Academic literature on the topic 'Hurons – Mœurs et coutumes'

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Journal articles on the topic "Hurons – Mœurs et coutumes"

1

T., Y., and Jean Didier Urbain. "Sur la plage, mœurs et coutumes balnéaires." Population (French Edition) 50, no. 4/5 (July 1995): 1271. http://dx.doi.org/10.2307/1534345.

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2

Armenteros, Carolina. "The Enlightened Conservatism of the Malabar Missions: Gaston-Laurent Cœurdoux (1691–1779) and the Making of an Anthropological Classic." Journal of Jesuit Studies 6, no. 3 (August 22, 2019): 439–66. http://dx.doi.org/10.1163/22141332-00603003.

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Abstract:
Few authors of scholarly classics shy away from being acknowledged, but such is the case of the author of Mœurs et coutumes des Indiens (Mores and customs of the Indians) (1777)—the first treatise of Indology and a classic of early anthropology—whose real, Jesuit identity remained obscured for over two centuries. The author’s concealment did not, however, prevent his work’s regular re-editing, or its conveyance of an original methodology that helped found ethnography as a discipline and harmonized with enlightened conservatism. To date, this methodology has been read simply as a direct reply to enlightened authors, especially Voltaire, but this essay demonstrates that it derived also from the immersion of eighteenth-century Jesuits in Indian culture, and above all from the vast Indianist tradition that members of the Society of Jesus developed over two centuries of missionary work. Indeed, the story of Mœurs et coutumes discloses that, far from being limited to Europe, enlightened conservatism was a global discourse; and that beyond being invented by Europe’s armchair philosophers, anthropology was a science born outside Europe from the pens of missionaries.
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3

Bamony, Pierre. "Des mœurs et des coutumes chez les Lyéla du Burkina Faso. Mariage, pratiques relatives à la naissance, aux jumeaux, à l’onomastique personnelle et à la mort des enfants." Anthropos 105, no. 1 (2010): 137–56. http://dx.doi.org/10.5771/0257-9774-2010-1-137.

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4

Sawaya, Jean-Pierre. "Les Amérindiens domiciliés et le protestantisme au XVIIIe siècle : Eleazar Wheelock et le Dartmouth College." Historical Studies in Education / Revue d'histoire de l'éducation, January 7, 2011. http://dx.doi.org/10.32316/hse/rhe.v22i2.2332.

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Abstract:
Cet article étudie les stratégies élaborées au XVIIIe siècle par Eleazar Wheelock, le président fondateur du Dartmouth College, pour diffuser le protestantisme dans la vallée du Saint-Laurent et la participation des Amérindiens au projet presbytérien dans la province de Québec. En 1772, Wheelock forge une singulière alliance avec des chefs amérindiens pour introduire des missionnaires et des séminaristes dans les communautés autochtones puis recruter des enfants pour les éduquer et les instruire à Hanover (New Hampshire). Malgré les tentatives du clergé catholique-romain pour contrôler ces échanges, les Iroquois, les Abénaquis et les Hurons collaborent. Les protestants s’installent à Kahnawake et Odanak pour apprendre les langues et les coutumes indiennes, instaurent une école pour y enseigner l’anglais et prêcher l’Évangile et recrutent des enfants pour le premier pensionnat fréquenté par les Amérindiens du Québec, l’école industrielle et résidentielle de la Moor’s Indian Charity School du Dartmouth College. This article examines the strategies developed by Eleazar Wheelock, the founding president of Dartmouth College, to spread Protestantism in the St. Laurence Valley and secure Aboriginal support for Presbyterianism in Quebec. In 1772, Wheelock forged a unique alliance with Aboriginal leaders that permitted the entry of missionaries and seminarians into their communities and the recruitment of children for education and religious instruction in Hanover, New Hampshire. Despite attempts by the Roman Catholic clergy to control these exchanges, the Iroquois, the Abenakis, and the Hurons all collaborated with Wheelock. Protestants settled in Kahnawake and Odanak to learn Aboriginal languages and customs and established a school to teach English, preach the Gospel, and recruit children for the first boarding school attended by Quebec Aboriginals, Moor’s Indian Charity School at Dartmouth College.
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5

Lory, Bernard. "de Hongrie (Georges), Des Turcs. Traité sur les mœurs, les coutumes et la perfidie des Turcs." Balkanologie 8, no. 2 (December 1, 2004). http://dx.doi.org/10.4000/balkanologie.2037.

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6

Kilani, Mondher. "Culture." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.121.

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Abstract:
La culture, mot ancien, a une longue histoire et pour les anthropologues, qui n’ont pas envie de l’abandonner, elle garde tout son potentiel heuristique. Du verbe latin colere (cultiver, habiter, coloniser), la culture a immédiatement montré une remarquable versatilité sémantique. Comme Cicéron (106-43 av. J.-C.) l’avait dit, il n’y a pas seulement la culture des champs, il y a aussi la cultura animi : c’est-à-dire la philosophie. Cultura animi est une expression que l’on retrouve également au début de la modernité, chez le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626). Elle devient ensuite « culture de la raison » chez René Descartes (1596-1650) et chez Emmanuel Kant (1724-1804). Mais au XVIIIe siècle, nous assistons à un autre passage, lorsque la culture, en plus des champs, de l’âme et de la raison humaine, commence à s’appliquer également aux coutumes, aux mœurs, aux usages sociaux, comme cela est parfaitement clair chez des auteurs tels que François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), et Johann Gottfried Herder (1744-1803). Nous pourrions nous demander pourquoi ces auteurs ne se sont pas contentés de continuer à utiliser les termes désormais testés de coutumes et de mœurs. Pourquoi ont-ils voulu ajouter la notion de culture? Qu’est-ce que cette notion offrait de plus? Autrement dit, quelle est la différence entre culture et coutume? Dans l’usage de Voltaire et de Herder, la culture est presque toujours singulière, alors que les coutumes sont très souvent plurielles. La culture a donc pour effet d’unifier les coutumes dans un concept unique, en surmontant leur pluralité désordonnée et désorientante : les coutumes sont nombreuses, variables, souvent divergentes et contradictoires (les coutumes d’une population ou d’une période historique s’opposent aux coutumes d’autres sociétés et d’autres périodes), alors que la culture désigne une capacité, une dimension, un niveau unificateur. Dans son Essai sur les mœurs (1756), Voltaire a clairement distingué le plan de la « nature », dont dépend l’unité du genre humain, de celui de la « culture », où les coutumes sont produites avec toute leur variété : « ainsi le fonds est partout le même », tandis que « la culture produit des fruits divers », et les fruits sont précisément les coutumes. Comme on peut le constater, il ne s’agit pas uniquement d’opposer l’uniformité d’une part (la nature) et l’hétérogénéité d’autre part (les coutumes). En regroupant les coutumes, Voltaire suggère également une relation selon laquelle le « fonds » est le terrain biologique, celui de la nature humaine, tandis que la culture indique le traitement de ce terrain et, en même temps, les fruits qui en découlent. Tant qu’on ne parle que de coutumes, on se contente de constater la pluralité et l’hétérogénéité des « fruits ». En introduisant le terme culture, ces fruits sont rassemblés dans une catégorie qui les inclut tous et qui contribue à leur donner un sens, bien au-delà de leur apparente étrangeté et bizarrerie : bien qu’étranges et bizarres, ils sont en réalité le produit d’une activité appliquée au terrain commun à toutes les sociétés humaines. Partout, les êtres humains travaillent et transforment l’environnement dans lequel ils vivent, mais ils travaillent, transforment et cultivent aussi la nature dont ils sont faits. Appliquée aux coutumes, la culture est donc à la fois ce travail continu et les produits qui en découlent. En d’autres termes, nous ne pouvons plus nous contenter d’être frappés par l’étrangeté des coutumes et les attribuer à une condition d’ignorance et aux superstitions : si les coutumes sont une culture, elles doivent être rapportées à un travail effectué partout, mais dont les résultats sont sans aucun doute étranges et hétérogènes. Il s’agit en tout cas d’un travail auquel chaque société est dédiée dans n’importe quel coin du monde. Nous ne voulons pas proposer ici une histoire du concept de culture. Mais après avoir mentionné l’innovation du concept de culture datant du XVIIIe siècle – c’est-à-dire le passage du sens philosophique (cultura animi ou culture de la raison) à un sens anthropologique (coutumes en tant que culture) –, on ne peut oublier que quelques décennies après l’Essai sur les mœurs (1756) de Voltaire, Johann Gottfried Herder, dans son Ideen zur Philosophie der Geschichte der Menschheit (1784-1791), fournit une définition de la culture digne d’être valorisée et soutenue par l’anthropologie deux siècles plus tard. Herder ne se limite pas à étendre la culture (Kultur) bien au-delà de l’Europe des Lumières, au-delà des sociétés de l’écriture (même les habitants de la Terre de Feu « ont des langages et des concepts, des techniques et des arts qu’ils ont appris, comme nous les avons appris nous-mêmes et, par conséquent, eux aussi sont vraiment inculturés »), mais il cherche le sens profond du travail incessant de la Kultur (1991). Pourquoi, partout, aux quatre coins du monde, les humains se consacrent-ils constamment à la formation de leur corps et de leur esprit (Bildung)? La réponse de Herder est dans le concept de l’homme en tant qu’être biologiquement défectueux (Mängelwesen), en tant qu’être qui a besoin de la culture pour se compléter : le but de la culture est précisément de fournir, selon différentes conditions historiques, géographiques et sociales, une quelque forme d’humanité. Selon Herder, la culture est « cette seconde genèse de l’homme qui dure toute sa vie » (1991). La culture est la somme des tentatives, des efforts et des moyens par lesquels les êtres humains « de toutes les conditions et de toutes les sociétés », s’efforcent d’imaginer et de construire leur propre humanité, de quelque manière qu’elle soit comprise (1991). La culture est l’activité anthropo-poïétique continue à laquelle les êtres humains ne peuvent échapper. Tel est, par exemple, le propre du rituel qui réalise la deuxième naissance, la véritable, celle de l’acteur/actrice social/e, comme dans les rites d’initiation ou la construction des rapports sociaux de sexe. La culture correspond aux formes d’humanité que les acteurs sociaux ne cessent de produire. Le but que Herder pensait poursuivre était de rassembler les différentes formes d’humanité en une seule connaissance généralisante, une « chaîne de cultures » qui, du coin du monde qu’est l’Europe des Lumières « s’étend jusqu’au bout de la terre » (1991). On peut soutenir que dans les quelques décennies de la seconde moitié du XVIIIe siècle, on avait déjà posé les bases d’un type de connaissance auquel on allait donner plus tard le nom d’anthropologie culturelle. Parmi ces prémisses, il y avait le nouveau sens du terme culture. Cependant, il faut attendre plus d’un siècle pour que ceux qui allaient être appelés anthropologues reprennent ce concept et en fassent le fondement d’une nouvelle science. La « science de la culture » est en fait le titre du chapitre I de Primitive Culture (1871) d’Edward Burnett Tylor, chapitre qui commence par la définition de la culture connue de tous les anthropologues : « Le mot culture ou civilisation, pris dans son sens ethnographique le plus étendu, désigne ce tout complexe comprenant à la fois les sciences, les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes et les autres facultés et habitudes acquises par l’homme dans l’état social (Tylor1920). » Dans cette définition, les points suivants peuvent être soulignés : premièrement, la culture est un instrument qui s’applique de manière ethnographique à toute société humaine; deuxièmement, elle intègre une pluralité d’aspects, y compris les coutumes, de manière à former un « ensemble complexe »; troisièmement, les contenus de cet ensemble sont acquis non par des moyens naturels, mais par des relations sociales. Dans cette définition, la distinction – déjà présente chez Voltaire – entre le plan de la nature et le plan de la culture est implicite; mais à présent, le regard se porte avant tout sur la structure interne de la culture, sur les éléments qui la composent et sur la nécessité d’ancrer la culture, détachée de la nature, au niveau de la société. Il initie un processus de formation et de définition d’un savoir qui, grâce au nouveau concept de culture, revendique sa propre autonomie. La première fonction de la culture est en fait de faire voir le territoire réservé à la nouvelle science : un vaste espace qui coïncide avec tous les groupes humains, des communautés les plus restreintes et les plus secrètes aux sociétés qui ont dominé le monde au cours des derniers siècles. Mais jusqu’à quel point ce concept est-il fiable, solide et permanent, de sorte qu’il puisse servir de fondement au nouveau savoir anthropologique? On pourrait dire que les anthropologues se distinguent les uns des autres sur la base des stratégies qu’ils adoptent pour rendre le concept de culture plus fiable, pour le renforcer en le couplant avec d’autres concepts, ou, au contraire, pour s’en éloigner en se réfugiant derrière d’autres notions ou d’autres points de vue considérés plus sûrs. La culture a été un concept novateur et prometteur, mais elle s’est aussi révélée perfide et dérangeante. On doit réfléchir aux deux dimensions de la culture auxquelles nous avons déjà fait allusion: le travail continu et les produits qui en découlent. Les anthropologues ont longtemps privilégié les produits, à commencer par les objets matériels, artistiques ou artisanaux : les vitrines des musées, avec leur signification en matière de description et de classification, ont suggéré un moyen de représenter les cultures, et cela même lorsque les anthropologues se sont détachés des musées pour étudier les groupes humains en « plein air », directement sur le terrain. Quelles étaient, dans ce contexte, les coutumes, sinon les « produits » de la culture sur le plan comportemental et mental? Et lorsque la notion de coutume a commencé à décliner, entraînant avec elle le sens d’un savoir dépassé, la notion de modèle – les modèles de culture – a dominé la scène. Saisir des modèles dans n’importe quel domaine de la vie sociale – de la parenté à la politique, de la religion au droit, de l’économie à l’art, etc. – ne correspondait-il pas à une stratégie visant à construire, dans un but descriptif et analytique, quelque chose de solide, de répétitif et de socialement répandu, bref, un système capable de se reproduire dans le temps? Ce faisant, on continuait à privilégier les produits avec leur continuité et leur lisibilité au détriment du travail continu et obscur de la culture, de son flux presque insaisissable et imprévisible. Nous pensons par exemple à la quantité incroyable et chaotique de gestes, mots, idées, émotions qui se succèdent, se chevauchent, se croisent et se mélangent dans chaque moment de la vie individuelle et collective. Le sentiment que les produits toujours statiques et achevés de la culture priment sur sa partie la plus significative et la plus dynamique (une sorte de matière ou d’énergie obscure), devient un facteur de frustration et de perturbation pour l’entreprise anthropologique. À cet égard, les anthropologues ont adopté plusieurs voies de sortie, notamment : la tendance à réifier la culture, ce qui lui confère une solidité presque ontologique (c’est le cas d’Alfred L. Kroeber 1952); l’intention de réduire sa portée et de l’ancrer ainsi dans une réalité plus cohérente et permanente, telle que pourrait être la structure sociale dans ses diverses articulations (Alfred Radcliffe-Brown 1968 et plus largement l’anthropologie sociale); la tentative de capturer dans les manifestations apparemment plus libres et arbitraires de la culture, que peuvent être les mythes, l’action de structures mentales d’un ordre psycho-biologique (Claude Lévi-Strauss 1958 et 1973 et plus largement le structuralisme). Plus récemment, la méfiance envers la culture a pris la forme même de son refus, souvent motivé par une clef politique. Comment continuer à s’appuyer sur la culture, si elle assume désormais le rôle de discrimination autrefois confié à la race? Plus la culture devient un terme d’usage social et politique, identifié ou mélangé à celui d’identité et se substituant à celui de race, plus des anthropologues ont décrété son caractère fallacieux et ont pensé à libérer la pensée anthropologique de cet instrument devenu trop dangereux et encombrant. Lila Abu-Lughod écrit en 1991 un essai intitulé Against Culture et les critiques du concept de culture refont surface dans le texte d’Adam Kuper, Culture, 1998 et 1999. Mais si l’anthropologie doit se priver de ce concept, par quoi le remplacera-t-elle? Est-il suffisant de se contenter de « pratiques » et de « discours » qu’Abu-Lughod a puisés chez Michel Foucault (1966)? C’est une chose de critiquer certains usages de la notion de culture, tels que ceux qui tendent à la confondre avec l’identité, c’en est une autre d’accepter le défi que ce concept présente à la fois par son caractère fluide et manipulable, et par les expansions fertiles dont il est capable. Par « pratique » et « discours », réussirons-nous, par exemple, à suivre l’expansion de la culture vers l’étude du comportement animal et à réaliser que nous ne pouvons plus restreindre la « science de la culture » dans les limites de l’humanité (Lestel 2003)? Presque dans le sens opposé, la culture jette également les bases de la recherche ethnographique au sein des communautés scientifiques, une enquête absolument décisive pour une anthropologie qui veut se présenter comme une étude du monde contemporain (Latour et Woolgar 1979). Et quel autre concept que celui de culture pourrait indiquer de manière appropriée le « tout complexe » (complex whole) de la culture globale (Hamilton 2016)? Qu’est-ce que l’Anthropocène, sinon une vaste et immense culture qui, au lieu d’être circonscrite aux limites de l’humanité, est devenue une nouvelle ère géologique (Zalasiewicz et al. 2017)? Bref, la « science de la culture », formulée en 1871 par Edward Tylor, se développe énormément aujourd’hui : la culture est l’utilisation de la brindille comme outil de capture des termites par le chimpanzé, de même qu’elle correspond aux robots qui assistent les malades, aux satellites artificiels qui tournent autour de la Terre ou aux sondes envoyées dans le plus profond des espaces cosmiques. Ces expansions de la culture sont sans aucun doute des sources de désorientation. Au lieu de se retirer et de renoncer à la culture, les anthropologues culturels devraient accepter ce grand défi épistémologique, en poursuivant les ramifications de cette notion ancienne, mais encore vitale, dynamique et troublante.
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Vibert, Stephane. "Tradition et modernité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.081.

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Abstract:
« Tradition » et « modernité » sont longtemps apparues, pour les sciences sociales et le sens commun, non seulement comme des notions relatives, initialement définies l’une par rapport à l’autre dans un rapport d’exclusivité mutuelle, mais plus encore, comme des qualificatifs désignant de véritables régimes d’humanité – sociétés traditionnelles et modernes. Pourtant, de l’intérieur même du champ anthropologique, de nombreuses critiques se sont régulièrement élevées à l’encontre de ce découpage trop schématique, appelant à davantage de réflexivité quant à l’usage de ces catégories englobantes. En effet, durant une majeure partie de son existence, l’anthropologie a été associée à l’étude des sociétés « primitives », ou « traditionnelles », alors que la description des sociétés « civilisées », ou « modernes », était dévolue à la sociologie. Cette distinction épousait de fait l’auto-compréhension des sociétés occidentales, dont la reconstruction évolutionniste de l’histoire de l’humanité présentait celle-ci selon une succession linéaire et nécessaire de stades indiquant les progrès de l’esprit humain, manifestes tant au niveau de l’organisation sociale, de la connaissance des phénomènes, de la morale personnelle que des réalisations matérielles et techniques. Aussi, dès la rencontre effective avec des sociétés aux langues, mœurs, croyances ou activités dissemblables, l’intérêt pour l’altérité comme différence s’est trouvé en tension avec une volonté de classification abstraite, selon une philosophie de l’histoire élaborée à partir des catégories intellectuelles propres à la trajectoire occidentale. Cela passe notamment, à partir des 18éme-19èmes siècles, par une auto-identification à la Raison universelle, seule apte à circonscrire le savoir « vrai » sur la réalité physique ou sociale, à distance de tous les préjugés enfermant l’humain dans la coutume, l’ignorance et la superstition. De cette configuration culturelle particulière (dite « post-traditionnelle »), nouveau mode de représentation du monde et de l’Homme apparu à la Renaissance et aboutissant aux Lumières, découleront tant un ensemble de processus socio-politiques définissant la « modernité » (développement scientifique et technique, révolution industrielle, État de droit, capitalisme marchand, individualisation des comportements et des valeurs, etc.) qu’une opposition globale à la « tradition » (les « survivances », en termes évolutionnistes). Ce « désenchantement du monde » – pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber –, sera perçu à travers une dichotomie généralisée et normativement orientée, déclinée sous de multiples aspects : religion / science, immobilisme / changement, hiérarchie / égalité, conformisme / liberté, archaïsme / progrès, communauté / société, etc. Si le « grand partage » entre Nous et les Autres, entre modernité et tradition, a pu constituer un soubassement fondamental à la prime ambition empirique et positiviste du savoir anthropologique, il n’en a pas moins dès l’origine de la discipline été contesté sur bien des points. En anthropologie, l’idée d’une tradition fixe et rigide s’avère critiquée dès Malinowski, l’un des premiers à souligner la rationalité contextuelle des « primitifs » en référence à leurs règles communes de coexistence, et à récuser l’assimilation indue de la tradition à une obéissance servile et spontanée, sorte d’inertie mentale ou d’instinct groupal. Chez les Trobriandais ou ailleurs, soulignait-il, « dans des conditions normales, l’obéissance aux lois est tout au plus partielle, conditionnelle et sujette à des défaillances et (…) ce qui impose cette obéissance, ce ne sont pas des motifs aussi grossiers que la perspective du châtiment ou le respect de la tradition en général, mais un ensemble fort complexe de facteurs psychologiques et sociaux » (Malinowski, 2001 : 20). L’anthropologie, par sa mise en valeur relativiste des multiples cultures du monde, insistera alors davantage sur l’importance de la tradition dans la constitution de toute société, comme ensemble de principes, de valeurs, de pratiques, de rituels transmis de génération en génération afin d’assurer la permanence d’un monde commun, fût-ce à travers d’essentielles dynamiques de réappropriation, d’altération et de transformation, trait fondamental de toute continuité historique. Selon Jean Pouillon, « la tradition se définit – traditionnellement – comme ce qui d’un passé persiste dans le présent où elle est transmise et demeure agissante et acceptée par ceux qui la reçoivent et qui, à leur tour, au fil des générations, la transmettent » (Pouillon, 1991 : 710). En ce sens, « toute culture est traditionnelle », même si elle se conçoit comme radicalement nouvelle et en rupture totale avec le passé : son inscription dans la durée vise implicitement un « devenir-tradition ». Dès les années 1950, le courant « dynamique » de l’anthropologie britannique (Gluckman, 1956 ; Leach, 1954 ; Turner, 1957), les analyses de l’acculturation aux États-Unis (Herskovits, 1955) ou les travaux pionniers de Balandier (1955) et Bastide (1960) en France avaient montré combien les « traditions », malgré les efforts conservateurs des pouvoirs religieux et politiques afin de légitimer leur position, recelaient de potentialités discordantes, voire contestataires. A partir des années 1980, certains courants postmodernes, post-coloniaux ou féministes en anthropologie (Clifford et Marcus, 1986 ; Appadurai, 1996 ; Bhabha, 1994 ; Abu-Lughod, 1993), souvent inspirés par la French Theory des Foucault, Deleuze ou Derrida (Cusset, 2003), se sont inscrits dans cette veine afin d’élaborer une critique radicale de la perspective moderne : partant du native point of view des populations subalternes, objectivées, dépréciées et opprimées, il s’agit de dénoncer le regard implicitement colonialiste et essentialiste, qui – au nom de la science objective – avait pu les rejeter unanimement du côté de l’archaïsme et de l’arriération.. Cette reconsidération féconde de la « tradition » rejaillit alors nécessairement sur son envers relatif, la « modernité ». A partir des années 1950, suite au cataclysme totalitaire et aux puissants mouvements de décolonisation, apparaît une critique anthropologique argumentée des principes de développement et de modernisation, encore approfondie dans les années 1990 avec la fin du communisme réel en Europe et l’avènement d’une crise écologique liée à l’hégémonie du capitalisme industriel. Sous l’effet d’une « mondialisation » aux dimensions hétérogènes voire contradictoires, l’Occident semble redécouvrir les vertus des approches dites « traditionnelles » en de nombreux domaines (spiritualité, médecine, artisanat, agriculture, patrimoine, etc.), à la faveur de réseaux d’information et de communication toujours plus denses. Sans trancher sur le fait de savoir si notre époque globalisée relève encore et toujours de la modernité (seconde, avancée ou tardive), ou alors de la postmodernité (Bonny, 2004) du fait des formes hybrides ainsi produites, la remise en cause de la rationalité progressiste entendue comme « métarécit » (Lyotard, 1979) semble favoriser une compréhension plus équilibrée des « traditions vivantes », notamment des mœurs des populations autochtones ou immigrées (pluralisme culturel, tolérance religieuse, éloge de la diversité et du cosmopolitisme), même si certaines contradictions n’en apparaissent pas moins toujours prégnantes entre les divers répertoires de sens disponibles. Dès lors, les deux termes du contraste classique tradition / modernité en ressortent désormais foncièrement relativisés, et surtout complexifiés. Les études historiques ont montré combien les sociétés apparemment les plus modernes contribuaient plus ou moins consciemment à une constante « invention de traditions » (Hobsbawm et Ranger, 1992), évidente dans la manifestation de certains nationalismes ou fondamentalismes religieux cherchant à légitimer leurs revendications politiques et culturelles les plus contemporaines par le recours à un passé idéalisé. D’une certaine manière, loin d’avoir strictement appliqué un programme rationaliste de séparation nature / culture, « nous n’avons jamais été modernes » (Latour, 1991), élaborant plutôt à notre insu un monde composite et hétéroclite, sous la domination d’un imaginaire social qui érige paradoxalement le progrès, la rationalité et la croissance en mythe de la maîtrise rationnelle. Et lorsqu’elle s’exporte, cette « ontologie naturaliste » (Descola, 2005) se voit réinterprétée, transformée, voire inversée, selon une « indigénisation de la modernité » (Sahlins, 2007 : 295) qui bouscule tant les univers locaux de signification que les principes globaux d’arraisonnement du monde. S’avère désormais entérinée l’existence de « modernités multiples », expression synonyme d’une évolution différenciée des trajectoires socio-culturelles à travers des cheminements à la fois interreliés, métissés, contingents et comparables. A l’inverse, nul ne semble pouvoir dorénavant se réclamer ingénument de la tradition sans être confronté à un paradoxe fondamental, déjà repéré par Hocart (1927) : puisqu’elle ne vit généralement qu’ignorée de ceux qui la suivent (selon un agir pratique incorporé dans les us et coutumes du quotidien), on fait appel à la tradition d’abord pour justifier ce qui justement ne va plus de soi, et se trouve en danger de disparaître. Ce passage de la tradition au « traditionalisme » peut prendre à la fois la forme légitime d’une sauvegarde de valeurs et coutumes ou de la résistance à la marchandisation globale, mais aussi le visage grimaçant d’une instrumentalisation idéologique, au service d’un ordre social chimérique, soi-disant pur et authentique, fût-il répandu par les moyens technologiques les plus modernes.
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Dunoyer, Christiane. "Monde alpin." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.101.

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Abstract:
Après avoir été peint et décrit avec des traits plus pittoresques qu’objectifs par les premiers voyageurs et chercheurs qui traversaient les Alpes, mus tantôt par l’idée d’un primitivisme dont la difformité et la misère étaient l’expression la plus évidente, tantôt par la nostalgie du paradis perdu, le monde alpin a attiré le regard curieux des folkloristes à la recherche des survivances du passé, des anciennes coutumes, des proverbes et des objets disparus dans nombre de régions d’Europe. Au début du XXe siècle, Karl Felix Wolff (1913) s’inspire de la tradition des frères Grimm et collecte un nombre consistant de légendes ladines, avec l’objectif de redonner une nouvelle vie à un patrimoine voué à l’oubli. Tout comme les botanistes et les zoologues, les folkloristes voient le monde alpin comme un « merveilleux conservatoire » (Hertz 1913 : 177). Un des élèves les plus brillants de Durkheim, Robert Hertz, analyse finement ces « formes élémentaires de la vie religieuse » en étudiant le pèlerinage de Saint Besse, qui rassemble chaque année les populations de Cogne (Vallée d’Aoste) et du Val Soana (Piémont) dans un sanctuaire à la montagne situé à plus de 2000 mètres d’altitude. Après avoir observé et questionné la population locale s’adonnant à ce culte populaire, dont il complète l’analyse par des recherches bibliographiques, il rédige un article exemplaire (Hertz 1913) qui ouvre la voie à l’anthropologie alpine. Entre 1910 et 1920, Eugénie Goldstern mène ses enquêtes dans différentes régions de l’arc alpin à cheval entre la France, la Suisse et l’Italie : ses riches données de terrain lui permettent de réaliser le travail comparatif le plus complet qui ait été réalisé dans la région (Goldstern 2007). Une partie de sa recherche a été effectuée avec la supervision de l’un des fondateurs de l’anthropologie française et l’un des plus grands experts de folklore en Europe, Arnold Van Gennep. Pour ce dernier, le monde alpin constitue un espace de prédilection, mais aussi un terrain d’expérimentation et de validation de certaines hypothèses scientifiques. « Dans tous les pays de montagne, qui ont été bien étudiés du point de vue folklorique […] on constate que les hautes altitudes ne constituent pas un obstacle à la diffusion des coutumes. En Savoie, le report sur cartes des plus typiques d’entre elles montre une répartition nord-sud passant par-dessus les montagnes et les rivières et non pas conditionnée par elles » (Van Gennep 1990 : 30-31). L’objectif de Van Gennep est de comprendre de l’intérieur la « psychologie populaire », à savoir la complexité des faits sociaux et leur variation. Sa méthode consiste à « parler en égal avec un berger » (Van Gennep 1938 : 158), c’est-à-dire non pas tellement parler sa langue au sens propre, mais s’inscrire dans une logique d’échange actif pour accéder aux représentations de son interlocuteur. Quant aux nombreuses langues non officielles présentes sur le territoire, quand elles n’auraient pas une fonction de langue véhiculaire dans le cadre de l’enquête, elles ont été étudiées par les dialectologues, qui complétaient parfois leurs analyses des structures linguistiques avec des informations d’ordre ethnologique : les enseignements de Karl Jaberg et de Jakob Jud (1928) visaient à associer la langue à la civilisation (Wörter und Sachen). Dans le domaine des études sur les walsers, Paul Zinsli nous a légué une synthèse monumentale depuis la Suisse au Voralberg en passant par l’Italie du nord et le Liechtenstein (Zinsli 1976). Comme Van Gennep, Charles Joisten (1955, 1978, 1980) travaille sur les traditions populaires en réalisant la plus grande collecte de récits de croyance pour le monde alpin, entre les Hautes-Alpes et la Savoie. En 1973, il fonde la revue Le monde alpin et rhodanien (qui paraîtra de 1973 à 2006 en tant que revue, avant de devenir la collection thématique du Musée Dauphinois de Grenoble). Si dans l’après-guerre le monde alpin est encore toujours perçu d’une manière valorisante comme le reliquaire d’anciens us et coutumes, il est aussi soumis à la pensée évolutionniste qui le définit comme un monde arriéré parce que marginalisé. C’est dans cette contradiction que se situe l’intérêt que les anthropologues découvrent au sein du monde alpin : il est un observatoire privilégié à la fois du passé de l’humanité dont il ne reste aucune trace ailleurs en Europe et de la transition de la société traditionnelle à la société modernisée. En effet, au début des années 1960, pour de nombreux anthropologues britanniques partant à la découverte des vallées alpines le constat est flagrant : les mœurs ont changé rapidement, suite à la deuxième guerre mondiale. Cette mutation catalyse l’attention des chercheurs, notamment l’analyse des relations entre milieu physique et organisation sociale. Même les pionniers, s’ils s’intéressent aux survivances culturelles, ils se situent dans un axe dynamique : Honigmann (1964, 1970) entend démentir la théorie de la marginalité géographique et du conservatisme des populations alpines. Burns (1961, 1963) se propose d’illustrer la relation existant entre l’évolution socioculturelle d’une communauté et l’environnement. Le monde alpin est alors étudié à travers le prisme de l’écologie culturelle qui a pour but de déterminer dans quelle mesure les caractéristiques du milieu peuvent modeler les modes de subsistance et plus généralement les formes d’organisation sociale. Un changement important a lieu avec l’introduction du concept d’écosystème qui s’impose à partir des années 1960 auprès des anthropologues penchés sur les questions écologiques. C’est ainsi que le village alpin est analysé comme un écosystème, à savoir l’ensemble complexe et organisé, compréhensif d’une communauté biotique et du milieu dans lequel celle-ci évolue. Tel était l’objectif de départ de l’étude de John Friedl sur Kippel (1974), un village situé dans l’une des vallées des Alpes suisses que la communauté scientifique considérait parmi les plus traditionnelles. Mais à son arrivée, il découvre une réalité en pleine transformation qui l’oblige à recentrer son étude sur la mutation sociale et économique. Si le cas de Kippel est représentatif des changements des dernières décennies, les différences peuvent varier considérablement selon les régions ou selon les localités. Les recherches d’Arnold Niederer (1980) vont dans ce sens : il analyse les Alpes sous l’angle des mutations culturelles, par le biais d’une approche interculturelle et comparative de la Suisse à la France, à l’Italie, à l’Autriche et à la Slovénie. John Cole et Eric Wolf (1974) mettent l’accent sur la notion de communauté travaillée par des forces externes, en analysant, les deux communautés voisines de St. Felix et Tret, l’une de culture germanique, l’autre de culture romane, séparées par une frontière ethnique qui fait des deux villages deux modèles culturels distincts. Forts de leur bagage d’expériences accumulées dans les enquêtes de terrain auprès des sociétés primitives, les anthropologues de cette période savent analyser le fonctionnement social de ces petites communautés, mais leurs conclusions trop tributaires de leur terrain d’enquête exotique ne sont pas toujours à l’abri des généralisations. En outre, en abordant les communautés alpines, une réflexion sur l’anthropologie native ou de proximité se développe : le recours à la méthode ethnographique et au comparatisme permettent le rétablissement de la distance nécessaire entre l’observateur et l’observé, ainsi qu’une mise en perspective des phénomènes étudiés. Avec d’autres anthropologues comme Daniela Weinberg (1975) et Adriana Destro (1984), qui tout en étudiant des sociétés en pleine transformation en soulignent les éléments de continuité, nous nous dirigeons vers une remise en cause de la relation entre mutation démographique et mutation structurale de la communauté. Robert Netting (1976) crée le paradigme du village alpin, en menant une étude exemplaire sur le village de Törbel, qui correspondait à l’image canonique de la communauté de montagne qu’avait construite l’anthropologie alpine. Pier Paolo Viazzo (1989) critique ce modèle de la communauté alpine en insistant sur l’existence de cas emblématiques pouvant démontrer que d’autres villages étaient beaucoup moins isolés et marginaux que Törbel. Néanmoins, l’étude de Netting joue un rôle important dans le panorama de l’anthropologie alpine, car elle propose un nouvel éclairage sur les stratégies démographiques locales, considérées jusque-là primitives. En outre, sur le plan méthodologique, Netting désenclave l’anthropologie alpine en associant l’ethnographie aux recherches d’archives et à la démographie historique (Netting 1981) pour compléter les données de terrain. La description des interactions écologiques est devenue plus sophistiquée et la variable démographique devient cruciale, notamment la relation entre la capacité de réguler la consistance numérique d’une communauté et la stabilité des ressources locales. Berthoud (1967, 1972) identifie l’unité de l’aire alpine dans la spécificité du processus historique et des différentes trajectoires du développement culturel, tout en reconnaissant l’importance de l’environnement. C’est-à-dire qu’il démontre que le mode de production « traditionnel » observé dans les Alpes n’est pas déterminé par les contraintes du milieu, mais il dérive de la combinaison d’éléments institutionnels compatibles avec les conditions naturelles (1972 : 119-120). Berthoud et Kilani (1984) analysent l’équilibre entre tradition et modernité dans l’agriculture de montagne dans un contexte fortement influencé par le tourisme d’hiver. Dans une reconstruction et analyse des représentations de la montagne alpine depuis la moitié du XVIIIe siècle à nos jours, Kilani (1984) illustre comment la vision du monde alpin se dégrade entre 1850 et 1950, au fur et à mesure de son insertion dans la société globale dans la dégradation des conditions de vie : il explique ainsi la naissance dans l’imaginaire collectif d’une population primitive arriérée au cœur de l’Europe. Cependant, à une analyse comparative de l’habitat (Weiss 1959 : 274-296 ; Wolf 1962 ; Cole & Wolf 1974), de la dévolution patrimoniale (Bailey 1971 ; Lichtenberger 1975) ou de l’organisation des alpages (Arbos 1922 ; Parain 1969), le monde alpin se caractérise par une surprenante variation, difficilement modélisable. Les situations de contact sont multiples, ce qui est très évident sur le plan linguistique avec des frontières très fragmentées, mais de nombreuses autres frontières culturelles européennes traversent les Alpes, en faisant du monde alpin une entité plurielle, un réseau plus ou moins interconnecté de « upland communities » (Viazzo 1989), où les éléments culturels priment sur les contraintes liées à l’environnement. Aux alentours de 1990, la réflexion des anthropologues autour des traditions alpines, sous l’impulsion de la notion d’invention de la tradition, commence à s’orienter vers l’étude des phénomènes de revitalisation (Boissevain 1992), voire de relance de pratiques ayant subi une transformation ou une rupture dans la transmission. Cette thèse qui a alimenté un riche filon de recherches a pourtant été contestée par Jeremy MacClancy (1997) qui met en avant les éléments de continuité dans le culte de Saint Besse, presqu’un siècle après l’enquête de Robert Hertz. La question de la revitalisation et de la continuité reste donc ouverte et le débat se poursuit dans le cadre des discussions qui accompagnent l’inscription des traditions vivantes dans les listes du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
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Roy, Bernard. "Santé." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.079.

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Abstract:
De nombreux anthropologues appréhendent la santé comme une « construction sociale » qui varie considérablement d’une société à une autre, d’une époque à une autre. Dans toutes les sociétés, les anthropologues constatent que le concept santé s’exprime en des termes et des mots variés généralement associés à la notion de « bien-être ». Chez les Tzeltal et Tzotzil Maya des hautes terres du Chiapas, le concept de santé s’exprime par les mots « vital warmth » (chaleur vitale) (Groark 2005). Chez les vieux Innus (Montagnais), la santé réfère à la qualité de vie tandis que chez les Inuits, la santé serait conçue comme un ordre harmonieux dans lequel la personne est intégrée dans un environnement social, temporel, spirituel et non empirique (Therrien et Laugrand 2001). Et si cette notion de qualité de vie/santé varie d’un peuple à l’autre, elle fluctue également d’une classe ou d’un groupe social à un autre. Les anthropologues du début du XXe siècle ne parlaient pas d’ethnomédecine et encore moins d’anthropologie médicale, d’anthropologie de la santé ou d’anthropologie de la maladie, mais plutôt, de médecine primitive, archaïque ou traditionnelle. Presque toutes les monographies ethnologiques anciennes proposent des sections portant sur la maladie, les médecines indigènes ou les pratiques et croyances médicales. Dès le XVIIIe siècle, le missionnaire jésuite, Joseph-François Lafitau, qualifié par William N. Fenton et Elizabeth L. Moore de « premier éclat de lumière sur la route de l'anthropologie scientifique » (Fenton et Moore 1969) documenta, dans son œuvre Mœurs des sauvages américains comparées aux mœurs des premiers temps (Lafitau 1983), les pratiques médicales, les maladies ainsi que la santé des Iroquois. Au début du XXe siècle, les anthropologues décrivirent et analysèrent les us et coutumes de peuples vivants à l’écart de la modernité (Massé 1995). Les nombreuses monographies publiées à la suite de longs terrains contribuèrent aux développements de connaissances concernant les représentations sociales de la santé et de la maladie chez les praticiens et les peuples éloignés et isolés d’une modernité qui s’imposait tout autour de la planète. Constatant l’accroissement du nombre d’anthropologues travaillant au sein des structures médicales et sur des questions de santé et de maladie, Normand Scotch crée, au début des années 1960, le terme Medical anthropology (Scotch 1963 cité par Walter 1981). Peu à peu, cette nouvelle discipline se distingue à la fois aux niveaux théoriques et de l’application. Cherchant à comprendre les phénomènes de la santé/maladie dans différents contextes culturels, l’anthropologie médicale prend comme objet d’analyse les façons dont les acteurs sociaux reconnaissent et définissent leur santé, nomment les maladies, traitent leurs malades (Massé 1995). Les premiers travaux des anthropologues médicaux répondent surtout aux demandes d’une médecine qui cherche à comprendre comment la culture intervient dans l’avènement des maladies et comment contrer les résistances des populations aux entreprises déployées pour améliorer la santé depuis une perspective biomédicale. « Quand on fait appel à l’anthropologue dans une étude épidémiologique, c’est souvent afin qu’il trouve les bonnes formulations pour cerner les “facteurs culturels” qui influencent les pratiques sanitaires... » (Fassin 2001 :183). Rapidement, ce nouveau champ de l’anthropologie fait l’objet de critiques. Qualifiée de discipline bioculturelle, l’anthropologie médicale est critiquée en raison de ses thèmes de recherche dictés par la santé publique et de la domination des professionnels de la santé dans le dialogue avec les anthropologues impliqués dans les milieux de la santé. Byron Good (1994) estimait pour sa part que les travaux des anthropologues médicaux, dans les années 1950-1960, contribuèrent au développement d’une critique de la naïveté culturelle soutenant le regard porté par les instances de santé publique internationales sur le complexe santé/maladie. Toutefois, quelques chercheurs s’intéressent spécifiquement à la notion de santé en dehors de l’axe santé/maladie et proposent celui de santé/vie. Au début des années 1970, Alexander Alland formule une théorie anthropologique médico-écologique qui se base sur le principe de l’adaptation culturelle à l’environnement. Cette théorie postule que la santé résulte de l’adaptation biologique et culturelle d’un groupe d’individus dans un environnement donné. Un peu moins de dix années plus tard, McElroy et Towsend (1979) élaborent un cadre écologique qui affine cette première proposition. Pour McElroy et Towsend, la santé des individus et des collectivités résulte de l’équilibre établi entre les éléments biotiques, abiotiques et culturels d’un écosystème. Cette conception de la santé proposée par le courant écologique fera l’objet de nombreuses critiques du fait, entre autres, du nivèlement de la culture sur la nature qu’elle soutenait. Parallèlement aux courants écologique et bioculturaliste se développe une tendance phénoménologique (Laplante 2004). Délaissant les catégories objectives de la médecine, Kleinman (1980) et Good (1994) proposent d’appréhender la santé et la maladie sur les bases de l’expérience humaine. Tandis que Kleinman s’intéresse à la manière dont les gens expriment leur notion de la maladie à partir de leur expérience (Illness) qu’il articule autour de modèles explicatifs indissociables des systèmes culturels, Good s’intéresse aux réseaux sémantiques qui permettent à la personne de réorganiser en permanence son expérience en fonction du contexte et des circonstances. La maladie, et par extension la santé, ne correspondent plus à une chose en soi ou à sa représentation. L’une et l’autre résulteraient, plutôt, d’interactions qui permettent de synthétiser des significations multiples. D’autres anthropologues estimeront que la santé et la maladie sont des résultantes de l’histoire propre aux communautés humaines. Ces anthropologues proposent un recadrage radical de toute démarche visant à identifier les problèmes de santé et leurs dynamiques d’émergence dans une communauté humaine. Cette anthropologie considère d’emblée la communauté comme unité centrale d’analyse et s’intéresse « à la manière dont un contexte social et culturel informe les perceptions, valeurs et comportements des personnes » dans les dynamiques productrices de santé et de maladies. (Corin, Bibeau, Martin,et Laplante 1990 : 43). Dans ces contextes il reviendra aux anthropologues de participer à l’élaboration de politiques de santé adaptées aux diversités culturelles. Dès les années 1960, des anthropologues développent une critique de la médecine et de la santé internationale. Ils proposent de porter davantage attention aux conditions macrosociétales de production de la santé et de la maladie. En 1983, lors de la réunion annuelle de l’American Anthroplogical Association des anthropologues soulèvent l’importance pour l’anthropologie médicale de porter son attention sur les conditions sociales, économiques et politiques de production de la santé et de la maladie (Baer, Singer et Johnsen 1986). Pour ces anthropologues, la santé constitue un produit social et politique qui révèle l’incorporation de l’ordre social et des inégalités dans les corps (Fainzang 2005). Leurs recherches s’orienteront, du coup, autour de l’idée selon laquelle les inégalités sociales, les rouages du pouvoir et de l’exploitation, constituent les tout premiers facteurs de détermination de la santé et, par conséquent, de la maladie. La santé n’est plus ici considérée comme une réalité dérivée de définitions biologiques, médicales. Elle apparait comme une notion et un espace définis par les rapports entre le corps physique et le corps social. La santé ne correspond plus à la reconnaissance d’une norme physiologique, moyenne ou idéale. Elle est une construction culturelle qui ne peut être appréhendée que de manière relationnelle, comme un produit du monde social (Fassin 1996). Si les travaux des anthropologues ont davantage porté sur les phénomènes entourant la maladie et non sur ceux concernant la santé, ils ont toutefois largement contribué à la distinction analytique de la maladie dans ses dimensions médicales (disease), personnelles/expérientielles (illness), sociale(sickness) et, plus tard, en évoquant le concept de la souffrance sociale. Mais un constat s’impose. Les réflexions et recherches menées à l’endroit du concept de la santé par les sciences de la santé et les sciences sociales sont généralement moins développées que celles portant sur la notion de maladie. La perspective anthropologique impose d’appréhender le concept de santé comme un objet socialement et culturellement construit dans un espace-temps indissociable du global. Loin de se référer à une simple absence de pathologie, la santé se développe, se révèle dans le rapport entretenu par le sujet à lui-même et aux autres. Pour l’anthropologie, il y a d’abord l’intérêt à situer la santé dans l’expérience vécue d’un sujet en lien avec les autres. Acteur et créateur, il est également assujetti aux forces du contexte socioéconomique, politique et historique (Fainzang 2005). La santé se révèle ainsi comme une notion polysémique et un objet complexe qui se situe dans une trame d’interactions collectivement partagée du vivant avec son milieu s’incarnant dans les expériences singulières de l’être-au-monde (Massé 2010). Toutefois les propos de l’anthropologue Gilles Bibeau demeurent pertinents. « La santé continue d’être sous-conceptualisée et appréhendée de manière encore trop souvent inadéquate. […] Se pourrait-il que le surplus d’interventions de santé nous expédie hors du champ de la santé? » (Bibeau 2006 : 82, 84).
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Dissertations / Theses on the topic "Hurons – Mœurs et coutumes"

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Tanguay, Jean. "La liberté d'errer et de vaquer : les Hurons de Lorette et l'occupation du territoire, XVIIe-XIXe siècles." Master's thesis, Université Laval, 1998. http://hdl.handle.net/20.500.11794/28449.

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Echergui, Fouzia. "Les aréopages soufis au Maroc d'aujourd'hui : rites et mœurs." Paris 5, 2009. http://www.theses.fr/2009PA05H007.

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Abstract:
Par le biais de l'observation sociologique d'un environnement mystique, nous avons appréhendé une étude comparative, dans laquelle nous avons examiné ce qui rapproche et différencie les réunions rituelles dans quelques confréries soufies au nord-est du Maroc. Oujda a constitue un échantillon représentatif avec les branches des confréries chadilia, kadma et gnawia. Le statut du maître dans ces réunions, est évalué par trois critères symboliques : une généalogie, le charisme et une compétence dans les sciences ésotériques et exotériques. Sur ce dernier point, le bagage intellectuel du maître qui repose sur des études de la Sunna et du Coran, genère deux modèles de directeurs de réunions (majma'), à savoir un modèle engagé et un autre non-engagé. Le majma' est une organisation sociale et une manière de construire la culture du temps et du corps soufi, indissociable de la sociologie des mœurs Le comportement collectif au sein du majma' est limité par un contour qui présente l'identité historique et culturelle du maître et de l'adhérent. Les devoirs et droits de la relation qui s'établit entre le maître et son disciple, relèvent des traditions et mœurs de la société, vécues différemment selon leur engagement. L'adepte effectue un voyage irrationnel et symbolique. Cet espace imaginaire permet de comprendre concrètement lacohérence des majma' engagés et non-engagésavec la société et l'univers
Through the sociological observation of a mystic environment, we dreaded a comparative study, in which we examined what makes closer or differentiates the ritual meetings of some brotherhoods soufi in the northeast of Morocco. Oujda constituted a representative sample with branches of the brotherhoods chadilia, kadiria and gnawia. The headmaster's status in these meetings is evaluated by three symbolic criteria : a genealogy, the charisma and a skill in the esoteric and exoteric sciences. Concerning this last point, the intellectual knowledge of the headmaster rests on studies of Sunna and the Koran, generates two managers models of meetings (majma'), namely a committed model and the other one non-engaged. The majma' is a social organization and a way to build the culture'time and body of the soufi. It is inseparable of the sociology of the customs. The collective behavior within the majma' is limited by an outline which presents the historic and cultural identity of the headmaster and the member. The duties and the rights of the relation which is established between the headmaster and his follower is defined by traditions and customs of the society, lived differently according to their commitment. The follower makes an irrational and symbolic journey. This imaginary allows to understand concretely the coherence of majma' committed and non-engaged with the society and the universe
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Boutevin, Stéphanie. "La place et les usages de l'écriture chez les Hurons et les Abénakis, 1780-1880." Thèse, Paris, EHESS, 2011. http://www.archipel.uqam.ca/4302/1/D2242.pdf.

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Abstract:
Alors que les sociétés européennes entrent dans une phase industrielle de leur histoire, au XIXe siècle, elles entraînent avec elles, dans leur course aux changements, les populations colonisées ou annexées dans les territoires du Nouveau Monde. C'est donc sur fond de développement des industries que la couronne britannique envisage les importants bouleversements qui marquent la politique autochtone des années 1830, visant la réduction des coûts des réserves ainsi que leur intégration, à moyen terme, dans le reste de la société. Confrontées à cette transformation de leur place politique et économique, certaines communautés parmi les plus influencées par les Européens, plus précisément les Abénakis de Saint-François et les Hurons de Lorette, voient leur rapport au monde du travail et au pouvoir diplomatique se modifier. Le monde de l'écrit qui, quoiqu'il ait pu être jusqu'ici utilisé plus ou moins directement, devient, à compter du tournant des années 1830, un univers à apprivoiser et à se réapproprier pour préserver une certaine influence sur la scène politique à l'interne comme dans les relations extérieures. Ainsi, émergent des individus aux visions différentes et aux volontés plus ou moins révolutionnaires, qui cherchent à entraîner leur communauté avec eux dans des changements qu'ils auront eux-mêmes choisis et qu'ils seront à même de diriger grâce à leur savoir écrit, instrument de pouvoir sans égal au sein d'une population majoritairement européenne. La présente étude s'appuie donc, en grande partie, sur un important corpus de sources tirées de la correspondance ou des journaux de ces individus. Il est d'ailleurs particulièrement intéressant de remarquer quels chemins ces personnages ont choisi d'emprunter pour guider leur peuple au travers des changements inéluctables qui s'opéraient autour d'eux. Grâce à leurs traces, il est possible de remarquer deux grandes tendances qui différencient l'histoire de chacun des deux villages examinés dans cette thèse. Si celui des Abénakis bénéficie, dans une certaine mesure, d'une concurrence religieuse qui permet l'émergence d'une plus large classe d'alphabétisés dans la seconde moitié du XIXe siècle, il devient très vite évident que les premiers lettrés de Lorette ont plutôt choisi une vision plus conservatrice de l'utilisation de ce nouveau savoir écrit. Créant une véritable élite dynastique, les Hurons engendrent donc une société à deux vitesses où les éduqués s'embourgeoisent tandis que les masses demeurent ignorantes. Ce phénomène qui s'observait également chez les Abénakis avant l'arrivée du protestantisme à Saint-François ne s'avère plus dans la seconde moitié du siècle. Dans le dernier tiers du XIXe, la situation à Lorette et dans le village abénakis est éloquente de ce phénomène puisque l'écriture n'est plus utilisée, dans son apprentissage fondamental, comme un outil de pouvoir mais bien comme un instrument maîtrisé et peaufiné pour l'élite huronne et comme un outil pratique pour les Abénakis. Les élites des deux communautés n'occupent d'ailleurs pas le même rang social à la fin de notre période, démontrant comment chacune ont suivi des chemins très différents dans leur façon d'aborder la question de l'alphabétisation des masses. Ces dernières, dont l'opinion sur la question est difficilement perceptible à travers les traces laissées par leurs guides, semblent avoir mieux apprivoisé l'écriture à Saint-François car elles s'en servent comme d'un outil pour contrôler leurs dirigeants à la fin de la période. Elles s'appuient sur des écrits et usent de l'écrit notarié pour protester lorsqu'elles estiment que leurs chefs ne font plus leur devoir. Bien entendu, ces actions ne sont jamais indépendantes des intérêts personnels de chacun et des conflits de pouvoir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Écriture, Alphabétisation, Éducation, Élites, Abénakis, Hurons, Religions, Protestantisme, Catholicisme, Enjeux, Pouvoir, Influence, Dynastie, Démocratisation, 19e siècle.
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Mercure, Sarah-Amélie. ""Moi, j'ai besoin de m'sentir reliée à c'te monde-là" : un éclairage salutogénique des rapports de femmes TSR-UDI à leur milieu." Thesis, Université Laval, 2009. http://www.theses.ulaval.ca/2009/26582/26582.pdf.

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Abstract:
Ce mémoire vise à décrire et analyser les rapports qu’entretiennent des femmes travailleuses du sexe et consommatrices de drogues injectables avec leur milieu. Des entrevues semi-dirigées effectuées auprès de 19 femmes à leur entrée dans un projet d’intervention par les pairs ont été enregistrées et transcrites intégralement. Par une approche qualitative, leur contenu a été analysé avec pour cadre de référence les concepts centraux du Modèle salutogénique d’Antonovsky (1979, 1987). Les femmes ont rapporté une diversité de patrons de consommation de drogues, de pratiques du travail du sexe et de profils sociodémographiques. L’analyse des expériences rapportées par ces femmes au sein du milieu du travail du sexe et de la consommation de drogues par injection a permis de dégager des forces propices à l’émergence de réseaux de soutien à la prévention.
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Steelandt, Stéphanie. "Disponibilité et exploitation des ressources ligneuses par les Paléoesquimaux et les Inuit sur la côte ouest du Nunavik (Québec, Canada)." Doctoral thesis, Université Laval, 2015. http://hdl.handle.net/20.500.11794/25743.

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Abstract:
Thèse en cotutelle: Université Laval, Québec, Canada et Université de Rennes 1, Rennes, France
Les bois flottés actuels et ressources ligneuses archéologiques trouvés sur la côte ouest du Nunavik ont été étudiés afin de documenter leurs cararctéristiques, méthodes de collecte, exploitations et origines. Au total, 1572 bois flottés provenant des plages d’Ivujivik, Akulivik, Inukjuak et Umiujaq ont été examinés. Ces bois étaient moins nombreux, de plus petites tailles et plus dégradés dans les aires les plus au nord. Huit taxons ont été identifiés sous microscope. L’épinette était majoritaire, suivie du saule, du mélèze, du peuplier et de l’aulne. Le cèdre blanc, le bouleau blanc et le sapin baumier étaient également présents mais extrêmement rares. La composition de 293 bois archéologiques, 550 charbons et 11 artéfacts ligneux provenant de 11 sites archéologiques dans les quatre zones d’études n’était guère différente. Des charbons de pin rouge ou pin sylvestre et de châtaignier ont été découverts dans un site archéologique à Ivujivik mais étaient probablement importés. De plus, de nombreux charbons d’éricacées probablement locaux ainsi que du chêne ont été trouvés dans les sites archéologiques aux alentours d’Umiujaq. La présence du cèdre blanc et du bouleau blanc dans les amas de bois flottés actuels et archéologiques témoigne d’une origine des bois au sud et sud-est de la Baie de James. Ce résultat est également appuyé par les études comparatives et interdatations des largeurs moyennes de cernes de croissance. Des entrevues avec 27 Aînés dans les quatre villages révèlent que : le vocabulaire du bois était plus diversifié dans les villages les plus méridionaux; les arbustes étaient coupés en automne et utilisés pour la confection de matelas ou pour le feu; les plus gros bois étaient prioritairement utilisés pour la construction des bateaux, des kayaks et traîneaux; à Ivujivik, les bois flottés étaient principalement collectés l’été par bateau autour des îles alors que plus au sud, les gros bois étaient collectés ou coupés l’hiver puis rapportés par traîneaux à chiens. Finalement, des expérimentations visant à différencier chimiquement un bois flotté d’un bois non flotté pour en déduire le mode de collecte des gros bois archéologiques, ont montré un plus fort enrichissement en sodium dans les bois immergés. Des analyses en composantes principales (ACP), basées sur les concentrations relatives des cations, montrent que les bois immergés et secs peuvent être séparés en deux groupes. La complémentarité de ces recherches xylologiques, anthracologiques, radiométriques, dendrochronologiques, sociales et chimiques sur les ressources ligneuses au Nunavik apporte des connaissances précieuses et inédites sur cette matière première fondamentale dans la vie quotidienne des Inuit et de leurs ancêtres.
Modern driftwood and archaeological wood found on the west coast of Nunavik were studied in order to document its characteristics, methods of collection, uses and origins. In total, 1572 driftwood samples from beaches around Ivujivik, Akulivik, Inukjuak and Umiujaq were examined. Driftwood in the more northern areas was less frequent, smaller in size and more degraded. Eight taxa were identified under a microscope. Spruce was the most abundant, followed by willow, larch, poplar and alder. White cedar, white birch and balsam fir were extremely rare. The composition of the 293 wood samples, 550 charcoals and 11 wooden artifacts from 11 archaeological sites located within the four study areas was similar to the driftwood composition. Charcoals of red pine, Scots pine and chestnut were found at an archeological site in Ivujivik, but these were probably imported. In addition, many local ericaceous charcoals and an oak sample were found at archaeological sites around Umiujaq. The presence of white cedar and white birch in both modern and archaeological wood samples indicated that the wood originated from the south and southeast of James Bay. This conclusion is supported by comparative studies and cross-dating of the average growth rings. Interviews with 27 elders from the four villages revealed that: the wood vocabulary was more diversified in the southern villages; shrubs were cut in autumn and used for making mattresses or as fuel; the larger driftwood pieces were primarily used for the construction of boats, kayaks or sleds; in Ivujivik, driftwood was mainly collected in the summer by boat from around the islands whereas further south, the large wood pieces were collected or cut in winter and carried by dogsled. Finally, experiments to chemically differentiate immersed wood from dry wood in order to deduce the harvesting method of the large archaeological wood specimens, showed a stronger enrichment in sodium in the submerged woods. Principal component analyses (PCA), which are based on the relative concentrations of cations, allowed us to divide the immersed and dry samples into two groups. Principal component analyses (PCA), based on the relative concentrations of cations, reveal that the immersed and dry samples can be separated into two groups. The complementarity of these xylological, anthracological, radiometric, dendrochronological, social and chemical studies on wood resources in Nunavik provides invaluable and original knowledge concerning this essential raw material in the daily life of the Inuit and their ancestors.
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Terrier, Thiéfaine. "Modes de vie et pratiques domestiques des Yupiit du sud-ouest de l'Alaska : analyse archéoentomologique de l'habitation semi-souterraine de Nunalleq." Master's thesis, Université Laval, 2020. http://hdl.handle.net/20.500.11794/40143.

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Abstract:
Ce mémoire de maîtrise porte sur l’habitation yup’ik semi-souterraine du site de Nunalleq (GDN-248). Il se situe dans le sud-ouest de l’Alaska, sur le vaste delta des fleuves Yukon et Kuskokwim. L’objectif de cette étude est de préciser les modes et les conditions de vie des Yupiit qui ont occupé cette structure entre 1570 et 1630 de notre ère. La méthode employée pour y parvenir est l’archéoentomologie. Treize échantillons qui proviennent des niveaux de sols de la maison ont ainsi été analysés, dans lesquels plusieurs centaines de restes de coléoptères et d’ectoparasites ont été identifiés. Leur répartition dans l’espace a permis de mieux comprendre certains aspects des modes de vie des Yupiit, notamment des pratiques culturelles liées à la gestion des poux humains et la présence du chien dans leur habitation. Les conditions environnementales à l’intérieur de la maison ont aussi été investiguées à partir des restes des coléoptères. L’exploitation des ressources naturelles, particulièrement les plantes, est également un élément qu’il a été possible de saisir. Enfin, l’impact d’un établissement de chasseurs-cueilleurs sur son environnement est discuté dans les interprétations.
This master’s thesis examines a Yup’ik semi-subterranean dwelling at Nunalleq (GDN-248), located on the delta of the Yukon and Kuskokwim Rivers in southwestern Alaska. The main objective of this study is to assess past lifeways of the Yupiit people wholived in this village site between 1570 and 1670 AD. Archaeoentomology is the research methodology used to address the research questions. Thirteen samples taken from the housefloor were analysed and found to contain hundreds of beetles (Coleoptera), lice and fleasremains. Their spatial distribution provides an understanding of some aspects of Yup’ikdaily life at Nunalleq, including practices such as delousing and the presence of dogs inside the dwelling. Environmental conditions in the house were also provided by beetle remains. Local resource exploitation, including that of plants is also documented. Finally, the impact of this hunter-gatherer settlement on the environment is discussed.
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Brunelle, Patrick. "Un cas de colonialisme canadien : les Hurons de Lorette entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle." Thesis, National Library of Canada = Bibliothèque nationale du Canada, 1998. http://www.collectionscanada.ca/obj/s4/f2/dsk3/ftp04/mq33589.pdf.

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Lamontagne, Laurence. "L'homme et l'acclimatement à l'hiver des débuts de la Nouvelle-France à la fin du XIXe siècle : étude des changements culturels." Doctoral thesis, Université Laval, 1985. http://hdl.handle.net/20.500.11794/29141.

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Vézina, Maude. "Lit de feu et la dépression post-partum chez les femmes lao." Master's thesis, Université Laval, 2018. http://hdl.handle.net/20.500.11794/33609.

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Abstract:
Problématique : Quelle est l’association entre la pratique traditionnelle du lit de feu et la dépression post-partum chez les femmes lao? Considérant que les répercussions de la dépression post-partum peuvent affecter tant la femme que le nouveau-né et la famille, cette étude vise à contribuer à la connaissance que l’on a de cette condition. Pour ce faire, elle s’interroge sur le rôle thérapeutique d’un rituel traditionnel pratiqué par plus de la majorité des femmes en RDP Lao. Méthodologie : Cette étude transversale vise à explorer la relation entre la dépression post-partum et la pratique du lit de feu. Pour ce faire, 105 femmes ont été interrogées à l'hôpital central Mahosot de Vientiane (en RDP Lao) à l’aide de deux questionnaires. Résultats : 13,33 % des femmes ont des symptômes dépressifs importants et 90,48 % des femmes ont pratiqué le lit de feu. Les analyses suggèrent que le soutien social, la grossesse non désirée et l’histoire de dépression pendant la grossesse ont une association significative avec la dépression postnatale. Le modèle multivarié faisant interagir ces trois variables permet d’expliquer 22,5% de la variance de la variable dépendante (valeur-p de 0,0003). En raison d’un manque de variabilité dans les données obtenues, il est impossible d’étudier l’association entre les deux variables principales (pratique du lit de feu et dépression postnatale). Conclusion : Bien que les résultats obtenus supposent que le support social mobilisé par la pratique du lit de feu contribue positivement à la santé psychologique des nouvelles mères, il est impossible de confirmer l’effet protecteur global de la pratique sur la dépression postnatale. Pour répondre à une telle hypothèse, des études ultérieures seraient à encourager. Mots-clés : dépression post-partum ; pratiques traditionnelles ; lit de feu ; RDP Lao ; culture ; support social ; santé mentale
Problematic: What is the association between the traditional hot bed practice and postpartum depression among Lao women? Considering that the impact of postpartum depression can affect the woman, the newborn and the family, this study aims to contribute to the knowledge of this condition. To do so, the study explores the therapeutic role of a traditional ritual, still practiced by more than the majority of women in Lao PDR. Methodology: This cross-sectional study aims to explore the relationship between postpartum depression and the hot bed practice. 105 women were interviewed at Mahosot Central Hospital in Vientiane (Lao PDR) using two questionnaires. Results: 13.33% of women had significant depressive symptoms and 90.48% of women practiced the hot bed. The analyzes suggest that social support, unwanted pregnancy and the history of depression during pregnancy have a significant association with postnatal depression. The multivariate model, which interacts with these three variables, explains 22.5% of the variance of the dependent variable (p-value of 0.0003). Due to a lack of variability in the data obtained, it is impossible to study the association between the two main variables (hot bed practice and postnatal depression). Conclusion: Although the results obtained indicate that the social support mobilized by the hot bed contributes positively to the psychological health of new mothers, it is impossible to confirm the protective effect of the practice on postnatal depression. To answer such a hypothesis, further studies exploring the components of the practice should be encouraged. Keywords: postpartum depression; traditional practices; hot bed; Lao PDR; culture; social support; mental Health
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Lapointe, Marie-Claude. "Étude communicationnelle des pratiques culturelles au Québec : analyses des enquêtes ministérielles (1979-2009) : facteurs et prédicteurs, générations et cycles de vie, et découpages territoriaux." Doctoral thesis, Université Laval, 2016. http://hdl.handle.net/20.500.11794/26915.

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Abstract:
Cette thèse porte sur les pratiques culturelles des Québécois et des Québécoises et, plus spécifiquement dans un premier temps, sur les facteurs qui les influencent. Elle traite ensuite des comparaisons entre les individus selon les générations et les cycles de vie. Finalement, elle porte sur les découpages territoriaux régionaux sur le plan des pratiques culturelles et sur les questions liées au territoire. Tous les résultats sont tirés des enquêtes sur les pratiques culturelles au Québec menées à tous les cinq ans depuis 1979 par les ministères en charge de la culture. Les deux principaux référents théoriques sont la théorie de la légitimité de Bourdieu et la figure de l’omnivore de Peterson. Dans la première partie, cette thèse a cherché à savoir si les usages d’Internet sont associés à une ouverture culturelle ou à un confinement. Les résultats montrent que l’âge, la scolarité et les usages culturels que l’on fait d’Internet sont des prédicteurs importants des visites des lieux culturels et des sorties au spectacle. Les modèles qui incluent les usages d’Internet et des variables sociodémographiques sont plus performants que ceux ne considérant que ces dernières. Dans la deuxième partie, les quasi-cohortes à l’étude ont été comparées afin de voir si leurs comportements culturels diffèrent selon les cycles de vie et si leur parcours culturel a varié dans le temps. Finalement, la diversification des pratiques des quasi-cohortes a été étudiée afin d’estimer si elles deviennent plus omnivores avec le temps et d’une quasi-cohorte à l’autre. Le modèle explicatif créé affiche des différences dans le parcours culturel selon les cycles de vie, de même qu’au fil du temps. Il met également en lumière des différences d’une génération à l’autre, de même que des différences entre les générations lorsqu’elles traversent un même cycle de vie. À la différence de ceux de Peterson (2004), les résultats ne permettent pas de conclure que les quasi-cohortes plus âgées sont plus omnivores qu’avant ni que les jeunes sont plus omnivores que leurs aînés. La troisième partie de ce travail avait un objectif comparatif : il s’agissait de voir si les régions administratives du Québec, lorsqu’elles sont étudiées sous l’angle des pratiques culturelles, se regroupent conformément à la typologie des espaces culturels régionaux développée par Harvey et Fortin (1995) sur la base de l’offre culturelle. Les résultats montrent que les regroupements ne sont pas toujours conformes à la typologie et que les pratiques sont très hétérogènes, ce qui permet difficilement d’établir une constance dans les regroupements. Aussi semble-t-il indiqué de fonder la comparaison des territoires sur la prise en compte de l’objet (p. ex. offre ou pratique culturelle), de l’échelle territoriale (p. ex. bibliothèque municipale ou musée national) et de la nature du produit ou de la pratique (p. ex. mobile ou immobile). En conclusion, la pertinence d’élargir l’horizon des pratiques culturelles mesurées dans les enquêtes et d’y inclure des phénomènes transcendants, comme les valeurs, les contraintes et la motivation a été remise en question. À titre d’exemple, l’étude de la motivation pourrait permettre de préciser la figure de l’omnivore au Québec. Il est également apparu pertinent de poursuivre la réflexion en étudiant la manière dont les pratiques culturelles sont consommées afin de voir si, et comment, le cas échéant, s’opère la distinction.
This thesis focuses on the cultural practices of the Québécois, more specifically, to begin with, on its influencing factors. It then looks at comparisons between individuals based on generations and life history. To conclude, it examines territorial and regional division in terms of cultural practices and issues related to territory. All the findings come from surveys on cultural practices in Quebec conducted every five years since 1979 by departments of cultural affairs. The two main theoretical references are Bourdieu's theory of legitimacy and Peterson's omnivore thesis. In the opening section, the thesis explores whether Internet use is connected to cultural openness or isolation. The findings demonstrate that age, education and the use of the Internet for cultural purposes are strong predictors of visits to cultural venues and outings to shows. The models that include Internet use and sociodemographic variables are more efficient than those focusing solely on the latter. In the second part, the study's quasi-cohorts were compared to see if their cultural behaviours changed according to life history and whether their cultural path varied over time. In conclusion, the diversification of the quasi-cohorts' practices was examined to estimate whether or not they became more omnivorous with time and from one quasi-cohort to another. The explanatory model displays the differences in cultural paths based on life history, and over time. It also brings to light the differences from one generation to another, as well as the differences between generations sharing the same life history. These results, unlike Peterson's (2004), do not conclusively show that older quasi-cohorts are more omnivorous than before nor that young people are more omnivorous than their elders. The objective of the third section of this work was to see whether Quebec's administrative regions, when studied from the angle of cultural practices, are divided according to the classification of regional cultural spaces developed by Harvey and Fortin (1995) based on cultural offering. The findings show that groupings do not always fall within the classification and that practices are very heterogeneous, which makes establishing consistency within the groupings difficult. Therefore, when comparing the territories, it seems appropriate to account for the object (e.g., cultural offering or practice), the territorial scale (e.g., municipal library or national museum) and the nature of the product or practice (e.g., mobile or stationary). In conclusion, the relevance of expanding the cultural practices measured in the survey and including overriding phenomena such as values, constraints and motivation was called into question. For example, a study of motivation could clarify the omnivore pattern in Quebec. It also seems relevant to continue the reflection by studying how cultural practices are consumed, in order to see if, and how, the distinction is made.
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Books on the topic "Hurons – Mœurs et coutumes"

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Daumas, E. Mœurs et coutumes de l'Algérie. Paris: Sindbad, 1988.

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Bazin, François. Les politocrates: Vie, mœurs et coutumes de la classe politique. Paris: Editions du Seuil, 1993.

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Urbain, Jean-Didier. Sur la plage: Mœurs et coutumes balnéaires (XIXe-XXe siècles). Paris: Payot, 1996.

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McMaster, John Bach. A history of the people of the United States, from the Revolution to the Civil War. New York: Cosimo Classics, 2005.

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5

Gourmont, Rémy de. Chez les lapons: Mœurs, coutumes et légendes de la Laponie norvégienne. [Pantin, France?]: Castor Astral, 1990.

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6

Hutin, Serge. Les francs-maçons: Histoire, mœurs et coutumes de la franche-maçonnerie. Cazilhac: Belisane, 1997.

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Thornton, Peter. L' Époque et son style: La décoration intérieure, 1620-1920. Paris: Flammarion, 1986.

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Tooker, Elisabeth. Ethnographie des Hurons, 1615-1649. Montréal, Qué: Recherches amérindiennes au Québec, 1987.

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Tooker, Elisabeth. Ethnographie des Hurons, 1615-1649. Montréal: Recherches amérindiennes au Québec, 1997.

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Tooker, Elisabeth. Ethnographie des Hurons, 1615-1649. Montréal: Recherches amérindiennes au Québec, 1987.

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Book chapters on the topic "Hurons – Mœurs et coutumes"

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"C. Mœurs et coutumes." In Livre de la colonisation de l'Islande, 280–305. Turnhout: Brepols Publishers, 2000. http://dx.doi.org/10.1484/m.mma-eb.4.00151.

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Testard de Marans, Alfred. "Chapitre sixième. Mœurs et coutumes." In Souvenirs des Îles Marquises, 1887-1888, 121–80. Société des Océanistes, 2004. http://dx.doi.org/10.4000/books.sdo.526.

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"Les mœurs des Sauvages et leurs coutumes." In Les Voyages de Charles Morin, charpentier canadien-français. Texte établi par France Martineau, 391–426. Presses de l'Université Laval, 2018. http://dx.doi.org/10.2307/j.ctv1h0p0cx.15.

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