Academic literature on the topic 'Habsbourg – dynastie – Politique et gouvernement'

RésuméBasé sur un important corpus de textes des Song, cet article définit la notion de « règles familiales des ancêtres » apparue durant cette période comme le patrimoine idéologique de la dynastie. Fait de précédents historiques, cet héritage fixait des normes de conduite et des principes de gouvernement qui devaient permettre à chaque empereur de faire face à deux types de contraintes : le respect des usages antérieurs ; la nécessité d’adapter son gouvernement aux évolutions de la situation. Les « règles » permirent d’intégrer le principe dynastique à la nouvelle organisation de la parenté et de fonder l’autorité impériale sur une gestion centralisée et standardisée des affaires publiques. Elles devinrent une des composantes essentielles de la nouvelle culture politique. La centralisation des Song est ainsi analysée d’un point de vue interne, celui de la constitution d’un savoir partagé entre le souverain et les lettrés fonctionnaires.

This article examines the Tang dynasty anecdote collection Guo shi bu 國史補 (Supplement to the History of the State), compiled by Li Zhao 李肇 (?-after 827) in part as a critique of imperial government and elite social mores of the early decades of the ninth century. A quantitative analysis of topic frequency and distribution in the collection reveals Li Zhao’s techniques for depicting the corruption or political brilliance of the reigns of Tang emperors, as well as his admiration of powerful aristocratic clans, and his disdain for social climbing, perspectives that likely stemmed from his experiences as an official in Xianzong’s court and his elite family background. Understanding the organization, underlying themes, and structure of individual anecdotes of the Guo shi bu allows us to see the ways that anecdotes and “miscellaneous” histories ultimately shaped official accounts of the Tang dynasty. Cet article examine la collection d’anecdotes d’époque Tang Guo shi bu 國史補 (supplément à l’histoire de l’Etat) compilée par Li Zhao 李肇 (?-après 827), et la considère en partie comme une critique du gouvernement impérial et des mœurs des élites au début du ixe siècle. Une analyse quantitative des thèmes traités, dans leur fréquence et leur répartition au sein de l’ouvrage permet de révéler les techniques mises en œuvre par Li Zhao pour décrire la corruption ou le rayonnement politique des règnes des empereurs Tang successifs, son admiration pour les grands clans aristocratiques, et son dédain pour les parvenus et l’ascension sociale. Li hérite certainement cette vision de son expérience en tant que fonctionnaire à la cour de Xianzong ainsi que de son ascendance au sein des élites. Une telle compréhension de l’organisation du Guo shi bu, de ses thèmes sous-jacents et de la structure des anecdotes prises individuellement nous permet de mieux saisir comment les anecdotes et les miscellanées ont fini par déterminer le contenu des histoires officielles de la dynastie des Tang.

Although Bianzhou (modern Kaifeng) is well known as the imperial capital of the Northern Song dynasty, its history prior to the tenth century reveals much about the political fortunes of the Tang dynasty, especially after the An Lushan rebellion. A careful analysis of the backgrounds of the Military Commissioners appointed to govern the region indicates that following an initial period of instability, the Tang court was able to maintain control over this strategically vital transportation hub late into the ninth century and to repeatedly appoint commissioners who had passed the civil-service examinations. This experience helps explain the continuing optimism of Tang elites about the dynasty’s prospects and made Bianzhou itself an important example for the educated elite of why civil values were essential to good government and the survival of the Tang dynasty. Si Bianzhou (actuel Kaifeng) est bien connu comme capitale impériale des Song du Nord, son histoire avant le Xe siècle nous en apprend beaucoup sur le destin politique des Tang, particulièrement après la rébellion de An Lushan. L’analyse minutieuse du parcours des commissaires militaires successivement nommés à la tête de la région révèle qu’après une période initiale d’instabilité, la cour des Tang a été en mesure jusque tard dans le IXe siècle de maintenir son contrôle sur ce qui était un nœud stratégique de communications et d’y poster l’un après l’autre des commissaires passés par la voie des examens civils. L’expérience contribue à expliquer l’optimisme persistant des élites des Tang concernant l’avenir du régime, le cas de Bianzhou étant à leurs yeux un exemple important des raisons pour lesquelles les valeurs civiles demeuraient essentielles à la qualité du gouvernement et à la survie de la dynastie.

"Fondée à la fin du XIIIe siècle par les comtes de Ferrette, passée ensuite sous la domination des Habsbourg, la ville de Thann avait un statut ambigu, car elle était à la fois ville seigneuriale et chef-lieu de seigneurie (le bailliage de Thann comptera jusqu'à 42 localités). En tant que ville seigneuriale, elle était placée sous la dépendance des Habsbourg, mais bénéficiait d'une autonomie importante, à l'exemple de certaines villes impériales. Cité prospère, siège d'une trésorerie (legstatt) depuis 1486, elle pouvait être considérée comme la véritable capitale économique de la Haute-Alsace autrichienne. Elle exerçait en outre sur les villages de son ressort une autorité qui faisait d'elle quasiment l'équivalent d'un seigneur territorial. Les communautés villageoises supportaient difficilement la tutelle des Thannois, notamment en ce qui concernait la répartition de l'impôt et la réglementation de l'artisanat rural. La ville a aussi été marquée par sa position géographique singulière. Implantée à l'entrée de la vallée de la Thur, elle verrouillait l'accès au col de Bussang et occupait une situation de passage entre l'Empire et le royaume de France. La frontière linguistique passait d'ailleurs à l'intérieur même de la seigneurie de Thann. Le bailliage comptait en effet cinq villages " welches ". La connaissance de la langue française était assez répandue à Thann. Le bilinguisme était un atout indispensable pour tous les administrateurs souhaitant exercer des fonctions de responsabilité. Au plan religieux, Thann s'est affirmée au XVIIe siècle comme l'un des principaux bastions de la Contre-Réforme catholique en Haute-Alsace. "
Founded at the end of the thirteenth century by the Earls of Ferrette [Pfirt] and fallen thereafter under the rule of the Habsburg, the town of Thann had an ambiguous status, because it was at the same time a seigniorial town and the chief-town of the seigniory (the bailiwick of Thann counted up to 42 villages). As a seigniorial town Thann was placed under the dependency of the Habsburg, but it benefited from a significant level of autonomy, comparable to certain Imperial towns. Being wealthy, and since 1486 the headquarter of a treasury, Thann could be considered as the true economic capital of the Austrian Upper Alsace. It even ruled over the villages under its responsibility with an authority that made it almost the equivalent of a territorial ruler. The community of villages suffered from the supervision by the Thann people, especially concerning tax distribution and the reglementation of rural craftwork. Its remarkable geographic location also had a noticeable impact upon Thann. Situated at the mouth of the Thur Valley, it controlled the road leading to the Bussang pass and was erected on one of the main trade routes between the Empire and the Kingdom of France. The linguistic limits were meandering indeed within Thann bailiwick itself. Thus, five "welche" (French-speaking) villages belonged to the bailiwick. Knowledge of the French language was rather prevalent in Thann, as being bilingual was a prerequisite for all elected officials willing to reach high-level positions. From the religious point of view, in the seventeenth century Thann asserted itself as one of the main strongholds of the Catholic counter-Reformation movement in Upper Alsace

Sa politique matrimoniale a permis à la dynastie de Habsbourg d'agrandir son patrimoine et d'accéder à l'Empire. Les motivations (territoriales, financières, militaires, diplomatiques) et les circonstances (soutiens ou oppositions) permettent de faire la part du hasard et du choix politique. Tout en évitant et l'extinction biologique et la parcellisation domaniale, les chefs de famille devaient jouer sur l' " échiquier matrimonial " en fonction de la démographie (nombre d'enfants, sexe), des règles ecclésiastiques et nobiliaires, du rapport des forces territoriaux. Sur huit générations, entre Rodolphe I et Maximilien I (1273- 1519), tous les projets matrimoniaux sont étudiés, aboutis (58 mariages) ou non (110 projets), ainsi que les étapes de l'engagement matrimonial (enquêtes, promesses de mariage, fiançailles, procurations) et leurs implications financières (dots, contre-dots, Morgengabe, douaires).

L'objectif de la présente thèse est de comprendre les éléments qui fondent la légitimité politique en Chine au IIIe siècle de notre ère à travers l'étude d'un cas précis: l'installation au pouvoir du clan des Sima dans l'Etat de Wei, à l'époque des Trois royaumes, et la fondation de leur dynastie, les Jin, en 266. Le premier chapitre de la thèse est consacré aux sources de nos connaissances sur la période étudiée. Le double processus de prise du pouvoir et de légitimation est ensuite analysé en quatre volets correspondant aux éléments sur lesquels les Sima s'appuyèrent: leur position familiale, le contexte politique et idéologique qui leur était favorable, l'existence d'un modèle efficace de changement dynastique, et les réformes engagées après la naissance des Jin. Le processus d'accès au pouvoir et de fondation dynastique fut long, difficile, et parfois hasardeux. Chaque étape, chaque difficulté, chaque pas vers le pouvoir suprême furent justifiés par les Sima de manière toujours circonstanciée, dans le but de désamorcer d'éventuelles contestations, établissant ainsi les bases de leur légitimité. Les Sima sont parvenus in fine à gagner la qualité d'empereurs légitimes en s'insallant sur le trône et en s'empressant de rentrer dans le système qu'ils venaient eux-mêmes d'enfreindre. Tout au long du processus, ils s'efforcèrent de montrer qu'il n'y avait pas de transgression dans les règles de dévolution du pouvoir en privilégiant celles qui leur étaient favorables, mais ils s'appuyèrent aussi sur leur immense succès militaire: la réunification de la Chine, alors morcelée depuis presque un siècle
The aim of the dissertation is to understand the elements on which political legitimation was based in third century China through a particular case: the seizure of power by the Sima family in the state of Wei during the Three Kingdoms and the foundation of their dynasty, the Jin, in 266. The first part of the work is an introduction to the different sources of historical information on the period. The double process of the seizure and the legitimation of power is next analyzed in four parts, each of them corresponding to one element used by the Simas: their family position, the auspicious political and ideological context, the existence of an effective model of dynastic change, and the reforms introduced after the birth of the Jin. The processes of gaining power and founding the new dynasty were long, difficult, and sometimes dangerous. Every stage, every difficulty, every step toward supreme power was always justified by the Simas in a way that fit the particular circumstances of the moment, so as to undermine any grounds for contestation, and thus was formed the basis of their legitimacy. Eventually, the Simas succeeded in gaining the quality of legitimate emperors by coming to the throne and immediately inserting themselves into the system upon which they had just infringed. Throughout the process of conquest, on the one hand they endeavored to show that they had not infringed upon the rules of succession by unduly privileging those who were favorably inclined toward them, and, on the other hand, they relied on their tremendous military success in having reunited China, which had been divided for almost a century

Au xeme siecle, en meme temps que le califat de cordoue et pour l'illustrer nait une litterature - ou plus generalement une ecriture - qu'on peut dire his- torique. Elle vise en effet a surmonter l'intervalle de deux siecles pendant les- quels la dynastie omeyyade, chassee d'orient par les abbassides, fut depossedee de l'imamat. Loin de minimiser cette solution de continuite, la propagande omey- yade en fait l'epreuve - ou l'hegire - dont a l'image du prophete, dieu marque ceux qu'il a choisis. Apres la chute du califat (1031) cet edifice ideologique tombe en ruines. D'ibn hazm a ibn abdun, a mesure que se precise la menace chretienne, le "sens" que les omeyyades avaient tente d'imprimer a l'histoire se fait plus douteux. A la fin du xieme siecle, l'interet des auteurs andalous pour la "politique" disparait presque totalement. L'illegitimite du pouvoir, definitivement consacree par les almoravides conduit au contraire la cite musulmane a definir un ordre dont le prince n'est plus le garant, un equilibre de fait desormais indifferent aux promesses messianiques du premier islam
Arabic spanish literature - though writings would be a more ac- curate term - sprung in the xth century as an attempt to give support to the umayyad caliphate. This literature well deserves to be labelled historical as its purpose was to cover a span of two centuries deprived of legitimacy, the umayyad dynasty having been driven away from the east by the abbasid upheaval. The umayyad propaganda unexpectedly insisted upon this defeat as the ordeal sent by god to mark out his chosen few. 1031 saw the fall of the caliphate and down with it came its ideology. From ibn hazm to ibn abdun, as the christians military threats were impending, history didn t seem to be reliable any longer; by the end of the xi th century, andalusian authors had almost lost interest in politics. With the almoravids in power, they came to discard any government as illegitimate. The muslim city would soon have to enforce a day to day social order, kept apart from the much de- cried political hierarchy and little concerned with the messianic promises of early islam

L'objet de cette recherche tient dans l'analyse et l'étude des formes de rapports établis par le pouvoir séleucide avec son territoire. Il s'agit de montrer que l'expression administrative et idéologique du pouvoir royal avait partie liée avec la définition du territoire royal. Ce travail propose ainsi une analyse des formes de domination pesant sur les communautés qui constituaient le territoire, que cette domination fût directe ou indirecte. Il souligne non seulement l'adaptation des modes de domination selon les régions, en fonction des antécédents administratifs locaux, mais aussi la relative densité de l'armature de pouvoir séleucide. Cette recherche tend ainsi à corriger l'image de faiblesse politique et administrative du royaume séleucide en montrant que, grâce notamment à un encadrement plus efficace qu'on ne le pensait, l'immensité du territoire royal au cours du IIIe siècle et de la première moitié du IIe siècle constitua un élément essentiel de l'affirmation idéologique et politique du pouvoir séleucide. Ce travail propose aussi une réflexion sur l'organisation et la répartition des pouvoirs au sein de la structure administrative séleucide. Nous avons ainsi tenté de souligner la densité périphérique de l'administration royale. Nous voyons en effet dans cette organisation de l'espace administratif une des principales causes de la capacité des gouverneurs régionaux à s'affranchir de l'autorité royale lorsque celle-ci se faisait chancelante. La fragilité de la construction administrative tenait ainsi bien plus à la qualité du lien entre le centre et la périphérie qu'à une incapacité structurelle du pouvoir central à administrer les régions périphériques
This work proposes to analyse the various ways of domination, wether direct or indirect, that the Seleucid kings used towards the local populations. On the one hand we wished to point out the surprising capacity of adaptation of this ways of domination according to the geographic specificities or to the administrative structures existing previously. But on the other hand we also tried to show how dense were the ramifications of the Seleucid administrative network. Our research aims to modify the frequent vision of a Seleucid kingdom politicaly and administratively weak, by showing that, thanks to its powerful rules of domination, the immensity of the royal territory, during the IIIrd century and the first half of the second, was by no ways a handicap, but on the contrary one of the most important element in the ideological expression of the Seleucid power, deciding of its political strengh

S'ils sont aujourd'hui un peu méconnus, Eugène et Camille Pelletan, le père et le fils, comptèrent parmi les grandes figures républicaines du Second Empire et de la Troisième République. Si le premier, petit-fils de pasteur, membre du gouvernement de la défense nationale (1870-1871) était modéré, l'autre, qui eut la responsabilité de la marine dans le ministère Combes (1902-1905), fut l'un des plus ardents animateurs de l'extrême gauche radicale. Sans prétendre à une totale exhaustivité dans le domaine de leur action politique, notre étude vise surtout à appréhender ces deux personnages dans leur dimension sociale et culturelle et à mieux cerner, au travers de leur exemple, une époque et un milieu: celui de la bourgeoisie républicaine. Notre travail ne se limite pas, cependant, à Eugène et Camille. Sur l'arbre généalogique familial, en effet, figurent onze parlementaires, parmi lesquels Georges Bonnet et Michel Debré. Aussi avons-nous cherché à mettre au jour les stratégies d'alliance matrimoniale et à comprendre ce que signifiait et impliquait le fait d'appartenir à une dynastie républicaine
Although not very well known today, Eugene and Camille Pelletan - father and son respectively - were among the most prominent republican figures of the Second Empire and the Troisième réepublique. Eugene Pelletan, the grand-son of a minister, took part in the government de la defense nationale (1870-1871), was a moderate, but his son Camille, who was in charge of the navy in the combe's ministry (1902-1905), was among the most ardent supporters of radical left-wing extremist. This paper does not intend to cover exhaustively their political action but addresses their social and cultural dimension of, and, through their example, to better understand their times and their class: that of republican bourgeoisie. We will not, however, dwell solely on the cases of Eugene and Camille: the family tree comprises eleven members of parliament, among which Georges Bonnet and Michel Debre. Consequently, we have tried to bring to light the strategies of matrimonial alliances and also to understand what were the meaning and involvements of being a member of a republican

Les hausawa vivent entre le niger et le nigeria depuis des siecles ou ils ont forme des royaumes dits hausa bakwai (7 etats hausa "legitimes") et banza bakwai (7 etats hausa "illegitimes"). Le katsina est l'un de ces 7 etats hausa legitimes. Vers 1445, muhammad korau (c. 1445-1493/4) renverse la dynastie des durbawa et fonde sa propre dynastie royale dite la dynastie de korau. De l'avenement de muhammad korau a la fin du xviiieme siecle le katsina se revelera un des plus rayonnants des etats ha usa avant le jihad de 1804. L'etude de l'imaginaire politique hausa a travers la legende de bayajida, ses differentes variantes, les kirarai (poeme de louanges) des sarakuna (rois), confrontee aux temoignages ecrits montre que la sarauta (systeme politique hausa) repose sur plusieurs facteurs. L'etude de la fonction de l'etat hausa oblige a prendre en consideration non seulement l'espace qu'occuperaient les hausawa mais aussi le paysage politique environnant. L'evolution de ces ensembles s'est faite sur un fonds du commerce transsaharien veritable moteur des echanges entre ces differents ensembles politiques d'une part et les deux rives du sahara d'autre part. Le commerce transsaharien fut aussi un des facteurs determinants dans l'islamisation de l'afrique sahelienne. L'originalite de la participation des hausawa a ce commerce tient, entre autres, a leur systeme politique : la sarauta. En 1804 une equipe de marabouts diriges par usman dan fodio engagea, a partir du gobir, un mouvement de reforme islamique (le jihad) qui ebranla les vieilles dynasties royales et modifia le paysage politique du soudan central. Cette reforme amena la plupart des etats hausa a adopter officiellement l'islam comme le credo de l'etat au detriment de l'etat hausa posterieur fonde sur plusieurs facteurs. Les etats hausa membres du califat de sokoto furent desormais diriges par de nouvelles dynasties qui s'inspiront aussi du systeme de la sarauta
For centuries the hausawa have lived between niger and nigeria. There they formed two kind of kingdoms : the hausa bakwai (7 'legimate' hausa states) and the banza bakwai (7 'illegimate' hausa states). The katsina was one of these 7 legitimate hausa states. Around 1445 muhammad korau (c. 1445-1493/4) overthrew the durbawa dynasty and founded his own royal dynasty known as the korau dynasty. From the establishment of muhammad korau to the end of the 18th century the katsina proved to be one of the most shining examples of the hausa states before the jihad of 1804. The study of hausa political myths through the bayajida legend and its variants, the kirarai of the sarakuna (kings) compared with the written record shows that the sarauta (hausa political system) is based upon several factors. In studying the functioning of the hausa state both the territory occupied by the hausawa and the surrounding political climate must be taken into consideration. The development of the two factors took place on the background of the trans-saharan trade which was the driving force behind the relations between the different political entities, on the one hand, and the two sides of the sahara on the other. The trans-saharan trade was also a determining factor in the islamisation of sub-saharan africa. The hausa original participation in trans-saharan trade depended, among other things, on the sarauta system. In 1804 a team of marabouts under the leadership of usman dan fodio created an islamic reform movement (jihad) which, beginning in gobir, was to shake the old royal dynasties and modify the political landscape of central sudan. This reform led most hausa states to adopt islam as the official state religion to the detriment of the previous situation where the hausa state was based upon several factors. The hausa states that were members of the sokoto caliphate, which was founded as a result of the jihad, were from then on ruled by new dynasties which used also the sarauta system

L'objet de cette etude est la presentation et l'analyse du concept de la politique a l'ere sassanide a partir des textes religieux par une approche anthropologique appliquee a cette periode. Aussi, nous dessinons un systeme politique constitue de plusieurs elements : 1e : dieu ou la source de la politique ; 2e : le monde ou le lieu, le temps et le moyen de la politique ; 3e : l'homme ou l'executeur de la politique ; 4e : la religion ou la politique elle-meme ; 5e : la resurrection ou la finalite de la politique. Ces elements forment un ensemble divin et ont en face d'eux, comme l'autre element essentiel du systeme, un ensemble demoniaque. L'evolution de l'idee de dieu a ete analysee en trois etapes polytheiste, henotheiste et dualiste. L'evolution du monde est celle d'une lutte politique contre demon dans laquelle tous les etres doivent participer. Le protagoniste essentiel de cette lutte est l'homme. L'essence du concept de la politique se trouve dans le processus de la purification, c'est a dire l'elimination de "l'etat de melange" entre la creation de dieu et l'anti-creation de demon et son resultat final, la realisation d'un ideal politique : la resurrection. Le processus de la purification prend fin par l'ordalie du metal fondu qui symbolise l'union sacree du pouvoir humain politique(metal), et le pouvoir divin (feu). D'autre part, la mort de l'archetype du mauvais roi annonce la fin de l'ensemble demoniaque ce qui rend a son tour, le systeme politique inutile. Dans une autre partie nous avons analyse le manicheisme et le mazdakisme a la fois comme 2 alternatives "theoriques" au systeme politique, et une sorte d'acceleration et de radicalisation des concepts mazdeens en 2 temps : passif et actif. La derniere partie est consacree aux rapports entre le mazdeisme, le bouddhisme, le judaisme, le christianisme et surtout l'islam avec lequel une synthese ideologique sera engendree
The aim of this thesis is to present and to analyse the political concept in the sassanian era relying on religious texts and through an anthropological approach. We try to shape a political system made of several elements : 1e : god as source of politics ; 2e : world as place, time and means of politics ; 3e : man as the maker of politics ; 4e : religion as politics itself ; 5e : resurrectiion as aim of politics. These elements constitute a divine whole and have to face a devilish whole. The evolution of the idea of god is analysed in 3 steps : polytheist, henotheist and dualist. The evolution of the world is a political struggle against the devil in to which must participate every being. The main protagonist of this fight is the man. The essence of political concept should be found out in the purification process namely in the elimination of "state of mixture" between god's creation and devil's anti-creation. The final result of purification is the achievement of a political ideal : resurrection. The purification touches its very top by the ordeal of melted metal which symbolizes the sacred union of human political power(metal) and the divin power(fire). Moreover, the destruction of the archetype of evil king is the sign of the end of develish whole as well as all the other features of "state of mixture". And this renders the political system useless. In another part we have analysed the manicheism and the mazdakism both as 2 "theoretical" alternatives to the political system and a sort of acceleration and radicalization of the mazdian concepts in 2 steps, a passive and an active one. In the last part of this work, we have analysed the relations between mazdeism, bouddhism, judaism, christianism and especially islam with which a new ideological synthesis will be generated

La recherche porte sur l'étude de l'aristocratie byzantine du 7e au 9e siècles dans ses rapports au pouvoir impérial. Cette étude tente de cerner les contours de la classe dirigeante entre 602 et 843, c'est-à-dire de la mort de l'empereur Maurice au rétablissement officiel du culte des icônes par l'impératrice Théodora. L'aristocratie byzantine des 7e-9e siècles se définit d'abord par son rapport exclusif au pouvoir impérial, par le biais des dignités, des fonctions, des revenus tirés du service de l'empereur et enfin des cérémonies impériales. La spécificité de cette classe dirigeante tient d'abord à sa nature d'aristocratie de service. Elle se définit à la fois par sa fermeture relative aux nouveaux venus et par sa dépendance accrue au service de l'empereur dans un contexte militaire d'expansion du Califat et de crises économique et institutionnelle. Cette dépendance accrue se manifeste d'abord par la mise en place d'un nouveau système de titulature qui fixe le rang d'un dignitaire à la cour et qui le situe au sein d'une grille hiérarchique stricte, liée à l'importance de sa charge, à la faveur de l'empereur et à ses moyens financiers. Ces cadres nouveaux sont destinés à renforcer l'emprise du pouvoir sur le personnel dirigeant dans un contexte d'affaiblissement à la fois de la figure impériale et de l'aristocratie centrale et provinciale. Elle se manifeste ensuite par la mise en place de nouvelles structures administratives dans les provinces et à Constantinople. Les nouvelles régions militaires, les thèmes, sont destinés à mobiliser toutes les forces de l'Empire pour résister aux raids annuels du Califat. Ces nouveaux cadres favorisent l'ascension de grandes familles dans les provinces frontalières, Anatoliques et Arméniaques. Elle se manifeste surtout par la mise en place de mécanismes institutionnels pour mettre un terme à l'instabilité du pouvoir impérial, constamment remis en cause par des complots et révoltes incessants sur toute la période. La deuxième partie de notre étude porte sur l'étude de ces complots et révoltes pour tenter de cerner les causes de cette instabilité du sommet du pouvoir et de saisir ainsi les enjeux de la crise que traverse l'aristocratie des 7e-9e siècles
This thesis deals about Byzantine Aristocracy and Imperial Power from the 7th to the 9th century. I have tried to define the boundaries of the ruling class between 602 and 843, from the death of the emperor Maurikios and the so-called “Triumph of the Orthodoxy” made possible by the empress Theodora. The main characteristic of the Byzantine ruling class is its nature of a group closed to foreigners and defined by imperial service. The aristocracy depends more on the emperor thanks to a new system of dignities which provides a strict order of precedence. New administrative structures contribute also to the submission of the ruling class, like the military provinces called “themes” which were intended to strengthen the armies against the annual raids of the Arabs. But these new structures helped create a new ruling class in the eastern provinces which weakened even more the stability of the State. The second part of our thesis focuses on the rebellions and military coups which are aimed at the emperor. This military unrest helps to reveal the reasons of the social crisis of the ruling class from the 7th to the 9th century