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Journal articles on the topic 'Intégration monétaire'

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1

Pisani-Ferry, Jean. "Intégration monétaire et géométrie variable." Revue économique 48, no. 3 (1997): 495–504. http://dx.doi.org/10.3406/reco.1997.409890.

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Pisani-Ferry, Jean. "Intégration monétaire et géométrie variable." Revue économique 48, no. 3 (May 1997): 495. http://dx.doi.org/10.2307/3502836.

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3

Prate, Alain. "Intégration monétaire et structures régionales." Revue d'économie financière 8, no. 1 (1989): 205–11. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.1989.1591.

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4

Aglietta, Michel. "Intégration financière et régime monétaire sous l'étalon-or." Revue d'économie financière 14, no. 2 (1990): 25–51. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.1990.1701.

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5

Ben Abdesslem, Amel. "L’union monétaire des pays du Conseil de coopération du golfe : viabilité et perspectives d’avenir." Articles 89, no. 3 (June 3, 2014): 191–206. http://dx.doi.org/10.7202/1025397ar.

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Abstract:
Cet article a pour objectif d’évaluer la viabilité du projet d’unification des pays du Conseil de coopération du golfe Persique (CCG). L’objectif commun de l’Arabie saoudite, de Bahreïn, des Émirats arabes unis, du Koweït, d’Oman et du Qatar était d’établir une intégration économique complète par le biais de la création d’une monnaie unique à l’horizon 2010. Suite à la suspension du processus d’unification monétaire en mai 2010 et au regain de l’euroscepticisme, cet article étudie les perspectives d’avenir du projet des pays du golfe Persique qui s’apprêtaient à former la deuxième union monétaire mondiale par la taille, en étudiant les structures économiques des monarchies du CCG, la synchronisation de leurs cycles économiques et l’optimalité de la zone monétaire. La viabilité de la future union monétaire est également évaluée à travers la parité du pouvoir d’achat (PPA) généralisée, afin d’étudier le comportement de long terme des taux de change réels.
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6

Gaab, Werner, and Olaf Liedtke. "On the Long-run Relationship Between Money, Output and Interest Rates: A Cointegration Analysis for West Germany." Recherches économiques de Louvain 58, no. 3-4 (1992): 454–71. http://dx.doi.org/10.1017/s077045180004416x.

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Abstract:
L'existence d'une relation d'équilibre de long-terme entre le stock réel de monnaie, la production en volume et le taux de intérêt, joue un rôle important dans la théorie économique et la politique monétaire. Le principal objectif de cet article est de détecter l'existence une telle relation de long terme en Allemagne, au vu des changements de régiment dans la politique monétaire dans le milieu des années 1970. A cette fin, nous utilisons un test de co-intégration mis au point par Johansen (1988). La preuve empirique est très fragile et dépend fortement de la période considérée.
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7

Richez-Battesti, Nadine. "Intégration européenne et protection sociale : quelle régulation sociale ?" Lien social et Politiques, no. 40 (October 2, 2002): 139–48. http://dx.doi.org/10.7202/005227ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Cet article s'efforce de mettre en évidence que l'approfondissement du processus d'intégration européenne ne peut à terme faire l'économie d'une régulation sociale construite. D s'agit donc de souligner la forte liaison entre protection sociale et État-nation, puis de souligner les conséquences de la mise en place de l'Union économique et monétaire (UEM) pour la protection sociale. Dans un troisième temps, la question de la pérennité de l'UEM est posée en relation avec les modalités de la régulation sociale potentielle.
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8

Arès, Mathieu. "À quand le règne du dollar? Instabilité politique et intégration monétaire dans les Amériques." Études internationales 32, no. 4 (April 12, 2005): 747–72. http://dx.doi.org/10.7202/704347ar.

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Abstract:
Ce texte s'insère dans le débat sur la dollarisation qui a lieu actuellement en Equateur, en Argentine, au Mexique ainsi qu'au Canada. Nous soutenons que, s'il est vrai que la dollarisation est un pocessus bien réel, le mode spécifique d'intégration qu'elle opère en est un dit « par la base » c'est-à-dire une intégration qui est le résultat des réactions des gouvernements et des agents économiques face à d'importants désordres politiques et économiques plutôt qu'une intégration, « par le sommet », dans laquelle l'union monétaire ne constitue qu'une partie d'un projet politique plus vaste. La thèse présentée dans cet article est que la dollarisation officielle ne se produit qu'après qu'un État ait subi d'importantes crises politiques et économiques: les situations les plus difficiles favorisent la dollarisation unilatérale.
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9

Léonard, Jacques. "Intégration financière et union monétaire : la divergence des attitudes nationales." Revue d'économie financière 8, no. 1 (1989): 187–94. http://dx.doi.org/10.3406/ecofi.1989.1589.

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10

Ülgen, Faruk. "Intégration financière et désintégration monétaire : La Turquie en crise de confiance." Économie et Institutions, no. 10-11 (October 30, 2007): 67–98. http://dx.doi.org/10.4000/ei.308.

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11

Boissay, Frédéric, and Pierre Malgrange. "Intégration monétaire et financière dans les modèles macro­économiques : bilan et nouvelles pistes." Revue française d'économie 12, no. 3 (1997): 3–42. http://dx.doi.org/10.3406/rfeco.1997.1025.

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12

Dubois, Colette. "De la réussite d'une intégration monétaire à son échec. La Corne de l'Afrique, un champ expérimental (circa 1800-1950)." Revue française d'histoire d'outre-mer 86, no. 322 (1999): 269–89. http://dx.doi.org/10.3406/outre.1999.3728.

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Schwentzel, Christian-Georges. "La figure d’Hérode d’après les sources épigraphiques et numismatiques." Thème 21, no. 1 (June 4, 2014): 117–39. http://dx.doi.org/10.7202/1025471ar.

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Abstract:
Les documents épigraphiques et numismatiques en lien avec le pouvoir hérodien ne vont pas vraiment à l’encontre de ce que nous révèlent les sources textuelles au sujet d’Hérode. Ils confirment plutôt la complexité du roi et de sa politique, une complexité dont l’évocation n’est pas absente de l’oeuvre de Flavius Josèphe. Les inscriptions des amphores de Massada ou encore les types monétaires hérodiens nous font apparaître Hérode comme un souverain revendiquant son appartenance à l’ethnosjuif, tout en affirmant sa parfaite intégration dans le monde gréco-romain de l’époque.
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14

Moussa, Hassouna. "Politique optimale de change pour la Tunisie." Articles 77, no. 1 (February 5, 2009): 113–32. http://dx.doi.org/10.7202/602346ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Nonobstant les coûts de transactions et d’incertitude, la théorie économique suggère qu’un taux de change flexible soit le meilleur choix pour un petit pays dont le secteur des produits non échangeables est important et dans lequel les chocs symétriques sont peu importants. Utilisant des données macroéconomiques couvrant la période 1961-1997, on montre dans un premier temps que le secteur des produits non échangeables en Tunisie est important. Dans un deuxième temps on estime un modèle VAR pour la Tunisie et un autre pour la France. Ceci permet d’estimer des chocs d’offre et des chocs de demande monétaires et non monétaires qui ont affecté les deux pays durant la période 1961-1997. L’étude des corrélations entre les chocs montre que les chocs symétriques sont peu importants. On en conclut qu’il serait mieux pour la Tunisie de continuer à opérer avec un régime de taux de change flottant en attendant une intégration plus grande avec l’économie européenne.
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15

Nenovsky, Nikolay, Kiril Tochkov, and Camelia Turcu. "Politiques Monétaires et Intégration Européenne Le cas de deux Pays des Balkans." Revue d’études comparatives Est-Ouest N° 44, no. 2 (June 1, 2013): 141–62. http://dx.doi.org/10.3917/receo.442.0141.

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Nenovsky, Nikolay, Kiril Tochkov, and Camelia Turcu. "Politiques Monétaires et Intégration Européenne Le cas de deux Pays des Balkans*." Revue d’études comparatives Est-Ouest 44, no. 02 (June 2013): 141–62. http://dx.doi.org/10.4074/s0338059913002064.

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Hammachi, Zineddine. "La Zone Franc CFA En Afrique:, Une Intégration Monétaire Sans Intégration Economique." مجلة البشائر الاقتصادية, 2021, 886. http://dx.doi.org/10.33704/1748-007-001-048.

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18

Koeune, Jean-Claude. "Numéro 8 - mars 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16213.

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Abstract:
En quelques années les banques occidentales - le groupe belge KBC en tête - ont envahi en force les pays d'Europe centrale et orientale, tout particulièrement ceux qui doivent entrer bientôt dans l'Union européenne. Selon la Banque Centrale Européenne, plus des deux tiers du système bancaire de ces pays sont maintenant dans des mains étrangères qui contrôlent plus de la moitié des quelques 300 banques commerciales de cette région d'Europe. Trois facteurs ont attiré vers l'Est les banquiers d'Europe occidentale : en premier lieu, un grand potentiel de développement du secteur financier, compte tenu de la perspective de rattrapage économique global que ces pays offrent à terme et de la faible importance de ce secteur dans l'économie au départ; en second lieu, la possibilité, étant donné ces conditions de départ, d'y acquérir une part de marché significative avec un investissement limité, argument souvent invoqué par les dirigeants de KBC à l'appui de leur stratégie d'ouverture à l'Est d'un "second marché domestique"; en troisième lieu, une possibilité intéressante de diversification géographique des actifs bancaires, particulièrement à un moment où la croissance s'essouffle et où les marchés bancaires paraissent saturés en Europe occidentale. Les pays candidats à l'Union européenne offrent donc aux banquiers de celle-ci des marchés prometteurs. Mais ces promesses ne seront tenues qu'à mesure que les pays en question se développeront et réussiront leur intégration économique, financière et finalement monétaire dans l'Union européenne. Or ceci requiert absolument que s'épanouisse chez eux un secteur financier solide et performant : c'est une condition nécessaire à la fois pour obtenir un développement économique soutenu, pour réaliser l'un des "critères de Copenhague", à savoir une économie de marché viable et capable de faire face à la pression de la concurrence sur le marché intérieur, et enfin pour atteindre le degré de stabilité monétaire et financière indispensable si l'on veut satisfaire aux "critères de Maastricht" et accéder à l'union monétaire. La réalisation de ce potentiel ne va pas de soi pour des pays à peine sortis des affres de la transition vers une économie de marché. Celle-ci, dans le domaine bancaire, fut particulièrement délicate et parsemée d'embûches. Lorsque l'économie était dirigée, une seule banque d'Etat - éventuellement nantie de quelques filiales spécialisées - assurait à la fois la fonction monétaire d'une banque centrale et les fonctions financières des banques commerciales. Cette "monobanque" octroyait des crédits selon les directives du pouvoir central, à un taux d'intérêt symbolique couvrant ses frais d'administration. Elle ne formait donc aucunement ses gestionnaires au métier de banquier, ni n'exerçait la fonction disciplinaire qui aurait pu susciter de meilleures performances dans les entreprises clientes. Une bonne partie des crédits accordés dans ces conditions se sont donc avérés non-performants dès le moment où des critères comptables plus rigoureux furent d'application. Avec l'effacement du communisme, une première réforme a scindé la monobanque en deux niveaux distincts : une banque centrale chargée de la politique monétaire, et des banques (publiques au départ) assumant les fonctions normales des banques commerciales. Mais celles-ci, peu préparées à leur nouveau métier, ont continué d'appliquer les us et coutumes de l'"ancien régime". En outre, dans un secteur financier privé bourgeonnant, encouragées par des régimes trop libéraux en matière d'agrément bancaire, de nouvelles banques dépourvues d'expérience commerciale ont proposé des financements sans discrimination. De la sorte, le problème des crédits non-performants, tout en ayant son origine dans l'ère de l'économie dirigée, a pris une grande ampleur dans les années qui ont suivi les premières réformes. Pour l'année 2000 encore, la Deutsche Bank a estimé la proportion de crédits non-performants dans le total des crédits bancaires à 15 % en moyenne pour les dix pays candidats d'Europe centrale et orientale, allant de 2 % en Estonie à 35 % en Roumanie. Dans cet environnement à la fois fragile et périlleux, les banques étrangères ont apporté trois choses essentielles : en premier lieu, des capitaux qui ont représenté une part importante des flux d'investissement étrangers directs dans ces pays (le groupe KBC seul y a investi € 2,9 milliards); en second lieu, une culture et des pratiques de discipline financière et de gestion des risques qui, sans elles, auraient sans doute été beaucoup plus lentes à se développer : grâce aux banques étrangères, le secteur bancaire de ces pays a pu importer rapidement la crédibilité qui lui manquait; enfin, dans un environnement où la capacité institutionnelle de régulation et de contrôle des banques était faible, les banques étrangères y ont suppléé, en garantissant les engagements de leurs filiales et en supervisant leurs activités, ce qui revenait en quelque sorte à privatiser tant la fonction de prêteur en dernier ressort que les missions de contrôle. L'invasion de l'Europe centrale et orientale par les banques étrangères a donc contribué de manière importante à y stabiliser et renforcer le secteur financier mais rencontre maintenant certains obstacles : d'une part, le terrain est devenu relativement encombré et les marchés bancaires sont de plus en plus concurrentiels, ce dont bénéficie la clientèle des banques sur place mais qui a d'ores et déjà conduit certaines banques étrangères, dont les acquisitions ne s'étaient pas inscrites dans une stratégie claire et de long terme, à jeter le gant et quitter le marché. D'autre part, apparaît dans certains pays - on l'a vu notamment en Slovénie - une résistance politique et sociale à voir le secteur bancaire passer sous contrôle étranger. Mais la méfiance est peut-être moins grande lorsque la banque étrangère est issue d'un petit pays, avec lequel on n'a en outre pas de contentieux important dans l'histoire du vingtième siècle : c'est en tout cas ce qu'ont affirmé à plusieurs reprises les dirigeants de KBC. Malgré la présence massive des banques étrangères ainsi que des progrès inégaux mais réels dans la voie des réformes institutionnelles du secteur bancaire, le degré d'intermédiation bancaire en Europe centrale et orientale est encore relativement faible. Mesurant cette intermédiation par l'encours du crédit au secteur privé rapporté au PIB, la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) observe dans une étude récente que ce ratio est généralement inférieur à ce qu'il devrait être compte tenu du niveau de développement économique atteint. En particulier, l'accès des PME au crédit bancaire reste difficile, principalement parce qu'elles répondent rarement aux critères relativement rigides utilisés par les banques pour l'octroi de crédit, et ceci bride incontestablement le potentiel de développement économique et social dans ces pays. Néanmoins, la BERD constate, au moyen d'une analyse économétrique fouillée portant sur plusieurs centaines de banques de la région, que, toutes autres choses étant égales, la part des banques étrangères dans le total des actifs bancaires d'un pays influence positivement l'octroi de crédit bancaire au secteur privé par toutes les banques de ce pays : ceci reflète probablement, selon la BERD, l'impact positif de la présence de banques étrangères dans le marché du crédit aux entreprises, en raison de la pression concurrentielle que cette présence suscite sur les marges dans les activités bancaires à moindre risque, et de par la dissémination à l'ensemble du système bancaire de ce qu'elle apporte en termes de technologie et qualifications bancaires, et de gamme élargie de produits financiers et instruments de crédit. Ainsi, dans leur "marche vers l'Est", les banquiers européens ont été appelés à créer collectivement, eux-mêmes, les conditions du succès de leur entreprise.
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Koeune, Jean-Claude. "Numéro 8 - mars 2003." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2003.03.01.

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Abstract:
En quelques années les banques occidentales - le groupe belge KBC en tête - ont envahi en force les pays d'Europe centrale et orientale, tout particulièrement ceux qui doivent entrer bientôt dans l'Union européenne. Selon la Banque Centrale Européenne, plus des deux tiers du système bancaire de ces pays sont maintenant dans des mains étrangères qui contrôlent plus de la moitié des quelques 300 banques commerciales de cette région d'Europe. Trois facteurs ont attiré vers l'Est les banquiers d'Europe occidentale : en premier lieu, un grand potentiel de développement du secteur financier, compte tenu de la perspective de rattrapage économique global que ces pays offrent à terme et de la faible importance de ce secteur dans l'économie au départ; en second lieu, la possibilité, étant donné ces conditions de départ, d'y acquérir une part de marché significative avec un investissement limité, argument souvent invoqué par les dirigeants de KBC à l'appui de leur stratégie d'ouverture à l'Est d'un "second marché domestique"; en troisième lieu, une possibilité intéressante de diversification géographique des actifs bancaires, particulièrement à un moment où la croissance s'essouffle et où les marchés bancaires paraissent saturés en Europe occidentale. Les pays candidats à l'Union européenne offrent donc aux banquiers de celle-ci des marchés prometteurs. Mais ces promesses ne seront tenues qu'à mesure que les pays en question se développeront et réussiront leur intégration économique, financière et finalement monétaire dans l'Union européenne. Or ceci requiert absolument que s'épanouisse chez eux un secteur financier solide et performant : c'est une condition nécessaire à la fois pour obtenir un développement économique soutenu, pour réaliser l'un des "critères de Copenhague", à savoir une économie de marché viable et capable de faire face à la pression de la concurrence sur le marché intérieur, et enfin pour atteindre le degré de stabilité monétaire et financière indispensable si l'on veut satisfaire aux "critères de Maastricht" et accéder à l'union monétaire. La réalisation de ce potentiel ne va pas de soi pour des pays à peine sortis des affres de la transition vers une économie de marché. Celle-ci, dans le domaine bancaire, fut particulièrement délicate et parsemée d'embûches. Lorsque l'économie était dirigée, une seule banque d'Etat - éventuellement nantie de quelques filiales spécialisées - assurait à la fois la fonction monétaire d'une banque centrale et les fonctions financières des banques commerciales. Cette "monobanque" octroyait des crédits selon les directives du pouvoir central, à un taux d'intérêt symbolique couvrant ses frais d'administration. Elle ne formait donc aucunement ses gestionnaires au métier de banquier, ni n'exerçait la fonction disciplinaire qui aurait pu susciter de meilleures performances dans les entreprises clientes. Une bonne partie des crédits accordés dans ces conditions se sont donc avérés non-performants dès le moment où des critères comptables plus rigoureux furent d'application. Avec l'effacement du communisme, une première réforme a scindé la monobanque en deux niveaux distincts : une banque centrale chargée de la politique monétaire, et des banques (publiques au départ) assumant les fonctions normales des banques commerciales. Mais celles-ci, peu préparées à leur nouveau métier, ont continué d'appliquer les us et coutumes de l'"ancien régime". En outre, dans un secteur financier privé bourgeonnant, encouragées par des régimes trop libéraux en matière d'agrément bancaire, de nouvelles banques dépourvues d'expérience commerciale ont proposé des financements sans discrimination. De la sorte, le problème des crédits non-performants, tout en ayant son origine dans l'ère de l'économie dirigée, a pris une grande ampleur dans les années qui ont suivi les premières réformes. Pour l'année 2000 encore, la Deutsche Bank a estimé la proportion de crédits non-performants dans le total des crédits bancaires à 15 % en moyenne pour les dix pays candidats d'Europe centrale et orientale, allant de 2 % en Estonie à 35 % en Roumanie. Dans cet environnement à la fois fragile et périlleux, les banques étrangères ont apporté trois choses essentielles : en premier lieu, des capitaux qui ont représenté une part importante des flux d'investissement étrangers directs dans ces pays (le groupe KBC seul y a investi € 2,9 milliards); en second lieu, une culture et des pratiques de discipline financière et de gestion des risques qui, sans elles, auraient sans doute été beaucoup plus lentes à se développer : grâce aux banques étrangères, le secteur bancaire de ces pays a pu importer rapidement la crédibilité qui lui manquait; enfin, dans un environnement où la capacité institutionnelle de régulation et de contrôle des banques était faible, les banques étrangères y ont suppléé, en garantissant les engagements de leurs filiales et en supervisant leurs activités, ce qui revenait en quelque sorte à privatiser tant la fonction de prêteur en dernier ressort que les missions de contrôle. L'invasion de l'Europe centrale et orientale par les banques étrangères a donc contribué de manière importante à y stabiliser et renforcer le secteur financier mais rencontre maintenant certains obstacles : d'une part, le terrain est devenu relativement encombré et les marchés bancaires sont de plus en plus concurrentiels, ce dont bénéficie la clientèle des banques sur place mais qui a d'ores et déjà conduit certaines banques étrangères, dont les acquisitions ne s'étaient pas inscrites dans une stratégie claire et de long terme, à jeter le gant et quitter le marché. D'autre part, apparaît dans certains pays - on l'a vu notamment en Slovénie - une résistance politique et sociale à voir le secteur bancaire passer sous contrôle étranger. Mais la méfiance est peut-être moins grande lorsque la banque étrangère est issue d'un petit pays, avec lequel on n'a en outre pas de contentieux important dans l'histoire du vingtième siècle : c'est en tout cas ce qu'ont affirmé à plusieurs reprises les dirigeants de KBC. Malgré la présence massive des banques étrangères ainsi que des progrès inégaux mais réels dans la voie des réformes institutionnelles du secteur bancaire, le degré d'intermédiation bancaire en Europe centrale et orientale est encore relativement faible. Mesurant cette intermédiation par l'encours du crédit au secteur privé rapporté au PIB, la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) observe dans une étude récente que ce ratio est généralement inférieur à ce qu'il devrait être compte tenu du niveau de développement économique atteint. En particulier, l'accès des PME au crédit bancaire reste difficile, principalement parce qu'elles répondent rarement aux critères relativement rigides utilisés par les banques pour l'octroi de crédit, et ceci bride incontestablement le potentiel de développement économique et social dans ces pays. Néanmoins, la BERD constate, au moyen d'une analyse économétrique fouillée portant sur plusieurs centaines de banques de la région, que, toutes autres choses étant égales, la part des banques étrangères dans le total des actifs bancaires d'un pays influence positivement l'octroi de crédit bancaire au secteur privé par toutes les banques de ce pays : ceci reflète probablement, selon la BERD, l'impact positif de la présence de banques étrangères dans le marché du crédit aux entreprises, en raison de la pression concurrentielle que cette présence suscite sur les marges dans les activités bancaires à moindre risque, et de par la dissémination à l'ensemble du système bancaire de ce qu'elle apporte en termes de technologie et qualifications bancaires, et de gamme élargie de produits financiers et instruments de crédit. Ainsi, dans leur "marche vers l'Est", les banquiers européens ont été appelés à créer collectivement, eux-mêmes, les conditions du succès de leur entreprise.
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Andrade, João Sousa. "Régimes monétaires et théorie quantitative du produit nominal au Portugal (1854-1998)." Notas Económicas, no. 20 (September 23, 2016). http://dx.doi.org/10.14195/2183-203x_20_4.

Full text
Abstract:
L'économie portugaise, comme d'ailleurs d'autres économies occidentales, a connu différents régimes monétaires depuis la moitié du XXe siècle. Nous voulons savoir si la théorie quantitative de la monnaie appliquée au revenu nominal, et non aux prix, peut expliquer le comportement du revenu nominal dans différents régimes monétaires. Nous concentrons notre analyse sur les périodes suggérées par les historiens économiques et nous les concentrons en utilisant la méthodologie de Bai-Perron pour l'identification des ruptures structurelles des séries temporelles. Après avoir pris la décision de savoir quelles périodes utiliser et connaissant les caractéristiques de stationnarité de l'offre de monnaie et du revenu nominal, nous appliquons la méthode de co-intégration de Johansen à ces deux séries. Notre conclusion est très intéressante: la théorie quantitative du revenu nominal de la monnaie ne peut être appliquée au régime de l'étalon-or. La confirmation empirique suggère que cette théorie ne peut être appliquée que dans un régime de monnaie inconvertible.
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