To see the other types of publications on this topic, follow the link: Impacts socio-Économiques et environnementaux.

Journal articles on the topic 'Impacts socio-Économiques et environnementaux'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 50 journal articles for your research on the topic 'Impacts socio-Économiques et environnementaux.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Brun, Matthieu. "Crises environnementales et sociopolitiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient : des maux politiques entrelacés." Confluences Méditerranée N° 127, no. 4 (January 11, 2024): 199–210. http://dx.doi.org/10.3917/come.127.0199.

Full text
Abstract:
Les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient sont confrontés à de très fortes inégalités socio-économiques et à des crises environnementales qui mettent en péril leur développement. Les populations les plus vulnérables sont les plus exposées à ces crises entrelacées. À partir de l’analyse des impacts du changement climatique, de la perte de la biodiversité ou encore de la pollution, nous montrons en quoi les inégalités sociales et économiques sont fortement liées à la gestion des ressources naturelles. La prise en compte des tourments environnementaux demeure un élément clé à prendre en compte pour construire une prospérité partagée dans la région.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

De Myttenaere, Bernard, and Emmanuel D’Ieteren. "Le kayak en Wallonie." Téoros 28, no. 2 (May 5, 2014): 9–20. http://dx.doi.org/10.7202/1024802ar.

Full text
Abstract:
Depuis une trentaine d’années, les activités ludosportives en milieu rural occupent une place non négligeable au sein de nombreux territoires touristiques, témoignant ainsi d’un nouveau rapport au temps, au corps et à la nature au sein de la société occidentale. Parmi ces activités, le kayak interpelle nombre d’acteurs publics et privés liés à la gestion du milieu aquatique, de par les enjeux socio-économiques, culturels et environnementaux, et les conflits que cette activité suscite. En Wallonie, comme dans de nombreux territoires ruraux, la rivière est ainsi le théâtre de conflits d’usage qui opposent des groupes d’acteurs aux valeurs et intérêts souvent divergents. Dans un contexte de montée en puissance des préoccupations environnementales, force est de constater que la pratique du kayak a été touchée en Wallonie par de nombreuses réglementations et soumise à toujours davantage de contraintes visant à minimiser les supposées incidences de cette activité. Cependant, l’adoption de ces mesures, considérées comme illégitimes par les loueurs de kayaks, conjuguée à l’absence d’étude objectivant les impacts environnementaux de la pratique du kayak ont participé à l’éclosion d’une importante controverse environnementale. Partant de ce constat, cette contribution présente, d’une part, les résultats d’une étude visant à mieux comprendre les spécificités socio-économiques de la pratique du kayak en Wallonie et, d’autre part, montre les enjeux auxquels sont confrontées les activités sportives de loisir et de tourisme de nature en Wallonie. Dans notre analyse, nous exposons une série de facteurs qui, à nos yeux, expliquent l’existence d’une controverse environnementale et notamment le jeu de rapports de force inégaux entre les différents acteurs de la rivière. L’étude montre les difficultés que rencontre la filière des sports de nature en Wallonie dans un contexte où les modes de régulation de l’activité du kayak concilient difficilement les enjeux du développement du tourisme sportif de nature et la protection de l’environnement.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

FARRANT, Laura, Marie-Pierre LABAU, Martine PADILLA, Chloé DENEUFBOURG, Laurence FORTUN-LAMOTHE, Sophie PENAVAYRE, and Antoine BESNIER. "Évaluation de la durabilité de la filière Indication Géographique Protégée « Canard à foie gras du Sud-Ouest »." INRA Productions Animales 31, no. 2 (October 25, 2018): 131–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.2.2319.

Full text
Abstract:
Les filières agroalimentaires font face à de multiples enjeux et questionnements en lien avec les différents aspects du développement durable. L’objectif de ces travaux est de proposer des méthodologies permettant d’aborder l’évaluation de la durabilité des filières de produits agroalimentaires transformés en s’intéressant aux impacts environnementaux ainsi qu’aux performances socio-économiques de la filière Indication Géographique Protégée (IGP) foie gras du Sud-Ouest en lien avec son implantation territoriale. Les impacts environnementaux sont étudiés via la méthode de l’Analyse de Cycle de Vie (ACV). Les résultats fournissent un éclairage approfondi sur les principaux contributeurs aux impacts de la filière pour chaque étape, depuis les phases amont d’élevage et de gavage, prépondérantes dans le bilan global de la filière, jusqu’à la consommation finale. Une nouvelle méthode est également proposée pour évaluer la performance sociale, économique et territoriale d'une filière alimentaire. La mesure des performances s’articule en quatre catégories : i) dignité et bien-être des travailleurs, ii) territoire et vie locale, iii) loyauté et intégrité des pratiques commerciales et iv) création de richesse, pour lesquelles un ensemble d’indicateurs d’évaluation est défini. Cette méthode vise à repérer où se situent les marges de progrès pour qualifier la filière en termes de performances socio-économiques. L’approche mise en œuvre souligne que la filière est globalement très performante sur les dimensions étudiées avec néanmoins des enjeux concernant la précarité de certains emplois et des voies d’amélioration concernant la participation à la vie locale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Racicot, Julien, Paul Lanoie, and Sylvain Plouffe. "Le passage à une économie de service : des gains économiques et environnementaux?" L'Actualité économique 93, no. 4 (April 8, 2019): 559–88. http://dx.doi.org/10.7202/1058594ar.

Full text
Abstract:
Le passage à une économie de service pourrait contribuer à réduire considérablement les impacts environnementaux reliés à nos activités. Pour que le potentiel de réduction des systèmes produit-service (SPS) se concrétise, il faut que ces modèles d’affaires soient rentables pour les entreprises, que les usagers y trouvent leur compte et que les SPS soient moins polluants que les produits qu’ils remplacent. Au niveau économique, plusieurs exemples montrent que les SPS sont avantageux pour les producteurs qui peuvent, à travers ces modèles, augmenter leur chiffre d’affaires, profiter d’une stabilisation des revenus et augmenter leurs profits. Pour les consommateurs, les SPS, qui remettent entre les mains des producteurs toutes les notions d’achat, de gestion, d’entretien et de réparation, sont souvent moins chers et mieux adaptés que les produits qu’ils remplacent. Au niveau environnemental, par contre, bien que plusieurs gains encourageants soient observés, le bilan global reste extrêmement difficile à réaliser. Les offres de SPS sont très variées et chaque contexte nécessiterait une analyse des impacts directs et indirects qui est unique. L’objectif de cet article sera donc de faire le point sur l’économie de service en couvrant principalement trois aspects : 1) la rentabilité de l’économie de service pour les entreprises impliquées; 2) sa rentabilité pour les clients et 3) les impacts environnementaux de l’économie de service. De plus, l’article fera ressortir les catégories d’entreprises les plus susceptibles de profiter des SPS.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Boiral, Olivier, and Gérard Verna. "La protection de l’environnement au service de la paix (Note)." Études internationales 35, no. 2 (September 16, 2004): 261–86. http://dx.doi.org/10.7202/009037ar.

Full text
Abstract:
Résumé Les guerres modernes entraînent des impacts environnementaux dont l’ampleur, la complexité et les conséquences à long terme dépassent souvent les dommages immédiats et visibles des interventions militaires. La protection ou la restauration des écosystèmes apparaissent comme des enjeux d’autant plus fondamentaux pour les relations internationales que, comme le montrent un nombre croissant de recherches, les déséquilibres environnementaux peuvent contribuer de façon significative à l’occurrence de nouveaux conflits. Cependant, la prise en compte des questions environnementales est souvent absente des opérations internationales de consolidation de la paix, surtout centrées sur des aspects humanitaires, économiques et sociopolitiques. Cet article propose un cadre d’analyse pour favoriser cette prise en compte en amont et en aval des interventions militaires en soulignant le rôle de la sécurité environnementale dans la prévention des conflits internationaux.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

NDUWIMANA, André, Richard HABONAYO, Bernadette HABONIMANA, Vénérand NDORERE, Salvator KABONEKA, and Jan BOGAERT. "Regard critique sur les impacts socio-économiques et écologiques des peuplements d’eucalyptus au Burundi." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 357 (October 1, 2023): 85–96. http://dx.doi.org/10.19182/bft2023.357.a37103.

Full text
Abstract:
La forte adoption de l’eucalyptus dans le reboisement et son expansion rapide dans des parcelles villageoises au Burundi font l’objet de fortes critiques et les décisions politiques, bien que contestées, risquent de saper les efforts de reboisement pour un pays dont le paysage naturel ne subsiste qu’au sein des aires protégées. L’objectif de l’étude est de démontrer que le genre Eucalyptus est fortement apprécié par les populations burundaises comme essence de production de bois et que son succès socio-économique est un élément à ne pas sous-estimer dans les programmes de reboisement et de gestion de l’environnement. La méthodologie a consisté en une collecte de données de terrain sur l’importance de l’eucalyptus au Burundi, ceci en estimant la fréquence de ses produits dans les principaux points de vente des produits ligneux à Bujumbura et des plants produits par les projets et programmes ayant le volet reboisement dans leurs attributions. Les résultats montrent que, malgré de potentiels effets environnementaux, l’eucalyptus est de loin l’essence préférée et adoptée au Burundi comme essence de reboisement. Il domine en effet les plants produits pour le reboisement et les produits vendus. Il est prisé par les populations locales pour son apport en termes de revenu et pour ses multiples utilisations, de sorte que l’image négative qu’on a tendance à lui attacher relève alors de fausses attentes et de mauvaises pratiques (conduite des peuplements et traitements du sol, durée de rotation, etc.). Les données de cette étude clarifient des informations relevant de polémiques, et contribuent à une meilleure compréhension des plantations d’eucalyptus et d’espèces exotiques, ceci au service d’une meilleure gestion.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

GIDENNE, Thierry, Luc MAERTENS, and Laurence DROUILHET. "Efficacité alimentaire en cuniculture : voies d'améliorations, impacts technico-économiques et environnementaux." INRA Productions Animales 32, no. 3 (November 22, 2019): 431–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2019.32.3.2946.

Full text
Abstract:
Comme l'alimentation est le premier poste composant le coût de production (± 60 % du coût total) en élevage, la mesure de l'efficacité alimentaire est un indicateur majeur pour juger la performance et la rentabilité d'un élevage. L'amélioration de l'efficacité alimentaire est aussi un enjeu pour réduire l'impact environnemental de l'élevage, par la réduction des rejets animaux et une moindre production de matières premières alimentaires. Cette efficacité se mesure couramment par l'indice de consommation, et en cuniculture conventionnelle, l'indice de consommation économique (ICe = maternité+engraissement) a été réduit de 10 % (3,8 vs 3,4) ces 15 dernières années, de même que les rejets azotés et phosphorés. Cette amélioration provient des progrès conjoints sur la maîtrise sanitaire, l'alimentation (notamment les stratégies de restriction), la maîtrise du logement et le potentiel génétique des animaux. Cette article de synthèse résume l'impact de ces facteurs pour améliorer l'efficacité alimentaire en cuniculture conventionnelle. Après la gestion sanitaire, les performances reproductives du troupeau sont un levier majeur d'amélioration de l'ICe. L'usage d'aliments préservant la santé digestive du lapin en croissance, associé à une stratégie appropriée de restriction post-sevrage sont aussi de bons leviers. Les recherches en génétique peuvent contribuer à réduire l'ICe par 2 voies, l'amélioration de la vitesse de croissance et/ou la réduction de la consommation d'aliment à croissance fixée. L'impact environnemental de la cuniculture varie entre 7,6 et 10,5 kg d'équivalent CO2/kg de carcasse produite (légèrement supérieure au poulet) et ne diffère pas de celui du porc. À l'avenir, il semble possible d'améliorer encore l'efficacité alimentaire, et donc de réduire à la fois les intrants et les rejets, pour atteindre un ICe proche de 3,0 similaire aux systèmes porcins.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Garcia-Launay, F., V. Rouillon, J. Faure, and A. Fonseca. "Analyse de Cycle de Vie des systèmes de production de la filière Noir de Bigorre." Archivos de Zootecnia 67, Supplement (January 15, 2018): 21–25. http://dx.doi.org/10.21071/az.v67isupplement.3565.

Full text
Abstract:
Les systèmes de production porc plein air reposant sur des races autochtones doivent répondre à des enjeux environnementaux et socio-économiques. Ils fournissent des produits à haute valeur ajoutée et reposent principalement sur des ressources alimentaires locales. Dans le projet européen TREASURE, nous avons mis en œuvre une Analyse de Cycle de Vie (ACV) des élevages appartenant à la filière Noir de Bigorre (NDB) localisée dans le Sud-Ouest de la France. Les impacts environnementaux ont été calculés en sortie de ferme et exprimés par kg de porc vif et par ha de terres occupé. A partir d’enquêtes dans 25 élevages et des données collectées pas la filière, nous avons estimé les flux et poids vifs moyens des animaux produits ainsi que les quantités moyennes d’aliments distribuées. Les formules des aliments achetés ont été collectées auprès des fabricants d’aliments. Les impacts potentiels sur le Changement Climatique (CC), l’Acidification (AC), l’Eutrophisation (EU), la Demande Cumulée en Energie (CED) et l’Occupation des Terres (LO) par kg de porc étaient dans la gamme des systèmes traditionnels précédemment étudiés. L’impact CC par kg était élevé en raison d’une quantité supérieure d’aliment nécessaire pour atteindre le poids d’abattage. Les impacts AC et EU par ha étaient relativement faibles. Les systèmes NDB ont des impacts typiques des systèmes extensifs et plein air porcins. Des études complémentaires dans le projet européen TREASURE permettront d’éclairer les dimensions économique et sociale de la durabilité de ces systèmes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Lebuis, Véronique, and Geneviève King-Ruel. "Le consentement libre, préalable et informé." Recherches amérindiennes au Québec 40, no. 3 (June 6, 2012): 85–99. http://dx.doi.org/10.7202/1009371ar.

Full text
Abstract:
L’exploitation des ressources naturelles connaît un important regain d’intérêt dans l’arène internationale. Les impacts engendrés par les activités privées des entreprises transnationales sur les communautés locales autochtones sont à l’origine de tensions entre les communautés, les compagnies extractives et l’État. De manière croissante, le droit au consentement libre, préalable et informé (CLPI) est considéré comme un moyen d’inclure significativement les communautés dans les processus décisionnels, de manière à contribuer à la mitigation des impacts socio-économiques et environnementaux du développement lié aux ressources naturelles. Le principe de CLPI jouit d’une reconnaissance grandissante et d’une intégration accrue dans le corpus de normes, tant au niveau national qu’international. Aucune définition universelle de ce principe n’ayant été élaborée à ce jour, plusieurs questions demeurent néanmoins au regard de la nature et du contenu du CLPI. Cet article vise à explorer la notion de CLPI et à mettre en lumière comment cette notion a été élaborée et intégrée dans le droit international.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

ARROYO, J., J. AUBIN, A. AUVERGNE, J. P. DUBOIS, M. BRACHET, X. FERNANDEZ, P. DEBAEKE, and L. FORTUN-LAMOTHE. "Conception et évaluation d’un système innovant de production de foie gras : le cas de la substitution du maïs par du sorgho chez l’oie." INRAE Productions Animales 26, no. 5 (December 19, 2013): 435–48. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.5.3172.

Full text
Abstract:
Cet article présente le déroulement d’une démarche d’éco-conception pour proposer des innovations permettant de réduire les impacts environnementaux de la production de foie gras d’oie. Une Analyse de Cycle de Vie portant sur l’itinéraire standard de production du foie gras d’oie français a permis de montrer que l’alimentation explique la majeure partie des impacts environnementaux de ce produit (plus de 50% en moyenne) et qu’elle représente donc le levier d’action le plus pertinent. Plusieurs expérimentations ont été réalisées afin d’évaluer les possibilités d’utilisation du sorgho, la réponse du système biologique par rapport à l’utilisation du maïs, et les conséquences sur la durabilité environnementale à l’échelle du cycle de vie du produit jusqu’à la sortie de l’abattoir et sur la durabilité économique et sociale à l’échelle de l’exploitation, d’une substitution du maïs par du sorgho dans la ration alimentaire des oies. Les travaux montrent qu’une substitution totale du maïs par du sorgho dans la ration alimentaire est techniquement possible. Elle réduit la plupart des impacts environnementaux de la fabrication d’1 kg de foie gras (potentiel de réchauffement climatique : - 18%, potentiel d’acidification : -12%, utilisation d’énergie primaire : - 23%, utilisation de la ressource en eau : - 62%) et améliore de nombreux indicateurs de performances de durabilité économique, tel que l’indice de consommation (- 9,4%) ou le poids de foie (+ 13%). Cependant certains indicateurs économiques et sociaux sont dégradés, tels que l’intention de consommer à nouveau le produit (- 17 pts) en raison d’un foie de couleur plus pâle, et l’augmentation de la mortalité en gavage (+ 4,6 pts). L’ensemble des résultats suggère que l'utilisation du sorgho dans l’alimentation des oies peut améliorer la durabilité de la production de foie gras. Plusieurs ajustements dans l’itinéraire de production sont nécessaires pour optimiser l’utilisation de cette matière première.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

DOLLÉ, J. B., L. DELABY, S. PLANTUREUX, S. MOREAU, B. AMIAUD, A. CHARPIOT, V. MANNEVILLE, A. CHANSEAUME, H. CHAMBAUT, and A. LE GALL. "Impact environnemental des systèmes bovins laitiers français." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 17, 2013): 207–20. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3149.

Full text
Abstract:
La préservation de l’environnement est actuellement au coeur des débats dans l’évolution des systèmes de production laitière. Le défi des années futures réside dans la fourniture de produits laitiers tout en assurant les performances sociales, économiques et environnementales, c'est-à-dire la durabilité des systèmes de production. En matière d’environnement, une attention toute particulière doit être portée à la limitation des risques de pollution vers l'eau, vers l'air et à la préservation de la biodiversité. Les systèmes d'élevage herbivore français, largement basés sur la prairie, présentent pour cela un réel atout du fait du lien au sol et de la part importante de fourrages dans l’alimentation du troupeau. Peu liée aux caractéristiques structurelles, l’efficience environnementale passe notamment par l’optimisation du recyclage du carbone et de l’azote au sein des systèmes de production. Alors que la variabilité des impacts environnementaux entre exploitations de systèmes différents (plaine vs montagne) est faible, une forte variabilité est observée entre exploitations d’un même système. Ceci démontre que les pratiques efficientes sur le plan technique, relatives à la gestion optimale des effectifs animaux, à une sobriété énergétique, etc. ont des incidences environnementales et économiques favorables. C’est pourquoi, une partie significative des exploitations d'élevage d'herbivores françaises devrait pouvoir être considérée à hautes performances environnementales et économiques sans remise en cause lourde du système de production. Par ailleurs l’élevage laitier, qui intervient pour réduire les pertes vers l’air et vers l’eau, est garant du stockage de carbone et de la biodiversité. Au-delà de la production de lait et de viande, l’élevage laitier joue dès lors un rôle majeur dans la préservation de l’environnement.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Quitté, Jean-Marc, and Richard Maire. "Chine-Inde : course au développement et impacts socio-environnementaux." Cahiers d'Outre-Mer 64, no. 253-254 (January 1, 2011): 233–68. http://dx.doi.org/10.4000/com.6259.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

BONNEAU, M., J. Y. DOURMAD, B. LEBRET, M. C. MEUNIER-SALAÜN, S. ESPAGNOL, Y. SALAÜN, P. LETERME, and H. VAN DER WERF. "Evaluation globale des systèmes de production porcine et leur optimisation au niveau de l’exploitation." INRAE Productions Animales 21, no. 4 (September 27, 2008): 367–86. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2008.21.4.3413.

Full text
Abstract:
Cet article résume les apports du programme «Porcherie verte» dans l’évaluation globale intégrée des systèmes de production porcine, prenant en compte à différentes échelles les diverses dimensions pertinentes de la durabilité, au-delà des seuls impacts environnementaux. La comparaison multicritères de deux types de conduite d’élevage prend en compte l’ensemble des dimensions de la durabilité (environnement, société, économie) mais à une échelle restreinte à l’atelier d’élevage porcin. Comparativement aux animaux élevés sur caillebotis, les porcs élevés sur litière avec accès à une courette bénéficient d’un meilleur bien-être, ont de meilleures performances de croissance mais leurs carcasses peuvent être plus grasses. Leurs viandes peuvent avoir une moindre qualité technologique, mais une meilleure qualité sensorielle. Ce type de conduite produit nettement moins d’odeurs désagréables mais il est plus coûteux. Les produits peuvent cependant potentiellement être mieux valorisés par un label. La modélisation visant une optimisation au niveau de l’exploitation prend en compte les dimensions environnementales et économiques, mais pas sociétales, pour comparer différentes filières de gestion des effluents. L’échelle d’approche est plus large que dans l’étude précédente pour prendre en compte les interactions entre productions animales et végétales sur le territoire de l’exploitation qui correspond à un échelon décisionnel fondamental en agriculture. La filière «Lisier brut» conduit à la meilleure marge brute marginale, avec de bons bilans environnementaux, mais la production est limitée à 60 porcs à l’ha. Le traitement biologique du lisier sans séparation de phases permet d’augmenter la production de porcs mais détériore le bilan apparent de phosphore de l’exploitation et réduit significativement la marge brute par porc produit. La mise en œuvre d’un procédé de séparation de phases préalablement au traitement biologique du lisier permet d’augmenter encore la production de porcs en respectant des contraintes environnementales sur le phosphore, mais il réduit encore plus la marge brute par porc produit. Le compostage du lisier peut être une alternative au traitement biologique pour les petites exploitations, mais son bilan environnemental est médiocre. L’exportation du compost de lisier allège les bilans apparents de N et de P de l’exploitation mais ne change pas les émissions gazeuses. Il permet de maintenir une bonne marge brute, même aux chargements élevés. L’élevage de porcs sur litière permet de produire plus de porcs à l’ha mais au prix d’une dégradation de l’impact environnemental et d’une augmentation des coûts de production. Le compostage du fumier des litières permet d’augmenter la production de porcs à l’ha, mais uniquement en l’absence de contrainte environnementale sur le phosphore, et l’accroissement marginal de marge brute est faible. L’exportation du compost excédentaire permet d’augmenter encore la production de porcs en allégeant les bilans apparents de N et P, mais pas les émissions gazeuses. Parmi les filières avec traitement, qui autorisent des chargements élevés, le traitement biologique semble réaliser le meilleur compromis entre marge brute réalisée et impact sur l’environnement, si l’on néglige les transferts d’impacts hors de l’exploitation. Parmi les filières avec traitement et exportation, qui permettent des niveaux de chargement très élevés, le compostage de fumier semble cumuler les inconvénients en termes de marge brute et d’impacts environnementaux, si l’on néglige les transferts d’impacts hors de l’exploitation associés au traitement biologique. L’évaluation globale de l’impact environnemental des élevages porcins est restreinte à la dimension environnementale mais son échelle d’approche permet d’intégrer l’ensemble des impacts associés aux processus en amont de l’exploitation L’analyse de cycle de vie (ACV) est une méthode de choix pour faire cette évaluation et a été mise en œuvre pour comparer les impacts environnementaux de trois scénarios contrastés de production porcine. La production la plus intensive, suivant le scénario des bonnes pratiques agricoles, a le plus faible impact sur le changement climatique, mais le plus fort impact sur l’acidification. La production biologique, peu intensive, consomme beaucoup de surfaces, mais elle a le plus faible impact sur l’eutrophisation. De façon générale, les meilleurs compromis entre coûts de production et respect de l’environnement sont obtenus par les systèmes les plus économes en surface, qui utilisent au mieux les capacités du sol à produire de l’aliment pour les animaux et à recevoir leurs effluents. L’absence de lien au sol coûte cher en argent et en impact écologique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

F. M. Ali, Rachad Kolawolé. "Impacts Socio-économiques et Environnementaux de l’Exploitation des Ressources Ligneuses dans la Commune de Kétou au Sud–est du Benin." European Scientific Journal, ESJ 19, no. 18 (June 30, 2023): 170. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2023.v19n18p170.

Full text
Abstract:
L’exploitation du bois pour satisfaire les besoins socioéconomiques (source d’énergie, de service et d’œuvre) ne fait qu’accroître au jour le jour avec des effets sur l’environnement dans la Commune de Kétou. La présente étude vise à évaluer les impacts socio-économiques et environnementaux de l’exploitation des ressources ligneuses dans la commune de Kétou. Pour atteindre cet objectif, l’approche méthodologique adoptée est basée sur la collecte des données, le traitement des données et l’analyse des résultats. La matrice de Léopold (1971) a été utilisée pour déterminer les sources d’impacts sur les composantes de l’environnement. La collecte des données a été réalisée en milieu réel et à travers la recherche documentaire dans divers centres de documentation. Les enquêtes ont été menées auprès de 134 personnes. Les résultats ont montré que pour les besoins en énergie, (25 %) des bois de feu proviennent des forêts et (75 %) viennent des champs appartenant aux privés. Le bois de feu demeure le combustible le plus utilisé par les ménages (95 %). Le charbon (65 %) produit issu de la transformation du bois vient en deuxième position comme combustible. La baisse du pouvoir d’achat, la chute des rendements agricoles due à l’irrégularité des pluies, à la pauvreté des terres cultivables de jachère ont poussé des paysans (85 %) et commerçants (25 %) de la Commune de Kétou à associer aux activités agricoles la vente du bois de feu et l’exploitation forestière. En effet, (98 %) des charbonniers interrogés se plaignent de façon récurrente de la fatigue, de la maladie de dos et de courbature. Selon 100% des tradi-thérapeutes, la disparition progressive des espèces végétales les plus utilisés telles que : Bombax costatum Manilkara multinervis, Vitellaria paradoxa, Pterocarpus erinaceus, Isober linadoka, Daniellia olivera, Chlophora excelsa fait penser à un drame. The exploitation of wood to meet socio-economic needs (source of energy, service and work) is only increasing day by day with effects on the environment in the Commune of Kétou. This study aims to assess the socio-economic and environmental impacts of the exploitation of wood resources in the municipality of Kétou. To achieve this objective, the methodological approach adopted is based on data collection, data processing and analysis of results. Leopold's matrix (1971) was used to determine the sources of impacts on the components of the environment. Data collection was carried out in a real environment and through documentary research in various documentation centers. The surveys were conducted with 134 people. The results showed that for energy needs, (25%) of firewood comes from forests and (75%) comes from fields belonging to private individuals. Firewood remains the fuel most used by households (95%). Charcoal (65%) produced from the transformation of wood comes in second place as fuel. The drop in purchasing power, the drop in agricultural yields due to the irregularity of the rains, the poverty of the cultivable fallow land have prompted farmers (85%) and traders (25%) in the Commune of Kétou to associate to agricultural activities the sale of firewood and logging. In fact, (98%) of the coal miners surveyed repeatedly complain of fatigue, back pain and aches. According to 100% of traditional therapists, the progressive disappearance of the most used plant species such as: Bombax costatum Manilkara multinervis, Vitellaria paradoxa, Pterocarpus erinaceus, Isober linadoka, Daniellia olivera, Chlophora excelsa is reminiscent of a drama.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Taïbi, Aude Nuscia, Mohamed el Habib Barry, Maxime Jolivel, Aziz Ballouche, Mohamed Lemine Ould Baba, and Gérard Moguedet. "Enjeux et impacts des barrages de Diama (Mauritanie) et Arzal (France) : des contextes socio-économiques et environnementaux différents pour de mêmes conséquences." Norois, no. 203 (June 1, 2007): 51–66. http://dx.doi.org/10.4000/norois.1536.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Sutter, Sylvie, and Thomas Léopold. "Comment avoir une politique efficiente de réduction des impacts de l’industrie ?" Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 114, no. 2 (April 10, 2024): 60–63. http://dx.doi.org/10.3917/re1.114.0060.

Full text
Abstract:
La réduction des impacts de l’industrie est encadrée par des dispositions législatives et réglementaires, ainsi que des outils et bonnes pratiques existantes. La mise en œuvre de ces outils permet d’imposer des standards de haut niveau à l’industrie. En particulier, les principes fondamentaux à mettre en œuvre sont : la démarche « Éviter, Réduire, Compenser » qui vise à prévenir autant que possible les risques d’incidences négatives d’un projet sur l’environnement ; la maîtrise des impacts, afin que les gains apportés par l’activité soient supérieurs aux éventuelles atteintes environnementales résultant de cette activité, tant en phase de projet qu’en phase d’opération des installations industrielles. L’étude d’impact permet d’identifier les enjeux environnementaux et d’orienter les choix techniques et économiques vers un projet de « moindre impact », notamment au travers d’une évaluation quantitative des risques sanitaires.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

BISSONNETTE, Jean-François, Geneviève LAROCHE, Alain OLIVIER, Nancy GÉLINAS, Marie SAYDEH, and Alain CAGLIASTRO. "Quelles trajectoires agroforestières ? Perspectives dégagées lors du cinquième Congrès mondial d'agroforesterie : « En transition vers un monde viable »." BOIS & FORETS DES TROPIQUES 356 (June 30, 2023): 5–12. http://dx.doi.org/10.19182/bft2023.356.a37034.

Full text
Abstract:
L’article propose une synthèse et une lecture critique de certaines des grandes thématiques abordées lors du cinquième Congrès mondial d’agroforesterie qui s’est déroulé du 17 au 20 juillet 2022 à Québec, au Canada, sous l’intitulé « En transition vers un monde viable ». Le congrès a mis en évidence le rôle clé des pratiques agroforestières pour faire face à certains défis environnementaux et socio-économiques les plus criants, dont l’adaptation aux changements climatiques, le maintien de la biodiversité et la diversification économique en milieu rural. Si la pertinence de diffuser les pratiques agroforestières à l’échelle mondiale fait consensus, plusieurs tensions émergent, notamment en raison du contraste entre les systèmes agroforestiers en contexte d’agriculture spécialisée et les systèmes paysans, ainsi que la dualité entre la restauration écologique pour générer des crédits carbone et celle qui vise en priorité à répondre aux besoins des collectivités, dont la conception et la mise en œuvre ne sont pas dépendantes de la vente de crédits carbone. Le congrès a permis de mettre en relief trois perspectives différentes. La première perspective conçoit l’agroforesterie sur un mode plutôt productiviste et dans des aspects plutôt techniques, où on accepte l’utilisation d’un nombre restreint d’espèces exotiques afin d’atteindre des objectifs de production spécifiques. Une seconde perspective autorise la conversion d’écosystèmes diversifiés en plantations d’arbres commerciaux exotiques, parfois monospécifiques, sans considération pour les impacts socio-économiques et culturels de ces aménagements. Une troisième perspective invite quant à elle à revisiter les systèmes agroforestiers paysans, afin de maintenir ou de recréer des agro-écosystèmes agroforestiers diversifiés et multifonctionnels. Une telle perspective associe étroitement l’agroforesterie à l’agro-écologie, qui vise la mise en place d’agro-écosystèmes et de systèmes alimentaires diversifiés basés sur des connaissances locales. Dans ce contexte, un des principaux défis de l’agroforesterie pourrait bien être de proposer, de concert avec l’agro-écologie, une nouvelle trajectoire de diversification des agro-écosystèmes afin de réussir la transition vers un monde viable.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Bois, Pierre. "Les vertus du principe ALARA en radioprotection –opportunités et limites d’une transposition au domaine des impacts industriels." Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 114, no. 2 (April 10, 2024): 54–59. http://dx.doi.org/10.3917/re1.114.0054.

Full text
Abstract:
Le principe ALARA ( as low as reasonably achievable ) en radioprotection prévoit que « toutes les expositions doivent être aussi basses qu’il soit raisonnablement possible d’atteindre, compte tenu des facteurs économiques et sociaux ». Cet énoncé simple a montré sa force par les résultats obtenus dans les domaines professionnels et médicaux, où les doses reçues par les travailleurs et par les patients ont été considérablement réduites au cours du temps, bien au-delà du respect des valeurs limites réglementaires. Donnant des clés pour agir dans l’incertitude, s’inscrivant dans le champ collectif de l’analyse multicritères, et mettant en responsabilité tous les acteurs, ce principe est en effet le germe d’une culture du risque opérante et efficace. Il pourrait utilement inspirer les futurs développements du système de contrôle des émissions industrielles, et contribuer ainsi à ouvrir une nouvelle séquence dans l’amélioration continue de la maîtrise des impacts environnementaux des activités humaines.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

HAMDANI, Aziz, and Rofia ABADA ARZOUR. "LA GEOMATIQUE POUR AIDER DANS LE SUIVI ET L’ANALYSE DES PROJETS URBANISTIQUES ET LEURS IMPACTS SUR L’ENVIRONNEMENT, APPLICATION SUR LE BASSIN VERSANT D’IGHIL EMDA (ALGERIE)." URBAN ART BIO 1, no. 1 (April 17, 2022): 23–32. http://dx.doi.org/10.35788/uab.v1i1.21.

Full text
Abstract:
L’avènement et l’essor de la géomatique ou le SIG, comme outil d’aide à la décision, ont promu considérablement et rendu plus pertinente la conception des projets urbanistiques mais aussi ont rendu plus cohérent le processus conceptuel et décisionnel. C’est grâce à la possibilité offerte par la géomatique, appliquée à toutes les géosciences et les sciences géographique, qu’il est devenu facile de réunir simultanément et pratiquement de façon intégrée, tous les éléments se rapportant à un territoire géographique. Les nouvelles techniques se proposent au moment où les territoires sont confrontés à des problèmes majeurs notamment d’ordres environnementaux et économiques, mais aussi d’ordres sociétaux. Dans le présent article, nous avons présenté les aspects avantageux de la mise en œuvre du SIG dans les études des projets d’urbanisme et leurs impacts environnementaux, d’autre part, nous avons montré dans quel stade du processus conceptuel et décisionnel il est sollicité. Il est clairement conclu que le SIG s’affirme de plus en en plus comme solution incontournable pour la réussite d’un projet d’aménagement du territoire dans son intégrité et en urbanisme particulièrement. Un exemple illustratif est présenté dans ce travail montrant les possibilités de la géomatique, il porte sur un bassin versant qui fait, aujourd’hui, l’une des meilleures illustrations d’un territoire affecté par une urbanisation non maîtrisée de tout le territoire d’Algérie, il s’agit du bassin versant de Oued Agrioun dans la région de Kherrata (Algérie tellienne).
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Britts, Thiago Henrique Conde, Walter Guedes da Silva, and Mateus Boldrine Abrita. "O CRESCIMENTO CANAVIEIRO NO MUNICÍPIO DE RIO BRILHANTE-MS E OS IMPACTOS AMBIENTAIS CAUSADOS PELA QUEIMA DA PALHA DA CANA-DE-AÇÚCAR (2001 A 2010)." Revista Cerrados 14, no. 01 (March 18, 2020): 58–76. http://dx.doi.org/10.22238/rc24482692v14n12016p58a76.

Full text
Abstract:
O objetivo desse trabalho é analisar o crescimento da cana-de-açúcar no município de Rio Brilhante-MS, correlacionando esse crescimento com os impactos ambientais causados pela técnica de facilitação da colheita manual com a queima da palha da cana-de-açúcar. Para compreendermos o processo expansionista canavieiro, analisamos os incentivos do governo estadual e do governo federal, por meio do Banco Nacional de Desenvolvimento Econômico e Social, Fundo Constitucional do Centro-Oeste e pelo Programa de Aceleração do Crescimento. Também foram analisados dados estatísticos de órgãos públicos, entidades e intuições da área. Como considerações, foi possível demonstrar que a queima da palha da cana-de-açúcar se tornou um dos fatores que, acompanhados dos aspectos sociais e ambientais, decorrentes do processo de expansão dessa monocultura no Estado, ocasionou várias formas de degradação ambiental com alto potencial de risco a fauna e flora, além de ser prejudicial ao próprio ser humano, gerando consequências como: invasão de Biomas e as Áreas de Preservação Permanente ou de Preservação Ambiental, além da contaminação dos recursos hídricos, dos solos e poluição do ar, dando indícios que os ganhos econômicos muitas vezes se sobrepõem a um ambiente saudável. Palavras-chave: Cana-de-açúcar; Impactos Ambientais; Queima da palha. the sugarcane GROWTH in the municipality of Rio Brilhante-MS and the environmental impacts caused by burning straw of the sugarcane (2001 to 2010) Abstract The objective of this study is to analyze the growth of sugarcane in the city of Rio Brilhante-MS, correlating this growth with environmental impacts caused by manual harvesting facilitation technique with the burning straw of the sugarcane. To understand the sugarcane expansionist process, its analyzed the incentives from the state government and the federal government, through the National Bank for Economic and Social Development, the Constitutional Fund of the Midwest and the Growth Acceleration Program. Also statistical data from government agencies were analyzed, as entities and intuitions of the area. As consideration, it was possible to demonstrate that the burning of straw sugarcane became one of the factors that, together with the social and environmental aspects arising from the expansion of this monoculture process in the state, led to various forms of environmental degradation with high potential risk fauna and flora as well as being harmful to human being, generating consequences as: Biomes invasion and the Permanent Preservation Areas or Environmental Protection, and the contamination of water resources, soil and pollution of the air, giving evidence that the economic gains often overlap with healthy environmental. Keywords: Sugar cane; Environmental impacts; Straw burning. LA CROISSANCE DU SECTEUR cannier DANS LA MUNICIPALITÉ DE rIO BRILHANTE-MS ET LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX CAUSÉS PAR LE BRÛLAGE DE LA PAILLE DE CANNE À SUCRE (2001 À 2010) Résumé Ce travail a pour but d’analyser le processus d’expansion de la canne à sucre dans la municipalité de Rio Brilhante-MS, en faisant un rapprochement entre cette croissance et les impacts environnementaux provoqués par la technique d’optimisation de la récolte manuelle, à savoir le brûlage de la paille de canne à sucre. Afin de mieux comprendre le processus d’expansion du secteur cannier, nous soumettons à l’analyse les programmes de soutien du gouvernement régional et du gouvernement fédéral, menés par la Banque Nationale de Développement Économique et Social, Fonds Constitutionnel de la région Centre-Ouest et par le Programme d’Accélération de la Croissance. Nous examinons également les données statistiques des organes publiques, entités et institutions concernés par le secteur cannier. Cette étude a pu démontrer que la technique de brûlage de la paille de canne à sucre est devenue, à côté des aspects sociaux et environnementaux découlant du processus d’expansion de cette monoculture dans la région, l’un des facteurs qui se trouvent à l’origine des formes diverses de dégradation environnementale à haut risque sur la faune et la flore, en plus des effets nuisibles pour l’être humain lui-même, parmi lesquels l’invasion de biomes et de zones de préservation permanente ou de préservation environnementale, la contamination des ressources hydriques, des sols et la pollution de l’air, ce qui indique que les gains économiques devancent souvent un environnement sain. Mots-clés: Canne à sucre; Impacts environnementaux; Brûlage de paille.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Rochard, Joël. "Principe et application de l’éco-œnotourisme." BIO Web of Conferences 56 (2023): 03006. http://dx.doi.org/10.1051/bioconf/20235603006.

Full text
Abstract:
Le tourisme durable est défini par l’Organisation Mondiale du Tourisme comme un tourisme « qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ». Parallèlement à l'attrait pour le vin et la dégustation, l’œnotouriste est progressivement également motivé par une approche écologique et patrimoniale des caves et des terroirs, ce qui suppose de développer une communication, des outils et des démarches opérationnelles associées à ces orientations. Une démarche d’éco-œnotourisme durable intègre en premier lieu la logistique touristique proprement dite, en particulier le transport, l'hébergement, mais aussi une approche de durabilité au niveau de la cave et des vignobles, avec des actions opérationnelles concernant notamment la réduction des intrants, biodiversité, valorisation des paysages, économie circulaire, changement climatique. La communication présente les enjeux et l’application de ce nouveau concept éco-œnotouristique et des pistes pour structurer des démarches durables appliquées à l’œnotourisme.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Akiyo, OLR, AS Afouda, I. Yabi, J. Adounkpe, and B. N'Bessa. "Impacts socio-économiques et environnementaux de la promotion des ouvrages ECOSAN dans le développement de la commune de Sèmè-Podji au sud du Bénin." International Journal of Biological and Chemical Sciences 7, no. 6 (May 16, 2014): 2214. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v7i6.4.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Soumaré, Mamy, Michel Havard, and Bruno Bachelier. "Le coton en Afrique de l’Ouest et du Centre : de la révolution agricole à la transition agro-écologique." Cahiers Agricultures 29 (2020): 37. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020037.

Full text
Abstract:
Depuis les années 1970, le coton a été un moteur dans la transformation des systèmes de production agricole et un élément structurant des économies locales dans les savanes d’Afrique de l’Ouest et du Centre (AOC). Cependant, la durabilité des systèmes de production à base de coton est souvent mise en débat à cause de leurs effets sur les sols et des impacts négatifs de la lutte chimique sur l’environnement et la santé humaine. Au moyen de réformes drastiques, le secteur coton en AOC a surmonté les crises, montrant sa capacité de résilience. Aujourd’hui, ce secteur est confronté à des défis importants sur lesquels la recherche doit se mobiliser : (i) économiques (volatilité des prix, revenus des producteurs, bien-être des communautés), (ii) sociaux (inclusion des couches vulnérables, rôle des femmes et des jeunes, etc.) et (iii) environnementaux (santé humaine, impact des pesticides, dégradation des sols, etc.) et liés au changement climatique. Ce numéro thématique présente des résultats et perspectives de travaux de recherche pouvant contribuer à améliorer la durabilité des systèmes cotonniers en AOC, à ouvrir des pistes vers une transition agro-écologique et à faire face aux nouveaux défis.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

BENLAHRECHE, MERIEM, and SAID MAZOUZ. "IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET CHANGEMENTS URBAINS DANS LA COMMUNE DE HAMMA BOUZIANE (CONSTANTINE, ALGÉRIE)." Revue Roumaine de Géographie / Romanian Journal of Geography 67, no. 1 (June 2023): 95–111. http://dx.doi.org/10.59277/rrg.2023.1.08.

Full text
Abstract:
The main objective of this article is to explain the urban phenomena in a city known for its fertile land and flavourful produce. The peri-urban agriculture of Hamma Bouziane is suffering the repercussions of unbridled urban expansion and socio-economic c
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

MWENYEMALI, YEMBE, ASSANI WAKENGE Bonny, SUDI MUTUPEKE Samuel, and NKAMBA KAPIAMBA Elie. "IMPACTS SANITAIRES, ÉCONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX DES FORMATIONS SANITAIRES PRIVEES - INTEGREES DANS LA ZONE DE SANTE DE KINDU." IJRDO -JOURNAL OF HEALTH SCIENCES AND NURSING 9, no. 3 (March 3, 2023): 1–6. http://dx.doi.org/10.53555/hsn.v9i3.5607.

Full text
Abstract:
The LWAMA health centre is one of the private and integrated health facilities in the Kindu health area, which is eccentric in relation to the vast majority of its population, with low attendance due to the distance to be travelled, which is not only an obstacle to access to primary health care but also a problem of road accessibility. These situations were the basis for the creation of private structures which subsequently became part of national policy to organise curative and preventive activities for the benefit of a section of the population in this health area according to the standards. Their impact was measured using the quantitative method, which involved the collection of secondary statistical data available in the DHIS2 (District Heath Information Software). Static data on the use of curative and preventive services were collected, processed, and analysed to determine the contribution of the 3 integrated private health facilities in the SA to curative and preventive performance. The results obtained at the end of this study showed a positive impact and are of great implication, particularly in terms of the importance that the Ministry of Health attaches to the "public-private partnership for health" with a view to improving the health system and making it resilient; this state of affairs enabled us to formulate recommendations likely to remind each stakeholder of their responsibilities in this area.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

Kombienou, Pocoun Damè, Ismaël Imorou Toko, Gustave Dieudonné Dagbenonbakin, Guy Apollinaire Mensah, and Brice Augustin Sinsin. "Impacts socio-environnementaux des activités agricoles en zone de montagnes au Nord-Ouest de l’Atacora au Bénin." Journal of Applied Biosciences 145 (January 31, 2020): 14914–29. http://dx.doi.org/10.35759/jabs.145.7.

Full text
Abstract:
L’étude aborde la dynamique de l’utilisation des terres à travers l’évolution des emblavures et de la production des principales cultures, puis l’impact des activités agricoles sur l’environnement et les conditions de vie des populations. Objectif : L’objectif global de l’étude était d’évaluer les impacts socio-environnementaux des activités agricoles dans les Communes de Natitingou, Boukombé, Tanguiéta et Toucountouna en zone de montagnes au nord-ouest de l’Atacora au Bénin. Méthodologie et résultats : Les méthodes utilisées étaient les enquêtes exploratoires, les diagnostics participatifs, les sondages d’opinion et les analyses statistiques tels que la variance suivant le test de Tukey et le test de corrélation. Au total, 400 agriculteurs sont sélectionnés au hasard et interrogés dans huit villages des quatre communes à l'aide d'un questionnaire structuré pour obtenir des données relatives aux nombres de cultures produites sur une même parcelle, aux différentes pratiques agricoles, à l'utilisation des engrais minéraux, à l’adoption des techniques endogènes et exogènes de gestion et de conservation de la fertilité des sols dans le milieu. Les résultats ont montré que les systèmes de productions agricoles étaient encore de type extensif et itinérant sur brûlis. Les cultures étaient mises en place en pure et en associations entre avril et décembre avec une prééminence des céréales qui ont occupé environ 52 % des superficies emblavées. Les productions étaient plus en fonction des superficies que de l’intensification agricole. Les causes de dégradation des sols, la production, ont été collectées lors des entretiens collectifs et individuels. Les impacts de la production agricole se traduisaient surtout entre autres, par la disparition du couvert végétal, la baisse de la fertilité des sols et la pollution de certains cours d’eau aux bords desquels se réalisaient des activités à dominance agricole. Conclusion et application des résultats : Certaines activités telles que l’utilisation des engrais chimiques et les feux de végétation ont résolu d’une manière ponctuelle certains problèmes comme l’amélioration des rendements agricoles et l’augmentation des revenus, mais elles n’ont pas duré dans le temps. Au fil des années, ces activités ont eu un impact négatif sur le milieu et les conditions de vie des populations. L’intensification agricole basée sur la vulgarisation et l’adoption des technologies plus productives et respectueuses de l’environnement, efficientes, facilement applicables par les producteurs, demeure l’une des stratégies pour garantir une utilisation durable des ressources naturelles. Mots clés: Bénin, Atacora, activités agricoles, impacts socio-environnementaux et dégradation des sols ABSTRACT The study approaches the dynamics of the land use through the evolution of cultivated area and the production of the principal crops, then the impacts of the agricultural activities on the environment and the living conditions of the population. Objective: The total objective of the study was to evaluate the socio-environmental impacts of the agricultural activities in the Communes of Natitingou, Boukombe, Tanguieta and Toucountouna in mountainous area in the North-Western of Atacora in Benin. Methodology and Results: The methods used were the exploratory investigations, the participative diagnoses, the opinion polls and statistical analyses such as the variance according to the test of Tukey and the test of correlation. On the whole, 400 farmers were selected randomly and questioned in eight villages of the four communes using a structured questionnaire to obtain relative data with the numbers of cultures produced on the same piece, with various husbandries, with the use of mineral manures, the adoption of the endogenous and exogenous technical of management and conservation of the fertility of the grounds in the medium. The results showed that agricultural production systems were still extensive and itinerant on slash-and-burn. Crops were established in pure and association between April and December with a pre-eminence of cereals, which accounted for about 52% of the area. Productions were more based on acreage than agricultural intensification. The causes of soil degradation, production, were collected during collective and individual interviews. The impacts of agricultural production were mainly reflected in the disappearance of vegetation cover, the decline in soil fertility and the pollution of certain rivers along which agricultural-dominated activities were carried out. Conclusion and application of results: Some activities such as the use of chemical fertilizers and wildfires have solved problems such as improving agricultural yields and increasing incomes on an ad hoc basis, but they didn’t last. Over the years, these activities have negatively affected the environment and living conditions of the population. The agricultural intensification based on the popularization and the adoption of more productive and environment friendly technologies, easily applicable by the producers, remains one of the strategies to guarantee a durable use of the natural resources. Keywords: Benin, Atacora, agricultural activities, socio-environmental impacts and impoverishment of the soil
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

Cantin, Richard. "Confinement et déconfinement énergétique des secteurs du bâtiment et des transports." Acta Europeana Systemica 10 (February 4, 2021): 181–90. http://dx.doi.org/10.14428/aes.v10i0.60473.

Full text
Abstract:
En imposant le confinement des populations, la pandémie du Covid-19 a brutalement freiné de nombreuses activités économiques. Rapidement, les impacts sociaux, environnementaux et climatiques se sont fait sentir sur tous les continents. La prise de conscience des conséquences de cette pandémie et du confinement interroge les façons de consommer, de travailler, de se déplacer et d'habiter, les modes de vie présents et futurs. Ainsi, dans l'incertitude, se posent une énième fois les questions relatives aux stratégies de croissance ou de décroissance pour le xxie siècle et notamment celles relatives à la mise en œuvre d'une transition énergétique. En effet, dans de nombreux pays, le secteur du bâtiment, très consommateur d'énergie, peine toujours à engager effectivement sa transition énergétique et avance à petits pas. Quant au secteur des transports, important émetteur de gaz à effet de serre, durement éprouvé par le confinement, il semble finalement contraint de s'y engager mais à marche forcée. Dans ce contexte, penser le monde après la pandémie invite à s'interroger sur les difficultés qu'ont ces deux secteurs économiques majeurs à faire leur transition énergétique. L'article a pour objectif de mettre en évidence des réflexions prospectives permettant de repenser les problématiques énergétiques des secteurs du bâtiment et des transports. Pour cela, l'approche systémique est mise en œuvre afin d'appréhender la complexité du confinement des consciences dans des modèles à penser les questions énergétiques. Des exemples montrent les limites de ces modèles. Ils illustrent le confinement dans le modèle thermo-industriel, dans des biais cognitifs et la prégnance des macro-systèmes techniques du passé. Enfin, des pistes d'un déconfinement énergétique sont proposées afin d'évaluer les conditions épistémologiques d'une transition énergétique complexe.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

BIGOT, Geneviève, Céline VIAL, Géraldine FLEURANCE, Pascale HEYDEMANN, and Roger PALAZON. "Productions et activités équines en France : quelles contributions à la durabilité de l’agriculture ?" INRA Productions Animales 31, no. 1 (June 11, 2018): 37–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.1.2205.

Full text
Abstract:
Le cheptel équin français est estimé à 1 million de têtes, ce qui le place toutefois, loin derrière les cheptels de bovins et d’ovins. Les poneys et chevaux de selle pour le sport et les loisirs équestres représentent les 2/3 des effectifs. Le seul secteur des courses réalise un chiffre d’affaire de l’ordre de 10 milliards d’euros. Quelle que soit l’orientation (élevage, pension, entraînement, centre équestre…), la présence d’équins dans les structures est principalement motivée par la passion des dirigeants pour cet animal, si bien que la limite entre loisir et activité productive n’est pas toujours claire. Cet aspect influe sur l’atomisation de la filière, le temps consacré aux animaux et les objectifs économiques des exploitants, ainsi que sur leur perception par le reste du monde agricole. Cette motivation peut néanmoins expliquer, pourquoi les productions et activités équines sont présentes sur tout le territoire national où elles contribuent à l’image et à l’attractivité des zones rurales et suburbaines. Les spécificités intrinsèques de cet herbivore lui permettent de valoriser des surfaces en herbe non exploitables par les bovins ou en complément de ceux-ci. La présence de chevaux contribue ainsi à la préservation de ressources naturelles et de la biodiversité. L’illustration des différents impacts - économiques, sociaux et environnementaux - des productions et activités équines dans le secteur agricole devrait contribuer à une meilleure lisibilité de cette filière par la profession agricole et ses interlocuteurs publics permettant ainsi son intégration dans les stratégies d’évolution de l’agriculture vers plus de durabilité.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

CHATELLIER, V., J. C. GUESDON, H. GUYOMARD, and C. PERROT. "Les producteurs d’ovins et les éleveurs laitiers extensifs sont les principaux bénéficiaires de l’application française du bilan de santé de la PAC." INRAE Productions Animales 23, no. 3 (September 14, 2010): 243–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2010.23.3.3306.

Full text
Abstract:
Cet article présente une analyse des conséquences, pour les exploitations agricoles françaises, des écisions arrêtées dans le cadre du bilan de santé de la PAC par le Ministre de l’Agriculture et de la Pêche. Les simulations sont conduites, moyennant certaines hypothèses, à partir des données individuelles du Réseau d’Information Comptable Agricole (RICA). Elles permettent d’évaluer les impacts économiques des mesures adoptées pour différentes catégories d’exploitations agricoles réparties selon les systèmes de production et les régions. D’après ces travaux, la réorientation des aides directes sera favorable aux exploitations d’herbivores, principalement celles ayant une part élevée de prairies dans la surface agricole. Elle sera, en revanche, pénalisante pour les exploitations de grandes cultures et les élevages intensifs de bovins. La redistribution des aides directes induit un transfert des régions localisées au nord de la Loire vers celles situées en zones plus herbagères ou de montagne. La réorientation des soutiens entre les secteurs productifs, modeste mais hautement significative, vise à renforcer leur légitimité en les liant plus nettement à la rémunération de services environnementaux et territoriaux.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
30

Fontan, Jean-Marc, Pierre Hamel, and Richard Morin. "Actions conflictuelles à Montréal depuis 1980 : des mobilisations territorialisées aux échelles multiples." Recherche 54, no. 1 (April 25, 2013): 9–27. http://dx.doi.org/10.7202/1015206ar.

Full text
Abstract:
Les restructurations économiques et les nouvelles formes de régulation étatique qui accompagnent le processus de mondialisation de même que le phénomène de métropolisation qui prend de plus en plus d’importance ont transformé les agglomérations urbaines au cours des dernières décennies. Parmi les répercussions de ces transformations, deux ressortent grandement : l’accroissement des inégalités sociales et l’aggravation des problèmes environnementaux. Les actions collectives conflictuelles ont contribué à mettre au jour ces impacts et à soulever les enjeux de société qui y sont reliés. Nous présentons dans cet article les éléments de synthèse qui se dégagent du repérage d’événements conflictuels touchant aux questions de la justice sociale et de l’environnement entre 1980 et 2006 à Montréal. Nous distinguons deux types d’actions collectives : celles qui interviennent dans la ville en lien avec des problèmes généraux de société qui s’y manifestent et celles qui se concentrent sur la ville, c’est-à-dire sur le cadre de vie urbain, sur les équipements et les services de proximité ainsi que sur la gestion municipale. Nous nous intéressons aussi à la localisation de ces actions, et ce, en fonction de l’échelle des enjeux.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
31

Ganoulis, J. "La gestion de l'eau à l'aube du 3ème millénaire: Vers un paradigme scientifique nouveau [Tribune libre / Article bilingue] Water resources management at the turn of the millennium: towards a new scientific paradigm [Tribune libre]." Revue des sciences de l'eau 14, no. 2 (April 12, 2005): 213–30. http://dx.doi.org/10.7202/705418ar.

Full text
Abstract:
L'objectif de cette tribune est d'analyser la nouvelle approche concernant la gestion des ressources en eau qui a été adoptée par la communauté scientifique au seuil de ce nouveau millénaire. Après une révision de cette nouvelle approche, une méthodologie scientifique est proposée permettant d'exprimer le nouveau concept, qui est plutôt général et descriptif, en termes analytiques et quantitatifs, de façon qu'il soit appliqué dans des cas pratiques. Depuis quelques dizaines d'années déjà, il a été bien établi que la nouvelle approche va dans le sens de la gestion durable. Ceci veut dire qu'elle intègre des préoccupations sociales et environnementales aux critères traditionnels de performance technique et d'efficacité économique. La question qui se pose maintenant est comment le concept complexe de la durabilité, qui jusqu'à présent a été exprimé seulement de façon générale et qualitative, pourrait être formulé en termes analytiques et quantitatifs d'une méthodologie scientifique. Sur le plan méthodologique, la modification des critères dont on doit tenir compte dans un cadre cohérent d'hypothèses et de raisonnements, suggèrent une évolution vers un paradigme scientifique nouveau. Le cadre général de ce paradigme que nous proposons est celui de l'analyse quantitative du risque à plusieurs dimensions. Traditionnellement, l'objectif général de la gestion de l'eau, était la satisfaction de la demande dans diverses utilisations, comme l'agriculture, l'eau potable et l'industrie, en utilisant les ressources en eau disponibles de manière techniquement fiable et économiquement efficace. Dans cette approche, des solutions structuralistes et le plus souvent technocratiques, ont été proposées et réalisées dans plusieurs pays du monde. La construction de barrages et de réservoirs d'eau, la modification des lits des rivières et la dérivation des cours d'eau ont eu cependant, dans de nombreux cas, de sérieux impacts négatifs sur l'environnement et les conditions sociales. De plus, le gaspillage dans l'utilisation de cette ressource précieuse et la pollution galopante provenant de tous les secteurs d'utilisation de l'eau ont mis en question ce mode de gestion. Le concept de la gestion durable des ressources en eau a été évoqué, tout d'abord en 1972 à Stockholm, pendant la Conférence Mondiale des Nations Unies, puis à Rio, en 1992, avec l'Agenda 21. La nouvelle philosophie est basée sur la gestion intégrée de l'eau à l'échelle du bassin versant. Elle met l'accent sur la protection de l'environnement, la participation active des collectivités locales, la gestion de la demande, les aspects institutionnels, et le rôle de l'éducation continue tout le long de la vie de tous les utilisateurs d'eau. Sur le plan méthodologique, la gestion intégrée de l'eau reste encore un problème ouvert où plusieurs approches cherchent à définir un paradigme cohérent. Dans cette tribune, nous en proposons un que nous appelons " le paradigme 4E " : Epistémique, Economique, Environnemental, Equitable. Il est basé sur l'analyse quantitative du risque à plusieurs dimensions : scientifique, économique, environnementale et sociale. Ce paradigme utilise soit la théorie des probabilités soit la logique du flou (ou les deux à la fois) afin d'évaluer et d'intégrer les risques technico - économiques et socio-environnementaux dans une perspective de gestion durable des ressources en eau.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
32

Boko, K. "Incidences du concassage du granite sur les populations de Kpeve dans la commune de Zio 1 (Togo)." Journal de la Recherche Scientifique de l’Université de Lomé 26, no. 1 (April 17, 2024): 1–11. http://dx.doi.org/10.4314/jrsul.v26i1.1.

Full text
Abstract:
Au Togo, le code minier souligne la responsabilité sociétale des entreprises extractives dans le processus de développement des milieux où elles installent leurs carrières. Cependant, l’indifférence des acteurs miniers s’observe à travers leur faible engagement à suivre les recommandations relatives à l’impact socio-environnemental de leurs actions. L’engagement devrait se traduire par l’investissement dans les infrastructures de base telles que l’eau potable, l’école, la santé, l’électricité, les pistes rurales, le reboisement, entre autres. L’objectif de cette recherche est d’analyser les effets socio-environnementaux et agricoles du concassage du granite sur les paysans du village de Kpeve dans la commune de Zio 1. L’hypothèse émise est que la désorganisation environnementale et socioéconomique des populations de ladite localité est liée à la production du concassé. Inscrite dans une démarche qualitative, la recherche aboutit à des résultats qui montrent que le concassage du granite a des conséquences ambivalentes sur le village. D’une part, la carrière de déroctage a des incidences sur la dynamique environnementale, à savoir la destruction de la forêt abritant le granite, la pollution de l’eau du barrage qui sert de boisson aux populations, l’éparpillement des pierres projetées dans les champs par le dynamitage de la roche, le déguerpissement des paysans, etc. In Togo, the mining code underlines the social responsibility of extractive companies in the process of developing the environments where they set up their quarries. However, the indifference of mining stakeholders is observed through their weak commitment to follow the recommendations relating to the socio-environmental impact of their actions. The commitment should result in investment in basic infrastructure such as drinking water, schools, health, electricity, maintenance of rural roads, reforestation, among others. The objective of this research is to analyze the socio-environmental and agricultural effects of granite crushing on the farmers of the village of Kpeve in the commune of Zio 1. The hypothesis put forward is that the environmental and socio-economic disorganization of the populations of the said locality is linked to the production of crushed stone. Adopted a qualitative approach, the research produced results which show that rock crushing has ambivalent consequences on the village. On the one hand, the rock removal quarry has impacts on environmental dynamics, namely the destruction of the forest sheltering the rock, the pollution of the water from the dam which serves as a drink for the populations, the scattering of the stones thrown into the fields by the blasting of the rock, the eviction of the peasants, etc.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
33

DOURMAD, J. Y., L. DELABY, J. L. BOIXADERA, C. ORTIS, B. MÉDA, C. GAIGNÉ, and B. DUMONT. "Diversité des services rendus par les territoires à forte densité d'élevages, trois cas d'étude en Europe." INRA Productions Animales 30, no. 4 (June 25, 2018): 303–20. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.4.2261.

Full text
Abstract:
Dans cet article, nous analysons trois territoires à haute densité animale, différentiés par le contexte de production (densité et diversité des élevages), la sensibilité des milieux et les choix stratégiques et technologiques mis en oeuvre pour la gestion des effluents : i) la Bretagne, un territoire de polyculture-polyélevage avec une forte densité d'élevages et des zones particulièrement sensibles sur le plan environnemental, ii) l'Allemagne, avec la particularité d'un très fort développement de la méthanisation à des fins de production d'énergie renouvelable et iii) la Catalogne, un territoire marqué par un développement récent et très rapide de la production porcine dans un milieu où les surfaces agricoles disponibles pour l'épandage sont limitées. Ces systèmes se caractérisent par une production élevée par unité de surface et par unité de travail, à des coûts relativement bas, avec un recours important à des intrants, principalement pour l’alimentation des animaux. Malgré des progrès significatifs, les impacts environnementaux locaux, eutrophisation et acidification, constituent une limite importante dans ces systèmes. À l'inverse, les impacts globaux, comme l'émission de gaz à effet de serre sont faibles par unité de produit, compte tenu du type d'élevage et de l'intensité de production. Ils sont encore réduits avec la méthanisation. Ces systèmes font face à une remise en cause du modèle socio-économique dans lequel ils s’inscrivent avec des questions autour de la faible rémunération des éleveurs et du bien-être animal. Différents leviers d'action spécifiques à ces territoires à haute densité animale ont été identifiés pour mieux gérer les compromis entre les différents services.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
34

Lodouhoué, Kannayi Frédéric, Ogouwalé Romaric, Abdoulaye Djafarou, and Vissin Expédit Wilfrid. "Implications Socioéconomiques Et Environnementales Des Risques Hydro-Climatiques Dans La Bande Côtière Au Sud-Ouest Benin." International Journal of Progressive Sciences and Technologies 34, no. 2 (October 12, 2022): 90. http://dx.doi.org/10.52155/ijpsat.v34.2.4423.

Full text
Abstract:
RésuméLes risques hydro-climatiques ont des effets sur le système écologie, l’économie et humains qui font actuellement des préoccupations majeurs de la planète. Cette recherche vise à analyser les changements socio-économiques et environnementaux des risques hydro-climatiques dans la bande côtière au sud-ouest Bénin.La méthodologie utilisée s’articule autour de la recherche documentaire, de la collecte des données (hauteurs pluviométriques de la station de Cotonou 1950-2018, les types d’activités socioéconomiques menées, etc), du traitement des données et d’analyse des résultats. Au total 252 personnes ont été enquêtées selon la méthode stratifiée sur les critères suivants. Ill s’agit des des ménages (pêcheurs traditionnels, vendeuses) et des personnes ressources pouvant fournir des informations sur les risques hydro-climatiques qui impactent les activités socioéconomiques.Il ressort des résultats que l’impact des risques hydro-climatiques sur les activités socioéconomiques et l’environnement au niveau de la bande côtière est visible. Ils occasionnent des pertes socio-économiques considérables à plus de 60 % et viennent aggraver la vulnérabilité des populations. Ensuite les phénomènes extrêmes du climat entrainent une régression des activités dans tous les secteurs. L’analyse des données révèle que la bande côtière est en proie à des risques majeurs qui sont l’inondation, des ruptures de stationnalité avec une significativité de 95 %, l’érosion côtière et les vents violents. Les années 1970, 1973, 1976, 1977, 1980, 1981, 1984, 1998, 2000, 2001 ont un indice de sècheresse fort et appartient à l’intervalle -1<SPI<2. La formation des variables de 1995 à 2018 régresse au profit de la progression d’autres variables avec des corrélations de (– 0,98 à 0 et de 0 à 1).Ces différents systèmes perturbés étant des secteurs pourvoyeurs de ressources pour le développement, il en résulte des conséquences néfastes au niveau de la population (maladies, pertes des productions agricoles et autres). Par ailleurs l’installation anarchique dans les agglomérations est due à l’évolution démographique et les activités anthropiques exercées par la population au niveau de la bande côtière.Mots clés : Bénin, bande côtière Togbin, Avlékété et Ouidah, activités socio-économiques et environnementales, risques hydro-climatiquesAbstractHydro-climatic risks have effects on the ecological, economic and human system which are currently major concerns of the planet. This research aims to analyze the socio-economic and environmental changes of hydro-climatic risks in the coastal strip in southwestern Benin.The methodology used revolves around documentary research, data collection (rainfall levels at the Cotonou station 1950-2018, types of socioeconomic activities carried out, etc.), data processing and analysis of results. . A total of 252 people were surveyed using the stratified method based on the following criteria. These are households (traditional fishermen, vendors) and resource people who can provide information on hydro-climatic risks that impact socioeconomic activities.The results show that the impact of hydro-climatic risks on socioeconomic activities and the environment at the coastal strip level is visible. They cause considerable socio-economic losses at more than 60% and aggravate the vulnerability of the populations. Then the extreme weather phenomena lead to a decline in activities in all sectors. Analysis of the data reveals that the coastal strip is prey to major risks which are flooding, breaks in stationality with a significance of 95%, coastal erosion and strong winds. The years 1970, 1973, 1976, 1977, 1980, 1981, 1984, 1998, 2000, 2001 have a strong drought index and belong to the interval -1 <SPI <2. The formation of variables from 1995 to 2018 regresses in favor of the progression of other variables with correlations of (- 0.98 to 0 and 0 to 1).These various disrupted systems being sectors that provide resources for development, the result is negative consequences at the level of the population (diseases, losses of agricultural production and others). In addition, the anarchic establishment in towns is due to demographic change and human activities carried out by the population in the coastal strip.Keywords: Benin, Togbin coastal strip, Avlékété and Ouidah, socio-economic and environmental activities, hydro-climatic risks
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
35

BIJJA, M., J. ARROYO, F. LAVIGNE, J. P. DUBOIS, and L. FORTUN-LAMOTHE. "Les services rendus par les systèmes de production de foie gras agroforestiers : l’exemple de l’association entre oies et noyers en Périgord." INRA Productions Animales 30, no. 3 (June 22, 2018): 241–54. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.3.2253.

Full text
Abstract:
L’élevage rend de nombreux services dans les territoires dans lesquels il est implanté et il est intéressant de pouvoir les appréhender dans leur globalité. L’objectif de cette étude est de réaliser une qualification du bouquet de services rendus par les systèmes de production de foie gras agroforestiers en prenant comme exemple l’association oies / noyers en Périgord. Le cadre conceptuel utilisé a été adapté de Ryschawy et al (2015). Les données proviennent 1) de mesures biologiques (croissance des arbres ou production de fruit, comportement des animaux, biodiversité) ou pédologiques (fertilité des sols) réalisées sur des oies adultes élevées sur des parcours contenant des noyers âgés de 7 à 11 ans et 2) des données de la littérature pour les autres dimensions. Notre analyse montre que l’élevage des oies pour la production de foie gras sur des parcours implantés de noyers est à bénéfices réciproques puisque l’ombre apportée par les noyers est très appréciée des animaux, et que les déjections des oies fertilisent les arbres ce qui augmente leur croissance et leur production de fruits sans altérer leur qualité sanitaire. Cette association rend des services i) d’approvisionnement par la fourniture en quantité relative modérée de foie gras, de viande d’oie, de bois de noyers, de noix et de coproduits (duvets et graisse d’oie, coques et brou de noix) ; ii) de préservation de la qualité environnementale en valorisants des coproduits dans l’alimentation des animaux (77 t/an) et en préservant la fertilité du sol ; iii) patrimoniaux et de qualité de vie par le biais de produits labellisés et à haute valeur ajoutée (AOC Noix du Périgord, marque Oie du Périgord) et le maintien du patrimoine culturel et gastronomique; et iv) de vitalité territoriale par la création d’emplois et la contribution à l’agrotourisme. Il a aussi des externalités négatives (impacts environnementaux, acceptabilité sociale du gavage et risques sanitaires). Ce travail permet de montrer que les bénéfices de l’association oies/noyers sont beaucoup plus larges que les intérêts techniques et économiques qui les ont justifiés.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
36

Abdoulaye, I. M., M. Ayena, A. J. Yabi, H. Dedehouanou, G. Biaou, and M. Houinato. "Incidences socio-économiques et environnementales des infrastructures pastorales et agropastorales installées dans le Borgou au Nord-Est du Benin." International Journal of Biological and Chemical Sciences 13, no. 7 (February 13, 2020): 3214–33. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v13i7.20.

Full text
Abstract:
Le développement du sous-secteur de l‟élevage qui est d‟une importance capitale dans la lutte contre la pauvreté a suscité la réalisation des ouvrages pastoraux et agropastoraux dans le Borgou, au Nord-Est du Benin en vue d‟améliorer les conditions de vie des populations de cette zone. L‟objectif du présent article est d‟évaluer les effets socio-économiques et environnementaux de ces ouvrages sur les communautés les abritant. A cet effet, les données relatives aux volumes des facteurs de production des activités agricoles menées autour de ces ouvrages, aux volumes des outputs et à leurs prix de vente ; aux caractéristiques socio-démographiques des utilisateurs de ces ouvrages ; aux conflits entre éleveurs et agriculteurs et au degré de pression sur les essences forestières ont été collectées à l‟aide de questionnaires, de guides d‟entretien et d‟observations directes. Les statistiques descriptives, le test de Student, le test khi 2, la régression linéaire multiple et celle logistique binaire ont été utilisés pour analyser ces données. Les résultats montrent que les ouvrages pastoraux et agropastoraux impactent positivement les communautés. Les barrages et retenues d‟eau aménagés, de par leur existence ont engendré le développement du maraîchage et de l‟agriculture de contre saison. Les producteurs installés aux abords de ces infrastructures hydrauliques gagnent 32 080 F CFA/ha de plus que leurs homologues installés ailleurs. Les éleveurs accédant à ces infrastructures gagnent 1 003 496 F CFA/an de plus que ceux n‟y ayant pas accès. Les fréquences d‟apparition de conflits entre éleveurs et agriculteurs ainsi que la pression sur les essences végétales à usage animal diminuent avec le traçage des couloirs de passage et la délimitation des aires de pâturage. Cependant, la durabilité des infrastructures hydrauliques et marchandes n‟est pas garantie du fait de défaut de gestion. Les infrastructures de conduite pastorale ne sont non plus respectées tant par les agriculteurs que par les éleveurs. La mise en place d‟un cadre réglementant l‟usage de ces infrastructures serait d‟une grande importance sociocommunautaire pour les localités les abritant.Mots clés : Infrastructures pastorales et agropastorales, conflits, revenu, Borgou. English Title: Socioeconomic and environmental incidences of pastoral and agro-pastoral infrastructures implemented in Borgou, in North-East of BeninThe development of the livestock sector, which plays an important role in the fighting against rural poverty, has led to the implementation of pastoral and agro-pastoral infrastructures in Borgou, in order to improve living conditions of the populations. Thus, this article aims to evaluate the socio-economic and environmental effects of these infrastructures on the communities where they were implemented. For this purpose, the data relating to the quantity of the factors of production of the agricultural activities carried out around hydraulic infrastructures, to the volumes of the outputs and their sales prices; to the socio-demographic characteristics of the users of these infrastructures; to the conflicts between pastoralists and farmers and the degree of pressure on forest species, were collected using questionnaires, interview guides and direct observations. Data were analyzed using descriptive statistics, student's t-test, chi-square test, multiple linear and binary logistic regressions. The results show that pastoral and agro-pastoral infrastructures have a positive impact on communities. The dams and reservoirs by their existence have led to the development of market gardening and off-season farming. Producers located near these hydraulic infrastructures earn 32,080 F CFA/ha more than their homologues installed elsewhere. Breeders accessing to these infrastructures earn 1 003 496 F CFA/year more than those without access. The frequency of conflict between farmers and breeders and the pressure on plant species for animal use decrease with the tracing of corridors and the delimitation of grazing areas. However, the sustainability of hydraulic and market infrastructure is not guaranteed due to management failure. The corridors and grazing areas‟s infrastructure are not respected either by the farmers as by the breeders. The establishment of a framework regulating the use of these infrastructures would be very important to socio-economic development of the localities where they were implemented.Keywords: Infrastructures pastoral and agropastoral, conflict, revenue, Borgou.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
37

Dusservais, Céline, and Olivier Guerri. "Expérience du bassin de la Dordogne, au service de l’adaptation de la gestion des grands ouvrages hydroélectriques aux nouveaux enjeux sociaux, économiques et environnementaux." E3S Web of Conferences 346 (2022): 01020. http://dx.doi.org/10.1051/e3sconf/202234601020.

Full text
Abstract:
Le bassin de la Dordogne abrite l’un des principaux complexes français de barrages hydroélectriques, construit pour contribuer à l’autonomie énergétique du pays, puis à la régulation du réseau électrique. Depuis leur construction, le contexte de gestion des barrages a profondément changé. En plus des évolutions propres au domaine de l’énergie, de nouveaux enjeux de multiusages et d’environnement se sont affirmés comme des éléments stratégiques d’avenir: l’évolution, due au changement climatique, de la cartographie des ressources en eau disponibles pour les services d’adduction en eau potable et pour l’agriculture; la nécessité, pour enrayer l’effondrement de certaines formes de biodiversité, de réduire tous les impacts écologiques dont ceux des barrages; les nouvelles fonctions sociales et économiques des retenues et cours d’eau en matière de paysage, de loisirs et de tourisme. Plusieurs expériences innovantes ont été menées dans le bassin de la Dordogne: la convention sur la réduction de l’impact des éclusées hydroélectriques (depuis 2004); le programme de restauration écologique Initiative Biosphère Dordogne (2013-2015); l’exercice prospectif Dordogne 2050 (2017-2020). Ces démarches contribuent à l’engagement du bassin versant, reconnu comme Réserve de Biosphère depuis 2012 par l’UNESCO.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
38

Veilleur, Valéry, Johanna Chalonec, Ronny Rosillette, and Laurent Peyras. "Évolutions et perspectives des enjeux territoriaux et des usages liés au barrage de la Manzo." E3S Web of Conferences 346 (2022): 02013. http://dx.doi.org/10.1051/e3sconf/202234602013.

Full text
Abstract:
Le barrage de la Manzo (Antilles - France) est un ouvrage en remblai d’enrochements, de 27 m de hauteur, permettant le stockage de 8 Mm3 d’eau. Depuis 1980, il remédie au manque d’eau durant la saison sèche et permet essentiellement l’irrigation des terres du sud-est de la Martinique. Ainsi, il répond aux enjeux territoriaux majeurs de soutien d’une agriculture compétitive et de maintien de l’emploi. Au fil des années, la structure s’est intégrée au paysage des communes de Ducos, François et Saint-Esprit. L’article analyse la résilience et la capacité d’adaptation de l’ouvrage vis-à-vis de l’évolution des usages et du changement climatique à partir de l’année 2000. Les aléas naturels intenses (tempêtes, sécheresses, séismes), l’évolution des usages et les préoccupations relatives au réchauffement climatique exigent une plus grande résilience hydrologique. La Collectivité Territoriale de Martinique, en tant qu’exploitant du barrage se doit d’anticiper ces questions pour garantir des services de manière durable et économique tout en minimisant les impacts socio-environnementaux.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
39

Sila, Anne, Françoise Gérard, William’s Daré, Alpha Ba, Elhadj Faye, Amandine Adamczewski, and François Bousquet. "Analyse de la construction de la vulnérabilité des ménages du système irrigué de Guédé au nord du Sénégal." Cahiers Agricultures 31 (2022): 6. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2022002.

Full text
Abstract:
Malgré l’amélioration qu’ils apportent à la production agricole, les périmètres irrigués génèrent des risques sociaux, économiques et écologiques importants, qui questionnent leurs impacts effectifs sur la vulnérabilité sociale, économique, environnementale et alimentaire des populations bénéficiaires. La réflexion sur la construction de la vulnérabilité mobilisée dans le cadre de cet article cherche à analyser, dans une perspective socio-historico-économique, comment les processus, les changements et les perturbations dans le temps et dans l’espace peuvent expliquer les mécanismes à la source des vulnérabilités actuelles des ménages installés autour du système irrigué de la cuvette de Guédé au Sénégal. Les résultats mettent en évidence une vulnérabilité différentielle des types de ménages à plusieurs facteurs de stress. Cette vulnérabilité est fonction de la faiblesse des surfaces cultivées et des rendements, des coûts de production élevés ou des difficultés d’accès à des activités extra-agricoles, mais aussi de la période et du lieu d’installation des ménages, qui définissent partiellement leur dotation en ressources, et ainsi leur capacité à faire face à des conditions changeantes. Pour fournir une réflexion pluridisciplinaire, systémique et nuancée sur la vulnérabilité des ménages agricoles du système irrigué de Guédé, il est important de comprendre les mécanismes qui fondent la construction et l’évolution de la vulnérabilité et de voir comment leurs interactions dynamiques peuvent réduire ou renforcer les vulnérabilités existantes ou créer de nouvelles vulnérabilités.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
40

Dezert, Théo, Sérgio Palma-Lopes, Jean-Robert Courivaud, Yannick Fargier, and Christophe Vergniault. "Fusion de données géophysiques (TRE et MASW) et géotechniques (granulométrie) pour la caractérisation de digues en terre." Revue Française de Géotechnique, no. 178 (2024): 4. http://dx.doi.org/10.1051/geotech/2024007.

Full text
Abstract:
La bonne caractérisation des ensembles lithologiques des digues en terre constitue un enjeu majeur dans un contexte de prévention de rupture d’ouvrage. En effet, les conséquences d’un tel événement peuvent s’avérer potentiellement catastrophiques (pertes humaines, graves impacts environnementaux et économiques). Les méthodologies reconnues pour caractériser les digues en terre comprennent classiquement des méthodes de reconnaissance géophysiques et géotechniques de natures complémentaires. Ce travail de recherche présente une méthodologie de fusion permettant la combinaison de données issues de ces deux types de sources d’information. Ici, les données utilisées proviennent d’une campagne de reconnaissance menée sur une digue de canal EDF. Les résultats obtenus ont été préalablement publiés et présentés sous forme d’un article de revue internationale à comité de lecture. Cette campagne de terrain regroupe trois types d’informations : résistivités électriques, vitesses d’ondes de cisaillement et analyses granulométriques d’échantillons. La méthodologie de fusion introduite repose sur le cadre théorique des masses de croyance. Tout en tenant compte des spécificités de chaque méthode (répartition spatiale, imprécisions et incertitudes des données), cette approche de fusion permet de quantifier le niveau de conflit entre les sources d’information ainsi que d’associer un indice de confiance aux caractérisations proposées. Les résultats de la fusion obtenus, dans le cadre du cas d’étude présenté, mettent en évidence la capacité de cette méthodologie à discriminer les unités lithologiques (remblais fins ou grossiers avec brèches calcaires, socle marneux ou calcaire) ainsi qu’à localiser les positions d’interfaces entre unités et les niveaux de confiance associés. Ces résultats sont en cohérence avec les connaissances déjà disponibles sur le contexte géologique du site et mettent en évidence l’intérêt de combiner des informations issues de sources de nature différente afin de tirer profit de leur complémentarité. Ces travaux ont montré un potentiel prometteur pour cette méthode, tant sur une digue de canal que sur une levée. Ils seront poursuivis par une étude comparative de différentes méthodes de fusion et par la mise en application sur de nouveaux cas réels d’études.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
41

Do Nascimento José da Costa, Manuel D'Assunção, and Lúcio Correia Miranda. "DESMATAMENTO, BEM-ESTAR COMUNITÁRIO E O DESENVOLVIMENTO SUSTENTÁVEL: uma análise integrada em São Tomé e Príncipe – África." InterEspaço: Revista de Geografia e Interdisciplinaridade 3, no. 9 (October 10, 2017): 109. http://dx.doi.org/10.18764/2446-6549.v3n9p109-125.

Full text
Abstract:
DEFORESTATION, COMMUNITY WELLNESS AND SUSTAINABLE DEVELOPMENT: an integrated analysis in Sao Tome and Principe - AfricaDÉFORESTATION, BIEN-ÊTRE COMMUNAUTAIRE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE: une analyse intégrée à Sao Tomé-et- Principe – AfriqueA preocupação com a natureza, frente aos impactos negativos provocados pela ação humana, tem sido objeto de grande reflexão internacional. Vários eventos já foram realizados sobre a matéria, mormente apelando à conservação dos recursos naturais e à necessidade do desenvolvimento sustentável. Entretanto, atrocidades contra a natureza têm defasado fauna e flora em diversos lugares, como é caso de São Tomé e Príncipe. Eis o objeto do presente trabalho: analisa-se a relação socioambiental no país, sobretudo as causas e efeitos da acentuada prática do desmatamento. E para tanto, usou-se uma metodologia centralizada na revisão da literatura complementada com uma análise interpretativa e reflexiva sobre os problemas ambientais. Assim, convém destacar subsídios teóricos usados: Eiffert (2010); Castro et al. (2005); Filho (2000); Rodriguez et al. ( 2009); Souza et al. (2012). Outrossim, diplomas legais que dispõem sobre a matéria foram de capital importância, sobretudo a Constituição da República Democrática de São Tomé e Príncipe 2003 e da Lei n.º 05/2001, Lei de Florestas. No decorrer da análise, constatou-se que o fator desmatamento registrado, em parte, está condicionado ao fator econômico (pobreza), e isso impôs à necessidade da reflexão socioeconômica em conjugação com o fator socioambiental. Por fim, instiga-se a importância de planos estratégicos para uso sustentável de recursos naturais, visando à estabilidade ecológica local. São essas reflexões que deram sustentação e especificidade no desenrolar do presente estudo, o qual se espera ensejar mais reflexões e debates sobre a matéria em epígrafe.Palavras-chave: Impacto Ambiental; Bem-estar Comunitário; São Tomé e Príncipe.ABSTRACTThe concern with nature, in the face of the negative impacts caused by human action, has been the object of great international reflection. Several events have already been held on the subject, especially appealing to the conservation of natural resources and the need for sustainable development. However, atrocities against nature have lagged fauna and flora in several places, as is the case of São Tomé and Príncipe. The objective of the present study is to analyze the socio-environmental relationship in the country, especially the causes and effects of the marked deforestation practice. For this purpose, a centralized methodology was used in the review of the literature and complemented with an interpretative and reflexive analysis on the environmental problems. Thus, it is worth mentioning the theoretical subsidies used: Eiffert (2010); Castro et al. (2005); Filho (2000); Rodriguez et al. (2009); Souza et al. (2012). In addition, the legal provisions on this matter were of paramount importance, especially the Constitution of the Democratic Republic of São Tomé and Príncipe 2003 and Law no. 05/2001, Law on Forests. In the course of the analysis, it was found that the recorded deforestation factor, in part, is conditioned to the economic factor (poverty), and this imposed the need for socioeconomic reflection in conjunction with the socio-environmental factor. Finally, the importance of strategic plans for the sustainable use of natural resources is instigated, aiming at the local ecological stability. It is these reflections that gave support and specificity in the course of the present study, which is expected to lead to more reflections and debates on the subject in question.Keywords: Environmental Impact; Community Well-being; Sao Tome and Principe.RÉSUMÉLa préoccupation de la nature, face aux impacts négatifs causés par l'action humaine, a fait l'objet d'une grande réflexion internationale. Plusieurs événements ont déjà eu lieu sur le sujet, en particulier pour la conservation des ressources naturelles et la nécessité d'un développement durable. Cependant, les atrocités contre la nature ont retardé la faune et la flore dans plusieurs endroits, comme c'est le cas à São Tomé et Príncipe. L'objectif de la présente étude est d'analyser les relations socio-environnementales dans le pays, en particulier les causes et les effets de la pratique de la déforestation. À cette fin, une méthodologie centralisée a été utilisée dans l'examen de la littérature et complétée par une analyse interprétative et réflexive des problèmes environnementaux. Ainsi, il convient de mentionner les subventions théoriques utilisées: Eiffert (2010); Castro et al. (2005); Filho (2000); Rodriguez et al. (2009); Souza et al. (2012). En outre, les dispositions légales sur cette question revêtaient une importance primordiale, en particulier la Constitution de la République démocratique de São Tomé et Príncipe de 2003 et la Loi n ° 05/2001, Loi sur les forêts. Au cours de l'analyse, on a constaté que le facteur de déforestation enregistré, en partie, est conditionné au facteur économique (pauvreté), ce qui a imposé la nécessité d'une réflexion socio-économique en conjonction avec le facteur socio-environnemental. Enfin, l'importance des plans stratégiques pour l'utilisation durable des ressources naturelles est instigée, en vue de la stabilité écologique locale. Ce sont ces réflexions qui ont apporté un soutien et une spécificité au cours de la présente étude, ce qui devrait conduire à plus de réflexions et de débats sur le sujet en question.Mots-clés: Impact Environnemental; Bien-être Communautaire ; Sao Tomé-et-Principe.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
42

DONNARS, C., P. CELLIER, and J. L. PEYRAUD. "Nouvelles de la recherche : expertise sur les flux d’azote liés aux élevages." INRAE Productions Animales 25, no. 4 (October 2, 2012): 389–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.4.3226.

Full text
Abstract:
Une expertise scientifique collective conduite par l’Inra (INRA 2012) pointe l’importance des flux d’azote liés aux activités d’élevage et identifie des leviers pour limiter la pression sur l’environnement. Depuis une vingtaine d’années, les pollutions azotées font l’objet de diverses législations et plans d’action dans le cadre des politiques relatives à la qualité des eaux, de l’air et des écosystèmes. La transposition de la directive «Nitrates» (12 décembre 1991) fait actuellement l’objet d’un contentieux avec la commission européenne. C’est dans ce contexte que les ministères français en charge de l’Agriculture et de l’Ecologie ont sollicité l’Inra pour dresser un bilan de l’état des connaissances scientifiques sur les flux d’azote en élevage et leur devenir. L’objectif était de mettre à disposition des décideurs et des acteurs publics et privés les connaissances scientifiques actualisées et d’identifier des options permettant de réduire les pressions de l’azote sur l’environnement. 1/LA MÉTHODE D’EXPERTISE SCIENTIFIQUE COLLECTIVELe travail d’expertise a été porté par un collectif de 22 experts. Deux tiers d’entre eux appartiennent à l’Inra, un tiers à d’autres organismes de recherche (Irstea, CNRS, universités) dont deux experts des Pays-Bas (WUR) et un du Canada (Agriculture et Agroalimentaire Canada). Les sciences sociales ont fourni un quart de l’effectif d’experts, la zootechnie et l’approche systémique des systèmes d’élevage 40% et le complément regroupe des spécialistes des cycles biogéochimiques et de l’agronomie. La méthode a consisté à dresser un état des lieux critique des connaissances scientifiques publiées. Quelque 1360 références bibliographiques (2900 auteurs) ont été sélectionnées parmi les articles les plus récents (80% des sources sont postérieures à 1998) et relatifs ou transposables au cadre géographique français. L’analyse a privilégié l’échelle de l’exploitation agricole car c’est l’unité de référence des politiques agricoles et environnementales et des actions agronomiques. Cependant les informations scientifiques portent souvent sur un niveau infra : l’animal, l’atelier d’élevage, la parcelle, le bâtiment, la zone de stockage, etc., ou sur un niveau supra : le bassin versant, le paysage, les statistiques et modélisations nationales et internationales. Ces différents niveaux d’information ont permis d’approcher les variations entre productions et celles liées aux pratiques agricoles. 2 / L’EXPERTISE A MIS EN AVANT LE RÔLE MAJEUR DE L’ÉLEVAGE DANS LES FLUX D’AZOTE ET LES IMPACTS POTENTIELS 2.1 / Les flux d’azote en élevage et les fuites vers l’environnement sont élevésL’élevage utilise plus des trois quarts des quantités d’azote entrant dans les systèmes agricoles. Mais l’efficience, c’est-à-dire le rapport entre les sorties valorisées et les entrées d’azote, calculée au niveau de l’animal est globalement faible : souvent beaucoup moins de la moitié de l’azote ingéré se retrouve sous forme de protéines consommables, lait, œufs et viande. A l’échelle de l’exploitation d’élevage, une part de l’azote excrété dans les déjections est recyclée avec les effluents mais l’efficience reste néanmoins généralement inférieure à 50%. Le reste de l’azote se disperse dans l’environnement. L’élevage contribue ainsi pour environ la moitié aux pertes nationales de nitrates vers les eaux, et pour plus des trois quarts aux émissions nationales atmosphériques azotées, notamment sous forme d’ammoniac (et jusqu’à 90% si on tient compte du fait qu’une grande partie des engrais industriels est employée sur les cultures utilisées pour produire des aliments du bétail). L’azote se trouve de ce fait à la croisée de préoccupations croissantes en termes de compétitivité des filières animales et d’impacts sur l’environnement et sur la santé humaine. Ces impacts ont été récemment décrits dans une expertise européenne (European Nitrogen Assessment 2011). Ils interviennent au niveau de l’écosystème environnant (dépôts de NH3), de la région (NH3, NO3 -) et plus globalement dans le changement climatique (émissions de N2O). 2.2 / La question de l’azote ne se réduit pas à celles du nitrate, les émissions de NH3 constituent un enjeu fort Alors qu’en France, la question du nitrate a longtemps focalisé les débats, dans certains pays d’Europe du Nord, l’ammoniacest aussi de longue date au centre des préoccupations. D’abord étudié pour son rôle dans l’acidification et l’eutrophisation des milieux, l’ammoniac est aujourd’hui examiné dans le cadre de la pollution de l’air par les particules. Au niveau national, le premier contributeur d’émissions d’ammoniac est l’élevage bovin. 2.3 / Risques et impacts dépendent aussi de la sensibilité des territoires et de leur capacité d’épurationLes teneurs en nitrate des eaux ne dépendent pas seulement du niveau de surplus des bilans azotés mais aussi du climat, des types de sol, de la topographie et des modes d’occupation des sols : densité animale, part des terres agricoles dans les utilisations totales des surfaces, importance des prairies permanentes, etc. La présence majoritaire de prairies au sein des territoires réduit les risques de fuites de nitrate et d’émissions d’ammoniac. 3/LES FLUX D’AZOTE SONT AUSSI DÉTERMINÉS PAR DES CONSIDÉRATIONS ÉCONOMIQUES ET JURIDIQUES3.1 / La concentration spatiale des élevages a un rôle déterminant dans les impacts des pollutions azotéesLes plus fortes pressions azotées se situent dans les territoires de l’Ouest qui combinent productions de ruminants et de monogastriques. Les quantités d’azote contenues dans les effluents y dépassent parfois largement les capacités d’absorption des surfaces agricoles. Les territoires d’élevage plus extensifs connaissent des pressions azotées faibles. Cette hétérogénéité s’explique par la concentration géographique des filières animales, résultant principalement de facteurs économiques dont les moteurs relèvent des économies d’échelle et des économies d’agglomération qui sont liées à l’intensification et à la spécialisation des élevages ainsi qu’à leur concentration territoriale. La littérature scientifique pointe la difficulté de sortir d’une telle trajectoire, notamment parce que le fonctionnement technique et économique des acteurs des filières (producteurs d’intrants, éleveurs, transformateurs) est étroitement dépendant. 3.2 / L’encadrement juridique n’a pas permis d’atteindre les objectifs environnementaux La réglementation française a abouti à une multiplicité de zonages auxquels sont dédiés des normes, obligations ou programmes d’action volontaire. L’architecture d’ensemble est confuse et ses résultats critiqués de longue date. Parmi les difficultés rencontrées, la littérature pointe i) le caractère diffus des pollutions, qui, à la différence d’autres pays, n’a pas incité en France àune responsabilisation individuelle des éleveurs, ii) l’intégration de préoccupations économiques et sociales dans les politiques environnementales, iii) le suivi des objectifs environnementaux confié aux acteurs du développement agricole et les échelles administratives peu pertinentes vis-à-vis du réseau hydrographique. Enfin, la multiplicité des formes de pollution azotée pose la question de la cohérence d’ensemble des politiques, notamment entre les critères de la directive «Nitrates» et ceux la Convention de Genève sur la pollution atmosphérique (1979). 4/DE NOMBREUSES PISTES DE PROGRÈS EXISTENT QUI ENGAGENT PLUS OU MOINS EXPLOITANTS AGRICO- LES, TERRITOIRES ET FILIÈRES D’ÉLEVAGE4.1 / Améliorer les pratiques à l’échelle de l’exploitationLa littérature fournit de nombreuses pistes d’actions pour limiter les pertes d’azote dans l’exploitation (figure 1). Il est encore possible d’optimiser la nutrition azotée des animaux, cependant les gains escomptés sont modestes en regard des enjeux. La maîtrise de la chaîne de gestion des effluents ouvre plus de marges de manœuvre pour préserver l’azote organique et réduire les achats d’engrais minéraux. En effet, selon les modalités de gestion des effluents, les fuites vers l’environnement varient de 30 à 75% de l’azote rejeté par les animaux. Des innovations sont déjà disponibles pour le stockage et l’épandage, même si les incertitudes sur les facteurs de variation des émissions sont encore grandes. Il est enfin démontré que développer les prairies à base de légumineuses, les cultures intermédiaires pièges à nitrate (Cipan) et ajuster les rotations réduit les risques de lixiviation du nitrate. A l’échelle des systèmes, les modes de production à bas intrants (moins de fertilisants et d’aliments riches en protéines) améliorent l’efficience de l’azote et limitent donc les pertes vers l’environnement. Les indicateurs de type bilan d’azote à l’échelle de l’exploitation et de ses sous-systèmes (troupeau, gestion des effluents, sols et cultures) sont des outils adaptés pour identifier les sources d’inefficacité et rechercher les voies d’amélioration les mieux adaptées localement. De nombreux autres indicateurs approchent les niveaux d’émissions, de pollution ou les impacts, mais ne sont pas toujours d’usage facile. pour le document complet voir le pdf https://www6.inrae.fr/productions-animales/content/download/6365/88149/version/1/file/nouvelles+de+la+recherche.pdf
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
43

COULON, JB, P. LECOMTE, M. BOVAL, and J. M. PEREZ. "Introduction générale." INRAE Productions Animales 24, no. 1 (March 3, 2011): 5–8. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3232.

Full text
Abstract:
L’agriculture, et plus particulièrement les productions animales, sont depuis quelques années au cœur des préoccupations mondiales, si l’on en juge par les nombreux rapports que les institutions internationales, ainsi que l’INRA et le CIRAD, leur ont récemment consacré (Millenium Ecosystem Assessment 2005, IPCC 2006, Steinfeld et al 2006, World Bank 2008, FAO 2009, Steinfeld et al 2010, Dorin et al 2011). Deux points forts ressortent de ces exercices de prospective : 1/ Le poids économique et social de l'élevage dans l'agriculture mondiale est considérable :- La planète compte, toutes catégories confondues, 19 milliards d’animaux d'élevage dont 70% sont détenus par des éleveurs hors pays industrialisés ; - On comptait en 2000 : 1 porcin pour 7 habitants, 1 bovin pour 4 habitants, 1 petit ruminant pour 3 habitants, et plus de 2 volailles par habitant ; - Environ 250 millions d'animaux de trait apportent la force de travail pour près de la moitié des cultures vivrières dans les agricultures familiales des pays en développement ;- L’élevage mobilise environ 4 milliards d’ha de surfaces en herbe (soit près de 30% des terres émergées non gelées), fournit le tiers des protéines pour l’alimentation humaine et représente 40% de la valeur de la production agricole brute mondiale ;- On prévoit d’ici à 2050 le doublement des productions animales, essentiellement par une forte expansion des activités d’élevage dans les pays du Sud ;- Quant à l’approvisionnement futur en produits aquatiques, il repose sur l’essor de l’aquaculture (50% déjà du marché mondial), qui est le secteur de l’élevage lato sensu ayant la plus forte croissance surtout dans la zone AsiePacifique ;- L’élevage contribue aux moyens de vie d’un milliard de pauvres dans les pays du Sud et emploie au total 1,3 milliard de personnes dans le monde. 2/ Les productions animales doivent faire face, plus que les productions végétales, à de nombreuses interrogationset remises en cause qui interpellent la recherche et le développement. On peut les résumer de la façon suivante :comment répondre à l’augmentation considérable de la demande en produits animaux, notamment dans les pays du Sud, dans un contexte de compétition forte sur les ressources pour l’alimentation humaine et de la nécessite d’une prise en compte des impacts environnementaux de l’élevage, qu’ils soient positifs (services environnementaux rendus par les systèmes de productions animales) ou négatifs (contribution au changement climatique liées aux émissions de GES, dégradation de la biodiversité, consommation importante d’eau et d'énergie, détérioration de la qualité des eaux par les effluents d’élevage). Ces interrogations ne se déclinent pas de la même façon dans les pays du Nord et du Sud, parce que la place de l’élevage dans la société et les enjeux de son développement y sont différents. Les productions animales au Sud se trouvent ainsi dans une situation paradoxale : elles doivent faire face à une évolution importante de la demande à moyen terme, dans un contexte nouveau, marqué notamment par les tensions sur les disponibilités et les coûts des intrants et par la prise en compte impérative tant des contributions que des effets liés au changement climatique. C’est dans ce contexte particulier, et en prolongement de la réflexion menée par l’INRA et le CIRAD dans le cadre du chantier PARC rappelé dans la préface, que la Rédaction de la revue INRA Productions animales a décidé de consacrer un numéro complet au thème de l’Elevage en régions chaudes (Coulon et al 2011). Les contributions rassemblées dans ce numéro spécial ont pour ambition de faire une synthèse approfondie de l’état connaissances et des expériences acquises en termes d’élevage en régions chaudes. Les productions animales sont analysées à différents niveaux d’organisation, tenant compte de leur spécificité et des interrelations entre les diverses échelles, permettant une visualisation à la fois circonstanciée et large de la situation de l’élevage dans le monde. Les auteurs fournissent ainsi un panel de résultats, d’illustrations, de solutions et d’alternatives innovantes, ainsi que de nouvelles pistes et priorités de recherche. Celles-ci peuvent réellement contribuer à mieux appréhender la multifonctionnalité de l’élevage, la durabilité de son développement et ses évolutions à venir. Après une présentation des éléments d’évolution des productions animales au niveau mondial (Gerber et al), le deuxième article synthétise les nombreuses connaissances acquises concernant les ressources alimentaires tropicales (diversité, disponibilité et valeur nutritive), utilisables en hors-sol ou au pâturage (Archimède et al). Pour les animaux, ruminants et monogastriques, les caractères majeurs d’adaptation aux effets directs du climat, à la sous-nutrition ou aux maladies parasitaires sont développés, et des options d’optimisation de la productivité et de la résilience sont proposées (Mandonnet et al). Dans le domaine de la santé, les maladies infectieuses animales constituent des contraintes économiques fortes ainsi que des risques pour la santé humaine ; des stratégies pour faire face à cette situation sont formulées, concernant à la fois la conduite des systèmes d’élevage et l’organisation de réseaux de surveillance à l’échelle régionale (Lancelot et al). L’article suivant insiste sur la nécessaire prise en compte de la qualité des produits par les producteurs et les transformateurs et l’importance des règles de caractérisation et de gestion de cette qualité, dans un contexte spécifique aux pays du Sud en termes de conditions climatiques, économiques et sociologiques (Faye et al). Les interactions entre l’environnement et les systèmes d’élevage diversifiés sont décrites et illustrées tant en termes d’impacts que de services agro-écologiques, et diverses pistes sont suggérées pour une gestion plus durable de ces systèmes en régions chaudes (Blanfort et al). En sus de la composante environnementale, et au vu de la diversité des systèmes d’élevage et de leur multifonctionnalité, une démarche essentielle de conception-évaluation de systèmes durables est explicitée, illustrée d’exemples géographiques contrastés (Dedieu et al). A une échelle plus large, les auteurs examinent les interactions entre les territoires ou espaces de production et les filières et proposent un modèle d’analyse appliqué à quatre territoires représentatifs du Sud (Poccard et al). Enfin l’élevage, marqueur socioculturel de nombreuses sociétés du Sud, est analysé comme contributeur culturel et capital social, pour son rôle économique majeur à l’échelle des familles, mais également en faveur de la sécurité alimentaire et le développement local (Alary et al). Souhaitons que ces articles de synthèse et les pistes de recherche évoquées dans ce numéro thématique incitent les chercheurs de l’INRA et du CIRAD à renforcer leur collaboration et à proposer de nouvelles approches de la conception et de l’évaluation des systèmes d’élevage en régions chaudes.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
44

Fortuné, Jodany, and Gary W. Gervais. "New Planning Targets for the Haitian Energy Sector." Journal of Haitian Studies 29, no. 1 (March 2023): 155–84. http://dx.doi.org/10.1353/jhs.2023.a922863.

Full text
Abstract:
Abstract: It is almost universally acknowledged today that the world faces rapidly growing risks to social and political stability due to a variety of social, economic, and environmental threats. The current global economy consumes too much, wastes too much, and has very little resilience built into its operating systems. Most jurisdictions have created institutional frameworks for developing national plans to address climate change, sea-level rise, energy price inflation, forced migration, international conflicts, food insecurity, etc., although the effectiveness of these plans is often dubious. This article proposes a tool for planners to help prepare Haiti for the new energy economy that is evolving amid the increasing difficulty and expense of developing new fossil fuel resources. Meanwhile, planners and policymakers are faced with an urgent need to decarbonize the economy while dealing with the environmental impacts of increasing climate chaos. To begin our analysis, we have taken as a prudent baseline the Kyoto accords of 1997 and the vision of Herman Daly (1997) for a steady-state economy (SSE). We then set a target global per-capita energy consumption that would decrease atmospheric greenhouse gas accumulation while still permitting developing countries to grow their economies by encouraging modest increases in their per-capita energy density. Under these guidelines, energy-intensive economies would have to reduce their energy consumption. Haiti would still retain some leeway over the near term to increase its energy consumption to diversify and grow its economy. However, the proposed final energy density for Haiti would be very similar to the current energy density of the economy of Costa Rica, which has already arrived at the proposed global energy intensity target. Résumé: Il est presque universellement reconnu aujourd’hui que le monde est confronté à des risques croissants pour la stabilité sociale et politique en raison de diverses menaces sociales, économiques et environnementales. L’économie mondiale actuelle consomme trop, gaspille trop, et ses systèmes opérationnels ont très peu de résilience. La plupart des juridictions ont créé des cadres institutionnels pour élaborer des plans nationaux visant à lutter contre le changement climatique, l’élévation du niveau de la mer, l’inflation des prix de l’énergie, la migration forcée, les conflits internationaux, l’insécurité alimentaire, etc., même si l’efficacité de ces plans est souvent incertaine. Cet article propose un outil aux planificateurs ou décideurs pour aider Haïti à se préparer à une nouvelle économie énergétique qui évolue dans un contexte difficile et aux coûts croissants pour l’exploitation de nouvelles ressources en combustibles fossiles. Pendant ce temps, les planificateurs et les décideurs politiques sont confrontés à un besoin urgent de décarboniser l’économie tout en faisant face aux impacts environnementaux du chaos climatique croissant. Pour commencer notre analyse, nous avons pris comme base prudente les accords de Kyoto de 1997 et la vision d’Herman Daly (1997) pour une économie stationnaire ou État stationnaire. Nous avons ensuite fixé un objectif de consommation énergétique mondiale par habitant qui réduirait l’accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère tout en permettant aux pays en voie de développement d’accroître leur économie en encourageant de modestes augmentations de leur densité énergétique par habitant. Selon ces lignes directrices, les économies à forte intensité énergétique devraient réduire leur consommation d’énergie. Haïti conserverait encore une certaine marge de manœuvre à court terme pour augmenter sa consommation d’énergie afin de diversifier et de développer son économie. Cependant, la densité énergétique finale proposée pour Haïti serait très similaire à la densité énergétique actuelle de l’économie du Costa Rica, qui a déjà atteint l’objectif mondial d’intensité énergétique proposé.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
45

Veysset, Patrick, Marie Charleuf, and Michel Lherm. "Exploitations de polyculture-élevage bovin viande : plus grandes mais pas plus profitables que les exploitations d’élevage herbagères." Cahiers Agricultures 29 (2020): 17. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020015.

Full text
Abstract:
La polyculture-élevage est souvent citée comme étant un idéal agronomique source d’économies pour l’agriculteur et à moindre impact environnemental négatif. La complémentarité entre les ateliers élevage et culture devrait permettre l’utilisation partagée de facteurs de production, et donc une réduction de l’utilisation d’intrants. Au-delà du concept, cette étude a pour objectif d’observer si, dans un bassin de production, les fermes produisant de la viande bovine et de grandes cultures affichent des performances productives et économiques différentes des fermes herbagères spécialisées bovins viande. À partir des données d’un échantillon d’exploitations de bovins allaitants charolais du centre de la France, nous observons que les exploitations dites de polyculture-élevage sont systématiquement plus grandes que les exploitations herbagères spécialisées. La grande taille des exploitations entraîne une forte augmentation des besoins en équipement et des charges induites. Ces charges ne se partagent pas entre productions animales et végétales. Au final, nous n’observons pas de différence de coût de production du kilogramme de viande produit ou de revenu par travailleur, entre exploitations herbagères spécialisées et exploitations de polyculture-élevage. Le concept vertueux de la polyculture-élevage se heurte à des réalités structurelles et socio-économiques. Afin de pourvoir bénéficier d’avantages économiques potentiels liés à la diversification, il faudrait réfléchir à de nouvelles formes de structure d’exploitations d’élevage françaises.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
46

Baudry, Sandrine. "Nature en ville et conflits urbains." Recherches anglaises et nord-américaines 49, no. 1 (2016): 143–54. http://dx.doi.org/10.3406/ranam.2016.1533.

Full text
Abstract:
La question de la nature en ville peut sembler a priori anodine et consensuelle, en particulier en ces temps d’inquiétude concernant le changement climatique et autres problèmes environnementaux. Cependant, une approche diachronique et ethnographique des politiques et pratiques autour de cette nature urbaine révèle des dynamiques complexes, mouvantes et parfois conflictuelles entre acteurs. En se penchant sur des études de cas essentiellement new-yorkaises, cet article s’attache à soulever et analyser les rapports de domination incarnés, révélés ou masqués par les pratiques de verdissement de la ville, leur éventuel potentiel contestataire ou leur instrumentalisation dans divers contextes socio-économiques, et ce depuis la fin du XIXe siècle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
47

Lapeyronie, Bruno. "Retombées socio-économiques du tourisme sportif." Téoros 28, no. 2 (May 5, 2014): 37–44. http://dx.doi.org/10.7202/1024805ar.

Full text
Abstract:
Les impacts financiers directs des manifestations touristiques et sportives ont été, jusqu’à présent, relativement peu étudiés. Cet article propose de mettre en évidence le tourisme sportif développé lors d’une manifestation urbaine et ses conséquences économiques. Après un rappel historique des analyses socio-économiques sur ce thème, nous prenons l’exemple des marathons en France pour illustrer cette évolution sociétale. À travers la construction d’une méthodologie massive et diversifiée, nous avons essayé de souligner dans un premier temps l’intégration des manifestations sportives dans une démarche touristique globale. Dans un second temps, nous tentons d’en mesurer très concrètement les conséquences et retombées économiques locales.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
48

FAVERDIN, P., and C. LEROUX. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 26, no. 2 (April 16, 2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

Full text
Abstract:
Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
49

Celeste, Giovanni. "La diversité française dans le jeu vidéo, soft power des outre-mer." Annales des Mines - Réalités industrielles Août 2023, no. 3 (August 4, 2023): 92–96. http://dx.doi.org/10.3917/rindu1.233.0092.

Full text
Abstract:
L’industrie du jeu vidéo est une opportunité pour les départements et les régions d’outre-mer. Pourtant, elle reste méconnue du grand public en France, et souffre d’une méconnaissance par les acteurs institutionnels. L’objectif de cet article est de permettre d’apporter une nouvelle grille de lecture du jeu vidéo, dans un contexte mondial qui mérite que l’on se saisisse de ces sujets, pour valoriser nos patrimoines, pour répondre à des enjeux socio-économiques, mais aussi dans un contexte de crise qui nous oblige à revoir notre copie sur les enjeux environnementaux.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
50

Michalski, Amanda, and Luciana Riça Mourão Borges. "A geografia das fronteiras no município de Porto Velho: União Bandeirantes e Rio Pardo e os reflexos da negligência da gestão territorial do Estado em Rondônia." AMBIENTES: Revista de Geografia e Ecologia Política 4, no. 2 (December 28, 2022): 71–114. http://dx.doi.org/10.48075/amb.v4i2.29919.

Full text
Abstract:
O município de Porto Velho, localizado ao norte do estado de Rondônia, situado na Amazônia meridional, apresenta modificações espaciais que nos permitem compreender a dinâmica do espaço agrário rondoniense por meio da expansão da fronteira agrícola que avança em busca de novas áreas para a ampliação da atividade da pecuária e, posteriormente, da monocultura da soja e demais grãos que fazem parte das commodities comercializadas pelo estado. Entre os anos de 1999 e 2018, União Bandeirantes e Rio Pardo expressam formas de ocupação, impactos ambientais, territoriais e sociais similares que fazem parte do processo de expansão da fronteira agrícola. Os reflexos desses impactos estão no aumento do desmatamento e da degradação ambiental que propiciou/propicia pressões, tensionamentos e conflitos nas Áreas Protegidas: Terra Indígena Karipuna, Resex Jacy-Paraná e Floresta Nacional do Bom Futuro. No recorte temporal mencionado (1999-2018), buscamos compreender a materialidade histórica que resultou no avanço do capital agropecuário em áreas de florestas ligadas ao processo de incorporação de terras em larga escala. Essas terras agricultáveis colocam o Brasil na contradição de expansão da agricultura e negligênciamento do Zoneamento Socioeconômico e Ecológico (ZSEE), com reflexos nocivos aos povos indígenas e comunidades tradicionais que são invisibilizados, além das expulsões serem minimizadas, naturalizadas como meras consequências do “desenvolvimento econômico” do país. Ancorados no método dialético e metodologia quali-quantitativa, analisamos os dados de produção agropecuária, desmatamento e extração mineral, como reflexo da negação ao ZSEE em União Bandeirantes e Rio Pardo. Palavras-chave: Fronteira; Pecuária; Campesinato; Desmatamento; Áreas Protegidas. The geography of borders in the municipality of Porto Velho: União Bandeirantes and Rio Pardo and the reflexes of the negligence of the territorial management of the state in Rondônia Abstract Porto Velho is located in the southern Amazon and shows spatial changes that allow us to understand the dynamics of the rural areas in Rondônia state, through the expansion of the agricultural frontier in search of new areas for livestock activity and, later, monoculture of soybeans and other grains that are part of the commodities traded by the state. Between 1999 and 2018, União Bandeirantes and Rio Pardo expressed similar forms of occupation, environmental, territorial and social impacts that are part of the agricultural frontier expansion process. Among impacts are an increase in deforestation and environmental degradation that led/provide pressures, tensions and conflicts in the Protected Areas: Karipuna Indigenous Land, Jacy-Paraná Resex and Bom Futuro National Forest. In this time frame, we aim to understand the historical materiality that resulted from the advance of agricultural capital in forest areas, linked to the process of large-scale land incorporation. These arable lands place Brazil in the contradiction of expanding agriculture and neglecting the Socioeconomic and Ecological Zoning (ZSEE), harmfully affecting indigenous peoples and traditional communities that are made invisible, in addition to their expulsions being minimized, naturalized as consequences of the “economic development” of the country. Anchored in the dialectical method and qualitative-quantitative methodology, we analyzed data on agricultural production, deforestation and mineral extraction, as a reflection of the denial of the ZSEE in União Bandeirantes and Rio Pardo. Keywords: Border; Livestock; Peasantry; Logging; Protected Areas. La géographie des frontières dans la municipalité de Porto Velho: União Bandeirantes et Rio Pardo et les réflexes de la négligence de la gestion territoriale de l'État à Rondônia Resumé La municipalité de Porto Velho, localisée au nord de l'état de Rondônia, située dans le sud de l'Amazonie, présente des changements spatiaux qui nous permettent de comprendre la dynamique de l'espace agraire de Rondônia à travers l'expansion de la frontière agricole qui avance dans la recherche de nouvelles zones pour l'expansion de l'activité d'élevage et, plus tard, la monoculture de soja et d'autres céréales qui font partie des produits de base commercialisés par l'état. Entre les années 1999 et 2018, União Bandeirantes et Rio Pardo montrent des formes similaires d'occupation, d'impacts environnementaux, territoriaux et sociaux qui font partie du processus d'élargissement de la frontière agricole. Les reflets de ces impacts se trouvent dans l'augmentation de la déforestation et de la dégradation de l'environnement qui ont entraîné/provoqué des pressions, des tensions et des conflits dans les Aires Protégées: Terres Indigènes de Karipuna, Resex Jacy-Paraná et Forêt Nationale de Bom Futuro. Dans cette temporalité, nous cherchons à comprendre la matérialité historique qui s'est traduite par l'avancée du capital agricole dans les espaces forestiers liés au processus d'incorporation de terres à grande échelle. Ces terres arables placent le Brésil dans la contradiction de l'expansion de l'agriculture et de la négligence du Zonage Socio-économique et Écologique (ZSEE), se répercutant de manière néfaste sur les peuples autochtones et les communautés traditionnelles qui sont rendus invisibles, en plus des expulsions minimisées, naturalisées comme conséquences du “développement économique” du pays. Ancrés dans la méthode dialectique et la méthodologie qualitative-quantitative, nous avons analysé les données sur la production agricole, la déforestation et l'extraction minière, comme reflet du déni de la ZSEE à União Bandeirantes et Rio Pardo. Mots-clés: Frontière; Bétail; Paysannerie/Paysan; Déboisement; Zones Protégées.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography