To see the other types of publications on this topic, follow the link: Intégration économique – Pays socialistes.

Journal articles on the topic 'Intégration économique – Pays socialistes'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 23 journal articles for your research on the topic 'Intégration économique – Pays socialistes.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Faye, Bernard. "Le rôle de l’élevage dans la lutte contre la pauvreté." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 54, no. 3-4 (March 1, 2001): 231. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9779.

Full text
Abstract:
La lutte contre la pauvreté fait partie des priorités de nombreuses instances internationales et la place de l’élevage dans cette perspective mérite d’être précisée. La pauvreté relève de critères économiques, mais aussi sociaux et culturels, et se manifeste à plusieurs échelles (pays, régions, catégories sociales, individus). La pauvreté urbaine et la pauvreté rurale sont étroitement liées. On peut classer les éleveurs pauvres en trois catégories : les éleveurs ayant perdu leur troupeau, les éleveurs disposant d’un troupeau trop petit ou faiblement productif pour survivre, les éleveurs endettés. Ces trois catégories peuvent correspondre à différentes phases d’une paupérisation croissante. L’élevage intervient à cinq niveaux pour répondre au défi de la lutte contre la pauvreté : sécurisation, capitalisation, diversification, intégration économique, intégration sociale. Ce positionnement de l’élevage renvoie à des questions de recherche et de développement qui méritent d’être précisées.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Ion, Jacques. "L’exclusion, une problématique française ?" Lien social et Politiques, no. 34 (October 2, 2002): 63–69. http://dx.doi.org/10.7202/005128ar.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉ Face à la crise économique, les traditions socio-politiques, si diverses soient-elles selon les pays européens, tendent à maintenir, dans les processus de socialisation, une place importante aux structures intermédiaires, soit familiales (Europe du sud), soit syndicales (Europe du nord). En France, où le mythe républicain s'est constitué sur le déni des corps intermédiaires et la valorisation d'une intégration par le haut, le processus d'individuation ainsi encouragé et aujourd'hui accéléré contribue à brouiller les clivages par delà lesquels se trouvait réalisée l'unité de la communauté nationale. L'importance du discours sur l'exclusion ne fait peut-être que redire l'interrogation sur la cohésion toujours problématique d'une société d'individus.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Ben Abdesslem, Amel. "L’union monétaire des pays du Conseil de coopération du golfe : viabilité et perspectives d’avenir." Articles 89, no. 3 (June 3, 2014): 191–206. http://dx.doi.org/10.7202/1025397ar.

Full text
Abstract:
Cet article a pour objectif d’évaluer la viabilité du projet d’unification des pays du Conseil de coopération du golfe Persique (CCG). L’objectif commun de l’Arabie saoudite, de Bahreïn, des Émirats arabes unis, du Koweït, d’Oman et du Qatar était d’établir une intégration économique complète par le biais de la création d’une monnaie unique à l’horizon 2010. Suite à la suspension du processus d’unification monétaire en mai 2010 et au regain de l’euroscepticisme, cet article étudie les perspectives d’avenir du projet des pays du golfe Persique qui s’apprêtaient à former la deuxième union monétaire mondiale par la taille, en étudiant les structures économiques des monarchies du CCG, la synchronisation de leurs cycles économiques et l’optimalité de la zone monétaire. La viabilité de la future union monétaire est également évaluée à travers la parité du pouvoir d’achat (PPA) généralisée, afin d’étudier le comportement de long terme des taux de change réels.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Moussa, Hassouna. "Politique optimale de change pour la Tunisie." Articles 77, no. 1 (February 5, 2009): 113–32. http://dx.doi.org/10.7202/602346ar.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉ Nonobstant les coûts de transactions et d’incertitude, la théorie économique suggère qu’un taux de change flexible soit le meilleur choix pour un petit pays dont le secteur des produits non échangeables est important et dans lequel les chocs symétriques sont peu importants. Utilisant des données macroéconomiques couvrant la période 1961-1997, on montre dans un premier temps que le secteur des produits non échangeables en Tunisie est important. Dans un deuxième temps on estime un modèle VAR pour la Tunisie et un autre pour la France. Ceci permet d’estimer des chocs d’offre et des chocs de demande monétaires et non monétaires qui ont affecté les deux pays durant la période 1961-1997. L’étude des corrélations entre les chocs montre que les chocs symétriques sont peu importants. On en conclut qu’il serait mieux pour la Tunisie de continuer à opérer avec un régime de taux de change flottant en attendant une intégration plus grande avec l’économie européenne.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Allegret, Jean-Pierre, and Sana Azzabi. "Intégration financière internationale et croissance économique dans les pays émergents et en développement : le canal du développement financier." Revue d'économie du développement 22, no. 3 (2014): 27. http://dx.doi.org/10.3917/edd.283.0027.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Boudarbat, Brahim, and Pouya Ebrahimi. "L’intégration économique des jeunes issus de l’immigration au Québec et au Canada." Articles 45, no. 2 (July 3, 2017): 121–44. http://dx.doi.org/10.7202/1040392ar.

Full text
Abstract:
Cette étude porte sur des jeunes de 15 à 29 ans que nous avons répartis en quatre groupes : les immigrants admis après l’âge de 10 ans (génération 1), ceux qui sont arrivés au pays à l’âge de 10 ans ou avant (génération 1.5), ceux qui sont nés au Canada d’au moins un parent immigrant (génération 2) et ceux qui sont nés au Canada de parents natifs de ce pays (génération 3 ou plus). Nos résultats montrent que les jeunes issus de l’immigration (générations 1, 1.5 et 2) sont en moyenne plus scolarisés que ceux de la génération 3 ou plus, tant au Québec que dans le reste du Canada. De plus, presque tous les jeunes des générations 1.5 et 2 au Québec connaissent le français, ce qui est synonyme d’une intégration linguistique des immigrants à long terme. Au chapitre de l’accès à l’emploi et des salaires, les jeunes de la génération 1 sont les plus défavorisés, et ils le sont davantage au Québec que dans le reste du Canada. Dans cette province, les jeunes des générations 1.5 et 2 affichent eux aussi des écarts sur le plan du taux de chômage et des salaires par rapport à ceux de la génération 3 ou plus, tandis que dans le reste du Canada, ces jeunes performent aussi bien — sinon mieux — que les jeunes de la génération 3 ou plus. Le Québec devra s’attacher à promouvoir l’emploi et les conditions de travail de tous ces jeunes, indépendamment de leur origine et de l’origine de leurs parents.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Rea, Andrea. "La politique d’intégration des immigrés et la fragmentation des identités. Le modèle belge à l’épreuve de la crise économique et de la fédéralisation de l’État." II. Le contexte d’accueil : inclusion, exclusion et métissage, no. 31 (October 22, 2015): 81–92. http://dx.doi.org/10.7202/1033780ar.

Full text
Abstract:
La Belgique, comme d’autres pays d’immigration, est confrontée à la problématique de l’émergence d’une société multiculturelle. La question politique essentielle est celle de savoir comment garantir l’intégration tout en préservant les identités culturelles, ou encore éviter que la défense des identités se traduise en fragmentation de l’identité nationale. Les manières d’y répondre en Belgique sont déterminées au niveau politique par la crise de l’État-nation et au niveau social par la crise de l’emploi. La gestion du rapport entre intégration et fragmentation des identités s’organise de telle façon que les immigrés sont laissés dans un statut d’extranéité, de par la difficulté qui leur est faite d’accéder à la citoyenneté politique et aux espaces de négociation. En outre, les mécanismes de régulation inventés dépendent moins des caractéristiques propres aux populations migrantes que des transactions constitutives de l’État belge.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Garcia, René. "Modèles d’évaluation des actifs financiers dans les marchés boursiers en émergence : identification des facteurs de risque et tests de changement structurel." L'Actualité économique 74, no. 3 (February 9, 2009): 467–84. http://dx.doi.org/10.7202/602271ar.

Full text
Abstract:
RÉSUMÉ Dans cet article, nous faisons un survol des modèles d’évaluation des actifs financiers étudiés dans le contexte des marchés boursiers en émergence. Nous soulignons qu’il est plus facile de prévoir les rendements et leur variabilité pour de tels marchés que pour ceux des pays développés, et nous essayons de vérifier si ceci peut être expliqué par l’existence de mesures prévisibles du risque et des primes de risque. À cet égard, nous insistons sur l’importance des tests de changement structurel et des tests diagnostiques pour vérifier si les relations sont stables dans le temps et si des facteurs importants n’ont pas été oubliés. Ces tests sont d’autant plus importants dans le contexte d’un environnement économique et politique d’une plus grande instabilité. Nous terminons par une analyse de l’intégration de ces marchés boursiers en émergence au marché mondial et décrivons un modèle qui permet de capter l’évolution de cette intégration à travers le temps.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Gallenga, Ghislaine. "Ethnologue à marier." Ethnologies 29, no. 1-2 (September 8, 2008): 303–14. http://dx.doi.org/10.7202/018754ar.

Full text
Abstract:
Résumé Dans le cadre d’une recherche dans une fonderie en Roumanie sur la transition économique et politique du pays dans l’après-Ceausescu, menée en occupant un poste de travail, l’auteure montre comment une intégration fondée sur les représentations de genre et de parenté symbolique peut nuire au bon déroulement de l’enquête. L’ethnographe choisit alors de « neutraliser » son genre afin de déplacer son rôle et les attentes des informateurs pour construire son objet et mener sa recherche. En adoptant les signes extérieurs de la masculinité, l’auteure a inversé les perceptions sexuées de son sexe biologique. À la fin de son séjour, elle n’était plus qu’« un » ethnologue, c’est-à-dire une personne sans genre bien défini. C’est ainsi que l’auteure a pu déplacer les enjeux périphériques et perturbateurs de sa présence sur le terrain et se consacrer pleinement à l’étude du fonctionnement réel de l’entreprise. L’article propose donc un exemple concret de « neutralisation » de genre par l’ethnologue lui-même et il évoque également les effets de cette transformation sur le cadre d’enquête.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Bruneau, Michel. "Modèle spatiaux des États de l’Asie du Sud-Est continentale." Cahiers de géographie du Québec 35, no. 94 (April 12, 2005): 89–116. http://dx.doi.org/10.7202/022158ar.

Full text
Abstract:
Dans les quatre pays de l'Asie du Sud-Est continentale appartenant à l'aire du bouddhisme Theravada, Birmanie, Thaïlande, Laos, Cambodge, on observe la persistance d'un modèle spatial en auréoles concentriques d'inégal développement et de contrôle décroissant du pouvoir central. L'origine de ce modèle est à rechercher dans les muang ou principautés de la période précoloniale dont l'autonomie n'était limitée que par la constitution de royaumes forts (Birmanie, Siam). La colonisation et la pénétration de l'économie capitaliste n'ont pas réussi à intégrer véritablement les espaces nationaux malgré le développement des réseaux de communication et la rationalisation de l'administration territoriale. La Thaïlande, non directement colonisée, a poussé le plus loin l'unification de son territoire national grâce à la continuité de son institution monarchique et à l'intégration de sa bourgeoisie d'origine chinoise. Les deux États-tampons, Laos et Cambodge, ainsi que la Birmanie, marqués par le sous-développement économique et la très faible intégration de leur auréole externe, ont tendance à devenir des périphéries de la Thaïlande, en particulier de son centre Bangkok où s'accumulent population, activités et capitaux.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Carniaux, Anton. "Les clauses financières restreignant la concurrence dans les contrats de licence : le droit américain, canadien et européen." Revue générale de droit 28, no. 2 (March 16, 2016): 201–33. http://dx.doi.org/10.7202/1035638ar.

Full text
Abstract:
Le choix des modalités financières qui accompagnent tout contrat de transfert de technologie n’est jamais innocent. Il peut être tentant pour un donneur de licence d’imposer au licencié, par exemple, un prix de vente de sa technologie, ou encore d’exiger des modes particuliers de versement des redevances dues par le licencié. Ce dernier peut lui-même y trouver son compte. Toutefois, les droits de la concurrence américain, canadien et européen, encadrent plus ou moins la discussion sur ces aspects financiers. Sous cet angle particulier, ces droits font l’objet ici d’une étude comparée. Ces droits reflètent un compromis, variable selon les pays, entre les intérêts du fournisseur de la technologie, qui a le mérite de l’effort créatif, et la libre concurrence, qui peut être entravée par certaines clauses financières. Le régime juridique américain obéit à une tradition de sévérité, remise en cause depuis quelques années. Le Canada offre l’exemple d’un droit incertain ayant connu très peu d’applications jurisprudentielles. L’Union européenne, de son côté, développe un droit de la concurrence particulièrement interventionniste pour préserver les conditions d’une saine concurrence inter-étatique. Ces diverses conceptions ne sont pas ancrées définitivement dans le contexte économique et politique qui leur est propre. Bien au contraire, les différents régimes juridiques des clauses financières restrictives connaissent une mutation commune, dans le sillage de la mondialisation économique. On entrevoit, en effet, une libéralisation progressive de ces régimes, notamment sous l’influence d’auteurs se réclamant de l’École de Chicago. Malgré tout, l’auteur doute du bien-fondé d’une libéralisation totale, en particulier lorsqu’une intégration économique régionale est en jeu, comme le montre le droit européen.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Raşcu, P. E. "La couverture des besoins en électricité des pays du Sud-Est de l'Europe. Condition essentielle pour leur intégration dans le nouvel ordre économique." Revue Générale Nucléaire, no. 1 (January 1994): 40–46. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/19941040.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

d’Adesky, Jacques. "Les études brésiliennes sur les relations raciales aux États‑Unis." Anthropologie et Sociétés 33, no. 2 (February 23, 2010): 223–35. http://dx.doi.org/10.7202/039305ar.

Full text
Abstract:
Au cours des quatre-vingt dernières années, la production des universitaires brésiliens sur la question raciale nord-américaine a été épisodique. Et ceux qui se sont penchés sur le modèle américain de relations raciales n’y cherchèrent pas une inspiration mais la démonstration que le Brésil aurait réussi son intégration raciale, dans la mesure où les Noirs n’y sont pas victimes des types de violences explicites pratiquées aux États-Unis. À partir de 1997, on observe au Brésil la multiplication des études, des travaux et des publications sur le thème de l’action affirmative, basée sur une comparaison avec l’expérience nord-américaine. Ces textes démontrent implicitement que le modèle racial brésilien n’est pas arrivé à élever le niveau de vie de la population afro-brésilienne à un point comparable à celui des Noirs américains en terme économique et d’influence politique. Elles montrent également que les politiques dites universalistes n’ont pas abouti au Brésil à l’égalité des chances pour tous. Compte tenu de l’actuel contexte racial nord-américain, le modèle américain ne peut plus être considéré comme l’antithèse du modèle brésilien et donc continuer à être ignoré par les intellectuels brésiliens dans les études comparatives entre les deux pays.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

HENNEBERT, Marc-Antonin, and Marcel FAULKNER. "La décision de faire la grève : déterminants théoriques et perceptions syndicales." Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail 11, no. 1 (March 15, 2018): 60–85. http://dx.doi.org/10.7202/1043838ar.

Full text
Abstract:
Dans le contexte du déclin tendanciel du nombre de grèves au Québec et dans une vaste majorité de pays industrialisés, cet article s’intéresse à la décision syndicale de faire grève. Partant de ses principaux déterminants théoriques, les auteurs confrontent ces derniers aux perceptions entretenues à l’égard de la grève par des représentants syndicaux actifs dans les processus de négociation collective du secteur privé québécois. L’analyse des entretiens réalisés dans le cadre de cette étude témoigne tout d’abord d’une forte intégration par les représentants syndicaux des contraintes qui pèsent aujourd’hui sur la pratique de la grève, que celles-ci soient de nature économique, institutionnelle, organisationnelle ou, encore, qu’elles soient relatives aux dynamiques de mobilisation que la grève implique. Si les représentants syndicaux rencontrés ne représentent pas un bloc homogène, cette étude souligne néanmoins la nature plus ambiguë du rapport qu’ils entretiennent désormais à son égard. De manière générale, ce rapport se caractérise par une plus grande prudence qui commande une analyse plus serrée des risques et des avantages associés au déclenchement d’une grève. Les propos de nos répondants permettent toutefois de conclure que la prudence affichée n’est pas une abdication et que la grève constitue toujours un outil important du répertoire de l’action syndicale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Fullum, Hélène, and Daniel Gomez. "Quelques traits de l’immigration internationale au Québec de 1968 à 1975." Articles 7, no. 1 (October 27, 2008): 55–82. http://dx.doi.org/10.7202/600760ar.

Full text
Abstract:
Cet article traite de l’immigration au Québec entre 1968 et 1975. En s’attachant aux caractéristiques socio-économiques de ces immigrants et à celles de la société québécoise, on tente de déceler comment les immigrants s’orienteront et s’intégreront dans cette société. On retient les sept principaux pays fournisseurs d’immigrants, lesquels représentent bien les différentes tendances socio-économiques qui peuvent exister chez les immigrants et qui peuvent jouer pour une insertion et une intégration plus ou moins aisées dans la structure socio-économique québécoise. L’échantillon est subdivisé en deux sous-groupes de pays, la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, ensemble plus scolarisé, qui aspire à des emplois plus professionnels et qui connaît presqu’en totalité une des deux langues officielles du Québec. L’autre est composé de Haïti, de l’Italie, de la Grèce et du Portugal dont les caractéristiques sont opposées à celles du premier groupe. Le premier groupe tendrait à cause des caractéristiques à rejoindre les secteurs de l’emploi où les Canadiens d’origine britannique sont surreprésentés et où leur langue domine. Le deuxième groupe qui comprend des travailleurs peu scolarisés, se dirigeant vers des emplois dans l’industrie secondaire et ne parlant aucune des deux langues officielles, devrait rejoindre les Canadiens-français dans leurs secteurs sur le marché du travail. Ces secteurs sont ceux où les revenus sont les plus bas et où la langue française domine. Cependant il faut voir qu’à caractéristiques égales, l’origine ethnique joue un rôle discriminant pour les immigrants francophones. On conclut que les immigrants vont s’insérer structurellement dans la société en fonction de leurs rapports aux moyens de production et à-travers le contrôle de l’une ou l’autre des deux langues officielles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

BALANDRAUD, Nathan, Claire MOSNIER, Luc DELABY, François DUBIEF, Jean-Philippe GORON, Bruno MARTIN, Dominique POMIES, and Anaël CASSARD. "Holstein ou Montbéliarde : des différences phénotypiques aux conséquences économiques à l’échelle de l’exploitation." INRA Productions Animales 31, no. 4 (February 10, 2019): 337–52. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2018.31.4.2394.

Full text
Abstract:
Dans un contexte économique instable et difficile, les choix tels que la race utilisée dans les exploitations bovines laitières peuvent être remis en cause. Cet article présente au travers de deux études, l’analyse des différences phénotypiques de vaches de race Montbéliarde (Mo) et Holstein (Ho) et leur intégration au sein d’un modèle bioéconomique. Placées dans des conditions d’élevage équivalentes, les vaches de race Mo produisent environ 12% de lait en moins que celles de race Ho, avec des taux butyreux et protéique supérieurs. L’âge au vêlage est en moyenne inférieur de trois mois chez les vaches Ho, mais leurs performances de reproduction et de santé sont moins bonnes, aboutissant à un intervalle entre vêlages supérieur de 25 jours à celui de la race Mo et une fréquence de mammites plus élevée. Réalisés en excluant les systèmes sous appellation d’origine ou indication géographique contrôlée et en Agriculture Biologique, ces travaux permettent de préciser les différences de réponses à système fourrager équivalent. Les simulations économiques quantifient les conséquences des choix raciaux à l’échelle de l’exploitation dans deux scénarios : i) à même nombre de vaches et ii) à même volume de lait vendu. Ces scénarios sont appliqués à trois cas types conventionnels spécialisés dans la production laitière, mais avec des systèmes fourragers et des niveaux de production laitière contrastés (ensilage de maïs en Bretagne, maïs-herbe en Pays-de- -Loire et tout foin en Auvergne). Sur le plan économique, les simulations où les troupeaux des deux races vendent le même volume de lait montrent que la race Mo est plus rentable quel que soit le système d’élevage (+8 à +23% de résultat courant). Dans la deuxième situation, à nombre de vaches équivalent, les résultats économiques des deux races sont très proches. D’un côté, les besoins alimentaires du troupeau Ho sont supérieurs en conséquence du taux de renouvellement et du niveau d’ingestion des animaux plus élevés. De l’autre, malgré une productivité inférieure, la qualité du lait et la meilleure valorisation des carcasses de la race Mo génère plus de produits. Au final, le troupeau de race Mo permet de dégager entre 1000 et 2900 € de résultat courant supplémentaire par unité de travail homme et par an selon les situations.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Guéguen, Catherine. "De l’auto ségrégation à l’effacement du particularisme communautaire : le cas des Cantonais de Manille. (Philippines)." Culture and Local Governance 4, no. 1 (December 20, 2012): 62–79. http://dx.doi.org/10.18192/clg-cgl.v4i1.827.

Full text
Abstract:
Résumé: La communauté chinoise aux Philippines est évaluée entre 800 000 et un million d’individus. La moitié de ce groupe réside dans la région de Manille, la capitale du pays. Plus de 90% des Chinois ont leurs racines dans la province littorale du Fujian, les autres sont originaires de la région de Guanzhou (Canton). Arrivés plus tardivement aux Philippines, les Cantonais ont développé des formes d’intégration spécifiques tant au niveau spatial, professionnel et associatif ; lesquelles sont aussi une réponse au flux migratoire réduit puis à son extinction. L’émigration vers l’Amérique du nord pour les Cantonais a constitué une solution pour pallier sa faible intégration économique dans la capitale philippine. La communauté cantonaise de Manille représente un cas d’étude original à l’heure où les flux de populations chinoises sont de plus en plus importants dans le monde. Mots clés :Chinois, Cantonais, Manille, Philippines, Canada, marquage visuel, repli communautaire Abstract:The Chinese community settled in the Philippines members are between 800 000 to one million. Half of it stays in Manila and its region. More than 90 % of the Chinese has their roots in the coastal province of Fujian, the others are from Guangzhou area (Canton). Cantonese migrated lately to the Philippines and developed proper integration ways, spatially, professionally, mostly through a tight association network. Those associations correspond to a light migration wave and to its nowadays extinction. Migrate to North America for a Cantonese person is an opportunity to avoid a lack of economical integration in the capital city of the Philippines. The Manila Cantonese community represents an original case study at a time of massive waves of Chinese populations around the world. Key Words:Chinese, Cantonese, Manila, Philippines, Canada, visual aspects, community fold (self withdrawal)
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Coquery-Vidrovitch, Catherine. "Histoire et intégration des communautés: le cas du Burkina-Faso." Journal of World-Systems Research, November 26, 2000, 827–39. http://dx.doi.org/10.5195/jwsr.2000.210.

Full text
Abstract:
On est aujourd’hui en passe, grâce aux efforts de générations d’historiens, au Burkina comme ailleurs en Afrique, de dresser un tableau déjà à fort complet, même s’il y a encore beaucoup à faire, de l’histoire ancienne des groupes, des communautés. On a bien avancé les connaissances sur l’histoire ancienne, sur l’histoire des traumatismes et des métissages de toute nature de l’époque coloniale, et aujourd’hui sur l’histoire des temps de l’indépendance: histoire rurale, histoire des villes, histoire des échanges fondamentaux et des ? ux et re? ux entre ville et campagne, histoire des migrations, histoire économique et politique, histoire des femmes aussi, etc. (cf. bibliographie indicative), même si beaucoup de ces travaux n’ont pas été publiés. Le Burkina-Faso, en dé? nitive, est un des pays de l’Afrique francophone où la connaissance et la ré? exion historiques ont le plus progressé. Nous en sommes aujourd’hui à la troisième génération d’historiens, puisque le Burki-nabe Joseph Ki-Zerbo fut le premier historien africain francophone à avoir proposé, à l’époque, et en dépit du faible nombre de travaux pré-existants, une magistrale histoire générale de l’Afrique qui fait encore autorité.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Corbeil, Jean-Pierre. "Acquis et défis de la mesure statistique des niveaux de littératie des immigrants de tierce langue maternelle." OLBI Working Papers 3 (August 5, 2011). http://dx.doi.org/10.18192/olbiwp.v3i0.1092.

Full text
Abstract:
À l’heure où l’immigration est devenue la principale source de croissance de la population active au Canada et qu’environ 80% des nouveaux immigrants n’ont ni le français ni l’anglais comme langue maternelle, il est nécessaire de comprendre les acquis, les enjeux et les défis de la mesure des compétences linguistiques de ces immigrants dans les grandes enquêtes que mène le Canada sur la littératie des adultes. De plus, l’apprentissage de l’une ou l’autre des langues officielles du pays est perçu par les immigrants comme l’un des principaux obstacles à leur intégration sociale et économique. Le présent article aborde les principaux éléments qui justifient qu’on se penche sur l’insertion de tests linguistiques objectifs automatisés dans les grandes enquêtes nationales. Une telle démarche vise à permettre de comprendre le rôle que joue le niveau des compétences linguistiques comme facteur déterminant des performances des immigrants de tierce langue maternelle dans les grandes enquêtes sur la littératie des adultes et, par conséquent, sur leur insertion réussie au marché du travail.Mots-clés : enquêtes statistiques, Statistique Canada, littératie des adultes, immigration, langues secondesERRATUMVeuillez noter qu’une erreur s’est glissée dans le tableau 1 page 35 de l’article de Jean-Pierre Corbeil, qui suit cet erratum. Il fallait lire : TAB. 1Pourcentage des adultes détenant un diplôme ou grade universitaire selon qu’ils se situent au niveau 1 ou au niveau 4/5 sur l’échelle des textes suivis et selon leur statut d’immigrant, personnes de 16 ans ou plusNiveau 1 Niveau 4/5Immigrants établis (plus de 10 ans au pays) 14 - 21Immigrants récents (10 ans ou moins au pays) 18 - 11Personnes nées au pays 2 - 37
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Koeune, Jean-Claude. "Numéro 8 - mars 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16213.

Full text
Abstract:
En quelques années les banques occidentales - le groupe belge KBC en tête - ont envahi en force les pays d'Europe centrale et orientale, tout particulièrement ceux qui doivent entrer bientôt dans l'Union européenne. Selon la Banque Centrale Européenne, plus des deux tiers du système bancaire de ces pays sont maintenant dans des mains étrangères qui contrôlent plus de la moitié des quelques 300 banques commerciales de cette région d'Europe. Trois facteurs ont attiré vers l'Est les banquiers d'Europe occidentale : en premier lieu, un grand potentiel de développement du secteur financier, compte tenu de la perspective de rattrapage économique global que ces pays offrent à terme et de la faible importance de ce secteur dans l'économie au départ; en second lieu, la possibilité, étant donné ces conditions de départ, d'y acquérir une part de marché significative avec un investissement limité, argument souvent invoqué par les dirigeants de KBC à l'appui de leur stratégie d'ouverture à l'Est d'un "second marché domestique"; en troisième lieu, une possibilité intéressante de diversification géographique des actifs bancaires, particulièrement à un moment où la croissance s'essouffle et où les marchés bancaires paraissent saturés en Europe occidentale. Les pays candidats à l'Union européenne offrent donc aux banquiers de celle-ci des marchés prometteurs. Mais ces promesses ne seront tenues qu'à mesure que les pays en question se développeront et réussiront leur intégration économique, financière et finalement monétaire dans l'Union européenne. Or ceci requiert absolument que s'épanouisse chez eux un secteur financier solide et performant : c'est une condition nécessaire à la fois pour obtenir un développement économique soutenu, pour réaliser l'un des "critères de Copenhague", à savoir une économie de marché viable et capable de faire face à la pression de la concurrence sur le marché intérieur, et enfin pour atteindre le degré de stabilité monétaire et financière indispensable si l'on veut satisfaire aux "critères de Maastricht" et accéder à l'union monétaire. La réalisation de ce potentiel ne va pas de soi pour des pays à peine sortis des affres de la transition vers une économie de marché. Celle-ci, dans le domaine bancaire, fut particulièrement délicate et parsemée d'embûches. Lorsque l'économie était dirigée, une seule banque d'Etat - éventuellement nantie de quelques filiales spécialisées - assurait à la fois la fonction monétaire d'une banque centrale et les fonctions financières des banques commerciales. Cette "monobanque" octroyait des crédits selon les directives du pouvoir central, à un taux d'intérêt symbolique couvrant ses frais d'administration. Elle ne formait donc aucunement ses gestionnaires au métier de banquier, ni n'exerçait la fonction disciplinaire qui aurait pu susciter de meilleures performances dans les entreprises clientes. Une bonne partie des crédits accordés dans ces conditions se sont donc avérés non-performants dès le moment où des critères comptables plus rigoureux furent d'application. Avec l'effacement du communisme, une première réforme a scindé la monobanque en deux niveaux distincts : une banque centrale chargée de la politique monétaire, et des banques (publiques au départ) assumant les fonctions normales des banques commerciales. Mais celles-ci, peu préparées à leur nouveau métier, ont continué d'appliquer les us et coutumes de l'"ancien régime". En outre, dans un secteur financier privé bourgeonnant, encouragées par des régimes trop libéraux en matière d'agrément bancaire, de nouvelles banques dépourvues d'expérience commerciale ont proposé des financements sans discrimination. De la sorte, le problème des crédits non-performants, tout en ayant son origine dans l'ère de l'économie dirigée, a pris une grande ampleur dans les années qui ont suivi les premières réformes. Pour l'année 2000 encore, la Deutsche Bank a estimé la proportion de crédits non-performants dans le total des crédits bancaires à 15 % en moyenne pour les dix pays candidats d'Europe centrale et orientale, allant de 2 % en Estonie à 35 % en Roumanie. Dans cet environnement à la fois fragile et périlleux, les banques étrangères ont apporté trois choses essentielles : en premier lieu, des capitaux qui ont représenté une part importante des flux d'investissement étrangers directs dans ces pays (le groupe KBC seul y a investi € 2,9 milliards); en second lieu, une culture et des pratiques de discipline financière et de gestion des risques qui, sans elles, auraient sans doute été beaucoup plus lentes à se développer : grâce aux banques étrangères, le secteur bancaire de ces pays a pu importer rapidement la crédibilité qui lui manquait; enfin, dans un environnement où la capacité institutionnelle de régulation et de contrôle des banques était faible, les banques étrangères y ont suppléé, en garantissant les engagements de leurs filiales et en supervisant leurs activités, ce qui revenait en quelque sorte à privatiser tant la fonction de prêteur en dernier ressort que les missions de contrôle. L'invasion de l'Europe centrale et orientale par les banques étrangères a donc contribué de manière importante à y stabiliser et renforcer le secteur financier mais rencontre maintenant certains obstacles : d'une part, le terrain est devenu relativement encombré et les marchés bancaires sont de plus en plus concurrentiels, ce dont bénéficie la clientèle des banques sur place mais qui a d'ores et déjà conduit certaines banques étrangères, dont les acquisitions ne s'étaient pas inscrites dans une stratégie claire et de long terme, à jeter le gant et quitter le marché. D'autre part, apparaît dans certains pays - on l'a vu notamment en Slovénie - une résistance politique et sociale à voir le secteur bancaire passer sous contrôle étranger. Mais la méfiance est peut-être moins grande lorsque la banque étrangère est issue d'un petit pays, avec lequel on n'a en outre pas de contentieux important dans l'histoire du vingtième siècle : c'est en tout cas ce qu'ont affirmé à plusieurs reprises les dirigeants de KBC. Malgré la présence massive des banques étrangères ainsi que des progrès inégaux mais réels dans la voie des réformes institutionnelles du secteur bancaire, le degré d'intermédiation bancaire en Europe centrale et orientale est encore relativement faible. Mesurant cette intermédiation par l'encours du crédit au secteur privé rapporté au PIB, la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) observe dans une étude récente que ce ratio est généralement inférieur à ce qu'il devrait être compte tenu du niveau de développement économique atteint. En particulier, l'accès des PME au crédit bancaire reste difficile, principalement parce qu'elles répondent rarement aux critères relativement rigides utilisés par les banques pour l'octroi de crédit, et ceci bride incontestablement le potentiel de développement économique et social dans ces pays. Néanmoins, la BERD constate, au moyen d'une analyse économétrique fouillée portant sur plusieurs centaines de banques de la région, que, toutes autres choses étant égales, la part des banques étrangères dans le total des actifs bancaires d'un pays influence positivement l'octroi de crédit bancaire au secteur privé par toutes les banques de ce pays : ceci reflète probablement, selon la BERD, l'impact positif de la présence de banques étrangères dans le marché du crédit aux entreprises, en raison de la pression concurrentielle que cette présence suscite sur les marges dans les activités bancaires à moindre risque, et de par la dissémination à l'ensemble du système bancaire de ce qu'elle apporte en termes de technologie et qualifications bancaires, et de gamme élargie de produits financiers et instruments de crédit. Ainsi, dans leur "marche vers l'Est", les banquiers européens ont été appelés à créer collectivement, eux-mêmes, les conditions du succès de leur entreprise.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Koeune, Jean-Claude. "Numéro 8 - mars 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.03.01.

Full text
Abstract:
En quelques années les banques occidentales - le groupe belge KBC en tête - ont envahi en force les pays d'Europe centrale et orientale, tout particulièrement ceux qui doivent entrer bientôt dans l'Union européenne. Selon la Banque Centrale Européenne, plus des deux tiers du système bancaire de ces pays sont maintenant dans des mains étrangères qui contrôlent plus de la moitié des quelques 300 banques commerciales de cette région d'Europe. Trois facteurs ont attiré vers l'Est les banquiers d'Europe occidentale : en premier lieu, un grand potentiel de développement du secteur financier, compte tenu de la perspective de rattrapage économique global que ces pays offrent à terme et de la faible importance de ce secteur dans l'économie au départ; en second lieu, la possibilité, étant donné ces conditions de départ, d'y acquérir une part de marché significative avec un investissement limité, argument souvent invoqué par les dirigeants de KBC à l'appui de leur stratégie d'ouverture à l'Est d'un "second marché domestique"; en troisième lieu, une possibilité intéressante de diversification géographique des actifs bancaires, particulièrement à un moment où la croissance s'essouffle et où les marchés bancaires paraissent saturés en Europe occidentale. Les pays candidats à l'Union européenne offrent donc aux banquiers de celle-ci des marchés prometteurs. Mais ces promesses ne seront tenues qu'à mesure que les pays en question se développeront et réussiront leur intégration économique, financière et finalement monétaire dans l'Union européenne. Or ceci requiert absolument que s'épanouisse chez eux un secteur financier solide et performant : c'est une condition nécessaire à la fois pour obtenir un développement économique soutenu, pour réaliser l'un des "critères de Copenhague", à savoir une économie de marché viable et capable de faire face à la pression de la concurrence sur le marché intérieur, et enfin pour atteindre le degré de stabilité monétaire et financière indispensable si l'on veut satisfaire aux "critères de Maastricht" et accéder à l'union monétaire. La réalisation de ce potentiel ne va pas de soi pour des pays à peine sortis des affres de la transition vers une économie de marché. Celle-ci, dans le domaine bancaire, fut particulièrement délicate et parsemée d'embûches. Lorsque l'économie était dirigée, une seule banque d'Etat - éventuellement nantie de quelques filiales spécialisées - assurait à la fois la fonction monétaire d'une banque centrale et les fonctions financières des banques commerciales. Cette "monobanque" octroyait des crédits selon les directives du pouvoir central, à un taux d'intérêt symbolique couvrant ses frais d'administration. Elle ne formait donc aucunement ses gestionnaires au métier de banquier, ni n'exerçait la fonction disciplinaire qui aurait pu susciter de meilleures performances dans les entreprises clientes. Une bonne partie des crédits accordés dans ces conditions se sont donc avérés non-performants dès le moment où des critères comptables plus rigoureux furent d'application. Avec l'effacement du communisme, une première réforme a scindé la monobanque en deux niveaux distincts : une banque centrale chargée de la politique monétaire, et des banques (publiques au départ) assumant les fonctions normales des banques commerciales. Mais celles-ci, peu préparées à leur nouveau métier, ont continué d'appliquer les us et coutumes de l'"ancien régime". En outre, dans un secteur financier privé bourgeonnant, encouragées par des régimes trop libéraux en matière d'agrément bancaire, de nouvelles banques dépourvues d'expérience commerciale ont proposé des financements sans discrimination. De la sorte, le problème des crédits non-performants, tout en ayant son origine dans l'ère de l'économie dirigée, a pris une grande ampleur dans les années qui ont suivi les premières réformes. Pour l'année 2000 encore, la Deutsche Bank a estimé la proportion de crédits non-performants dans le total des crédits bancaires à 15 % en moyenne pour les dix pays candidats d'Europe centrale et orientale, allant de 2 % en Estonie à 35 % en Roumanie. Dans cet environnement à la fois fragile et périlleux, les banques étrangères ont apporté trois choses essentielles : en premier lieu, des capitaux qui ont représenté une part importante des flux d'investissement étrangers directs dans ces pays (le groupe KBC seul y a investi € 2,9 milliards); en second lieu, une culture et des pratiques de discipline financière et de gestion des risques qui, sans elles, auraient sans doute été beaucoup plus lentes à se développer : grâce aux banques étrangères, le secteur bancaire de ces pays a pu importer rapidement la crédibilité qui lui manquait; enfin, dans un environnement où la capacité institutionnelle de régulation et de contrôle des banques était faible, les banques étrangères y ont suppléé, en garantissant les engagements de leurs filiales et en supervisant leurs activités, ce qui revenait en quelque sorte à privatiser tant la fonction de prêteur en dernier ressort que les missions de contrôle. L'invasion de l'Europe centrale et orientale par les banques étrangères a donc contribué de manière importante à y stabiliser et renforcer le secteur financier mais rencontre maintenant certains obstacles : d'une part, le terrain est devenu relativement encombré et les marchés bancaires sont de plus en plus concurrentiels, ce dont bénéficie la clientèle des banques sur place mais qui a d'ores et déjà conduit certaines banques étrangères, dont les acquisitions ne s'étaient pas inscrites dans une stratégie claire et de long terme, à jeter le gant et quitter le marché. D'autre part, apparaît dans certains pays - on l'a vu notamment en Slovénie - une résistance politique et sociale à voir le secteur bancaire passer sous contrôle étranger. Mais la méfiance est peut-être moins grande lorsque la banque étrangère est issue d'un petit pays, avec lequel on n'a en outre pas de contentieux important dans l'histoire du vingtième siècle : c'est en tout cas ce qu'ont affirmé à plusieurs reprises les dirigeants de KBC. Malgré la présence massive des banques étrangères ainsi que des progrès inégaux mais réels dans la voie des réformes institutionnelles du secteur bancaire, le degré d'intermédiation bancaire en Europe centrale et orientale est encore relativement faible. Mesurant cette intermédiation par l'encours du crédit au secteur privé rapporté au PIB, la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) observe dans une étude récente que ce ratio est généralement inférieur à ce qu'il devrait être compte tenu du niveau de développement économique atteint. En particulier, l'accès des PME au crédit bancaire reste difficile, principalement parce qu'elles répondent rarement aux critères relativement rigides utilisés par les banques pour l'octroi de crédit, et ceci bride incontestablement le potentiel de développement économique et social dans ces pays. Néanmoins, la BERD constate, au moyen d'une analyse économétrique fouillée portant sur plusieurs centaines de banques de la région, que, toutes autres choses étant égales, la part des banques étrangères dans le total des actifs bancaires d'un pays influence positivement l'octroi de crédit bancaire au secteur privé par toutes les banques de ce pays : ceci reflète probablement, selon la BERD, l'impact positif de la présence de banques étrangères dans le marché du crédit aux entreprises, en raison de la pression concurrentielle que cette présence suscite sur les marges dans les activités bancaires à moindre risque, et de par la dissémination à l'ensemble du système bancaire de ce qu'elle apporte en termes de technologie et qualifications bancaires, et de gamme élargie de produits financiers et instruments de crédit. Ainsi, dans leur "marche vers l'Est", les banquiers européens ont été appelés à créer collectivement, eux-mêmes, les conditions du succès de leur entreprise.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Aktas, Nihat, Eric De Bodt, and Giorgio A. Tesolin. "Numéro 48 - janvier 2007." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2007.01.01.

Full text
Abstract:
Après les cas de Renault Vilvorde en 1997 et Ford Genk en 2003, la Belgique est à nouveau secouée par une annonce de licenciements collectifs dans le secteur automobile. La décision de licencier envi­ron 4.000 travailleurs de Volkswagen Forest a suscité une vive réaction au sein de la classe politique. A l’opposé, les marchés financiers ont salué positivement le plan de restructuration de l’entreprise allemande. S’agit-il de licenciements boursiers ? Dans ce numéro de Regards économiques, notre objectif est d’essayer de comprendre les logiques en présence. Après un bref rappel des événements qui ont conditionné l’évolution du titre Volkswagen en 2006, nous nous interrogeons sur la lecture à adopter devant la décision de licenciement prise par le groupe. Nous remettons tout d’abord en cause l’expression «licenciements boursiers» fort médiatisée en France après l’affaire Michelin en 1999 et qui suppose une logique financière opposée à la logique économique. Il importe en effet de bien comprendre que le raisonnement économique qui permet de justifier la réaction positive ou négative des investisseurs à l’annonce de licenciements est celui qui prévaut pour toute décision d’investissement ou de désinvestissement. Il s’agit avant tout de détermi­ner si ces licenciements sont associés à des flux financiers futurs positifs ou, en d’autres termes peut-être choquants, s’ils sont des investissements à Valeur Actuelle Nette -VAN- positive, et donc créa­teurs de valeur. Si, d’après les études récentes, de manière générale, c’est-à-dire en moyenne, les annonces de licen­ciements ont un effet négatif sur la valeur de marché (donc le cours boursier pour les entreprises cotées en bourse) des entreprises qui licencient (remettant en cause l’idée de licenciements boursiers), cela n’exclut nullement bien entendu l’existence d’observations qui vont dans le sens opposé comme ici pour VW. Mais rien ne permet pour autant de parler de licenciements boursiers car il convient d’examiner de plus près la situation de l’entreprise. Cet examen révèle qu’il serait mal venu de quali­fier de ‘boursiers’ les licenciements annoncés par VW, qui peine à rétablir la santé qui était la sienne il y a cinq ans. Après avoir expliqué une autre idée reçue (ou véhiculée) qui associe licenciements et opérations de fusions et d’acquisitions, nous passons en revue les principaux facteurs économiques et politiques qui ont modifié l’environnement des constructeurs automobiles européens : ouverture de grands pays au potentiel considérable, intégration européenne rapide de nouveaux membres, déplacement de la demande, critères sociaux minima insuffisamment harmonisés, concurrence accrue, nécessité d’adaptation de nos économies. En conclusion, nous plaidons pour une attitude politique courageuse et constructive, capable d’accompagner au mieux le mouvement et de donner des impulsions novatrices de développement, en tenant un langage clair sur les causes et les conséquences des mutations économiques que nous traversons.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Aktas, Nihat, Eric De Bodt, and Giorgio A. Tesolin. "Numéro 48 - janvier 2007." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15773.

Full text
Abstract:
Après les cas de Renault Vilvorde en 1997 et Ford Genk en 2003, la Belgique est à nouveau secouée par une annonce de licenciements collectifs dans le secteur automobile. La décision de licencier envi­ron 4.000 travailleurs de Volkswagen Forest a suscité une vive réaction au sein de la classe politique. A l’opposé, les marchés financiers ont salué positivement le plan de restructuration de l’entreprise allemande. S’agit-il de licenciements boursiers ? Dans ce numéro de Regards économiques, notre objectif est d’essayer de comprendre les logiques en présence. Après un bref rappel des événements qui ont conditionné l’évolution du titre Volkswagen en 2006, nous nous interrogeons sur la lecture à adopter devant la décision de licenciement prise par le groupe. Nous remettons tout d’abord en cause l’expression «licenciements boursiers» fort médiatisée en France après l’affaire Michelin en 1999 et qui suppose une logique financière opposée à la logique économique. Il importe en effet de bien comprendre que le raisonnement économique qui permet de justifier la réaction positive ou négative des investisseurs à l’annonce de licenciements est celui qui prévaut pour toute décision d’investissement ou de désinvestissement. Il s’agit avant tout de détermi­ner si ces licenciements sont associés à des flux financiers futurs positifs ou, en d’autres termes peut-être choquants, s’ils sont des investissements à Valeur Actuelle Nette -VAN- positive, et donc créa­teurs de valeur. Si, d’après les études récentes, de manière générale, c’est-à-dire en moyenne, les annonces de licen­ciements ont un effet négatif sur la valeur de marché (donc le cours boursier pour les entreprises cotées en bourse) des entreprises qui licencient (remettant en cause l’idée de licenciements boursiers), cela n’exclut nullement bien entendu l’existence d’observations qui vont dans le sens opposé comme ici pour VW. Mais rien ne permet pour autant de parler de licenciements boursiers car il convient d’examiner de plus près la situation de l’entreprise. Cet examen révèle qu’il serait mal venu de quali­fier de ‘boursiers’ les licenciements annoncés par VW, qui peine à rétablir la santé qui était la sienne il y a cinq ans. Après avoir expliqué une autre idée reçue (ou véhiculée) qui associe licenciements et opérations de fusions et d’acquisitions, nous passons en revue les principaux facteurs économiques et politiques qui ont modifié l’environnement des constructeurs automobiles européens : ouverture de grands pays au potentiel considérable, intégration européenne rapide de nouveaux membres, déplacement de la demande, critères sociaux minima insuffisamment harmonisés, concurrence accrue, nécessité d’adaptation de nos économies. En conclusion, nous plaidons pour une attitude politique courageuse et constructive, capable d’accompagner au mieux le mouvement et de donner des impulsions novatrices de développement, en tenant un langage clair sur les causes et les conséquences des mutations économiques que nous traversons.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography