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Centlivres, Pierre, and Micheline Centlivres-Demont. "État, Islam et Tribus Face aux Organisations Internationales." Annales. Histoire, Sciences Sociales 54, no. 4 (August 1999): 945–65. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1999.279790.

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Abstract:
État, islam et tribus en Afghanistan entretiennent des relations étroites que la littérature anthropologique a souvent décrites, soit sous l'angle du « Confiict of Tribe and State », pour reprendre le titre d'un ouvrage édité par Richard Tapper (1983), soit sous celui des relations historiques de la monarchie durrani avec les tribus (Noëlle 1997) ou avec les minorités non pachtounes (Shahrani 1998), pour ne citer que quelques titres.Dans un ouvrage récent, Heroes of the Age. Moral Fault Lines on the Afghan Frontier (1996), David B. Edwards voit dans l'incompatibilité des systèmes de valeurs de ces trois entités, l'État, l'islam et les tribus, l'origine même des déchirures qui sont à la base de la culture politique afghane. L'opposition semble irréductible entre les normes de l'État, particulièrement celles de l'État-nation empruntées à l'Europe, celles universalistes de l'islam, et celles des tribus avec leur exaltation de l'honneur et de l'autonomie de l'individu. On trouverait là, selon l'auteur, les causes mêmes du conflit afghan, conflit sans solution dans la mesure où « the fault lines dividing the Afghan nation cannot finally be mended » (Edwards 1996 : 234).
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2

Podruchny, Carolyn, and Kathryn Magee Labelle. "Jean de Brébeuf and the Wendat Voices of Seventeenth-Century New France." Renaissance and Reformation 34, no. 1-2 (March 13, 2012): 97–126. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v34i1-2.16169.

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Abstract:
Les relations des Jésuites, datant du XVIIe siècle, sont habitées par les voix des autochtones que les Jésuites ont tenté de convertir au catholicisme. Ces voix peuvent révéler beaucoup de l’histoire des autochtones et de leur rencontre avec les européens, une fois que l’on saisit la nature du point de vue jésuite. Cet article explore la dualité de la vision du jésuite Jean de Brébeuf dans ses relations de 1635 et 1636, au sujet des hurons Wendat de Nouvelle France. Ses écrits révèlent son approche scientifique comme ethnographe, ainsi que sa nature mystique profondément engagée dans sa vocation missionnaire. Dans ses descriptions de la politique, de la religion et de la cosmologie wendate, on constate la difficulté qu’a Jean de Brébeuf à considérer les Wendats comme un peuple intelligent, et le fait qu’il les considère comme des êtres dégénérés qu’il faut sauver.
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Kalic, Jovanka. "L'État et l'Église en Serbie au XIIIe siècle." Zbornik radova Vizantoloskog instituta, no. 46 (2009): 129–37. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0946129k.

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Abstract:
(francuski) Ce texte reprend l'introduction d'une communication pr?sent?e lors de la Conf?rence international organis?e a Belgrad en 2008, sous l'intitule 'La r?ciprocit? serbo-bulgare dans le monde byzantin du XIIIe si?cle'. L'auteur de cette communication observe les rapports entre l'Etat et l'Eglise au sein de la Serbie dans le cadre plus large de la sc?ne internationale au lendemain de la prise de Constantinople (1204) lors de la IVe croisade et durant la longue ?clipse de l'Empire grec byzantin qui se solda par une profonde modification de l'espace des Balkans. Sans avoir jou? un r?le significatif dans l'av?nement m?me de cette politique ? leurs fronti?res, la Serbie et la Bulgarie ont ?t? contraintes de s'y adapter. C'est alors que ces Etats ?tablissent d'intenses relations avec le monde occidental. L'un comme l'autre acc?dent au rang de monarchie gr?ce aux couronnes royales respectivement envoy?es par le pape Innocent III pour la Bulgarie, et Honorius III pour la Serbie (1217). Selon des conceptions de l'?poque, un tel acte ?quivalait ? une reconnaissance politique internationale. S'agissant de la Serbie l'auteur montre toutefois que l'?tablissement de relations soutenues avec le monde occidental, et ce avant tout avec les pays d'Europe centrale (Hongrie, Moravie, Allemagne, Pologne) ?tait d?j? ant?rieur ? 1204. Puis, il en vient a l'observation des rapports entre l'Etat et l'Eglise dans les terres serbes sur les bases des listes recensant les ?v?ch?s de Eglise orthodoxe serbe. Une place importante revient ici aux Notitiae episcopatuum du XIIIe si?cle. Datant de l'?poque de Saint Sava, la plus ancienne liste est conserv?e dans la Collection des actes juridiques du monast?re de Krusedol, alors que la seconde remonte ? l'?poque du roi Stefan Milutin et de l'?v?que Nikodim, soit au debut du XIVe si?cle. Ces listes des ?v?ch?s montrent que l'organisation de l'Eglise suivait le d?veloppement de l'Etat.
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ΓΑΣΠΑΡΗΣ, Χαράλαμπος. "Οἱ ἐπαγγελματίες τοῦ Χάνδακα κατὰ τὸν 14ο αἰώνα. Σχέσεις μὲ τὸν καταναλωτὴ καὶ τὸ κράτος." BYZANTINA SYMMEIKTA 8 (September 29, 1989): 83. http://dx.doi.org/10.12681/byzsym.726.

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Abstract:
<p>Ch. Gasparis</p><p> Les professionnels du Candie au XIVe siècle. Relations avec les consommateurs et l'État </p><p>Les professionnels du Candie, quand même peu nombreux, étaient, comme à Venise, sous le contrôle continuel des autorités indigènes. L'absence d'organisation systématique et des <em>capitolari</em>, au moins pendant le XlVe siècle, obligeait les autorités à publier de temps en temps des édits (<em>bandi</em>) avec lesquels ils déterminaient les relations entre les artisans et les professionnels, entre tous les deux et les consommateurs et entre eux mêmes et l'État. Les trois <em>justiçiarii</em> constituaient le corps qui surveillait tout le monde professionel de Crète, s'occupait de l'application des édits et exerçait essentiellement la politique de Venise.</p><p>Il y avait un centre commercial, comme Rialto à Venise, dans la place centrale de la ville et des quelques autres marchés, moins importants, au dehors de cette place. L'État contrôlait surtout ceux qui s'occupaient de la production et la vente des aliments, les orfèvres, les forgerons, les peseurs et les médecins.</p>
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Gogue, Tchabouré Aymé. "Les ONG au Togo : bilan et défis des années à venir." Nouvelles pratiques sociales 4, no. 1 (January 22, 2008): 97–108. http://dx.doi.org/10.7202/301119ar.

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Abstract:
Résumé Les organisations non gouvernementales jouent un rôle important au Togo. Après avoir dressé un bref historique du développement de ces organisations, l'auteur présente leurs interventions, les principes qui les orientent, les moyens d'action dont elles disposent de même que les relations qu'elles entretiennent entre elles et avec l'État.
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Otis, Louise. "L'ordre public dans les relations de travail." Les Cahiers de droit 40, no. 2 (April 12, 2005): 381–401. http://dx.doi.org/10.7202/043547ar.

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Abstract:
Progressivement, le droit du travail a émergé au Québec et au Canada comme entité sociojuridique indépendante, avec des particularités qui le distinguent des autres régimes de droit. Il assure un rapport complet, dynamique et instantané entre tous les mouvements de société auxquels le monde du travail doit faire face. Dans un premier temps, le présent texte comprend une revue des normes contemporaines d'ordre public encadrant les relations de travail qui met en évidence les sources ainsi que les domaines de l'activité humaine visés par l'établissement de ces normes. Dans un second temps, l'auteure analyse l'application évolutive de ces normes dans la société nord-américaine et le rôle de l'État dans un contexte de mondialisation et de libre-échange.
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7

Chevallier, Jacques. "Les soubassements idéologiques de la notion d’ordre public éco-nomique." RDAI | Revista de Direito Administrativo e Infraestrutura 3, no. 9 (June 30, 2019): 217–30. http://dx.doi.org/10.48143/rdai/09.chavallier.

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Abstract:
La notion d'ordre public économique a toujours imprégné les sentiments de ceux qui analysent l'intervention de l'État dans le domaine économique. Même en période d'absentéisme accru de l'État, l'existence d'un ordre public économique n’a été jamais oublié. Cependant, cette expression a été ostensiblement utilisée par la Cour européenne dans ses procès les plus récents, ce qui suggère que même dans les lois qui tiennent délibérément à la liberté économique et à la concurrence, l’idée d’un ordre public régissant les relations économiques est définitivement présente, et elle n’est pas avec eux incompatibles. La présente étude vise à analyser l'évolution du contenu juridique de l'ordre public économique.
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Charron, Marie-France. "La prévention du suicide au Québec : les indications dégagées par une étude statistique." Quelques recherches 7, no. 2 (June 12, 2006): 160–75. http://dx.doi.org/10.7202/030155ar.

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Abstract:
Résumé Cet article expose les principaux résultats d'une analyse statistique du phénomène du suicide au Québec, relativement à son ampleur, à ses variations régionales et à ses relations avec le sexe, l'âge et l'état matrimonial. Se basant sur cette analyse et sur le modèle écologique du suicide actuellement en élaboration, l'auteure discute des orientations à donner aux programmes de prévention.
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Constans, J., J. L. Pellegrin, E. Peuchant, M. F. Dumon, Cl Sergeant, M. Simonoff, G. Brossard, et al. "Lipides plasmatiques chez 95 patients infectés par le VIH: relations avec l'état nutritionnel et immunologique." La Revue de Médecine Interne 14, no. 6 (June 1993): 412. http://dx.doi.org/10.1016/s0248-8663(05)80358-3.

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Tessier, Réjean, Guylaine Dion, and Claude Mercier. "Stress et santé au travail chez les éducatrices en garderie : le rôle atténuateur du soutien social." Santé mentale au Québec 14, no. 2 (October 19, 2006): 39–50. http://dx.doi.org/10.7202/031513ar.

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Abstract:
Résumé Dans cette étude, qui concerne le milieu de travail en garderie, quatre questions sont abordées: l'état de stress des travailleuses en garderies est-il plus élevé que celui observé dans une population standard ? Y a-t-il des dimensions du travail qui sont davantage associées à l'état de stress personnel ? Quel lien peut-on établir entre l'état de stress et l'état de santé dans cette population ? Enfin, le soutien social peut-il atténuer l'impact nocif de certains environnements de travail ? Cent soixante-cinq travailleuses, dont 85 % sont des éducatrices, participent à l'étude sur une base volontaire à la suite de la sélection aléatoire de leur garderie. Elles répondent à cinq questionnaires afin de mesurer l'état de stress, la santé mentale, la santé physique, le soutien émotif du conjoint et l'échelle de stresseurs au travail. Selon les résultats obtenus, l'état de stress de ces travailleuses n'est pas plus élevé, en moyenne, que celui observé dans une population standard; toutefois, les situations de travail concernant le contrôle des enfants, les relations entre les membres du personnel ainsi que l'impression de surcharge sont parmi les situations environnementales les plus stressantes. Par ailleurs, ces situations de travail, même les plus stressogènes, ne sont pas associées à l'état de santé physique ou mental des travailleuses. C'est l'état de stress qui, par son rôle de variable intermédiaire, fait le lien entre les sources de tensions et l'état de santé. Enfin, le soutien social est relié à l'état de stress mais n'a aucun lien direct avec l'état de santé physique ou mental. Le soutien apporté par le conjoint représente une protection efficace et régulière contre une élévation de l'état de stress. Plusieurs implications méthodologiques sont discutées.
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Darviche, Mohammad-Saïd. "Sortir de l'État-nation : Juan Linz avec et au-delà de Max Weber." Revue internationale de politique comparée 13, no. 1 (2006): 115. http://dx.doi.org/10.3917/ripc.131.0115.

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Botte, Roger. "Les Rapports Nord-Sud, la Traite Négrière et le Fuuta Jaloo à la Fin du XVIIIeSiècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 46, no. 6 (December 1991): 1411–35. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1991.279017.

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Abstract:
Je pars d'un constat : le Fuuta Jaloo théocratique (actuelle république de Guinée) — un État qui se constitue en Afrique de l'Ouest dans la première moitié du xviiiiesiècle — n'a pu naître, se maintenir, s'affirmer et se développer qu'en établissant un système économique fondé à la fois sur l'esclavage et la traite négrière. J'entends par là un régime où l'État et la société des hommes libres tout entière vont bénéficier des captifs, soit en les exploitant comme esclaves soit en les vendant comme marchandises. D'où une organisation particulière reposant — principalement par la guerre — sur la production de captifs pour le marché intérieur et pour l'exportation. La question de l'esclavage interne, ce que C. Meillassoux définit justement comme l'esclavagisme, ne sera pas abordée ici ; seules m'intéressent les relations que l'État africain entretenait avec la traite négrière atlantique : des relations que l'on pourrait considérer comme la forme originelle des rapports Nord-Sud.
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Gayon, Vincent. "Homologie et conductivité internationales. L'État social aux prises avec l'OCDE, l'UE et les gouvernements." Critique internationale N° 59, no. 2 (2013): 47. http://dx.doi.org/10.3917/crii.059.0047.

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Pizanias, Petros. "Surplus agricole et circulation du capital commercial : la Grèce au XIXe siècle." Annales. Histoire, Sciences Sociales 47, no. 2 (April 1992): 293–314. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1992.279047.

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Abstract:
On ne peut contourner, si l'on souhaite réfléchir sur la circulation du capital commercial en Grèce au XIXe siècle et sur les marchés qui y sont liés, le modèle interprétatif général de F. Braudel. Et ce, même lorsque, comme c'est le cas dans cet article, cette circulation et ces marchés sont examinés seulement eu égard à la production agricole.La circulation et les marchés n'ont jamais été en Grèce, pas plus qu'ailleurs, autonomes. Si donc nous voulons penser les villes-marchés grecques, il nous faut examiner leurs relations entre elles et avec l'ensemble des autres marchés : avec l'économie-monde Europe, à laquelle la formation sociale grecque a appartenu dès le XIXe siècle, et avec le marché international. C'est précisément cette projection des marchés grecs hors des frontières de l'État hellénique qui nous oblige à avoir recours à F. Braudel.
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Fox, Mary T., and Barbara A. Gooding. "Physical Mobility and Social Integration: Their Relationship to the Well-Being of Older Canadians." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 17, no. 4 (1998): 372–83. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980800012654.

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Abstract:
RÉSUMÉCette étude a exploré le rapport entre la mobilité, l'intégrations sociaux et le bien-être utilisant un sous-ensemble de 754 personnes âgés et non-marriés, demeurant dans la communauté, a été choisi d'une base de donnés d'Enquête Sociale Générale 1985 de Statistique Canada. Aussi, cette étude a regardé les relations de la mobilité l'intégration sociale avec leurs enfants, leurs frères et soeurs, autres membres de famille, et amis proches; et la satisfaction sociale des rapports avec la famille et amis au bien-être. Un design correlational «cross-sectional» a été choisi. L'âge, le sexe, l'état civil et le domicile sont inclus dans une analyse de régression. Aucune interaction significative a été identifée entre l'intégration sociale et la mobilité mais les résultats appuient l'importance de la mobilité et la qualité, par opposition à la quantité des rapports sociaux au bien-être de la personne âgée. Mobilité, satisfaction envers l'amitié, être plus âgée et satisfaction avec les relations de famille étaient identifiés comme les meilleurs variables. Les implications de recherches et pour la pratique sont discutées.
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Kahwage, Yussef Suleiman. "Belo Monte et la continuation du projet colonial en Amazonie." Áskesis - Revista des discentes do Programa de Pós-Graduação em Sociologia da UFSCar 5, no. 2 (February 7, 2017): 134. http://dx.doi.org/10.46269/5216.175.

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Abstract:
Cet article se penche sur la construction du barrage Belo Monte sur le fleuve Xingu en Amazonie brésilienne, et sur les intérêts autour de ce projet. Le projet Belo Monte est analysé du point de vue de la continuation des relations coloniales entre l'État-nation brésilien et les peuples autochtones de la région amazonienne. Avec des outils d'interprétation des relations coloniales tels que le consensus des matières premières, le colonialisme interne et le mythe du terra nullius, nous présentons un aperçu des contradictions politiques à l'origine de l'expansion portugaise et brésilienne en Amazonie, et suggérons la persistance d'une structure politique coloniale à la base sur du projet Belo Monte.
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Shirdel, Mohammad-Ali. "La Continuité et le Changement dans les Stratégies de Développement Économique en Iran Aprés 1989." Canadian Journal of Political Science 40, no. 3 (September 2007): 685–708. http://dx.doi.org/10.1017/s000842390707076x.

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Abstract:
Résumé.Cette recherche a pour objectif d'expliquer le changement et la continuité dans les stratégies de développement économique après la révolution islamique en Iran. Le modèle explicatif est le suivant : la configuration et l'interaction particulière de quatre facteurs expliquent le choix et le changement dans les stratégies de développement économique en Iran : l'État, la société civile, le système mondial et les idées. À partir de 1989, la Deuxième République annonce des changements importants dans l'État islamique et dans ses relations avec la société civile islamique, d'un côté, et avec le système international, de l'autre. Ces changements en ont entraîné d'autres dans les stratégies de développement et ont eu pour résultat l'application d'une nouvelle stratégie de développement. Cette nouvelle stratégie a deux volets importants : les programmes de stabilisation économique et les programmes d'ajustement structurel.Abstract.This research aims to explain change and continuity in the strategies of economic development after the Islamic revolution in Iran. The explanatory model is as follows: the particular configuration and interaction of four factors explain the choices and changes in the strategies of economic development in Iran: the state, civil society, the world system and ideas. Starting in 1989, the Second Republic announced important changes in the Islamic State and its relations with civil society on one side, and with the international system on the other. These changes involved other changes in the strategies of development and the application of a new strategy of development. This new strategy has two important facets: programs of economic stabilization and programs of structural adjustment.
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Bar-Acher, Moché. "Fonctions et activités de l'Académie de la langue hébraïque dans l'orientation et le développement de la langue hébraïque." Terminologie hébraïque 43, no. 1 (October 2, 2002): 10–18. http://dx.doi.org/10.7202/001967ar.

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Abstract:
Résumé Cet article retrace les principales étapes de la renaissance de la langue hébraïque et de son utilisation comme langue moderne à travers les efforts des membres du Comité de la langue hébraïque (Jérusalem, 1889-1953), bientôt relayé, après la création de l'État d'Israël en mai 1948, par l'Académie de la langue hébraïque, établie en 1953 par décision de la Knes- seth (le Parlement israélien). L'auteur expose les objectifs et les principales fonctions de l'Académie telles qu'elles sont définies dans ses statuts. Il décrit les activités de recherche de l'Académie et dépeint ses relations avec d'autres institutions nationales.
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Greif, Avner. "Théorie des Jeux et Analyse Historique des Institutions. Les institutions économiques du Moyen Age." Annales. Histoire, Sciences Sociales 53, no. 3 (June 1998): 597–633. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1998.279686.

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Abstract:
Les institutions interviennent sur l'efficacité d'une économie puisqu'elles modifient la répartition des ressources et les relations d'échange que les agents ont entre eux. De ce fait, pour examiner leur nature et leurs effets, il n'est pas de meilleur moyen que de tirer parti de la diversité des environnements apparus dans l'histoire.Une première façon d'étudier les institutions hors-marché (non marketinstitutions) qui ont régi l'échange au cours du temps s'inspire de la théorie néo-classique qui les identifient avec les arrangements contractuels validés par le droit et les considèrent comme des substituts du marché. Une seconde — celle de l'histoire économique néo-institutionnaliste (neo-institutionaléconomie history [NIEH]) — les identifient avec les droits de propriété et les règlements qui ordonnent l'échange. Un point commun à ces deux courants est leur insistance sur le rôle de l'État et de son appareil juridique.
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Aparicio-Valdez, Luis. "La gestion empresarial en latinoamérica y su impacto en las relaciones laborales." Articles 44, no. 1 (April 12, 2005): 124–48. http://dx.doi.org/10.7202/050476ar.

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Abstract:
Les relations du travail en Amérique Latine se caractérisent par la présence traditionnelle d'un autoritarisme étatique qui se manifeste par une intervention continuelle, une législation abondante et parfois contradictoire, ainsi que par un conflit permanent. Tout cela dans un cadre social hétérogène dans lequel les relations du travail ont depuis peu cesse d'être atomisé pour se centraliser dans les branches industrielles. Ces caractéristiques normalisent toujours les relations du travail en Amérique Latine, mais leur poids diminue chaque fois que de nouveaux facteurs, tant internes qu'externes, entrent en jeu. Les nouvelles tendances, encore embryonnaires, amplifient le caractère extra juridique de la relation employeur-travailleur, de même que l'autonomie des acteurs immédiats en relations du travail, ainsi que la faible présence d'une optique coopérative et participative. La gestion patronale a joué un rôle principal dans cette évolution, particulièrement dans les domaines nouveaux, là où l'absence de tradition a facilité l'innovation. Les multinationales et le secteur d'exportations non traditionnel constituent les meilleurs exemples. Ce résumé a pour objet de présenter ces nouvelles tendances, d'identifier les facteurs internes et externes qui les ont générés, ainsi que d'offrir une base de comparaison pour faciliter une évolution globale de l'état des relations du travail au niveau international. Facteurs internes : La gestion patronale actuelle en Amérique Latine montre qu'il y a une crise complexe chez les protagonistes des relations du travail, c'est-à-dire les travailleurs, les employeurs et l'État. D'un cote, l'augmentation inusitée des grèves locales et nationales, le caractère « illégal » de la majorité des grèves locales dues à l'échec de la négociation collective, ou encore, leur emploi comme outil de solution des conflits, et enfin, l'importante complexité des demandes constituent les principaux problèmes. La source immédiate de ceux-ci est syndicale, alors que les causes plus profondes se rencontrent, pour la majorité, en dehors du contrôle des acteurs. À cause de cette distanciation, les relations se polarisent chaque fois plus. Les relations du travail doivent ainsi en venir à se rencontrer devant un tiers, l'État, qui lui aussi, devient chaque fois plus décisif. De l'autre cote, le maintien, l'accroissement ou le changement fréquent des lois du travail ainsi que la partialité des gouvernements en place soit avec les employeurs ou les travailleurs, reflètent la continuité ou l'augmentation de l'interventionnisme étatique dans la détérioration des relations entre les parties. Les réajustements périodiques des salaires selon les changements au cout de la vie dus à l'inflation, par exemple, exigent des employeurs qu'ils réajustent subséquemment leurs politiques salariales et leurs couts divers. Les changements dans la législation imposent une adaptation de la part des employeurs. En général, l'important interventionnisme étatique ainsi que le réglementarisme limitent de manière irrationnelle le mouvement autonome des relations du travail. Cependant, autant les employeurs que les travailleurs ont exercé, ces dernières années, une force extraordinaire tendant à changer, en leur faveur, le schéma et les règles qui gouvernent les relations du travail. Tous deux ont influencé le processus politique afin de limiter le déterminisme étatique dans les deux secteurs de la propriété, publique et privée, mais aussi dans le but de forcer la réconciliation avec leur acteur rival et ceci, en accord avec la logique de leurs propres intérêts. Le solde net de ce changement a été une relative ouverture du système traditionnel des relations du travail vers des formes nouvelles de relations, comme le système d'administration des ressources humaines, la concertation sociale, la négociation par branche industrielle et la transformation du régime du travail dans le secteur public, particulièrement dans les entreprises de l'État. Facteurs externes : La crise économique que vivent pratiquement tous les pays de cette région, l'accroissement disproportionne de l'offre de travail et de ses accompagnateurs naturels comme le chômage et le travail au noir, l'intervention excessive de l'État dans l'économie, de même que son centralisme, et le défi de la concurrence internationale basé sur l'internationalisation des facteurs de production sont les changements contextuels qui ont eu un impact majeur dans les relations du travail en Amérique Latine. Ceux-ci ont exercé une influence variable aussi bien sur les facteurs internes mentionnes plus haut que sur les relations du travail elles-mêmes, de façon directe. La gestion patronale a répondu à ces divers facteurs avec une grande variété de critères et d'actions. Une des réponses a été l'adoption de systèmes d'administration du personnel en remplacement du système de relations du travail. Même si cette pratique est naissante, son développement rapide, et ceci dans les secteurs les pins modernes et les plus rentables (les multinationales en constituent l'avant-garde), lui a concédée une importance majeure ces dernières années. Le système d'administration des ressources humaines est un concept radicalement différent de celui du système traditionnel des relations du travail. Alors que le premier est centre sur la relation individuelle employeur-travailleur, le second l'est sur la relation collective employeur-syndicat. L'expérience latino-américaine montre que la tendance actuelle va vers la superposition des systèmes. Les entreprises qui furent organisées sous le système traditionnel de relations du travail continuent dans cette direction, alors que les nouvelles entreprises, particulièrement celles qui participent aux secteurs les plus modernes de l'économie, ont l'option d'essayer un ou l'autre des systèmes, ou encore l'intégration des deux. Dans le cas où le système de l'administration des ressources humaines est adopte, le raisonnement logique est de donner fréquemment des avantages non économiques aux travailleurs, afin qu'ils ne voient pas la nécessité de recourir à la syndicalisation, ou encore, dans le but de diminuer les sources de conflit. Trois types de stratégies ont été pratiques dans divers pays : a) la création d'associations professionnelles dans le champ des ressources humaines et de l'administration du personnel, avec pour objectif d'améliorer le recrutement et la promotion dans l'emploi; b) la création et le développement de mécanismes destines à motiver les travailleurs, comme les cercles de qualité, les comités mixtes travailleurs-direction de l'entreprise et les programmes d'incitation non pécuniaires; c) l'ouverture d'alternatives participatives, aussi bien dans la gestion (cogestion, cogouvernement ou codétermination), que dans les bénéfices et la propriété de l'entreprise. Cette dernière stratégie a généralement été exécutée dans des conditions de faible stabilité du travail et de faible influence de la négociation collective. La motivation du travailleur a été le centre d'attention de divers programmes crées sous l'initiative de l'employeur. Les cercles de qualité sont les plus répandus en Amérique Latine, mais des comités de productivité, des programmes de préretraite et des clubs sociaux à l'intérieur de l'entreprise ont aussi été formes. En quelques mots, l'adoption du système d'administration des ressources humaines, même si elle est récente, est déjà une réalité en Amérique Latine. Le développement et l'établissement général de ces programmes sont ici plus que de simples souhaits des acteurs sociaux. On pourrait dire qu'il leur reste à traverser le même niveau de difficultés que le développement économique des pays latino-américains.
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Martel, Erik. "Droit, territoire et gouvernance des peuples autochtones." Canadian Journal of Political Science 39, no. 3 (September 2006): 715–17. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423906369971.

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Abstract:
Droit, territoire et gouvernance des peuples autochtones., OTIS, Ghislain (sous la direction de), Québec : Les Presses de l'Université Laval, 2004, 197p.Les relations entre les peuples autochtones et les pouvoirs politiques canadiens n'ont pas toujours été—et ne sont pas forcément aujourd'hui—salutaires. Historiquement, une litanie de conflits et d'interminables procès attestent que le gouvernement fédéral a souvent fait preuve d'une profonde incompréhension envers les revendications et les pratiques ancestrales des Premières nations. Malgré des séries d'événements regrettables, le gouvernement canadien semble aujourd'hui faire preuve d'une volonté politique visant à apporter des changements de fond dans l'état de ses relations avec les peuples autochtones, ainsi qu'une amélioration de leurs conditions de vie. Depuis le rapatriement de la constitution et avec l'adoption de la Loi constitutionnelle de 1982, plus précisément de son article 35 qui assure une reconnaissance des droits des peuples autochtones, d'autres événements ont renforcé cette perception de volonté politique. Notons d'une part la publication du rapport final de la Commission royale sur les peuples autochtones, publié en novembre 1996 et présentant une série d'environ 440 recommandations qui ont pour objectif une modification manifeste des relations entre les Autochtones, les allochtones et le gouvernement; et d'autre part celle du Guide de la politique fédérale sur l'autonomie gouvernementale des Autochtones, qui propose la création d'un partenariat historique permettant la négociation d'ententes visant l'autonomie gouvernementale.
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Hroch, Miroslav. "De l'ethnicité à la nation. Un chemin oublié vers la modernité." Anthropologie et Sociétés 19, no. 3 (September 10, 2003): 71–86. http://dx.doi.org/10.7202/015370ar.

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Abstract:
Résumé De l'ethnicité à la nation Un chemin oublié vers la modernité Dans cet article, l'auteur s'interroge sur la manière dont les groupes ethniques se sont transformés en nations dans la modernité. Il soutient qu'on ne peut étudier cette transition sans analyser la modernisation et la rupture des liens, des valeurs et des identités que celle-ci induisit dans le monde d'hier. En lieu et place se forgèrent des identités régionales et ethnonationales. L'auteur montre que sans qu'elles s'excluent mutuellement, l'identité nationale s'imposa pour deux raisons : 1) les relations ethnoculturelles se sont cristallisées historiquement autour de l'État; 2) l'identité nationale s'est avérée plus congruente avec la modernité. L'auteur s'interroge sur l'évolution d'un groupe ethnique non dominant vers le mouvement national tout en soulignant qu'elle demeure incertaine.
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Archibald, Clinton, and Kayyam Z. Paltiel. "Du passage des corps intermédiaires aux groupes de pression : la transformation d'une idée illustrée par le mouvement coopératif Desjardins." Articles 18, no. 1 (April 12, 2005): 59–91. http://dx.doi.org/10.7202/055737ar.

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Abstract:
La notion de « corps intermédiaires » est peu commune en science politique, mais il n'en demeure pas moins que l'expression a été utilisée à la fois par l'Église Catholique et par une certaine élite québécoise. Son emploi a d'ailleurs permis à ses auteurs de développer une théorie du rôle des corps intermédiaires et une organisation possible de société. L'objet de cette analyse est d'abord de tracer un aperçu historique du terme avec les implications qui en ont découlé à travers les ans. Dans cette première partie, il faudra s'attarder à la naissance de l'expression et son utilisation par l'Église Catholique qui en a fait une doctrine dans certaines Encycliques papales. Ensuite, il importera de considérer la signification du développement de l'expression « corps intermédiaires » et sa portée sur la société québécoise. Ce second aspect de notre étude touchera le leadership recherché par l'Église au Québec avant les années 1960; on y cherchera à cerner l'importance de cette tentative pour l'ensemble des relations gouvernants-gouvernes et à identifier également le corporatisme enseigné à la fois par le clergé et l'élite traditionnelle québécoise, corporatisme qui n'a de sens et de chance de survie que s'il est basé sur la coopération. En outre, on comparera les résultats de notre recherche avec les notions de groupes d'intérêt et de groupes de pression. Ici, c'est sur l'aspect politique des implications des notions de groupes d'intérêt et de groupes de pression vis-à-vis celle des corps intermédiaires qu'on insistera davantage. En un mot, on cherchera à capter les différences et la nature de l'une et l'autre, en insistant sur les aspects spécifiques des corps intermédiaires. Enfin, cet examen se terminera par une application au Mouvement coopératif Desjardins, un des corps intermédiaires les plus actifs du Québec. Il faudra alors signaler les relations dirigeants-dirigés et chercher à voir si elles sont différentes de celles des groupes d'intérêt. L'hypothèse de base de cette analyse est la suivante : s'il est vrai, comme l'ont écrit certains spécialistes, que l'État a été perçu au Québec, et cela jusqu'au début de la Révolution tranquille, comme étant « étranger à la collectivité», il faut chercher ailleurs pour trouver le développement d'une organisation sociale et la création de groupes permettant aux individus d'unir leurs efforts. L'Église catholique a agi comme « stimulateur » de cette force d'association et, pour ce faire, elle a appuyé ses enseignements sur la doctrine des Encycliques papales. En même temps une certaine élite venait l'encourager dans cette voie. Les corps intermédiaires furent au centre de cette doctrine catholique et correspondent à ces associations d'individus qui visaient à faire des choses sous l'égide de l'Église qui cherchait à organiser la vie sociale. Cela est bien différent des groupes de pression qui visent à « articuler » des intérêts à l'État. Un corps intermédiaire n'articule pas : il fait lui-même des choses sans que l'État n'intervienne. On touche là le coeur de la théorie corporatiste de société avancée par l'Église. Or, cette théorie doit être transformée en même temps que la société québécoise s'urbanise et se sécularise. La notion originelle de corps intermédiaires — un corps de différentes associations formant une unité corporative incluant toute la société — ne peut survivre. Bien plus ! En organisant son action pour la relier à l'État, un corps intermédiaire devient un groupe de pression et n'est plus animé des principes chrétiens qui l'ont fait naître. Il entre alors en conflit avec d'autres groupes et met de côté l'idée à l'origine des corps intermédiaires, la coopération.
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Poirier, Sylvie. "Contemporanéités autochtones, territoires et (post)colonialisme." Anthropologie et Sociétés 24, no. 1 (September 10, 2003): 137–53. http://dx.doi.org/10.7202/015640ar.

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Abstract:
Résumé RÉSUMÉ Contemporanéités autochtones, territoires et (post)colonialisme Réflexions sur des exemples canadiens et australiens Bien qu'irrémédiablement transformés et aujourd'hui insérés dans le système mondial, les ordres sociaux, les consciences culturelles et les identités autochtones manifestent une persistance certaine, en même temps qu'ils se reproduisent par le biais d'un dialogue complexe avec l'État et la société dominante. Dans les contextes (post)coloniaux actuels où circulent les discours du multiculturalisme, les autochtones réclament, à l'instar d'autres groupes, le droit à la différence. Dans les processus de revendications politiques et territoriales, ils se heurtent toutefois à des idéologies politiques et juridiques encore homogènes et uniformes qui s'accordent mal avec la reconnaissance d'une altérité souvent radicale. Leurs relations aux territoires nous servent ici de fil conducteur afin d'interroger à la fois les stratégies et les résistances locales, ainsi que certains des obstacles et ambiguïtés liés aux processus de revendications. Les deux groupes à l'étude sont les Atikamekw (Haut St-Maurice, Québec, Canada) et les Kukatja (désert occidental, Australie). Nous nous interrogeons aussi sur le rôle de l'anthropologie et des anthropologues au sein des problématiques autochtones contemporaines. Mots clés : Poirier, revendications autochtones, territoires ancestraux, postcolonialisme, États-nations, Atikamekw, Kukatja, Québec, Canada, Australie
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Parinet, B., S. O. B. Boukari, and A. Adima. "Évaluation de l'état d'une eau de rivière par analyse multidimensionnelle utilisant certains paramètres caractéristiques de la matière organique dissoute." Revue des sciences de l'eau 18, no. 2 (April 12, 2005): 133–63. http://dx.doi.org/10.7202/705553ar.

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Abstract:
L'évaluation de la qualité de l'eau de rivières pose un certain nombre de problèmes non encore résolus. Parmi ceux-là, nous en avons retenu un qui porte sur la méthodologie généralement adoptée pour réaliser cette évaluation et qui est à la base de nombreux autres problèmes. Actuellement en France, ainsi que dans de nombreux autres pays européens, la qualité de l'eau est évaluée à partir de grilles de valeurs limites de paramètres physico-chimiques ou biologiques. L'usage de telles grilles sous-entend que les paramètres qui la composent sont indépendants les uns des autres alors qu'il n'en est rien. En effet, il est indispensable de considérer les milieux aquatiques comme étant des systèmes chimiques, physiques et biologiques plus ou moins éloignés de leurs états d'équilibre et pour lesquels les paramètres qui les décrivent, considérés à un instant donné, sont liés les uns des autres par des relations qui évoluent avec leurs états. En plus du problème précédent, il faut rappeler que toute évaluation de l'état d'une masse d'eau (au sens de la Directive Cadre européenne sur l'Eau (DCE)) nécessite que soit précisé au préalable un état de référence. La diversité, hors anthropisation, des milieux aquatiques pose alors le problème du choix de telles références. Ce travail qui a pour cadre un cours d'eau du centre de la France (la Vienne) s'inscrit donc en partie dans cette double problématique. S'appuyant sur un suivi analytique mensuel en huit points, réalisé au cours d'une période de 27 mois entre 1999 et 2002, nous avons tenté de montrer que la méthode bien connue de l'analyse en composante principale (ACP) avec étude des corrélations, pouvait, moyennant quelques préalables, être un outil permettant de préciser avec une bonne objectivité l'état, ainsi que l'évolution spatio-temporelle de ces eaux. Nous avons également tenté de montrer que l'un de ces préalables était la prise en compte dans l'ACP de variables caractéristiques de la matière organique dissoute (MOD). Les paramètres classiques actuellement utilisés, en particulier par le système français d'évaluation de la qualité de l'eau (SEQ-Eau), qui sont essentiellement minéraux, ne suffisent pas à eux seuls pour expliquer et mettre en évidence les effets liés aux apports anthropiques. Dans cette étude, nous nous sommes donc attachés de différentes manière à montrer sur ce milieu, que les représentations ACP prenaient en compte les principales observations connues comme liées aux rejets polluants.
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D’Amours, Martine. "Le tiers secteur et la possibilité d’influencer le modèle de développement : le cas du Sud-Ouest de Montréal." Nouvelles pratiques sociales 12, no. 1 (January 28, 2008): 159–76. http://dx.doi.org/10.7202/301442ar.

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Abstract:
Résumé Depuis cinq ans, le RÉSO (Regroupement pour la relance économique et sociale du Sud-Ouest), une corporation de développement économique communautaire montréalaise, tente d'associer les grandes entreprises à la relance économique et sociale de son territoire, en concluant avec elles des ententes relatives à la formation de la main-d'oeuvre, à l'embauche et à la sous-traitance locales. Pour nous, l'intérêt de ce phénomène réside dans le fait qu'un nouvel acteur, issu des luttes populaires et communautaires, interpelle l'entreprise pour l'amener, au nom du bien commun, à modifier certaines pratiques relevant traditionnellement du droit de gérance. La recherche qui inspire le présent article porte sur un échantillon contrasté de quatre entreprises, allant d'un degré d'engagement fort à un degré d'engagement presque nul envers la communauté. Elle révèle que, dans des contextes de modernisation de l'organisation du travail, elle-même souvent expérimentée en conjoncture de crise, des entreprises ont développé de nouvelles relations, caractérisées par la réciprocité et plus rarement par le partenariat, avec une instance représentant la communauté locale. Cependant, ces pratiques nouvelles sont rarement institutionnalisées, ce qui les rend très fragiles. Notre recherche met en évidence l'indispensable rôle de l'État pour fixer les règles du jeu qui imposeraient, sur le long terme, le tiers secteur comme acteur du développement.
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O'Neill, Michel. "Les départements de santé communautaire." Articles 24, no. 2 (April 12, 2005): 171–201. http://dx.doi.org/10.7202/056033ar.

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Abstract:
Après avoir brièvement rappelé les principales caractéristiques de l'évolution récente du champ de la santé au Québec, l'article situe historiquement la création des D.S.C., qui se fit à la fois en continuité et en rupture avec les anciennes structures de santé publique (unités sanitaires et services municipaux de santé). Quelques données descriptives permettent ensuite de voir où sont situés géographiquement les D.S.C., de quels budgets ils disposent, quel genre de personnel ils emploient et quels services concrets ils offrent à la population. Certaines questions de nature plus analytique sont ensuite posées : les D.S.C. peuvent-ils réellement participer à améliorer l'état de santé de la population ou ne sont-ils qu'un nouveau terrain où des professionnels acquièrent ressources et prestige? Quelle est la conséquence pour les D.S.C. de la création d'une spécialité médicale en santé communautaire? Quelle est la nature des relations entretenues par les D.S.C. avec les organismes communautaires? En tant que protagonistes majeurs des réformes affectant la santé et la sécurité en milieu de travail, dans quel sens risquent-ils d'influencer les services offerts aux travailleurs? L'avenir de ces organismes fort originaux issus de la réforme du réseau des affaires sociales est ensuite discuté. Une bibliographie détaillée sur les D.S.C. complète l'étude.
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Levasseur, Roger, and Yvan Rousseau. "Le pouvoir des régions dans le mouvement des Caisses Desjardins: l'exemple de la Fédération régionale du centre du Québec (1920-1970)." Recherche 35, no. 2 (April 12, 2005): 179–216. http://dx.doi.org/10.7202/056861ar.

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Abstract:
La formation et l'évolution des fédérations régionales au sein du mouvement Desjardins sont au cœur de cet article. Ces pouvoirs intermédiaires se sont construits entre l'autonomie des caisses locales et les prérogatives conférées par l'État québécois à la Fédération provinciale. Partant de l'exemple de l'Union régionale de Trois-Rivières —la plus ancienne des onze fédérations régionales—, nous insistons sur les négociations constantes qu'elle mène avec, d'une part, ses caisses affiliées et, d'autre part, la Fédération provinciale pour établir et élargir son espace au sein du mouvement. Les relations entre ces entités sont étudiées sous deux angles distincts mais fortement liés: la centralisation et les rapports entre les agents saisis à travers leur position dans les organes de représentation régionaux. À un mode de représentation fondé sur la mise à contribution des filières notabiliaires et religieuses s'en substitue progressivement un nouveau, dont les assises reposent sur les agents de la technostructure, notamment les gérants locaux et régionaux.
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Gantert, Thomas W., Carol L. McWilliam, Catherine Ward-Griffin, and Natalie J. Allen. "The Key to Me: Seniors' Perceptions of Relationship-Building with In-Home Service Providers." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 27, no. 1 (2008): 23–34. http://dx.doi.org/10.3138/cja.27.1.23.

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Abstract:
RÉSUMÉLes données démographiques changeantes et les compressions imposées aux hôpitaux ont exercé de plus en plus de pressions sur le secteur des soins à domicile. Bon nombre des personnes recevant des soins à domicile sont des aînés dont l'état chronique exige une méthode concertée. Les orientations paternalistes des deux fournisseurs envers les clients âgés et la passivité des aînés lors des interactions fournisseur-client pourraient nuire à l'établissement de relations productives. Bien que ces orientations aient été documentées, la façon dont les aînés perçoivent l'établissement de bonnes relations à domicile a reçu peu d'attention. Le but de la présente étude était d'évaluer la façon dont les aînés voient l'établissement des relations avec les fournisseurs de soins à domicile, en mettant l'accent sur les facilitateurs de cette expérience et les obstacles afférents. En ayant recours à la phénoménologie interprétative, nous avons effectué des entrevues approfondies auprès d'un échantillon ciblé de clients âgés, et utilisé une stratégie d'analyse par immersion et cristallisation pour obtenir des résultats. Les résultats ont révélé que les aînés percevaient l'établissement de relations comme un processus dynamique qui englobait les facilitateurs et les obstacles au niveau tant individuel que contextuel. Les résultats interprétatifs donnent une meilleure idée de la façon de procéder pour établir des liens fournisseur-client dans le contexte des personnes à domicile.
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Valdovinos, Joyce. "De la gestión local a la gobernanza global: actores e interacciones multiniveles en la gestión del agua en la ciudad de México." Regions and Cohesion 1, no. 3 (December 1, 2011): 34–66. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2011.010303.

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Abstract:
The provision of water services has traditionally been considered a responsibility of the state. During the late 1980s, the private sector emerged as a key actor in the provision of public services. Mexico City was no exception to this trend and public authorities awarded service contracts to four private consortia in 1993. Through consideration of this case study, two main questions arise: First, why do public authorities establish partnerships with the private sector? Second, what are the implications of these partnerships for water governance? This article focuses, on the one hand, on the conceptual debate of water as a public and/or private good, while identifying new trends and strategies carried out by private operators. On the other hand, it analyzes the role of the state and its relationships with other actors through a governance model characterized by partnerships and multilevel networks.Spanish La provisión del servicio del agua ha sido tradicionalmente considerada como una responsabilidad del Estado. A finales de la década de 1980, el sector privado emerge como un actor clave en el suministro de servicios públicos. La ciudad de México no escapa a esta tendencia y en 1993 las autoridades públicas firman contratos de servicios con cuatro consorcios privados. A través de este estudio de caso, dos preguntas son planteadas: ¿Por qué las autoridades públicas establecen partenariados con el sector privado? ¿Cuáles son las implicaciones de dichos partenariados en la gobernanza del agua? Este artículo aborda por una parte, el debate conceptual del agua como bien público y/o privado, identificando nuevas tendencias y estrategias de los operadores privados. Por otra parte, se analizan el rol y las relaciones del Estado con otros actores a través de un modelo de gobernanza, definido en términos de partenariados y redes multi-niveles.French Les services de l'eau ont été traditionnellement considérés comme une responsabilité de l'État. À la fin des années 1980, le secteur privé est apparu comme un acteur clé dans la fourniture de certains services publics. La ville de Mexico n'a pas échappé à cette tendance et en 1993, les autorités publiques ont signé des contrats de services avec quatre consortiums privés. À travers cette étude de cas, nous nous interrogerons sur deux aspects : pourquoi les autorités publiques établissentelles des partenariats avec le secteur privé ? Quelles sont les implications de ces partenariats sur la gouvernance de l'eau ? Cet article s'intéresse, d'une part, au débat conceptuel sur l'eau en tant que bien public et/ou privé, en identifiant les tendances nouvelles et les stratégies menées par les opérateurs privés. D'autre part y sont analysés le rôle de l'État et ses relations avec d'autres acteurs à travers un modèle de gouvernance, défini en termes de partenariats, et des réseaux multi-niveaux.
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Brightman, Marc, and Vanessa Grotti. "Securitization, alterity, and the state: Human (in)security on an Amazonian frontier." Regions and Cohesion 4, no. 3 (December 1, 2014): 17–38. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2014.040302.

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Abstract:
Focusing on the region surrounding the Maroni River, which forms the border between Suriname and French Guiana, we examine how relations between different state and non-state social groups are articulated in terms of security. The region is characterised by multiple “borders” and frontiers of various kinds, the state boundary having the features of an interface or contact zone. Several key collectivities meet in this border zone: native Amazonians, tribal Maroon peoples, migrant Brazilian gold prospectors, and metropolitan French state functionaries. We explore the relationships between these different sets of actors and describe how their mutual encounters center on discourses of human and state security, thus challenging the commonly held view of the region as a stateless zone and showing that the “human security” of citizens from the perspective of the state may compete with locally salient ideas or ex- periences of well-being. Spanish El artículo examina cómo se articulan las relaciones en términos de seguridad entre grupos estatales y no estatales en la región que rodea el Río Maroni (frontera entre la Guyana francesa y Surinam). La región se caracteriza por múltiples “límites” y tipos de fronteras, teniendo así la frontera Estatal características de una zona de contacto o de una interfaz. Importantes comunidades se encuentran en esta zona de frontera: Nativos del Amazonas, comunidades tribales del Maroni, buscadores de oro brasileños y funcionarios estatales franceses. Los autores exploran las relaciones entre estas diferentes redes de actores, y describen la manera en que sus mutuos encuentros se centran en discursos de seguridad humana y del Estado, desafiando así, el tradicional enfoque que sostiene la región como una zona sin Estado y mostrando que la “seguridad humana” desde la perspectiva del Estado puede competir con importantes ideas locales o con experiencias de bienestar. French En se concentrant sur la région entourant le fleuve Maroni, qui forme la frontière entre le Suriname et la Guyane française, nous examinons comment les relations entre les différents groupes sociaux étatiques et non-étatiques sont articulées en termes de sécurité. La région est caractérisée par de multiples «frontières» et les frontières de toutes sortes, la frontière de l'État ayant les caractéristiques d'une interface ou zone de contact. De nombreuses et importantes collectivités se rencontrent dans cette zone frontalière: Indigènes d'Amazonie, la communauté tribale Maroon, les migrants brésiliens à la recherche de l'or et les fonctionnaires d'Etat de la France métropolitaine. Nous explorons les relations entre ces différents groupes d'acteurs, et décrivons la manière dont leurs rencontres mutuelles sont centrées sur les discours relatifs à la sécurité humaine et l'État, remettant ainsi en cause l'idée communément admise de la région en tant zone apatride et montrant par la même que la «sécurité humaine» des citoyens perçue du point de vue de l'État peut rivaliser avec des idées saillantes au niveau local ou des expériences relatives au bien-être.
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ΚΟΥΝΤΟΥΡΑ-ΓΑΛΑΚΗ, Ελεωνόρα Σ. "Ἡ Ἁγία Εὐφημία στὶς σχέσεις παπῶν καὶ αὐτοκρατόρων." BYZANTINA SYMMEIKTA 7 (September 29, 1987): 59. http://dx.doi.org/10.12681/byzsym.710.

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Abstract:
<p>Eléonora S. Countoura-Galaki</p><p> Sainte Euphémie dans le contexte des relations entre papes et empereurs byzantins </p><p>Dans le cadre de ses persécutions, Constantin V a essayé de faire disparaître le culte de sainte Euphémie, en jetant ses reliques à la mer; ce geste du second empereur iconoclaste n'avait pas tant à faire avec la fureur iconoclaste que lui attribuent les sources; il était au contraire un geste purement politique.</p><p>Sainte Euphémie qui avait abrité dans sa basilique à Chalcédoine le IVe Concile Oecuménique, en 451, symbolisait les canons de ce concile, qui stipulaient l'Orthodoxie oecuménique et la concorde entre les papes et les empereurs byzantins. Antérieurement au VIIIème siècle, trois papes (Gélase, Donus, Serge 1er) qui étaient entrés en conflit avec les empereurs Anastase 1er, Constant II et Justinien II respectivement, avaient dédié dés basiliques en l'honneur de Sainte Euphémie en insinuant de cette façon que les empereurs contre lesquels ils s'étaient heurtés, n'avaient pas respecté les canons de Chalcédoine.</p><p>Au VIIIème siècle, lorsque la Papauté rejete la souveraineté byzantine et sont posées les bases de l'état pontifical. Sainte Euphémie perd de son importance antérieure et est remplacée, pour ainsi dire, du côté des papes, par Saint Silvestre, qui représente la nouvelle réalité: l'indépendance de l'Occident de la souveraineté byzantine. En brisant, de son côté, le symbolisme pontifical de Sainte Euphémie, Constantin V manifestait son intention de soumettre le clergé supérieur universel à l'institution impériale byzantine.</p>
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Shanahan, Theresa. "Legal Scholarship in Ontario's English-speaking Common Law Schools." Canadian journal of law and society 21, no. 2 (August 2006): 25–50. http://dx.doi.org/10.1017/s0829320100008930.

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Abstract:
RésuméCe travail examine l'état actuel de la recherche juridique universitaire dans un milieu de politique néolibérale. L'étude avait pour objet d'obtenir des données empiriques sur les activités de recherche des professeurs de droit, à statut régulier et à plein temps, dans les écoles de common law anglophones de l'Ontario, afin de déterminer les tendances des vingt dernières annés. La portée des résultats a été analysée dans un cadre sociocritique qui prend en considération les liens entre connaissances et profession dans le contexte de l'économie politique de l'enseignement supérieur. Les conclusions suggèrent que bien que les changements associés aux politiques néolibérales qui sont apparus dans l'enseignement supérieur représented un défi au contexte des recherches des professeurs de droit, ces mêmes changements favorisent également leur position au sein de l'université. Les résultats indiquent que cela est principalement dû à des facteurs qui ne sont pas associés aux recherches : une forte mission d'enseignement et des frais de scolarité déréglementés, reliés au programme professionnel, ainsi que la proximité à une profession riche et entrepreneuriale qui a des relations étroites avec le marché et offre des possibilités de dotation et de dons. Si certains interviewés pensaient que cela permettait aux professeurs de droit de préserver l'autonomie professionnelle dans leur travail et leur recherche, d'autres maintenaient que le droit lui-même avait été pénétré, et possiblement compromis, par un agenda néolibéral.
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Belley, Jean-Guy. "Contrat et citoyenneté. La politique d'achat régional d'une entreprise multinationale." Les Cahiers de droit 34, no. 3 (April 12, 2005): 1063–124. http://dx.doi.org/10.7202/043241ar.

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Abstract:
Le présent article est le troisième compte rendu d'une recherche empirique sur les contrats de l’entreprise Alcan (Sécal) avec ses fournisseurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il porte plus particulièrement sur les composantes extracontractuelles de la normativité à laquelle obéissent ces échanges de biens et de services. Du point de vue théorique, on peut s'attendre à deux sources principales de la normativité externe des relations contractuelles étudiées ici. D'une part, l'entreprise multinationale tendra normalement à utiliser son pouvoir de marché pour infléchir à son profit l'organisation industrielle locale. D'autre part, la communauté régionale peut générer son propre « droit social » et imposer aux agents économiques des obligations favorisant les intérêts généraux de la communauté. Depuis une quinzaine d'années, Alcan et la communauté du Saguenay-Lac-Saint-Jean sont engagées dans un processus de renégociation des conditions de leur échange global. À travers un discours qui emprunte fréquemment à la rhétorique de la citoyenneté, les dirigeants de l'entreprise et les représentants de l'élite régionale réévaluent leurs bénéfices respectifs et tentent de redéfinir en conséquence les éléments du contrat social entre la firme et la communauté. L'histoire des rapports d'interdépendance entre les parties pèse lourdement sur l'orientation de cette négociation. La citoyenneté régionale en est encore au stade de l'émergence. L'allégeance de l'entreprise à la communauté reste mitigée par ses dimensions multinationale et nationale. Parallèlement à la modernisation des usines qui entraîne une réduction permanente de sa main-d'oeuvre, Alcan a opéré une forte décentralisation de ses activités d'approvisionnement. Une division régionale des achats a été établie et la réglementation pertinente modifiée. Tout en cherchant à rendre plus efficace sa politique d'achat régional, l'entreprise poursuit deux objectifs complémentaires. Elle veut d'abord tirer un meilleur parti de son pouvoir d'achat en rationalisant le choix de ses fournisseurs et en concluant avec eux des conventions ou des protocoles qui prévoient des escomptes de volume en retour d'une durée plus longue. Alcan a par ailleurs établi un ambitieux programme d'assurance qualité qui aura pour effet d'accroître l'intensité de ses liens avec un nombre réduit de sous-traitants privilégiés. Même si les nouvelles politiques d'Alcan restent soumises aux aléas de la conjoncture, on peut déjà prévoir qu'elles constitueront un élément important de l'échange global entre l'entreprise et la communauté. Une nouvelle dynamique du pluralisme juridique se fait jour présentement. L'État québécois cherchant à se désengager graduellement de son rôle dominant, la communauté régionale devrait s'affirmer de plus en plus du point de vue politique et juridique. Les normes imposées aux agents économiques devraient en conséquence refléter plus directement la dynamique d'interlégalité à l'intérieur de l'espace économique régional. Compte tenu des droits et des privilèges qui lui ont été concédés, Alcan reste en mesure d'exercer une forte influence sur la définition du nouvel ordre économique et juridique régional. La mise en oeuvre des nouvelles politiques d'approvisionnement devrait accroître l'intégration des fournisseurs les plus importants au sein de l'ordre juridique de l'entreprise. Elle pourrait aussi conduire à la formation d'un nouveau cadre de droit social exprimant la dynamique interne du réseau des fournisseurs locaux d'Alcan.
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Hébert, Gérard. "La législation sur les relations du travail au Canada et le C.P. 1003." Articles 50, no. 1 (April 12, 2005): 85–116. http://dx.doi.org/10.7202/050993ar.

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Abstract:
Au cours du vingtième siècle, les syndicats ont joué un rôle majeur dans le système australien des relations industrielles. Ce rôle a été confié au mouvement syndical par la Commonwealth Conciliation and Arbitration Act de 1904. Cette loi, la base du système d'arbitrage australien, encourageait fortement l'adhésion syndicale et consacrait effectivement les syndicats comme unique voix des travailleurs. Les immigrants en Australie y trouvent alors un mouvement syndical fort et bien organisé pouvant les accueillir. Plusieurs immigrants n'ont eu d'autre choix que de devenir syndiqués. Un bon nombre d'ateliers fermés de facto existaient, plus particulièrement pour les travailleurs manuels dans les secteurs manufacturiers, du transport et de la construction, tous employeurs importants de main-d'œuvre immigrante en provenance de milieux non anglophones (IMNA). En conséquence, les taux de densité syndicale pour les IMNA ont toujours été plus élevés que ceux des australiens d'origine et des immigrants anglophones. Cet article s'intéresse à la façon dont les syndicats ont relevé les défis posés par un groupe d'immigrants membres, les femmes IMNA. Nous examinons le niveau de service offerts à celles-ci par les syndicats, l'étendue de la participation de ces syndicalistes dans leurs syndicats et les priorités qu'elles représentent pour ceux-ci. La documentation existante sur ce sujet souligne le manque de services spéciaux pour satisfaire aux besoins des IMNA syndiqués féminins. On y indique également que ces membres ont un bas niveau de participation dans les activités syndicales telles les votes et la présence aux assemblées, qu'elles sont grandement sous-représentées dans les postes d'officiers et que les syndicats ne s'attardent pas aux préoccupations importantes pour les immigrantes. On conclut en outre que ces facteurs amènent les IMNA femmes syndiquées à être aliénées envers les syndicats et à percevoir ceux-ci de façon négative. Ces prétentions sont cependant sujettes à débat sur au moins deux volets. D'abord, ces études ont été menées durant les années 1970 ou au début des années 1980 et leurs conclusions peuvent ne pas tenir pour les années 1990. Ensuite, ces prétentions pourraient aussi bien s'appliquer aux membres féminins de langue anglaise. Notre recherche vise alors à vérifier si les conclusions tirées dans le passé valent encore et à déterminer s'il y a des différences entre les membres féminins anglophones et les IMNA vis-à-vis leurs syndicats. Cette étude s'appuie sur des données provenant de trois sources : une enquête par questionnaire auprès de tous les syndicats de l'État de Victoria avec un taux de réponse de 55% (N=128), des études de cas de six syndicats en procédant à des entrevues et à des analyses des dossiers, ainsi qu'une enquête par questionnaire auprès d'un échantillon des membres de ces syndicats. Ce dernier questionnaire a été traduit dans dix langues et a connu un taux de réponse de 56% (N=1730). Notre étude démontre que même si une variété de services aux IMNA ont connu une expansion dans les années 1980 et au début des années 1990, un seul service, un cours de formation, visait spécifiquement les IMNA féminins syndiqués et tel service n'était offert que par cinq syndicats. Nous expliquons ce manque de service par trois facteurs interreliés : les ressources syndicales limitées, le statut minoritaire des IMNA féminins dans la plupart des syndicats et les attitudes des dirigeants syndicaux à plein temps. Comparé à leur proportion du nombre total de membres, les IMNA féminins, en dépit d'améliorations durant les années 1980, demeurent sous-représentées de façon significative parmi les dirigeants syndicaux à plein temps, plus particulièrement au niveau supérieur. Cependant, nous avons observé des taux de participation similaires des IMNA et des membres féminins anglophones dans la plupart des activités syndicales visant les membres. Finalement, les priorités industrielles majeures de ces deux groupes de membres sont similaires. Les deux groupes veulent voir leurs syndicats se concentrer sur les préoccupations traditionnelles, telles la sécurité d'emploi et les conditions de travail. Cependant, les IMNA syndiqués féminins accordent beaucoup plus d'importance aux sujets reliés aux immigrants que leurs collègues anglophones.
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Rodrigues, Jovenildo Cardoso, Rodrigo Luciano Macedo Machado, Luciano Rocha da Penha, and Adolfo Oliveira Neto. "INTERFACES DO RURAL E DO URBANO NA CIDADE DE BARCARENA, AMAZÔNIA PARAENSE." InterEspaço: Revista de Geografia e Interdisciplinaridade 5, no. 19 (January 18, 2020): 202016. http://dx.doi.org/10.18764/2446-6549.e202016.

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RURAL AND URBAN INTERFACES IN THE CITY OF BARCARENA, PARAENSE AMAZONINTERFACES RURALES ET URBAINES DANS LA VILLE DE BARCARENA, AMAZONIE PARAENSERESUMOAs cidades brasileiras vêm passando por transformações aceleradas como resultado de determinações vinculadas ao avanço dos processos de urbanização do território, estruturação de cidades, conformando um mosaico complexo, diverso e contraditório de múltiplos territórios e territorialidades urbano-rurais. Em escala local, a cidade de Barcarena revela-se como espaço de intensas metamorfoses socioespaciais, enquanto produto de ações do Estado e de novos agentes econômicos na constituição da urbanização extensiva do território paraense, com reverberações nas relações e interfaces do rural e do urbano na referida cidade. O presente artigo objetiva analisar as relações e interfaces do rural e do urbano no município e na cidade de Barcarena, Amazônia paraense, a partir dos anos 2000. Como procedimento metodológico, realizamos levantamento bibliográfico e documental, produção cartográfica, registros fotográficos e entrevistas semiestruturadas com agentes do poder público municipal e moradores de áreas rurais e urbanas. Defendemos a ideia de que o rural e o urbano em Barcarena encontram-se amalgamados enquanto processos que revelam coexistências, resistências, bem como, interfaces imbricadas da relação rural-urbano em Barcarena, conformando um mosaico articulado e conflituoso de espacialidades urbano-rurais.Palavras-chave: Rural-Urbano; Cidade; Amazônia; Barcarena.ABSTRACTBrazilian cities have been undergoing accelerated transformations as a result of determinations linked to the advance of the processes of urbanization of territory, structuring of cities, forming a complex, diverse and contradictory mosaic of multiple territories and urban-rural territorialities. On a local scale, the city of Barcarena reveals itself as a space of intense socio-spatial metamorphoses, as a product of state actions and new economic agents in the constitution of extensive urbanization of Pará territory, with reverberations in the relations and interfaces of rural and urban in that city. This article aims at analyzing the relations and interfaces of rural and urban in the municipality and city of Barcarena, in the Amazon region of Pará, starting in the 2000s. As a methodological procedure, we conducted bibliographic and documentary surveys, cartographic production, photographic records and semi-structured interviews with municipal government agents and residents of rural and urban areas. We defend the idea that the rural and the urban in Barcarena are amalgamated as processes that reveal coexistence, resistance, as well as, imbricated interfaces of the rural-urban relationship in Barcarena, forming an articulated and conflicting mosaic of urban-rural spatialities.Keywords: Rural-Urban; City; Amazon; Barcarena.RÉSUMÉLes villes brésiliennes ont connu des transformations accélérées suite à des déterminations liées à l'avancée des processus d'urbanisation, à la structuration des villes, formant une mosaïque complexe, diverse et contradictoire de multiples territoires et territorialités urbaines-rurales. À l'échelle locale, la ville de Barcarena se révèle être un espace d'intenses métamorphoses socio-spatiales, produit des actions de l'État et des nouveaux agents économiques dans la constitution d'une urbanisation extensive du territoire du Pará, avec des répercussions sur les relations et les interfaces entre le rural et l'urbain dans cette ville. Le présent article vise à analyser les relations et les interfaces entre le rural et l'urbain dans la municipalité et la ville de Barcarena, dans la région amazonienne du Pará, à partir des années 2000. Comme procédure méthodologique, nous avons mené des enquêtes bibliographiques et documentaires, des productions cartographiques, des enregistrements photographiques et des entretiens semi-structurés avec des agents de l'administration municipale et des résidents des zones rurales et urbaines. Nous défendons l'idée que le rural et l'urbain à Barcarena sont amalgamés en tant que processus qui révèlent la coexistence, la résistance, ainsi que les interfaces imbriquées de la relation rural-urbain à Barcarena, formant une mosaïque articulée et conflictuelle de spatialités urbaines-rurales.Mots-Clés: Rural-Urban; Ville; Amazone; Barcarena.
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Turmel, M. C., J. M. L. Turgeon, C. François, and B. Cloutier-Hurteau. "Saisonnalité du transport de carbone organique dissous dans le ruisseau de l'Hermine, un bassin versant de tête de réseau du Bouclier Canadien." Revue des sciences de l'eau 18, no. 3 (April 12, 2005): 353–80. http://dx.doi.org/10.7202/705563ar.

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Nous avons étudié la variabilité saisonnière de la relation entre les fluctuations des concentrations en carbone organique dissous (COD) dans le ruisseau de l'Hermine (Québec, Canada) et les changements du débit (Q). Un total de 93 événements hydrologiques échantillonnés de 1994 à 2003 et regroupés sur une base saisonnière (hiver-printemps, été, automne) a été analysé. Le modèle de régression linéaire est utilisé afin de déterminer, pour chaque événement, la pente de la relation entre la concentration en COD dans le ruisseau et le débit. Ces pentes sont regroupées par saison et selon un seuil arbitraire de un qui permet de contraster les conditions hydrologiques et climatiques initiales des événements répertoriés. Les résultats du test de Kruskal-Wallis, visant la comparaison entre les événements de pentes supérieures et inférieures à un, montrent clairement la saisonnalité de la relation entre le COD et le débit. La saisonnalité de la relation COD/Q est ensuite mise en relation avec des variables climatiques et hydrologiques susceptibles de conditionner le transport du COD dans le bassin de l'Hermine. Les résultats montrent que les changements saisonniers des conditions climatiques et hydrologiques dans le bassin versant ont un impact significatif sur la relation entre le COD et le débit. Ainsi, le volume de précipitation tombé durant l'événement, la température moyenne de l'air et la température du sol régissent significativement (p =0,041; 0,001 et 0,009 respectivement) le transport du COD pour la période hiver-printemps. Les basses températures du sol et l'apport élevé en eau via les précipitations et la fonte favorisent le lessivage intense du COD soluble déjà limité par les basses températures. Au cours de l'été, l'état initial d'humidité du bassin est le principal facteur contrôlant l'évolution des concentrations de COD lors d'une crue; les fortes relations avec le pourcentage d'humidité des sols et le débit total 24 h avant l'événement le prouvent (p =0,039 et 0,0003 respectivement). Les changements les plus prononcés du COD surviennent, au cours de l'été, suite à une période prolongée de sécheresse. À l'automne, le transport du COD est influencé par le volume de précipitation tombé durant l'événement (p =0,031) et la température du sol (p =0,042). La modélisation de la relation COD/Q par les variables hydro-climatiques montre que 40% de la relation COD/Q s'explique par la température du sol durant la période d'hiver-printemps. Durant l'été, les conditions initiales d'humidité du bassin, traduites par le débit 24 h avant l'événement, expliquent à 51% la relation COD/Q. À l'automne, la relation COD/Q est gouvernée à 50% à la fois par le volume de précipitation tombé durant l'événement et la température du sol. L'analyse de ces données établit clairement la saisonnalité de la relation COD/Q et que des variables climatiques et hydrologiques permettent de quantifier ces fluctuations saisonnières.
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Vallières, Alain. "L'influence des traités internationaux des droits de la personne sur le droit fédéral australien." Les Cahiers de droit 42, no. 2 (April 12, 2005): 281–314. http://dx.doi.org/10.7202/043637ar.

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Le Canada et l'Australie partagent plusieurs points communs rendant l'étude du droit australien intéressante pour le juriste canadien. Les deux pays sont d'anciennes colonies de la Couronne britannique dont le processus d'indépendance a évolué en parallèle et a même été lié à certaines occasions. Cette filiation a naturellement créé des points communs dans leurs systèmes juridiques et dans le contenu de leur droit. Il est aisé de comprendre dans ces conditions que leur système constitutionnel présente de nombreuses similitudes, notamment une approche dualiste du droit international. En conséquence, dans les deux pays, le droit international ne peut être intégré au droit national qu'après avoir été transformé par une loi. Lorsque les relations entre le droit national et le droit international sont ainsi exprimées, il serait logique de penser que les deux systèmes sont hermétiques et que la seule porte d'entrée est celle du Parlement. Dans le présent article, l'auteur étudie l'influence du droit international de la personne sur le droit interne australien. Il constate d'abord qu'il y a eu une influence sur le législateur qui a fait référence au droit international dans quelques articles de lois. Le législateur a ainsi donné des instructions à certains organes de l'Administration en vue de tenir compte des normes internationales des droits de la personne dans leurs activités. Ces instructions laissent parfois une grande latitude à ces corps dans la sélection des normes auxquelles ils peuvent se référer. Cette influence s'est aussi manifestée dans la rédaction des lois. Le législateur a transformé et incorporé plusieurs règles de droit international par l'entremise de trois types de lois. Le premier groupe se compose des lois adoptées expressément pour la transformation d'un traité, le deuxième est celui dont les textes ont pour objet d'incorporer une partie de texte avec ou sans référence explicite au droit international et le troisième regroupe les lois pour la rédaction desquelles le législateur a trouvé inspiration dans les textes internationaux sans toutefois l'indiquer. Bien que l'auteur ait mis en évidence plusieurs groupes, il faut toutefois constater que les effets du droit international sur les lois sont les mêmes. Cette étude permet aussi d'observer que les tribunaux ont également élaboré plusieurs règles sous l'influence du droit international. Ils ont établi un principe d'interprétation suivant lequel le législateur est réputé vouloir respecter ses obligations internationales. Ils ont de plus imposé aux tribunaux administratifs l'obligation de tenir compte des traités internationaux signés, même s'ils n'ont pas encore été ratifiés par l'État, lorsqu'ils doivent prendre une décision impliquant un justiciable. L'auteur conclut donc de toutes les utilisations du droit international dont il fait la démonstration dans son article qu'il est légitime de se questionner sur la réalité de l'hermétisme du dualisme dans le domaine des droits de la personne.
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Kryshtal, Halyna. "Dimension spirituelle en évidence dans le domaine de la santé par la profession des intervenants en soins spirituels (exemple du Québec)." Roczniki Teologiczne 67, no. 3 (December 28, 2020): 27–42. http://dx.doi.org/10.18290/rt.20673-2.

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Abstract:
Uwydatnienie wymiaru duchowego w dziedzinie zdrowia poprzez zawód pracowników opieki duchowej (przykład prowincji Quebec) Obserwujemy ogromne zmiany w społeczeństwach, które wcześniej uchodziły za chrześcijańskie. Fala zeświecczenia doprowadziła do tego, że szkoły lub szpitale katolickie, prowadzone kiedyś przez zgromadzenia zakonne, znalazły się w rękach świeckiego państwa z odpowiednio świecką ideologią. Prowincja Quebec nie jest wyjątkiem. Właśnie Kościół Katolicki był tą instytucją, która dbała przede wszystkim o wymiar duchowy człowieka w powierzonych sobie ośrodkach. Opiekę duchową nad pacjentami sprawowali księża, udzielając sakramentów świętych, pocieszając i podtrzymując chorych oraz ich rodziny na duchu. Wskutek zredukowania roli Kościoła poprzez „spokojną rewolucję” i oddzielenie Kościoła od państwa kapelani szpitalni w Quebecu w większości zostali zastąpieni przez pracowników opieki duchowej. Kuriozalne jest zarazem to, że państwo tak laickie jak Kanada w swoich ustawach dotyczących opieki medycznej wymaga poszanowania prawa człowieka i zapewnienia mu opieki duchowej. Stąd też funkcjonuje oficjalny zawód opiekuna duchowego, przez co sfera duchowa człowieka zostaje niejako uwydatniona – i to jest rzeczą pozytywną. W tym artykule zostało podkreślone, że podmiotem opieki duchowej jest zawsze człowiek, postrzegany jako jedność cielesno-psychiczno-duchowa. Sfera duchowa jest trudna do zdefiniowania. Analizując różne definicje duchowości, można wyodrębnić kilka wspólnych elementów, takich jak poszukiwanie odpowiedzi na pytania: o tożsamość człowieka („kim jestem?”), o cel i sens życia („po co żyję?”), o sens cierpienia i śmierci („dlaczego mnie to spotkało?”). Wielu odpowiedzi na te pytania znajduje w religii, a więc w relacji z transcendencją/Siłą Wyższą/Bogiem. Niektórzy jednak rozpatrują duchowość w całkowitym oderwaniu od religii. Wówczas głównymi elementami sfery duchowej często są dla nich relacje z bliskimi oraz wartości ogólnoludzkie. Pracownicy opieki duchowej pomagają człowiekowi cierpiącemu w odnalezieniu sensu życia, odkryciu sensu cierpienia oraz przywróceniu równowagi życiowej poprzez zaakceptowanie ograniczeń i nauczenie się życia z nimi. W tej służbie człowiekowi choremu ważna jest obecność przy nim, aktywne słuchanie, dialog, solidarność, współczucie i miłość. Podkreśla się, że pracownikiem opieki duchowej może być każdy, niezależnie od płci, stanu cywilnego lub religijnej przynależności. Niektóre wydziały teologiczne oraz Instytuty religijne, przeżywające obecnie kryzys z powodu niedoboru studentów na kierunek filozofii czy teologii, po zreorganizowaniu się proponują programy kształcenia dla przyszłych pracowników opieki duchowej. Dimension spirituelle en évidence dans le domaine de la santé par la profession des intervenants en soins spirituels (exemple du Québec) Beaucoup de sociétés au monde, auparavant profondément chrétiennes, sont devenues laïques dans les dernières décennies. La société québécoise n’est pas une exception, et les raisons pour cela sont diverses. Nous pouvons observer comment les écoles ou les hôpitaux dirigés par les ordres religieux sont devenus la propriété de l'État. L’Église catholique qui auparavant jouait un rôle important dans la société et prenait soin de l'aspect spirituel des personnes, ne joue presque plus ce rôle. Mais cela ne veut pas dire que les besoins spirituels des personnes et leur soif pour la transcendance soient disparus. Les besoins d'un équilibre global de vie se manifestent lors d’une crise causée par la maladie. C'est surtout dans les moments cruciaux, comme la souffrance, la maladie ou la proximité de la mort que les personnes posent beaucoup de questions sur la spiritualité. Un aspect positif est que la société laïque du Québec a un respect pour les droits des personnes et de leurs besoins spirituels. Pour répondre à ces besoins, une nouvelle profession a vu le jour et elle prend en compte la dimension spirituelle des personnes. Cette dimension doit être au cœur des pratiques de toutes les personnes engagées à donner un support aux malades. La personne dans son ensemble «corps-âme-esprit» doit être au centre pendant tous les soins médicaux. C'est pour cette raison qu'en premier lieu dans cet article, j'ai parlé de la conception de la personne dans laquelle prévalent l’approche globale et intégrative. Ensuite, je me suis concentrée sur la notion de la spiritualité. En démontrant la diversité des définitions de la spiritualité, j'ai souligné les éléments communs, tels que la recherche de réponses aux questions : l'identité d'un être humain („qui suis-je?”), le but et le sens de la vie („pourquoi j'existe?”), le sens de la souffrance et la mort („pourquoi cela m’arrive?”). Le problème du sens et du but de la vie est une question primordiale pour l'homme, même si elle demeure souvent inexprimée. Beaucoup de gens retrouvent les réponses à ces questions dans la religion, dans leurs rapports avec la transcendance / Être Suprême / Dieu. Certaines personnes, cependant, considèrent la spiritualité dans l'isolement complet de la religion. Ensuite, les principaux éléments de la sphère spirituelle sont souvent les relations avec les proches et les valeurs humaines. Les intervenants en soins spirituels aident les personnes souffrantes à retrouver le sens de la vie, de reconstruire un équilibre de vie global et/ou d'apprendre à «vivre avec» leurs limites. Par leur profession ils offrent l'écoute attentive, la possibilité du dialogue, la solidarité, la compassion et l'amour dont les personnes souffrantes ont tant besoin. Il est bien de mentionner que les facultés de théologie et les instituts d'études religieuses se sont réorientés pour proposer des programmes académiques afin de former les intervenants en soins spirituels.
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Poznanski, Thaddée. "Loi modifiant la loi des accidents du travail." Commentaires 22, no. 4 (April 12, 2005): 558–65. http://dx.doi.org/10.7202/027838ar.

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Le Bill 79 modifiant la Loi (québécoise) des accidents du travail a été sanctionné le 12 août 1967 et est entré en vigueur le même jour, mais plusieurs dispositions essentielles de la nouvelle loi ne prennent effet qu'à compter du 1er septembre 1967. Les changements principaux apportés par ce Bill concernent l'amélioration des prestations versées aux accidentés et à leurs survivants; ceci non seulement pour les accidents qui surviendront à compter du 1er septembre 1967, mais aussi celles versées présentement pour les accidents antérieurs à cette date. Mentionnons, cependant, que pour les accidents survenus à compter du 1er septembre 1967 la limite du salaire annuel compensable est haussée à $6,000, cette limite n'étant avant cette date que de $5,000 et cela à partir du 1er janvier 1960 ($4,000 à partir du 1er janvier 1955, $3,000 à partir du 1er février 1952, $2,500 à partir du 1er juillet 1947 et $2,000 depuis 1931 — l'année d'entrée en vigueur de la Loi des accidents du travail). Pour saisir l'importance de la modification du plafond des salaires compensables de $5,000 à $6,000, on peut mentionner qu'en 1966 presque 40% des accidentés ayant droit à une prestation pécuniaire ont eu un salaire dépassant la limite de $5,000, et dans quelques classes de risque le pourcentage en question dépasse 75% (par exemple: aciéries, etc.). Pour les accidentés d'avant le 1er septembre 1967 le salaire compensable reste le même que lors de l'accident (« gains moyens pendant les douze mois précédant l'accident si son emploi a duré au moins douze mois, ou de ses gains moyens au cours de toute autre période moindre pendant laquelle il a été au service de son employeur »),avec les limites alors en vigueur, même si le salaire effectif de l'accidenté (calculé de la manière précitée) dépassait la limite en question. Mais déjà lors de la revalorisation des rentes effectuée en 1964 (avec effet du 1er octobre 1964) on a tenu compte, dans une certaine mesure, des modifications successives du plafond et les pourcentages ajoutés aux montants des rentes des accidentés d'antan sont basées justement sur l'échelle de ces plafonds et leurs relations. Toutefois, dans l’intention de vouloir couvrir la capitalisation des majorations dues à la revalorisation par le fonds disponible, on s'est vu obligé de n'accorder que 40% de l'augmentation; ainsi, par exemple, pour les accidents des années 1931-1947, quand la limite des salaires compensables était de $2,000 par année, la revalorisation accordée en 1964 était de 60%, tandis que le plafond a augmenté de 150%, à savoir de $2,000 à $5,000; de la même façon, les rentes pour les accidents survenus entre le 30 juin 1947 et le 1er février 1952 ont été augmentées de 40% et celles pour les accidents survenus entre le 31 janvier 1952 et le 1er janvier 1955 de 27% et celles des années 1955-1959 de 10%. La revalorisation prévue présentement, par le Bill 79, est basée sur d'autres principes que celle effectuée en 1964. En premier lieu, il est à noter que lors de la revalorisation en 1964 on n'a pas tenu compte, du moins explicitement, du fait que les rentes des bénéficiaires dont les accidents datent d'avant 1956 sont calculées d'après un taux inférieur à 75% présentement (à partir du 1er janvier 1956) applicable pour l'incapacité permanente totale (et des taux proportionnels en cas d'incapacité permanente partielle), à savoir selon un taux de 66 2/3% pour les accidents survenus de 1931 au 31 janvier 1952 et selon le taux de 70% du 1er février 1952 au 31 décembre 1955. On peut toutefois signaler que les montants des rentes revalorisées en 1964 selon les pourcentages consignés à l'art. 38 de la loi (donc de 40% à 10% selon l'année de l'accident) sont, dans tous les cas, supérieurs aux montants théoriques provenant d'un ajustement hypothétique selon le taux de 75%. En passant, il est à mentionner que dans les autres provinces canadiennes le seul ajustement effectué à date, c'est de recalculer les rentes en les basant sur le taux de 75%. * La revalorisation prévue par le Bill 79 tient compte de trois facteurs. En premier lieu, la majoration de la rente ne part pas du montant initial de la rente, mais de celui augmenté par la revalorisation de 1964. Le deuxième facteur amène toutes les rentes au taux de 75%, expliqué plus haut. Le troisième facteur tient compte du changement de l'indice du coût de la vie entre la date de l'octroi de la rente (date de l'accident) et l'année 1966, avec correction que la rente ainsi ajustée, d'après le coût de la vie, ne soit pas inférieure à celle d'après le principe du taux de 75%. Voici donc la table des majorations prévue par le Bill 79 (annexe A), applicable aux rentes payables le 30 septembre 1967, donc déjà augmentées, le cas échéant d'après la revalorisation de 1964. ANNEXE "A" A LA LOI Année de l'accident Taux de majoration 1931 -1939 40 % 1940 34 % 1941 26 % 1942 21 % 1943 19 % 1944 18 % 1945 7 % 1946 14 % 1947 -1951 12.5 % 1952 -1954 7.14 % 1955 10 % 1956 9 % 1957 5 % 1958 2.2 % 1959 1.1 % 1960 10 % 1961 9 % 1962 8 % 1963 6 % 1964 4 % 1965 2 % Cette échelle des majorations selon l'année de l'accident nécessite, peut-être, quelques explications par des exemples suivants: a) Les rentes provenant des accidents survenus après le 1er janvier 1960, n'étaient pas revalorisées en 1964. D'après l'échelle maintenant adoptée, elles seront majorées selon un taux de 2% par année écoulée depuis l'année de l'accident jusqu'à 1966. b) Les rentes provenant des accidents de la période 1955-1959 ont été revalorisées en 1964 de 10%; pour tenir compte de l'indice du coût de la vie, l'échelle prévoit des augmentations allant de 1.1% à 10% selon l'année de l'accident. c) Les rentes provenant des accidents de la période 1952-1954 ont été revalorisées en 1964 de 27%; après la revalorisation d'un tel pourcentage, les rentes sont déjà plus élevées que d'après l'indice du coût de la vie; l'échelle du Bill prévoit donc pour ces rentes un ajustement de 70% à 75%, c'est-à-dire une majoration de 7.14%. d) Les rentes provenant des accidents de la période 1948-1951 ont été revalorisées en 1964 de 40%; maintenant, d'après le Bill 79, elles sont majorées de 12.5% pour tenir compte de la relation de 75% à 66 2/3%. e) La même chose s'applique aux rentes provenant de la première moitié de l'année 1947, revalorisées en 1964 de 60%. f) Pour les rentes provenant des accidents d'avant le 1er janvier 1947, l'échelle du Bill 79 prévoit une majoration selon l'indice du coût de la vie, car un ajustement de 66 2/3% à 75% serait inférieur. En plus de la revalorisation des rentes aux accidentés, tel que décrit plus haut, le Bill 79 prévoit une majoration substantielle des rentes aux survivants; ces rentes sont, en principe, indépendantes du salaire compensable de l'ouvrier — victime d'un accident. D'après le Bill 79 les rentes mensuelles versées aux veuves (ou veufs invalides) seront portées de $75 à $100, donc une majoration de 33 1/3%. Les rentes pour les enfants seront portées de $25 à $35 par enfant, donc une majoration de 40%, et les rentes aux orphelins de père et de mère de $35 à $55. Mentionnons, en passant, que lorsque de la revalorisation en 1964 des rentes aux accidentés, les montants des rentes aux survivants n'ont pas été modifiés; la rente de veuve au montant de $75 existe depuis le 1er janvier 1960 (antérieurement à cette date elle était de $40 de 1931 à 1947 et de $45 durant la période 1947-1954). De même les rentes pour les enfants au montant de $25 et $35 aux orphelins existent depuis le 1er janvier 1960 (antérieurement elles étaient de $10 resp. $15 durant la période 1931-1947 et de $20 resp. $30 durant la période 1947-54). Il est à remarquer que dans tous les cas le montant des rentes était fixé selon la date du paiement (de l'échéance) quelle que soit la date de l'accident. La loi prévoit à l'art. 34, par. 10 qu'en principe, le total des rentes mensuelles payées au décès d'un ouvrier, ne peut excéder 75% de son salaire compensable et, le cas échéant, les rentes sont réduites proportionnellement. Cependant la rente mensuelle minimum payable à une veuve (ou un veuf invalide) avec un seul enfant est fixée d'après le Bill 79 à $135 en prévoyant ainsi une augmentation de la situation précédente de $35; pour une veuve avec deux enfants la rente est portée de $125 à $170 (une augmentation de $45) et pour une veuve avec plus de deux enfants de $150 à $205 (une augmentation de $55). S'il y a plus que deux enfants admissibles à ces rentes (donc âgés de moins de 18 ans ou aux études ou invalides) le montant à la veuve (y compris pour les enfants) peut excéder le dit montant de $205 par mois lorsque le salaire mensuel de la victime dépasse $273.33 (car 75% de $274 est de $205.50). Le Bill 79 en majorant les rentes en cours payables aux survivants des victimes des accidents survenus avant le 1er septembre 1967, prévoit une augmentation identique aux rentes qui seront accordées aux survivants des victimes des accidents survenus à compter du 1er septembre 1967. En outre, le Bill stipule que l'allocation spéciale payable à la veuve (ou à la mère adoptive) en plus des dépenses encourues pour les funérailles de l'ouvrier, devient $500 au lieu de $300. Une autre amélioration des prestations provient du fait que dorénavant les rentes accordées dans le cas d'incapacité permanente (totale ou partielle) seront versées jusqu'à la fin du mois durant lequel décède un tel rentier. D'après le texte précédent l'ouvrier n'a droit à sa rente que « sa vie durant »; ainsi les rentes exigibles pour le mois dans lequel a eu lieu le décès n'étaient payables (à la succession) que proportionnellement selon le nombre de jours qu'il a vécus (il est à mentionner à cette occasion que la loi parle toujours de la « rente hebdomadaire » quoique ces rentes sont versées en termes mensuels). La modification à ce propos est d'ailleurs conforme aux principes du Régime de rentes où on stipule que « le paiement d'une prestation est dû au début du mois, mais il est versé à la fin de chaque mois pour le mois écoulé ». En parlant des rentes aux victimes des accidents, il peut être intéressant de signaler que la très grande partie de ces rentes sont: payées pour l'incapacité partielle; ainsi selon l'état au 31 décembre 1966 le nombre des rentiers dont l'incapacité ne dépasse pas 20% est d'environ 63% du total et même la proportion de ceux avec une incapacité ne dépassant pas 50% est de 91%. Le degré moyen d'incapacité s'élevait à 24.4%. Parmi d'autres modifications apportées par le Bill 79, on peut mentionner l'article qui couvre le cas d'aggravation d'un mal d'un accidenté du travail. L'amendement prévoit que dans de tel cas la compensation pour l'incapacité temporaire ou permanente sera basée sur le salaire de l'ouvrier au moment de l'aggravation (rechute, etc.) si celle-ci survient plus que trois (3) ans après cet accident, bien entendu lorsque ce salaire est plus élevé que ceux qui ont servi de base pour établir la compensation antérieure. Dans le passé ce délai était de 5 ans. Une autre modification, inspirée celle-ci par la Loi sur le Régime de rentes, prévoit que la CAT peut déclarer morte une personne disparue à la suite d'un accident survenu par le fait ou à l'occasion du travail, dans les circonstances qui font présumer son décès et reconnaître, la date de l'accident (ou la disparition) comme date de son décès, et par le fait même, de verser aux survivants les prestations requises. Une disposition spéciale du Bill 79 concerne le cas de pneumoconiose (silicose et amiantose); d'après la nouvelle teneur de l'article en question la CAT peut accepter une réclamation à cette fin, aussi si la pneumoconiose « est accompagnée d'une autre complication »; dans le passé il existait justement la restriction que la pneumoconiose ne soit « accompagnée d'aucune complication » (art. 108 de la Loi) pour avoir droit à une compensation. Enfin un article du Bill 79 donne droit aux compensations à toute personne qui serait blessée ou tuée alors qu'elle accompagne un inspecteur des mines, en vertu de la Loi des mines, même si c'est un travail d'occasion ou étranger à l'industrie de l'employeur, lesquels cas, règle générale, ne donnent droit aux compensations. De la revalorisation des rentes en cours vont profiter en 1967 environ 15 mille bénéficiaires (soit accidentés ou atteints de maladie professionnelle) et l'augmentation des rentes atteindra $62,500 par mois ou $750,000 par année; cela fait en moyenne environ 10% des montants versés avant la revalorisation. En ce qui concerne les rentes aux veuves leur nombre est d'environ 2,300, tandis que le nombre d'enfants admissibles atteint environ 3,800 (y compris les orphelins de père et de mère, ainsi que les étudiants au dessus de 18 ans et les enfants-invalides). L'article 5 du Bill 79 prévoit que l'obligation de payer l'augmentation des rentes aux accidentés découlant de la revalorisation incombe au fond d'accident ou à l'employeur de la même manière que celle de la rente de base; une disposition semblable se trouvait dans l'amendement de la Loi lors de la revalorisation en 1964. Par contre le Bill 79 ne dit pas explicitement à qui incombe l'obligation de payer l'augmentation des rentes aux survivants décrétée par ce Bill. On peut toutefois déduire de l'art. 3 de la Loi que l'employeur dont l'industrie est mentionnée dans la cédule II (et qui par le fait même ne contribue pas au fond d'accident) est personnellement tenu de payer la compensation y compris la modification accordée par le Bill. D'autre part, toujours d'après le même article, l'employeur dont l'industrie est mentionnée à la cédule I, n'est pas responsable de payer la compensation, étant tenu de contribuer au fond d'accident de la Commission. La réforme des prestations aux survivants (des rentes et de l'allocation spéciale) causées par les accidents mortels, survenus après le 31 août 1967 aura comme conséquence l'augmentation des dépenses de la Commission et, par ricochet, amènera une faible majoration des taux de contributions. On estime que de ce fait le taux futur de contribution devra subir une majoration moyenne de moins de 4% du taux actuel; la majoration ne sera pourtant uniforme dans toutes les classes d'industries ou de risque; elle dépendra, en premier lieu, de la fréquence des accidents mortels qui est très différente selon la classe. Par contre, la revalorisation des rentes aux accidentés et l'ajustement de celles aux survivants (veuve, enfants)en cours en septembre 1967, c'est-à-dire causées par les accidents antérieurs soulève un problème particulier. Lors de la revalorisation des rentes en 1964, la Commission pouvait se prévaloir d'un excédent qui se trouvait (implicitement) dans son fond d'accident, pour former la capitalisation des augmentations des rentes provenant de la dite revalorisation. Contrairement à la position de 1964, la situation financière de la CAT en 1967 n'accuse pas de tel excédent (ni explicitement, ni implicitement) pour former la capitalisation des majorations décrétées par le Bill 79. D'après une déclaration du ministre du Travail en Chambre, les majorations en question exigeraient une capitalisation d'environ $21,5 millions. Il serait impossible (et même illogique) de prélever des employeurs une telle somme d'un seul coup. La Commission pourra donc se prévaloir, paraît-il, des dispositions de l'art. 32 de la Loi qui prévoit que « la Commission peut, de la manière et à telle époque ou à telles époques qu'elle croit le plus équitable et le plus en harmonie avec les principes généraux et les dispositions de la présente loi, prélever des employeurs qui ont exploité dans le passé, qui exploitent actuellement ou qui exploiteront à l'avenir une des industries visées par la présente loi, les sommes additionnelles résultant de l'augmentation des compensations payables en vertu des dispositions de la présente loi ». En vertu de cet article (qui est rédigé quasi « sur mesure » de notre problème) il est donc loisible à la Commission de répartir le montant nécessaire sur une longue période, par exemple 25 ans, en prélevant annuellement à titre de sommes additionnelles (sans nécessairement les identifier comme telles) aux contributions régulières; une telle répartition sur une période de 25 ans exigerait environ 6.4% du montant de la capitalisation nécessaire de $21,5 millions, donc environ $1,400,000 par année; ce montant tient compte d'intérêt à raison de 4% composé annuellement, c'est-à-dire le même que le taux d'escompte appliqué pour évaluer la valeur présente des augmentations accordées. Dans l'hypothèse que les contributions annuelles régulières dépasseront $50 millions, la cotisation additionnelle serait d'ordre de 3% et possible moins, si on envisage que la hausse du plafond des salaires compensables de $5,000 à $6,000 et l'assujettissement projeté de nouveaux groupes des travailleurs augmentera sensiblement le volume global des contributions régulières. D'après le plan quinquennal préparé par la Commission et annoncé par le ministre du Travail dans la Gazette du Travail du Québec (juillet 1967) on peut s'attendre que le nombre des salariés couverts par la Loi augmentera dans 5 ans de 50%, en passant de un million en 1966 à un million et demi en 1972, ceci selon les données disponibles actuellement concernant les nouvelles entreprises qui deviendront progressivement assujetties à la Loi. Lors de la discussion du Bill 79 à l'Assemblée législative on a soulevé la question du rajustement ou de l'adaptation automatique au coût de la vie des prestations de la Commission aux accidentés (et à leurs survivants), tout comme cela est prévu pour les prestations du Régime de rentes (au Québec et dans les autres provinces canadiennes) et aussi pour les pensions (fédérales) de la sécurité de la vieillesse. Selon l'explication donnée en Chambre par le ministre du Travail, le gouvernement a envisagé d'une manière objective la question de la revalorisation automatique future des rentes de la CAT, mais le gouvernement n'a pas voulu cette année, selon l'expression du ministre, en faire une disposition particulière dans la loi, bien qu'on y avait songé; et cela surtout, d'après le ministre, à cause du coût supplémentaire pour les employeurs (lesquels, comme on sait, sont les seuls qui contribuent à la CAT), lequel serait occasionné par un tel ajustement automatique. Le ministre a ajouté que le gouvernement est bien conscient du problème et qu'il ne l'a pas abandonné. Il faut donc comprendre qu'il sera étudié plus tard, peut-être, avec l'ajustement automatique d'autres prestations payables par le gouvernement.1 A ce propos, il est à signaler qu'à date, à notre connaissance, il y a une seule province au Canada, celle de la Colombie-Britannique, dans laquelle les prestations périodiques sont sujettes à un accroissement automatique, selon l'indice des prix à la consommation. En substance, si cet indice augmente d'une année à l'autre de pas moins de 2%, les rentes seront accrues de 2% pour chaque augmentation de 2% de l'indice.
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Henley, John S. "On the Lack of Trade Union Power in Kenya." Relations industrielles 31, no. 4 (April 12, 2005): 655–67. http://dx.doi.org/10.7202/028748ar.

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Abstract:
Le but de l'article précédent est de mettre au point un schéma permettant de préciser les différents facteurs qui déterminent un syndicat à décider de recourir à l'arbitrage pendant la durée d'une convention collective. L'objet de ce schéma est l'analyse des répercussions probables de changements qui seraient destinés à accélérer le processus de l'arbitrage, à en réduire le coût pour les syndicats et à faciliter le recours à la médiation avant l'arbitrage. L'auteur discute des conséquences de ces changements du point de vue de la direction, des syndicats et de l'État. L'article s'applique d'abord à l'Ontario, mais il vaut aussi pour les autres provinces canadiennes et plusieurs États Américains, car l'arbitrage exécutoire, en tant que stade ultime de la procédure de griefs, est obligatoire partout au Canada, sauf en Saskatchewan. On retrouve également un régime similaire dans la plupart des conventions collectives outre-frontière. Cette généralisation de l'arbitrage exécutoire ne signifie pas qu'il soit exempt de critiques. On estime que les délais sont beaucoup trop longs, que l'enquête est conduite d'une manière beaucoup trop formelle, que les décisions sont trop souvent sujettes à révision par les cours civiles, que l'obligation pour les syndicats d'avoir généralement à en défrayer la moitié du coût empêche les plus faibles d'y recourir suffisamment. Ceux qui désirent le maintien du régime actuel estiment qu'il est possible pour les intéressés de l'améliorer en établissant, à l'intérieur des conventions, leur propre système d'arbitrage. Ils considèrent aussi que toute tentative pour en réduire le coût se traduira par la multiplication des griefs déférés à des tiers. L'auteur signale que, sous le présent régime, le syndicat, suivant les circonstances, a un triple choix: soumettre le grief à l'arbitrage, réserver la question pour règlement à la prochaine ronde de négociations ou, tout simplement, l'abandonner. Ce triple choix dépend de la situation de force dans laquelle se trouve le syndicat au moment du grief. Si le grief n'est pas abandonné, le syndicat pourra demander l'arbitrage, ce qui peut inciter la direction à le régler. Si la direction ne bouge pas et si l'on est à la veille d'entreprendre de nouvelles négociations, il se peut que le syndicat préfère tenter de trouver une solution au moment des conventions collectives. L'auteur passe ensuite à l'analyse de la conception que les arbitres se font de leur rôle, les uns s'en tenant à l'interprétation stricte de la convention; d'autres, beaucoup moins nombreux, cherchant à jouer si possible le rôle d'un médiateur. D'une façon générale, l'arbitrage est généralement considéré comme un procès, les parties présentant une argumentation, s'appuyant sur une jurisprudence et citant des témoins. La nature des griefs est aussi fort variée. Les uns portent sur des questions de fait précises; d'autres viennent s'insérer dans le processus même des négociations collectives. Il est rare que l'on soit en présence de conflits de droit pur. On est la plupart du temps en présence d'un conflit de droit auquel viennent s'ajouter des questions d'intérêts. Il arrive également que l'on se trouve en présence de pseudo-conflits, c'est-à-dire que les conflits sont inexistants, les parties ne se comprenant pas ou faisant mine de ne pas se comprendre. En effet, les rapports entre des contractants assujettis à une convention collective sont de plusieurs types. Les uns sont en opposition marquée cherchant à sedétruire ou à s'affaiblir l'un et l'autre. D'autres adoptent une attitude d'agression mutuelle, mais l'un accepte l'existence légitime de l'autre. D'autres encore cherchent à s'accommoder: ils ne vont pas jusqu'à travailler à se démolir, mais ne prêtent aucune assistance, gardant des rapports courtois de stricte neutralité. Enfin, il y a ceux qui marchent la main dans la main en parfaite collusion. L'existence de ces climats variés exerce, cela va de soi, une influence sur le type des conflits qui se produisent, sur la façon dont ils sont perçus et aussi sur les modes de règlements de griefs qu'on recherche. À partir des observations précédentes, l'auteur simplifie les choses en estimant qu'il s'installe généralement deux types de climats: les uns, bons, où l'on s'efforce de coopérer, de s'accommoder; les autres, mauvais, où l'on se défie sans cesse mutuellement. Dans le premier cas, il y a peu de pseudo-conflits, puisque ceux-ci ont tendance à se résoudre entre les parties, c'est-à-dire que les problèmes se règlent aux divers stades de la procédure des griefs. Au contraire, si le climat de l'entreprise est mauvais, il y a de fortes chances que le mécanisme mis en place pour le règlement des griefs fonctionnera mal, le syndicat devant choisir l'arbitrage, retenir le grief en vue de son règlement au moment de la négociation collective ou se résigner à le laisser tomber. C'est ici qu'intervient le choix de la méthode à suivre. Par exemple, on sait que la procédure de règlement des griefs précède le recours à l'arbitrage. La décision du syndicat sera alors influencée par le moment où se soulève un grief. Si l'on est à la veille d'entamer de nouvelles négociations et que l'on sait que les délais seront longs avant d'obtenir une décision, le syndicat cherchera à régler le différend par le biais de la négociation collective, d'où l'on peut déduire que des considérations de temps jouent un rôle important dans la décision de porter ou non un grief à l'arbitrage. L'autre aspect, qui entre en ligne de compte, a trait aux gains que l'on peut obtenir. Parfois, quand il s'agit de problèmes relatifs aux salaires, il est possible d'évaluer les avantages qu'on pourra tirer d'une victoire, mais quand il s'agit des droits d'un individu, il est bien plus difficile de trouver une unité de mesure. Le syndicat tient également compte des dépenses qu'il aura à effectuer au cours d'un arbitrage comparativement aux gains qu'il escompte obtenir par la décision et également au risque qu'il court de ne pas avoir gain de cause. Le schéma précédent permet d'étudier plusieurs possibilités de modifier les lois suivant lesquelles le système d'arbitrage avec décision exécutoire peut fonctionner. Ce schéma implique que, là où les relations sont bonnes, la plupart des griefs ne se rendront pas à l'arbitrage. C'est pourquoi les adversaires de la modification du régime estiment que rendre l'arbitrage plus facile d'accès, c'est inviter les parties à ne pas faire tous les efforts voulus pour régler directement les conflits, mais on peut se demander aussi si un régime d'arbitrage moins dispendieux, moins long, moins formaliste ne serait pas un bon moyen de faciliter les négociations collectives. La réduction du coût de l'arbitrage, de sa durée et de son formalisme aurait pour effet de débarrasser la négociation collective de nombreuses questions qui conduisent souvent à des impasses mais, cela accroîtrait le volume des griefs et forcerait aussi le syndicat à poursuivre des griefs qui ne sont pas sérieux. L'auteur conclut son étude en disant que, étant donné le rôle important que joue l'arbitrage dans les relations de travail, il faudrait pousser plus loin les recherches dans ce domaine pour mieux connaître d'abord le fonctionnement du processus d'arbitrage et ensuite pour mieux comprendre les facteurs qui poussent les syndicats à y recourir, ce à quoi l'on peut arriver par l'étude plus poussée de la formation et du cheminement de beaucoup de griefs.
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VEISSIER, Isabelle, Florence KLING-EVEILLARD, Marie-Madeleine MIALON, Mathieu SILBERBERG, Alice DE BOYER DES ROCHES, Claudia TERLOUW, Dorothée LEDOUX, Bruno MEUNIER, and Nathalie HOSTIOU. "Élevage de précision et bien-être en élevage : la révolution numérique de l’agriculture permettra-t-elle de prendre en compte les besoins des animaux et des éleveurs ?" INRA Productions Animales, April 24, 2019, 281–90. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.2.2478.

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Abstract:
Les techniques d'élevage de précision ont été développées essentiellement pour augmenter la rentabilité et réduire la charge de travail en appliquant des processus automatiques de surveillance des animaux et de leur environnement. Par exemple la détection de l'œstrus permet une insémination rapide, tandis que la détection des boiteries à un stade précoce ou d’un déséquilibre nutritionnel ou même des paramètres d'ambiance anormaux dans l'étable peuvent aider à prendre des mesures correctives rapidement. Les données générées par les capteurs pourraient également contribuer au bien-être des animaux. Un système détectant les problèmes de santé (par exemple, mammite ou cétose chez les vaches laitières) peut faire partie de la gestion du bien-être. En plus et surtout, certains dispositifs de l’élevage de précision sont basés sur la détection du comportement animal directement ou indirectement par la position des animaux : temps passé à se nourrir, ruminer, se reposer, marcher, etc. Des changements subtils de comportement peuvent indiquer l'état mental d'un animal : hyper-réactivité vs apathie, isolement social, modification du rythme quotidien d'activité, réduction du comportement de jeu ou du toilettage, hyper-agressivité. Ces changements peuvent être autant de signes de malaise dus à la maladie, au stress, à l'instabilité sociale, etc. Ainsi les techniques de l’élevage de précision offrent un large éventail de possibilités d'utiliser des signes de comportement animal pour aborder le bien-être dans des élevages modernes, qu’il s’agisse du bien-être lié à l'état de santé, aux relations sociales, aux relations homme-animal ou à un environnement quelconque stressant. À l'heure actuelle, ces possibilités sont peu explorées. Par ailleurs, l’élevage de précision modifie le travail des agriculteurs et potentiellement leurs interactions avec les animaux. Il est nécessaire que les animaux restent au centre de l'attention si l'on veut respecter leur bien-être et ce en harmonie avec celui de l’éleveur.
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"Changements technologiques et convention collective." Informations 21, no. 2 (April 12, 2005): 270–99. http://dx.doi.org/10.7202/027680ar.

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Abstract:
LE RAPPORT FREEDMAN Le texte ici présenté reproduit de larges extraits du Rapport de ia Commission d'enquête constituée de l'Honorable Juge Samuel Freedman, de la Cour d'Appel du Manitoba, en marge d'événements récents survenus en rapport avec la politique des Chemins de fer nationaux (C.N.R.) relativement aux parcours prolongés. Ce rapport revêt une importance considérable pour l'avenir des relations du travail au Canada en ce qu'il interprète, à l'occasion du cas précis qu'il étudie, les droits de la direction des entreprises en matière de changements technologiques, et qu'il dégage le principe général à l'effet que, nonobstant l'état actuel du droit et de la pratique en relations industrielles chez-nous, l'employeur ne peut décider seul en une telle matière, laquelle devrait être l'objet de négociation entre les parties intéressées, et donner ouverture aux mécanismes et aux recours prévus par les lois du travail pour la solution des conflits d'intérêts, en cas de mésentente. Si la mésentente survient pendant la durée d'une convention collective, le Rapport Freedman suggère qu'une distinction soit faite entre les changements technologiques mineurs, ne touchant pas de façon substantielle le régime du travail, et les changements majeurs de nature à altérer considérablement ce régime. Afin d'établir cette distinction, il suggère la procédure de l'arbitrage obligatoire. Si la décision est à l'effet qu'il s'agit d'un changement mineur, l'employeur pourrait y procéder immédiatement ; si au contraire, il est décidé que le changement en est un majeur, l'employeur ne pourrait le mettre à exécution durant le cours de la convention collective existante et le problème deviendrait matière à négociation lors des pourparlers en vue du renouvellement de cette dernière, comme toute autre matière faisant l'objet de ces pourparlers.
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Diasio, Nicoletta. "Frontière." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.033.

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Abstract:
L'anthropologie en tant que discipline scientifique s'est institutionnalisée de manière concomitante à l'affirmation de l'État-nation, aux entreprises coloniales et au souci politique de comprendre et gérer ces diversités censées menacer la cohésion sociale et la légitimité des institutions centrales: 'paysans', 'criminels', 'sauvages', 'indigènes' deviennent à la fois des objets de connaissance et de régulation. La question de la frontière s'est donc posée à double titre : à l'intérieur, dans la démarcation entre cultures savantes et cultures populaires, entre « modernité » et « survivances folkloriques », entre majorité et minorités, et à l'extérieur, dans le rapport aux sujets coloniaux. Toutes les anthropologies ont ainsi face au rapport « centre-périphérie », avec le souci de donner voix à des populations inécoutées, même si parfois cette opération a contribué à les constituer comme « autres ». Mais l'anthropologie a également contribué à montrer le caractère dynamique des frontières, leur épaisseur dense de toutes les potentialités du désordre, de l'informel (Van Gennep 1922; Douglas 1966; Turner 1969) et de la créativité culturelle (→) : en définissant les limites d'un système ou d'un monde, la frontière peut devenir le centre d'un autre. Une buffer-zone peut se constituer en État; dans les friches urbaines des quartiers, des sociabilités, des rituels inédits prennent forme; dans les frontières se donne à voir le caractère non essentialiste, négocié et performatif des identifications ethniques (Barth 1969). Le transnationalisme, la déterritorialisation, les flux de personnes, technologies, finances, imaginaires, marchandises accentuent ce processus et engendrent des réalités segmentées (Appadurai 1996): fractures et frontières dessinent des zones de contact (Pratt 1992) où le jeu des interactions produit aussi bien des pratiques et des imaginaires spécifiques, que des conflits et des relations de pouvoir. Par les frontières, le pouvoir se rend visible que ce soit par des stratégies de définition du centre, que par leur corollaire, la mise en marge et la création de discontinuités : « Une anthropologie des frontières analyse comment nations, groupes ethniques, religions, États et d'autres forces et institutions se rencontrent et négocient les conditions réciproques, dans un territoire où toutes les parties en cause s'attendent à rencontrer l'autre, un autre de toute manière construit par nous » (Donnan et Wilson, 1998 : 11). Pour les populations jadis colonisées, migrantes ou diasporiques, vivre la frontière, la porter en soi, constitue le jalon de stratégies identitaires et donne accès à un espace tiers (→) où on compose entre les enracinements à une patrie déterritorialisée et de nouvelles appartenances (Bhabha 1994; Pian 2009). Ce sujet qui se construit dans une situation de frontière n’est toutefois pas la prérogative de populations déplacées. Comme nous le rappelle Agier (2013), il constitue le soubassement d’une condition cosmopolite, au cœur de laquelle, la frontière devient l’espace, le temps et le rituel d’une relation. La frontière est centrale car elle nous rappelle concrètement qu’il n’y a pas de monde commun sans altérité : « pour l’anthropologie de la condition cosmopolite, il s’agit de transformer l’étranger global, invisible et fantomatique, celui que les politiques identitaires laissent sans voix, en une altérité proche et relative » (Agier 2013 : 206). Dans cette anthropologie qui déjoue le piège identitaire (Brubaker et Cooper 2000) et le refus de l’autre, connaissance et reconnaissance (→) vont ensemble. Cette liminarité féconde est au cœur d'une anthropologie non-hégémonique. Mais loin d'en constituer uniquement un objet d'étude, elle désigne également une posture épistémologique. Elle nous invite à déplacer le regard du centre aux marges des lieux de production intellectuelle, à en interroger la créativité, à analyser comment les frontières entre savoirs sont reformulées et comment elles sont mises en œuvre dans les pratiques de recherche. Ce décentrement interroge différents niveaux: un déplacement géographique qui implique une connaissance et une valorisation de ce qui se fait en-dehors des foyers conventionnels de production et de rayonnement scientifique de la discipline. Ces productions sont parfois peu connues en raison d'une difficile compréhension linguistique, à cause d'une rareté d'échanges liée à des contextes de répression politique, ou encore par l'accès difficile au système de l'édition. Un déplacement du regard en direction de ce qui est produit en-dehors des frontières des institutions universitaires et académiques, la professionnalisation de la discipline impliquant un essaimage des anthropologues dans les associations, dans les ONG, dans les entreprises, dans les administrations publiques. Comment, compte tenu des exigences de rigueur théorique et méthodologique de la discipline, ces productions en marge des centres de recherche institués, participent au renouvellement et à la revitalisation de l'ethnologie? Une anthropologie non hégémonique s'interroge également sur les sujets frontières de la discipline: elle est là où les limites bougent, là où une frontière en cache une autre, où les conflits éclatent, auprès d'interlocuteurs à qui le savoir officiel a longtemps nié la légitimité de parole et de subjectivité. Elle questionne une autre opération de bornage interne à sa constitution : une discipline ne se reconnaît pas uniquement pour ce qu'elle accepte à l'intérieur de ses frontières, mais aussi par ce qu'elle rejette et reformule. Ces processus d'inclusion, de purification et de catégorisation donnent lieu à des configurations spécifiques et constituent un analyseur des spécificités intellectuelles locales. Leur analyse permet aussi de s'interroger sur ces situations de croisement entre savoirs favorisant l'innovation scientifique. La tension entre anthropologies centrales et périphériques rejoint enfin la question de l'hégémonie dans les rapports entre sciences, avec tout ce que cela implique en termes de légitimité et de reconnaissance: ainsi l'opposition entre sciences 'dures' et 'molles', les paradigmes qui inspirent les dispositifs d'évaluation disciplinaire, les hégémonies linguistiques.
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Goodale, Mark. "Droits humains." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.093.

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Abstract:
En tant que sous-domaine émergeant de l'anthropologie sociale et culturelle, l'anthropologie des droits humains a contribué à la théorie et à la méthodologie de diverses manières. Il a également apporté des contributions en dehors de la discipline puisque les juristes internationaux, les responsables politiques et les représentants du gouvernement se réfèrent à l'anthropologie des droits humains comme source d'informations et d'idées au sujet des droits humains dans les documents politiques, les rapports aux agences gouvernementales et dans les principaux discours publics (voir par ex. Higgins 2012, 2013). Culture En tant que catégorie d'organisation de la différence, la culture était dès le départ problématique pour les droits humains. Dans sa Déclaration sur les droits de l'homme de 1947, Melville Herskovits craignait que la diversité et la richesse culturelles ne soient incompatibles avec les droits humains, en affirmant des modèles transculturels de croyances et de pratiques normatives contredisant les preuves anthropologiques et en menaçant d'ignorer la culture au sein de l'économie politique de l'ordre de l’après-guerre. En dépit de ces préoccupations, la diversité culturelle n'a pas été affectée par la promulgation de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. Ceci, en grande partie, est dû à l'influence plus large des droits humains, sans parler de la transformation globale imaginée par Herskovits, qui a immédiatement été bloquée par la Guerre froide. Même Eleanor Roosevelt a reconnu que le projet des droits humains prendrait des années, voire des décennies, et que les modèles culturels ne commenceraient à changer que lorsque ce qu'elle appelait une «vigne curieuse» prendra racine puis se répandra dans des lieux où « les gouvernements ne l’attendent pas » (cité dans Korey 1998). Au moment où ce genre de changement à grande échelle a commencé, les anthropologues des droits humains ont observé que l'impact sur la culture défiait la dichotomie entre particularisme et universalisme et que la culture elle-même facilitait la transnationalisation des normes des droits humains. Dans le volume novateur Culture and Rights (« Culture et Droits ») (2001), les anthropologues qui se sont penchés sur une décennie de recherche ethnographique après la fin de la Guerre froide ont remarqué deux phénomènes clés à l'œuvre. Dans la première, les pratiques culturelles et les modes de compréhension normatifs existants ont servi de mécanismes à ce que Sally Engle Merry (2006a) décrira plus tard comme la «vernacularisation», à savoir l’application de normes internationales des droits humains de plus en plus hégémoniques dans des formes de pratique éthique et politique ancrées dans le particulier. Et dans la seconde, les spécialistes de Culture et Droits ont décrit et théorisé l'émergence d'une culture transnationale des droits humains. Ici, un compte rendu anthropologique de la culture s'est avéré utile pour comprendre la formation de nouvelles catégories d'action collective au sein des agences internationales, des ONG transnationales et des mouvements politiques et sociaux façonnés par les logiques des droits humains. Dans les deux cas, l'utilisation par les anthropologues du concept de culture pour comprendre la pratique des droits humains a évolué à contre-courant de la théorie anthropologique et sociale, sceptique sur l'utilité analytique de la culture face à l'hybridation supposée de la mondialisation. Pouvoir Les droits humains, comme Burke aurait pu le dire, agissant à travers les gens, c'est du pouvoir; et «les gens prévenants, avant qu'ils ne se déclarent, observeront l'usage qui est fait du pouvoir; et surtout d'éprouver quelque chose comme l’exercice d’un nouveau pouvoir sur des personnes nouvelles, dont les principes, les colères et les dispositions ont peu ou pas d'expérience »(Burke 1919 [1790]: 7, souligné par l’auteur). Les anthropologues des droits humains ont été très attentifs à un autre problème initialement identifié par Herskovits: la manière dont un projet global de droits humains crée des tensions accrues au sein des conflits d’intérêts existants en éliminant toutes formes alternatives de changement social et de résolution des conflits. Bien sûr, du point de vue des défenseurs des droits humains, c'est un pouvoir exercé pour le bien; en effet, comme l'expriment avec force les traités internationaux comme la CEDAW, le projet des droits humains d'après-guerre exige le changement, le remplacement, voire la suppression des modes de pratique culturelle qui restent inexplicables et donc illégitimes. Comme le stipule l'article 5 souvent cité par le CEDAW, les États parties à la charte internationale des droits des femmes doivent «modifier les comportements sociaux et culturels des hommes et des femmes en vue d'éliminer les préjugés et autres pratiques coutumières» qui sont basées sur les théories locales de l'inégalité de genre. Mais, comme l'ont montré les anthropologues, les droits humains tendent souvent à mettre entre guillemets et à marginaliser les autres logiques culturelles de justice sociale, de développement, de transformation des conflits et d'éthique publique. Et cette extension du pouvoir peut avoir des conséquences inattendues. L'un des exemples les plus complets de la façon dont les anthropologues ont exploré les implications du pouvoir imprévisible des droits humains est l'ethnographie du développement de Harri Englund (2006) au Malawi. Comme il l'explique, le concept des droits humains a été officiellement traduit dans la langue locale avec une phrase qui signifiait «la liberté avec laquelle on est né» (2006: 51). Au fil du temps, les gens ont mis l'accent sur la liberté de contester les normes culturelles existantes en matière de mode, d'obéissance dans les écoles publiques et de comportement sexuel, plutôt que sur les conditions structurelles économiques et politiques qui renforçaient un héritage d'inégalité et de corruption publique. Le résultat, selon Englund, fut que les Malawiens finissaient par être «privés de la traduction». Le discours sur les droits humains a saturé tous les aspects de la vie publique au Malawi, comme le voulaient les fonctionnaires et les travailleurs humanitaires transnationaux. Mais puisque les droits humains étaient mal traduits dans une langue vernaculaire locale, ils ont été transformés au point d'être méconnaissables, ce qui a empêché leur utilisation comme langage d'un changement social pourtant nécessaire. Épistémologie Quand Herskovits affirmait que l'anthropologie n'était pas capable de faire des affirmations définitives sur les droits humains universels parce qu'elle était une «science de l'humanité» et ne s'intéressait donc qu'aux questions empiriques du comportement humain exprimées par des «modèles de culture», il ne pouvait prévoir les innovations épistémologiques dans la discipline qui élargiraient ses objets de connaissance et transformeraient ses domaines d'investigation. Cela ne veut toutefois pas dire que, dans les décennies qui ont suivi, les anthropologues ont écarté les premiers arguments de Herskovits pour confronter les problèmes ontologiques et philosophiques fondamentaux qui restaient essentiels aux droits humains. Une grande partie du travail intellectuel consacré aux droits humains restait dans des sphères telles que les études juridiques critiques, la théorie politique et la philosophie morale. Au contraire, les anthropologues ont utilisé la recherche ethnographique pour étayer de manière subversive l'élargissement des bases sur lesquelles les questions fondamentales morales et théoriques des droits humains pouvaient être posées et résolues. Ceci, à son tour, a eu des implications importantes pour l'épistémologie des droits humains, en particulier dans l'après-Guerre froide, lorsque le discours sur les droits humains s'est de plus en plus intégré dans les pratiques juridiques, politiques et sociales. Les anthropologues ont très tôt observé que les idées sur les droits humains étaient fondamentales dans leur mise en pratique. Les acteurs sociaux, souvent pris dans des moments de crise ou de dislocation, n'ont jamais été capables d'exploiter simplement les droits humains ou de corrompre leurs imaginaires de justice comme s'il s'agissait d'une boîte à outils normative attendant d'être ouverte. Au lieu de cela, les logiques de défense des droits humains exigeaient autant de considération de soi que de changement social; les gens étaient invités, encouragés, obligés de se repenser en tant que citoyens d'un univers moral différent. La théorisation éthique en termes de cet univers moral souvent radicalement différent est devenue une forme distincte de pratique sociale et l'anthropologue est devenu à la fois témoin et participant de cette transformation dans le cadre de la rencontre ethnographique (voir Goodale 2006). Ce qui en résulta fut un enregistrement ethnographique de modèles de droits humains innovants et potentiellement transformateurs, profondément ancrés dans les circonstances de leur création. Le meilleur exemple que nous ayons d'un compte rendu local des droits humains parfaitement articulé est l'ethnographie de Shannon Speed ??sur les conséquences de la rébellion zapatiste au Chiapas (2007). Pendant et après la violence, des organisations internationales et transnationales de défense des droits humains ont envahi la région du Chiapas. Ceux qui défendent les droits des peuples autochtones en tant que droits humains ont été particulièrement influents dans la façon dont la résistance zapatiste s’est exprimée. Les leaders politiques indigènes ont formé des «conseils de bonne gouvernance» dans lesquels les idées sur les droits humains ont été longuement débattues, remaniées et ensuite utilisées pour représenter les valeurs morales zapatistes en tant qu'action politique zapatiste enracinée. Plaidoyer transnational Les réseaux transnationaux des droits humains qui ont émergé après la fin de la Guerre froide ont fait ce qu'Eleanor Roosevelt attendait d'eux: ils ont défié la souveraineté de l'Etat et ont permis de créer de nouvelles sphères publiques à la fois translocales et ancrées dans les sites de contestation intime. Des chercheurs comme Annelise Riles (2000) ont étudié ces réseaux de l'intérieur et ont contribué à la compréhension plus large des assemblages mondiaux qui modifiaient l'ontologie des relations sociales à une époque de transformation économique géopolitique et mondiale. Mais les anthropologues ont également montré à quel point les réseaux de défense des droits humains sont façonnés par les économies politiques des conflits locaux de manière à changer leur valence normative et à les rendre incapables de remplir leur mandat plus large de changement social et de transformation morale. Par exemple, l'ethnographie de longue durée de Winifred Tate (2007) du conflit historique entre l'État colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) montre comment les défenseurs des droits humains luttent pour traduire la langue et les logiques morales des droits humains universels en une catégorie instrumentale de l'action pouvant répondre aux défis du traumatisme historique, des récits multiples et ambigus de la culpabilité pour les atrocités commises, de l'héritage de la violence structurelle, et des modèles durables d'inégalité économique ayant des racines dans la période coloniale. Et l'étude de Sally Engle Merry (2006b) sur les institutions qui surveillent la conformité nationale à la CEDAW illustre en détail la façon dont les défenseurs des droits humains doivent eux-mêmes naviguer entre des cultures multiples de défense et de résistance. Les représentants des ministères nationaux des droits humains se trouvent souvent obligés de défendre à la fois le respect d'un traité international des droits humains et l'intégrité et la légitimité des pratiques culturelles qui semblent violer ce même traité. Néanmoins, ces dichotomies n'annulent pas la portée du droit international des droits humains dans les conflits nationaux et locaux. Au contraire, comme le souligne Merry, elles reflètent la façon dont la pratique des droits humains crée ses propres catégories d'identités et de pouvoirs contestés avec des implications incertaines pour la défense transnationale des droits humains et la promotion du patrimoine national(-iste). Critique et engagement Enfin, l'anthropologie des droits humains, peut-être plus que d'autres orientations académiques s’intéressant aux droits humains, se heurte avec difficultés au dilemme de développer un compte rendu rigoureux et ethnographique des droits humains qui soit à la fois critique et éthiquement conforme aux conditions de vulnérabilité qui mènent aux abus et à l’exploitation. Cette tension s'est exprimée de différentes manières pour chaque anthropologue. Certains (comme Winifred Tate et Shannon Speed, par exemple) ont commencé leur carrière en tant qu'activistes des droits humains avant de faire de la recherche et de mener une réflexion ethnographique sur les processus sociaux et politiques pour lesquels ils s’étaient engagés. Mais la tension entre la critique et l'engagement, le scepticisme et le plaidoyer, et la résistance et l'engagement, n'est pas seulement un défi pour les anthropologues des droits humains. Comme l'a démontré la recherche ethnographique, c'est un fait social et moral fondamental pour la pratique des droits humains elle-même. Ceci en partie parce que la théorie de la pratique sociale et du changement politique que propose les droits humains exige une forme d'autoréflexion et d'auto-constitution destinée à semer le doute sur les pratiques culturelles existantes, sur les théories populaires de l’individu, et sur les hiérarchies du pouvoir. Pourtant, la transition de l'ancien à l’actuel devenu tout à coup illégitime au nouveau et maintenant soudainement authentique est lourde de dérapage moral et de conséquences imprévues. Un exemple récent d'ethnographie de la pratique des droits humains est l'étude de Lori Allen (2013), portant sur le rôle du discours sur les droits humains dans la politique de résistance palestinienne à l'occupation israélienne de la Cisjordanie. Bien que le langage des droits humains ait été utilisé dès la fin des années 1970 en Palestine comme stratégie rhétorique populaire pour défendre les victimes de l'occupation auprès d'une audience internationale, un cercle professionnel d'activistes et d'ONG finit par restreindre l'utilisation des droits humains dans des espaces sociaux et politiques étroitement contrôlés. Dans le même temps, l'ensemble des griefs palestiniens sont restés sans réponse pendant des décennies, comme la violation des droits humains continuelle, l'incapacité à obtenir l'indépendance politique et à influencer favorablement l'opinion politique en Israël. Le résultat fut que les Palestiniens en vinrent à considérer les droits humains avec cynisme et même suspicion. Mais plutôt que de rejeter entièrement les droits humains, ils ont formulé une critique organique des droits humains dans un discours critique et émancipateur plus large promouvant l'autonomie palestinienne, l'anti-impérialisme et l’activisme associatif (par opposition à l'interventionnisme). Après des décennies d'engagement pour les droits humains dans l'histoire de la lutte palestinienne contre l'occupation, les militants ont pu s'approprier ou rejeter les logiques et les attentes des droits humains avec un haut degré de conscience contextuelle et de réalisme politique. Orientations futures L'anthropologie des droits humains est maintenant bien établie en tant que domaine de recherche distinct et source de théorie anthropologique. Sur le plan institutionnel, les universitaires et les étudiants diplômés qui travaillent dans le domaine de l'anthropologie des droits humains viennent généralement, mais pas exclusivement, des rangs de l'anthropologie juridique et politique. Parce que les droits humains sont devenus un mode de plus en plus omniprésent du monde contemporain, les anthropologues rencontrent des traces de cette influence à travers un large éventail de pratiques culturelles, de mouvements politiques et de projets moraux. Cela ne veut cependant pas dire que le statut des droits humains n'est pas contesté, bien au contraire. Alors que la période liminaire de l'après-Guerre froide cède la place à la redifférenciation culturelle, à l'établissement de nouvelles hiérarchies et au rétrécissement des espaces d'expérimentation politique et sociale, les droits humains continueront à bousculer les formes alternatives de pratiques morales et de constitution personnelle et collective. Alors que le projet des droits humains d'après-guerre mûrit en se transformant en processus presque banal de réforme constitutionnelle, de bonne gouvernance et de restructuration économique néo-libérale, son potentiel de catalyseur de transformation radicale et de bouleversement moral diminuera probablement. L'anthropologie des droits humains deviendra moins l'étude d'un discours politique et moral à une époque de transition souvent vertigineuse et de possibilités apparemment illimitées, que celle d'un universalisme séculaire contemporain établi parmi une foule de perspectives concurrentes.
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