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Dissertations / Theses on the topic 'Hegel, Georg Wilhelm Friedrich, Philosophie et religion'

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1

Abed, Habiba. "La morale et la religion selon Hegel." Paris 1, 2000. http://www.theses.fr/2000PA010567.

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Abstract:
La religion du jeune Hegel est liée à l'éducation rationnelle d'un peuple, tel que celui de la Grèce antique. Hegel distingue la religion objective des lumières, représentée par la religion chrétienne positive, et la religion subjective populaire grecque. Les idées de la raison kantienne s'imprègnent de la sensibilité naturelle des grecs, afin de purifier le christianisme des dogmes inséparés de l'oppression politique. Mais, pas plus le moralisme kantien que le sentiment de l'amour universel de jésus, ne font du christianisme une religion constitutive d'une société politique. À Iéna, Hegel murit son système de l'identité de l'identité et de la non-identité, conciliant la philosophie du sujet-objet objectif de Schelling et celle du sujet-objet subjectif de Fichte. Il critique ses contemporains et expose la moralité sociale ou la vie éthique d'un peuple dans sa culture juridico-économique et ses institutions politiques. Dans la phénoménologie de l'esprit, Hegel reconstruit la culture de l'humanité, tant du point de vue individuel que générique et historique. Chaque esprit d'un peuple détient une place dans l'histoire universelle. Hegel fait correspondre à chaque époque de l'histoire une figure déterminée de l'art et de la religion. Il y a une série progressive des représentations esthétiques de la religion. Son interprétation du dogme trinitaire exclut toute transcendance divine. L'infinité divine se finitise dans l'incarnation christique ; l'esprit humain de la communauté historique se réapproprie l'essence rationnelle, comme vérité d'un contenu divin. Echappant à l'esprit fini qui se représente. La dialectique de l'esprit consiste en la position de l'absolu et sa réflexion comme sujet et connaissance de soi-même. Grace à la reforme luthérienne, l'essence divine est rapprochée de l'homme, l'esprit ecclésiastique et le monde séculier et temporel se trouvent réconciliés.
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2

Kopp, Patrick. "Religion et histoire dans la philosophie de Hegel." Paris 1, 1997. http://www.theses.fr/1997PA010700.

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Abstract:
Cette recherche se propose une etude genetique de la philosophie de hegel a partir des concepts fondamentaux de religion et d'histoire. Le champ etudie est la pensee du jeune hegel, de 1785 a 1807, du tagebuch a la phenomenologie de l'esprit. Nous distinguons: 10 une pensee hegelienne non-philosophique qui se realise de 1785 a 1793, a stuttgart et a tubingen. La pensee hegelienne se developpe dans l'element de la culture de son temps, la philosophie des lumieres et la predication lutherienne. 20 une pensee philosophique non-hegelienne de 1793 a 1801, a berne et a francfort. L'entree de hegel dans la pensee philosophique est favorisee par son education et motivee par le choc de la rencontre avec la philosophie de kant. Hegel est kantien avec ferveur, mais, s'il tente d'abord de parachever le kantisme en creant un jesus kantien, il acheve ensuite le kantisme en desesperant d'une +religion dans les limites de la simple raison;. 30 hegel realise enfin a iena de 1801 a 1807 la philosophie hegelienne, qui desormais s'achemine vers sa systematisation: -externe: face au devenir de l'idealisme allemand et a la posterite critique de kant. -interne, dans l'elaboration d'une dialectique speculative originale plusieurs fois reformulee. Cette recherche est une contribution a la comprehension de la genese de la premiere philosophie systematique hegelienne et a une didactique de la philosophie de hegel. On a recemment (1997) encore beaucoup parle du concept de fin chez hegel (not. La fin de l'histoire). Il est question aujourd'hui des debuts hegeliens. Cette philosophie, devenue dans son ultime expression encyclopedique est accessible a ses debuts par deux concepts : la religion et l'histoire, qui permettent a la fois de penser ses debuts et sa fin (son but, son sens, son terme)
This work is a genetical study of hegel's philosophy, through the fondamental concepts of religion and history. The ream of this study is the thought of the young hegel, from 1785 to 1807, from his "tagebuch" to the phenomenoly of spirit. We distinguish: 10 a non philosophical hegelian thought, which takes place from 1785 to 1793 in stuttgart and francfort. Hegel improves his thought through the element of the culture of this period, the enlightment, and lutherian preaching. 20 a philosophical but non hegelian thought from 1793 to 1801 in bern and francfort. The biginning of the hegelian philosophical thought comes from the clash of his conception and the philosophy of kant. He tried first to put the finishing touches of the system of kant, but finished it in a critical way. 30 hegel materializes the hegelian philosophy in a systematical way. -this way is an external one, facing the german idealism -this way is an internal one, the development of an original speculativ dialectic. This study is a contribution to the explonation of the genesis of the first systematical hegelian philosophy and a contribution to a didactic of the hegelian philosophy
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3

Fujita, Masakatsu. "Philosophie und Religion beim jungen Hegel : unter besonderer Berücksichtigung seiner Auseinandersetzung mit Schelling /." Bonn : Bouvier Verl. H. Grundmann, 1985. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34832401v.

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4

Gascoigne, Robert. "Religion, rationality and community : sacred and secular in the thought of Hegel and his critics /." Dordrecht ; Boston ; Lancaster (U.K.) : M. Nijhoff, 1985. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34822175c.

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5

Seye, Boucounta Vieillard-Baron Jean-Louis. "Esprit objectif et esprit absolu chez Hegel." [Poitiers] : [I-médias], 2009. http://theses.edel.univ-poitiers.fr/theses/2009/Seye-Boucounta/2009-Seye-Boucounta-These.pdf.

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6

Seye, Boucounta. "Esprit objectif et esprit absolu chez Hegel." Poitiers, 2009. http://theses.edel.univ-poitiers.fr/theses/2009/Seye-Boucounta/2009-Seye-Boucounta-These.pdf.

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Abstract:
Notre but dans ce présent travail, c'était d'analyser et de comprendre l'historicité de l'esprit objectivé dans ses moments objectif et absolu dans la philosophie hégélienne sans minimiser l'apport de ses pairs idéalistes. Ce faisant le développement de notre travail a obéi à une structuration ternaire. La première partie traite de l'historicité de l'esprit objectif à travers ses grands moments ou déterminités ; la famille, la société civile et l'Etat. C’est l'étude des institutions humaines, de leur orient jusqu'à leur occident où elles obéissent aux normes universelles de Raison et de Liberté. L'expression du Geist que médiatisent ces déterminités objectives, révèle cependant, une permanence de la contingence dont le propre consiste à l'inscrire dans un processus fini. Ainsi, frappé par le négatif à son sommet qu'est l'Etat dans les relations internationales, l'esprit objectif inconscient dévoile ses limites, que l'esprit n'est pas que politique ; ce qui pose la nécessité de sa subordination à l'esprit absolu, le royaume de la pensée pure, de l'esprit conscient de soi. C'est ce que nous avons analysé dans la deuxième partie du travail. Ici, l'esprit absolu exprime le Geist dans sa haute sphère composée de l'art, de la religion et de la philosophie. Enfin, la troisième partie développe le rapport dialectique entre l'esprit objectif et l'esprit absolu. Cette dernière nous a permis de voir en quoi l'esprit absolu constitue la sphère fondant ce devenir objectif- esprit objectif- et doit être placée au premier plan. On en a tiré un enseignement : celui de la réhabilitation hégélienne de la religion. Celui-ci permet, entre autres, d'amener les daltoniens, en l'occurrence certains spécialistes de la philosophie hégélienne qui méconnaissent la portée de la religion dans le système, à mieux voir clair
Our aim in this present work was to analyze and understand the historical dimension of the objectivized mind in its objective and absolute time in Hegel philosophy without minimizing the contributions of his idealist peers. Therefore, the process of our work has obeyed a ternary structure. The first part is about the historical dimension throughout its great times or detreminist aspect ; family, civil society and the State. It is about the study of human institution from their east to their west, where they are subjected to the universal norms of Reason and Liberty. The expression of Geist which those objective deterministic aspect mediatized, shows however a continuous presence of the contingency whose peculiarity is to put it down in a finished process. So, hit by the negative at its top which is the State in the international relations, the objective mind shows its limits because the mind is not even political ; which arises the necessity of its subordination to the absolute mind, the kingdom of pure thinking, of the mind conscious about itself. That is what we have analyzed in the second part. Here, the absolute mind expresses the Geist in its high sphere, composed of art, religion and philosophy. Finally, the third part deals with the dialectical relation between the objective mind and the absolute mind. The latter has enabled us to understand how the absolute mind is the sphere constituting the basis of the objective evolutionobjective mind- and must be highlighted. What we have learnt from it is the hegelian rehabilitation of religion. In fact, it helps, among others, to make colour-blind people, particulary some hegelian specialists who do not master the religious aspect in the system, to see better and clearly
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7

Simhon, Henri. "Pensée dialectique et pensée de l'altérité : la question du rapport divin chez Hegel et Levinas." Caen, 2003. http://www.theses.fr/2003CAEN1385.

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Abstract:
La philosophie hégélienne est une philosophie de l'identité concrète, identité qui inclut la différence. Mais le point de vue de l'identité concrète n'en demeure pas moins point de vue de l'identité, point de vue qui lit la scission non pas tant comme condition de possibilité du lien que comme absence de lien. Les analyses phénoménologiques lévinassiennes montrent qu'une autre lecture de la scission est possible. Les notions bibliques d'amour, d'élection, de prophétisme se trouvent lues par Levinas, du point de vue de la différence, avec un autre sens que celui que leur donnait Hegel en sorte que le point de vue de l'identité hégélien, par contraste, et quelle que soit sa dimension intégrative, apparaît pour ce qu'il est, un point de vue : point de vue de l'ontologie abandonné par Levinas qui trouve dans le visage une autre origine que l'être.
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8

Gourde, Étienne. "La fin de l'art." Thesis, Université Laval, 2010. http://www.theses.ulaval.ca/2010/27061/27061.pdf.

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9

Lejeune, Guillaume. "Les dialectes de la dialectique: sens et usage du langage chez Hegel." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2012. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209751.

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Abstract:
La thèse s’intéresse au sens et à l’usage du langage chez Hegel à travers une reconstruction de la dialectique et de ses dialectes.

Dans la première partie, nous avons reconstruit la théorie implicite du langage à partir des occurrences du thème et de la structure de la philosophie hégélienne. Après une étude génétique et systématique du langage chez le philosophe, nous avons abordé le rapport du langage à la logique. Nous avons alors montré que Hegel essaye moins de construire un langage pour la pensée comme c’est souvent le cas dans les formalismes logiques que de montrer comment la pensée se fait discours dans le langage. A l’issue de cette première partie, il est donc apparu que le langage était moins étudié comme un objet à décrire analytiquement que comme l’élément dans lequel la pensée devenait le discours de l’auto-constitution du sens.

Une fois ce sens du langage dégagé, nous avons analysé dans la seconde partie, la façon dont Hegel usait du langage pour faire ressortir son discours visant à articuler le sens en son absoluité. Notre démarche essentiellement propédeutique a alors pris un tour problématique, puisque nous avons fait ressortir qu’il y avait une tension entre les textes de philosophie et les textes sur la philosophie. En effet, si le discours philosophique exprime le sens tel qu’il se forme dans le langage, il semble inopportun de faire précéder ce discours de textes tels que des préfaces où des introductions qui ne donnent qu’un point de vue indirect sur la chose. Plus précisément, la dialectique du savoir se formant dans le langage semble perdre dans les textes en marge du système l’intimité requise d’un sens se faisant expérience. Hegel en formulant la philosophie première comme une dialectique autoréférentielle du concept serait pris dans le dilemme suivant :le système interdirait tout texte référentiel (préface, introduction) tout en les nécessitant pour se laisser communiquer. En bref, l’autoréférence au fondement de l’horizon du sens chez Hegel se contredirait dans la communication que vise à établir l’aspect dialogique des préfaces et des introductions. La question que nous avons alors essayé de résoudre est celle de savoir si dialectique et dialogique étaient vraiment à opposer. Après avoir montré que des penseurs comme Schlegel ou Schleiermacher pensaient ces deux concepts ensemble, nous avons fait apparaître que le concept de dialogique pensé dans son historicité s’était vu délimiter concurremment à la grammaire et à la rhétorique des bornes variables. Nous avons alors soutenu la thèse selon laquelle cette plasticité pouvait également s’attacher à la notion de dialogique. Plus précisément, l’opposition apparente de ces deux termes chez Hegel a été mitigée à l’aune d’un concept de dialogique basé sur une relation « Je-Nous ». En montrant que chez Hegel le dialogique des préfaces référait à un « Nous » englobant, le problème de la communication de sa philosophie à travers des textes exotériques n’est plus apparue comme contredisant la structure autoréférentielle du système. Nous avons, par là, fait apparaître que la dialectique de l’élaboration dans le langage pouvait se décliner en des dialectes dialogiques qui, prenant place dans l’espace autoréférentiel de la relation « Je-Nous », n’infirmaient pas le concept d’expérience du sens.

En guise de conclusion, nous avons esquissé de façon prospective le potentiel d’une telle théorie dans un contexte plus contemporain. Nous avons à cet égard voulu répondre aux critiques de Habermas ou de Gadamer taxant le système hégélien de monologue de l’absolu oublieux du caractère dialogique de la parole et de la communication en montrant l’intérêt qu’une vue plus nuancée sur la pensée dialectique hégélienne pouvait avoir pour la pensée contemporaine.


Doctorat en Philosophie
info:eu-repo/semantics/nonPublished

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10

Carré, Louis. "Les institutions de la reconnaissance: entre théorie critique de la reconnaissance et philosophie hégélienne du droit." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2011. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209964.

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Abstract:
Ce travail consiste en une confrontation systématique entre la théorie de la reconnaissance développée par Axel Honneth depuis une vingtaine d'années dans ses travaux et la Philosophie du droit (1820) de Hegel. Il propose de réfléchir aux problèmes que pose le statut, à la fois socio-ontologique, normatif et historique, des institutions. Trois questions en forment la trame :1) Comment penser l'articulation entre reconnaissance interpersonnelle et institutions ?2) Quels sont les critères normatifs définissant ce que sont de « bonnes » institutions ?3) Quel est le diagnostic qu'il serait possible de poser sur l'évolution des sociétés modernes et de leurs principales institutions (la famille, le marché économique, l'ordre juridique, l'Etat) ?

Dans une première partie, nous exposons les grandes lignes de la théorie de la reconnaissance de Honneth. Nous y développons successivement sa « morale de la reconnaissance », la conception normative de la justice sociale qui en découle, ainsi que la manière dont Honneth appréhende l'articulation entre reconnaissance et institutions. Nous nous intéressons ensuite, dans une deuxième partie, à l'institutionnalisme éthique de Hegel dans sa Philosophie du droit. Partant d'une lecture non-métaphysique de l'œuvre berlinoise, nous défendons la thèse interprétative d'un « institutionnalisme faible » chez Hegel par opposition à un « institutionnalisme fort ». Cet « institutionnalisme faible » stipule que les principales institutions du monde éthique moderne doivent pouvoir permettre à l'ensemble des agents individuels qui les composent d'atteindre, à travers leur participation à une série de relations intersubjectives fondées sur la réciprocité de leurs droits et de leurs obligations, des formes croissantes d'autonomie rationnelle (autonomie affective dans la famille, autonomie socioprofessionnelle et juridique dans la société civile, autonomie civile et politique au sein de l'Etat constitutionnel).

Au final, il ressort de la confrontation entre théorie de la reconnaissance et institutionnalisme hégélien dans sa version « faible » que, contrairement au reproche de « surinstitutionnalisation » adressé par Honneth, la philosophie hégélienne du droit se montre toujours d'actualité s'agissant 1) de penser conjointement les deux dimensions éthiques du système objectif des institutions et des relations intersubjectives de reconnaissance, 2) de définir une série de critères normatifs concernant une « bonne » forme de vie dans les institutions, voire même 3), malgré le caractère parfois historiquement daté de son analyse institutionnelle, de poser à terme un diagnostic critique sur l'évolution « pathologique » des sociétés modernes.
Doctorat en Philosophie
info:eu-repo/semantics/nonPublished

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Portales, Gonzalo. "Hegels frühe Idee der Philosophie : zum Verhältnis von Politik, Religion, Geschichte und Philosophie in seinen Manuskripten von 1785 bis 1800 /." Stuttgart : F. Frommann - G. Holzboog, 1994. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb35733671s.

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12

Hémion, Jean-Marc. "La Philosophie du mariage chez Hegel : alliances et mobilisation." Nantes, 1996. http://www.theses.fr/1996NANT3013.

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Abstract:
Il s'agit de reperer chez hegel la place accordee, des les textes anterieurs a l'epoque d'iena (1800-1807), au mariage et a l'amour ; de suivre les deplacements de cette question, a l'importance toujours soulignee, jusqu'a berlin (1817-1831) : la question du lien ou de la liaison, de la fidelite inconditionnelle ou de l'unite ontologique, la question de la mobilite de la presence spirituelle, constituent le fil conducteur de cette recherche qui s'effectue en trois mouvements. - un passage, d'abord, du lieu politique et tragique a une reappropriation de l'epoux mystique par le rapport des "amants"; - une reconduction, ensuite, du sujet transcendantal a l'imagination et au couple; reconduction effectuee par une ecriture sacrificielle de la "vereinigung", par une philosophie du recueil total dans le concept ; - la confrontation, enfin , a l'interieur du mouvement hegelien d'accomplissement de l'esprit, entre le passage du familial a l'etat (par la societe civile) et l'inquietude que suscite l'espace et le temps liberes par les machines - tant civiles que militaires - a l'interieur de l'etat comme totalite articulee et exposee aux autres etats. Hegel, philosophe marie, n'est donc pas sollicite comme biographie exemplaire ou comme mort venerable mais comme le penseur resolument etatique, universitaire et pere de famille, par lequel s'installe. - un mouvement conjugal se deployant, par la societe civile, en etat reconnaissant la famille concrete comme moment ethique essentiel ; - une mobilisation technique dont l'espace et le temps menacent de reduction ou de dispersion le mouvement sacrificiel qui le suscite, c'est-a-dire la demeure conjugale comme moment d'accomplissement du christianisme concu. Si le mariage de hegel est bien, comme decision, indissociable des conditions de production de sa pensee, ce n'est pas comme institution exterieure au systeme (d'une exteriorite biographique ou sociologique), ni comme execution d'un programme logique, mais comme processus de resistance pensante (et non edifiante) au temps machinal libere
What matters is to locate in hegel's works, as early as before the iena period (1800-1807) the importance attributed to marriage and love, and to follow up the successive shifts of a question the heaviness of which has always been emphasized until the berlin period (1817-1831) : thus, the question of the bond or the binding, of the inconditional faithfulness or the ontological oneness, the question of the mobility of spiritual presence, all twisted together form the vital lead of this research throughout three moves : - firstly, a passage from a political and tragic place onto a reappropriation of the mystical spouse by the lovers'relationship ; - then, a reconduction of the transcendental subject onto imagination and couple ; a reconduction performed through a sacrificial writing of "vereinigung", a philosophy of total gathering inside concept ; - finally, within the hegelian movement of the spirit becoming itself, the confrontation of the step from the familial to the statal(through civil society) with worry born from the release of space and time by machines - military as well as civilian - from within state as an articulated totality and as exposed to other states. Thus, hegel, a married philosopher, is not called upon as a biographical model or a worshipful dead but as the decided state thinker, faculty and family man, by whom are installed
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Etavard, François. "Hegel historien de la philosophie." Paris 1, 1997. http://www.theses.fr/1997PA010572.

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Weiss, Isabel. "Expression et spéculation dans l'idéalisme hégélien." Paris : Bagneux : L'Harmattan ; Numilog, 2003. http://www.numilog.com/bibliotheque/univ-reims/fiche_livre.asp?idprod=33073.

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Burgess, James Peter. "Force et résistance dans la philosophie politique de Hegel." Thesis, Tours, 2010. http://www.theses.fr/2010TOUR2003/document.

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Abstract:
L’objet de la recherche est de développer une interprétation du couple conceptuel de « force » et de « résistance » comme déterminant de l’unité entre les deux grands domaines du Système de la Science de Hegel, celui de la logique et celui de l’histoire. Le point de départ du travail est l’ambition du projet hégélien qui vise à mettre en évidence la nécessité systématique et la cohérence historique de toute la réalité empirique. A travers tout le Système de la Science Hegel trace la montée d’un même esprit à travers les étapes d’un unique parcours dialectique. Le présupposé du projet est donc l’homogénéité conceptuelle des termes et la continuité du champ de l’objet. Le défi de Hegel consiste à relier, sous la même égide, tout ce qui est. L’hypothèse centrale de la recherche est que la dialectique hégélienne ne se laisse réduire ni à une logique purement métaphorique de « force » et de « résistance », ni à une logique purement physique ou mécanique de ce même couple. Cette hypothèse est conforme au projet de Hegel
The aim of the research is to develop an interpretation of the conceptual pair ‘force’ and ‘resistance’ as a determinant of the unity between to major areas of Hegel’s System of Science, namely, logic and history. The point of departure for the work is the ambition of the Hegelian project, which seeks to clarify the systematic necessity and historical coherence of all empirical reality. Hegel traces, across the entire System of Science, the ascension of a single spirit following all the stage of the dialectical progress. The presupposition of the Hegel project is the conceptual homogeneity of the terms and the continuity of the of object’s field. Hegel’s challenge consists of uniting under the egis, everything that exists. The central hypothesis of the research is that the Hegelian dialectic can neither be reduced to a purely metaphorical logic of ‘force’ and ‘resistance’, nor to a purely physical or mechanical logic of this pair. This hypothesis stands in conformity with Hegel’s project
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Ghali, Wael. "La fin de la philosophie dans l'oeuvre de Hegel." Paris 1, 1996. http://www.theses.fr/1996PA010517.

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Abstract:
Le but principal des recherches sur "la fin de la philosophie dans l'œuvre de Hegel" est de résoudre ce problème précis : comment concevoir le cours de la philosophie comme un développement rigoureusement dialectique sans véritable "fin-terme", et concevoir, dans le même temps, une "fin-but" de la philosophie, qui suppose, en son essence, l'existence, même imaginaire, d'une "fin-terme"? Dans son œuvre, Hegel distingue trois moments selon lesquels est exposée l'unité inséparable spéculative du but de la philosophie et sa réalisation. Dans un premier temps, le moment du processus téléologique de la philosophie, la fin est identifiée au désir du jeune Hegel, à son développement et à son accomplissement dans la religion. Dans un deuxième temps, le moment de l'optimisme gnoséologique hégélien, la fin est identifiée a la mort de la philosophie dans son effectuation temporelle. Dans un troisième temps, le moment du fondement de la philosophie, la fin est identifiée au commencement en mouvement de la philosophie. Enfin, le travail conclut au besoin réflexif de la philosophie
The main mark of research in "the end of philosophy in Hegel's work" is to settle this presise problem : how can we admit that the becoming of philosophy is a dialectical development in the strict sens of the word "dialectical", without "end-death", and admit, at the same time, a "end-mark", which suppose, in its essence, the existence, all the same, a "end-death"? In his work, Hegel organise three moments according to which the inseparable and speculative unity of philosophy's mark and its realisation is seted out. At first time, the moment of teleological proces of philosophy, the end is identified to young hegel desir, to its development and its realisation in religion. At second time, the moment of Hegelian gnoseological optimism, the end is identified with philosophy's death in its realisation in time. At third time, the moment of philosophy's fundament, the end is identified with the transition from philosophy's mark to philosophy's death and reciprocalment. Finally, the research conclude that the philosophy is a reflexiv necessity
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Bossé, Bruno. "La liberté et l'État dans la philosophie sociale de Hegel." Thesis, Université Laval, 2009. http://www.theses.ulaval.ca/2009/26439/26439.pdf.

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Tavares, Pierre Franklin. "Hegel, critique de l'Afrique : introduction aux études critiques de Hegel sur l'Afrique." Paris 1, 1990. http://www.theses.fr/1990PA010555.

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Abstract:
On a longtemps tenu les textes hégéliens consacrés à l’Afrique pour secondaires, voire sans importance. Or, leur lecture attentive montre qu'il n'en est rien. Ils frappent par leur richesse étonnante et leur composition hétéroclite. Hegel, remarquons le, n'en est pas l'auteur. Au demeurant, il n'a jamais rien rédigé sur l’Afrique. Les textes en présence appartiennent à ses disciples qui, en la matière, ne lui ont pas été fidèles. Tissus de paradoxes, de contresens et de contradictions, ils ne laissent apparaitre ni les tensions auxquelles Hegel fut soumis durant ses recherches africanistes, ni ses hésitations (Egypte, Ethiopie) et ses refus (Saint-Domingue). Au reste, on y dénombre au moins trois conceptions de l’Afrique, ce qui jusqu'ici n'a jamais été mis en évidence. Nous avons tenté de reconstituer, période après période, l'itinéraire africain de Hegel qui participe intimement de son évolution, de Stuttgart à Berlin. Entre 1822 et 1826, ses études critiques le conduisent à réintégrer l’Afrique au sein de l'histoire. En 1831, à la veille de sa mort, Hegel s'apprêtait à remanier sa conception de l’Afrique. Son parcours de l'esprit africain mérite d'être entièrement repensé et refait
During along time, hegelian's texts about Africa have been considered subordinate, indeed without importance. Yet, their thorough reading shows they were not. They strike by their surprising richness and their heterogeneous composition. Hegel, we observe it, isn't the author. They belonged to his disciples who, on the subject, were unreliables. Tissues of paradox, misinterpretations and contradictions, these texts do not show the tensions which occupied Hegel during his africanists researches, neither his hesitations (Egypt, Ethiopia) nor his denials (Saint-Domingue). Besides, we count within three conceptions of Africa never been in evidence. Therefore, we have tried to reconstitute, period after period, the hegel's African itinary which takes intimately part in his evolution, from Stuttgart to Berlin. Between 1822 and 1826, his critical studies induce him to restore africa in the history. In 1831, just before his death, hegel got ready to adapt his conception of Africa. His run of african spirit is worth beeing completely thought over and done again
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Bianchi, Olivia. "Hegel et la peinture." Paris 1, 2002. http://www.theses.fr/2002PA010625.

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Abstract:
Les Cours d'esthétique prononcés par Hegel entre 1820 et 1829 sont une tentative de compréhension de l'univers artistique à partir de la pensée systématique de Hegel lui-même, et de sa philosophie de l'absolu, déjà exposée par ailleurs. Ils constituent donc une tentative originale de penser la création artistique, soumise à des catégories déjà établies, et qui sont censées donner un sens achevé ou encore une retranscription généalogique de toutes les formes artistiques qui se sont succédé, de la civilisation égyptienne jusqu'à la période dite moderne. Parmi cette diversité des formes artistiques élues par Hegel, c'est l'analyse de la peinture qui mobilise notre travail de recherche doctoral. La fonction que Hegel assigne à la peinture ne se démarque jamais de cet impératif ontologisant qui innerve toute sa spéculation sur l'art - tâche que la peinture partage, certes, avec les autres arts - mais selon une spécificité qui lui est propre. L'aspect fortement contigu de la conception hégélienne de la peinture et de son système fait néanmoins l'objet d'un problème de taille. Car il traduit peut-être l'infortune d'une pensée qui tend à enrouler la peinture dans la philosophie, le visible dans le lisible, en mésestimant la puissance d'ébranlement de la peinture. C'est pourquoi, à ce besoin de clarifier et d'approfondir la pensée de Hegel en matière d'art pictural, en répond un second plus spéculatif et qui consiste à rendre compte d'une résistance ou d'une épreuve, celle qu'endure ou non, le système hégélien qui fait de la peinture un de ses moments nécessaires. Autrement dit, la peinture n'est elle pas ce qui fondamentalement, vient troubler la sérénité d'une philosophie trop assoiffée d'absolu ?
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Lehoussine, Meimaroglou Noëlle. "L'organisme et la maladie chez Hegel." Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1998PA040122.

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Abstract:
L'œuvre de Hegel traite systématiquement de tout, et même précisément du tout, et l'encyclopédie des sciences philosophiques est la présentation de ce système du savoir en son universalité. Ainsi y est-il traité de l'animal, du corps ou des maladies. Mais en quoi peut consister une considération philosophique des maladies ? Au sein du système, l'organisme animal est l'être capable de supporter sa contradiction entre l'universel et le singulier. La maladie, comme crise - nécessaire - de cette capacité, mérite toute l'attention que requiert un point crucial où se manifeste l'esprit du système hégélien. Là en effet, le syllogisme se présente dans son accomplissement. Dans la philosophie de la nature, Hegel, après avoir défini la maladie et critique le « parler-essence » comme les « considérations extérieures », commence par présenter les genres différents de la maladie, puis son développement, et enfin la guérison et les remèdes. Nous avons choisi de suivre cet ordre. Dans un premier moment, partant de la définition conceptuelle de la maladie, nous étudions la nosologie hégélienne, où comment il réduit le nombre des maladies à trois grands types : la nocivité comme déterminité universelle, les nocivités particulières, et les maladies de l'âme. Deuxièmement, dans le corps, le concept se développe temporellement en différents stades de la maladie. Enfin, le dernier stade de la maladie est sa guérison. Hegel y envisage aussi les différentes manières dont le médecin peut aider cette guérison : comment aider l'organisme à surmonter la maladie comme contradiction. Nous croyons avoir cerné la maladie dans le corps et que sa considération est contenue par la philosophie de la nature. Mais nous la voyons alors réapparaitre dans la langue, dans le culte et dans l'état où elle semble s'être transportée. Nous tentons donc, dans un troisième moment, d'éclairer l'usage « métaphorique » du terme de maladie, en logique, en religion et en politique.
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Deranty, Jean-Philippe. "Genèse des Grundlinien der Philosophie des Rechts : traduction et commentaire de la première leçon de Hegel sur la philosophie du droit, Heidelberg 1817-1818 (manuscrit Wannenmann)." Paris 4, 1998. http://www.theses.fr/1998PA040009.

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Abstract:
Tome 1 : introduction générale : rappel des enjeux des travaux philologiques actuels dans la recherche hégélienne. Rappel de la thèse de l'accommodation réactualisée par K. -H. Ilting lors de son édition des textes de philosophie du droit. Notre thèse : montrer au contraire la continuité de la pensée politique de Hegel. Traduction du manuscrit Wannenmann, première leçon de Hegel sur la philosophie du droit, donnée à Heidelberg durant le semestre d'hiver 1817-1818. En introduction, présentation des principes de traduction. Tome 2 : commentaire. Première partie : redéfinition de l'image de la philosophie du droit contre la thèse llting d'une accommodation du philosophe à la politique réactionnaire de la Prusse à partir de novembre 1819. Examen détaillé de tous les indices utilisés par llting. Etude du lien entre philosophie et pouvoir politique, philosophie et action politique chez Hegel. Deuxième partie : comparaison des Grundlinien der Philosophie des Rechts avec la leçon de 1817 mais aussi avec toutes les autres leçons de philosophie du droit. Propos triple : 1) mettre à l'épreuve la thèse de l'accommodation par une lecture serrée de toutes les philosophies du droit ensemble. Les Grundlinien n'apparaissent pas en retrait politiquement, sur certains points même plus avancés que les leçons, 2) mettre en lumière les processus d'écriture ayant conduit du premier canevas de Heidelberg au livre de 1820. L'élaboration spéculative différenciée sur le fondement d'un premier syllogisme général (universel abstrait particulier-singulier concret) se détache nettement, 3) utiliser les différences ou identités entre versions pour renouveler l'interprétation de chaque partie du livre. La conclusion récapitule les principaux enseignements de cette comparaison.
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Barro, Abdoulaye. "Hegel et la Révolution française : monarchie ou république ?" Paris 1, 1997. http://www.theses.fr/1997PA010639.

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Abstract:
L'attitude philosophique de Hegel vis-à-vis de la révolution française a suscité et continue à nourrir des controverses théoriques. Pour J. Ritter et J. Habermas, deux interprètes avisés de la pensée hégélienne, la philosophie de Hegel serait, selon le premier, une philosophie de la révolution, et pour le second, une philosophie essentiellement critique de la révolution. Non, la raison d'être de la philosophie hégélienne déborde le cadre abstrait de la révolution française, car en tant que totalité réfléchie, elle est la promotion dynamique d'une nouvelle pratique, celle de l'homme. De même, l'accusation selon laquelle la philosophie politique de Hegel serait foncièrement antirépublicaine est irrecevable. La république d'après Hegel, doit s'entendre comme une république du concept, au sein de laquelle, la citoyenneté est totale. Enfin, il existe aujourd'hui, la possibilité d'une réconciliation vraie, spéculative entre la philosophie de Hegel et l’Afrique noire. Cette philosophie constitue pour les africains, une source intarissable dans leur marche vers la liberté, c'est-à-dire vers la reconnaissance du pouvoir autocréateur du concept. Le présent travail voudrait en être un témoignage
The philosophical study by Hegel in relation with the French revolution has caused and is still causing a theoritical debate. The philosophy of Hegel would be a philosophy of the French revolution according to J. Ritter, meanwhile J. Habermas agrees that it is an essentially critical philosophy of the revolution. J. Ritter and J. Habermas are both well known interpreters of Hegel's thoughts. No, the justification of Hegel's philosophy is beyond the vague framework of the French revolution ; because, as a thoughtful whole, it is the dynamic promotion of a new practice, this one of the human beeing. The argumentation according to which the political philosophy of Hegel is fundamentally anti-republican, is unacceptable. According to Hegel's philosophy, the republic must be understood as a republic of the concept withing which the citizenship is full. There is today a possibility for a real and speculative reconciliation between the philosophy of Hegel and black Africa. This philosophy is for the Africans an inexhaustive source in their walk towards freedom, that is to say towards the acknowledgement of the self-creating power of the concept. This work aims at being a witness
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Weiss, Isabel. "Le langage aboli : expression et spéculation chez Hegel." Paris 1, 1999. http://www.theses.fr/1999PA010506.

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Abstract:
La présente thèse, intitulée le langage aboli. Expression et spéculation chez Hegel, vise à analyser le thème du langage dans le système hégélien selon une triple compréhension de l'expression : immédiate, comme langage opposé au sens, dialectique, comme forme négative, spéculative, comme discours absolu. Le langage est un opérateur dialectique de la pensée qui, sous sa forme sémiologique, doit être compris parallèlement au temps (et à la dialectique elle-même), comme quelque chose qui disparait, qui s'efface au profit de ce à quoi il se réfère, tandis que sous sa forme absolue (dans le langage de l'art, de la religion et enfin de la philosophie), le langage devient l'expression recueillant du sens dernier de la pensée hégélienne. Cette conservation contient à la fois l'apparition historique et l'organisation logique du sens : le langage de l'esprit absolu peut ainsi être requalifie comme témoignage de l'esprit pour lui-même. Cette détermination positive ne prend cependant tout son sens qu'au regard du sens précis de la suppression dialectique du langage, dont l'interprétation nous conduit à envisager une confrontation, centrée sur la médiation linguistique, entre Hegel et quelques grandes positions de la philosophie contemporaine, notamment la déconstruction de J. Derrida et l'herméneutique de H. -G. Gadamer
The present doctoral thesis, which title is : the relief of language. Expression and speculation by Hegel, analyses the question of language in Hegel's system from three different understandings : immediate, as form opposed to sense, dialectic, as negative form, speculative, as absolute speech. Language is a dialectical instrument of thought which, semiotically understood, must be considered as time (and as dialectic itself), as something which disappears in favour of its referent, while, absolutly understood (concerning art, religion and philosophy), language becomes the expression which receives the ultimate sense of Hegel's thought. This last position contains both historical appearance and logical organisation of sense : the langage of absolute spirit can be renamed testimony of spirit for itself. This positive determination reveals its complete sense only if the precise sense of dialectical suppression of language is taken into consideration. Our interpretation leads to confront Hegel and some important positions of contemporary philosophy, in particular the deconstruction of j. Derrida and the hermeneutics of H. -G. Gadamer
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Cohen, Joseph. "Altérité et révélation : le sacrifice de Hegel." Caen, 2002. http://www.theses.fr/2002CAEN1368.

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Abstract:
Comment l'altérité et la révélation ont-ils pénétré le discours philosophique de Hegel? Pourquoi l'altérité et la révélation ont-ils constitué un événement pour la philosophie hégélienne? Depuis quel lieu - et de quel droit et à quelle fin - l'altérité et la révélation ont-ils habité la métaphysique onto-théo-téléo-logique du spéculatif? Ces questions composent le socle de cette thèse. En retraçant le développement et l'extension du Concept spéculatif depuis les écrits de Tübingen jusqu'à la Phénoménologie de l'esprit, nous avons tenté d'approcher et de saisir l'élément intime de la pensée hégélienne depuis lequel se pense et peut se penser l'alliance entre altérité et révélation. Au coeur de cette alliance, c'est le sacrifice qui ne cesse d'oeuvrer comme la modalité propre de la compréhension et comme la mouvance absolue de la relève (aufhebung). Ainsi, dans et par le sacrifice s'ouvre le " portique " du Savoir absolu et se dévoile l'essence, le devenir et l'avenir, du penser spéculatif depuis lequel les vocables d'altérité et de révélation font, pour la philosophie hégélienne, sens. Quel avenir peut-il encore advenir dans cette réappropriation absolue de l'altérité et de la révélation? Quel avenir peut-il encore s'ouvrir dans et par cette absoluité effective du sacrifice? Celui-ci peut-être: l'insacrifiable pouvoir, c'est-à-dire, l'infinité en et pour soi-même de la nomination. Nommer l'altérité et la révélation " en et pour elles-mêmes ", c'est d'abord et avant tout, pour Hegel, sacrifier ce que représentent ces vocables en les élevant à la vérité infinie de la présence. Leur nomination comme présence est précisément l'explicitation du mouvement de l'infini oeuvrant dans le fini ou encore du fini déjà porté et transporté par l'infini; l'explicitation des conditions de possibilité et d'effectivité de l'altérité et de la révélation. Or, la question qui se pose au coeur de cette nomination spéculative, pourrait s'entendre ainsi: que reste-t-il quant à l'altérité et la révélation dans et par leur nomination absolue? C'est dire, reste-t-il ou peut-il encore rester un impensé inappropriable et innomable par le système absolu de la réappropriation et de la nomination? Un impensé autour duquel tournerait et ne cesserait de tourner - mais autrement et pas encore - le penser hégélien.
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Tăutu-Ruhen, Eugène Dumitru. "Art et esprit dans la philosophie de Hegel : essai de synthèse." Poitiers, 2005. http://www.theses.fr/2005POIT5008.

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Abstract:
Nous sommes avertis, par Heidegger, dans son « Acheminement vers la parole » , 1976, p. 276, « Toute pensée qui déploie le sens est poésie ». C'est le point de départ pour son interprétation phénoménologique sur la « Critique de la raison pure ». L'essai de synthèse esthétique est construit sur celui-ci. L'art du verbe aufheben assume l'assomption, l'histoire de l'humanité où l'Esprit devient par l'homme une œuvre d'art, le prix du sacrifice, le seul attribué à priori à l'âme. Réponse ou mise en demeure de l'Être, Délivrance ou Résurrection, elle est la seule qui peut créer Temps de Vie et Vie en elle-même, par éclaircissement tragique. Passage, dépassement de l'Esprit sur la mort ou synthèse tragique, la réponse est la question murée. Comprendre l'immortalité de l'âme, avoir la clairvoyance de l'agnelle « Miorita », dire, faire, accomplir « Oui ! », dans tous les printemps de l'homme, à la Vie, à l'Amour Universel, avec toute la faim et la soif de la Vérité. Le sens est donné à la fin, par le poème « De l'Être de la sagesse », la septième réponse imaginaire du roman épistolaire « le pèlerin de Bordeaux ». Le point 3 de la trilogie, la foi de la pure intellection et sa réponse imaginaire est composé en cinq chapitres (I) pareil avec le titre du point 3 de la trilogie ; (II) esprit tragique et /ou consubstantialité ; (III) entre le nombre d'or et la philosophie de l'esprit ; (IV) phénoménologie et/ou tautologie et (V) le poème « De l'Être de la Sagesse » qui est le seul présenté, pour mettre au monde et prendre sur soi la réponse imaginaire de la foi, dans le cœur de recueillement innig keimen (Hölderlineen), par la Réponse à la révélation d’Hypérion et à la Phénoménologie de l'Esprit, par la réponse à son Être en soi, De l’Esprit (Exil et Retour) à La Sagesse de la Terre
According to Heidegger, in his book : « On the Way to language », 1976, p. 276, “Any thought which deploys sense is poetry”. This is the starting point in his phenomenological interpretation und testimony of “The criticism of pure reason”. His attempt of an aesthetic synthesis stems from this starting point. The art of the verb aufheben recognises the Assumption of humanity, its History where “the spirit through mankind becomes art”, the price of sacrifice, a priori the only price given the soul. Whether a response from the Being or a demand, whether a Deliverance or a Resurrection, the soul is the only thing that can either create a lifespan or life itself thanks to its tragic enlightening. Is death a transition (by transcendentalism?), the overtaking of the spirit, or tragic summary? The answer lies trapped within the question. One needs to understand the immortality of the soul, one needs to be as clear sighted as the ewe “Miorita”, with a positive ness in word, in action an in accomplishment, saying “Yes” in all our ages, yes to life , yes to universal love, with a craving hunger and thirst for the Truth. We are given the meaning at the end with the poem “About the Being of Wisdom” which is the seventh imaginary answer to the epistolary novel “Bordeaux's Pilgrim”. Third point of trilogy : “THE FAITH OF THE INTELLECTUAL PURITY UND THE IMAGINARY ANSWER” continence five titres : (I) (le titre for the third point of trilogy); (II) THE TRAGIC SPIRIT UND/OR THE CONSUBSTANTIALITY; (III) INTO THE NUMBER OF QUANTITY IN GOLD UND THE PHILOSOPHY OF SPIRIT; (IV)THE PHENOMENOLOGY UND/ OR THE TAUTOLOGY; (V) the poem “ABOUT THE BEING OF WISDOM”, the only text of trilogy present, for to bring into the world und to take on oneself the answer imaginary of faith, by heart to germinate hölderliniens imaginary answer, by The answer at The Hyperion Revelation und at The Phenomenology of Spirit, by the answer in the to by of faith, of Spirit (the exile und the return) at Earth's Wisdom
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Quentin, Bertrand. "Hegel et le scepticisme." Paris 1, 2002. http://www.theses.fr/2002PA010642.

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Abstract:
On connaît bien la référence au scepticisme de Hume qui aurait permis à Kant de rebondir vers le rationalisme critique. La référence au scepticisme par rapport à Hegel est moins connue mais tout aussi essentielle. Paradoxalement, c'est la formation théologique de Hegel au Stift de Tübingen qui l'a d'abord rendu sensible à des analyses sceptiques remettant en question la portée ontologique de tout discours. L'article hégélien de 1802 sur le scepticisme apparaît ensuite comme un moment-charnière dans la gestation de l'hégélianisme. Enfin, le scepticisme va jouer dans le système hégélien le rôle d'antidote contre un rationalisme dogmatique absolu, puisque l'hégélianisme reconnaît la nécessité de la contingence comme contingence.
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Lèbre, Jérôme. "Hegel et la critique de l'analyse." Paris 1, 1999. http://www.theses.fr/1999PA010582.

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Abstract:
Généralement considérée comme un moment mineur de la méthode hégélienne, l'analyse occupe pourtant une place étrange dans l'ensemble du système spéculatif. Cette activité qui décompose des représentations, des objets ou des concepts est à l'origine des faux départs et des faux mouvements de la réflexion ; mais elle permet également de condenser logiquement les acquis de l'anthropologie, dévoilant l'appropriation du monde extérieur par un sujet vivant et connaissant. Enfin, elle offre une vue originale sur la dialectique elle-même. La présente étude tente de mettre au clair la relation entre plusieurs couples célèbres (analyse et synthèse bien sûr, mais aussi analyse représentative et analyse empirique, jugement et méthode analytique, analyse finie et infinie) en laissant une large place au dialogue entre Hegel et d'autres penseurs (principalement Locke, Leibniz, Kant et Bergson). Elle accorde une attention particulière a deux paradoxes : premièrement l'analyse est d'une telle immanence qu'elle rend compte de son objet par une suite de propositions identiques, et n'explique donc rien. Deuxièmement, elle est si formelle qu'elle semble valable pour tout type d'objets, mais dénature la singularité de chacun. En articulant logique et méthode, on voit comment Hegel fonde ces paradoxes sur la genèse réelle de la connaissance, les justifie au nom de la lutte contre les totalités indécomposables et les déjoue : il montre en effet que l'analyse infinie ne dégage pas des caractéristiques abstraites, mais sélectionne les moments ou les œuvres rendent compte de leurs auteurs, les points où s'expriment des décisions individuelles, libres et nécessaires
Analysis is generally considered to be a minor moment in the hegelian method. It assumes, however, a strange role in the overall hegelian system. This activity, which decomposes any representation, object or concept, initiates the false starts and false movements of reflexion, but it also helps the logical condensation of anthropological achievements, thus revealing the appropriation of the external world by a living subject, able to reach knowledge. It offers finally a specific view on dialectics itself. This study tries to make clear the relationships between several well known couples (analysis and synthesis of course, but also representative and empirical analysis, analytical judgment and analytical method, finite and infinite analysis) emphasizing various dialogues between hegel and other philosophers (especially Locke, Leibniz, Kant and Bergson). Two paradoxes are accorded particular attention. First, analysis is so immanent that it accounts for its objects by a series of identical propositions, and so explains nothing. Secondly, it is so formal that it seems to be valuable for any kind of object, even if it denatures the singularity of each. One can see how hegel, by articulating logic and method, grounds these paradoxes on the real genesis of knowledge, how he justifies them as useful in the fight against unsplittable totalities, and finally how he gets around them both by showing that rather than bringing out abstract characteristics, infinite analysis selects moments when works account for their authors, or points where individual, free and necessary decisions are expressed
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Cadicamo, Carlos. "L'articulation du politique et de l'esthétique dans les écrits hegeliens de Berne et de Francfort." Paris 1, 1987. http://www.theses.fr/1987PA010550.

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Abstract:
L'analyse de la prise de notes effectuée par Hegel en 1795 à partir d'un bref texte esthétique du républicain Forster, nous a permis de préciser le caractère de l'attitude politique du jeune Hegel et les rapports entretenus entre celle-ci et certaines notions philosophiques, telles celles de positivité, amour et destin. De la présentation chronologique des lectures et des travaux de Hegel à Stuttgart et a Tübingen, ainsi que de l'analyse des documents de ses contemporains, ressortit l'importance de l'influence exercée par la tradition empiriste de Göttingen sur l'élaboration du concept de religion populaire et sur la théorisation dans le domaine des sciences de l'homme. En accord avec cette filiation, l'attitude de Hegel envers la révolution française épouse une large partie des opinions des milieux conservateurs et antirévolutionnaires allemands, en particulier leur défense de l'in égalitarisme social. Le refus de la part de Hegel de discuter en 1795 les présupposes de la théorie historiciste du contrat civil, rattache sa conception bernoise de l'état au courant réactionnaire situe dans la ligne de J. Moser et de Renberg. Le rôle prépondérant que Hegel accorde au droit coutumier dans les notes de sa traduction des lettres confidentielles. . . De j. J. Cart et le réformisme qu'il affiche dans le texte dass die magistrate. . . S'insèrent alors dans une tendance de préservation de l'ordre institutionnel prérévolutionnaire et de rejet de toute violence afin de le transformer. L'élaboration philosophique des notions de positivité, d'amour et de destin est directement liée a cette prise de position politique et a l'héritage théorique qu'elle recueille. La première de ces notions manifeste une dialectique concrète entre les penseurs dont s'est nourrie la formation de Hegel et leur discussion avec l'aufklarung rationaliste. Quant aux deux dernières, elles résultent dans une large mesure de l'effacement des connotations républicaines qui les caractérisaient dans le discours de Forster. Cette détermination de la valeur politique des choix proprement théoriques du jeune Hegel devrait rendre possible une réflexion du même ordre sur la production philosophique de Hegel
Analysis of the notes that Hegel took in 1795 from a brief text on aesthetics by the republican Forster has allowed us to determine the nature of Hegel's political attitude as a young man and its relationship with the philosophical notions of positivity, love and fate. From the chronological presentation of readings and writings from Stuttgart and Tubingen, and from the study of the documents of his contemporaries emerges the importance of the influence of the Gottingen's empiricist tradition on Hegel's elaboration of the concept of folkreligion and on his theoretical writings in the field of human sciences. In line with this filiation, Hegel's attitude with regard to the french revolution links up with a large area of opinion held among the german conservative and antirevolutionary circles and in particular their defence of social inequality. Hegel's refusal to discuss in 1795 the historical presuppositions of the social contract links his conception of the state as treated in Berne to the Moser's and Rehberg's reactionary points of view. The importance accorded by Hegel to common law in the foot-notes to his translation of the lettres confidentielles. . . By j. J. Cart and the reformism that he reveals in the pamphlet dass die magistrate. . . , belong to the trend towards preservation of pre-revolutionary institutional order and refuse political transformation by violent action. His philosophical elaboration of the notions of positivity, love and fate follows directly from the political stance he adopted and on the theoretical heritage which engendered it. The first notion reveals a concrete dialectic between the thinkers who were fundamental to Hegel's early education and their dialogue with the rationalist aufklarung. Concerning the last two notions: they result in a large measure from Hegel's obliteration of their republican connotations in Forster's text. This defining of the political significance of theoretical choices by young hegel should permit an analogous study of Hegel's philosophical work
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Faes, Hubert. "La condition du savoir : Hegel et Marx pour nous." Paris 1, 1990. http://www.theses.fr/1990PA010502.

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Abstract:
Par rapport à une théorie qui examine les conditions de possibilité de la connaissance, Hegel et Marx introduisent à une problématique contemporaine des conditions historiques d'existence du savoir dans le cadre d'une onto-anthropologie qu'ils renouvellent profondément. Ils récusent une métaphysique abstraite de l'histoire universelle fondée sur l'idée de nature humaine parce qu'il n'y a d'essence et donc de savoir qu'à même des conditions déterminées d'existence. Mais leur désaccord porte sur la manière de comprendre le rapport du sujet et de son savoir à leurs conditions d'existence. Sont examinées, toujours à partir d'une confrontation Hegel Marx, les principales questions suivantes : 1. Vie et histoire : la structure complexe des rapports du vivant, ses conditions d'existence est la base de l'historicité de l'homme et de son savoir. 2. La condition historique de tout être et le problème particulier de la condition du sujet. Rapport déterminant des conditions déterminées d'existence à l'essence et aux déterminations des êtres et des systèmes. 3. Histoire et développement, histoire et production, temps et logique. Les rapports du sujet et de son développement à l'histoire. 4. Conditions et fin de l'activité historique : situation du savoir par rapport à l'activité
Regarding a theory that examines the conditions of the possibility of knowledge, Hegel and Marx introduce a contemporary problematic of the historical conditions of the existence of knowledge within the framework of an onto-anthropology that they have profoundly transformed. They question an abstract metaphysics of universal history based on the idea of human nature because there can only be essence and hence knowledge within defined conditions of existence. But their disegreement centers on the manner in which to understand the relationship of the subject and his knowledge to their conditions of existence. The following principal questions are examined also through a comparison Hegel Marx: 1. Life and history. The complex structure of the relationship of living beings and their conditions of existence is at the base of the historicity of man and his knowledge. 2. History and development, history and production, time and logik. The relationship of the subject and of his development to history. 3. Conditions and end of historical activity. The relation of knowledge in relation to activity. Outline of a new conception of historical action and a new form of teleology
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Ziogas, Nikolaos. "Le langage, l'action et la tragédie : projet d'une lecture de la Phénoménologie de I'Esprit de Hegel." Paris, EHESS, 2015. http://www.theses.fr/2015EHES0072.

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Abstract:
Loin d'examiner la tragédie grecque comme le lieu de déploiement d'une essence tragique, non historique, qui s'appliquerait uniformément à toutes les œuvres poétiques de ce genre, la Phénoménologie de l'Esprit de Hegel évoque la tragédie au sein d'une analyse des diverses figures qu'explore la conscience lors de son expérience. Toutes ces figures constituent des œuvres de langage et d'action. Le discours et l'agir s'avèrent le noyau du parcours phénoménologique. Ils sont de moyens syllogistiques qui permettent à la conscience de réfléchir sur l'être immédiat, de le rapporter à sa pensée, de faire du contingent l'objet de la science. La tragédie est en outre évoquée à deux reprises, une fois dans le cadre d'une considération historique, qui se concentre sur sa dimension politique, sur la réalité du vivre ensemble, l'autre fois dans le cadre d'une considération religieuse qui se concentre sur sa forme esthétique, sur son travail artistique. La tragédie préfigure la libre rencontre de l'histoire et de la religion qui fait surgir le savoir absolu
Instead of examining the Greek tragedy as the place of deployment of a tragic ahistorical essence that could be uniformly applied to every poetic work of this sort, the Phenomenology of Spirit of Hegel evokes tragedy within an analysis of the various figures that consciousness explores during its expérience. Ail thèse figures constitute the works of language and action. The speech and the act prove to be the core of the phenomenological course. They are syllogistic means that allow consciousness to think on the immédiate being, to relate it to its thought, to make of the contingent the object of the science. In addition, tragedy is evoked twice, one time within a historié considération which focuses on its political dimension, on the reality of living together, the other time within a religious considération which focuses on its aesthetic form, on its artistic labour. Tragedy foreshadows the free encounter of history and religion that gives rises to the absolute spirit
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Pétuaud-Létang, Lucas. "Scepticisme et vérité dans la philosophie de Hegel." Thesis, Bordeaux 3, 2019. http://www.theses.fr/2019BOR30048.

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Abstract:
L’hypothèse de départ de ce travail consiste à tenir que les notions de scepticisme et de vérité, bien qu’opposées, se retrouvent au coeur de la philosophie de Hegel. Alors que, depuis quelques décennies, son rapport au scepticisme a suscité l’intérêt de la recherche, la question est loin d’être épuisée. Car ce rapport de Hegel au scepticisme admet deux côtés : d’une part l’interprétation qu’il en fournit – notamment celle du scepticisme antique –, d’autre part la réponse qu’il apporte au défi sceptique. La spécificité du rapport de Hegel au scepticisme antique apparaît dans les deux dimensions de ce rapport : (1) à travers une attention considérable portée aux textes pyrrhoniens et une interprétation novatrice de ce scepticisme ; (2) par une réponse, à même la construction du système, au défi sceptique tel qu’il est conçu. En quoi consiste cette double originalité ? À quel scepticisme Hegel veut-il faire face et en quoi sa défense consiste-t-elle ? Tel est, exprimé très généralement, le problème que nous posons. La thèse que nous soutenons s’articule en trois points. (1) Hegel interprète le scepticisme antique comme entièrement négatif, comme l’intellection et l’utilisation strictement négatives du dialectique : cette lecture est très originale comparée à celle de ses contemporains. (2) La négativité sceptique est surmontée à même le système (2a) par intégration à lui et (2b) par la construction d’un concept de vérité immunisé aux modes sceptiques. (3) La connaissance rationnelle de la vérité doit faire face à son historicité, c’est-à-dire, d’abord, faire face à un scepticisme contemporain de Hegel par une éthique de la vérité, et ensuite à une réutilisation historiste des modes sceptiques par leur réfutation. En somme, nous voudrions montrer que sa lecture radicale des sceptiques antiques a conduit Hegel à élaborer une défense du système, la plupart du temps implicite, qui soit capable de résister aux assauts sceptiques ; que cette lecture a donc joué pour lui un rôle crucial dans la détermination des concepts de dialectique et de vérité ainsi que dans la compréhension de sa propre philosophie dans l’histoire de la philosophie
The starting point of this work is the idea that scepticism and truth are central notions in Hegel’s philosophy. Although his relationship to scepticism has been arousing a growing interest for about thirty years, this topic is far from being exhausted. For Hegel’s approach to scepticism has two sides: on the one hand, his interpretation of it – especially of ancient scepticism –, on the other hand, his answer to the sceptical challenge. The specificity of Hegel’s relationship to ancient scepticism shows in both of these aspects: first, through considerable attention dedicated to Pyrrhonian texts and through a pioneering interpretation of such scepticism; second, in an answer to the sceptical challenge, as Hegel conceives of it, that is built in the very construction of the system. What does this twofold approach consist in? What kind of scepticism does Hegel cope with and how is the system defended? Such is, in very general terms, the problem we would like to address. Our thesis hinges on three points. (1) Hegel reads ancient scepticism as thoroughly negative, as the strictly negative comprehension and use of the dialectical, which proves to be a very original reading when compared with contemporary ones. (2) Sceptical negativity is sublated in the system (2a) by integration and (2b) through the elaboration of a concept of truth that is immune to sceptical modes. (3) The rational knowledge of truth has to deal with its historicity; that is, it has to confront, first, a contemporary scepticism with an ethic of truth, and second a historicist use of the sceptical modes via their refutation. In other words, we would like to show that Hegel’s radical interpretation of ancient scepticism led him to develop a mostly implicit defence of the system against sceptical attacks; that this interpretation consequently has a key role to play in determining the concepts of dialectics and of truth as well as in the self-comprehension of his philosophy in the history of philosophy
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Soual, Philippe. "Essence et fondement dans la science de la logique de Hegel." Paris 4, 1992. http://www.theses.fr/1991PA040206.

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Abstract:
Nous avons voulu etudier le mouvement logique qui va de la reflexion absolue, prise en son commencement ou elle est apparence, jusqu'au fondement absolu, en tant que dans ce trajet se joue quelque chose de decisif pour la philosophie hegelienne. Hegel se livre dans ces pages a une critique radicale de toute representation du sujet comme substrat, ou comme base, et presente une pensee originale du sujet comme mouvement ou energie de la negativite, c'est-a-dire comme soi ou comme esprit. Il s'agit la de penser la reflexion comme etant interieure a l'etre meme. Hegel critique la metaphysique classique et son mode de discours, la proposition, qui se representait dieu ou l'absolu comme essence supreme faisant office de fondement originaire. Dans la science de la logique, essence et fondement prennent sens autrement, en tant que moments de l'auto-developpement du soi de l'esprit absolu. Le fondement n'est alors pas fondement de la science de la logique ni de l'etre, mais seulement un moment de l'engendrement de soi de la pensee de la pensee.
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Goldmann, Christian. "Der Begriff der Selbsterfahrung bei Hegel und in der psychoanalytischen Objektbeziehungstheorie /." Berlin : Mensch-und-Buch-Verl, 2002. http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39060775p.

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Renault, Emmanuel. "Philosophie de la nature et théorie des sciences chez Hegel : principes généraux et application à la chimie." Dijon, 1997. http://www.theses.fr/1997DIJOL001.

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Abstract:
La première partie de cette thèse tente de déterminer le sens et les modalités du rapport de la philosophie hégélienne aux sciences de la nature. La philosophie hégélienne de la nature est le lieu d'une confrontation de la rationalité philosophique et de celle des sciences positives. Elle permet donc de préciser la manière dont Hegel conçoit la "scientificité" de la philosophie (chapitre 1 et 2) et celle des sciences positives (chapitre 3). De la nature de ces deux formes de scientificité, il résulte notamment que le système doit entretenir avec les sciences un rapport de fondation, et que la fondation des sciences de la nature doit prendre la forme spécifique d'une "philosophie de la nature". La seconde partie procède à la fois à une application et à une confirmation des thèses soutenues dans la première partie, à l'occasion de l'analyse de la fondation d'une science particulière: la chimie. Elle montre que le propos hégélien se réfère préférentiellement à une science dynamiste qui trouve ses principes chez Kant plutôt que chez Schelling, qu'il est indissociable d'une intervention dans les débats des différents courants de la chimie de l'époque, et que la forme "philosophie de la nature" est la forme appropriée à une intervention respectueuse de l'autonomie et de l'organisation du savoir des sciences positives (chapitre 4-8)
Philosophy and sciences are connected together in Hegel’s philosophy of nature. This thesis tries to understand the nature of this connection and to stress its outcomes about the interpretation of the Hegelian system. This connection makes possible to clarify what is the "scientificity" of philosophy (chapters 1 and 2) and the scientificity of sciences of nature (chapter 3). By this mean, one can show that, according to Hegel, philosophy and sciences must be interrelated by a fondation-relation, and that this fondation-relation must take the specific form of a philosophy of nature. That is what one is trying to confirl with the example of the chemistry of the time (chapters 4-8). Philosophy of nature appears as a method appropriate both to the intervention in scientific debates and to the respect of the autonomy and organisation of the scientific knowledge. And it seems that this method had led Hegel to a relevant fondation of the dynamist chemistry of his time
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Bories, Eric. "État, culture et liberté chez Hegel." Paris 1, 2005. http://www.theses.fr/2005PA010618.

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Abstract:
Pragmatisme et individualisme voudraient nous persuader aujourd'hui de l'obsolescence de toute pensée se satisfaisant de réfléchir sur ce qui est. Le hégélianisme, qui avoue que pour ce qui est d'enseigner " comme le monde doit être, la philosophie, de toute façon, vient toujours trop tard n, réduirait ainsi la philosophie à n'être que philosophie de l'histoire ou histoire de la philosophie. Pourtant Hegel ne cesse de démontrer l'identité de la pensée et de l'action susceptible d'accomplir les droits d'un sujet qui n'est pas le seul individu, et ceux d'un monde, irréductible à un musée des institutions humaines. C'est pourquoi l'esprit objectif développe sa normativité et sa vitalité; c'est pourquoi la subjectivité déploie dans sa vie absolue son action de trouver un monde, de le produire, de s'y libérer. Une telle confiance en la force de la pensée nous engage, à l'instar de certains philosophes contemporains, à chercher à tirer tout le profit du hégélianisme.
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Pelletier, Nicolas. "Vérité et beauté de la nature et de l'œuvre d'art dans les Cours d'esthétique de Hegel." Master's thesis, Université Laval, 2001. http://hdl.handle.net/20.500.11794/42207.

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Abstract:
Hegel juge l’œuvre d’art radicalement supérieure à la nature quant à son pouvoir de manifester le beau. En effet, puisque la beauté est considérée comme la manifestation du spirituel dans une forme sensible, la figure produite par l’esprit sera plus à même de laisser transparaître ce substantiel que la forme extérieure naturelle. Le mémoire que nous présentons ici veut éprouver la vérité de l’esthétique hégélienne, non par une réflexion extérieure au système mais bien par l’expérience spéculative de la chose même. Qu’est-ce que la nature? Peut-elle être dite proprement « belle »? Où l’art prend-il son fondement? À la lumière du concept, les notions de vérité, de beauté, de nature, d'esprit et d'art seront ainsi analysées pour être ensuite reprises plus concrètement dans un effort de penser deux formes particulières d’art opposées logiquement : la sculpture et la musique. Enfin, les concepts à l’étude seront replacés dans l’élément où ils s’enracinent et où ils sont concrètement vivants : l’histoire.
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Sy, Hamdou Rabby. "Le principe d'effectuation dans la "phénoménologie de l'esprit" de Hegel." Rouen, 2007. http://www.theses.fr/2007ROUEL565.

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Abstract:
Dans cette réflexion, il est question de l'élaboration de l'hypothèse d'un principe à l'œuvre dans la pensée de Hegel, précisément dans la Phénoménologie de l'esprit. Considérer le parcours phénoménologique de la conscience sous l'angle d'un principe d'effectuation est l'objectif que nous nous sommes fixé dans cette investigation. Il consiste à appréhender les modes d'articulation et de conversion des figures. D'où une continuité logique qui montre l'advenir du savoir absolu, de la figure la plus pauvre à l'effectivité conceptuelle et absolue. En effet, le procès du principe d'effectuation s'est déployé à travers les trois grandes configurations constitutives du cheminement de la conscience dont l'effectivité concrète et totalisante est le savoir absolu. Il s'est agi de mettre en lumière la nécessité interne qui meut la dialectique des figures en tant que devenir de l'esprit. Dans cette perspective, le principe d'effectuation est l'intériorité en mouvement du savoir dont la vérité résulte de la médiation advenue du sujet et de l'objet
In this reflection it is about question of developing the hypothesis of one principle at work in the thought of Hegel, precisely in the Phenomenology of the Spirit. To consider the phenomenological course of consciousness under the angle of a principle of effectuation is the objective that we settled in this investigation. It consists in apprehending the modes of articulation and of conversion of the figures. Hence a logical continuity shows the advent of the absolute knowledge, from the poorest figure to the effectiveness conceptual and absolute. Indeed, the inquiry of the effectuation principle is spread through the three great configurations of the consciousness of which the concrete and total effectiveness is the absolute knowledge. It was about bringing to light the internal necessity which moves the dialectic of figures as to become the spirit. In this perspective, the principle of effectuation is the interiority on the move of the knowledge the truth of which results from the occurred mediation of the subject and of the object
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Buder, Christian. "Le concept de temps dans l'oeuvre de Hegel." Paris, EHESS, 2007. http://www.theses.fr/2007EHES0075.

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Abstract:
Le travail présenté est une reconstruction du concept de temps dans l'œuvre de Hegel. Cette reconstruction ne commence pas par la Logique et n'a pas pour but de montrer des erreurs dans la philosophie de la nature par rapport à la Logique. Ce travail commence dans la Philosophie de la nature (où Hegel présente explicitement le concept de temps) pour exposer ensuite plusieurs modes dans lesquels le temps apparaît. Le temps est aussi bien dans la nature que dans l'histoire, il apparaît aussi bien dans des processus « naturels » que dans les manifestations de l'esprit comme la conscience. Il ne suffit pas de concentrer notre analyse sur la conception de la Nature chez Hegel pour présenter le concept du temps et il ne suffit pas non plus de présenter le temps d'une manière séparée, d'une part dans la Nature et d'autre part dans l'Histoire. Il faut aussi répondre à l'exigence hégélienne d'établir un seul système. Cette exigence relève d'une problématique qui est la base de sa philosophie : comment rendre compréhensible et visible la contradiction.
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Cochard, Bertrand. "Guy Debord et la philosophie." Thesis, Université Côte d'Azur (ComUE), 2019. http://www.theses.fr/2019AZUR2026.

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Abstract:
À la fin des années 1950, Guy Debord entreprend de confronter ses thèses et intuitions, initialement construites au sein des avant-gardes artistiques, avec la philosophie allemande. Il étudie Hegel et Marx, découvre le marxisme « hétérodoxe » (Karl Korsch, Georg Lukács, Anton Pannekoek), discute les théoriciens et commentateurs de son temps (Jean Hyppolite, Henri Lefebvre, Lucien Goldmann), et importe certains concepts issus de cette tradition (totalité, aliénation, marchandise, etc.) au sein de sa propre pensée. Quelles ont été les conséquences de ce « tournant » philosophique ? Comment l’étude de ce tournant peut-elle permettre de mettre en question la réduction de l’auteur de La Société du Spectacle à un sociologue critique de « la société de consommation » ? L’objectif de ce travail, comportant trois parties – Esthétique (I), Philosophie critique (II), Philosophie du temps et de l’histoire (III) – est de faire émerger la singularité de Guy Debord dans le champ philosophique, en plaçant notamment la question du temps au cœur de cette singularité
At the end of the 1950s, Guy Debord sought to confront with German philosophy the ideas and intuitions he first developed within the artistic avant-gardes. He studied Hegel and Marx, discovered heterodox Marxism (Karl Korsch, Georg Lukács, Anton Pannekoek), questioned theorists and commentators of his time (Jean Hyppolite, Henri Lefebvre, Lucien Goldmann) and started using several concepts from these traditions (eg. totality, alienation, commodity, etc.) in his own speech. This work aims to analyze the consequences of his philosophical “turn” in order to question the portrait of Guy Debord as a sociologist who criticized “consumer society”. It is presented in three parts – Aesthetics (I), Critical Philosophy (II), and Philosophy of Time and History (III). Its ambition is to reveal the philosophical singularity of the author of The Society of the Spectacle, especially on matters concerning Philosophy of Time
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Triantaphyllou, Stavroula. "La causalité chez Hegel et Aristote." Paris 1, 2003. http://www.theses.fr/2003PA010525.

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Abstract:
Selon Hegel, la Métaphysique ne suit pas le modèle démonstratif des Seconds Analytiques: il n 'y a pas une première ousia à partir de laquelle il serait possible de développer les déterminations du niveau sublunaire (l'unité catégoriale de l'être -l'être selon les figures de la prédication, et l'unité dans la substance sensible -l'être 'selon l'energeia et la dynamis) comme la conséquence à partir de son principe. Le principe selon lequel sont articulées les déterminations particulières (le premier moteur immobile) leur est juxtaposé. S'il en est ainsi, en quoi il est un principe de compréhension pour la Métaphysique, en l'occurrence pour la notion de cause en tant que notion qui est dite en plusieurs sens, irréductibles les uns aux autres? Il est besoin de voir la manière dont fonctionne l'interprétation hégélienne, aussi bien dans le contexte aristotélicien que dans le contexte hégélien. C'est ainsi que s'explicite à la fin, la différence entre eux: chez Hegel, l'analyse de la causalité est purement logique alors que chez Aristote, elle ne perd jamais sa référence au réel.
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Reid, Jeffrey. "Le moi et le monde chez Hegel et les romantiques allemands : la critique hégélienne du romantisme ironique ; avec une traduction annotée du compte rendu des Ecrits posthumes et correspondance de Solger." Paris 4, 1997. http://www.theses.fr/1996PA040108.

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Abstract:
Comment Hegel comprend-il le premier romantisme allemand ? Il s'agit de montrer en quoi consiste la critique hégélienne du romantisme d'Iena,c'est-à-dire d'élucider la différence Hegel-romantisme telle que Hegel lui-même,l'a sentie et conçue. La force de cette critique n'a jamais été saisie de façon adéquate:en comprenant l'interprétation hégélienne uniquement en termes d'une critique de la subjectivité particulière,on passe à côté de l'essentiel,à savoir que celle-ci se définit avant tout en fonction de l'objectivité,en fonction du monde. L'intuition profonde de Hegel est que la subjectivité ironique qui s'exprime pose un monde qui exclut toute possibilité de vérité objective,pour ensuite rejeter ou fuir ce monde. L'ironie romantique n'admet pas le monde de la science hégélienne. Par ailleurs,le ton polémique qu'empruntent les textes tardifs,qui visent le romantisme d'Iena vingt ans après la disparition du mouvement,semble montrer qu'Hegel se voit,dans les dix dernières années de sa vie, confronté à un courant de pensée,voire à un monde,radicalement opposé à la sienne. Dans le contexte moderne où Hegel situe l'ironie romantique,le discours fracturé qui caractérise l'expression ironique donne lieu à un monde fracturé,fait des décombres du monde véritable qu'est le "logos" de l'idée. Les textes hégéliens qui portent sur Friedrich Schlegel,Novalis,Schleiermacher et Solger constituent les données principales autour desquelles notre travail se construit
This work deals with Hegel's understanding of early German romanticism. The idea is to explore what constitutes his critique of Jena romanticism and to bring to light the difference Hegel-romanticism,as Hegel himself felt and conceived this difference. .
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Boulard, Claude. "Argent et liberté : une lecture logique de la philosophie du droit de Hegel." Paris 1, 1996. http://www.theses.fr/1996PA010694.

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Abstract:
L'argent, forme de la richesse, structure l'automouvement de la liberté dans la philosophie du droit. Dès le "droit abstrait" la valeur (wert) est médiation de la propriété et cette "unité négative" structure le syllogisme immédiat du contrat, puis fonde le droit pénal. Cet universel s'intériorise dans la négativité formelle de la valeur morale (gelten) et cette opposition de la forme et du contenu est le principe de son propre dépassement. Le "bien vivant" s'effectue comme richesse éthique. L'amour familial, première valeur concrète, se trouve médiatisé dans le patrimoine. La richesse est ainsi en son fondement reconnaissance, ce que tend à manifester, mais d'abord dans un déchirement contradictoire, le "monde phénoménal de l'éthique", le "système des besoins". La richesse est un immédiat médiatisé, un "être essentiel" parvenant au concept. La détermination logique de la forme argent et sa nécessité extérieure, dit le dynamisme de l'effectivité substantielle. Mais il est nécessaire qu'elle en vienne à se manifester pour ce qu'elle est, lien social organise, concept, état, que préfigurent les institutions de solidarité à même la contingence de son paraitre. Ce n'est qu'alors que l'argent conçu peut être moyen d'équité à travers l'impôt. Un syllogisme de la nécessité même donc la valeur d'origine jusqu'à l'idéalité de la richesse, terme de "l'esprit objectif" et moment de l'histoire universelle
Money as the forme of wealth structures the self-motion of liberty in the philosophy of law. From the "abstract law" onwards, property is mediated by value (wert) and this "negative unity" structures the immediate syllogism of the contract, then to become the fondation of penal law. This universal internalizes itself in the formal negativity of moral value (gelten) and this opposition is overcome. The "living good" effectuates itself as ethical wealth. Family love as the prime concrete value becomes mediated through patrimony. Thus wealth in its very fondation is acknowledgment, something which the "phenomenal world of ethics", that is "the system of needs" tends to make manifest, but first through a tearing confrontation of opposites. Wealth is immediateness mediated, an "essential being" reaching up to concept status. The logical determination of money as form and its external necessity spell the dynamic quality of substantial effectualness. It is necessary, however, that it should eventually manifest itself as what it is, namely as organized social bonds, concept, or state, as prefigured by the institutional solidarities inherent in its contingent seeming. It is only after it has been conceptualized that money can function as an instrument of equity through taxation. Thus through a syllogism of necessity one moves from the original value to the ideality of wealth, the ultimate stage of the "objective spirit", a moment in universal history
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Malabou, Catherine. "L'avenir de Hegel ou : de la plasticité temporelle en dialectique." Paris, EHESS, 1994. http://www.theses.fr/1994EHES0317.

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Abstract:
Le propos general de la these consiste a affirmer "l'avenir" de la philosophie de hegel a l'encontre des interpretations qui ont conclu a sa cloture dans un present intemporel. Il s'agit avant tout d'apporter une contribution a la discussio n ouverte par heidegger dans une note celebre au 82 de sein und zeit quant a la conception hegelienne du temps et au rapport entre "temps" et "esprit". Il convient pour ce faire d'instruire le plus largement possible le dossier de ce debat (heidegger, kojeve, koyre, derrida. . . ) sur la temporalite hegelienne et son rapport a u "temps vulgaire". "l'aveni r" dont il est question ici n'est pas le futur entendu comme simple moment du temps, "non encore present", mais la struc ture d'anticipation qui, originairement, ouvre au sujet la distance qui lui permet d'entrer en rapport avec ce qu'il n'est pas, et, en ce sens, avec l'evenement. Cette structure est decrite par heidegger comme "transcendance" ou encore "ouverture d'horizon". L'elaboration progressive du concept de "plasticite" (utilise par hegel dans phenomenologie de l'esprit, la preface a la science de la logique de 1831 et dans les differentes vorlesungen) permet de montrer qu'une telle structure est immanente a la conception hegelienne de la subjectivite. La "plasticite" designe a la fois la reception et la donation de forme, et permet ainsi de caracteriser "l'auto-determination" du sujet, c'est-a-dire la mani ere dont il donne forme a ses propres determinations, ou accidents, et les recoit par la meme. Ce vis-a-vis du sujet avec lui-meme, qui le pose comme instance synthetique, est decrit par hegel comme mouvement de la "substance-sujet. " le corps de la these s'attache a en montrer le deploiement en proposant une lecture de trois moments de la philosophie de l'esprit de l'encyclopedie des sciences philosophiques : l'anthropologie, la religion revelee, la philosophie
The general aim of this dissertation is to assert the "future" of hegel's philosophy against interpretations which have maintained its closure in a timeless present. Above all, this argument contributes to heidegger's open discussion regarding the hegelian conception of time and the relation between "time" and "mind", which is found in the famous note to the 82nd paragraph of being and time. This argument is constructed largely through reference to the debate on hegelian temporality and its relation to "ordinary understanding of time" involving heidegger, kojeve, koyre and derrida among others. The "future" in question here is not the future seen as a simple passing of time "not-yet-present", but rather as the structure of anticipation which, originally, opens a distance up to the subject that permits it to enter into a relation with what it is not, and consequently with the event. This structure is described by heidegger as "transcendence" or "the opening of the horizon". The progressive elaboration of the concept of "plasticity" (used by heg el in phenomenology of spirit, the preface to science of logic (1831) and in various vorlesungen) indicates that such a structure is immanent to the hegelian conception of subjectivity. Plasticity refers to both the reception and the giving of form, and thus it allows for the characterisation of the "auto-determination" of the subject, that is to say the manner in which the subject gives form to its determinations or accidents, and in turn receives them. The subject's encounter with itself, seen as a synthetic process is described by hegel as the movement of the "substance-subject". The body of this thesis follows the unfurling of this movement through a reading of three moments (anthropology, religio n and philosophy) of philosophy of mind in the encyclopedia of philosophical sciences
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Tinland, Olivier. "L' esprit de l'idéalisme : critique de l'ontologie et autoréflexion dans la philosophie de Hegel." Paris 1, 2006. http://accesdistant.bu.univ-paris8.fr:2048/login?url=https://www.dawsonera.com/abstract/9782271076311.

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Abstract:
La présente étude s'attache à dégager le sens de ce que Hegel entend par « idéalisme». La première partie est consacrée à une détermination du statut de l'idéalisme hégélien dans son rapport à la tradition ontologique, à l'idéalisme transcendantal ainsi qu'à la redéfinition objectiviste de l'idéalisme (Spinoza, Schelling). De ces confrontations, il ressort que l'idéalisme hégélien ne saurait être identifié à un simple projet ontologique, mais qu'il assume au contraire la rupture avec la métaphysique dogmatique prônée par l'idéalisme transcendantal. La deuxième partie traite de la justification négative de l'idéalisme par la critique spéculative de l'ontologie réaliste, concernant le concept de chose, celui d'individu et celui de monde. La troisième partie est dédiée à l'analyse de la justification positive de l'idéalisme, c'est-à-dire au dégagement des conditions de possibilité de l'activité philosophique elle-même. Dans cette perspective, le concept de culture ainsi que celui de résolution sont interprétés comme les deux étapes centrales du procès d'autojustification de la spéculation hégélienne entendue comme idéalisme.
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Devissaguet, Hélène. "Heidegger et l'histoire hégélienne de la philosophie." Paris 1, 2000. http://www.theses.fr/2000PA010591.

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Abstract:
Hegel et Heidegger pensèrent tous deux la philosophie à partir de son histoire, étudiant chaque philosophie dans cet horizon. L'étude présente porte sur cette nécessite historiale de la philosophie : montrer que Hegel, dans la pensée magistrale de la nécessité historique de la philosophie, fit bien face au phénomène de l'historialité de la philosophie, et, en appliquant le travail de desobstructiona cette pensée, conformément à ce que Heidegger décrit lui-même de cette tâche, déceler les limites occultantes nécessaires et destinales de l'interprétation hégélienne, revenir à son impensé en retrait. L'histoire de la philosophie hégélienne est une histoire philosophique, qui sait la nécessité historique du développement de l'idée philosophique dans son unité, de son commencement à sa fin. Mais ce savoir se présente à Hegel sous la forme d'une résolution dialectique et ne se conquiert qu'en partant de l'opposition problématique de l'idée et de l'histoire, de nature essentiellement distincte. Cette problématique est résolue dialectiquement dans le système qui s'en tient au caractère spéculatif de l'idée, sans questionner véritablement le phénomène historique en lui-même. Penser l'historialité de la pensée de l'être autrement que dialectiquement demande de revenir sur la question du temps comme horizon de l'entente de l'être. Or Hegel résout également la question du temps ontologiquement dans le système. Il faut donc définir l'historialité de la philosophie à partir de la temporalité de l'être. Sans attitude critique vis-à-vis de Hegel, il s'agit de comprendre la nécessité historial de l'impense de sa pensée de l'histoire, de la rapporter à l'histoire de l'être, à son destin métaphysique. Car la philosophie de Hegel est comme la pensée de Heidegger, chacune dans sa situation destinale propre, historialement engagée envers les questions fondamentales de la pensée de l'être, envers ce "même" qui les concerne toutes deux philosophiquement ou phénoménologiquement.
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Soussana, Gad. "Le concept hégélien d'événement : entre histoire de la philosophie et philosophie de l'histoire." Paris 1, 2002. http://www.theses.fr/2002PA010599.

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Abstract:
Le concept d'événement occupe chez Hegel une position intermédiaire capitale. Entre histoire de la philosophie et philosophie de l'histoire, telle est sa position originale, il révèle la puissance interprétative commune à ces deux historicités. Ce qui se met ainsi en évidence, revient à l'éclaircissement des conditions spéculatives d'une historicité dans laquelle l'histoire de la philosophie et la philosophie de l'histoire se rejoignent. Le fil directeur de la thèse interroge donc l'identité qui existe entre la philosophie et l'événement dans la pensée hégélienne: l'événement (tel que le désignent notamment des textes stratégiques dans Les leçons sur l'histoire de la philosophie, la dernière partie de La phénoménologie de l'esprit et l'amorce historiographique ouvrant La raison dans l'histoire) n'est pas seulement la catégorie de l'historien qui organise la représentation de l'action passée. Il est ouverture à. La présence (absolute Gegenwart dit un passage remarquable de La raison dans l'histoire intitulé " Présence spirituelle du passé "), en un sens qui demande à. La philosophie de l'histoire de trouver une narration philosophique (l'histoire philosophique) pour ce qui arrive, se produit, advient (Geschehen, Begebenheit, Ereignis). Appréhender l'événement c'est certes appréhender le passé, mais surtout le prisme spéculatif d'une vie présente auquel l'événement appartient. Que cette vie présente apparaisse comme le signe plein de la signification philosophique, telle est donc la construction que la thèse soutient, indiquant que cette dernière rejoint l'éclosion cruciale et antécédente de la philosophie grecque (Leçons sur l'histoire de la philosophie) où Hegel montre la mise en place d'une historicité authentiquement philosophique dominée par le déploiement de la pensée pure. En somme, l'événement hégélien, en transcendant la signification historienne, oblige à. Une interrogation de fond sur ce que peut être l'unité de 1'"actualité" et de la raison: il appartient autant à. La modernité qu'à. L'inauguration de l'histoire occidentale, si l'on fait ressortir la continuité et la convergence qu'il porte. La thèse insiste sur le fait que sa position dans l'histoire de la philosophie est celle d'une historicité transversale qui, des grecs aux modernes, décrit l'impulsion irréductible d'un savoir qui résiste au figement historien.
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Sell, Annette. "Martin Heideggers Gang durch Hegels "Phänomenologie des Geistes"." Bonn : Bouvier, 1998. http://catalog.hathitrust.org/api/volumes/oclc/40363812.html.

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Saint-Germain, Charles-Éric de. "Hegel et les métaphysiques de la fondation : étude sur le développement de la rationalité dans la philosophie de l'idéalisme allemand." Paris 1, 1996. http://www.theses.fr/1996PA010501.

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Abstract:
Catégorie clef de la logique hégélienne, la notion de fondement se trouve critiquée en tant que simple base ou condition, ainsi qu'il en va, par exemple, du je pense kantien, qui n'est qu'une préfiguration du concept hégélien puisqu'il se démontre incapable de se déterminer à partir de soi, en se posant comme le fondement de l'objectivité des catégories dont il est le principe génétique. Le moi absolu de Fichte semblerait pouvoir fournir le premier principe capable de fonder scientifiquement la philosophie comme système. Mais la démarche fichtéenne reste unilatéralement régressive, en sorte que fait défaut le côté progressif par lequel le fondement se démontre lui-même comme tel au cours même du processus circulaire ou il s'institue comme le véritable commencement. En tant qu'il se pose lui-même, le fondement se présente ainsi comme acte libre à l'égard de toute condition, raison pour laquelle la liberté, que Kant découvre dans l'autonomie inconditionnée du vouloir, apparait bien comme la "clef de voute" des systèmes de la subjectivité, permettant de même coup d'affirmer, avec Fichte, le primat de la raison pratique, c'est-à-dire du devoir-être sur l'être, que Hegel dénonce. Par ailleurs, on sait depuis Dant que la raison, dans sa différence d'avec l'entendement, se trouve en rapport avec l'absolu. De là cette nécessité, pour restaurer l'absolu postule au fondement de la division instaurée par l'entendement, d'intégrer la réflexion finie comme un moment de la vie de l'absolu, celui de la scission qui précède la réunification opérée par le syllogisme. L'inconditionné se présente alors comme un besoin de la raison, et c'est ce besoin d'un fondement nécessaire qui constitue le principe de la preuve cosmologique, dont Hegel propose une reformulation originale. L'exigence de fondation de la science s'accomplit ainsi dans une nouvelle conception de la méthode, dont la raison est le principe immanent. À ce sujet, aucune propédeutique philosophique ne semble pouvoir introduire valablement a la philosophie, qui ne peut commencer véritablement qu'avec elle-même. Ce constat rend également caduque l'importation d'une méthode extérieure à la philosophie pour comprendre la logique propre de celle-ci, l'ordre formel des raisons mathématiques ne pouvant que consacrer l'extériorité de la construction philosophique de l'absolu et du réel. La méthode comme "conscience à propos de l'automouvement du contenu", trouvera sa formulation ultime dans l'idée logique, qui se présente comme le fondement et le principe du système entier en son déploiement encyclopédique, où l'acte de fonder se détermine ultimement comme libération du réel par rapport à la logicité interne de la logique
A key-category of Hegelian logic, the notion of ground, is criticized in the quality of simple basis or condition, as in the case, for example, with kant's i think, which is merely a prefiguration of the Hegelian concept, since it reveals itself incapable of determining itself when strating from itself as it positions itself as the foundation of the objectivity of the categories of which it is the genetic principle. The absolute self of Fichte's would appear to be able to provide the first principle capable of scientifically founding philosophy as system. But Fichte's approach remains unilaterally regressive, so that there lacks the progressive side through which the foundation demonstrates itself as such in the very course of the circular process where it setablishes itself as the authentic beginning. In so far as it establishes itself, the foundation thus presents itself as free act regarding any kind of condition, the reason for which freedom, which kant discorvers in the unconditionned autonomy of the will, appears indeed as the "key-stone" of the systems of subjectivity, which allows then to maintain with Fichte the primacy of practical reason, that is to say of the ideal over the real, which Hegel denounces. On the other side, we know, since dant, that reason, as far its differs from understanding, is in relation with the absolute. Thence the necessity, in order to re-establish the absolute postulated at the origin of the division instituted by the understanding, to integrate finite reflection as a stage of the life of the absolute, that of the scission that precedes re-unification worked by syllogism. The unconditionned then presents itself as a need of reason, and this is precisely that need of a necessary foundation which constitutes the principle of the cosmological proof, for which Hegel offers an original reformulation. The exigency of founding science is thus accomplished in a new conception of method, whose reason is the immanent principle. Concerning this, no philosophical propedeutics seem to be able to introduce validly to philosophy, which can only begin really with itself. This observation renders equally void the importation of a method exterior to philosophy in order to understand the logic proper to it, the formal order of mathematical reasons being able only to consecrate the exteriority of the philosophical construction of the absolute and of the real. The method as "consciousness regarding the self-motion of the contents" will find its ultimate formulation in the logical idea, which presents itself as the foundation and the principle of the whole system in its encyclopedic deployment, where
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Daluz-Alcaria-Virmont, Christine. "Une logique de la vie : concept, vie et organisme dans la philosophie de la nature de Hegel." Paris 1, 2006. http://www.theses.fr/2006PA010601.

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Abstract:
"La vie et l'organisme n'ont ni le statut d'un thème omniprésent ni même celui de concepts originaires de l'ontologie hégélienne. Il y a, bien plutôt, une élaboration conceptuelle, proprement spéculative de ces concepts dont la portée est autant philosophique qu'épistémologique. La comparaison et l'identité du concept et de la vie ont, par leur contenu, une signification qui s'oppose, sur bien des points, au mouvement de " restauration de la vie" caractéristique du romantisme allemand. Parce que la vie est déterminée comme le concept parvenu à l'existence, l'idée immédiate, l'élévation de l'existence à l'universalité, il Y a bien, chez Hegel, une promotion spéculative du concept de vie et de sa figure singulière, le vivant. La nature organique donne un statut ontologique au concept. Ce rôle privilégié de la vie est confirmé par sa place dans l'ordre systématique de l'effectivité hégélienne: son traitement, dans la Science de la Logique, comme premier moment de l'idée et présupposé du connaître, lui donne le statut de vérité objective. La vie est ce qui peut être conçue logiquement parce qu'elle est une immédiateté devenue, structurellement identique à sa propre médiation. En elle, on est en présence du pour soi: elle est la venue à l'existence de l'unité de la subjectivité et de l'objectivité sous la forme d'un vivant singulier. Par sa détermination, la vie semble donc être le modèle de la pensée spéculative, comme pensée de l'unité des opposés, du concept et de la réalité. Or, un des enjeux de cette détermination philosophique n'est pas d'identifier, de façon réaliste, l'idée et la vie, d'attribuer naïvement une catégorie à l'être ou de faire du vivant un principe métaphysique, mais plutôt d'expliciter la structure processuelle de la vie naturelle, de définir les caractères généraux du vivant. Les développements logiques sur la vie dégagent donc les traits fondamentaux de l'ontologie qui caractérise la Physique organique de la Philosophie de la nature, à l'aide de catégories qui relèvent de la logique du concept, mieux à même de saisir la totalité, la subjectivité et la finalité constitutives du vivant. Il s'agit alors d'élaborer les concepts capables de fonder en vérité la connaissance de la vie. C'est sur ce terrain de la détermination de l'essence de la vie, de ses structures, de ses fonctions et processus que les analyses de Hegel rencontrent la préoccupation fondatrice de ceux, philosophes et scientifiques, qui, au début du 19ème siècle, tentent de déterminer la nature de l'objet d'une science de la vie et la spécificité des catégories qui s'y rapportent. "
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Marmasse, Gilles. "De la nature à l'esprit. Corps animal et corps humain chez Hegel." Paris 1, 2001. http://www.theses.fr/2001PA010612.

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Abstract:
Ce travail tend à cerner la manière dont Hegel thématise le rapport entre la nature et l'esprit, et à comprendre sa conception de l'organisme naturel et de l'âme humaine. Les textes plus particulièrement étudiés sont ceux de la raison observante dans la Phénoménologie de l'esprit, de la vie dans la Science de la logique, et de la physique organique et de l'anthropologie dans l'Encyclopédie des sciences philosophiques. Outre les ressources propres de l'oeuvre hégélienne, le travail s'appuie sur une investigation de l'ensemble de l'oeuvre hégélienne ainsi que de ses sources, tant dans l'histoire de la philosophie que dans les sciences du début du XIXe siècle. Plus précisément, nous nous efforçons de rendre compte d'un noeud stratégique au sein du dispositif systématique: le passage de la deuxième à la troisième partie de l'Encyclopédie. À cette fin, nous étudions le problème général du passage, ainsi que l'économie d'ensemble du système. Nous formulons en effet l'hypothèse selon laquelle la nature tend vers son unification comme esprit, tandis que l'esprit consiste, derechef, en un processus continu de libération à l'égard de sa naturalité première. Comme lieu d'observation, nous privilégions alors la physique organique, " vérité " de la nature, et l'anthropologie, terminus a quo de l'esprit. Si une parenté thématique évidente rapproche les deux moments, il convient également de prendre la mesure de ce qui les distingue: extériorité d'une part, Aufhebung de l'extériorité d'autre part. Ces thèmes, qui mobilisent les idées de dynamisme, d'auto-médiation et d'idéalisation de l'extérieur, révèlent la capacité du concept à s'investir, selon Hegel, dans les domaines qui lui sont de prime abord les plus étrangers. À titre de documents, nous présentons, en allemand, la transcription du manuscrit d'un cours de Hegel sur la philosophie de la nature de 1821/22 (Nachschrift von Uexküll) et la traduction d'un manuscrit de Hegel sur l'anthropologie, datant probablement de 1822.
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