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Laurent, Roxane. "Les industries culturelles en France et en Europe : points de repère et de comparaison." Culture chiffres 7, no. 7 (2014): 1. http://dx.doi.org/10.3917/culc.147.0001.

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Lachance, Nathalie, and Sophie Dalle-Nazébi. "La reproduction d’un groupe culturel extra-familial. Territoire et reconstruction de réseaux de transmission entre Sourds1." Diversité urbaine 7, no. 2 (March 28, 2008): 7–25. http://dx.doi.org/10.7202/017815ar.

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Abstract:
Résumé Ce travail repose sur la mise en commun de recherches ethnographiques et historiques sur des collectivités sourdes en France et au Québec. Du 19e siècle aux années 1970, l’existence de collectivités sourdes et de pratiques culturelles qui leur sont spécifiques est tributaire d’écoles résidentielles spécialisées. En rassemblant dans des espaces de vie communs enfants et adultes sourds issus pour l’essentiel de familles « entendantes », elles ont permis l’éclosion d’une identité collective linguistique et culturelle, d’un ensemble de manières de faire, de penser et d’être sourdes. La déstructuration de ces écoles n’a pas aboli la présence de « territoires sourds ». Le maintien de certaines pratiques culturelles reconduit la distinction entre « eux » et « nous » et démontre la reconstruction de réseaux de transmission. L’étude de ces réseaux, en France et au Québec, permet de mieux comprendre les processus mis en oeuvre dans le maintien des identités et les multiples rôles joués par les individus qui y sont impliqués.
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Glevarec, Hervé. "Le régime de valeur culturel de la sériephilie : plaisir situé et autonomie d’une culture contemporaine." Sociologie et sociétés 45, no. 1 (June 12, 2013): 337–60. http://dx.doi.org/10.7202/1016406ar.

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Abstract:
Depuis une dizaine d’années, les séries télévisées de provenance américaine sont devenues l’objet déclaré de passion de la part de catégories peu enclines jusque-là à valoriser ce genre télévisé tout autant qu’un format de premier plan dans la programmation de soirée des grandes télévisions en France. Consommées dans un contexte technologique transformé par les supports DVD et internet, les séries télévisées saisonnières ou unitaires renouvellent le mode cultivé dominant de consommation des pratiques culturelles, de nature ascétique, en même temps que les significations sociales attachées aux oeuvres culturelles. À partir d’entretiens avec des amateurs, formant corpus dont le noyau dur est constitué d’une population de jeunes adultes, cet article rend compte d’une pratique culturelle qui articule un genre et ses hiérarchies internes à une consommation dans l’espace domestique, selon un temps décalé et dédié, et fréquemment solitaire, avec un système de valeurs et de significations contrastant avec la traditionnelle cinéphilie. La consommation des séries peut se décrire comme un régime de valeur culturel, défini ainsi parce qu’il articule un genre esthétique et un système de valeurs pour une population. Cette configuration n’est pas sans mettre à l’épreuve le modèle de l’oeuvre cinématographique, consommée en salle, et marquée en France du sceau de « l’auteur ». Aussi l’attitude amateur face aux séries télévisées est-elle un excellent révélateur des transformations en cours concernant les pratiques médiatiques et culturelles portant sur des biens issus des industries culturelles et directement articulées à l’environnement numérique.
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Rechtman, Richard, and Geneviève Welsh. "Approche transculturelle des patients non francophones originaires du Sud-est asiatique dans le dispositif psychiatrique du XIIIe arrondissement de Paris." Santé mentale au Québec 18, no. 1 (September 11, 2007): 143–61. http://dx.doi.org/10.7202/032252ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ À la suite des bouleversements politiques qui ont secoué la péninsule indochinoise dans le milieu des années 1970, de nombreux réfugiés originaires du Sud-est asiatique se sont réinstallés en France. Depuis 1976 une importante communauté asiatique s'est installée dans le XIIIe arrondissement de Paris. Le secteur psychiatrique de l'arrondissement, qui couvre l'ensemble du quartier asiatique, a progressivement été confronté à l'arrivée croissante de patients non francophones issus de cette minorité ethnique. Dans cet article les auteurs décrivent les moyens que le service psychiatrique de secteur a mis en place pour répondre aux particularités historiques, culturelles et psychopathologiques de cette population.
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Dalle-Nazébi, Sophie, and Nathalie Lachance. "France et Québec devant la diversité culturelle. Les politiques à l’épreuve de la surdité." III L’État et les identités, no. 53 (November 4, 2005): 143–53. http://dx.doi.org/10.7202/011652ar.

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Abstract:
Cet article porte sur les constructions identitaires des personnes sourdes en France et au Québec, cadres politiques de traditions différentes dans la gestion des différences culturelles. Les personnes sourdes ont développé historiquement des espaces permettant l’apparition d’une vie collective, le partage de manières de dire et de penser leur rapport au monde, ainsi qu’une transmission linguistique et culturelle. La mise en place d’une politique d’intégration scolaire dans les années 1970 en France et au Québec a bouleversé ces repères traditionnels. Les sourds ont alors voulu affirmer publiquement leur existence culturelle spécifique, revendiquant le droit de s’exprimer en langues des signes. Ils souhaitent, au nom d’une meilleure participation sociale individuelle, que leur existence collective soit reconnue. Les réponses institutionnelles des gouvernements français et québécois à ces nouvelles revendications sont analysées.
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Depecker, Thomas, and Marc-Olivier Déplaude. "Les Français et leur alimentation. Défendre l’intensification chimique des industries agroalimentaires dans la France des années 1970." Sociologies pratiques N°41, no. 2 (2020): 67. http://dx.doi.org/10.3917/sopr.041.0067.

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Dakhlia, Jocelyne. "La «culture nébuleuse» ou l’Islam à l’épreuve de la comparaison." Annales. Histoire, Sciences Sociales 56, no. 6 (December 2001): 1177–99. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900033941.

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Abstract:
RésuméLa faible présence théorique en France des sciences sociales du Maghreb et, plus généralement, du monde arabe et de l’Islam conduit à s’interroger d’une part sur la chronologie de cet effacement, à partir du cas d’un débat sur l’anthropologie culturelle lancé par l’historien marocain Abdallah Laroui dans les années 1970, d’autre part sur les raisons ou les effets d’une opacité de l’Islam en regard d’autres aires culturelles extra-européennes dans l’échange comparatiste. L’article tend à remettre en cause une certaine forme de comparatisme, trop axé sur le principe de la cohérence culturelle des sociétés envisagées et qui postule le plus souvent la spécificité irréductible de chacune d’entre elles. Il conteste également le principe de parité, inhérent à l’opération comparatiste, qui s’avère illusoire et trompeur lorsqu’il met en présence des contextes de production scientifique asymétriques. Dans le cas du Maghreb, la formulation même de la comparaison est encore aggravée par la subordination politique.
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Walter, Klaus Peter. "Civilisation (Landeskunde) et science de la culture (Kulturwissenschaft) dans la franco-romanistique : histoire d’un combat." SYMPOSIUM CULTURE@KULTUR 1, no. 1 (April 22, 2019): 31–36. http://dx.doi.org/10.2478/sck-2019-0007.

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Abstract:
AbstractL’article reconstitue la chronologie des rapports entre romanistique et science de la culture depuis l’époque romantique jusqu’à nos jours et souligne le fait que les romanistes allemands ont longtemps concentré leurs recherches sur la France. A l’approche savante des textes médiévaux et de l’étymologie succéda, entre 1870 et 1914, une vague positiviste privilégiant la connaissance des faits et l’enseignement de données culturelles afin d’affronter la concurrence entre Etats impérialistes. Ensuite l’orientation a été essentialiste et les préjugés servaient à réhabiliter ce qui était national et allemand. De 1939 à 1945, il y eut des romanistes qui prirent le chemin de l’exil, d’autres qui restèrent réticents, mais il y en eut aussi qui se compromirent avec le régime nazi. C’est pourquoi, la construction de la réconciliation (1945-1970) a vu l’essor des recherches en civilisation et d’une didactique renforçant les compétences communicationnelles. Depuis les années 1990, la prise de conscience de la valeur de la science de la culture découle de la prise en compte de la pluridisciplinarité et d’une définition englobante et dynamique de la culture.
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Vezyroglou, Dimitri. "Jacques Marseille, Patrick Eveno (dir.), Histoire des industries culturelles en France, XIXe-XXe siècles, Paris, Association pour le Développement de l'Histoire Économique, 2002,477 p.,." Revue d’histoire moderne et contemporaine 51-4, no. 4 (2004): 171. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.514.0171.

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Lorcerie, Françoise. "Education interculturelle et éducation à la citoyenneté: Un détour par la sociologie de la nation." Swiss Journal of Educational Research 24, no. 3 (December 1, 2002): 435–50. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.24.3.4638.

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Abstract:
La question du rapport entre éducation interculturelle et éducation à la citoyenneté gagne à être replacée dans le contexte socio-politique où elle se pose aujourd’hui dans les pays occidentaux. Ce contexte se caractérise par une crise, voire plus rarement une récusation de l’Etat-nation «classique», qui reposait sur une opposition ethnique naturalisée entre established et outsiders combinée avec un principe démocratique. On observe une saillance sociale nouvelle de la pluralité culturelle comme problème appelant un traitement public et du pluralisme comme valeur. L’éducation publique est un des sites de cette crise, en même temps qu’un des espaces où son traitement est envisageable. Ainsi, au Québec, l’emblème de l’interculturel fut expérimenté dans la cadre de la réélaboration symbolique de la nation québécoise (depuis la fin des années 1970), avant d’être quelque peu mis en retrait par les pouvoirs publics au bénéfice d’autres emblèmes plus explicitement inclusionnaires. En France, la revitalisation récente de l’éducation à la citoyenneté et la reconnaissance (timide) des différences culturelles s’expliquent également dans le contexte de ce qu’on peut appeler la crise de l’intégration assimilationniste et l’inflexion qui se fait jour du «régime de tolérance» des différences.
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de Singly, François. "L’appropriation de l’héritage culturel." Lien social et Politiques, no. 35 (October 2, 2002): 153–65. http://dx.doi.org/10.7202/005085ar.

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Abstract:
RÉSUMÉDans les années 1970, Bourdieu et Passe-ron ont appelé «héritiers» les enfants des classes supérieures qui réussissent mieux à l'école que les autres. Ils ont voulu ainsi montrer le lien, peu visible, entre la famille et l'école, et les nouveaux privilèges dont bénéficient certains enfants lorsqu'ils vivent dans un environnement favorable (c'est-à-dire proche de la culture reconnue par l'école). L'article soumet à la critique cette analogie entre capital économique et capital culturel. Ce dernier ne se transmet pas comme les biens économiques ou matériels, il requiert un travail de la part des «héritiers». Le capital scolaire doit être accumulé par le jeune lui-même, il ne surfit pas d'être héritier pour réussir. L'idéologie méritocratique n'est pas uniquement une illusion qui recouvre de son masque les inégalités sociales et culturelles, elle a un prix pour tous : chacun doit faire ses preuves, chacun doit prouver à lui-même et aux autres que sa valeur ne renvoie pas à son origine, à son héritage. Lorsqu'elle s'exerce dans une société comme la France, où le système scolaire occupe une place importante, cette idéologie s'inscrit dans une valorisation du travail scolaire; mais dans d'autres sociétés, elle peut être sensible davantage aux preuves observées directement sur le marché du travail, négligeant la médiation de l'institution scolaire dans la production des individus.
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Tsai, Shih-Feng. "Urbanization, Public Finance and Carbon Intensity – Based on Panel Data and Error Correction Model." Journal of Sustainable Development 9, no. 1 (January 26, 2016): 23. http://dx.doi.org/10.5539/jsd.v9n1p23.

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Abstract:
<span lang="EN-US">Aiming at six big emerging economies in the world, namely, China, United States, United Kingdom, Germany, France and Japan, this paper analyzes their carbon emission conditions based on the data of carbon emission, energy consumption and economic development during 1970—2008 from the statistics in the World Development Index Database (WDI) of the World Bank, and carries out empirical analyses based on theories &amp; policies and driving factors of their low carbon economy. It is found that energy intensity, economic growth and urbanization progress exert more remarkable influences on carbon intensity, and the effect of carbon emission reduction depending on government fiancé is not sustainable. Thus, this paper is intended to explain that China needs more actively promoting green sustainable towns with its sustainable development, and developing urban low carbon industries and buildings for more civilized ecological towns.</span>
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DRONNE, Yves. "Les matières premières agricoles pour l’alimentation humaine et animale : l'UE et la France." INRA Productions Animales 31, no. 3 (January 18, 2019): 181–200. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.3.2347.

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Abstract:
L’UE qui produit environ 80 millions de tonnes de protéines végétales (dont la moitié de fourrages) en importe près de 15 millions sous forme de produits en l’état (céréales, graines oléagineuses) ou coproduits des industries agricoles et alimentaires (en particulier tourteaux) non consommables par l’Homme. Environ 87 % de la consommation intérieure de ces protéines est destinée à l’alimentation animale et permet la production de 11 millions de tonnes de protéines animales sous forme de lait, de viandes et d’œufs. L’industrie des aliments composés particulièrement développée apporte 67 % des protéines hors fourrages et fait apparaître une forte diversification dans ses matières premières consommées. Le soja, dont les importations européennes ont sensiblement baissé au cours des 10 dernières années, ne représente plus que 18 % des protéines végétales utilisées par les animaux. La part de l’UE dans les importations mondiales est passée de 60 % au début des années 1970 à moins de 19 % actuellement. La France consomme 12 millions de tonnes de protéines végétales en alimentation animale (dont la moitié de fourrages) et présente de nombreuses similitudes avec l’UE, mais une différence essentielle, celle d’être globalement exportatrice nette de 1,5 million de tonnes de protéines, largement sous forme de céréales. Alors que l’UE est importatrice nette de « surface agricole », la France peut in fine exporter à la fois des protéines animales et des protéines végétales grâce à l’importance de sa surface agricole et à la diversité de ses agricultures (spécialisation animale du Grand Ouest et végétale de certaines autres régions qui permettent d’atteindre des rendements élevés).
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Hauser, Claude. "La Suisse et le Québec au temps de la Révolution tranquille. Échos et effets de la francophonie en périphérie culturelle." Globe 13, no. 1 (October 6, 2010): 73–98. http://dx.doi.org/10.7202/044640ar.

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Abstract:
Dirigée au sortir de la décolonisation par une France qui peut s’appuyer sur une vocation messianique souvent proclamée et une longue tradition en matière de politique culturelle, la mise en place de l’ensemble politico-linguistique de la francophonie est également stimulée par divers élans culturels qui se produisent de façon simultanée dans les périphéries francophones. Il s’agit dans cet article d’évaluer quels ont été les moteurs de ces renouveaux identitaires qui s’expriment de diverses manières au cours des années 1960 et 1970. Au Québec, par une « Révolution tranquille » qu’accompagne une autonomisation du champ culturel, dont les vecteurs les plus connus (chansonniers, poètes) s’exportent avec succès sur le terrain francophone. En Suisse romande, par l’émergence d’une nouvelle génération prompte à s’engager pour briser les cadres établis d’une culture suisse qu’elle juge rigidifiée, et qui exprime ses nouvelles forces créatrices en dynamisant divers secteurs culturels (cinéma, chanson, théâtre, littérature) dont la réputation dépasse rapidement les frontières du pays. Dans quelle mesure l’émergence et le développement de ces élans culturels francophones, qu’ils proviennent de nouveaux centres institutionnels ou de champs culturels périphériques (même s’ils ne sont pas directement affiliés aux actions menées par les mouvements indépendantistes alors très engagés, au Québec comme dans le Jura suisse, dans un combat identitaire fondé sur la défense de la langue française) ont-ils été considérés comme un danger politique par les autorités fédérales helvétiques ou canadiennes ? L’analyse des relations culturelles bilatérales Québec-Suisse durant la période charnière de la Révolution tranquille permet d’évaluer pour chaque partenaire le degré d’autonomie du champ culturel vis-à-vis de la sphère politique.
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Parkhomets, Mykola, Petro Putsenteilo, and Liudmyla Uniiat. "Concept, the essence of innovation and technological structures of agricultural business at enterprises in Ukraine." INNOVATIVE ECONOMY, no. 5-6 (August 2019): 41–46. http://dx.doi.org/10.37332/2309-1533.2019.5-6.5.

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Abstract:
Purpose. The purpose of the study is to: generalize scientists' interpretation of the concept and essence of innovation; providing their author's definition; assessment of the development level of agro-industrial business in Ukrainian enterprises by technological structures; theoretical and methodological substantiation of the principles and development of practical recommendations aimed at the objective necessity of innovative activation development and increase of competitiveness of the agro-industrial business enterprises in the conditions of economy globalization. Methodology of research. The basic principles of economic theory, scientific works of domestic and foreign scientists, legislative and normative acts of the state authorities of Ukraine on the issues of innovative development of agro-industrial complex became the theoretical and methodical basis. The following research methods have been used: the dialectical method of cognition – in the study of transformational changes in the process of innovative development of agribusiness; historical – in the study of the evolution of innovation and the formation of technological structures for economic development; theoretical generalization and comparison – to study scientists' interpretation of the concept and nature of innovation; monographic – for coverage of indicators by technological structures; abstract and logical – in the theoretical generalization of the essence, the author's interpretation of the concept of innovation in the agro-industrial business, coverage of the content of scientific work and the formation of conclusions and proposals from this study. Findings. The article describes the historical process of innovative development of national economies of the world. It is concluded that innovation is the main functional characteristic of doing business. The goal of the entrepreneur is to use new, resource-saving technologies to produce high quality products, increase their sales, income and profits, achieve economic and social effects. Historically, 7 major technological structures have been identified. Each technological structure is distinguished by the development of a certain set of basic knowledge-intensive industries and technologies, characteristics of the organization of production, and is reflected by the relevant indicators of the latest achievements of scientific and technological progress. In developed countries (USA, Germany, England, France, Japan, China, etc.), technologies of the 5th form (period of its dominance 1970-2010) prevail and technologies of the 6th technological structure (period – 2010-2040) are formed). The industry of Ukraine, so far, is characterized mainly by technologies of the 3rd and 4th technological structures, their share in industrial production occupies about 96% and the share of industrial production of the 5th and 6th technological structures – 4%. In Ukraine, both the volume of production and the investment of capital for technical re-equipment and modernization are mainly at the level of the 3rd technological structure. Therefore, domestic industrial and food products cannot be competitive in the global market. Originality. The author's interpretation of the concept of "innovation in the agro-industrial business" is proposed. It is the accumulation of new knowledge, materialized: in high-efficiency, resource-saving technologies, technological elements; new varieties and hybrids of plants, breeds and breed groups of animals; machines, equipment, working parts and mechanisms; new types of fertilizers, chemical plant and animal protection products; new progressive forms of organization of production and labour, types of services, etc., established in research institutions recognized as expedient for use in practice, ensuring the economic and social efficiency and competitiveness of agro-industrial production. Practical value. Scientific, methodological and practical recommendations have been proposed, which makes it possible to develop the basic organizational, economic and managerial aspects regarding activation of capital investment for technical re-equipment and introduction of innovative, resource-saving technologies in the components of agro-industrial business of Ukraine. Key words: innovation; innovative process; innovative technologies; costs; economic effect; social effect; agro-industrial business; technological structures; product quality; competitiveness.
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Maldavsky, Aliocha. "Financiar la cristiandad hispanoamericana. Inversiones laicas en las instituciones religiosas en los Andes (s. XVI y XVII)." Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 8 (June 20, 2019): 114. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.06.

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Abstract:
RESUMENEl objetivo de este artículo es reflexionar sobre los mecanismos de financiación y de control de las instituciones religiosas por los laicos en las primeras décadas de la conquista y colonización de Hispanoamérica. Investigar sobre la inversión laica en lo sagrado supone en un primer lugar aclarar la historiografía sobre laicos, religión y dinero en las sociedades de Antiguo Régimen y su trasposición en América, planteando una mirada desde el punto de vista de las motivaciones múltiples de los actores seglares. A través del ejemplo de restituciones, donaciones y legados en losAndes, se explora el papel de los laicos españoles, y también de las poblaciones indígenas, en el establecimiento de la densa red de instituciones católicas que se construye entonces. La propuesta postula el protagonismo de actores laicos en la construcción de un espacio cristiano en los Andes peruanos en el siglo XVI y principios del XVII, donde la inversión económica permite contribuir a la transición de una sociedad de guerra y conquista a una sociedad corporativa pacificada.PALABRAS CLAVE: Hispanoamérica-Andes, religión, economía, encomienda, siglos XVI y XVII.ABSTRACTThis article aims to reflect on the mechanisms of financing and control of religious institutions by the laity in the first decades of the conquest and colonization of Spanish America. Investigating lay investment in the sacred sphere means first of all to clarifying historiography on laity, religion and money within Ancien Régime societies and their transposition to America, taking into account the multiple motivations of secular actors. The example of restitutions, donations and legacies inthe Andes enables us to explore the role of the Spanish laity and indigenous populations in the establishment of the dense network of Catholic institutions that was established during this period. The proposal postulates the role of lay actors in the construction of a Christian space in the Peruvian Andes in the sixteenth and early seventeenth centuries, when economic investment contributed to the transition from a society of war and conquest to a pacified, corporate society.KEY WORDS: Hispanic America-Andes, religion, economics, encomienda, 16th and 17th centuries. BIBLIOGRAFIAAbercrombie, T., “Tributes to Bad Conscience: Charity, Restitution, and Inheritance in Cacique and Encomendero Testaments of 16th-Century Charcas”, en Kellogg, S. y Restall, M. 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Abstract:
Over the past 40 years, important work has been done on cultural industries through the close collaboration of researchers in Québec and France, to the point that it has become a question of the theory of cultural industries. In this article, I first examine the institutional contexts that have supported the development of research on this theme within French and Québécoise research groups. I then focus on discussions around the very nature of “the cultural industry” as a research object, as well as its unique characteristics. Thirdly, I address another issue of debate among the protagonists of this text, the concept of a “social logic” (or “model”). Finally, I conclude with a few open-ended questions with the goal of deepening research in this domain.Depuis une quarantaine d’années, d’importants travaux ont été effectués sur les industries culturelles en collaboration étroite par des chercheurs francophones à la fois au Québec et en France tant et si bien qu’il est dorénavant question de théorie des industries culturelles. Dans le cadre de ce texte, nous allons tout d’abord revenir brièvement sur les contextes institutionnels qui ont favorisé le développement de travaux sur ce thème au sein des équipes de recherche française et québécoise. Par la suite, nous mettrons l’accent sur les discussions consacrées à la nature même de l’objet de recherche « l’industrie culturelle », ainsi qu’à ses caractéristiques, voire ses spécificités. Après quoi, nous aborderons un autre enjeu de débat parmi les protagonistes, à savoir celui qui porte sur le concept de « logique sociale » (ou de « modèle »). Enfin, nous conclurons sur quelques questions restées en suspens en vue d’approfondir les recherches dans le domaine.
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Bodnar, Christopher. "Taking it to the Streets: French Cultural Worker Resistance and the Creation of a Precariat Movement." Canadian Journal of Communication 31, no. 3 (October 23, 2006). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2006v31n3a1768.

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Abstract:
Abstract: This article examines the intermittent cultural workers movement in France leading up to and including the 2003 strike that paralyzed the film and television production industries. Crucial to understanding the strike are the ways workers defined their labour in the cultural industries in the decade leading up to the strike. Such ideas were often at odds with government, employer, and even union understandings of labour in the sector. In using the concepts of immaterial labour and precarity to discuss the movement, the author argues that these workers movements might be understood as examples of syndicalism, enacted outside the traditional categories of the workplace and professional crafts. Résumé : Cet article examine le mouvement des intermittents du spectacle en France conduisant à et incluant la grève 2003 qui a paralysé les industries de production de film et de télévision. Pour comprendre la grève il est essentielle de comprendre la manière dont les ouvriers ont défini leur travail dans les industries culturelles dans la décennie précédant la grève. De telles idées étaient souvent en désaccord avec le gouvernement, l’employeur et même les vues des syndicats du travail dans le secteur. En employant les concepts du travail immaterial et du précarité pour discuter le mouvement, cet article soutient que ces mouvements ouvriers pourraient être compris comme exemples de syndicalisme, promulgué hors des catégories traditionnelles des métiers et de lieu de travail.
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Vibert, Stephane. "Tradition et modernité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.081.

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Abstract:
« Tradition » et « modernité » sont longtemps apparues, pour les sciences sociales et le sens commun, non seulement comme des notions relatives, initialement définies l’une par rapport à l’autre dans un rapport d’exclusivité mutuelle, mais plus encore, comme des qualificatifs désignant de véritables régimes d’humanité – sociétés traditionnelles et modernes. Pourtant, de l’intérieur même du champ anthropologique, de nombreuses critiques se sont régulièrement élevées à l’encontre de ce découpage trop schématique, appelant à davantage de réflexivité quant à l’usage de ces catégories englobantes. En effet, durant une majeure partie de son existence, l’anthropologie a été associée à l’étude des sociétés « primitives », ou « traditionnelles », alors que la description des sociétés « civilisées », ou « modernes », était dévolue à la sociologie. Cette distinction épousait de fait l’auto-compréhension des sociétés occidentales, dont la reconstruction évolutionniste de l’histoire de l’humanité présentait celle-ci selon une succession linéaire et nécessaire de stades indiquant les progrès de l’esprit humain, manifestes tant au niveau de l’organisation sociale, de la connaissance des phénomènes, de la morale personnelle que des réalisations matérielles et techniques. Aussi, dès la rencontre effective avec des sociétés aux langues, mœurs, croyances ou activités dissemblables, l’intérêt pour l’altérité comme différence s’est trouvé en tension avec une volonté de classification abstraite, selon une philosophie de l’histoire élaborée à partir des catégories intellectuelles propres à la trajectoire occidentale. Cela passe notamment, à partir des 18éme-19èmes siècles, par une auto-identification à la Raison universelle, seule apte à circonscrire le savoir « vrai » sur la réalité physique ou sociale, à distance de tous les préjugés enfermant l’humain dans la coutume, l’ignorance et la superstition. De cette configuration culturelle particulière (dite « post-traditionnelle »), nouveau mode de représentation du monde et de l’Homme apparu à la Renaissance et aboutissant aux Lumières, découleront tant un ensemble de processus socio-politiques définissant la « modernité » (développement scientifique et technique, révolution industrielle, État de droit, capitalisme marchand, individualisation des comportements et des valeurs, etc.) qu’une opposition globale à la « tradition » (les « survivances », en termes évolutionnistes). Ce « désenchantement du monde » – pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber –, sera perçu à travers une dichotomie généralisée et normativement orientée, déclinée sous de multiples aspects : religion / science, immobilisme / changement, hiérarchie / égalité, conformisme / liberté, archaïsme / progrès, communauté / société, etc. Si le « grand partage » entre Nous et les Autres, entre modernité et tradition, a pu constituer un soubassement fondamental à la prime ambition empirique et positiviste du savoir anthropologique, il n’en a pas moins dès l’origine de la discipline été contesté sur bien des points. En anthropologie, l’idée d’une tradition fixe et rigide s’avère critiquée dès Malinowski, l’un des premiers à souligner la rationalité contextuelle des « primitifs » en référence à leurs règles communes de coexistence, et à récuser l’assimilation indue de la tradition à une obéissance servile et spontanée, sorte d’inertie mentale ou d’instinct groupal. Chez les Trobriandais ou ailleurs, soulignait-il, « dans des conditions normales, l’obéissance aux lois est tout au plus partielle, conditionnelle et sujette à des défaillances et (…) ce qui impose cette obéissance, ce ne sont pas des motifs aussi grossiers que la perspective du châtiment ou le respect de la tradition en général, mais un ensemble fort complexe de facteurs psychologiques et sociaux » (Malinowski, 2001 : 20). L’anthropologie, par sa mise en valeur relativiste des multiples cultures du monde, insistera alors davantage sur l’importance de la tradition dans la constitution de toute société, comme ensemble de principes, de valeurs, de pratiques, de rituels transmis de génération en génération afin d’assurer la permanence d’un monde commun, fût-ce à travers d’essentielles dynamiques de réappropriation, d’altération et de transformation, trait fondamental de toute continuité historique. Selon Jean Pouillon, « la tradition se définit – traditionnellement – comme ce qui d’un passé persiste dans le présent où elle est transmise et demeure agissante et acceptée par ceux qui la reçoivent et qui, à leur tour, au fil des générations, la transmettent » (Pouillon, 1991 : 710). En ce sens, « toute culture est traditionnelle », même si elle se conçoit comme radicalement nouvelle et en rupture totale avec le passé : son inscription dans la durée vise implicitement un « devenir-tradition ». Dès les années 1950, le courant « dynamique » de l’anthropologie britannique (Gluckman, 1956 ; Leach, 1954 ; Turner, 1957), les analyses de l’acculturation aux États-Unis (Herskovits, 1955) ou les travaux pionniers de Balandier (1955) et Bastide (1960) en France avaient montré combien les « traditions », malgré les efforts conservateurs des pouvoirs religieux et politiques afin de légitimer leur position, recelaient de potentialités discordantes, voire contestataires. A partir des années 1980, certains courants postmodernes, post-coloniaux ou féministes en anthropologie (Clifford et Marcus, 1986 ; Appadurai, 1996 ; Bhabha, 1994 ; Abu-Lughod, 1993), souvent inspirés par la French Theory des Foucault, Deleuze ou Derrida (Cusset, 2003), se sont inscrits dans cette veine afin d’élaborer une critique radicale de la perspective moderne : partant du native point of view des populations subalternes, objectivées, dépréciées et opprimées, il s’agit de dénoncer le regard implicitement colonialiste et essentialiste, qui – au nom de la science objective – avait pu les rejeter unanimement du côté de l’archaïsme et de l’arriération.. Cette reconsidération féconde de la « tradition » rejaillit alors nécessairement sur son envers relatif, la « modernité ». A partir des années 1950, suite au cataclysme totalitaire et aux puissants mouvements de décolonisation, apparaît une critique anthropologique argumentée des principes de développement et de modernisation, encore approfondie dans les années 1990 avec la fin du communisme réel en Europe et l’avènement d’une crise écologique liée à l’hégémonie du capitalisme industriel. Sous l’effet d’une « mondialisation » aux dimensions hétérogènes voire contradictoires, l’Occident semble redécouvrir les vertus des approches dites « traditionnelles » en de nombreux domaines (spiritualité, médecine, artisanat, agriculture, patrimoine, etc.), à la faveur de réseaux d’information et de communication toujours plus denses. Sans trancher sur le fait de savoir si notre époque globalisée relève encore et toujours de la modernité (seconde, avancée ou tardive), ou alors de la postmodernité (Bonny, 2004) du fait des formes hybrides ainsi produites, la remise en cause de la rationalité progressiste entendue comme « métarécit » (Lyotard, 1979) semble favoriser une compréhension plus équilibrée des « traditions vivantes », notamment des mœurs des populations autochtones ou immigrées (pluralisme culturel, tolérance religieuse, éloge de la diversité et du cosmopolitisme), même si certaines contradictions n’en apparaissent pas moins toujours prégnantes entre les divers répertoires de sens disponibles. Dès lors, les deux termes du contraste classique tradition / modernité en ressortent désormais foncièrement relativisés, et surtout complexifiés. Les études historiques ont montré combien les sociétés apparemment les plus modernes contribuaient plus ou moins consciemment à une constante « invention de traditions » (Hobsbawm et Ranger, 1992), évidente dans la manifestation de certains nationalismes ou fondamentalismes religieux cherchant à légitimer leurs revendications politiques et culturelles les plus contemporaines par le recours à un passé idéalisé. D’une certaine manière, loin d’avoir strictement appliqué un programme rationaliste de séparation nature / culture, « nous n’avons jamais été modernes » (Latour, 1991), élaborant plutôt à notre insu un monde composite et hétéroclite, sous la domination d’un imaginaire social qui érige paradoxalement le progrès, la rationalité et la croissance en mythe de la maîtrise rationnelle. Et lorsqu’elle s’exporte, cette « ontologie naturaliste » (Descola, 2005) se voit réinterprétée, transformée, voire inversée, selon une « indigénisation de la modernité » (Sahlins, 2007 : 295) qui bouscule tant les univers locaux de signification que les principes globaux d’arraisonnement du monde. S’avère désormais entérinée l’existence de « modernités multiples », expression synonyme d’une évolution différenciée des trajectoires socio-culturelles à travers des cheminements à la fois interreliés, métissés, contingents et comparables. A l’inverse, nul ne semble pouvoir dorénavant se réclamer ingénument de la tradition sans être confronté à un paradoxe fondamental, déjà repéré par Hocart (1927) : puisqu’elle ne vit généralement qu’ignorée de ceux qui la suivent (selon un agir pratique incorporé dans les us et coutumes du quotidien), on fait appel à la tradition d’abord pour justifier ce qui justement ne va plus de soi, et se trouve en danger de disparaître. Ce passage de la tradition au « traditionalisme » peut prendre à la fois la forme légitime d’une sauvegarde de valeurs et coutumes ou de la résistance à la marchandisation globale, mais aussi le visage grimaçant d’une instrumentalisation idéologique, au service d’un ordre social chimérique, soi-disant pur et authentique, fût-il répandu par les moyens technologiques les plus modernes.
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Dunoyer, Christiane. "Monde alpin." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.101.

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Abstract:
Après avoir été peint et décrit avec des traits plus pittoresques qu’objectifs par les premiers voyageurs et chercheurs qui traversaient les Alpes, mus tantôt par l’idée d’un primitivisme dont la difformité et la misère étaient l’expression la plus évidente, tantôt par la nostalgie du paradis perdu, le monde alpin a attiré le regard curieux des folkloristes à la recherche des survivances du passé, des anciennes coutumes, des proverbes et des objets disparus dans nombre de régions d’Europe. Au début du XXe siècle, Karl Felix Wolff (1913) s’inspire de la tradition des frères Grimm et collecte un nombre consistant de légendes ladines, avec l’objectif de redonner une nouvelle vie à un patrimoine voué à l’oubli. Tout comme les botanistes et les zoologues, les folkloristes voient le monde alpin comme un « merveilleux conservatoire » (Hertz 1913 : 177). Un des élèves les plus brillants de Durkheim, Robert Hertz, analyse finement ces « formes élémentaires de la vie religieuse » en étudiant le pèlerinage de Saint Besse, qui rassemble chaque année les populations de Cogne (Vallée d’Aoste) et du Val Soana (Piémont) dans un sanctuaire à la montagne situé à plus de 2000 mètres d’altitude. Après avoir observé et questionné la population locale s’adonnant à ce culte populaire, dont il complète l’analyse par des recherches bibliographiques, il rédige un article exemplaire (Hertz 1913) qui ouvre la voie à l’anthropologie alpine. Entre 1910 et 1920, Eugénie Goldstern mène ses enquêtes dans différentes régions de l’arc alpin à cheval entre la France, la Suisse et l’Italie : ses riches données de terrain lui permettent de réaliser le travail comparatif le plus complet qui ait été réalisé dans la région (Goldstern 2007). Une partie de sa recherche a été effectuée avec la supervision de l’un des fondateurs de l’anthropologie française et l’un des plus grands experts de folklore en Europe, Arnold Van Gennep. Pour ce dernier, le monde alpin constitue un espace de prédilection, mais aussi un terrain d’expérimentation et de validation de certaines hypothèses scientifiques. « Dans tous les pays de montagne, qui ont été bien étudiés du point de vue folklorique […] on constate que les hautes altitudes ne constituent pas un obstacle à la diffusion des coutumes. En Savoie, le report sur cartes des plus typiques d’entre elles montre une répartition nord-sud passant par-dessus les montagnes et les rivières et non pas conditionnée par elles » (Van Gennep 1990 : 30-31). L’objectif de Van Gennep est de comprendre de l’intérieur la « psychologie populaire », à savoir la complexité des faits sociaux et leur variation. Sa méthode consiste à « parler en égal avec un berger » (Van Gennep 1938 : 158), c’est-à-dire non pas tellement parler sa langue au sens propre, mais s’inscrire dans une logique d’échange actif pour accéder aux représentations de son interlocuteur. Quant aux nombreuses langues non officielles présentes sur le territoire, quand elles n’auraient pas une fonction de langue véhiculaire dans le cadre de l’enquête, elles ont été étudiées par les dialectologues, qui complétaient parfois leurs analyses des structures linguistiques avec des informations d’ordre ethnologique : les enseignements de Karl Jaberg et de Jakob Jud (1928) visaient à associer la langue à la civilisation (Wörter und Sachen). Dans le domaine des études sur les walsers, Paul Zinsli nous a légué une synthèse monumentale depuis la Suisse au Voralberg en passant par l’Italie du nord et le Liechtenstein (Zinsli 1976). Comme Van Gennep, Charles Joisten (1955, 1978, 1980) travaille sur les traditions populaires en réalisant la plus grande collecte de récits de croyance pour le monde alpin, entre les Hautes-Alpes et la Savoie. En 1973, il fonde la revue Le monde alpin et rhodanien (qui paraîtra de 1973 à 2006 en tant que revue, avant de devenir la collection thématique du Musée Dauphinois de Grenoble). Si dans l’après-guerre le monde alpin est encore toujours perçu d’une manière valorisante comme le reliquaire d’anciens us et coutumes, il est aussi soumis à la pensée évolutionniste qui le définit comme un monde arriéré parce que marginalisé. C’est dans cette contradiction que se situe l’intérêt que les anthropologues découvrent au sein du monde alpin : il est un observatoire privilégié à la fois du passé de l’humanité dont il ne reste aucune trace ailleurs en Europe et de la transition de la société traditionnelle à la société modernisée. En effet, au début des années 1960, pour de nombreux anthropologues britanniques partant à la découverte des vallées alpines le constat est flagrant : les mœurs ont changé rapidement, suite à la deuxième guerre mondiale. Cette mutation catalyse l’attention des chercheurs, notamment l’analyse des relations entre milieu physique et organisation sociale. Même les pionniers, s’ils s’intéressent aux survivances culturelles, ils se situent dans un axe dynamique : Honigmann (1964, 1970) entend démentir la théorie de la marginalité géographique et du conservatisme des populations alpines. Burns (1961, 1963) se propose d’illustrer la relation existant entre l’évolution socioculturelle d’une communauté et l’environnement. Le monde alpin est alors étudié à travers le prisme de l’écologie culturelle qui a pour but de déterminer dans quelle mesure les caractéristiques du milieu peuvent modeler les modes de subsistance et plus généralement les formes d’organisation sociale. Un changement important a lieu avec l’introduction du concept d’écosystème qui s’impose à partir des années 1960 auprès des anthropologues penchés sur les questions écologiques. C’est ainsi que le village alpin est analysé comme un écosystème, à savoir l’ensemble complexe et organisé, compréhensif d’une communauté biotique et du milieu dans lequel celle-ci évolue. Tel était l’objectif de départ de l’étude de John Friedl sur Kippel (1974), un village situé dans l’une des vallées des Alpes suisses que la communauté scientifique considérait parmi les plus traditionnelles. Mais à son arrivée, il découvre une réalité en pleine transformation qui l’oblige à recentrer son étude sur la mutation sociale et économique. Si le cas de Kippel est représentatif des changements des dernières décennies, les différences peuvent varier considérablement selon les régions ou selon les localités. Les recherches d’Arnold Niederer (1980) vont dans ce sens : il analyse les Alpes sous l’angle des mutations culturelles, par le biais d’une approche interculturelle et comparative de la Suisse à la France, à l’Italie, à l’Autriche et à la Slovénie. John Cole et Eric Wolf (1974) mettent l’accent sur la notion de communauté travaillée par des forces externes, en analysant, les deux communautés voisines de St. Felix et Tret, l’une de culture germanique, l’autre de culture romane, séparées par une frontière ethnique qui fait des deux villages deux modèles culturels distincts. Forts de leur bagage d’expériences accumulées dans les enquêtes de terrain auprès des sociétés primitives, les anthropologues de cette période savent analyser le fonctionnement social de ces petites communautés, mais leurs conclusions trop tributaires de leur terrain d’enquête exotique ne sont pas toujours à l’abri des généralisations. En outre, en abordant les communautés alpines, une réflexion sur l’anthropologie native ou de proximité se développe : le recours à la méthode ethnographique et au comparatisme permettent le rétablissement de la distance nécessaire entre l’observateur et l’observé, ainsi qu’une mise en perspective des phénomènes étudiés. Avec d’autres anthropologues comme Daniela Weinberg (1975) et Adriana Destro (1984), qui tout en étudiant des sociétés en pleine transformation en soulignent les éléments de continuité, nous nous dirigeons vers une remise en cause de la relation entre mutation démographique et mutation structurale de la communauté. Robert Netting (1976) crée le paradigme du village alpin, en menant une étude exemplaire sur le village de Törbel, qui correspondait à l’image canonique de la communauté de montagne qu’avait construite l’anthropologie alpine. Pier Paolo Viazzo (1989) critique ce modèle de la communauté alpine en insistant sur l’existence de cas emblématiques pouvant démontrer que d’autres villages étaient beaucoup moins isolés et marginaux que Törbel. Néanmoins, l’étude de Netting joue un rôle important dans le panorama de l’anthropologie alpine, car elle propose un nouvel éclairage sur les stratégies démographiques locales, considérées jusque-là primitives. En outre, sur le plan méthodologique, Netting désenclave l’anthropologie alpine en associant l’ethnographie aux recherches d’archives et à la démographie historique (Netting 1981) pour compléter les données de terrain. La description des interactions écologiques est devenue plus sophistiquée et la variable démographique devient cruciale, notamment la relation entre la capacité de réguler la consistance numérique d’une communauté et la stabilité des ressources locales. Berthoud (1967, 1972) identifie l’unité de l’aire alpine dans la spécificité du processus historique et des différentes trajectoires du développement culturel, tout en reconnaissant l’importance de l’environnement. C’est-à-dire qu’il démontre que le mode de production « traditionnel » observé dans les Alpes n’est pas déterminé par les contraintes du milieu, mais il dérive de la combinaison d’éléments institutionnels compatibles avec les conditions naturelles (1972 : 119-120). Berthoud et Kilani (1984) analysent l’équilibre entre tradition et modernité dans l’agriculture de montagne dans un contexte fortement influencé par le tourisme d’hiver. Dans une reconstruction et analyse des représentations de la montagne alpine depuis la moitié du XVIIIe siècle à nos jours, Kilani (1984) illustre comment la vision du monde alpin se dégrade entre 1850 et 1950, au fur et à mesure de son insertion dans la société globale dans la dégradation des conditions de vie : il explique ainsi la naissance dans l’imaginaire collectif d’une population primitive arriérée au cœur de l’Europe. Cependant, à une analyse comparative de l’habitat (Weiss 1959 : 274-296 ; Wolf 1962 ; Cole & Wolf 1974), de la dévolution patrimoniale (Bailey 1971 ; Lichtenberger 1975) ou de l’organisation des alpages (Arbos 1922 ; Parain 1969), le monde alpin se caractérise par une surprenante variation, difficilement modélisable. Les situations de contact sont multiples, ce qui est très évident sur le plan linguistique avec des frontières très fragmentées, mais de nombreuses autres frontières culturelles européennes traversent les Alpes, en faisant du monde alpin une entité plurielle, un réseau plus ou moins interconnecté de « upland communities » (Viazzo 1989), où les éléments culturels priment sur les contraintes liées à l’environnement. Aux alentours de 1990, la réflexion des anthropologues autour des traditions alpines, sous l’impulsion de la notion d’invention de la tradition, commence à s’orienter vers l’étude des phénomènes de revitalisation (Boissevain 1992), voire de relance de pratiques ayant subi une transformation ou une rupture dans la transmission. Cette thèse qui a alimenté un riche filon de recherches a pourtant été contestée par Jeremy MacClancy (1997) qui met en avant les éléments de continuité dans le culte de Saint Besse, presqu’un siècle après l’enquête de Robert Hertz. La question de la revitalisation et de la continuité reste donc ouverte et le débat se poursuit dans le cadre des discussions qui accompagnent l’inscription des traditions vivantes dans les listes du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
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Chamberland, Line. "Hétérosexisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.107.

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Abstract:
L’hétérosexisme réfère à l’ensemble des croyances qui valorisent et promeuvent l’hétérosexualité tout en infériorisant les sexualités non hétérosexuelles. Ainsi, l’hétérosexualité apparaît comme la sexualité universelle, allant de soi, naturelle, normale, morale, bref elle est dotée d’une valeur supérieure en référence à des systèmes normatifs religieux, scientifiques, juridiques ou autres, alors que l’homosexualité (ou toute sexualité s’écartant de la norme hétérosexuelle) se voit dépréciée en tant que crime, péché, acte sexuel non naturel, pathologie, déviance sexuelle, etc. Le concept d’hétérosexisme apparaît aux États-Unis au début des années 1970, en même temps que celui d’homophobie (Herek, 2004). Tout en contestant les savoirs institutionnels de l’époque, ces deux termes proposent néanmoins des voies distinctes de conceptualisation de l’oppression des personnes homosexuelles. L’homophobie inverse le paradigme psychomédical dominant en pathologisant non plus l’homosexualité, mais la peur irrationnelle qu’en ont certains individus. L’hétérosexisme enracine cette oppression dans le social, par analogie avec d’autres systèmes de croyances qui différencient et hiérarchisent des catégories de personnes, comme le racisme et le sexisme (Herek, 2000). Le premier terme emprunte à la psychanalyse alors que le second provient d’une pensée d’inspiration féministe, antiraciste et anticapitaliste. Les deux concepts se diffuseront largement au sein des mouvements de libération des gays et des lesbiennes, puis dans l’univers académique, d’abord dans le monde anglo-saxon et plus tardivement en France (Tin, 2003). À l’origine, le concept d’hétérosexisme s’inscrivait dans des perspectives lesbiennes-féministes. Il s’articulait avec diverses analyses critiques de la place de l’hétérosexualité institutionnalisée dans les processus de subordination des femmes par les hommes (Dugan, 2000). Dans un tel paradigme, l’hétérosexisme fait partie du système patriarcal qui assujettit les femmes, notamment en justifiant leur infériorisation au nom de la différence soi-disant naturelle entre les sexes/genres et de la complémentarité qui en découlerait nécessairement. Sur le plan politique, la notion appelle à une remise en question des constructions socioculturelles de la masculinité et de la féminité et des institutions qui maintiennent des rôles rigides de genre (Herek, 2004). En somme, la régulation des sexualités y est indissociable du maintien des rapports de domination des hommes sur les femmes. Dans cette optique, l’hétérosexisme est envisagé comme un système d’oppression étroitement relié à d’autres inégalités systémiques, comme le sexisme, le racisme ou le classisme (Wilton, 1995). Cependant, dans les usages récents du concept, les références aux théories issues du lesbianisme-féministe ou à l’intersectionnalité des luttes sociales sont le plus souvent absentes. Au fil des décennies, les définitions de l’hétérosexisme se sont multipliées tout en reprenant l’idée essentielle d’un processus systémique de différenciation et de hiérarchisation des sexualités hétérosexuelle et homosexuelle. Selon une recension de Smith, Oades et McCarthy (2012), certaines mettent l’insistance sur la normalisation de l’hétérosexualité et la promotion d’un style de vie hétérosexuel, d’autres sur la disqualification et l’occultation des autres sexualités. Dans cette dernière lignée, l’une des plus courantes est celle du psychologue Gregory Herek (2004) : « une idéologie culturelle qui perpétue la stigmatisation sexuelle en déniant et en dénigrant toute forme non hétérosexuelle de comportement, d’identité, de relation et de communauté non hétérosexuelle » (p. 16, traduction libre). Dans son opérationnalisation, le concept d’hétérosexisme se déploie tantôt vers le social, tantôt vers l’individuel, ce qui n’est pas sans générer des tensions théoriques. Dans le premier cas, la description des manifestations de l’hétérosexisme illustre son ancrage social et culturel, qu’il s’agisse de la présomption d’une hétérosexualité universelle dans les politiques et les pratiques des diverses institutions (écoles, services publics, entreprises, etc.), de l’idéalisation de l’amour hétérosexuel dans les représentations (films, romans, etc.), de l’injonction au silence ou à la discrétion adressée aux gays et aux lesbiennes sous prétexte que la sexualité relève de la vie privée, ou encore de l’assimilation de leurs expériences diverses au modèle dominant de conjugalité hétérosexuelle (Fish, 2006). Sans qu’il n’y ait de consensus sur une perspective théorique commune, les explications de l’hétérosexisme attirent l’attention sur les mécanismes structurels qui en assurent la reproduction, comme le langage et le droit. Dans cette veine, Neisen (1990) définit l’hétérosexisme en associant les notions de préjugés et de pouvoir, ce dernier s’exerçant notamment dans les sphères étatique (criminalisation des relations homosexuelles) et scientifique (discours pathologisants). Dans le second cas, l’accent sera mis sur les effets individuels de l’hétérosexisme en matière de statut et d’inégalités sociales. Ainsi l’hétérosexisme est souvent vu comme la source ou le fondement des attitudes et des comportements homophobes envers les personnes non hétérosexuelles ou perçues comme telles. Par exemple, Pharr (1997) voit dans l’hétérosexisme le pendant institutionnel de l’homophobie : le déploiement systématique de l’idéologie hétérosexiste sur le plan culturel et les gestes homophobes dans les interactions sociales se renforcent mutuellement pour maintenir le pouvoir et les privilèges associés à l’hétérosexualité. Sous cet angle, et malgré leurs racines distinctes sur les plans épistémologique et politique, les concepts d’hétérosexisme et d’homophobie ont souvent été jumelés et présentés comme des notions complémentaires l’une à l’autre, l’un agissant au niveau social, comme une idéologie inégalitaire des sexualités, et l’autre au niveau individuel ou psychologique. Pour sa part, Borrillo (2000) relève l’impossibilité de déconnecter les deux termes puisque l’homophobie ne peut se comprendre indépendamment de la reproduction de l’ordre social des sexes (sexisme) et des sexualités (hétérosexisme). Phénomène à la fois cognitif et normatif, l’hétérosexisme renvoie à « l’ensemble des discours, des pratiques, des procédures et des institutions qui en problématisant ainsi la “spécificité homosexuelle”, ne cessent de renforcer un dispositif destiné à organiser les individus en tant qu’être sexués. » (p. 24). Cependant, les deux notions sont parfois vues comme plus ou moins interchangeables et positionnées comme des concurrentes parmi lesquelles il faut choisir. Une première dissension surgit alors à propos des manifestations d’ostracisme que les deux termes permettent de capter. Au concept d’homophobie, il est reproché d’être androcentrique (centré sur les agressions subies par les hommes gays) et de se focaliser sur les gestes extrêmes d’un continuum de rejet de l’homosexualité, ce qui ne permet pas de rendre compte de leur vaste éventail, ni de leurs formes institutionnelles (Herek, 2004). L’hétérosexisme est considéré comme une notion plus adéquate pour couvrir l’ensemble des manifestations qui reconduisent les inégalités entre les sexualités, y compris les plus subtiles et celles qui s’insinuent dans la banalité du quotidien et que l’on pourrait assimiler au sexisme ordinaire. De même, comparativement aux mesures d’attitudes homophobes, axées sur le rejet, les mesures d’attitudes hétérosexistes, comme l’échelle d’hétérosexisme moderne (Walls, 2008), seraient plus aptes à saisir la persistance des stéréotypes (négatifs mais aussi positifs) envers les personnes gays, lesbiennes ou bisexuelles, même chez les individus exprimant des dispositions favorables à leur égard. Autrement dit, la référence à l’hétérosexisme permet d’enregistrer les changements sociétaux positifs tout en révélant la persistance de la hiérarchie des orientations sexuelles. Toutefois, ce concept sera critiqué en retour comme opérant une dilution ou une euphémisation de l’hostilité généralisée envers les personnes et les sexualités non hétérosexuelles qui en occulterait les démonstrations les plus brutales. Le second axe de tension renvoie aux explications, tantôt psychologiques, tantôt sociologiques, de la stigmatisation des personnes non hétérosexuelles. Le concept d’homophobie a maintes fois été critiqué pour son réductionnisme psychologique (Chamberland et Lebreton, 2012 ; Herek 2004). De même, lorsque le seul usage de l’hétérosexisme est l’application à une mesure d’attitude individuelle, il lui sera reproché d’escamoter toute analyse structurelle et de réduire ainsi la portée analytique du concept. Les implications du choix de l’un ou l’autre concept sont à la fois théoriques et politiques. Plusieurs auteur·e·s optent pour le concept d’hétérosexisme, car il engage à se pencher sur les rapports sociaux et les structures qui reproduisent les inégalités sexuelles. Il s’agit de s’éloigner des schèmes d’explication psychologique ayant la cote dans les sociétés libérales et des solutions uniquement centrées sur l’intervention auprès des individus (sensibilisation, formation, etc.) pour envisager des transformations sociales globales ou à tout le moins des mesures s’attaquant à la hiérarchie des sexualités dans l’organisation des diverses sphères de vie (famille, école, travail, etc.) (Herek, 2004 ; Wilton, 1995). Dans un récent effort de synthèse, Rumens (2016) propose de distinguer l’hétérosexisme culturel, qui réfère à la dimension institutionnelle, et l’hétérosexisme individuel. Avec la montée du post-structuralisme, le concept d’hétérosexisme connaît un certain désaveu, au même titre que d’autres notions faisant référence à toute structure sociale. Son emploi décline au profit du concept d’hétéronormativité créé par Michael Warner (1993), qui met en lumière la normativité langagière et discursive opérant à travers la construction des catégories binaires (des corps, des sexes, des genres, des désirs, etc.) qui composent la matrice de l’hétérosexualité (Herek, 2004). Dans le champ interdisciplinaire des études sur la sexualité, l’hétérosexisme demeure un concept central pour analyser la stratification sexuelle et les inégalités sociales qui en découlent. Bien que le concept se prête à plusieurs définitions, son potentiel heuristique est maximisé lorsqu’il se conjugue à des cadres théoriques et analytiques susceptibles de rendre compte de l’inscription d’une idéologie qui privilégie systématiquement l’hétérosexualité dans les institutions, dans les pratiques sociales et culturelles et dans les interactions quotidiennes, exerçant ainsi une contrainte à l’hétérosexualité (Fish, 2006).
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Mitropoulos, Maria. "The Documentary Photographer as Creator." M/C Journal 4, no. 4 (August 1, 2001). http://dx.doi.org/10.5204/mcj.1922.

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Abstract:
Here at Queensland University of Technology, the former Arts Faculty has been replaced by a new Faculty of Creative Industries led by the internationally renowned scholar John Hartley. This has entailed a great deal of reorganisation, planning and debate - very little of which need concern us here. However there was one discussion that does bear fairly directly on my topic. This had to do with whether the discipline of journalism should be included within Creative Industries. Though this was eventually resolved in the affirmative some felt that to call a journalist 'creative' was tantamount to an insult. What was at stake here was the old issue of the relationship between the journalist and reality. When the word 'creative' is rejected as non-relevant to the practice of journalism what we have is a signal that the doctrine of empiricism is still alive and well. This remains the staple fare of journalist educators despite having been subjected to devastating attacks by Roy Bhaskar in The Possibilities of Naturalism: A Philosophical Critique of the Contemporary Human Sciences (1979) and in Scientific Realism & Human Emancipation (1986). As Bhaskar has pointed out for the empiricist "…the ultimate objects of knowledge are atomistic events. Such events constitute given facts and their conjunctions exhaust the objective content of our idea of natural necessity. Knowledge and the world may be viewed as surfaces whose points are in isomorphic correspondence…" (Bhaskar 24). Within the empiricist worldview the task of the journalist is to boldly go and find out the facts and report them back to the reader. Similarly within the same outlook the task of the documentary photography can be seen as the recording of what is. Outside the realm of the journalist educator few would today subscribe to such a view of the role of the photographer. Not only has theory advanced beyond classical empiricism, but such has been the strength of the reaction, that theorists such as Simon Watney have felt compelled to write an 'obituary notice' for the British Documentary tradition (12). Watney claimed that the activity of the photographers was motivated by a theoretical assumption that they recorded or reported the truth. For Watney it would seem that the truth is that there is no such thing as the truth and that the photographers served institutional and ideological interests. However drawing upon Bhaskarian Critical Realism it is a fairly easy task to refute scepticism in the strong form that Watney advances. To start with, the claim that it is true that there is no truth is itself self-cancelling. Nor can scepticism about the possibility of truth sustain an account of, for example, medical science where our knowledge is progressive and accumulative. More serious for the practice of documentary photography have been the technological advances that have called into question the very possibility of our ever knowing how 'creative' i.e. how much of a faker a photographer has been. It is to the consideration of just this one aspect of the impact of the new digital technology that I now turn. Photography in the Digital Age: Distinguishing between truth and evidence The digital camera would appear to have given the photographer the power of unlimited creativity and indeed to have put her in the position of Absolute Creator. Especially worrying to some is that the evidential status of the photograph has been definitively called into question. Commentators such as Dai Vaughan in For Documentary (1999) see this as the end of relationship between the camera and reality. Brian Winston has expressed similar views in Claiming the Real: The Documentary Film Revisited (1995). It is important to point out here that we need to avoid confusing the question of evidence and that of truth. The latter concept is ultimately an ontological matter while that of evidence belongs to the realm of epistemology. It is failure to make this distinction that has led to the apocalyptic tone adapted by Vaughan and others. Moreover photography has never had a simple relationship with reality. Photography and fakery have gone hand in hand since the inception of the medium. Dorothea Lange's touching up of her famous Migrant Mother and Robert Capa's faking of the death of the Spanish republican soldier are just two of the most famous examples. The latter produced one of the most famous of all war photographs. Entitled Falling Soldier, it was taken in September 1936 during the Spanish Civil War. It purports to show a soldier at the moment of death. He is thrown backward and his rifle has been flung out of his hand. Capa himself claimed that the photograph was taken when he and the man he was to photograph: …were on the Cordoba front, stranded there, the two of them, Capa with his precious camera and the soldier with his rifle. The soldier was impatient. He wanted to get back to the Loyalist lines. Time and again he climbed up and peered over the sandbags. Each time he would drop back at the warning rattle of machine-gun fire. Finally the soldier muttered something to the effect that he was going to take the long chance. He clambered out of the trench with Capa behind him. The machine guns rattled and Capa automatically snapped his camera, falling beside the body of his companion. Two hours later, when it was dark, and the guns were still, the photographer crept across the broken ground to safety. Later he discovered that he had taken one of the finest action shots of the Spanish war (Whelan 96). Capa's photograph went around the world and it was very effective in mobilising support for the anti-fascist Spanish Republican cause, that is Capa's photo helped the good guys. There has however been a fair deal of controversy over whether this photo was faked. The evidence seems to suggest that it was (Whelan 95-100). Does it matter? Richard Whelan in Robert Capa (1985) concludes: "To insist upon knowing whether the photograph actually shows a man at the moment he has been hit by a bullet is both morbid and trivialising, for the picture's greatness ultimately lies in its symbolic implications, not in its literal accuracy as a report on the death of a particular man" (100). Nigel Warburton in Varieties of Photographic representation: Documentary, Pictorial and Quasi-documentary (1991) however, strongly disagrees. He argues that a question of trust is involved between the photojournalist and her audience and violation of this is by no means a trivial matter. As he puts it: "The photojournalist's main responsibility is to aim to instil true beliefs in the viewers of their pictures. What is more, not all means are acceptable means of instilling these beliefs: the journalist and the photojournalist both have a duty to instil these beliefs by presenting evidence" (207). I am in agreement with Warburton here; trust between the photographer and her audience is crucial, especially if one's aesthetic practice is linked to claims that it is part of an emancipatory endeavour. Though of course the matter of truth cannot be reduced to a question of trust. What ultimately is at stake with regard to truth is the relationship of the photograph to the objective manifold, i.e. the ontological status of the photograph. This can be seen as isomorphic as in correspondence models. For example: Is the photograph of Carlo Giuliani, being shot in Genoa at the anti G8 demonstrations, a photograph of Carlo Giuliani being shot? A more satisfactory approach than the correspondence one is, I believe, to be found within Critical Realist model of truth advanced by Roy Bhaskar in Dialectic: The Pulse of Freedom (1993). Here the question of truth ultimately comes down to the capacity of the photograph to uncover alethia - truth as the reason for things, not merely propositions. Complex as these issues are there is nevertheless a fairly simple moral behind the exposure of Capa's fakery. No matter how impressive the process of faking there is always the possibility that this will be at some time exposed. The subsequent exposure of the violation of trust can be a serious blow to a photographer's professional credibility. A somewhat different position on the relationship between digital technology and photography has recently been advanced by Pedro Meyer in an internet article The Renaissance of Photography (Oct 1 1995). He begins with Camille Silvy's 1858 photograph 'River Scene France'. He reveals that this painting is in fact a composite, or a fake if you wish. Silvy solved the technical problem of photographing clouds and a landscape by photographing them separately and joining them in the development process. Meyer concludes this analysis of Silvy's photograph with an endorsement from the grand daughter of Ansel Adams that he would have welcomed digital photography. The next example, which Meyer considers, is that of the two photographs of the Kent University murders in 1970. The recent publication of the photo in 1995 Life Magazine had the pole behind the student's head airbrushed out. No one knows who did this and the photo was reprinted without the pole many times and the elimination of the pole attracted no notice. As Meyer notes however a debate eventually ensued on the Internet. He cites a Brian Masck as arguing that the pole should not have been airbrushed out. Masck went on to make the claim that if photography is to be believed it must not be touched up. This opinion bore directly upon the normative fiduciary level or trust aspect of truth when Masck says: The photographer therefore has a huge burden of responsibility to maintain the credibility of his images, and the employer (publisher) in turn has a burden or responsibility to the photographer as well as the reader to do the same…Once the SOURCE cannot be believed photojournalism is dead." (n.pag) Meyer responds to this by pointing out that the criterion for truth here is more exact than in writing. In writing we need confirmation from a second source. All that has happened in photography is that we now need confirmation of the photograph. It can no longer stand alone as evidence. So photography for Meyer is now freed from the burden of being evidence and can take its place along side the other arts. He does however still fudge the truth question somewhat in his analogy with writing. The use of digital techniques is compared with proofreading in writing. Thus he writes: All pictures, such as with text, are confirmed from several different sources when in doubt; otherwise it's the photographer's responsibility to deliver an image with integrity towards the events, which in turn will be constantly monitored. We understand that integrity is not a matter of how the picture was made, but what it's supposed to communicate. Just as editors don't oversee if the writers do so by hand or type on a computer, our photographers are free to use any tool they want. The veracity of an image is not dependent on how it was produced, any more than a text is credible because no corrections were done on it. (n.pag) This I think will not do. To begin with it would be quite possible to imagine a set of circumstances in which a written text would have more credibility if it were uncorrected. More seriously the phrase 'integrity towards the events' need clarification. If this means that the photo claims to be a record or semiotic trace of an event then the advent of digital techniques mean that it is impossible to assume such 'integrity'. The evidential nature of photography has been irrevocably challenged. To repeat an earlier point it is important to make a clear distinction between evidence and truth. We must understand here that what has been challenged is our capacity to take the evidential status of a photograph for granted. Nevertheless photographs can still prove a record or a semiotic trace of an event, but we can no longer accept the photograph as proof. Despite what the constructionists would have us believe, the referent still lives! Meyer finishes his article with another interesting comparison between a photograph and a painting by Van Gogh. They may be of the same tree. In the painting the tree is transformed into something wonderful. It glows with a kind of transcendent spirituality. By contrast in the photograph the tree is simply a tree. It does though serve the purpose of alerting us to the contrast between recording reality and transforming it through the imagination. Here Meyer quotes the Mexican poet Veronica Volkow as saying: "With the digital revolution, the photograph breaks its loyalty with what is real, that unique marriage between the arts, only to fall into the infinite temptations of the imagination. It is now more the sister of fantasy and dreams than of presence" (n.pag) If Volkow were correct then photojournalism would indeed seem to be dead. But of course there will always be a place for documentary photography. Artistic expression will improve with digital techniques; that is true. But the photograph's ability to provide a semiotic trace will always be welcomed. However, with the growth and spread of digital photography what will gradually disappear is the naive belief in the transparency of the photograph. Conclusions Interrupting the Flow: Neo Heracliteanism and the Practice of Photography The avant-garde filmmaker, poet and theorist Trinh T. Minh-ha has argued in When The Moon Waxes Red: Presentation, Gender And Cultural Politics (1991) for an extreme irrealist position in documentary by claiming: 'Reality runs away, reality denies reality. Filmmaking is after all a question of "framing" reality in its course' (43). The first part of this quotation gives us the moment of Heraclitus, who argued : "You cannot step twice into the same rivers; for fresh waters are forever flowing in upon you." (Warner 26). However, there is an even more extreme element in Heraclitean thought and that is associated with his student and follower Cratylus, who seemingly claimed that it was impossible to step into the river at all. The flux of life was so thorough that it was impossible to capture. In Plato Etc Roy Bhaskar cites the anecdote by Aristotle, which has it that Cratylus eventually despaired so much of his ability to say anything about reality that he ended up as an elective mute and would merely point (52). It is the Cratylan position that lies behind Trinh T. Minh-ha's statement 'reality denies reality' (43) for if this phrase has any meaning it must be that it is impossible to know the real. Indeed to my mind Trinh T. Minh-ha's theoretical work is much closer to Cratylus than Heraclitus. If however Heraclitus' fragments 41 & 42 suggest unending flux, fragment 81, which says "We step and do not step into the same rivers: we are and are not" (Warner 26). gives us the moment of the intransitive structure which is relatively enduring underneath the flux of actuality. The distinction between the intransitive (i.e. ontological) dimension and the transitive (i.e. narrowly epistemological) dimensions was first advanced by Roy Bhaskar in his Realist Theory of Science (1978). This emphasis on the difference between the intransitive and transitive dimensions helps us to understand that it is the intransitive dimension or the enduring level of ontology or reality that is the domain of the creative photographer. When the photograph gives us access to this level of reality then we are in the presence of what Cartier Bresson has called 'the decisive moment' and the photographer as creator in the sense not of faking or recording but of revealing reality is born. References: Bkaskar, Roy. The Possibilities of Naturalism: A Philosophical Critique of the Contemporary Human Sciences. London: The Harvester Press, 1979. ____________. Scientific Realism & Human Emancipation. London: Verso, 1986. _____________. Dialectic: The Pulse of Freedom. London: Verso, 1993. _______. Plato Etc. London: Verso, 1994. Meyer, P. "The Renaissance of Photography: A keynote address at the SPE Conference Los Angeles, California", Oct 1 1995 < http://zonezero.com/magazine/articles/meyer/01.htm>. Trinh T. Minh-ha. When The Moon Waxes Red: Presentation, Gender And Cultural Politics. New York: Routledge, 1991. Vaughan, Dai. For Documentary. Berkeley: University of California Press 1999. Warburton, Nigel. "Varieties of Photographic Representation: Documentary, Pictorial and Quasi-documentary," History of Photography. 15 (3), 1991: 207. Warner, Rex.. The Greek Philosophers. New York: Mentor, 1958. Watney, Simon. "The Documentary Forum," Creative Camera 254, 1986: 12. Whelan, Richard. Robert Capa. London: Faber, 1985. Winston, Brian . Claiming the Real: The Documentary Film Revisited. London: BFI, 1995.
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