Academic literature on the topic 'Histoire de l’économie de l’environnement et des ressources naturelles'

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Journal articles on the topic "Histoire de l’économie de l’environnement et des ressources naturelles"

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Olivier, Jean-Marc. "Prédiction et prévision en histoire économique : les succès suisses et scandinaves étaient-ils prévisibles?" Nouvelles perspectives en sciences sociales 6, no. 2 (2011): 87–96. http://dx.doi.org/10.7202/1005771ar.

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Abstract:
L’historien de l’économie dispose de multiples outils pour analyser les réussites économiques. Il parvient le plus souvent à les rendre logiques et évidentes, mais en ayant la chance de travailler sur des évènements passés qui ne peuvent pas contredire son raisonnement. Toutefois, l’analyse des plus beaux succès – suisses et scandinaves – nuance les modèles les plus couramment admis : comme l’exploitation de ressources naturelles abondantes, la révolution industrielle libérale à l’anglaise ou le triomphe de la grande usine. En effet, les développements suisse, suédois et norvégien offrent de belles pistes de réflexion car ils reposent davantage sur les PME, sur des politiques volontaristes et sur une maîtrise ancienne des statistiques.
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Nerlove, Marc. "Le développement de l’agriculture, la croissance de la population et l’environnement." L'Actualité économique 70, no. 4 (2009): 359–82. http://dx.doi.org/10.7202/602155ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Peu de sujets suscitent autant d’intérêt et d’inquiétude dans l’économie contemporaine que ceux reliés à l’environnement. Plusieurs problèmes environnementaux à long terme sont de nature intergénérationnelle, c’est-à-dire qu’ils affectent principalement les générations futures; ils sont le résultat de l’utilisation de la technologie agricole moderne, d’une extension de l’agriculture dans des secteurs fragiles sur le plan environnemental dans le but d’augmenter la production alimentaire, de la pollution due à l’urbanisation et à l’industrialisation rapide, ou d’une exploitation trop précipitée de l’énergie non renouvelable et d’autres ressources naturelles. Le but de cet essai est d’explorer les liens entre la croissance de la population, le développement agricole et la qualité de l’environnement. Le développement agricole est essentiel au maintien d’une population mondiale croissante. Dans le « meilleur scénario », on s’attend à ce que la croissance de la population se fasse à un taux décroissant au cours des cinq prochaines générations, puis se stabilise. Mais pour que cette stabilité se réalise, il faut que la fécondité humaine ne réponde pas positivement aux changements environnementaux associés au développement agricole. Dans cet essai, je propose des raisons qui permettent de supposer que, dans des circonstances environnementales relativement bonnes, et à de hauts niveaux de subsistance, la fécondité répondra positivement à la détérioration de l’environnement et que les perspectives de stabilisation de la population à un niveau favorable de qualité environnementale ne sont pas bonnes en l’absence d’intervention sociale. Je conclus de plus que les chances d’une intervention stabilisatrice sont faibles.
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Verchère, Alban. "Le développement durable en question : analyses économiques autour d’un improbable compromis entre acceptions optimiste et pessimiste du rapport de l’Homme à la Nature." L'Actualité économique 87, no. 3 (2012): 337–403. http://dx.doi.org/10.7202/1009279ar.

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Abstract:
Le concept de développement durable s’est considérablement popularisé depuis la parution du rapport Brundtland il y a presque 25 ans. S’il faut sans doute l’opérationnaliser pour le faire entrer dans le quotidien des agents, il reste au fond un concept mou aux origines aussi lointaines que protéiformes. L’objet de cet article est de faire état de la longue série de débats sur le rapport de l’homme à la nature en économie : de Malthus aux conceptions faibles et fortes du développement durable. On verra que si ces débats illustrent l’opposition maintes fois renouvelée entre partis de l’optimisme et du pessimisme, tous ont surtout régulièrement fait valoir des arguments sensés ou intelligibles, au point de contribuer ensemble à faire progresser l’analyse économique du développement durable autour de ce que l’on peut désormais concevoir comme deux traditions s’enrichissant in fine l’une de l’autre : l’économie de l’environnement et des ressources naturelles d’un côté, et la plus récente écologie économique de l’autre.
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Pelletier, Anne-Marie, Guy Verreault, and Anouk Simard. "Le Réseau de détection précoce des espèces aquatiques exotiques envahissantes du Saint-Laurent : bilan des activités 2007-2010." Le Naturaliste canadien 136, no. 3 (2012): 73–79. http://dx.doi.org/10.7202/1009243ar.

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Abstract:
Au Canada, l’introduction de nouvelles espèces est survenue dès l’arrivée des premiers explorateurs européens au pays. Bien que la plupart de ces espèces, dites exotiques, causent peu de dommages aux écosystèmes qu’elles colonisent, certaines, par contre, croissent et se dispersent rapidement causant ainsi des impacts négatifs importants. Une espèce exotique est qualifiée d’envahissante lorsque son établissement ou sa propagation constitue une menace pour l’environnement, l’économie ou la société. Afin de détecter et de suivre la progression des espèces exotiques, la Direction de l’expertise du Bas-Saint-Laurent du ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) a mis sur pied, en 2007, un Réseau de détection précoce des espèces aquatiques exotiques envahissantes (EAEE) du fleuve Saint-Laurent. Ce réseau, formé de pêcheurs commerciaux oeuvrant dans tout le Saint-Laurent, permet d’avoir une connaissance actuelle des EAEE présentes dans le fleuve et de suivre leur évolution. En 4 ans, les pêcheurs ont rapporté la capture de 171 spécimens inhabituels appartenant à 7 espèces différentes, 2 en extension d’aire : le stromatée à fossettes (Peprilus triacanthus) et le balaou (Scomberesox saurus) ainsi que 5 EAEE : l’alose à gésier (Dorosoma cepedianum), l’alose d’été (Alosa aestivalis), la tanche (Tinca tinca), le crabe chinois à mitaines (Eriocheir sinensis) et le gobie à taches noires (Neogobius melanosomus).
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Matonga, Joel Immanuel. "Using the public trust doctrine to hold mining transnational corporations in Africa accountable for environmental wrongs / Utiliser la doctrine de la confiance publique pour obtenir la responsabilité des sociétés multinationales minières quant à leurs atteintes sur l’environnement." Journal of the African Union Commission on International Law 2021 (2021): 162–84. http://dx.doi.org/10.47348/aucil/2021/a5.

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Abstract:
The extractives industry is crucial to Africa’s economy. Mineral resources play an important role in the economic growth of many nations on the continent. The extraction of mineral resources is done by mining companies, most of which are transnational corporations (TNCs). The manner in which these mining TNCs handle waste from the mining process is usually not environmentally friendly, resulting in serious damage to the sustainability of natural resources such as land, water and the ecosystem at large. The states in which these TNCs operate fail to regulate the activities of the TNCs for a number of reasons. Apart from political factors, such reasons include a lack of strong domestic and international laws to address environmental pollution by mining TNCs. The public trust doctrine (PTD) has been celebrated as the ultimate environmental protection tool. Its ability to conform to changing public interests is evidenced by its development. Traditionally, the PTD’s original trustee was the sovereign state. However, this paper will argue that the rise of TNCs – particularly mining TNCs – in Africa has led to the transfer of public roles from the state to the mining TNCs. The conduct of these TNCs has resulted in huge environmental damage on the continent. There is therefore a need for a paradigm shift in environmental law by imposing the PTD on such TNCs. This paper argues that, bearing in mind the fundamental dynamics of the relationship between mining TNCs and the countries in which they operate on the continent, these TNCs have emerged as the dominant governance institutions. The largest of them reaches virtually every country of the world and exceeds most governments in size and power. As a result, the corporate interest rather than the human interest defines the policy agendas of states and international bodies, including the policy agendas and processes of environmental protection. Invariably, TNCs have assumed some of the crucial public roles that were historically the basis for the sovereign state to be the trustee of natural resources. This paper therefore examines the PTD as a legal phenomenon and isolates the concepts that make it an effective legal environmental protection tool on the African continent. It then discusses the characteristics that make the sovereign state an ‘automatic’ trustee of the PTD. The paper then identifies the emerging characteristics of mining TNCs and considers the justifications for advocating the use of the PTD on the international law platform to hold these TNCs accountable for environmental damage on the continent. L’industrie extractive est cruciale pour l’économie de l’Afrique. Les ressources minérales jouent un rôle important pour le développement de beaucoup de pays sur le continent. L’extraction des ressources minérales se fait par des compagnies minières dont la plupart sont des sociétés multinationales (SMs). La manière avec laquelle ces sociétés minières SMs manipulent les résidus miniers n’est très souvent pas respectueux de l’environnement, entraînant ainsi de graves dommages quant à la durabilité des ressources naturelles telle que la terre, l’eau et de manière générale l’écosystème. Les États dans lesquels ces SMs opèrent, sont incapable pour diverses raisons de réguler les activités des SMs. Hormis les facteurs politiques, ces raisons incluent une carence de lois nationales et internationales qui adressent de façons efficaces la pollution de l’environnement by les sociétés minières SMs. La doctrine de la confiance publique (DCP) a été célébrée comme l’ultime arsenal de protection de l’environnement. Sa capacité de s’adapter au changement des intérêts du public justifie son essor. Traditionnellement, la souveraineté de l’État était le garant de la DCP. Cet article soutient toutefois que la montée des SMs – sociétés minières SMs en particulier- en Afrique a donné lieu à un transfert des rôles publics de l’État aux sociétés minières SMs. L’action de ces SMs a conduit à un désastre environnemental sur le continent. Il y a donc une nécessité d’un changement de la loi sur l’environnement en imposant la DCP aux SMs. Cet article argumente que considérant les dynamiques fondamentales de la relation entre les sociétés minières SMs et les pays dans lesquels elles opèrent sur le continent, ces SMs ont émergé comme des institutions de gouvernance dominantes. La plus grande d’entre elles sont pratiquement dans tous les pays du monde et dépassent la plupart des gouvernements en grandeur et puissance. De ce fait, l’agenda politique des États et les agences internationales incluant les agendas politiques et les processus de protection de l’environnement sont définis par les intérêt de l’entreprise et non l’intérêt humain. Invariablement, les SMs ont assumé certains des rôles publics cruciaux qui jadis étaient dévolus à l’État souverain comme gardien/garant des ressources naturelles. Cet article examine donc les SMs comme un phénomène juridique en dissociant les concepts qui font d’elles un outil juridique de protection de l’environnement sur le continent africain. Il examine ensuite les caractéristiques qui font de l’État souverain un gardien/garant « automatique » de la DCP. Se faisant, l’article identifie les caractéristiques émergeantes des sociétés minières SMs et préconise comme justificatif l’utilisation de la DCP en droit international pour tenir responsables ces SMs des dommages causés sur l’environnement sur le continent.
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Young, Nathan. "Radical Neoliberalism in British Columbia: Remaking Rural Geographies." Canadian Journal of Sociology 33, no. 1 (2008). http://dx.doi.org/10.29173/cjs1525.

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Abstract:
Radical Neoliberalism in British Columbia: Remaking Rural Geographies Abstract Abstract. This paper argues that rural regions of British Columbia, Canada, are currently the subject of a radical political-economic experiment dismantling traditional Fordist and Keynesian approaches to economic development and replacing them with neoliberal strategies. This experiment targets both corporate resource economies and local or community-based economies. The paper argues that current reforms aim to enhance flexibility in major resource sectors (particularly in forestry) by “liberating” corporate actors from traditional obligations to environment, labour, and communities. This strategy is buttressed by concurrent reforms to community development policies to promote “entrepreneurial” forms of development that (it is assumed) can be achieved independently of the dominant resource economy. Using field research from several case communities in coastal British Columbia, the paper argues that these developments are having a strong impact on traditional economic structures and practices, as neoliberal reforms seek to disaggregate corporate and community-level economies. Résumé. Cet article propose que les régions rurales de la Colombie Britannique, sont présentement le sujet d’une expérience politique radicale qui comprend le démantèlement des institutions et stratégies de développement économique fordistes et keynésiennes traditionnelles et leur remplacement par des approches néolibérales. Cette expérience cible les économies industrielles (basées sur les ressources naturels) comme les économies locales des communautés rurales. Cet article propose que la stratégie néolibérale naissante vise d’abord à libérer les grandes entreprises impliquées dans l’extraction de ressources naturelles de leurs obligations traditionnelles envers l’environnement, la main-d’oeuvre, et les communautés rurales. Cette stratégie est étayée par des réformes simultanées des politiques de développement communautaires qui favorisent l’entrepreneurial, en indépendance supposée de l’économie existante dominés par les ressources naturelles. Fondé sur une recherche de terrain dans plusieurs communautés côtières en Colombie Britannique, cet article propose que l’expérience néolibérale a un effet important sur les structures et les pratiques économiques traditionnelles, en ce qu’elle tente de désagréger les économies industrielles et communautaires dans les régions rurales de la province.
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Doyon, Sabrina. "Environnement." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.007.

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Abstract:
Le mot environnement est polysémique. Selon les contextes et les disciplines, on peut référer à l’environnement physique, naturel ou social. Il est parfois associé, à tort, aux notions d’écosystème et de ressources naturelles. Ces ambiguïtés sont intéressantes du point de vue de l’anthropologie, car elles révèlent la multitude de réalités auxquels le terme réfère ainsi que les divers usages et pratiques auxquels il est lié et, surtout, aux différentes façons dont il peut être pensé, imaginé, transformé, projeté et vécu selon les groupes sociaux et culturels. Depuis les années 1960, les préoccupations liées à l’environnement sont très présentes. Cette situation est à mettre en lien avec trois phénomènes : l’émergence des inquiétudes à l’égard de la contamination causée par l’industrialisation et envers la surexploitation de la nature qui sont sans cesse croissantes, l’avènement des mouvements écologistes et environnementalistes qui ont publicisé ces enjeux dans la société et l’institutionnalisation de l’environnement, notamment par la mise en place un peu partout dans le monde de ministères de l’Environnement, de politiques environnementales et de législations concernant l’usage de la nature. Tout en interrogeant les concepts de nature et de culture, plusieurs approches au sein de l’anthropologie questionnent l’environnement par l’étude des différents types de rapports qu’entretiennent les êtres humains avec ce qui les entoure, ce qui les supporte et les constitue. L’écologie culturelle de Steward (Steward 1955), l’approche écosystémique de Rappaport (1967), l’ethnoscience et l’ethnoécologie (Haudricourt 1956), l’œuvre d’anthropologie structurale de Lévi-Strauss, les travaux relatifs aux rapports à la nature, des vivants et des non-vivants (Ellen et Katsuyochi 1996; Descola 2005; Viveiros de Castro 2009), et ceux propres à la perception et à « l’habiter » (Ingold 2000) sont parmi les approches anthropologiques ayant fait de l’environnement et de la nature le centre de leur réflexion. Elles s’inscrivent à la fois dans les courants matérialistes et symboliques de l’anthropologie et dans les écoles anglo-saxonnes et françaises de l’étude des relations socio-environnementales. Ces catégorisations ne sont toutefois pas absolues : des chevauchements et des emprunts enrichissent aujourd’hui les réflexions de chacun. Depuis les années 1990, les recherches anthropologiques concernant les relations entre l’environnement et les êtres humains sont nombreuses, variées et croissantes; elles intègrent souvent des approches propres à d’autres disciplines, telles que la géographie, la sociologie, les sciences politiques et la philosophie, et combinent des recherches fondamentales et appliquées. L’écologie politique (political ecology : approche critique des changements environnementaux qui analyse les liens entre des enjeux écologiques et d’économie politique) est un exemple de courant théorique phare qui intègre ces disciplines et qui rallie de nombreux chercheurs en anthropologie (Bryant et Bailey 1997; Escobar 1996; Gauthier et Benjaminsen 2012; Biersack et Greensberg 2006; Peet, Robbins et Watts 2011). Les efforts de compréhension de la pluralité des modes d’interprétation, de représentation et d’incorporation de l’environnement se nourrissent aussi d’études en histoire environnementale et questionnent les perceptions et les constructions sociales de la nature. Les concepts de natures humanisées (issues d’aménagements ou de perturbations anthropiques) y sont mis en rapport avec ceux de natures « sauvages et primaires »; des remises en question des idéaux de la wilderness, évoqués dans la tradition anglo-saxonne (Cronon 1995; Balée 2006), en émergent, démontrant qu’une supposée nature originelle n’aurait jamais existé et que l’environnement est, au contraire, travaillé, médié, construit par des actions humaines depuis la présence des premières communautés humaines. Ces clarifications amenées par l’anthropologie s’ancrent dans des compréhensions de la nature organisées par des savoirs environnementaux locaux et autochtones (Menzies 2006) qui sont souvent discrédités par la science positiviste occidentale (Fairhead et Leach 2003). Ces recherches sont également alimentées par des réflexions récentes en sciences de l’environnement où le modèle homéostatique de la nature (dans lequel les écosystèmes, en tant que systèmes, tendraient vers un équilibre via des mécanismes de rétroaction régulateurs) est contesté, préférant des approches qui intègrent le chaos et l’incertitude (Scoones 1999). Dans tous les cas, ces recherches s’attachent à montrer que les divisions conceptuelles entre la nature et la culture, la société et l’environnement ne sont pas universelles et s’ancrent plutôt dans des constructions modernes (Latour 1991). Ces réflexions foisonnantes ne sont pas étrangères aux analyses anthropologiques des discours environnementaux qui s’intéressent notamment à la cristallisation de certaines formules, telles que : les forêts cathédrales, le développement durable, la désertification et les changements climatiques (Crate et Nuttall 2009; Redclift 1987; Sachs 1993) et à leurs portées sociale et culturelle. Plusieurs auteurs exposent ainsi les conséquences sociales et politico-économiques variées, tant locales qu’internationales, des discours globalisés sur l’environnement dont les enjeux, connotés de conceptions « occidentales » anthropocentristes du rapport à la nature, sont énoncés et répétés par un petit groupe d’experts lors de récurrentes « grandes messes » internationales que sont les Conventions cadre des Nations unies sur les changements climatiques, les Conventions sur la diversité biologique et les Sommets de la Terre. Ces nouveaux processus politiques par lesquels l’environnement est gouverné et contrôlé, nommé environnementalité (Agrawal 2005), constituent des phénomènes où la nature est conçue comme un espace propre à l’intervention du gouvernement. Les anthropologues s’intéressent à ces processus, ainsi qu’aux enjeux qui y sont discutés, comme la justice environnementale, les réfugiés climatiques et le racisme environnemental, des termes qui témoignent de l’intrication sociale, politique, économique et culturelle inhérente à la situation écologique mondiale actuelle. Des recherches examinent également les mécanismes de négociation des enjeux élaborés lors de ces évènements et les structures qui codifient les échanges permettant à certaines voix d’être entendues tandis que d’autres sont tues. Les discours environnementaux globalisés sont au cœur des mouvements de protection de la nature, engendrés tant par des organismes privés qu’étatiques, qui s’incarnent notamment dans la création, exponentielle depuis les années 1980, de parcs naturels, de réserves ou d’aires protégées (Adams et Hutton 2007; West, Igoe et Brockington 2006). La constitution de ces territoires n’est pas nouvelle : elle a ses racines dans la colonisation de l’Amérique du Nord, de l’Afrique et de l’Inde. Elles furent d’abord créées à l’initiative des colonisateurs qui voulurent protéger une nature « sauvage » idéalisée comme étant vierge et qu’ils « découvraient »; une nature dont le caractère inaltéré avait, selon eux, disparu en Europe. L’instauration de ces parcs se fit cependant au prix de l’expulsion des populations autochtones qui les occupaient (Igoe et Brockington 2007). Les études des rapports qu’entretiennent spécifiquement les populations autochtones avec l’environnement sont d’ailleurs très riches et nombreuses et constituent tout un champ de recherche (Colchester 2003[1994]). Les anthropologues étudient comment la création de ces aires protégées, en transformant des paysages en lieux de contemplation et de protection de la nature, contribue à transformer l’espace et les rapports sociaux. L’espace est d’ailleurs un concept de plus en plus utilisé en anthropologie dans l’examen des relations socio-environnementales. Ces espaces protégés sont aussi le lieu d’initiatives de patrimonialisation de la nature (Roigé et Frigolé 2010) qui ne sont pas sans soulever des questionnements critiques. Le développement du tourisme et de l’écotourisme dans ces espaces protégés (Duffy 2008, Stronza 2001) amènent, entre autres conséquences, une valorisation de certaines espèces « charismatiques » au détriment d’autres entités constituant les écosystèmes. L’exploitation de la nature par le truchement de systèmes de production mécanisés et industriels en agriculture, dans les pêches, la foresterie, l’exploitation minière et l’extraction des carburants fossiles est au cœur des préoccupations de l’anthropologie de l’environnement. Cette dernière questionne les modes d’appropriation de ces « ressources naturelles » en s’intéressant notamment aux préoccupations de l’éthique environnementale, des mouvements écologistes et environnementalistes (Peluso 1992; Latour 2004) ainsi que des autres mouvements sociaux, notamment anarchistes et féministes, qui s’insurgent contre des modèles de développement de l’environnement délétères, sexistes et iniques (Rocheleau, Thomas-Slayter et Wangari 1996). Ces préoccupations s’arriment à celles exprimées à l’égard des effets de la privatisation, de la marchandisation et de la re-régulation des dimensions fonctionnelles, symboliques, esthétiques et contemplatives de la nature et du vivant, ce que se propose d’étudier un nouveau courant anthropologique se penchant sur les processus de la « néolibéralisation » de l’environnement (Castree 2008; Igoe et Brockington 2007).
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Dissertations / Theses on the topic "Histoire de l’économie de l’environnement et des ressources naturelles"

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Missemer, Antoine. "L’analyse économique face à l’épuisement des ressources naturelles, de William Stanley Jevons à Harold Hotelling (1865-1931) : Le cas des énergies fossiles." Thesis, Lyon 2, 2014. http://www.theses.fr/2014LYO22007.

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Abstract:
L’épuisement des énergies fossiles est un thème d’actualité dont les prémices datent, selon l’opinion courante, des années 1970 et du premier choc pétrolier. En réalité, c’est une préoccupation plus ancienne, intimement liée à l’ère industrielle. Dans la deuxième partie du XIXème siècle, les économistes se sont penchés sur la question de l'épuisement des minerais, ‘objet non identifié’ jusqu'alors et nécessitant la mise sur pied de nouveaux outils d'analyse (effet-rebond chez Jevons, rente minière chez Marshall-Einaudi notamment). Avec le progrès des techniques et l'apparition de nouvelles énergies (pétrole, hydro-électricité), leurs craintes de déclin industriel se sont progressivement dissipées dans les années 1910 et 1920. Mais ces évolutions tenant à l’histoire des faits ne sont pas les seules à considérer. Des facteurs internes à la discipline économique, comme l'émergence du marginalisme dans les années 1870 et de la théorie de l'épargne et du capital dans les années 1890, ont aussi changé le regard des économistes sur la question de l'épuisement des ressources. Pourquoi ? Comment ? Quels enseignements peut-on en tirer pour les défis environnementaux d'aujourd'hui ? Voilà les questions qui sont traitées dans ce travail de thèse
Fossil fuels exhaustion is a current topic. It is often said that its first presages appeared in the 1970s with the first oil shock. Actually, this exhaustion fear is much older than that, it started with the Industrial Revolution and kept going since then. In the second part of the 19th century, some economists focused their attention on the mineral resources depletion, which was at the time an ‘unknown item’ that necessitated the creation of new concepts and new analytical tools to deal with (for example Jevons’ rebound-effect, Marshall-Einaudi’s mining rent). In the 1910s and 1920s, thanks to technical progress and the development of new energies (oil, hydro-electricity), their fears about industrial decline progressively dissipated. Yet, these factual evolutions are not the only ones to consider. Internal factors, inside economic science (marginalism in the 1870s, capital theory in the 1890s), also shaped economists’ viewpoint on resources exhaustion. Why? How? What lessons can we get from this period for our current environmental challenges? These are the questions that are studied in this thesis
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Curie, Julien. "Les travertins anthropiques, entre histoire, archéologie et environnement : étude geoarchéologique du site antique de Jebel Oust (Tunisie)." Thesis, Dijon, 2013. http://www.theses.fr/2013DIJOL032/document.

Full text
Abstract:
Le travertin, connu sous le terme de lapis tiburtinus dans l’Antiquité romaine, est une roche issue de la précipitation du carbonate dissous dans les eaux de sources chaudes (travertins) ou froides (tufs calcaires), sous l’influence de processus physico-chimiques et/ou biologiques. Ce phénomène est décrit dès l’époque gréco-romaine par les auteurs antiques (Strabon, Pline l’Ancien, Vitruve), qui témoignent d’une roche qui se forme sous leurs yeux, qui dessine le paysage et qui est largement exploitée pour la construction (p. ex. le Colisée à Rome, le Temple grec de Ségeste en Sicile). Abondamment répartis à la surface de la Terre et caractérisés par une certaine diversité morphologique, les travertins représentent d’excellents enregistreurs des conditions climatiques et hydrologiques de leur dépôt, offrant un potentiel très fiable d’archives sédimentaires utilisées au sein de problématiques paléoenvironnementales. La notion de travertins anthropiques définie ici prend en compte l’influence de l’Homme sur ces formations sédimentaires et les eaux qui leur sont associées. Elle est illustrée par une approche géoarchéologique des dépôts de travertins préservés sur le site antique de Jebel Oust, en Tunisie, où l’exploitation d’une source chaude est attestée depuis le début de notre ère jusqu’à son tarissement dès la fin de l’Antiquité tardive. La source thermale surgissant sur le versant oriental de la montagne fut l’objet d’un culte aux époques romaine puis paléochrétienne et alimentait en eau chaude, par le biais d’un aqueduc, un édifice thermal localisé en aval. Notre approche géoarchéologique met en lumière l’anthropisation du versant qui se traduit par un contrôle du fonctionnement de la source chaude et des dynamiques sédimentaires associées. En parallèle, l’analyse des travertins préservés au sein des structures antiques révèle des informations primordiales sur les conditions de déroulement du culte et sur les pratiques balnéaires (fonction des salles thermales, gestion de l’eau, phases de réfection, états d’abandon). Une vision plus générale d’une géoarchéologie des travertins anthropiques propose une nouvelle approche des problématiques liées à l’eau, en insistant sur la gestion plus ou moins complexe d’une source carbonatée, chaude ou froide, et en précisant le degré d’impact humain sur le développement des travertins
Travertine, known as lapis tiburtinus during Roman times, are continental limestones precipitated in calcareous environments from thermal waters of hot springs (travertine) or cool waters of karstic springs (calcareous tufa). This phenomenon is well-known during Classical Antiquity and had been described by several ancient authors (Strabo, Pliny the Elder, Vitruvius) who depicted a stone that forms extremely rapidly, a stone that outlines the landscape and which is largely used for construction (e.g. The Colosseum in Roma, the Greek temple at Segesta in Sicily). These deposits are widespread on Earth’s surface showing various morphologies and are great sedimentary records of climatic and hydrologic conditions. Thus they represent valuable proxies for palaeoenvironmental studies. The notion of anthropogenic travertine takes into consideration human impact on these deposits and on travertine-depositing waters. It is documented by the study of the roman site of Jebel Oust, Tunisia, where the exploitation of a hot spring is attested from the first century A.D. to the end of Late Antiquity. The site is characterized by a temple settled around the spring’s vent associated with Roman baths located downstream and supplied with hot water via an aqueduct. Our geoarchaeological approach brings to light the anthropization of the regional geosystem expressed by an entire control over the hot spring and its associated deposits. Furthermore the study of travertines preserved in the archaeological structures reveals precious and original information about water cult and bathing practices during Antiquity (thermal rooms function, water management, repair phases, states of neglect and decay). Moreover, geoarchaeology of anthropogenic travertine intends to offer a new approach of research‘s problematic dealing with water managements and integrating human impact on travertine’s development
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Book chapters on the topic "Histoire de l’économie de l’environnement et des ressources naturelles"

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REICHE-DE VIGAN, Stéphanie. "Enjeux juridiques de la gestion durable des ressources minérales territoriales et extraterritoriales." In L’économie des ressources minérales et le défi de la soutenabilité 2. ISTE Group, 2021. http://dx.doi.org/10.51926/iste.9025.ch2.

Full text
Abstract:
Les ressources minérales se distinguent des autres ressources naturelles en ce qu’elles ne sont envisagées par les législateurs des différents pays du monde qu’en termes d’exploitation et de valorisation, rarement en termes de préservation. Ce chapitre insiste sur la nécessité d’envisager aujourd’hui, pour le plus grand avantage de la société et dans l’intérêt de l’humanité tout entière, un droit centré sur la gestion durable des ressources minérales susceptible de conduire pour certains espaces territoriaux et extraterritoriaux, à une interdiction d’exploration et d’exploitation des ressources dès lors qu’un effet négatif sur l’environnement et sur les populations, autre que négligeable, aura été constaté.
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