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Journal articles on the topic 'Hiérarchie (Linguistique)'

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Kleiber, Georges. "Catégorisation et hiérarchie: sur la pertinence linguistique des termes de base." HERMES - Journal of Language and Communication in Business 7, no. 13 (2017): 213. http://dx.doi.org/10.7146/hjlcb.v7i13.25085.

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Abstract:
Le modèle psychologique hiérarchique des catégories proposé par Rosch et al. (1976) a-t-il une quelconque pertinence pour la linguistique ou non ? Cet article a pour objectif d’apporter quelques éléments de réponse à cette question. Il prolonge un autre travail entrepris sur ce sujet où nous nous sommes posé la question Y a-t-il des“termes” de base ? (Kleiber 1993). Il n’a donc pas pour ambition de présenter de nouvelles thèses sur la catégorisation ni de formuler des idées originales sur la sémantique lexicale, mais il s’attachera, beaucoup plus modestement, à travers l’examen de quelques problèmes linguistiques particuliers, a priori éloignés de la question de la spécificité lexicale, à montrer que la notion psychologique de niveau de base a des répercussions linguistiques suffisamment fortes pour qu’elle soit également prise en compte par le linguiste. Une telle entreprise n’est pas inutile, étant donné les objections de fond qu’a pu susciter la conception “verticale” de la sémantique du prototype. Aussi essaierons-nous, dans une première partie, de dégager l’importance de l’enjeu, le poids des arguments opposés et les réponses qu’on peut leur apporter, avant de passer, dans les parties suivantes, sur un plan tout à fait différent, celui des retombées linguistiques avec des manifestations de la notion de catégorie de base dans des domaines où on ne l’attend pas forcément.
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Halary, Marie-Pascale. "Récits sur l’origine des langues : enromancier Babel." Estudos de Religião 33, no. 3 (2019): 37. http://dx.doi.org/10.15603/2176-1078/er.v33n3p37-52.

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Abstract:
Cette étude, qui porte sur le récit de la Tour de Babel, s’intéresse aux premières traductions de ce texte (douzième et treizième siècles). Après avoir mis en évidence les principales caractéristiques de l’exégèse de ce passage, elle se concentre sur une traduction originale : la Genèse d’Evrat (fin du xiie siècle). Comment ce texte construit-il la valeur du français alors que l’interprétation commune du récit babélien participe de la mise en place d’une hiérarchie linguistique ?
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3

Bahi, Boniface, and Paulin Mulatris. "Hiérarchisations linguistiques et émergence de fragilités psychosociales." Articles, no. 9 (February 26, 2018): 168–84. http://dx.doi.org/10.7202/1043501ar.

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Abstract:
Cette contribution analyse les conditions sociolinguistiques structurantes de la fragilité psychosociale des jeunes Franco-Albertains. Trois contextes émergent : l’anglo-dominance, la relation ambivalente avec le Québec et la francophonie non traditionnelle issue des programmes d’immersion ou de l’immigration. L’analyse des données relatives à ces contextes, et en référence aux notions de hiérarchie linguistique et de fragilité psychosociale, révèle des sentiments ambigus de fragilité. Parallèlement à la fragilité, d’autres sentiments se manifestent chez les jeunes Franco-Albertains, telle la résistance qui apparaît comme leur compétence à surmonter l’adversité en s’inspirant de l’histoire de leur famille ou de leur groupe ethnique. Le recours à cette histoire révèle l’insuffisance des appuis psycho-sanitaires institutionnels. Ainsi, le théâtre des variations linguistiques, ou autrement dit, des niveaux de langage, entre jeunes en milieu franco-albertain illustre-il une problématique majeure, celle invitant à rechercher de nouveaux lieux socioculturels et sociolinguistiques de santé mentale.
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Monjean-Decaudin, Sylvie. "Territorialité et extraterritorialité de la traduction du droit." Meta 55, no. 4 (2011): 693–711. http://dx.doi.org/10.7202/045686ar.

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Abstract:
Langues, droits et territoires constituent un tout indissociable que la traduction du droit ne peut éluder. Les langues et les droits présentent à la fois une unicité et une diversité, une égalité et une hiérarchie selon l’angle de vision. La traduction non territorialisée correspond à une traduction verticale dans un contexte institutionnel de droit international ou régional négocié. L’équivalence traductionnelle se veut dès lors uniformisante afin de faciliter une interprétation uniforme d’un droit unique énoncé dans une multitude de versions linguistiques. L’Union européenne constitue, en ce sens, un paradigme. La traduction territorialisée correspond à une traduction horizontale réalisée dans les divers contextes de droit. Destinée, entre autres, à la connaissance d’un droit autre ou à la reconnaissance du droit de l’autre, voire à l’administration de justice, cette traduction présente des caractéristiques culturelles marquées. L’équivalence traductionnelle se veut dès lors localisée car empreinte d’une culture d’origine. Face au risque d’enfermement, le traducteur doit se prémunir contre tout juricentrisme. Cependant, peut-il éviter qu’un hégémonisme linguistique, juridique et territorial ne mène à une équivalence traductionnelle ?
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Joseph, John E. "Structure, mentalité, société, civilisation : les quatre linguistiques d’Antoine Meillet." SHS Web of Conferences 78 (2020): 15002. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207815002.

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Abstract:
Aujourd’hui le nom d’Antoine Meillet (1866-1936) rappelle surtout ses manuels de linguistique comparée des langues indo-européennes, ses études slaves et arméniennes, et sa présidence d’une « école de Paris » où seraient formés les grands linguistes de la génération suivante. Pourtant il ne faut pas oublier l’importance de ses contributions à la linguistique synchronique, y compris l’analyse de la langue française. Sa conception originale de la « grammaticalisation » dans un article de 1912, où il tire ses exemples clés du français, a démontré l’impossibilité d’une stricte séparation entre les catégories analytiques, et plus généralement entre la synchronie et la diachronie. Dans d’autres ouvrages il prétend qu’un Français conçoit un objet différemment de la façon dont un ancien Romain le concevait, à cause de la structure des grammaires latine et française ; que le passage de vocables d’un genre spécifique (tel l’argot des marins) à l’usage général est le principal moteur de l’évolution sociale d’une langue, et qu’il y a une hiérarchie quasi-féodale entre les mots selon leur origine ; qu’il n’existe en Europe que quatre « langues de civilisations », face auxquelles les autres langues seraient destinées à disparaître. Bien que Meillet ait joué un rôle cardinal dans le développement du structuralisme linguistique de la première moitié du XXe siècle, il a gardé ses distances avec le mouvement, et cette réserve, léguée à ses étudiants (à quelques exceptions près), clarifie certains aspects du caractère particulier de la linguistique française.
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Ouellet, Fernand. "Inégalités ethniques, disparités socioculturelles et hiérarchie de la terre à Hawkesbury et à Alfred en 1871." Cahiers Charlevoix 4 (April 10, 2017): 51–148. http://dx.doi.org/10.7202/1039358ar.

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Abstract:
Fernand Ouellet poursuit son étude du profil socio-économique des communautés de langue française de l’est du Canada avant 1911. Utilisant la méthode comparative, il a jusqu’ici mis en rapport, entre elles et avec les autres populations de leurs provinces et régions, ces diverses collectivités à des points de vue divers – la démographie, l’agriculture, l’urbanisation, l’industrialisation, l’alphabétisation et la scolarisation – ; il a montré que leur appartenance religieuse et linguistique constituent des facteurs de distinction et qu’elles forment partout des communautés désavantagées. Le présent article lui permet de tester la validité de ses conclusions sur la communauté française du comté de Prescott, celles des cantons de Hawkesbury-Est, de Hawkesbury-Ouest et d’Alfred, à partir du recensement nominatif de 1871. Il commente les thèses courantes, certaines fantaisistes, sur l’estimation du nombre des migrants canadiens-français et les motivations qui les poussent à migrer, montrant que les considérations socio-économiques devancent de loin le besoin de se reproduire. Il explique enfin les inégalités ethniques des Franco-Ontariens par la hiérarchie de la terre, leur arrivée tardive justifiant la moindre étendue de leurs possessions foncières et les rendant disponibles pour le travail forestier.
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Mejri, Salah. "Figement et dénomination." Meta 45, no. 4 (2002): 609–21. http://dx.doi.org/10.7202/003611ar.

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Abstract:
Résumé Les séquences figées, grâce à leurs caractéristiques linguistiques (oblicité des dénominations, stratification de leurs structures et polylexicalité de leurs signifiants), offrent l'occasion d'étudier sous un angle nouveau certains concepts fondamentaux de la linguistique moderne comme la référence, la conceptualisation, l'arbitraire du signe, etc., et ce, en rapport étroit avec l'acte de dénomination, ce qui permet de mieux articuler et de hiérarchiser les opérations de référenciation, de conceptualisation et de formation de l'unité linguistique dans la genèse du signe.
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Melançon, Benoît. "Un roman, ses langues. Prolégomènes." Études françaises 52, no. 2 (2016): 105–18. http://dx.doi.org/10.7202/1036927ar.

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Abstract:
À partir d’un corpus d’une quarantaine de romans, souvent publiés par de jeunes maisons d’édition, l’auteur essaie de répondre à la question suivante : qu’est-ce que la langue du roman québécois au début du xxie siècle ? Deux grandes conceptions linguistiques peuvent y être distinguées. Certains romanciers tentent de cadastrer la langue de leurs personnages, soit en en faisant l’objet de réflexions métadiscursives, soit en ayant recours à des procédés typographiques pour distinguer les registres linguistiques. D’autres donnent l’impression de se tenir à l’écart des débats qui ont si longtemps occupé les écrivains québécois. Ils refusent de hiérarchiser les langues du roman, voire de thématiser leur interaction. Le roman n’est pas l’espace où penser la langue, mais où la faire résonner. Devant leurs textes, on peut se demander si l’idée de « surconscience linguistique » (Lise Gauvin) est la clé de compréhension la plus efficace du roman québécois depuis 2000. Peut-on plutôt parler d’une position décomplexée par rapport aux débats sur la langue, décomplexée par rapport à la norme réputée française ou décomplexée par rapport à la tradition romanesque québécoise ?
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Horgues, Céline, and Sylwia Scheuer. "L’exploitation d’un corpus d’interactions en tandem anglais/français pour mieux comprendre les enjeux de la rétroaction corrective entre pairs." Alterstice 8, no. 1 (2018): 63–81. http://dx.doi.org/10.7202/1052609ar.

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Abstract:
Le tandem permet un apprentissage collaboratif où la relation entre les partenaires est moins hiérarchisée que dans les échanges entre professeur et élève en classe de langue. Chacun s’engage à faire progresser son partenaire dans sa langue et culture maternelles. Les apprentissages linguistiques et culturels y sont moins prévisibles, structurés et validés que dans le contexte institutionnel d’un cours. Les partenaires tandem accordent souvent plus d’importance à la fluidité et la convivialité de l’échange qu’à la précision des formes linguistiques. Mais qu’en est-il de la rétroaction corrective (en anglaiscorrective feedback), pratique clé des enseignants de langues pour favoriser le développement langagier de leurs élèves ? Les locuteurs natifs y ont-ils recours quand leur partenaire tandem produit une forme linguistique erronée ? Si oui, à quelle fréquence, quelles en sont les modalités ? Dans cet article, nous montrons comment l’exploitation d’un corpus SITAF, soit des interactions en tandem anglais-français filmées entre étudiants francophones et anglophones de l’Université Sorbonne Nouvelle, révèle que la rétroaction orale corrective en tandem face à face repose sur une dynamique co-construite mobilisant les deux partenaires et est dépendante de plusieurs variables (en particulier la L1 du correcteur, la tâche, la familiarité et la dynamique de la dyade).
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Todirascu*, Amalia, Thierry Grass*, Mirabela Navlea*, and Laurence Longo*. "La relation de hiérarchie « chef » : une approche translingue français-anglais-allemand." Meta 59, no. 2 (2014): 436–56. http://dx.doi.org/10.7202/1027483ar.

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Abstract:
La présente contribution fait état d’un projet de recherche dont l’objectif principal est de conceptualiser la relation chef (une relation de hiérarchie s’établissant à l’intérieur d’un groupe ou d’une organisation) du point de vue de la sémantique lexicale. Le deuxième objectif de ce travail est de définir un lexique trilingue (structuré par domaine) identifiant cette relation. Pour proposer une description complète de la relation chef, nous avons étudié d’un point de vue contrastif des données extraites de corpus monolingues et multilingues (parallèles et comparables) en français, en anglais et en allemand. Les noms propres de ces corpus ont été étiquetés, lemmatisés et annotés. Des patrons lexico-syntaxiques permettant une extraction automatique des expressions linguistiques de la relation chef ont été définis dans les trois langues.
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Romero, Clara. "Comment le sens peut-il être complexe ? L’exemple des comparaisons d’intensité." Nouvelles perspectives en sciences sociales 9, no. 1 (2014): 171–98. http://dx.doi.org/10.7202/1024041ar.

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Abstract:
À partir de phénomènes sémantiques qui semblent complexes (au sens courant), et de ce que l’on appelle complexité là où, en linguistique, cette notion est mieux établie, une définition générale de la complexité sémantique est proposée. La complexité de certains faits est susceptible d’expliquer les différences entre les idiolectes, laissant prévoir un rapport avec la notion de difficulté. Un phénomène correspondant à un certain type de complexité sémantique – les comparaisons d’intensité – est ensuite analysé. Les paramètres qui allongent le calcul du sens de ces comparaisons et qui permettent de les hiérarchiser en fonction de leur complexité sont mis au jour.
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Dandurand, Pierre. "Rapports ethniques et champ universitaire." Recherche 27, no. 1 (2005): 41–77. http://dx.doi.org/10.7202/056191ar.

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Abstract:
Le système universitaire québécois est à la fois divisé selon la langue d'enseignement et hiérarchisé selon l'origine sociale des jeunes qui le fréquentent. À partir d'une enquête menée en 1978 auprès d'un échantillon représentatif des étudiants universitaires, on analyse les orientations institutionnelles et disciplinaires selon l'appartenance socio-linguistique, l'origine de classe et le sexe. On met en évidence des divergences dans les stratégies de reproduction, de même qu'une nette différence dans les choix féminins, selon l'appartenance sociolinguistique. L'article veut montrer comment l'ethnie, la classe et le sexe forment un champ de forces déterminant les orientations des étudiants.
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SCHNEDECKER, CATHERINE. "La question du nom propre répété dans la théorie dite du centrage et ses problèmes." Journal of French Language Studies 13, no. 1 (2003): 105–34. http://dx.doi.org/10.1017/s0959269503001029.

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Abstract:
De nombreuses théories (théorie de l'accessibilité, du centrage), prohibent les séquences référentielles où le nom propre (Np) est répété, pour des raisons qui sont rappelées dans la première partie de l'article. Elles s'appuient sur de nombreuses expérimentations psycholinguistiques qui démontrent le coût de traitement occasionné par de telles séquences. Notre objectif est de montrer que les prédictions sur la distribution du Np ne sont pas toujours fondées, que les emplois du Np sont autrement plus diversifiés qu'elles ne le prévoient et qu'ils s'expliquent de manière cohérente. Nous montrons également que les manipulations expérimentales censées prouver les difficultés occasionnées par le Np répété reposent parfois sur du matériel linguistique discutable d'un point de vue linguistique et qu'elles ne sont pas toujours convergentes, en sorte qu'elles peuvent difficilement cautionner la théorie du centrage. Enfin, nous suggérons une conception des transitions interphrastiques, qui tient compte du contexte d'occurrence du marqueur référentiel et de son ‘antécédent’, de la situation dans laquelle s'inscrit le référent et proposons une typologie des transitions susceptible de hiérarchiser, peut-être plus finement que ne le fait la théorie du centrage, le degré de cohérence ou d'incohérence des enchaînements.
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Bamgbose, Ayo. "Issues for a Model of Language Planning." Language Problems and Language Planning 13, no. 1 (1989): 24–34. http://dx.doi.org/10.1075/lplp.13.1.03bam.

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Abstract:
RESUMO Demandoj por modelo de lingvo-planado Tiu ci artikolo ekzamenas la jenajn demandojn rilate al modelo de lingvo-planado: specoj de decidoj, la planada mekanismo, la rolo de faktokonstatado, niveloj de planado kaj la naturo de statusa, kontraste al korpusa, planado. La aǔtoro klasifas la decidojn kiel politikajn aǔ plenumajn, altnivelajn aǔ malaltnivelajn, raciajn aǔ arbitrajn. Li mezuras la planadan mekanismon laǔ postpolitika planado kaj rekonas tri specojn de faktokonstatado: antaǔpolitika, antaüplenuma kaj dumplenuma. Li ankaü atentigas při diversaj niveloj de planado. El tiuj konsideroj, li proponas, ke modelo de lingvoplanado ebligu hierarkian planadon, kiel ankaů kvar direktiĝajn eblecojn inter la elementoj de faktokonstatado, politikoformulado, pritaksado kaj plenumado. SOMMAIRE Les problèmes d'un modèle de planification linguistique Cet article examine les problèmes suivants qui se rapportent à un modèle de planification linguistique: les types de décisions, le mécanisme de planification, le rôle de l'établissement des faits, les niveaux de planification, ainsi que la nature de la planification à base de statut par opposition à la planification à base de corpus. Les décisions sont classées selon leur appartenance à un programme ou à un mise en oeuvre, selon niveaux élevés ou bas, selon leur caractère rationnel ou arbitraire. Le mécanisme de planification se mesure par rapport à la planification post-programme et l'on reconnaît trois types d'établissement des faits: pré-programme, pré-exécution et intra-exécution. L'attention est également attirée sur les différents niveaux de planification. En considérant les problèmes, l'on suggère l'idée qu'un modèle de planification linguistique devrait offrir une planification hiérarchique, aussi bien que quatre possibilités de direction parmi les éléments d'etablissement des faits, formulation de programmes, évaluation et exécution.
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McElhinny, Bonnie. "Prétextes de l’empire américain aux Philippines." Anthropologie et Sociétés 31, no. 1 (2007): 75–95. http://dx.doi.org/10.7202/015983ar.

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Abstract:
RésuméCertains ethnohistoriens ont récemment suggéré que leur tâche n’est pas tant de faire émerger la cohérence que de démontrer comment les hiérarchies de crédibilité sont créées et requièrent une théorie d’inscriptions. Dans cet article, je propose que de récents travaux d’anthropologie linguistique sur l’entextualisation et la recontextualisation offrent des outils cruciaux pour cette entreprise historique. En particulier, je m’attarde aux façons dont les rapports annuels de santé publique publiés pendant l’occupation américaine des Philippines ont eu recours à l’effacement ainsi qu’à l’incorporation afin de minimiser les initiatives philippines de santé publique au début du vingtième siècle. En réfléchissant sur les raisons menant à la ventriloquie, plutôt qu’à l’effacement, je complexifie les idées concernant la relation entre silence et pouvoir. L’analyse textuelle sert ici à remettre en question les prétextes de la présence impériale américaine présentée comme bénéfique pour la santé du peuple philippin, en théorisant la relation entre le silence et l’effacement.
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Langlois, Simon. "Stratification et classes sociales à Montréal, 1991-2011." Les Cahiers des dix, no. 70 (January 26, 2017): 237–65. http://dx.doi.org/10.7202/1038749ar.

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Abstract:
La structure sociale de la ville de Montréal est typique de la modernité avancée. Nous analysons la mutation macrosociale qui l’a complètement transformée, d’abord visible dans la croissance des effectifs aux échelons élevés de la hiérarchie sociale devenus plus diversifiés. La taille de la classe ouvrière a rétrécit et de nouvelles classes ont augmenté leurs effectifs, notamment chez les techniciens et les professionnels. Les femmes en emploi sont aussi nombreuses que les hommes et elles ne sont plus concentrées dans des secteurs féminisés. Elles ont accentué leur présence dans tous les échelons, sauf chez les cadres supérieurs où elles sont encore sous représentées. Les clivages linguistiques (anglais-français) qui ont caractérisé la stratification sociale montréalaise par le passé sont disparus, mais la ville en conserve quelques traces puisque les anglophones sont encore davantage surreprésentés au sein des cadres supérieurs. Ces clivages anciens ont cédé la place à une nouvelle forme de différenciation sociale selon l’origine ethnique. Nous montrons enfin que la stratification sociale de la ville de Québec s’est beaucoup rapprochée de celle de Montréal, les deux grandes villes se distinguant du reste de la société québécoise.
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Daoust, Denise. "Quelques facteurs sociodémographiques qui sous-tendent le choix des langues pour la terminologie en milieu de travail et leur interrelation avec des attitudes." Meta 40, no. 2 (2002): 260–83. http://dx.doi.org/10.7202/002458ar.

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Abstract:
Résumé Une série d'édudes d'opinions réalisées en 1983 et en 1990 dans une grande entreprise, à Montréal, révèle qu'il existe un lien entre le choix déclaré du français ou de l'anglais pour un ensemble de 10 termes techniques testés, et certains facteurs sociodémographiques et occupationnels. Les analyses statistiques ont démontré qu'en règle générale, les femmes, les travailleurs plus instruits, de même que ceux qui occupent des postes de gestion et de col blanc déclarent une plus grande utilisation du français pour les termes testés. Il s'avère aussi que ces mêmes catégories de travailleurs ont tendance à exposer des opinions et à montrer des comportements révélateurs d'attitudes plus favorables au français et au processus de francisation terminologique de leur entreprise que les autres travailleurs. Cependant, les facteurs extralinguistiques examinés ne jouent pas tous un rôle d'égale importance. Des analyses statistiques de régression ont permis de hiérarchiser ces facteurs, et de montrer ainsi le rôle primordial des opinions et comportements révélateurs d'attitudes. Il devient donc possible d'établir le portrait type du travailleur susceptible de privilégier la terminologie de langue française et, sans doule, de modifier ses habitudes terminologiques vers une plus grande utilisation du français. Cependant, les liens qu'entretiennent entre elles chacune des variables étudiées sont très complexes, et leur étude mène à un questionnement théorique et méthodologique par rapport aux facteurs qui sous-tendent l'usage des langues el à l'interprétation de la dynamique sociolinguistique qui résulte de leur interrelation, de même que par rapport à la relation qui existe entre le changement linguistique qui s'opère naturellement et le changement planifié qui s'inscrit dans un contexte d'aménagement linguistique.
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Santos, Catarina Madeira. "Écrire le pouvoir en Angola: Les archives ndembu (XVIIe-XXesiècles)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 64, no. 4 (2009): 765–95. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900022460.

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Abstract:
RésuméLes chefferies ndembu du groupe Mbundu en Angola ont été longtemps considérées par l’historiographie comme des sociétés largement éloignées des pratiques de l’écrit. Cependant, elles ont créé des archives d’État depuis le XVIIejusqu’au XXesiècle. Les documents qui y sont réunis attestent les contacts entretenus avec le royaume du Congo, le gouvernement colonial de l’Angola, mais aussi les rapports entre chefs et autres dignitaires africains euxmemes. Dans cet article, les archives sont d’abord considérées comme des objets matériels (supports, matériaux de l’écrit, et organisation graphique sur le papier). Au-delà de l’apparent désordre de l’accumulation documentaire existent une logique et un imaginaire des collections. Dans un deuxieme temps, nous identifions les producteurs et les conservateurs de l’archive à travers une approche sociopolitique. Les secrétaires sont les spécialistes de l’écriture de l’État, instaurant de nouvelles formes de transmission des savoirs qui viennent perturber les hiérarchies des sociétés ndembu fondées sur les lignages. Enfin, un retour au document permet d’en entreprendre une lecture internaliste. Cette analyse identifie les manieres dont la société ndembu a innové dans les usages et la forme de l’écrit, a travers les formules, l’accumulation d’énoncés, la coexistence entre langues, les emprunts lexicaux et les « bricolages » linguistiques.
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Ouellet, Fernand. "Disparités socio-économiques et culturelles à Ottawa en 1871." Cahiers Charlevoix 6 (April 10, 2017): 15–97. http://dx.doi.org/10.7202/1039331ar.

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Abstract:
Fernand Ouellet dirige son attention vers la région d’Ottawa. Considérant les diverses communautés ethniques en présence selon des points de vue éprouvés (origine géographique et ethnique, religion, alphabétisation, moment d’arrivée, territorialité, etc.) et qui ont hiérarchisé ces groupes, Ouellet retrouve et confirme les « disparités socio-économiques et culturelles » qu’il avait antérieurement observées. Il montre ainsi que le succès des établissements homogènes canadiens-français aux chapitres religieux et linguistique était assorti d’aspects négatifs formant des barrières à l’amélioration de leurs conditions socio-économiques : un taux élevé d’analphabétisme lié à l’infériorité sociale qui en découlait. Il fait voir en outre que la minorité anglo-protestante (Anglais, Écossais, Allemands et Irlandais), qui dominait alors la vie économique et sociale d’Ottawa, distançait largement la majorité catholique et que, parmi celle-ci, les Irlandais, à leur tour, devançaient les Canadiens français ; les rivalités entre ces deux communautés se logèrent donc à un autre niveau puisqu’elles se disputaient les emplois subalternes et le pouvoir à l’intérieur de l’Église. Selon l’auteur, les appuis politiques des Canadiens français et l’énorme pouvoir de l’Église du Québec jouèrent abondamment en leur faveur au détriment du groupe irlandais catholique.
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Bär, Jochen A. "August Wilhelm Schlegels Unterscheidung des ‘synthetischen’ und des ‘analytischen’ Sprachbaus: Pionierleistung der Sprachtypologie oder sprachphilosophisch-literaturkritische Reminiszenz?" Historiographia Linguistica International Journal for the History of the Language Sciences 29, no. 1-2 (2002): 71–94. http://dx.doi.org/10.1075/hl.29.1-2.07bar.

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Abstract:
SUMMARY August Wilhelm Schlegel’s (1767–1845) distinction between synthetic und analytic languages, first set out in 1818, has had great effect on language typology. By neglecting the intellectual context in which it was originally conceived, however, Schlegel’s distinction is presented misleadingly. His frame was early romantic theory of language re-poetization in which he is assuming three stages of development: First, every language is originally poetic, which means that at the beginning of mankind all human faculties of mind — sensuality, imagination, reason, etc. — operated in harmonic unison. Then, in the second stage of development, language is changing to a prosaic condition, i.e., it is losing its poetic qualities (though never completely) while it is moulded for the purposes of reason. Yet this does not mean that it could or should not become poetic again; in fact this kind of restitution is exactly what Schlegel regards as desirable. While he does not intend to restitute the original stage, he wants to give language a new quality by uniting original poeticity and prosa. This program is analogous to the literary theory of Early German Romanticism and its program of a ‘progressive universal poetry’ (“progressive Universalpoesie”), set out by A. W. Schlegel’s younger brother, Friedrich Schlegel (1772–1829). Whereas for Wilhelm von Humboldt (1767–1835), all languages are of comparable value and can serve equally as objects of language studies, A. W. Schlegel’s typological distinction is a judgmental one. Its implication is to re-synthetize the analytic languages, which for him is equivalent with (re)improving them. As a result, one may rightly ask whether A. W. Schlegel should be counted among the founders of comparative linguistics and language typology as it is usually done in the history of linguistics.RESUMÉ La distinction entre langues synthétiques et analytiques que August Wilhelm Schlegel (1767–1845) a exposée pour la première fois en 1818, a eu un grand effet sur la typologie des langues. Mais on s’en est servi injustement parce qu’on néglige le contexte des idées, dans lequel elle fut d’abord conçue. Il s’agit d’une théorie de Schlegel qui vise à la ‘repoétisation’ de la langue et qui distingue trois degrés d’évolution de la langue: chaque langue est à l’origine poétique, c’est-à-dire qu’au début de l’histoire de la conscience humaine, toutes les facultés de l’homme — la sensualité, l’imagination, la raison etc. — opérèrent en concordance harmonique. Ensuite, la langue devient prosaïque, c’est-à-dire qu’étant cultivée pour les buts du raisonnement, elle perd sa poéticité (bien que jamais complètement). Cela ne veut pas dire, cependant, que la langue ne pourrait et ne devrait pas redevenir poétique de nouveau; précisément cela est l’intention de Schlegel. Il ne veut pas, toutefois, restituer l’état original, mais donner à la langue une qualité nouvelle par la synthèse de la poéticité d’origine et de la prose. Ce programme est précisément analogue à la théorie littéraire du premier romantisme allemand avec son idée de la poésie universelle progressive — ‘progressive Universalpoesie’ — que Friedrich Schlegel (1772–1829), le frère cadet d’August Wilhelm Schlegel, a développé. Dans la pensée d’un auteur comme Wilhelm von Humboldt (1767–1835), toutes les langues se valent et sont dignes d’étude. La distinction de Schlegel, par contre, introduit une hiérarchie et implique l’effort d’une ‘résynthétisation’, qui, aux yeux de l’auteur, signifie l’amélioration de la langue. Considérée ainsi, la question se pose, si Schlegel peut à juste titre compter parmi les pères fondateurs de la linguistique comparée et de la typologie des langues comme on le fait traditionellement dans les histoires de la linguistique.ZUSAMMENFASSUNG August Wilhelm Schlegels (1767–1845) 1818 zum ersten Mal vorgetragene Unterscheidung von synthetischen und analytischen Sprachen hat in der Sprachtypologie große Wirkung entfaltet. Sie wird allerdings in historisch gesehen unangemessener Weise aufgegriffen, wenn der geistesgeschichtliche Kontext vernachlässigt wird, in dem sie entstanden ist. Es handelt sich dabei um Schlegels frühromantische Theorie von der Repoetisierung der Sprache, die drei Stufen der Sprachentwicklung annimmt: Jede Sprache ist erstens ursprünglich poetisch, was hier soviel heißt, als daß zu Beginn der Geschichte des menschlichen Bewußtseins alle Vermögen des Menschen — Sinnlichkeit, Phantasie, Verstand usw. — in harmonischer Übereinstimmung gewirkt haben. Sie wird zweitens prosaisch, d.h., sie verliert ihre Poetizität (wenngleich nie völlig) im Zuge ihrer Ausbildung zu Verstandeszwecken. Das heißt drittens jedoch nicht, daß sie nicht wieder poetisch werden könne und solle; genau dies ist Schlegels Anliegen. Er will freilich nicht den Ausgangszustand als solchen wiederherstellen, sondern der Sprache durch eine Synthesis von ursprünglicher Poetizität und Prosa eine neue Qualität geben. Dieses Programm findet seine genaue Analogie in der frühromantischen Literaturtheorie und ihrem Postulat einer ‘progressiven Universalpoesie’, das Schlegels Bruder Friedrich (1772–1829) aufgestellt hat. Während für einen Autor wie Wilhelm von Humboldt (1767–1835) alle Sprachen gleichermaßen wertvoll und in gleichem Maße Gegenstand des Sprachstudiums sind, beinhaltet Schlegels Unterscheidung eine Wertung und impliziert Arbeit an einer Resynthetisierung, das heißt für ihn: einer Verbesserung der Sprache. Die Frage stellt sich, ob Schlegel unter diesem Aspekt zu Recht zu den Gründervätern der vergleichenden Sprachwissenschaft und der Sprachtypologie gezählt werden kann.
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Behbahani, Soraya. "D’outre-monde : du fantôme de la perte vers une mémoire de l’oubli, ou le moteur caché de la relation à l’autre." ALTERNATIVE FRANCOPHONE 1, no. 2 (2009): 19–33. http://dx.doi.org/10.29173/af6657.

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Abstract:
En situation postcoloniale, la critique des rouages de l’aliénation coloniale débouche sur une remise en cause radicale de la notion d’identité territoriale, elle qui, invariablement, clive, et hiérarchise, entre même et autre, comme entre centre et périphéries. Comme l’entend Edouard Glissant, il s’agit désormais de s’affranchir de l’arbitraire de telles frontières stéréotypiques, et stéréotopiques, pour inaugurer une relation au monde nouvelle : celle d’une créolisation de l’espace – géographique, linguistique, identitaire – qui consacre l’avènement de la poétique de la Relation. Mais ce vœu n’est-il pas utopique ? A ne vouloir voir dans l’expérience du décentrement que le moteur magnifié de l’ouverture à l’autre, les tenants de la créolisation se font soudain singulièrement oublieux de l’épreuve en quoi elle consiste, et que, pourtant, le colonialisme a porté à son acmé. Or, comme le rappelle Roger Toumson (1998), la réalité antillaise est toujours aux prises avec la symptomatique du désillusionnement identitaire auquel elle fut contrainte. Toutes aussi utopiques y sont donc l’« identité-racine » décriée que l’« identité-rhizome » prônée. Pire : dans sa volonté de rejet de la première, la célébration de la seconde risque fort de reconduire le déni de la perte subie, et de conforter ainsi l’effet de pouvoir du modèle qu’il s’agissait de renverser. Or, s’il est un auteur qui ait rendu sensible, et pensable, cette perte, c’est Césaire – lui dont la Négritude signifiait, précisément, la filiation rompue à l’Afrique. A travers La tragédie du roi Christophe, nous verrons donc comment l’auteur nous invite à en faire la catharsis, et ce non pour l’exorciser, mais, au contraire, pour lui donner son lieu de mémoire. Une « mémoire de l’oubli » (Agamben) seule susceptible de sauver la relation à l’autre du fantôme de la perte qui la hante à son insu, pour s’en faire le moteur – mais cette fois explicite.
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Emery, Peter G. "An ATN-based model of human translation and its application to an Arabic literary text." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 42, no. 3 (1996): 141–57. http://dx.doi.org/10.1075/babel.42.3.03eme.

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Abstract:
Abstract Description of the translation process has been and continues to be an abiding problem in translation theory. In the quest for greater scientific rigour an ATN (Augmented Transition Network) surface-structure text-parser is adapted as the basis for a model of human translation. Combining systematicity and flexibility, the model makes explicit the reasons which lie behind translators' choices as well as the insights from contrastive and theoretical studies which inform these choices. The translation process is depicted as a hierarchy of cycles of increasing generality ( from micro- to macro-levels) serving the ultimate goal of rhetorical equivalence of source and target texts. The model is demonstrated utilizing an Arabic literary text and its published translation which together are evaluated in relation to an idealized target text. Résumé En matière de théorie de la traduction, la description du processus de traduction a toujours été et est aujourd'hui encore un défi continuel. Pour obtenir une plus grande rigueur scientifique, on a intégré un système d'analyse grammaticale dans un réseau ATN (Augmented Transition Network) et on l'a adapté pour servir de base à un modèle de traduction humaine. Ce programme d'analyse grammaticale contient une fonction de comparaison des structures qui est analogue aux choix que fait le traducteur pour trouver dans la langue cible des équivalents des éléments de la langue source. De plus, le modèle ATN reflète aussi, à certains égards, le processus humain, comme le traitement actif, l'organisation des unités linguistiques et les opérations sérielles et bidirectionnelles. Enfin, le modèle fait aussi apparaître les motifs qui justifient les choix du traducteur et il éclaire ces choix sous l'angle des études comparatives et théoriques. Le processus de traduction est décrit comme une hiérarchie de cycles dont la généralité évolue du niveau micro au niveau macro. Le produit de chaque cycle représente la somme des décisions prises par le traducteur pour trouver les structures équivalentes et il constitue l'apport dans le cycle suivant, le but ultime du processus de traduction étant d'arriver à l'équivalence rhétorique du texte source et du texte cible. La démonstration du modèle s'effectue à l'aide d'un texte arabe littéraire et une traduction déjà publiée de ce texte, ces deux documents étant alors évalués par rapport à un texte cible idéal.
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Poulain, Jean-Pierre. "Un précurseur… des food studies : Maxime Rodinson." Anthropology of the Middle East 15, no. 2 (2020): 1–17. http://dx.doi.org/10.3167/ame.2020.150202.

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Abstract:
Abstract: This article explores the contribution of Maxime Rodinson to the thematisation of food in the Social and Human Sciences (SHS), i.e. its recognition as a legitimate object. Rodinson’s contribution consists in having created the conditions for the socialisation of food. The focused interest in cookery books, as a source of empirical data, has made it possible to situate food in culinary styles, that is to say not only in physical space, but also in social space. Entry through practices has provided access to what he calls “mass effects” that affect society at large. Thus, it has been possible to sociologise the issue by adding to the local, geographical, and cultural locations of food and dishes the consideration of social hierarchies and forms of diffusion, mixing linguistics, history, sociology, anthropology, and geography. Beyond Rodinson’s personal trajectory, which from a personal poly-competence promotes a transdisciplinary approach, the thematisation takes place in a historical and epistemological context marked by the opposition between a spiritual Islamology and evolutionary Marxism. This characterises the period preceding the Iranian revolution and the fall of the Berlin Wall.Résumé : Cet article étudie la contribution de Maxime Rodinson à la thématisation de l’alimentation dans les Sciences humaines et sociales (SHS), c’est-à-dire à sa reconnaissance comme objet légitime. Son apport consiste à avoir créé les conditions de la sociologisation des aliments. La mise en évidence de l’intérêt des livres de cuisine comme source de données empiriques a permis de situer les aliments dans des styles culinaires, c’est-à-dire non seulement dans l’espace physique, mais également dans l’espace social. L’entrée par les pratiques a donné accès à ce qu’il appelle des « effets de masse » qui touchent la société de façon large. Ainsi a-t-on pu sociologiser la question en ajoutant à la localisation géographique et culturelle des aliments et des mets la prise en compte des hiérarchies sociales et des formes de diffusions, en mêlant linguistique, histoire, sociologie, anthropologie, géographie… Au-delà de la trajectoire personnelle de Rodinson qui, depuis une poly-compétence personnelle, promeut une approche transdisciplinaire, cette thématisation s’opère dans un contexte historique et épistémologique marqué par l’opposition entre une islamologie spirituelle et le marxisme évolutionniste qui caractérise la période qui précède la révolution iranienne et la chute du mur de Berlin.
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Hardy-Bayle, M. C., J. Segui, P. Hardy, C. Passerieux, J. F. Alillaire, and D. Widlöcher. "Etude de l'utilisation de certaines connaissances syntaxiques et lexicales chez dix patients schizophrenès." Psychiatry and Psychobiology 4, no. 6 (1989): 387–96. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00001449.

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Abstract:
RésuméAucune réponse claire n'a été apportée, à ce jour, à la question du type de désorganisation du langage schizophrénique. Les résultats concernant les compétences lexicales et syntaxiques des schizophrènes restent controversées. Cependant l'existence de données en faveur d'une atteinte de ces compétences impose de ne pas abandonner trop vite ce champ d'études mais d'interroger plutôt les conditions méthodologiques dans lesquelles elles ont été réalisées. L'hétérogéneité probable des malades évalués dans ces études nous à conduit a opter pour une étude de cas individuel. Il est en effet permis de penser que seuls certains schizophrènes peuvent présenter ce type d'anomalies. L'utilisation de plusieurs tâches expérimentales mettant toutes en jeu les compétences lexicales et syntaxiques mais évaluant chacune des stratégies lexicales et syntaxiques différentes devait permettre une meilleure caractérisation des stratégies linguistiques employées par les sujets de notre échantillon. Afin d'apprécier les performances des 10 sujets schizophrènes éva-lués, par rapport aux performances de sujets normaux, nous avons suivi la méthodologie utilisée par J. Segui (1974, 1976) et M. Kail (1974, 1979) et pris comme point de référence pour l'intérpretation des résultats ceux obtenus chez des sujets normaux par ces auteurs lors de tâches similaires. Les résultats de l'ensemble des sujets de notre échantillon sont comparables. Dans les tâches de production d'énoncés à partir d'une suite de lexèmes et dans les tâches de complétement de phrases, les performances des schizophrènes sont comparables à celles du sujet normal, Dans les tâches de rappel, les performances de nos sujets sont moins bonnes que celles du sujet normal, mais il existe chez le schizophréne comme chez le sujet normal une tendance à organiser le matériel et les stratégies d'organisation impliquant les compétences lexicales et syntaxiques qui possèdent, quand elles sont mises en œuvre, les mêmes caractéristiques que celles miscs en évidence chez le sujet normal (organisation hiérarchique ou organisation formelle). Ces résultats (résumés dans le Tableau III) vont davantage dans le sens d'une difficulté à découvrir ou à appliquer des stratégies permettant d'exploiter les caractéristiques structurelles du matériel plutôt que dans celui d'une atteinte de ces compétences ellesmêmes chez nos sujets schizophrènes.
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Desyatova, Yuliya. ""Battling the Piñata and Swallowing Camels": Teachers Learn to PBLA in the Absence of Dialogic Interaction." TESL Canada Journal 35, no. 2 (2018): 51–77. http://dx.doi.org/10.18806/tesl.v35i2.1290.

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Abstract:
This article analyzes teacher professional development (PD) mandated by the implementation of portfolio-based language assessment (PBLA) in government-funded adult language learning programs in Canada. Through the lens of conceptualizations of teacher learning (TL), the study examined PBLA teacher-trainingmaterials, 247 teacher surveys, and participant interviews pertaining to two contrasting cases. The analysis of teacher experiences in PBLA PD revealed limited theoretical and empirical connections to recent developments in second language teacher education (SLTE). While current SLTE research emphasizes self-directed TL, the PBLA train-the-trainer model demonstrates top-down knowledge transmission with a potentially undermining evaluative component. The hierarchical transmission of knowledge created for teachers without opportunities for knowledge building by teachers contradicts current understandings of TL as a complex sociocultural activity. Limited effectiveness of PBLA as a TL experience may be further diminished by its potential use for punitive surveillance, as demonstrated in the extreme case analysis. As a result of this study, Richards and Farrell’s conceptualizations of TL were complemented with an additional perspective informed by sociocultural theory—TL as dialogic interaction. The disconnect of PBLA vision and practice from current SLTE requires further research and attention from policymakers.
 Cet article analyse le perfectionnement professionnel (PP) des enseignants tel que mandaté par la mise en œuvre de l’évaluation linguistique basée sur le portfolio (ELBP) dans le contexte des cours de langue pour adultes fi nancés par le gouvernement du Canada. À la lumière des conceptualisations de Richards et Farrell en matière de formation des enseignants, l’étude analyse le matériel de formation des enseignants de l’ELBP ainsi que 247 sondages d’enseignants et des entrevues de participants portant sur deux études de cas contrastantes. L’analyse des expériences des enseignants dans le domaine du PP en lien avec l’ELBP a révélé une pénurie de liens théoriques et empiriques avec les développements récents dans le domaine de la formation des enseignants en anglais langue seconde (SLTE). Alors que les recherches actuelles en matière de SLTE mettent l’accent sur le PP autogéré, le modèle the formation des formateurs de l’ELBP se caractérise par une approche descendante de la transmission du savoir accompagnée d’une composante d’évaluation potentiellement affaiblissante. La transmission hiérarchique du savoir créée pour des enseignants qui n’ont pas de possibilités d’accumuler eux-mêmes des connaissances contredit les conceptions actuelles du PP comme activité socioculturelle complexe. L’efficacité limitée de l’ELBP comme expérience de PP pourra se voir réduire encore davantage par l’utilisation potentielle de surveillance à des fins punitives, tel que le démontre l’analyse de cas extrêmes. À la suite de cette étude, les conceptualisations de PP de Richards et Farrell ont acquis une nouvelle dimension inspirée par la théorie socioculturelle—le PP comme interaction dialogique. L’écart entre la vision et la pratique en ELBP dans le domaine de la formation des enseignants en anglais langue seconde exige des études plus poussées et doit attirer l’attention des décideurs politiques.
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Borrows, Lindsay. "DABAADENDIZIWIN: PRACTICES OF HUMILITY IN A MULTI-JURIDICAL LEGAL LANDSCAPE." Windsor Yearbook of Access to Justice 33, no. 1 (2017): 149. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v33i1.4815.

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Abstract:
Dabaadendiziwin is the Anishinaabe word which roughly translates to ‘humility’ in English. The late elder Basil Johnston said that we can talk of dabaadendiziwin/humility, but until we can look at the squirrel sitting on the branch and know we are no greater and no less than her, it is only then that we have walked with dabaadendiziwin/humility. Law places diverse peoples together in complicated situations. It challenges people to step outside of themselves and consider new ways of being. This paper advocates that humility is an important legal principle to bring people together in a good way. It considers first, what is humility and why is it an important legal principle? Second, what processes are in place in both Canadian and Anishinaabe law to actively cultivate humility? And third, how can diverse peoples use these processes when interacting with one another in ways that foster greater harmony in this multi-juridical country? The examples show that Canadian colonial law has tried to account for the need to humble oneself to a position of being teachable through Charter analyses, diversifying the bench, and through Aboriginal rights doctrines of taking into account the “aboriginal perspective”, and reconciliation. The paper also considers how Anishinaabe law fosters humility through linguistic structure, leadership structure, ceremonial practices and akinoomaage (learning from the earth). This paper is a call for people to confront the challenge of working across legal orders, and replace timidity, fear and pride with courage, gratitude and humility. Le mot dabaadendiziwin est un mot anishinaabe qui signifie ni plus ni moins « humilité » en français. Selon feu l’aîné Basil Johnston, nous pouvons bien parler de « dabaadendiziwin » ou d’humilité, mais ce n’est que lorsque nous regardons l’écureuil sur la branche et que nous savons que nous ne sommes ni plus grands ni plus petits que lui que nous comprenons parfaitement le sens de ce mot. La loi contraint des peuples diversifiés à vivre ensemble des situations complexes. Elle oblige les personnes à élargir leurs horizons et à envisager de nouvelles façons d’être. Dans ce texte, l’auteur affirme que l’humilité est un principe de droit important qui permet de rassembler des personnes d’une bonne façon. Dans ce contexte, il se demande d’abord en quoi consiste l’humilité et pourquoi elle constitue un principe de droit important. En deuxième lieu, il examine les processus qui sont en place tant dans le droit canadien que dans la loi anishinaabe afin de promouvoir activement l’humilité. En troisième lieu, l’auteur se demande comment des peuples diversifiés peuvent utiliser ces processus dans le cadre de leurs interactions de façon à promouvoir une plus grande harmonie dans le pays multijuridique qu’est le nôtre. Les exemples qu’il donne illustrent comment les acteurs du droit colonial canadien ont tenté de reconnaître l’importance de l’humilité en veillant à ce que la loi puisse être enseignée au moyen d’analyses fondées sur la Charte et en adoptant des mesures visant à diversifier la composition de la magistrature ainsi que des doctrines davantage axées sur le point de vue autochtone et sur la réconciliation aux fins de l’analyse des droits autochtones. L’auteur se penche également sur la façon dont la loi anishinaabe cherche à promouvoir l’humilité au moyen de la structure linguistique, de la structure hiérarchique, des pratiques cérémoniales et de la méthode appelée « akinoomaage » (enseignements de la terre). Enfin, l’auteur demande aux peuples de faire preuve d’audace afin de composer avec divers ordres juridiques et de remplacer la timidité, la crainte et l’orgueil par le courage, la gratitude et l’humilité.
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Lamarre, Patricia, and Stéphanie Lamarre. "Pratiques langagières et discours sur les langues et l’identité dans une entreprise montréalaise : contradictions et ajustements." No. 27 (May 27, 2010): 131–55. http://dx.doi.org/10.7202/039827ar.

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Abstract:
Ce texte examine les pratiques langagières et les discours sur la langue et l’identité dans une entreprise montréalaise de postproduction en pleine expansion. Les données nous révèlent un milieu où le français domine, mais où des stratégies sont mises en place pour gérer la communication bilingue ou multilingue. Malgré cette zone tampon (buffer zone), il devient apparent que le bilinguisme est une réalité pour la majorité des employés, même s’ils utilisent l’anglais de façon ponctuelle. De plus, nous constatons que le bilinguisme est présent à plusieurs niveaux de l’entreprise et pas seulement aux échelons les plus élevés de la hiérarchie. Dans les discours des employés, nous constatons des tensions et des contradictions au sujet du bilinguisme, décrit comme une ressource importante sur les plans individuel et collectif (le Québec), mais aussi comme une menace à la vitalité de la langue française. D’autres tensions dans les discours se trouvent dans la perception des législations visant la promotion et la protection de la langue française : cette politique est vue comme bénéfique pour le projet linguistique et culturel du Québec, mais aussi comme un obstacle de plus pour le positionnement économique du Québec sur un marché mondialisé.
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Nowotna, Magdalena. "Pour une approche proactive : l’établissement d’une grammaire conceptuelle." Meta 50, no. 4 (2009). http://dx.doi.org/10.7202/019852ar.

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Abstract:
Résumé L’analyse sémio-linguistique est préalable à toute démarche traductologique. Elle est aussi la création d’une version intermédiaire (entre les deux langues), mais non subalterne, d’un troisième texte dont parle Ricoeur. L’analyse de texte donnera les bases d’une grammaire conceptuelle permettant la formation de la traduction et, dans ce sens, l’analyse sera une approche proactive guidant le traducteur dans le magma des apriorités. Elle sert à déceler les points de repères qui permettent l’établissement d’une certaine hiérarchie de valeurs, autrement dit la prise de conscience de ce qui est plus et ce qui est moins important pour la sémiosis du texte et par conséquent pour sa traduction. Ces phénomènes supportant la structure sensible sont souvent difficiles à interpréter et à traduire. Plusieurs chercheurs ont déjà remarqué que les difficultés de traduction sont là où se logent des étrangetés dans la langue même. La coïncidence de l’importance sémiotique de ces phénomènes et de leur caractère « étrange » est due à la recherche de l’expression littéraire, et plus visiblement poétique, qui explore souvent les périphéries, les espaces situés loin des habitudes langagières. Ces spécificités portent le message du sujet et contribuent à la caractéristique de son identité et de l’identité du texte parce que, justement en tant qu’étranges et bizarres, ils sont repérables et « saillants ». Le terme « étrangeté » ou « bizarrerie » s’impose de façon spontanée, il est utilisé par Paul Ricoeur, George Steiner et aussi Jean-Claude Coquet et il rend bien le caractère spécifique, à la fois concis, ramassé, parfois symbolique d’unités de forme/sens qui métaphorisent notre réalité dans le processus de la création artistique et qui doivent être comprises et rendues, recomposées dans l’autre idiome pour pouvoir soutenir une structure sensible équivalente, avec les mêmes dispositions linguistiques, sémiotiques et sensorielles. Le différent attire l’attention. Cela est valable pour toute manifestation humaine pourvu qu’il existe un observateur, un oeil qui enregistrera cette différence. Ces <noeuds>, les unités difficiles, ces transgressions des habitudes langagières qui logent dans la langue même, sont appelés transèmes dans mes réflexions traductologiques. Les exemples proposés proviennent de la poésie polonaise romantique analysée, conceptualisée et traduite en français.
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Soriano, Éric. "L’arabe à l’école : Hiérarchie des mobilités géographiques, inégalités des conditions linguistiques." Recherches en didactique des langues et des cultures, no. 16-2 (September 1, 2019). http://dx.doi.org/10.4000/rdlc.6889.

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Martig, Alexis. "Esclavage contemporain." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.085.

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Depuis la fin du XXe siècle, on assiste à un usage récurrent et de plus en plus fréquent de la notion d’esclavage moderne par tout un ensemble d’acteurs sociaux et politiques : organisations non gouvernementales, associations, organisations internationales, médias, gouvernements nationaux… Selon l’Organisation internationale du Travail, il s’agit d’un phénomène touchant plus de 25 millions de personnes et qui génère 150 milliards de dollars de profits annuels illégaux. Face à ce constat, un certain nombre de disciplines (sociologie, économie politique, études des migrations, droit, histoire) en ont fait un objet propre, tentant quelquefois de le définir (Bales 1999) et, parlant d’esclavage moderne ou d’esclavage contemporain, certains ont été jusqu’à évoquer l’émergence d’un nouveau champ d’études : lesContemporary Slavery Studies (Brysk et Choi-Fitzpatrick 2012). Comment expliquer le fait que l’anthropologie contemporaine a quant à elle jusqu’alors produit peu de réflexions sur le sujet ? Le premier élément de réponse a trait à la nature même de l’analyse anthropologique, qui la distingue des autres disciplines des sciences humaines et sociales, et qui considère avant tout les notions émiques mobilisées par les sujets. Dans le cas de l’esclavage moderne, on est face à une notion éminemment politisée et utilisée avant tout par des acteurs associatifs, institutionnels ou médiatiques pour décrire les conditions de travail ou d’exploitation d’autres sujets souvent associés au passage au registre des « victimes ». Ce n’est que depuis très récemment qu’on assiste à l’usage de la notion par les sujets eux-mêmes pour dénoncer leurs conditions de travail, sans doute sous l’effet de sa banalisation dans les discours des acteurs de la lutte contre l’esclavage moderne. L’apparition et la dissémination de cette notion chez les acteurs sociaux et politiques ne sont cependant pas sans intérêt pour l’anthropologie. Elles sont notamment révélatrices de ce que Didier Fassin a qualifié d’« économie morale de notre temps » et de « nouvel ordre moral » mondial (2005) : il s’agit de cette économie morale globale constituée autour de nouveaux intolérables moraux inhérents aux droits de l’homme et à l’invention de la catégorie anthropologie d’humanité dans le contexte postérieur à la Seconde Guerre mondiale. La condamnation morale globale de l’esclavage moderne en est un exemple parfait. Les discours qui la constituent expriment et visent à générer une indignation, tout en ayant fréquemment recours aux registres des « victimes », de la « vulnérabilité » et de « la traite » avec pour effet de nier l’agencéité des sujets en faisant disparaître leurs trajectoires de vie et leurs motivations spécifiques. Comme l’a montré l’anthropologue américaine Alicia Peters (2015), si politisée que soit cette notion, rien n’empêche l’anthropologie de s’en saisir comme objet en étudiant notamment les jeux d’acteurs au cœur des plans de lutte qui en découlent. Peters a ainsi montré comment, aux États-Unis, la moralisation du travail du sexe et de la prostitution forcée a eu pour effet de rendre invisibles ou illégitimes la majorité des cas de traite humaine qui touchent d’autres secteurs : agriculture, usines, restaurants, sphère domestique… Cette moralisation et surreprésentation du travail du sexe et de la prostitution forcée dans la lutte contre l’esclavage moderne, assimilée à la traite d’êtres humains (human trafficking), est caractéristique des pays développés. Le deuxième élément de réponse touche au caractère fourre-tout d’une notion générique qui renvoie à tout un ensemble de situations hétérogènes situées dans des contextes sociaux, historiques et culturels extrêmement différents et dont la complexité, les spécificités et les nuances sont reléguées au second plan dans les discours politiques. En fonction des acteurs, l’esclavage moderne désigne des cas de : mariage forcé, travail forcé, travail infantile, enfants soldats, camps de travail, exploitation sexuelle… et ce, sur toute la planète… Mais pour saisir les spécificités et la complexité des cas étudiés, il faut aussi considérer les formes socioculturelles légitimatrices de la servitude ou de l’esclavage, de son acceptation ou de sa tolérance et les formes de régulation de la domination inhérentes : formes de parrainage, dettes, processus d’altérisation infériorisants… Si les situations dénoncées ont émergé ou ont évolué à partir de formes passées dans un contexte global de précarisation des conditions de travail, et en ce sens sont bien des phénomènes contemporains, il est pour autant impossible de les penser en faisant abstraction de la mémoire des régimes d’esclavages précédents et notamment de l’esclavage transatlantique. Il faut à ce titre distinguer les réflexions sur l’esclavage moderne, du grand nombre d’études anthropologiques sur les descendants d’esclaves, la mémoire de l’esclavage ou les problématiques de réparation. Comme l’a fait remarquer Roger Botte (2005), l’esclavage a toujours été pluriel. Il faut cependant reconnaître que l’une des caractéristiques de l’époque contemporaine est bien celle de la disparition progressive, depuis les abolitions de l’esclavage en tant que statut officiel. C’est en ce sens qu’Alain Morice, au sujet de travailleurs temporaires marocains en France, a utilisé l’expression d’« esclavage métaphorique » (2005), en opposition à l’esclavage historique. Derrière cette distinction s’en cache une autre qu’il est capital de saisir pour comprendre les enjeux des situations qualifiées d’esclavage moderne et leur analyse anthropologique : celle des conditions d’esclavageet dustatut d’esclave. Dans une analyse très intéressante entre un cas d’esclavage domestique en France en 2013 avec un cas d’esclavage datant du début du XIXe siècle, l’historienne Rebecca Scott (2013) attire l’attention sur le fait que, statut officiel ou non, les conditions des situations dénoncées sous l’expression d’esclavage moderne peuvent être identiques à celles de régimes d’esclavage passés. L’attention portée à la nature des conditions est intéressante car elle vient souligner que, s’il est important de conserver une distance face à un discours institutionnel et politisé, il n’en demeure pas moins que dans certains cas l’esclavage n’est pas que métaphorique… Une autre caractéristique liée à la disparition du statut est le fait que les situations observées sont très souvent temporaires, pour des raisons de coûts économiques et dans le but d’éviter de possibles contrôles. Plusieurs auteurs ont, de manière distincte, mis en avant que l’esclavage moderne n’est pas fondé de manière absolue sur des critères raciaux, mais sur des critères inscrits dans des rapports de production (Botte 2005 ; Bales 1999). Comme le fait justement remarquer Julia O’Connell Davidson (2015), si cela est pertinent, il ne faut pas pour autant perdre de vue que la majorité des populations concernées se trouvent dans d’anciennes colonies ou émigrent de celles-ci vers les pays développés. Si la race n’est donc pas l’élément premier à l’origine des formes d’exploitation, celles-ci s’inscrivent pour autant dans une division internationale du travail racialisée et genrée telle que décrite par la sociologie décoloniale, et Ramon Grosfoguel (2014) notamment. À ce sujet, il est intéressant de souligner certaines dynamiques de cette division internationale du travail qui distinguent les formes d’esclavage moderne dans les pays développés et les pays en développement. Dans les premiers, les cas concernent principalement des migrants légaux ou illégaux confrontés à des politiques migratoires qui les vulnérabilisent structurellement. Dans les pays en développement, il s’agit majoritairement et massivement de citoyens nationaux, protégés normalement par ailleurs par les droits associés à leur citoyenneté. La question de l’esclavage moderne se pose alors en termes d’anthropologie des droits associés à la citoyenneté, et de leur performativité, en s’intéressant aux manières dont les critères symboliques à la base de la construction de ces citoyens en tant qu’alter inégaux ont tendance à normaliser la négation de leurs droits comme dans le cas des travailleurs ruraux au Brésil, ou encore des intouchables en Inde, etc. S’ajoutent à cela les exclus des nations issues de la colonisation – là où d’anciens empires ont laissé la place à des nations aux frontières dessinées par les colons –qui constituent une main-d’œuvre potentielle, comme dans la zone située entre la Thaïlande et la Birmanie (Ivanoff, Chantavanich et Boutry 2017). L’un des enjeux spécifiques de la réflexion anthropologiques touche à la méthode d’investigation de la discipline : l’enquête de terrain. Pour la plupart des cas, ou du moins les plus extrêmes, il est quasiment impossible d’accéder aux terrains en question pour y pratiquer une forme d’observation participante. Les difficultés d’accès s’apparentent à celles des terrains de guerre, de combats, de prostitution, de camps de travail forcé, etc. Les recherches de terrain consistent donc le plus souvent à rencontrer et accompagner les sujets postérieurement aux situations pour réaliser avec eux des entretiens. Quand cela est possible, car comme le souligne l’anthropologue Denise Brennan, auteurede Life Interrupted: Trafficking into Forced Labour in the United States, s’entretenir au sujet d’une expérience souvent traumatisante n’est pas non plus sans difficultés ou sans poser de questions quant au rôle de l’anthropologue et de la nature de sa relation avec les sujets du terrain (Brennan 2014). L’un des autres enjeux des analyses anthropologiques, dans des contextes prononcés de vulnérabilité structurelle et face aux processus de subalternisation des sujets par le biais des discours institutionnels, est de faire ressortir l’agencéité des sujets. L’anthropologie, dans sa tendance à replacer les situations étudiées dans les trajectoires de vie des sujets et à donner la parole à ces derniers, possède un avantage certain sur d’autres disciplines pour donner à voir leur agencéité sans perdre de vue pour autant les contraintes structurelles auxquelles ceux-ci font face. L’engagement volontaire de sujets dans la prostitution, de manière temporaire (ou non), pour améliorer leur quotidien matériel, d’enfants au travail malgré leur âge mineur, la migration illégale volontaire par l’intermédiaire de passeurs, la fuite, l’usage des compétences linguistiques ou une volonté de travailler plus dur que les autres, etc., sont autant d’exemples d’agencéité des sujets. Plutôt que de négliger de prendre en considération l’esclavage moderne à cause de son caractère institutionnalisé et sa nature protéiforme, il me semble que l’anthropologie et son regard critique ont un rôle à jouer pour mettre en lumière la complexité des différentes dimensions de ce phénomène et leur enchevêtrement : une économie morale globale, une économie néolibérale précarisant les conditions de travail et une division internationale du travail racialisée, genrée et hiérarchisée entre les pays développés et en développement. Pour ce faire, et apporter une plus-value heuristique, les analyses anthropologiques sur l’esclavage moderne devront s’ancrer dans le contemporain et repenser des catégories analytiques dichotomiques héritées du début des sciences sociales qui ne parviennent plus à rendre compte des situations étudiées : esclavage, liberté, travail libre et travail non libre, etc. Ces catégories ne permettent pas de penser le continuum de situations (allant de libres à non libres) de travail dans lequel les sujets évoluent dans le temps et l’espace, et dont les conditions peuvent, à une extrémité du continuum, être similaires à des régimes passés d’esclavage. C’est dans cet esprit qu’une des voies pour saisir la complexité du social et les dynamiques de ce phénomène si actuel est celle des « situations contemporaines de servitude et d’esclavage » (Martig et Saillant 2017). La notion de « situations » permet en effet de garder à l’esprit que l’objet étudié relève localement des spécificités sociohistoriques et culturelles considérées tout en se « situant » aussi dans le contexte économique, moral, politique et historique plus global : c’est l’articulation de ces différentes dimensions qui permettent de saisir la complexité du social. Enfin, penser en termes de situation a pour avantage de replacer l’expérience liée à l’esclavage moderne dans la trajectoire de vie plus large des sujets, et de saisir ainsi plus facilement leur agencéité. Il s’agit d’une proposition. D’autres voies verront sûrement le jour pour analyser un phénomène complexe qui, loin de disparaître, donne à voir les limites des mythes du travail libre et de la performativité des droits des sociétés démocratiques libérales contemporaines, et en appelle du coup à une anthropologie du contemporain.
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