Academic literature on the topic 'Identité collective – Revendications'

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Journal articles on the topic "Identité collective – Revendications"

1

Dembinska, Magdalena. "Adapting to Changing Contexts of Choice: The Nation-Building Strategies of Unrecognized Silesians and Rusyns." Canadian Journal of Political Science 41, no. 4 (December 2008): 915–34. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423908081080.

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Abstract. The article explores the relationship between institutional constraints and nation-building. Non-recognized Rusyns in Ukraine and Silesians in Poland respond instrumentally to state definitions of “minority.” Moreover, both groups adjust their strategies to European structures and discourses which provide new ways to frame their identity claims. Institutions determine the constraints and incentives of group action. Identity is not only constructed, but is reconstructed in a rational way. Contrary, however, to the rational choice instrumental perspective which would predict an assimilation process, state policies encourage the Rusyns and Silesians to re-imagine and reinforce their distinctiveness.Résumé. L'article examine le lien qui existe entre les contraintes institutionnelles et l'édification de la nation. Non reconnus, les Ruthènes en Ukraine et les Silésiens en Pologne réagissent instrumentalement aux définitions du terme «minorité» établies par ces États. De plus, les deux groupes adaptent leurs stratégies aux structures et aux discours de l'Europe, qui leur permet de formuler leurs revendications identitaires d'une nouvelle manière. Les institutions établissent les contraintes et les incitatifs à l'action collective. L'identité n'est pas seulement construite, elle est reconstruite de façon rationnelle. Contrairement, toutefois, à la perspective instrumentale du choix rationnel qui aurait prédit un processus d'assimilation, les politiques étatiques incitent les Ruthènes et les Silésiens à ré-imaginer et à renforcer leur identité distincte.
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Gentelet, Karine. "Les revendications politiques des Premières Nations du Canada : Le concept de nation comme outil contre-hégémonique." Canadian journal of law and society 20, no. 2 (August 2005): 157–81. http://dx.doi.org/10.1353/jls.2006.0023.

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Abstract:
AbstractA determining factor in the evolution of their power relationship with the State was the fact that Native groups became conscious of their identity and collective power and that they defined their collective identity using the concept of “nation”. The federal positions have also changed on the question of Aboriginal collective rights and the State has modified certain principles in its policies. The Native groups have redefined their collective rights according to their needs and political objectives. With that concept, they have developed a form of counter-hegemony, releasing them from the domination of the State and enabling them to attain the political autonomy they are seeking.
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3

Azam, Martine. "Le credo identitaire comme ressource pour l’art ?" Sociologie et sociétés 34, no. 2 (April 29, 2004): 185–205. http://dx.doi.org/10.7202/008138ar.

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Abstract:
Résumé À travers un siècle de relations entre art et territoire en région Midi-Pyrénées, l’article s’intéresse à la façon dont les acteurs, collectifs et individuels, ont érigé en ressources les notions de territoire et d’identité. Abordée de façon chronologique, la première partie de l’article retrace les périodes au cours desquelles le mouvement régionaliste et les milieux artistiques se sont retrouvés pour porter la revendication d’une identité spécifique. La seconde partie cherche à dépasser les circonstances propres à chacun des moments de l’histoire régionale et dégage les composantes humaines et discursives — les acteurs, le discours identitaire, le « retard » — et les variantes qu’elles enregistrent.
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Siberten-Blan, Gijom. "Trazenje pravde i melanholija - vreme pravde u svetlu jednog psihopatoloskog slucaja." Filozofija i drustvo 19, no. 1 (2008): 21–41. http://dx.doi.org/10.2298/fid0801021s.

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Abstract:
(francuski) Consid?rant la justice, non comme un concept juridico-politique ou comme une id?e morale, ni comme l'objet d'institutions sociales particuli?res, mais comme un signifiant entrant la construction symbolique et imaginaire de la subjectivit? individuelle et collective, cet article pose le probl?me de la "structure de demande" sp?cifique (Lacan) capable de d?terminer un tel signifiant. L'hypoth?se propos?e et discut?e ici est double: d'une part cette structure peut ?tre d?crite ? partir de son exacerbation pathologique dans ce que la psychiatrie du d?but du XXe si?cle a distingu?, au sein des syndromes parano?aques, comme "d?lire de qu?rulence", de "revendication" ou de "passion de justice"; d'autre part, ce type de formation d?lirante peut lui-m?me faire l'objet d'une ?tiologie analytique en ?tant rapport? aux conditions ?conomiques et structurales identifi?es par Freud pour le deuil pathologique et la m?lancolie, dont la revendication passionnelle de justice constituerait une tentative psychique de r?solution. La th?se qui en d?coule est que, dans la m?lancolie comme dans la qu?rulence, le point nodal de la probl?matique motivant le signifiant de justice est une impasse, en forme de double bind, dans le rapport du sujet au temps, impasse dont la figure d'Hamlet offre une incarnation embl?matique.
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5

Charles-Dominique, Luc. "La patrimonialisation des formes musicales et artistiques." Ethnologies 35, no. 1 (September 9, 2014): 75–101. http://dx.doi.org/10.7202/1026452ar.

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Abstract:
La notion de Patrimoine culturel immatériel (PCI) assez récemment formalisée sous l’égide de l’Unesco (2003), constitue l’aboutissement de deux siècles de politiques nationales à visées patrimoniales. Née d’une volonté de préservation et aussi du contexte européen de la création des identités nationales au xixe siècle, elle est totalement corrélée aux institutions sociales et politiques (notamment étatiques), à l’instauration progressive d’une mémoire collective nationale, aux notions protéiformes d’identité, depuis l’identité nationale aux multiples formes d’identités locales et micro-locales. Alors qu’elle épouse totalement les diverses formes de territorialisation culturelle, politique et l’ensemble des revendications qui s’y rattachent, la patrimonialisation est aujourd’hui à la fois un phénomène en expansion fulgurante et un objet d’études fécond pour les sciences humaines et sociales. Ces dernières s’interrogent en effet soit sur « l’émotion patrimoniale » individuelle ou institutionnelle, à la base du processus, soit sur la mise en place de la « machine patrimoniale », à savoir l’ensemble de la « chaîne patrimoniale », de ses phases successives et de ses acteurs, le tout étant aujourd’hui tellement répandu que certains n’hésitent plus à parler de « totalitarisme patrimonial » en regard des dangers de réification et de muséification des cultures qui pourraient en résulter. Alors qu’en France tout au moins, le secteur associatif des musiques et danses traditionnelles s’est rangé globalement derrière cette nouvelle bannière du PCI, cet article tente de faire de façon synthétique l’anthropologie de cette notion problématique.
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Mésini, Béatrice. "Les Sans dans les forums sociaux. Luttes aux confins et lignes de confront." Note de recherche 28, no. 1 (May 21, 2009): 193–228. http://dx.doi.org/10.7202/001730ar.

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Abstract:
Résumé Au tournant du siècle, le processus de « dissémination » des forums sociaux et des contre-sommets s’est accéléré, gagnant progressivement l’ensemble des nations, des continents et des régions. Les mouvements de Sans, quasi absents du premier Forum social mondial (FSM) et sous-représentés au second, ont progressivement réalisé leur inclusion dans ces espaces, arguant de la centralité de leur lutte au coeur de la question sociale. En tant que groupes constamment mobilisés dans les luttes sociales contre l’ordre libéral, les Sans (chômeurs, RMistes, handicapés, malades, sans-papiers, sans-logement, sans-terre), dotés de statut repoussoir, hors statut et souvent sans représentation institutionnelle, syndicale et politique, viennent grossir le cortège des identités culturelles et territoriales laminées par la mondialisation libérale. Inscrite dans une sociologie de l’action, cette analyse décentrée sur les acteurs et multipolarisée sur des segments de luttes, tente de rendre lisible la diversité des revendications portées par les acteurs dans les forums sociaux, en contrechamp des représentations partielles et partiales, retraduites par les politiques et les médias traditionnels. Nous montrerons comment ce groupe social des Sans, virtuel et latent dans les années 1990, s’est agrégé dans les forums par affiliation successive de mouvements en France, en Europe et sur divers continents, jusqu’à devenir un « groupe en soi », réactualisant l’urgence de la question sociale, notamment autour des rapports de domination de classe, de caste, de race, de genre… Puis nous envisagerons comment cet acteur-sujet des Sans sert de réceptacle à la mémoire collective des luttes dans le temps et l’espace, en offrant un double cadre à la fois interprétatif des méfaits de la mondialisation libérale, mais aussi prospectif, comme espace producteur de solidarités face aux politiques sécuritaires et répressives, menées à l’encontre des pauvres, des exclus et des militants de leur cause.
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Marin, Léonie. "Les revendications médiatisées kanakes et les nouvelles formes d’engagement politique." Canadian Journal of Communication 40, no. 4 (November 11, 2015). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2015v40n4a2955.

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Abstract:
This article analyzes mediated claims by the Kanak, from the written press to the Internet. It focusses on the transformation of the social discourses of this people in their struggle for power in a context of censorship. Considering the “before” and “after” of the Internet, this research seeks to elucidate forms of resistance involving cultural, social and political interests. The individualization of expression made possible by the Internet produces new forms of political engagement, and the resulting actions are part of a quest for visibility that changes collective identity affiliations. Thus, the emergence of Kanak claims into the public sphere does not really challenge the balance of power, but rather questions identity issues made manifest by various forms of political engagement.Cet article analyse les revendications médiatisées kanakes, des médias écrits à internet, et met l’accent sur les transformations des discours sociaux du peuple dans sa lutte pour le pouvoir, dans un contexte de censure. Inscrit dans un double mouvement entre l’« avant » et l’« après » internet, cette recherche peut ainsi saisir les formes de résistance qui impliquent des participations culturelles, sociales et politiques. L’individualisation de la prise de parole engendre de nouvelles formes d’engagement politique et les actions qui en découlent s’inscrivent dans une recherche de visibilité, notamment par une modification des affiliations collectives identitaires. Ainsi, l’irruption des revendications médiatisées kanakes dans la sphère publique ne relève peut-être pas réellement d’une remise en cause fondamentale du pouvoir, mais plutôt d’enjeux identitaires qui se manifestent par différentes formes d’engagement politique.
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8

Diasio, Nicoletta. "Reconnaissance et pouvoir." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.036.

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Abstract:
« T'es noire, pauvre, moche, et en plus t'es une femme ». La protagoniste du roman d'Alice Walker (1999) à qui ces mots sont adressés, saura bien s'affranchir de la domination à laquelle ces marquages sociaux semblent la destiner. Une anthropologie non hégémonique questionne la manière dont des entités individuelles ou collectives, assignées à une position de subordination, et épinglées à une altérité légitimée par des inégalités sociales, économiques ou par une prétendue différence physique, identitaire ou culturelle, se saisissent de ces catégories pour les remettre en question, s'affirmer, se construire et retourner des positions de vulnérabilité en force. Ces retournements ne sont pas uniquement de l'ordre de la ruse ou des contre-pouvoirs de ceux qui campent dans la liminalité : elles impliquent des négociations, des actions, des jeux de rôles, des résistances qui font du pouvoir, un champ multiforme et mobile de relations stratégiques entre des individus et des groupes (Foucault 1984). Il s'agit alors d'analyser des rapports complexes et instables entre agentivité et gouvernementalité et les liens multiples qui se nouent entre puissance d'action individuelle, interactions sociales, institutions, savoirs et socio-histoires. Cette posture interroge la tension entre la vulnérabilité existentielle et l'organisation politique et sociale des vulnérabilités en tant qu’art du gouvernement de soi et d'autrui. Son ambition est de relever le défi lancé par Fassin, d'étudier les effets d'influence réciproque entre la « condition comme 'opération d'objectivation' par laquelle les structures et les normes sociales se traduisent dans la vie quotidienne […] dans la manière d'être vis-à-vis de soi, des autres et du monde, et l'expérience, comme 'opération de subjectivation' par laquelle les gens donnent forme et sens à ce qu'ils vivent » (Fassin 2005 : 332). La vision du pouvoir comme dispositif permettant à la fois l'émergence des subjectivités et leur contrôle, voire leur négation par réification, se trouve également au cœur du débat contemporain sur la reconnaissance et la visibilité sociale. Les luttes pour la reconnaissance semblent avoir, dans le monde contemporain, une étendue et une légitimité inédite. La reconnaissance semble devenir le langage à travers lequel s’expriment les luttes sociales aujourd’hui. Ce concept, venant de la philosophie politique et sociale, pour essaimer ensuite dans la sociologie et, plus tardivement, l’anthropologie, a été même envisagé comme une notion clé et un objet non reconnus, mais fondateurs des sciences sociales contemporaines (Caillé 2007 ; pour une analyse de la mobilisation et des usages du concept de « reconnaissance » dans les sciences sociales de 1993 à 2013, voir Bigi 2014). Une anthropologie qui se veut décentrée et engagée n’est pas étrangère aux postulats qui fondent le concept de reconnaissance : la prise en compte du statut relationnel et non plus substantiel du sujet, sa vulnérabilité constitutive, l'importance de la confirmation intersubjective de capacités et de qualités morales, la réciprocité comme manière d'arracher l'individu à une symétrie déniée, sa dimension performative (Honneth 2002, 2006; Ferrarese 2007). Cette anthropologie dialogique ambitionne à analyser autant les formes de relégation au silence, au mépris et à la disqualification, que les manières qu'ont les sujets -individuels et collectifs- de s'arracher à l'invisibilité et à l'humiliation (Battegay et Payet 2008). Cette anthropologie interroge également les contextes institutionnels et socio-juridiques, et ces espaces publics où prennent forme, s'expriment et se donnent à voir des besoins, des langages, des mediums, des collectifs nouveaux. Ces luttes questionnent enfin la co-construction de soi et de l'autre dans des processus de visibilité mutuelle : il en est ainsi, par exemple, de la minorité qui demande et de l'État qui reconnaît. Toutefois, une anthropologie non hégémonique est également appelée à débusquer les embûches d'une demande de reconnaissance qui risque de produire ou de reproduire des catégories sociales que fondent la réification, l'altérité ou l'asymétrie. « Je ne veux pas être la victime de la Ruse d'un monde noir », écrivait Frantz Fanon (1952: 186). Il en est ainsi de ces demandes de revendication et de défense identitaire qui, loin de défaire des identités, en montrant le caractère construit d'éléments tels que le genre, l'ethnie, la « race » ou l'orientation sexuelle, risquent de figer et de contraindre « les sujets mêmes [qu’elles] espèrent représenter ou libérer » (Butler 2005: 148). Ce modèle identitaire, dont le caractère illusoire et réifiant a été soulevé à plusieurs reprises (Clifford 1988; Bayart 1996; Fraser 2005), échoue dans sa demande de reconnaissance: il dissimule les asymétries et les compétitions sein du groupe, il occulte les formes de déplacement du pouvoir, il engendre des concurrences victimaires et renforce d'autres formes, moins visibles, d'assujettissement.
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Giordano, Christian. "Nation." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.048.

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Abstract:
La meilleure définition de la nation est sans doute celle que propose Benedict Anderson lorsqu’il parle de communauté politique imaginée (Anderson, 1983). Ce faisant Anderson met en doute la validité de certaines caractéristiques mystificatrices, quoique considérées comme objectives, attachées au concept de nation. Cette critique s’adresse à Ernest Gellner et à Eric J. Hobsbawn qui eux mettent en évidence l’invention et donc le caractère mystificateur attaché à l’idée de nation (Gellner, 1983, Hobsbawm and Ranger, 1983). La posture théorique spécifique qu’adoptent Gellner et Hobsbawn ne saurait surprendre, car le premier est issu d’un terreau philosophique et méthodologique de type néopositiviste, tandis que Hobsbawm est notoirement associé à un marxisme modéré. Anderson, avec son idée de nation comme communauté politique imaginée, se trouve être très proche des positions de type interprétatif. Il évoque de ce fait indirectement Max Weber selon lequel il est fondamental de reconstruire le sens que les acteurs eux-mêmes, en tant que membres d’une société, donnent à leur comportement. Lorsque Anderson définit la nation comme une communauté politique imaginée, il insiste sur le fait que les membres individuels de ces groupes sociaux, bien que ne se connaissant pas personnellement et que n’ayant fort probablement pas l’occasion de se rencontrer durant leur vie, partagent le même sentiment d’appartenance (Anderson, 1983: 15). La nation est imaginée comme une entité circonscrite et par conséquent démographiquement définie, même si ses frontières peuvent varier en fonction de circonstances historiques particulières. En fait une nation peut s’étendre ou se rétrécir du point de vue de son territoire comme c’est le cas de certaines nations d’Europe centrale et orientale (Hongrie, Roumanie, Bulgarie etc.). L’essentiel de ce caractère limité du point de vue structurel et démographique réside cependant dans le fait qu’aucune nation ne souhaite inclure l’humanité entière. En reprenant une réflexion de Max Weber, on peut remarquer que la nation est imaginée comme une communauté partiellement ouverte vers l’extérieur parce qu’il est inacceptable que n’importe quel membre du genre humain en fasse partie. La nation est en outre imaginée comme une communauté d’égaux, liés entre eux par d’étroites relations de fraternité et de parenté réelle, rituelle ou symbolique, même si cela ne correspond pas à la réalité socio-structurelle et à la dimension de la société. Car dans toute société nationale il existe d’évidentes inégalités sociales et des divisions entre couches, classes, castes ou milieux. Enfin la nation est imaginée comme étant souveraine, à savoir comme une communauté politiquement indépendante, même si ce n’est pas toujours le cas. De fait il existe encore aujourd’hui des nations sans État mais qui aspirent à l’indépendance et donc à se constituer en société souveraine pourvue d’un État propre. Le débat au sujet du rapport entre nation et nationalisme est encore vif. Anthony D. Smith pense que la nation précède le nationalisme et que ce dernier est la conséquence logique de l’émergence des nations même dans des époques fort lointaines (Smith, 1998). A cause de son point de vue, Smith s’est vu reprocher d’être primordialiste dans la mesure où il voit l’origine de la nation dans des temps archaïques. Gellner pour sa part a pris le contrepied de cette perspective, en mettant en évidence le fait que la nation est un phénomène social issu de la modernité occidentale, grâce aux inventions industrielles et en premier lieu grâce à l’imprimerie, mais également à son nouveau système économique capitaliste allant de pair avec l’émergence de classes entrepreneuriales à la recherche de nouvelles ressources primaires et de nouveaux marchés (Gellner 1983) Les nouveaux États-nations issus de ces mutations ont obtenu leur légitimité grâce à la rhétorique nationaliste. C’est donc le nationalisme qui génère l’idée de nation et non l’inverse, ainsi que le prétendent la majorité des auteurs de tendance primordialiste. Le nationalisme est l’instrument idéologique essentiel pour les nations sur lesquelles viennent se fonder les nouveaux États, en tant qu’institutions politiques de la modernité. Selon la thèse de Gellner, le nationalisme représente la formule politique nécessaire pour justifier l’exercice du pouvoir de la part des classes politiques dans les États-nations (Mosca 1966). L’organisation politique spécifique de la nation en tant que communauté imaginée est l’État-nation qui trouve sa source dans l’Europe de la fin du 18e siècle. Toutefois il serait faux de parler d’un modèle d’État-nation universel. On peut en effet distinguer deux types idéaux d’État-nation, à savoir le modèle français et le modèle allemand (Brubaker 1992). On a souvent observé que le modèle français de l’État-nation est fondé sur l’idée de nation politique. Selon cette vue l’État-nation serait le résultat d’un pacte politique, voire d’un contrat entre les citoyens de cet État-nation. C’est dans ce sens que Jules Renan a défini la nation et son organisation politique comme le résultat d’un plébiscite de tous les jours. Il s’agit de souligner par cette formule que la nation française et son État consistent en théorie en une communauté élective. Ce type d’État-nation est donc une patrie ouverte au sein de laquelle les différences religieuses et ethniques n’ont, du moins en théorie, aucune importance (Dumont 1991: 25). On sait bien que cette conception non ethnique de la nation, postulée par la Révolution française a été modifiée plusieurs fois jusqu’à présent. En fait les Constitutions de 1791 et 1793 garantissaient la citoyenneté à toute personne étrangère habitant la France et par conséquent il n’était pas nécessaire d’avoir acquis l’identité française. Autrement dit il était possible d’obtenir la citoyenneté sans avoir acquis auparavant la nationalité, à savoir avant d’adopter certains traits culturels particuliers et certains comportements passant pour typiquement français (Weil, 2002). La séquence citoyenneté-nationalité sera pourtant inversée déjà au 19e siècle avec l’introduction de certains prérequis culturels comme la connaissance de la langue nationale, sans compter l’adoption d’un style de vie considéré comme français. Bien qu’affaiblie par les diverses modifications du code de la nationalité dans les années quatre-vingt-dix (Loi Pasqua de 1993 et Loi Guigou de 1998), l’idée originale de citoyenneté n’a jamais vraiment été abandonnée jusqu’à maintenant. L’État français se fonde sur une conception subjective, voire individualiste de la nation en fonction de laquelle tout étranger habitant l’hexagone peut encore aujourd’hui devenir citoyen français grâce au processus d’assimilation. Les différences, les identités et les frontières ethnoculturelles ne sont jamais définitivement insurmontables. Du moins en théorie, tout être humain est intrinsèquement capable de devenir membre de la nation. Le revers de la médaille est que, en fait, l’État-nation français a toujours eu de grandes difficultés à reconnaître les minorités ethnoculturelles. Ces dernières furent systématiquement assimilées de force durant tout le 19e siècle et sont aujourd’hui encore ignorées. La conception allemande de la nation a été définie comme ethnique. Il en est issu un modèle d’État-nation fondé sur la généalogie et sur l’origine commune de ses citoyens. L’idée de nation et partant d’État-nation, a souvent été mise en relation avec le concept de Volk, en tant que peuple synonyme de nation. Toutefois durant le 18e siècle la notion de Volk ne possédait pas encore cette connotation ethnique qui, selon certains auteurs, devient « l’explosif le plus dangereux des temps modernes » (Finkielkraut, 1987: 56 ss.). L’ethnicisation du Volk a lieu au milieu du 19e siècle grâce à un important groupe d’intellectuels parmi lesquels il faut compter des politiciens, des artistes, des juristes, des philosophes, des historiens, des folkloristes etc. Cependant, la véritable transformation politico-légale intervient avec l’introduction d’un concept restrictif du jus sanguinis (Pierre-Caps 1995: 112). Le nationalisme radical de l’après Première Guerre mondiale a favorisé l’ethnicisation graduelle du modèle allemand qui a connu son apogée durant le national-socialisme avec les lois de Nürenberg dans lesquelles la racialisation du Volk et de l’État-nation allemand est légalisée. Cependant, après le Deuxième Guerre mondiale, dans l’Allemagne divisée, la République fédérale allemande (RFA) aussi bien que la République démocratique allemande (RDA) ont conservé les marques de la conception unitaire et ethnique du Volk et du jus sanguinis bien visibles, même après la réunification de 1990. Il est symptomatique à cet égard que les descendants d’Allemands « rentrés » de l’Europe orientale et de l’ex-URSS aient obtenu la nationalité, grâce à l’idée de Volk et de jus sanguinis, en un rien de temps, au contraire des millions d’immigrés, notamment d’origine turque, qui étaient confrontés aux plus grandes difficultés sur le chemin de l’acquisition de la nationalité allemande. On n’observe un léger assouplissement de l’ethnicisation qu’après 1999, principalement durant le gouvernement du chancelier social-démocrate Gehrard Schröder. Ce n’est cependant qu’aux enfants d’immigrés nés en Allemagne que les lois adoptées par ce gouvernement ont accordé certaines facilités pour obtenir la nationalité allemande Les deux prototypes cités ont inspiré de nombreux États-nations, européens ou non, ce qui en a fait des modèles de référence au niveau mondial. Le modèle français comme le modèle allemand poursuivent tous les deux le projet d’une nation cherchant à se procurer une organisation politique - l’État-nation - capable de garantir une homogénéité culturelle qui, à son tour, garantit la stabilité politique. La différence se trouve dans les deux manières de procéder pour y parvenir. Le modèle français, étant fondé sur le caractère subjectif et individualiste de la nation, rend accessible à l’étranger, du moins en principe, la voie de l’acculturation et par conséquent de sa pleine intégration et inclusion dans la communauté nationale grâce notamment à l’institution du jus soli. Le modèle allemand en revanche, est fondé sur le caractère objectif et collectif de la nation, selon une vision essentialiste et très rigide de l’appartenance ethnique, soumise au jus sanguinis. L’appartenance à la nation allemande comporte, du fait qu’elle est extrêmement restrictive, une forte tendance à l’exclusion de qui ne possède pas les requis ethniques. Les deux modèles ont tous deux connu depuis toujours de grandes difficultés à reconnaître la diversité culturelle, et ils présentent par conséquent une certaine incompatibilité avec la pluriethnicité et la multiculturalité. Cela n’est pas surprenant puisque les deux modèles se proposent de réaliser le projet d’une nation, d’un État souverain, d’un territoire monoethnique. Pour un tel projet la diversité ethnico-culturelle est forcément dysfonctionnelle. Dans les années quatre-vingts et quatre-vingt-dix du siècle passé, dans le cadre d’une globalisation galopante, plus apparente d’ailleurs que réelle, et avec l’ouverture des frontières qui suivit la chute de l’Union soviétique, de nombreux auteurs bien connus, en sciences sociales comme en anthropologie, pensaient que l’idée de nation appartenait davantage au passé qu’au présent ou au futur. On croyait que les sociétés étaient devenues transnationales, à savoir qu’elles deviendraient plus fluides, ou comme le remarquait le philosophe Zygmunt Bauman, qu’elles allaient proprement se liquéfier (Bauman 2000) C’est la notion de transnationalisme qui apparaît le plus souvent pour indiquer la capacité personnelle ou collective de dépasser les barrières culturelles et les frontières nationales et de passer d’une appartenance et d’une identité à l’autre avec la plus grande facilité. Ceux qui adoptent l’approche du transnationalisme considèrent ainsi la société comme un œcoumène global dans lequel les individus aux identités devenues désormais nomades, vivent et interagissent dans des milieux cosmopolites (ceux que l’on appelle les ethnoscapes) marqués par l’hybridation et la créolisation culturelle (Appadurai 1996). Cependant, cette vision suggestive et optimiste, inhérente à l’utilisation du préfixe trans, ne semble adéquate que pour l’analyse de certains groupes minoritaires au statut social élevé, comme par exemple certaines élites migrantes dîtes aussi expats (managers allemands à Tokyo, opérateurs financiers américains à Hong Kong, correspondants de presse au Moyen-Orient, spécialistes en informatique indiens à la Silicon Valley, etc.). Vouloir étendre à la société globale cet aspect spécifique de la complexité culturelle, voire même lui donner une orientation normative, serait entreprendre une nouvelle et dangereuse réification de la vision utopique du métissage universel. En fait, la réalité est bien différente de ce scénario global si optimiste. Les guerres en ex-Yougoslavie ont mis en évidence déjà dans les années quatre-vingt-dix du siècle dernier que l’idée de nation était encore importante et que la fin de l’histoire évoquée par Francis Fukuyama (Fukuyama 1992), comme réalisation d’une unique société globale sans différences nationales, était bien loin de la réalité. A vrai dire les deux premières décennies du vingt-et-unième siècle ont vu, surtout en Europe, le retour inattendu de la nation avec la montée des mouvements régionalistes d’une part et du populisme nationaliste d’autre part, ce que l’on peut interpréter comme deux expressions et stratégies de la résistance contre certaines conséquences des processus de globalisation. Les premiers ont réinterprété le concept de nation pour des revendications régionales à l’intérieur d’entités pluriculturelles de vieille date (Catalogne et Ecosse s’opposant respectivement à l’Espagne et à la Grande Bretagne). Les seconds utilisent en revanche le concept de nation pour mobiliser la population contre les immigrants et les réfugiés, ces derniers étant considérés par les mouvements populistes comme une menace contre l’intégrité nationale.
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Deirdre, Meintel. "Ethnicité." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.095.

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Abstract:
Le concept d’ethnicité est le sujet d’une vaste littérature qui a bénéficié des contributions d’auteurs issus de différentes disciplines, dont la sociologie, l’histoire, la science politique et la démographie. Nous faisons ici une revue sélective des ouvrages anthropologiques qui ont marqué le domaine. Le concept d’ethnicité en sciences sociales est généralement attribué au sociologue Max Weber (1921, 1971). Le sociologue allemand conçoit l’ethnicité comme une construction sociale; c'est-à-dire, comme le produit de rapports sociaux. De nos jours, l’approche constructiviste de l’ethnicité prédomine à travers toutes les sciences sociales, y compris l’anthropologie. C’est l’anthropologue Frederik Barth (1969) qui a théorisé l’aspect processuel de l’ethnicité, et ce, en lien avec l’ethnographie des relations intergroupes. Son approche se distingue en ce qu’elle problématise l’émergence de groupes ethniques et leur durabilité dans le temps. Comme l’a écrit Robin Cohen (1978 : 389), « l’ethnicité n’a pas d’existence en dehors des relations interethniques » (notre traduction). Avant d’aller plus loin, précisons certains des termes utilisés ici. « Ethnicité » englobe non seulement l’identité ethnique, mais aussi les modèles culturels qui caractérisent le groupe – certains d’entre eux servant à le délimiter –, les associations, institutions sociales, activités collectives et intérêts communs (Meintel 1993). À l’instar de Fischer (1986), nous ajoutons que l’ethnicité englobe aussi la mémoire, soit la quête des individus et des collectivités de traditions qui servent à développer une vision du futur. Bref, l’ethnicité concerne non seulement le passé, mais aussi le présent et l’avenir. Dans l’optique de Fischer, l’ethnicité n’est pas qu’une forme de distinction sociale, ou un élément de hiérarchisation : elle représente également une gamme de ressources symboliques. L’intérêt pour l’ethnicité en anthropologie doit beaucoup aux recherches en Afrique, notamment celles menées par l’École de Manchester dans les villes où les travailleurs migrants demeuraient. Dans leur optique, ces villes et les villages d’origine constituaient un seul champ social. Dans un vocabulaire centré sur le « tribalisme », des chercheurs britanniques liés à cette école, dont Godfrey et Monica Wilson, Max Gluckman, J. Clyde Mitchell et Elizabeth Colson parmi d’autres, ont développé le Rhodes Livingstone Institute, institut dédié à l’étude des cultures du nord de la Rhodésie (aujourd’hui la Zambie). Ces chercheurs étudiaient les transformations sociales et culturelles des paysans devenus travailleurs urbains. Dans ce contexte de contact intergroupes, les identités ethniques sont devenues prééminentes. Leur nouvelle importance dans les relations sociales des citadins s’illustre par la danse Kalela (Mitchell 1956). Ce rituel hebdomadaire d’invention urbaine où les danseurs mettaient en scène la diversité ethnique et des figures urbaines (médecin, infirmière, etc.). Ici, l’identité tribale (les danseurs provenaient du groupe Bisa) était réinventée comme une forme d’ethnicité urbaine (retribalisation dans les termes de Mitchell). Par ailleurs, Mitchell a développé un schéma de relations urbaines tripartite : relations personnelles, structurelles et « catégoriques ». Tandis que les relations structurelles étaient largement encadrées par les rôles fixes des participants (par exemple, ainé/cadet, patron/ouvrier), les relations « catégoriques » (categorical relationships) concernaient les relations ponctuelles et superficielles; par exemple, au marché, dans les foules urbaines (Mitchell 1966) et largement gouvernées par des stéréotypes ethniques, pas forcément négatifs (1966). Plus tard, Jean-Loup Amselle (1990) a soulevé la question du rôle du colonialisme dans la création de frontières artificielles entre les sociétés africaines. S’appuyant sur ses recherches auprès de plusieurs groupes maliens, notamment les Malinkés, les Peuls et les Bambaras, l’ethnologue propose, plutôt que de considérer les sociétés africaines comme des entités étanches où coïncident cultures, langues et frontières politiques et sociales, de les définir comme une « chaîne de sociétés » caractérisée par un « syncrétisme originaire ». Dans la même veine, Lee Drummond concevait les sociétés des Caraïbes comme un « continuum culturel » caractérisé par une hybridation incessante, perspective qu’il appliqua par la suite à la société pluriethnique de Montréal (1982). Bien que la diversité ethnique (et religieuse) soit le sujet de grands débats sociaux, les études ethnographiques sur les relations interethniques n’abondent pas. Celle de Gerd Baumann (1996) fait exception, l’anthropologue ayant étudié les discours identitaires des habitants d’un district de Londres très diversifié et densément peuplé. Sa monographie illustre bien la fluidité des identités, des discours et des pratiques à l’égard de l’ethnicité. La labilité des frontières ethniques, pour ne pas mentionner la variabilité de marqueurs qui les définissent est illustrée par l’identité « québécoise » au Québec, définie largement par la langue maternelle française, tandis qu’auparavant, les habitants de la province se considéraient plutôt comme Canadiens français, catégorie définie principalement par la confession catholique. Cette mutabilité des frontières et des marqueurs soulève la question de la légitimité des identités et des revendications de droits ou de ressources articulées dans le cadre de ce que plusieurs dénomment « la politique identitaire ». Ces enjeux sont au cœur des travaux d’anthropologues comme James Clifford (2000), parmi d’autres. Clifford se penche sur plusieurs sociétés autochtones, dont les Kanaks de Nouvelle-Calédonie et les Nisga’a de la Colombie-Britannique, pour critiquer la tendance de certains anthropologues (par exemple, Kuper 2003) à considérer les discours identitaires de groupes indigènes comme « essentialistes » et leurs pratiques culturelles adaptatives comme « inventées ». L’auteur affirme par ailleurs que les luttes de groupes subalternes obligent les anthropologues à revoir la notion de « tradition » et à la concevoir non pas comme un corpus culturel figé, mais plutôt comme une gamme de ressources qui sont constamment remaniées. Les sociétés indigènes ne représentent pas, évidemment, des « minorités ethniques » comme les groupes immigrants (Eriksen 1993); au Canada, le terme « Premières Nations » connote leur statut distinct. Cependant, on constate certaines similitudes entre les enjeux identitaires et politiques des peuples autochtones et les minorités ethniques (Cipolla 2017), à plus fort raison compte tenu du fait que la majorité des autochtones au Canada et au Québec vivent en dehors des réserves. Par exemple, les diasporas, telles que Clifford (1994) les présente, concernent les Juifs et les Arméniens mais aussi des peuples amérindiens forcés à quitter leurs territoires (Clifford 2007). Les études anthropologiques de l’ethnicité ont pris une nouvelle tournure avec les travaux de Nina Glick Schiller et ses collègues (Glick Schiller, Basch et Blanc-Szanton 1992) sur la transnationalité. Dans cette optique, l’ethnicité des groupes immigrants est abordée non seulement en rapport avec un territoire particulier (quartier, ville, etc.), mais aussi en lien avec le pays d’origine des migrants et d’autres régions du monde où se trouvent des personnes du même groupe. Les nombreuses études en sciences sociales influencées par ce courant révèlent les dimensions politiques et économiques des réseaux transnationaux des migrants, tout en montrant que la transnationalité ne concerne pas tous les migrants de manière égale. Enfin, le « champ social » où se construit l’ethnicité s’étend désormais au-delà des frontières nationales. Dans les années récentes, nombreux chercheurs ont préféré parler de diversité plutôt que d’ethnicité, pour englober des critères tels que la religion, la l’orientation sexuelle, etc. Comme d’autres le reconnaissent, la diversité n’est pas un concept rigoureux (Kraus date) ; certains considèrent la diversité comme l’angle mort du racisme (CJF) puisqu’elle peut occulter les inégalités entre groupes ethniques. La sociologue Danielle Juteau (2018, p. 38) insiste sur pertinence de l’ethnicité de nos jours pour développer une perspective critique sur la diversité, puisque « son approche relationnelle et constructiviste, souvent matérialiste et transversale, en éclaire diverses facettes » de la diversité. Nous avons eu l’occasion de constater la création de nouvelles catégories ethniques, notamment celle d’ « Arabes » pour désigner les musulmans du Moyen-Orient, repris par des jeunes musulmans eux-mêmes pour s’identifier (Meintel 2018, p. 6-7). L’ethnicité nous semble toujours actuelle comme outil conceptuel pour mieux comprendre les relations intergroupes et les inégalités qui les caractérisent.
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Dissertations / Theses on the topic "Identité collective – Revendications"

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Marin, Léonie. "Les revendications médiatisées kanak." Paris 8, 2012. http://www.theses.fr/2012PA083534.

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Abstract:
Cette recherche a pour objet d’étude les revendications médiatisées kanak de Nouvelle-Calédonie, une collectivité d’outre-mer française en processus d’autodétermination. Dans son contexte contemporain, nous définissons la notion de revendication en analysant ses processus, qui permettent notamment l’autodéfinition et l’autoreprésentation. Ces nouvelles perspectives ont engendré une dynamique de confrontations idéologiques politiques, sociales, économiques et culturelles qui contribuent au changement social. Depuis la fin des années 1960, avec l’apparition des médias des partis politiques, la médiatisation des formes de communication des Kanak s’est transformée, en raison d’une démultiplication des revendications et des processus d’identification. Dans cette perspective, une enquête de terrain, en France et en Océanie, nous a permis de croiser une approche ethnographique in situ avec une analyse discursive des interactions médiatisées sur Internet relevant des SIC. La complémentarité de ces approches entend contribuer à l’approfondissement d’une anthropologique du numérique. À l’intérieur de la sphère d’Internet, l’appropriation des dispositifs médiatiques numériques ainsi que l’autopublication des interactions médiatisées renouvellent les pratiques communicationnelles individuelles, et engendrent des débats. Certes, ces débats peuvent donner lieu à des conflits, mais aussi devenir une modalité propice à l’échange interculturel. De plus, les tactiques de communication contemporaines permettent un renouvellement des manières de participer individuelles et collectives, en créant de nouvelles formes d’engagement politique et social
This research aims to study the mediated claims of Kanak people from New Caledonia, an overseas collectivity of French in a process of self-determination. In its contemporary context, we define the notion of claim by analyzing its processes, which enable self-definition and self-representation. These new perspectives have created a dynamic of ideological political, social, economic and cultural confrontations, which contribute to social change. Since the late 1960s, with the advent of political parties' media, the mediatization of the forms of communication of Kanak people has evolved, due to a proliferation of claims and identification processes. In this perspective, a field survey in France and Oceania has allowed us to intersect an in situ ethnographic approach with a discursive analysis of mediated interactions on the Internet, covered by Communication Science. The complementarity of these approaches intends to contribute to the deepening of a digital anthropology. Within the Internet sphere, the appropriation of digital media devices, as well as the self-publishing of mediated interactions renew the individual communicational practices and generate debates. While these debates may give rise to conflicts, they may also become a favorable modality for intercultural exchange. In addition, contemporary communication tactics allow a renewal of the ways to participate individually and collectively, by creating new forms of social and political engagement
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Behagle, Laëtitia. "Revendications territoriales et préservation des sites sacrés : le rôle de l'identité ethnique autochtone." Paris 8, 2001. http://www.theses.fr/2001PA082012.

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Abstract:
La notion d'ethnicité va jouer un rôle capital dans les questions contemporaines faisant intervenir des minorités, notamment s'il s'agit d'autochtones. A la base de toutes démarches visant au droit de ces peuples à être reconnus en tant que tels, on trouvera deux éléments centraux entrant en interaction, et se justifiant l'un l'autre : la réaffirmation des croyances et traditions ; et les revendications territoriales comprenant la préservation des sites sacrés. Par une étude comparative portant sur le Canada, les Etats-Unis et l'Australie, on pourra situer la notion d'ethnicité entre les 2 pôles que sont : "le réveil de la mémoire" et "la manipulation idéologique" ; développer les thèmes de "l'art autochtone", du "mythe" et du "sacré" ; replacer la problématique autochtone dans le contexte de la législation internationale et nationale permet de concevoir de manière théorique le rôle de l'identité ethnique au sein de tout processus revendicatif autochtone. . .
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Lopez, Yoann. "Les questions noires en France : revendications collectives contre perceptions individuelles." Thesis, Bordeaux 2, 2010. http://www.theses.fr/2010BOR21732/document.

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Abstract:
Sur fond de revendications sociales et culturelles, l’émergence d’une « conscience noire », mobilisant très activement la mémoire de l’esclavage et les thématiques de discrimination et de visibilité politique et médiatique, s’est produite dans les arènes publiques françaises au début de l’année 2005. Dans une société qui fait de son principe universaliste son crédo, cette apparition pose question. Identifiée par les médias comme étant l’expression d’une « question noire », ces mouvements revendicatifs, émis par un ensemble d’acteurs organisationnels, interrogent sur leur contenu, sur les raisons de leur émission et sur le profil des personnes qui les ont exprimés. Cette recherche sociologique, dont l’objectif est de mettre en évidence la diversité de cette problématique noire, repose sur une enquête de terrain menée sur cinq organisations ayant alimenté cette question et dont l’objectif était d’amener leurs revendications sur le terrain politique. Désignées comme noires, ces organisations, par leur auto-définition et par leurs discours, révèlent l’absence d’unification autour d’une « conscience noire » commune réfutant alors toute idée d’unité de la « question noire ». Les facteurs et les conflits qui opposent notamment les différentes mémoires noires, selon qu’elles concernent les Antillais ou les migrants africains, témoignent de l’existence de plusieurs questions noires. Ces mémoires sont différemment construites et valorisées selon les demandes et les critiques sociales émises par chacun des collectifs. De même, ces derniers, n’aspirant pas à représenter la même population selon qu’ils se revendiquent Antillais, Noirs, Africains ou descendants d’esclaves et de colonisés, combinent et hiérarchisent à leur manière des logiques d’action à partir de leur propre expérience sociale. Deux observations complètent alors cette étude : d’une part le hiatus qui s’est cristallisé entre ces collectivités militantes et les populations noires qu’elles affirment représenter, d’autre part la transformation de l’imaginaire national français qui est interrogé sur sa capacité à intégrer les spécificités propres aux populations noires françaises qui affectent le récit républicain national
In 2005, a black consciousness arise from social and cultural claims reaffirming “slave memory” and discrimination in public sphere and questioning political and media-related visibility of the ones mobilised. This movement, described as the expression of “la question noire”, interrogates the protagonist’s profile and their involvement. This sociological research underlines the diversity of this question. An investigation has been carried out on five organizations with political claims and reveals the non-unification around a common black “consciousness”, disproving the idea of a “black question” unity. The different conceptions of “slave memory”, according to French carribean or Africans migrants concerns, shows several black questions reality based on different social criticism. As a consequence, a diversity of actions exists according to the social experience of these groups. Finally, the study reveals two tendencies. Firstly, the presence of a hiatus between these activist groups and black populations they consider that they represent. Secondly, the transformation of French national imaginary and the reassessment of its capacity to integrate black French populations
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Dudreuil, Lucie. "Revendications sociolinguistiques et identitaires de la population caribéenne au Costa Rica." Thesis, Bordeaux 3, 2016. http://www.theses.fr/2016BOR30012.

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Abstract:
Tout au long du XIXe siècle, le Costa Rica a construit son identité nationale sur l’idée de « pureté et de blancheur de la race costaricienne ». C’est dans ce paradigme identitaire qu’une population afro-caribéenne provenant majoritairement de la Jamaïque est arrivée sur la côte caribéenne pour travailler à la construction du chemin de fer et dans les plantations bananières à partir des années 1870. Cette population « noire », qui ne parlait pas l’espagnol, mais l’anglais et un créole à base d’anglais, constituait « un obstacle » au projet d’identité nationale. L’année 2015 marque un tournant, car le Costa Rica vient de se redéfinir comme une « République […] multiethnique et pluriculturelle » par un amendement constitutionnel de l’article premier. Cette thèse retrace le processus complexe d’intégration de la population afro-caribéenne au Costa Rica de 1870 à 2015 et défend l’idée qu’une reconfiguration du paradigme de l’identité nationale costaricienne s’est amorcée depuis la zone la plus périphérique du Costa Rica (la province de Limon) et en grande partie par le biais des revendications sociolinguistiques et identitaires de la population caribéenne. En effet, la politique linguistique concernant l’espagnol et les langues indigènes centrées sur la relation du citoyen à la langue officielle est contrariée par la pratique fortement ancrée du créole de Limon dans la Caraïbe costaricienne. L’apport théorique des linguistes Robert Le Page et Andrée Tabouret-Keller qui ont mis en évidence comment les choix langagiers constituent des « actes d’identités » par lesquels les locuteurs exposent discursivement leur identité personnelle, leurs affiliations à certains groupes et leurs aspirations à certains rôles sociaux a retenu notre attention pour montrer que l’utilisation du créole de Limon avec ses concepts et ses symboles propres dans le contexte plurilinguistique et diglossique de la Caraïbe costaricienne révèle des positionnements identitaires favorisant une reconfiguration de l’identité nationale. En 2010, l’UNESCO a classé le créole de Limon dans son Atlas des langues du monde en danger. Existe-t-il une campagne de revitalisation au Costa Rica ? Dans une perspective intersémiotique de l’étude des reconfigurations identitaires, la littérature et les arts de la Caraïbe costaricienne ont été envisagés comme des espaces privilégiés de représentation des identités plurielles et plurilingues et d’expression des revendications sociolinguistiques et identitaires de la population caribéenne
Throughout the 20th century, Costa Rica built its own national identity on the “purity and whiteness” of the Costa Rican race. This is the identity paradigm in which the Jamaican population found itself upon arriving on the Caribbean coast in 1870 in order to work on the construction of railways and the banana plantations. This black, non-Spanish-speaking community was a barrier to the Costa Rican national identity project. However, the year 2015, marked a turning point. In virtue of an amendment to the first article of the Constitution, Costa Rica redefined itself as a “multiethnic, multicultural Republic”. This thesis retraces the complex process of integration undergone by the Costa Rican Afro-Caribbean community from 1870 to 2015. This study claims that the existence of this recent reconfiguration of the Costa Rican identity paradigm was in part fostered by one of the country’s most peripheral areas: Limon. The works of linguists such as Robert Le Page and André Tabouret-Keller have proven that linguistic choices can be considered as “identity claims or acts” by means of which a given speaker demonstrates his identity, his background and his aspirations. The people from Limon, by means of their sociolinguistic and identity claims, have thus helped start the aforementioned process of reconfiguration. The well-established use of Creole English clashes with the government’s official policy regarding the use of the official language of Spanish and the indigenous languages. Even though Creole English is spoken in Limon, in 2010 UNESCO classified it in its Atlas of the World’s Endangered Languages. Is there thus a campaign of revitalization in Costa Rica concerning Creole English? In an attempt to analyze the changing identity paradigm from an intersemiotic perspective, this study has chosen to focus on Caribbean literature and art as they both represent powerful mediums through which the expression of the Caribbean identity is portrayed and claimed
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Atran-Fresco, Laura. "Les Cadiens au présent. Revendications identitaires d'une population francophone en situation minoritaire." Thesis, Paris 3, 2014. http://www.theses.fr/2014PA030028.

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Abstract:
Longtemps, c’est en restant isolée que la population cadienne de Louisiane est parvenue à préserver son identité culturelle. À partir du tournant des XIXe et XXe siècles cependant, un mouvement croissant d’assimilation à la culture anglo-saxonne dominante modifie profondément la situation de cette population minoritaire. Si elle permet une amélioration sensible du niveau de vie des Cadiens, cette acculturation met aussi la culture franco-louisianaise en danger. Au début du XXIe siècle, la préservation de leur héritage linguistique et culturel suppose, en raison du contexte de mondialisation croissante, une stratégie de légitimation, à la fois endogène et exogène, qui leur permette ouverture et inscription dans le monde contemporain. Cette thèse analyse trois de leurs processus de revendication identitaire mis en œuvre aujourd’hui. Le premier est l’intégration de la Louisiane au monde francophone, parce que, à la différence d’autres langues en situation minoritaire, le français cadien a la possibilité de s’insérer dans l’ensemble linguistique et culturel constitué par la francophonie, particulièrement le réseau de solidarité et de partenariats en Amérique du Nord. Le deuxième processus, facteur crucial de la légitimation recherchée, est l’institutionnalisation, telle qu’elle s’exerce, de manière complémentaire, dans l’espace public, le programme scolaire d’immersion française et l’enseignement supérieur. Le troisième processus est la conscientisation de la jeunesse, étudiante ou dans la vie active, examinée à Lafayette, cœur de la Louisiane francophone, dans cette classe d’âge potentiellement en mesure de défendre l’avenir de la langue et de la culture vernaculaires
Owing to its isolation, the Cajun population of Louisiana long succeeded in preserving its cultural identity. By the turn of the 20th century, however, an increasing movement of assimilation into the dominant Anglo-Saxon culture had profoundly changed the situation of this minority group. This allowed a significant improvement in the Cajun standard of living, but this acculturation also endangered French Louisiana culture. At the beginning of the 21st century, the preservation of Cajun linguistic and cultural heritage implies a strategy of legitimization in a context of increasing globalization, both within and outside the population, which allows it to open itself and embed into the contemporary world. This dissertation examines three of the processes implemented in today’s Cajun demands for recognition of cultural and linguistic identity. The first process pertains to Louisiana’s integration in the French-speaking world. Unlike other minority languages, Cajun French has the potential to fit into a wider French-speaking cultural complex, particularly the North American network of solidarity and partnership. The second process, which is a critical factor in the quest for legitimization, concerns the institutionalization in the public space, French immersion curriculum and higher education. The third process is youth awareness-raising, among students or in the working world, as represented in Lafayette, at the heart of French Louisiana. It is this age class that is potentially best poised to defend the future of the vernacular language and culture
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Courtot, Lionel. "L'ethnodifférentialisme breton : de la revendication d'une identité culturelle à l'affirmation d'une identité politique." Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008), 2006. http://www.theses.fr/2006STR20018.

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Abstract:
Le phénomène identitaire breton, son affirmation par défaut dans une opposition à l'autre que l'on peut nommer ethnodifférentialiste, dont il importe d'observer toutes les manifestations et d'analyser toutes les portées symboliques, définissent la trame de cette étude, qui relève d'une analyse à la fois sociologique, culturelle et politique d'un symptôme identitaire dont le souci actuel ne peut plus se lire à la seule échelle nationale, mais selon une nouvelle perspective supranationale : une première partie traite de l'identité bretonne contemporaine, avant d'aborder les conséquences politiques de la revendication de celle-ci. Bien plus qu'un travail sur l'identité bretonne, cette thèse est une réponse à une question relevant d'un phénomène de société, une analyse sociologique portant sur un domaine politique. L'intérêt de sa démarche réside dans une volonté de déterminer en quoi l'identité devient aujourd'hui idéologique, permettant de poser les jalons d'une réflexion sur les dérives identitaires vers l'ethnonationalisme, en ouvrant une polémique sur les visées réelles des chantres de la bretonnitude. Bien plus qu'un travail sur l'identité bretonne, cette thèse est une réponse à une question relevant d'un phénomène de société, une analyse sociologique portant sur un domaine politique. L'intérêt de sa démarche réside dans une volonté de déterminer en quoi l'identité devient aujourd'hui idéologique, permettant de poser les jalons d'une réflexion sur les dérives identitaires vers l'ethnonationalisme, en ouvrant une polémique sur les visées réelles des chantres de la bretonnitude. L'expression contemporaine d'une culture peut être une création moderne et récente, loin de la tradition. Bien souvent, la vision politique qui mène à défendre une identité est construite par des minorités agissantes, souvent issues des élites, qui diffusent une culture idéalisée et se réfèrent à des symboles imaginés à des fins édificatrices. Elles élaborent en partie la culture bretonne. . . Ce qui demeure l'originalité de ce présent travail est sa dimension empirique plutôt critique. Elle démontre ce qui se passe, au niveau local, dans l'entreprise de reconnaissance d'un mouvement culturel et politique en totale recomposition, au cœur de la construction politique de l'Europe. Dans l'incertitude de l'avenir économique de la région, l'affirmation identitaire peut amener des individus, au demeurant passionnés, vers des dérives plutôt inquiétantes
The Breton identity phenomenon, its assertion in an opposition to the others that can be called "ethnodifferentialist", whose demonstrations all have to be observed and whose symbolical scope has to be analyzed define the framework of this study. It is a sociological, symbolic or political analysis of an identity symptom which can not only be read on a national scale but in a new supra-national perspective. The first part of this study deals with the contemporary Breton identity and then tackles the political consequences of its claim. Much more than a work on the Breton identity, this thesis is an answer to a question which deals with a society phenomenon. It is a sociologic analysis which deals with a political issue. The purpose of this approach consists in the will to determine how the notion of identity becomes and ideological issue. It goes even further since it leads to questioning the issue of “identity drifts” or (better said) unacceptable behaviour towards ethno-nationalism leading to a controversial debate over the real aims of the exalters of the so-called “Bretonnitude”. The contemporary expression of a culture can be a modern and recent creation, far from tradition. Very often the political vision which aims at protecting and identity is created by active minorities, often coming from the elites of the nation, who spread an idealized culture and who refer to preconceived symbols. They partly elaborate the Breton culture. What turns this present work into something original is its quite critical empirical dimension. It illustrates what happens at local level in the recognition of a cultural and political movement in complete transformation, at the heart of the political construction of Europe. In the uncertainty of the economic future of the region, identity assertiveness can lead passionate individuals to unacceptable behaviour
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Nganga, Massengo Arnaud. "Les revendications afro-antillaises à la télévision publique française (1998-2008) : des contentieux postcoloniaux à la re-légitimation d’un modèle d’intégration." Thesis, Bordeaux 3, 2013. http://www.theses.fr/2013BOR30060.

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Abstract:
A partir d’un corpus télévisé issu des chaînes publiques hertziennes, cette recherche analyse les modalités discursives de traitement télévisuel des contentieux postcoloniaux,- au cœur des mobilisations afro-antillaises articulées autour de trois pôles de luttes (visibilité, discriminations et reconnaissance mémorielle),- réapparus sous la forme d’une nouvelle «Question noire» française durant les années 2000. Il est question plus précisément d’identifier les régimes de monstration de ces mobilisations dont la mise en débat public révèle leur problématisation éristique, à travers un mode d’accès essentiellement polémique à l’agenda médiatique. Ce mode d’admission télévisuel a pour effet l’exhumation en permanence d’un clivage ethno-racial dans les discours publics et médiatiques. En outre, la monstration se déploie à travers le registre d’une mise en scène symbolique de l’opposition entre deux types de figures médiatiques : d’un côté, les Ultra-républicains, dans le rôle des défenseurs autoproclamés de la république et de l’autre, les figures minoritaires engagées dans les actions de contestation de leur statut en son sein. Enfin, cette étude met au jour le déploiement, d’un côté, des procédures discursives de disqualification du minoritaire et de l’autre, celles liées à la re-légitimation du modèle républicain d’intégration dans le processus de prise en charge publique des contentieux postcoloniaux. Cette thèse est structurée autour de deux parties. La première partie s’ouvre sur l’histoire de la présence afro-antillaise en France. Elle met en exergue, dans un premier chapitre, les fondements historiques de la présence noire hexagonale. La deuxième partie concerne notre enquête sur la monstration des revendications afro-antillaises. Charpentée autour de cinq chapitres, cette partie est consacrée à l’analyse des 38 émissions de notre corpus reparties sur une période de dix ans entre 1998 et 2008
From a French public channels corpus, this study aims to analize Tv representions of postcolonial contentious issues, in the heart of French Blacks mobilisations which are structured around three mean claims (visibility, discriminations and memory recognition). Describing the will of French Blacks to exist on public sphere, these claims make the historic debate of the “Question noire” reappeared from the 2000s. The research, which intends to question the way in which Afro carribean mobilisations were told and represented on French public television, identifies following major trends. Fisrtly, the television debates analysis underlines an “eristic problematisation” of “Question noire” related issues with essentially polemical media coverage. The result of this type of access to the media agenda is a constant exhumation of an ethnoracial split in media and public discourses. Secondly, Tv coverage analysis reveals a symbolic production of an opposition between two dominant media figures. In one side, the “Ultra-républicains” playing the rôle of self-proclaimed defenders of French republic, and, on the other side, a coalition of minoriy claims defenders. The study, at last, reveals both discourses of disqualification of the minorities, and, discourses of re-legitimation of the French model of integration. This thesis consists of two parts. The first one deals with French Black history. It presents historic reasons of their presence from slavery up to decolonization. The second part explores the representation of postcolonial contentious issues in French public televisions. Structured on five chapters, it proposes a content analysis of our corpus based on 38 broadcasts between 1998 and 2008
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Sergio, Vanessa. "Macao : vie culturelle et littéraire d’expression portugaise au milieu du XXe siècle : Luís Gonzaga Gomes, ‘Fils de la Terre’." Thesis, Paris 10, 2012. http://www.theses.fr/2012PA100158/document.

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Abstract:
Dans quelle mesure les années 50 marquent-elles un renouveau dans la vie culturelle et littéraire de Macao, incarné par une élite locale d’intellectuels portugais et macanais, dans un espace profondément colonial, quels en sont les enjeux ? Ce renouveau culturel qui s’exprime à travers la presse et diverses manifestations culturelles locales, s’articule avec la revendication d’une identité macanaise, qui s’inscrit dans la culture portugaise au sens large (le discours colonial n’étant jamais bien loin). Derrière cette revendication identitaire, au sortir de la Seconde guerre mondiale, se cache une lutte pour la survie du territoire, sous le regard critique de la communauté internationale. Ce nouveau souffle apporté à la vie culturelle et littéraire de Macao se traduit dans l’échange interculturel luso-chinois, comme l’illustre l’œuvre de Luís Gonzaga Gomes. Ce ‘Fils de la Terre’, vecteur de cet échange, incarne la vocation et l’esprit macanais : servir de ‘pont’ entre deux cultures, deux civilisations. Son œuvre permet la transition entre un environnement culturel colonial et un environnement culturel postcolonial ou le passage d’un discours nationaliste et égocentrique à un discours plus tolérant, tourné vers l’autre et ouvert sur le monde ‘non lusophone’. Néanmoins, ce nouveau discours se heurte à des limites imposées par le contexte politique et la mentalité de l’époque
To what extent do the 50s mark a renewal in Macao’s culture and literature which is embodied by local intellectual Portuguese and Macanese elites in a deeply colonial space? What are their outcomes? This cultural renewal, expressed through the mass media and various local cultural events, is expressed with the claim of a Macanese identity which has been part of the Portuguese culture in the broad sense (the colonial discourse has never been very far). At the end of the Second World War, this identity claim bears in its layers a struggle for the survival of the territory, under the international community’s critical scrutiny. This new lease brought to the cultural and literary life of Macao is reflected in the Luso-Chinese cultural exchange, as it is illustrated in Luís Gonzaga Gomes’ work. This Son of Macao, who is a vector of this exchange, embodies the Macanese vocation and spirit: providing a bridge between two cultures, between two civilizations. His work makes the transition from a colonial cultural environment to a postcolonial cultural environment possible; where lies a crossing from a nationalist and egocentric speech to a more tolerant one, turning towards the other and open to the non-Lusophone/Portuguese world. However, this new discourse is facing limitations imposed by the political context and the mentality of the time
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Pouilly, Sylvie. "De l'assignation ethnique à la revendication d'ethnicité : le cas des Diola de Casamance (Sénégal)." Paris, EHESS, 1996. http://www.theses.fr/1996EHES0504.

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Abstract:
Cette these part du constat que la litterature anthropologique "classique", mais aussi les observateurs des conflits, conferent une espece de priorite ontologique a l'ethnie et ont tendance a la conceptualiser comme une substance ahistorique. Cette etude fait une analyse critique de la notion d'ethnie diola et s'attache a substituer a l'idee d'une ethnie diola "primordiale" une approche en termes d'historicite et de construction des identites en situation de resista nce a un pouvoir d'etat. Comme son titre l'indique, cette recherche part du travail d'assignation ethnique par les observateurs etrangers. Elle montre que l'ethnie diola est le fruit d'une construction theorique resultant de classement s semi-savants et d'un regard exterieur globalisant. L'ethnie, signifiant flottant par excellence va, dans la lutte des populations appelees diola contre le pouvoir colonial , prendre corps, emerger et s'appuyer sur de nouvelles institutions politico-religieuses. Ainsi, l'identite diola est une identite d'opposition qui, en ce sens evoque le cocnept d'identite ethnique decrit pra g. Devereux. L'unite religieuse et politique la plus achevee du groupe "diola" s'exprima dans un prophetisme. En 1942, alinsitoue diatta, une femme se disant inspiree par dieu, s'eleva contre les requisitions abusives et posa les bases d'un nationali sme. Emprisonnee, elle devint le symbole de la resistance diola. En 1980, face aux problemes economiques et aux exces de l'imperialisme etatique, le souvenir de la prophetesse alinsitoue va etre revisite et la notion d'identite ethnique mythifiee et utilisee par les leaders politiques pour servir de base a la mobilisation politique contre l'etat
"classical" anthropology and journalists give a sort of ontological priority to the ethnic group, and tend to conceptual ize "etnicity" as an as historical substance. This critical analysis endeavors to replace the idea of a "primordial" dyola ethnic group with a historical approach to the construction of identities in a situation of resistance to governme nt power. As indicated by the title, this thesis takes as its starting point the way foreign observers have assigned ethnic group identities. The dyola ethnic group has come out of a theorical construction resulting from both semi-scientific classifications and a globalizing view from the outside. The ethnic group, a signifier in the ultimate sense of the word, has, in the struggle of the peoples called "dyola" against colonial power, thus emerged-grouded in ne w political and religious institutions. The dyola identity is based on opposition; it such brings to mind the concept of an ethnic identity as described by g. Devereux. The most achevied form of "dyola" political and religious unity was expressed in prophetism. In 1942 alinsitoue diatta laid the basis for a nationalism. In prison she became the symbol of dyola resistance. In 1980, given economic problems and the excesses of government imperialism the memory of this prophetes was revived- along with the notion of a mythicized ethnic identity- and used by political leaders to mobilize against the state. The independance movement disintegrated into guerilla warfare because it did not manage to figure among contemporary political myths
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Bernard, Virginie. "Quand l'Etat se mêle de la "tradition" : la lutte des Noongars du Sud-Ouest australien pour leur reconnaissance." Thesis, Paris Sciences et Lettres (ComUE), 2018. http://www.theses.fr/2018PSLEH053.

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Abstract:
Cette thèse cherche à rendre compte des réponses que les Aborigènes Noongars du sud-ouest de l’Australie Occidentale déploient face aux discours sur la « tradition » et la « modernité » qui sont construits au sein des institutions et par les acteurs de l’État avec lesquels ils interagissent et auxquels ils sont tour à tour confrontés. L’étude de ces discours, des conditions de leur production et de leurs effets permet d’envisager les concepts de « tradition » et de « modernité » comme des moyens d’action et des techniques sociales mobilisés pour éliminer la différence culturelle dans la mise en œuvre d’un « devenir commun ».L’État australien produit ses propres définitions antagonistes de la « tradition » et de la « modernité », catégories pensées comme étant mutuellement exclusives. Dans certains contextes, il est attendu des Noongars d’être « traditionnels », alors que dans d’autres ils doivent se montrer « modernes ». Les Noongars se trouvent ainsi pris dans une contradiction : ils tendent vers la « modernité » pour rester « traditionnels » et, inversement, ils sont maintenus dans leurs « traditions » lorsqu’ils doivent faire preuve de « modernité ». Dans leurs diverses tentatives de s’intégrer à la nation australienne tout en conservant leurs spécificités, les Noongars redéfinissent leur « identité culturelle ». Pour cela, ils s’approprient, contestent et négocient l’image de l’Aboriginalité qui leur est présentée et se façonnent une identité contemporaine propre, sans pour autant s’opposer radicalement au mythe national de l’Aboriginalité.En analysant les divers processus par lesquels les Aborigènes Noongars revendiquent leur reconnaissance et tentent d’acquérir un degré de souveraineté au sein d’un État-nation, cette thèse enrichit les réflexions sur l’autochtonie en tant que catégorie politique et contingente. Il s’agit d’aborder les questions autochtones comme des réalités discursives devant être analysées dans les contextes ethnographiques particuliers où elles sont produites et articulées
This thesis seeks to account for the responses that the Noongar Aborigines from the South West of Western Australia display to the discourses of "tradition" and "modernity" that are built within institutions and by state actors, with whom they interact and to which they are in turn confronted. The study of these discourses, the conditions of their production and their effects makes it possible to consider the concepts of “tradition” and “modernity” as means of action and social techniques mobilised to eliminate cultural difference in the implementation of a “common becoming”.The Australian state produces its own antagonistic definitions of “tradition” and “modernity”, categories thought to be mutually exclusive. In some contexts, Noongars are expected to be “traditional”, while in others they must be “modern”. The Noongars are thus caught in a contradiction: they tend towards “modernity” to remain “traditional” and, conversely, they are kept in their “traditions” when they have to show “modernity”. In their various attempts to integrate into the Australian nation, while retaining their specificities, the Noongars are redefining their “cultural identity”. For this, they appropriate, challenge, negotiate the image of the Aboriginality presented to them and shape their own contemporary identity, without radically opposing the national myth of Aboriginality.By analysing the various processes by which the Noongar Aborigines claim their recognition and attempt to acquire a degree of sovereignty within a nation-state, this thesis enriches reflections on Indigeneity as a political and contingent category. It is about addressing indigenous issues as discursive realities that need to be analysed in the particular ethnographic contexts in which they are produced and articulated
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More sources

Book chapters on the topic "Identité collective – Revendications"

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Frajerman, Laurent. "Identités collectives et choix revendicatifs du courant « unitaire » de la Fédération de l’Éducation nationale (1945-1960)." In Les enseignants dans la société française du xxe siècle, 81–96. Éditions de la Sorbonne, 2004. http://dx.doi.org/10.4000/books.psorbonne.59874.

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