal justice serving a moral policy, which continued after the Liberation. Correlatively, we notice a great increase in the number and the proportion of women judged and condemned, particularly in 1943. Another major characteristic of the Vichy period is the harshness of the magistrates’ court, the drop in deferred sentences, and a record total number of imprisonments without parole. Sex cases represent the first category of incriminations for criminal court judgments, but these were not subject to major changes during the war. However, their number and the harshness with which they were dealt increases after the Liberation
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Balu, Raphaële. "Les maquis de France, la France libre et les Alliés (1943-1945) : retrouver la coopération." Thesis, Normandie, 2018. http://www.theses.fr/2018NORMC016.

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Abstract:
Au tournant de 1942 et de 1943, les premiers maquis virent le jour en France occupée. Principalement constitués de jeunes gens qui refusaient la conscription de travailleurs au service de l’Allemagne et trouvaient refuge dans les bois et les montagnes, les maquis connurent une progressive militarisation. Le souvenir de leurs combats à la Libération a largement éclipsé l’histoire de leurs relations avec la France libre et ses Alliés britanniques et américains. Pourtant, dès 1943, Londres, Alger et Washington discutèrent l’intégration des maquis aux plans de guerre, créant même des structures ad hoc. Sans ignorer les désaccords politiques, stratégiques et diplomatiques qui accompagnèrent ces discussions, cette recherche entend retrouver la coopération entre maquis français, France libre et Alliés. Elle s’intéresse aux individus qui, au sein des institutions britanniques et américaines comme de la France libre, s’investirent dans la cause des maquisards et tissèrent des réseaux qui permirent de leur apporter de l’aide. Des difficultés multiples se posèrent aux services de renseignement chargés de cette tâche : leurs communications sporadiques avec la France occupée, la mobilité des maquis et la réticence des états-majors réguliers n’étaient pas des moindres. Ils parvinrent cependant à faire entendre la voix des maquis au sommet des états-majors et des États alliés, permettant leur prise en compte progressive dans les plans d’ensemble, alors même que la coordination entre armées régulières et maquisards représentait un défi stratégique presque dénué de précédent. En étudiant, depuis les états-majors et jusque sur le terrain, les individus qui portèrent cette coopération, ce travail interroge les identités de combattants divers réunis par les hasards de la guerre. Chemin faisant, il explore l’expérience de la guerre et de la répression commune aux maquisards et aux envoyés de Londres et d’Alger qui les rejoignirent dans la clandestinité, développant avec leurs nouveaux compagnons d’armes de fortes solidarités. Il intègre la progressive libération du territoire français et la concurrence des pouvoirs qui l’accompagna, courant jusqu’en 1945 pour intégrer les sorties de guerre de ces différents combattants et un peu au-delà, pour évoquer les mémoires diverses qui en sont nées
Between the end of 1942 and 1943, the first maquis came into existence in occupied France. While their members were mainly young people who refused to be sent as workers to Germany and sought refuge in the woods and the mountains, during the war the maquis turned into military formations. The memories of their fight during Liberation has largely overshadowed the history of their relationship with Free France and its British and American allies. However, as early as 1943, London, Algiers, and Washington discussed the integration of the maquis into their war plans, even creating the necessary structures. While taking into consideration the political, strategic, and diplomatic disagreements that were part of the discussions, this study intends to bring back the cooperation between the maquis, Free France, and the Allies into the narrative of the war. It looks at individuals who, within British and American institutions as well as Free France structures, dedicated their efforts to work alongside the maquisards, and built networks to assist them. Numerous obstacles came in the way of intelligence services when they took on that task: sporadic communication channels with occupied France, the maquis’ mobility, and the reluctance of regular military headquarters — among other problems. They managed, however, to carry the voice of the maquis back to the head of regular armies and Allied States, allowing them to be progressively taken into account in general war planning, even as coordination between maquisards and regular forces constituted an almost unprecedented strategic challenge. From military headquarters to the realm of clandestine operations, this study takes interest in the people who found themselves involved in this common fight, addressing the identities and fighting experiences of different individuals brought together by the fortunes of war. It also explores an experience of war and repression shared by the maquisards and the London and Algiers envoys who met them in their clandestine life, together building strong ties of solidarity. It follows them through the progressive liberation of the French territory, on the stage of its competing powers, reaching until 1945 to follow those fighters during their transition from war to peacetime, and beyond that year — shining a light onto the memories and narratives that ensued
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Ghiles-Meilhac, Samuel. "Le CRIF : de la résistance juive à la tentation du lobby 1943-2010." Paris, EHESS, 2010. http://www.theses.fr/2010EHES0101.

Full text
Abstract:
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), créé en 1943 dans la clandestinité, jouit depuis les années 1980 d'une forte présence médiatique et d'une reconnaissance sociale et politique qui n'a pas d'équivalent en France. Cette thèse retrace son histoire, en lien avec les évolutions du judaïsme français, les étapes des conflits israélo-arabes et les tournants politiques de la France, en politique étrangère mais aussi sur des enjeux intérieurs tel que la lutte contre l'antisémitisme ou le discours public autour du régime de Vichy et de la déportation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette approche chronologique est renforcée par une réflexion sur la nature et l'influence du CRIF en France, notamment à la lumière d'une comparaison avec des organisations juives américaines, très actives dans le soutien politique à Israël. Cette thèse se base sur des recherches en archives ainsi que des entretiens, effectués en France et en Israël
Created in the underground during the winter 1943, the Representative council of French Jewish Institutions, the CRIF has been enjoying a fascinating role in the French society since the 1980's. The history of this Jewish umbrella organization remains mostly unknown. This thesis fills this gap by analyzing the different historical moments of the CRIF, linked to the evolutions of French Jewry, the conflicts between Israel and its Arab neighbors and the different phases of France's policy and public discourse when it comes to anti-Semitism and the memory of the deportation of Jews during the Second World War. This historical approach is enriched by a focus on the nature of the CRIF and its influence. One key element is a comparison with other Jewish umbrella organizations in the United States. This research is based on archives files and interviews in France and Israel
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