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Journal articles on the topic 'Interdépendance en regard de la tâche'

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Corriveau, Daniel, Frank Vitaro, Robert Cochrane, and Régis Côté. "Efficacité relative de deux modalités d’apprentissage : le tutorat et la co-construction." Revue des sciences de l'éducation 14, no. 1 (November 26, 2009): 69–81. http://dx.doi.org/10.7202/900585ar.

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Abstract:
L’efficacité de deux modalités d’apprentissage impliquant une relation dyadique entre enfants a été comparée selon la performance à une tâche visuo-motrice simple et à une autre de discrimination visuelle à caractère scolaire. Quarante enfants de troisième année du primaire ont participé à l’expérience. Les résultats indiquent la supériorité du tutorat en ce qui a trait à l’apprentissage de la tâche visuo-motrice mais soulignent l’égale efficacité des deux procédures en regard de la tâche à caractère plus cognitif. Quelques implications au plan de la pédagogie scolaire sont présentées en guise de conclusion.
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Couturier, Yves. "Champ sémantique de l’intervention et formes transdisciplinaires du travail : le cas de la rencontre interprofessionnelle des infirmières et des travailleuses sociales en CLSC." Nouvelles pratiques sociales 15, no. 1 (May 11, 2004): 147–64. http://dx.doi.org/10.7202/008266ar.

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Abstract:
Résumé Cet article rend compte des univers de sens auxquels se réfèrent des infirmières et des travailleuses sociales en CLSC (Centre local de services communautaires) pour dire et concevoir leur intervention. Ces univers permettent de repenser les questions identitaires en focalisant le regard au plus près de la tâche à réaliser. Là se trouvent certaines conditions du développement pratique de la transdisciplinarité.
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3

Künzli, Alexander. "Experts vs. Novices." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 47, no. 4 (December 31, 2001): 323–42. http://dx.doi.org/10.1075/babel.47.4.04kun.

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Abstract:
Résumé Ce travail a pour objectif d’tudier le développement de deux éléments de la compétence traductionnelle, à savoir les compétences discursive et pragmatique, grâce à l’tude de la façon dont est traduit le dialogue fictif entre émetteur et receveur dans des textes publicitaires. Trois étudiants en traduction (en première, troisième et quatrième années de leur formation) et un traducteur professionnel avaient pour tâche de traduire une publicité en pensant à haute voix. Les résultats révèlent une interdépendance entre l’importance accordée au dialogue fictif, les compétences discursive et pragmatique et léxpérience de la traduction. Notre étude présente un intérêt pour la pédagogie et la recherche. Elle met ainsi en évidence le bénéfice que l’enseignement pourrait retirer de la combinaison d’exercices de traduction et dánalyses de corpus. Elle fait également apparaître l’intérêt que la recherche aurait à manipuler les variables de façon plus systématique. Abstract This study investigates the development of two components of translational competence, i.e., discursive and pragmatic competence, by analyzing the way the fictitious dialogue between sender and receiver in advertising texts is translated. Three translation students (1 st , 3 rd and 4 th year of study) and one professional translator were asked to translate an advertisement while thinking aloud. The results show a correlation between the degree of awareness of the role played by the fictitious dialogue, discursive and pragmatic competence, and experience of translation. The study has implications for teaching and research: It reveals the potential benefit of combining translation exercises and analyses of corpora in teaching on the one hand, and of a systematic variation of variables in research on the other.
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Cantin, Serge. "Aux sources du Désenchantement du monde de Marcel Gauchet. Éléments pour une généalogie." Studies in Religion/Sciences Religieuses 34, no. 3-4 (September 2005): 495–513. http://dx.doi.org/10.1177/000842980503400311.

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Abstract:
Que nous dit Marcel Gauchet sur la religion qui n'ait pas été dit avant lui ? Dans quelle mesure son histoire politique de la religion renouvelle-t-elle notre compréhension du phénomène religieux ? Pareille question engage à soumettre les thèses de Gauchet au jeu de la confrontation avec les grandes interprétations modernes de la religion (Hegel, Feuerbach, Nietzsche, Durkheim, Weber, etc.). Au regard de cette tâche colossale, notre intention se veut infiniment plus modeste, qui consiste à soulever ici quelques questions à visée généalogique et à portée critique sur Le Désenchantement du monde.
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Rainville, Jean-Marie. "La satisfaction à l’égard de la tâche et la satisfaction à l’égard de la carrière." Relations industrielles 29, no. 1 (April 12, 2005): 83–98. http://dx.doi.org/10.7202/028479ar.

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Abstract:
Les variables de la satisfaction à l'égard du travail et de la satisfaction à regard de la carrière sont souvent associées ensemble dans la constitution d'indices globaux de satisfaction. L'auteur démontre en se servant d'un groupe d'enseignants que ce procédé méthodologique doit être évité dans une recherche car les deux variables sont spécifiquement distinctes entre elles. En l'occurrence, la satisfaction à l'égard du travail— comme jugement général— se réfère au domaine de la décision de l'organisation du travail, et la satisfaction à l'égard de la carrière se réfère, elle, au désir d'avancement dans l'école.
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Vihelmaa, Ella. "L’éthique du traducteur à l’épreuve de l’écologie." Meta 54, no. 4 (February 1, 2010): 857–70. http://dx.doi.org/10.7202/038908ar.

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Abstract:
RésuméLes effets de l’activité traductionnelle sur l’environnement sont complexes et variés. Accepter de faire telle ou telle tâche ou opter pour une certaine stratégie de traduction impliquent une prise de position plus ou moins consciente sur les questions environnementales. Pour assumer sa part de responsabilité en regard de l’écologie, le traducteur devrait tenter de comprendre les conséquences de son travail et d’en éviter les plus funestes. Une enquête sur l’éthique environnementale de traducteurs, finlandais pour la plupart, suggère que la plupart d’entre eux voudraient bien assumer leur responsabilité au sens large du terme, mais qu’il leur est parfois difficile de gagner leur vie sans faire de compromis.
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Viau, Rolland. "Le profil motivationnel d’étudiants de collèges et d’universités au regard du français écrit." Articles 21, no. 1 (May 2, 2008): 197–215. http://dx.doi.org/10.7202/502009ar.

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Abstract:
Résumé Cette étude traite du profil motivationnel des étudiants de collèges et d'universités au regard du français écrit. Cent quarante-six sujets ont répondu à des énoncés qui ont porté sur leurs perceptions des causes de leurs succès et de leurs échecs dans la réalisation de tâches de français écrit, sur la valeur qu'ils portent à ces tâches et sur la perception qu'ils ont de leur compétence à les accomplir. Les résultats démontrent que les étudiants faibles de l'échantillon ont tendance à attribuer principalement leurs échecs en écriture à leur manque de connaissances et d'attention, et leurs succès, à l'effort qu'ils y ont consacré. Sur le plan de la perception de leur compétence, ils s'accordent une compétence moyenne à accomplir les différentes tâches en français écrit. Rédiger un texte pour un examen de français et faire un plan sont les tâches à l'égard desquelles ils se perçoivent le plus compétents et corriger leur propre texte, celle où ils se perçoivent le moins souvent compétents. Toutefois, corriger leur propre texte s'avère la tâche qu'ils valorisent le plus, alors que faire un plan est celle qu'ils valorisent le moins.
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Pons, Christian-Marie. "L’illitérature en images." Études littéraires 30, no. 1 (April 12, 2005): 97–104. http://dx.doi.org/10.7202/501191ar.

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Abstract:
Interrogeant l'illustration paralittéraire (couvertures illustrées, bande dessinées) en regard de la Littérature, nous opposons à celle-ci le concept d'« illitérature ». Le néologisme vient de la sentence, « Pictura illiterato litteratura » d'Alcuin (VIIIe siècle) argument pour la sauvegarde des fresques dans les églises. L'illitérature renvoie moins à l'idée d'une littérature par absence qu'à celle d'une littérature dont l'accès est favorisé par l'image. Résonnance dans le terme même avec la dimension pragmatique de l'acte illocutoire ; une prévalence de l'illocutoire comme intention manifestée serait-elle un trait distinctif de la paralittérature ? L'image en hérite, au moins depuis la Renaissance; tout comme le dispositif paralittéraire (sérialité, récurrence des fabulae, hybridité sémiotique), elle simplifie la tâche du lecteur; l'importance accordée à ce dernier complète la convergence.
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Tribout, Bruno. "Des diables au seuil de la conscience moderne." Raconter, no. 2 (August 9, 2011): 77–99. http://dx.doi.org/10.7202/1005458ar.

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Abstract:
Cet article tente d’éclairer un aspect de l’invention de la conscience moderne à travers l’analyse détaillée d’un fragment des Mémoires de Retz (1613-1679). Parce qu’elle connaît d’importantes mutations à l’époque moderne, l’expérience de soi est médiatisée par d’intéressants dispositifs narratifs : ici, de façon originale, Retz fait entrer les diables dans un processus de figuration de l’espace intérieur. Ainsi, « l’anecdote des capucins noirs » se présente comme le récit allégorique d’une quête initiatique, dont le terme est atteint grâce au dispositif oculaire qui « révulse » le regard et nous fait déboucher dans ce nouveau milieu entre le monde et soi qu’est la conscience. Prisonnière de ses propres images du monde et repliée sur elle-même, la conscience moderne n’apparaît pourtant pas comme une conscience malheureuse, car son isolement lui impose la tâche, infinie mais joyeuse, de se raconter elle-même par le truchement des images.
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Beaulieu, Judith, and Jacques Langevin. "L’élève qui a des incapacités intellectuelles et la lecture." Revue francophone de la déficience intellectuelle 25 (November 17, 2014): 52–69. http://dx.doi.org/10.7202/1027327ar.

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Abstract:
Cet article est une revue de littérature ayant pour thème l’interaction entre la complexité de la tâche qu’est la lecture du français et les caractéristiques des élèves qui ont des incapacités intellectuelles. Pour ce faire, nous avons utilisé une méthode d’analyse de contenu pour examiner cette interaction au regard du modèle explicatif du Processus de production du handicap proposé par Fougeyrollas, Cloutier, Bergeron, Côté et St-Michel (1998). Selon ce processus, des éléments environnementaux, en interaction avec les déficiences ou incapacités de la personne peuvent devenir des obstacles à la réalisation d’une activité la plaçant ainsi en situation de handicap. Nous pourrons donc montrer comment les processus complexes de lecture risquent de placer la personne ayant des incapacités intellectuelles en situation de handicap, lorsque ces processus de lecture sont en interaction avec les caractéristiques cognitives et non cognitives du lecteur.
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Bernier, Marie. "Justifier faussement la correction ou la non-correction d’erreurs morphosyntaxiques : réflexions métagrammaticales d’étudiants francophones universitaires en milieu minoritaire." Francophonies d'Amérique, no. 33 (June 13, 2013): 45–78. http://dx.doi.org/10.7202/1016368ar.

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Abstract:
La présente recherche jette un regard sur le savoir grammatical d’étudiants francophones de milieu minoritaire commençant des études universitaires, en étudiant les réflexions (méta)linguistiques émises par des sujets franco-ontariens au moyen du protocole de pensée à voix haute lors d’une tâche de repérage / correction d’erreurs grammaticales et textuelles. Les résultats montrent que si les sujets émettent effectivement des raisonnements métagrammaticaux, leur savoir métagrammatical s’apparente souvent à un amalgame de pseudo-connaissances, qu’il y a de sévères carences dans les connaissances déclaratives et procédurales des règles de la grammaire française, ce qui se traduit souvent par une surutilisation de procédures de substitution et la résolution plus sémantique que métalinguistique des problèmes. Ils montrent aussi que la logique de la réflexion s’apparente à celle d’étudiants de milieu majoritaire même si l’énonciation est teintée du vernaculaire, mais que le problème se trouve amplifié par le facteur sociolinguistique.
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Chrupała, Aleksandra, and Joanna Warmuzińska-Rogóż. "Albertine, en cinq temps masculinisée ? Regard féminin/féministe sur la traduction polonaise." ALTERNATIVE FRANCOPHONE 1, no. 4 (September 25, 2011): 132–47. http://dx.doi.org/10.29173/af11219.

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Abstract:
La représentation scénique d’Albertine, en cinq temps de Michel Tremblay (le titre polonais : Pięć razy Albertyna) a vu le jour au Theâtre de Silésie (Teatr Śląski) à Katowice, où le metteur en scène, Gabriel Gietzky, a monté la pièce traduite vers le polonais par Jacek Mulczyk-Skarżyński. Le spectacle a poussé les auteures de l’étude à réfléchir sur des enjeux intéressants entre les genres : féminin – masculin, que ce soit au niveau de l’auteur et son personnage, l’auteur et le traducteur, le traducteur et sa langue d’arrivée, soit sa langue MATERNELLE. Dans le cas d’Albertine, en cinq temps, c’est l’homme qui se prend pour tâche de transmettre le langage de femmes. Par la suite, le texte tremblayen est soumis à la traduction du traducteur-homme qui fait paraître la version polonaise d’Albertine dans sa langue maternelle. Ainsi surgit une question, à savoir si l’on peut parler dans ce cas d’un langage masculin dévoilé en un costume féminin. Pour répondre à cette question, les auteures de l’article proposent de centrer leur réflexion sur la notion de fidélité qui dans la conception gender de la traduction met en jeu des relations fort complexes entre l’original et la traduction ainsi que parmi les acteurs qui participent à l’opération traduisante, et ceci dans le cadre de la métaphore renvoyant à des enjeux entre féminin et masculin. Suivant la conception de Lori Chamberlain décrite dans son essai « Gender and the Metaphorics of Translation » (1988), on tente de vérifier une relation entre l’auteur de la traduction (dans ce cas : un homme) et la langue vers laquelle il traduit (sa langue maternelle). Cette perspective permet d’étudier le degré de « masculinisation » du langage des personnages féminins chez M. Tremblay dans la traduction polonaise.
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Demonty, Isabelle, Annick Fagnant, and Virginie Dupont. "Analyse d’un outil d’évaluation en mathématiques : entre une logique de compétences et une logique de contenu." Mesure et évaluation en éducation 38, no. 2 (June 8, 2016): 1–29. http://dx.doi.org/10.7202/1036761ar.

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Abstract:
La Fédération Wallonie-Bruxelles met à la disposition des enseignants des outils d’évaluation susceptibles de diagnostiquer la capacité des élèves à mobiliser et à combiner, en situation inédite, un ensemble de procédures apprises. Si plusieurs chercheurs se sont investis dans la réflexion scientifique autour de ces outils et de leur pouvoir diagnostique, la question de l’impact des contenus spécifiques évalués par ceux-ci est peu envisagée. En analysant un outil centré sur l’algèbre élémentaire, cet article a pour ambition de rendre compte de la plus-value apportée par un regard alimenté par les recherches menées dans la discipline ciblée. Dépassant les constats généraux posés par la passation de l’outil telle que prévue par les auteurs dans une logique de compétences, les résultats mettent en perspective les démarches mises en oeuvre par les élèves devant les différentes tâches proposées. Au-delà des constats spécifiques à la tâche analysée, cet article montre l’importance de regards croisés sur la question de l’évaluation des compétences.
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Fijalkow, J., and Λάμπρος Σταύρου. "Les modalites de copie et le niveau de maîtrise de l’écrit par l’enfant." Επιστημονική Επετηρίδα Παιδαγωγικού Τμήματος Νηπιαγωγών Πανεπιστημίου Ιωαννίνων 1 (August 4, 2015): 159. http://dx.doi.org/10.12681/jret.945.

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Abstract:
<p>La copie de texte, généralement considérée comme une activité<br />cognitive de bas niveau, a fait l’objet d’une obvervation attentive<br />auprès d’enfants de 1° année d’école primaire dans un milieu défavorisé.<br />Le postulat adopté, tout à fait autre, est que les modalités du<br />copie indiquent le niveau de maîtrise de l’écrit atteint par l’enfant.<br />Une analyse qualitative de réponses a alors été effectuée à partir<br />des unités saisies à chaque regard par l' enfant. Cette analyse nous<br />a conduit à distinguer quatre niveux successifs: 1) construction des<br />unités de Γ écrit, 2) prédominance de la lettre, 3) groupes de lettres<br />prononçables, 4) niveau du mot avec appui syllabique. La discussion<br />indique quelqes prolongements possibles à l’aide de cette tâche.<br /><br /></p>
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Deslauriers-Goulet, Charlotte. "L’obligation essentielle dans le contrat." Les Cahiers de droit 55, no. 4 (December 19, 2014): 923–50. http://dx.doi.org/10.7202/1027854ar.

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Abstract:
Au regard du discours jurisprudentiel et doctrinal, il y a lieu de croire qu’une catégorie de l’obligation contractuelle émerge à l’heure actuelle : l’obligation essentielle. En effet, une littérature abondante, en France plus qu’au Québec, valorise cette notion en tentant de la définir. Il n’en demeure pas moins que, étant donné l’importance tant quantitative que qualitative des éléments qui distinguent les définitions doctrinales proposées, aucune d’elles ne saurait être reçue à titre autonome. Force est par ailleurs d’admettre que les nombreuses incertitudes et critiques de la notion rendent malaisée la tâche de saisir sa réelle signification. Dans l’article qui suit, après avoir présenté certaines définitions doctrinales et les principales incertitudes qui planent autour de la notion, l’auteure tentera de dégager son véritable sens par l’étude des utilités qui lui sont prêtées. Elle constatera alors que l’obligation essentielle a taillé sa place au sein de l’ensemble de plus en plus ample et recherché des restrictions à la liberté contractuelle.
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Maheux, Jean-François, and Jérôme Proulx. "De résoudre un problème à problématiser mathématiquement." Éducation et francophonie 42, no. 2 (December 19, 2014): 24–43. http://dx.doi.org/10.7202/1027904ar.

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Abstract:
Dans cet article, nous proposons de considérer l’activité mathématique de l’élève qui traite un « problème » en remplaçant l’idée de « résolution de problème » par celle de problématisation mathématique. Cette reformulation correspond en fait à un changement de perspective sur le plan épistémologique; elle cherche à mettre en évidence l’idée que l’élève, face à une tâche, répond nécessairement au problème qu’il se pose lui-même. Nous illustrons ce changement paradigmatique à l’aide d’exemples divers et nous montrons comment l’activité de problématiser mathématiquement est elle-même en constant mouvement, révélant toute l’importance d’une perspective considérant le point de vue de l’observateur (que ce soit l’élève, l’enseignant ou un chercheur, par exemple). Prenant en partie sa source dans la théorie de l’enaction, cette proposition conduit à porter un regard sur l’activité mathématique fondée sur le faire mathématique (voir Maheux et Proulx, 2014), plutôt qu’en référence à ce qui serait « mathématiquement bon » dans une sorte d’absolu désincarné.
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Lambert-Derkimba, Adeline, Claire Aubron, Alexandre Ickowicz, Ibra Touré, and Charles-Henri Moulin. "Innovative method to assess the sustainability of pastoral systems in their territories (PSSAF),." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 68, no. 2-3 (March 25, 2016): 135. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.20600.

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Abstract:
L’avenir des systèmes pastoraux et leurs interactions avec les territoires sont au coeur de débats majeurs dans la littéra­ture scientifique et sont encore insuffisamment documentés. Evaluer la durabilité de ces systèmes pastoraux et leurs inte­ractions avec la durabilité des territoires est donc une tâche complexe. Nous proposons dans cette étude une méthode pour évaluer la durabilité des systèmes pastoraux dans leurs territoires. Suite à un travail de synthèse bibliographique, nous avons conduit des entretiens auprès d’experts du pastoralisme en France et en Afrique sur le sujet de la durabilité de manière générale et de celle des systèmes pastoraux en particulier. Nous avons conçu une grille sur la base de l’approche prin­cipes-critères-indicateurs, en incluant 10 principes autour de trois thèmes majeurs que sont la disponibilité des ressources dans le territoire, les propriétés des systèmes, et la durabilité étendue. La compréhension des stratégies utilisées dans le cadre de l’activité pastorale nous a permis de proposer un jeu de critères spécifiques par principe. Enfin, nous discutons de cette nouvelle méthode au regard d’autres méthodes utilisées pour évaluer la durabilité.
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Koubeissy, Rola, Annie Malo, and Cecilia Borges. "Les pratiques enseignantes de soutien : un travail de négociation du sens entre l’élève et l’enseignant." Revue internationale du CRIRES : innover dans la tradition de Vygotsky 3, no. 1 (August 26, 2015): 54–67. http://dx.doi.org/10.51657/ric.v3i1.41027.

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Abstract:
Dans cet article, nous cherchons à comprendre, à la lumière de l’approche vygotskienne, la coconstruction du sens du soutien auprès d’une élève immigrante récemment arrivée au Québec et ne maitrisant pas le français, langue d’enseignement, dans une école primaire. En nous appuyant sur des observations et en considérant le point de vue de l’enseignante et de son élève immigrante sur le soutien offert en classe, nous analysons comment elles négocient le sens du soutien lorsqu’elles sont en interaction. Nous cherchons ainsi à jeter un regard compréhensif sur la manière dont l’élève et l’enseignante s’ajustent, l’une par rapport à l’autre, au moment de soutien. Pour ce faire, nous nous référons, dans le même cadre de l’approche sociohistorico-culturelle, à la théorie de la médiation de Cole (1996) sur l’utilisation des outils par l’élève. Nous faisons appel également aux trois mécanismes de Wertsch (1984) sur l’action de l’enseignant dans la zone de développement proximal de l’élève. L’analyse d’une séquence de soutien qui s’est déroulée en classe ordinaire1 dans une tâche spécifique en mathématique met en évidence la difficulté de la négociation du sens du soutien entre l’élève et l’enseignante.
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Duarte, Liliana Rico, Arielle Syssau, Manuel Jiménez, Michel Launay, and Patrice Terrier. "Problème d'accès ou déficit de stockage ? Apport du niveau de complexité de la tâche à l'étude des troubles sémantiques lors du vieillissement pathologique : le cas de la maladie d'Alzheimer." Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 26, no. 3 (2007): 227–39. http://dx.doi.org/10.3138/cja.26.3.227.

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Abstract:
ABSTRACTThis study investigates three principal aspects of semantic memory processing in Alzheimer's disease: word finding, knowledge of the specific and generic attributes of concepts. Semantic memory is assessed by a range of verbal and visual tasks differentiated according to their level of complexity. Our hypothesis is that the processing of these types of information is modulated by the degree of effortful processing required by the tasks. The AD patients show more important difficulties on the tasks of high level of complexity. Nevertheless, although their performances improve when the level of complexity decreases, they significantly remain lower than those of the normal older subjects. These results are discussed with regard to the models of semantic memory, with particular reference to the debate in terms of a deficit of access or storage of this system in Alzheimer disease.
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Vallée-Ouimet, Jacinthe, and Nathalie Poirier. "L’analyse des comportements sociaux d’enfants présentant un trouble du spectre de l’autisme en présence de leurs grands-parents par la loi généralisée de l’appariement." Revue de psychoéducation 46, no. 2 (November 30, 2017): 359–76. http://dx.doi.org/10.7202/1042255ar.

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Abstract:
Le trouble du spectre de l’autisme est caractérisé par des difficultés de la communication sociale et des comportements/intérêts restreints ou répétitifs. La famille doit relever les défis associés aux difficultés de l’enfant. Les grands-parents d’enfants présentant un TSA font, d’ailleurs, souvent partie du réseau de soutien de la famille. Objectif : Cette étude s’intéresse aux comportements sociaux d’enfants d’âge préscolaire présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) (n = 6 dyades) ainsi qu’à leur sensibilité à l’attention de leurs grands-parents (n = 4 dyades). Méthode : Les comportements des dyades de participants ont été observés à domicile à huit reprises durant 90 minutes. Trois tâches différentes devaient être effectuées : une activité autonome, une tâche pratique et une activité sociale. Résultats : Les résultats précisent la tendance des enfants à émettre différents comportements sociaux lors d’activités autonomes, pratiques et sociales. Les enfants de cette étude présentent tous une préférence à émettre des comportements sociaux comparativement aux comportements non sociaux. Par ailleurs, ils ne modifient pas leurs comportements en fonction de l’attention donnée par leurs grands-parents laquelle consiste principalement à regarder l’enfant durant l’interaction. Il est possible que les renforçateurs octroyés par les grands-parents ne soient pas suffisamment substantiels pour être détectés par l’enfant ayant un TSA en raison d’un fréquent déficit à coordonner le regard à celui de l’interlocuteur. Des recommandations sont proposées pour favoriser l’émergence de comportements de socialisation chez l’enfant.
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Aloisio Alves, Camila, Bernard Prot, Mariachiara Pacquola, Carmen Cavaco, Hervé Breton, and Nicolas Fernandez. "Mobiliser les savoirs expérientiels pour la recherche et la formation des professionnels de la santé : concepts et méthodologies." Pédagogie Médicale 21, no. 1 (2020): 53–59. http://dx.doi.org/10.1051/pmed/2020031.

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Abstract:
Problématique : Les approches traditionnelles de recherche en pédagogie des sciences de la santé, axées sur l’évaluation et la mesure, s’arriment difficilement avec l’introduction de la formation des professionnels de la santé axée sur les compétences. L’exploration d’approches de recherche participative et qualitatives s’avère désormais nécessaire pour mieux étudier la formation qui se déroule dans des stages pratiques en milieux cliniques. Nous postulons que le développement des compétences s’appuie en grande partie sur la construction, l’explicitation et la mise en œuvre de savoirs d’expérience. Objectif : Cet article présente un ensemble d’éléments conceptuels et méthodologiques pour les éducateurs dans le domaine de la santé qui cherchent à mobiliser des approches centrées sur la personne, ses expériences et les savoirs qui en découlent afin d’étudier tout en soutenant le développement des compétences professionnelles. Résultats : Pour y parvenir, les auteurs mobilisent un ensemble d’approches de recherche participative pour construire un regard dynamique de l’apprentissage en situation de travail. L’abordage des savoirs expérientiels peut se faire par le biais de la biographisation, qui constitue le dévoilement des savoirs acquis par l’individu au cours de sa vie. Il peut aussi se faire par l’analyse de tâche, qui permet de dégager la construction des savoirs requis pour son accomplissement adéquat. Les deux approches, issues des domaines de la psychologie du travail et des sciences de l’éducation, mènent à une compréhension nuancée du développement des compétences des professionnels. Conclusion : L’aperçu que propose cette contribution sur les savoirs d’expérience comme objet de recherche et leur rôle dans le développement des compétences devrait permettre aux professionnels de la santé d’entamer un projet recherche en pédagogie sous un angle alternatif, alliant dans un même projet la recherche et la formation.
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Winter, Stefan. "Le rôle du kafīl (garant) dans la gouvernance locale selon les contrats d’affermage fiscal à Tripoli au XVIIe–XVIIIe siècle." Islamic Law and Society 23, no. 4 (November 17, 2016): 392–409. http://dx.doi.org/10.1163/15685195-00234p03.

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This article explores the legal institution of kafāla/kefalet (bondsmanship; surety) and its role in shaping local communal government in Syria in the Ottoman period. Drawing on the shar‘īya court registers of Tripoli (in addition to those of Sayda and Antioch as well as the Başbakanlık archives), it shows how iltizām tax-farming contracts in the 18th century increasingly required a pecuniary guarantee for their discharge to be posted by a third party, an act specific to Ḥanafī jurisprudence but not practised uniformly throughout the region. Whereas in some places the kafāla amounted to little more than a pledge of mutual accountability, or was imposed on a community against its will, it could also be used by foreign merchants or local notables to secure the rights to a given district’s commercial produce in advance. By “investing” in revenue collection concessions, the article concludes, both the southern Lebanese Shihābī emirs and the Maronite village population used the kafāla to acquire a direct financial and ultimately political stake in the rural hinterland of Tripoli, before dispensing once more with the idea of mutual or corporative responsibility once all of the province’s tax farms passed under complete Shihābī control in 1763. Cet article traite de l'institution juridique de kafāla / kefalet (cautionnement) et de son rôle dans la gouvernance communautaire locale en Syrie à l’époque ottomane. S'appuyant sur les registres de tribunal shar‘īya de Tripoli (en plus de ceux de Sayda et d'Antioche, ainsi que sur des documents d’archives Başbakanlık), il tâche à montrer comment les contrats de ferme fiscale iltizām du XVIIIe siècle exigèrent de plus en plus qu’une tierce personne se porte garant pour leur acquittement, un acte spécifique à l’école de jurisprudence ḥanafī mais pas appliqué de façon uniforme à travers la région. Alors que la kafāla ne constitua guère plus qu’une promesse de responsabilité collective dans certains cas, ou qu’elle fut imposée à une communauté particulière contre son gré dans d’autres, elle pouvait également servir à des marchands étrangers ou à des notables locaux pour s’assurer les droits sur la production agricole d’un certain district à l’avance. En « investissant » dans de contrats de perception d’impôt d’autrui, cet article propose en conclusion, les émirs Shihābī du Liban-Sud tout comme la population villageoise maronite ont pu utiliser la kafāla pour acquérir une participation financière directe ainsi qu’un droit de regard politique sur l’hinterland rural de Tripoli, avant d’abandonner de nouveau le principe de responsabilité mutuelle ou corporative une fois que toutes les fermes fiscales de la province furent passé sous le contrôle complet des Shihābī en 1763.
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Jenny, Laurent. "Méthode sans questions, questions sans méthods." Versants. Revista suiza de literaturas románicas 1, no. 63 (October 19, 2017). http://dx.doi.org/10.22015/v.rslr/63.1.8.

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Abstract:
Dans tous ces cas, l’analyse littéraire joue le rôle d’un indispensable garde-fou épistémologique et on voit bien qu’elle est susceptible de s’appliquer à des corpus de discours qui ne sont pas proprement ‘littéraires’. Déléguer aux experts ‘non-littéraires’ la tâche que ces derniers doivent assumer, ce n’est pas seulement réduire la littérature à des contenus, c’est priver les autres sciences humaines du regard critique que les littéraires pourraient porter sur les discours ‘non littéraires’.
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Turcotte, Sylvain, Sylvie Beaudoin, Félix Berrigan, and Marie-Maude Dubuc. "Élaboration d’un guide de l’enseignant en éducation physique et à la santé responsable des projets d’activités physiques à l’école." SEPAPS 2020, Axe 1 – Ecole en santé (2021). http://dx.doi.org/10.25518/sepaps20.241.

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Abstract:
Au Québec, de nouvelles mesures gouvernementales visant à augmenter la pratique d’activités physiques des jeunes à l’école ont été implantées au cours des dernières années, amenant l’enseignant en éducation physique (EPS) et à la santé à assumer des fonctions qui dépassent l’enseignement de sa discipline scolaire. Une modélisation actualisée de la contribution professionnelle de l’enseignant en EPS au regard du mode de vie physiquement actif et de stratégies pour accompagner son équipe-école a donc été proposée à l’intérieur d’un guide pédagogique. Une activité réunissant près de 200 participants a eu lieu afin d’amener différents acteurs du milieu scolaire à réfléchir à cette modélisation actualisée. Plusieurs besoins et défis en lien avec les différentes fonctions de l’enseignant d’EPS y ont été relevés, principalement au niveau de la formation continue, du temps disponible dans la tâche et du soutien de l’équipe-école.
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Pertseva, Alina. "Le regard de l’autre chez Sartre : L’entre-deux de l’imagination et de la perception." Numéro 2: L'acte d'imagination: Approches phénoménologiques (Actes n°10), January 1, 2017. http://dx.doi.org/10.25518/1782-2041.948.

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Abstract:
Cet exposé prend pour hypothèse que le regard de l’autre dans L’Être et le Néant de Sartre n’est pas invisible. Pour rendre compte de cette forme spécifique de visibilité qu’est la visibilité de l’autre-sujet chez Sartre, nous passons en revue les traits distinctifs que Sartre donne au début de L’imaginaire à la perception et à l’imagination. La conclusion selon laquelle le regard de l’autre rend floue la frontière entre la perception et l’imagination nous amène à faire remarquer que ce démantèlement de l’opposition-clé du premier Sartre n’est pas fortuit dans cet endroit du texte. Si le concept de regard de l’autre bouleverse l’opposition entre la perception et l’imagination, c’est parce qu’il est appelé, dans L’Être et le Néant, à résoudre le problème dont la position défait une autre dichotomie importante du première Sartre.Dès lors que Sartre se donne pour tâche de dépasser le solipsisme en démontrant l’existence d’autrui, il est contraint de reconsidérer son opposi­tion tranchée entre la conscience et l’objet. La distinction entre autre-sujet et autre-objet, ainsi que celle entre moi-sujet et moi-objet, illégitimes du point de vue des conclusions les plus hardies de La Transcendance de l’Ego, deviennent tout à fait opérationnelles dans L’Être et le Néant. Pourtant les deux transformations (démantèlement de l’opposition entre la perception et l’imagination et introduction de la notion de sujet) restent inavouées chez Sartre. Nous concluons par les remarques générales sur la possibilité d’une double lecture de l’œuvre de Sartre.
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Saadani, Lalthoum, and Suzanne Bertrand-Gastaldy. "Cartes conceptuelles et thésaurus : essai de comparaison entre deux modèles de représentation issus de différentes traditions disciplinaires." Proceedings of the Annual Conference of CAIS / Actes du congrès annuel de l'ACSI, October 15, 2013. http://dx.doi.org/10.29173/cais24.

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Abstract:
La situation de l’utilisateur confronté à une tâche de repérage de l’information comporte certaines similarités avec celle de l’apprenant qui doit assimiler un nouveau contenu. Pour soutenir ces activités, les sciences de l’information et les sciences de l’éducation ont développé des modèles différents de représentation des connaissances : les thésaurus et les cartes conceptuelles. Des auteurs suggèrent de les rapprocher ou de les fusionner. Une comparaison systématique est entreprise qui passe d’abord par leur définition et par leur mise en contexte. Les deux systèmes de représentation sont ensuite examinés selon les trois dimensions sémiotiques habituelles : l’aspect pragmatique (les étapes de production et les contextes d’utilisation des signes), l’aspect sémantique (ce à quoi les signes renvoient, ce qu’ils représentent) et l’aspect syntaxique (identification des unités porteuses de sens, les règles régissant leur combinaison ainsi que les formats de présentation). L’étude fait apparaître de nombreuses convergences sur : 1) les objets représentés (concepts et relations entre concepts) ; 2) les domaines le plus fréquemment représentés (les domaines scientifiques) ; 3) les étapes d’élaboration ; 4) le passage du mode manuel de construction à l’utilisation des outils logiciels ; 5) certainesutilisations dans le contexte des nouvelles technologies ; 6) les unités de représentation et leur syntaxe ; 7) le format graphique de représentation (systématique dans le cas des cartes conceptuelles, occasionnel dans le cas des thésaurus) ; 8) l’évaluation des modèles de représentation et de leur format en regard de leurs fonctions. Elle fournit aussi des pistes méthodologiques et expérimentales fructueuses pour l’évolution des thésaurus. Cependant il est nécessaire de maintenir et d’approfondir des distinctions susceptibles d’éclairer les spécificités des différentes représentations nécessaires pour faciliter l’interaction des utilisateurs finals avec les bases de données. Différentes théories sémiotiques peuvent s’avérer utiles.
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Bodart, Vincent, Thierry Bréchet, Jean Hindriks, Stéphane Nassaut, Marthe Nyssens, Bruno Van der Linden, and Marie-Catherine Vermer. "Numéro 50 - avril 2007." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15743.

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Abstract:
Regards économiques a aujourd’hui 5 ans et 50 numéros ! Le comité de rédaction de la revue a décidé de fêter l’évènement en rassemblant, pour ce 50ème numéro, 5 articles dans lesquels des économistes de l’UCL livrent leur réflexion par rapport à un certain nombre d’enjeux économiques qu’ils estiment importants pour les années à venir et qui, de ce fait, attendent le prochain gouvernement fédéral. Cette initiative s’inscrit tout à fait dans le projet de Regards économiques, qui vise à impliquer davantage les économistes dans le débat public en posant leur regard sur des questions concrètes de politique économique et sociale. Les 5 articles rassemblés dans ce numéro “anniversaire” de Regards économiques constituent le fruit de cette réflexion. Le premier article, préparé par Vincent Bodart, s’intitule “Une politique budgétaire ambitieuse pour affronter le choc démographique”. Il plaide pour un renforcement significatif de la situation des finances publiques belges durant la prochaine législature. Il estime en effet qu’il est urgent, dans le but de pouvoir faire face au coût budgétaire du vieillissement, de relever le surplus primaire, lequel a fortement diminué sous le gouvernement sortant. Dans le deuxième article, Bruno Van der Linden se penche sur la “ Politique d’emploi : quelques enjeux fédéraux majeurs”. Il montre, notamment, qu’il existe des alternatives à la régionalisation des politiques d’emploi, qui combinent mieux l’objectif d’assurer les travailleurs contre le risque de chômage et la nécessité de responsabiliser les régions. La troisième article, préparé par Marie-Catherine Vermer, Stéphane Nassaut et Marthe Nyssens, s’intitule “Le titre-service, un état de la situation”. Alors que les titres-services semblent être un “succès” en termes de création d’emplois et de réduction du travail au noir, les auteurs interpellent les pouvoirs publics sur des enjeux importants comme ceux de l’évaluation du coût budgétaire net du système titre-service, de la pérennité financière et de la qualité des emplois créés. Le quatrième article, préparé par Thierry Bréchet, s’intéresse aux questions environnementales. Dans “L’environnement dans tous ses états”, l’auteur montre, d’après une analyse de différents indicateurs environnementaux, que la situation en Belgique est contrastée : alors que certains indicateurs sont au vert, d’autres sont au rouge. Jusqu’où alors poursuivre les évolutions positives et comment s’attaquer aux tendances négatives ? Enfin, dans le dernier article, qui porte sur le “Fédéralisme belge : la chimère des transferts et la fragmentation de la nation”, Jean Hindriks développe une série de raisons pour ne pas régionaliser trop vite davantage de compétences, en relativisant notamment le poids démesuré accordé aux transferts Nord-Sud dans le débat politique en Belgique. Nous sommes bien conscients que d’autres enjeux économiques que ceux abordés dans les articles qui viennent d’être présentés attendent le prochain gouvernement. Notre souci n’était pas d’être exhaustif ! Outre la difficulté de la tâche, notre ambition était plutôt d’apporter un point de vue sur des questions en lien avec nos préoccupations de recherche. Qu’il soit bien clair pour le lecteur que la démarche qui anime la réflexion des différents auteurs est de nature uniquement académique, sans prise de position partisane en faveur d’un programme politique en particulier. Nous pensons que les problématiques discutées ici devraient interpeller tous les décideurs politiques, quelle que soit leur couleur. Les points de vue présentés dans chacune des contributions n’engage toutefois que leurs auteurs.
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Bodart, Vincent, Thierry Bréchet, Jean Hindriks, Stéphane Nassaut, Marthe Nyssens, Bruno Van der Linden, and Marie-Catherine Vermer. "Numéro 50 - avril 2007." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2007.04.01.

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Abstract:
Regards économiques a aujourd’hui 5 ans et 50 numéros ! Le comité de rédaction de la revue a décidé de fêter l’évènement en rassemblant, pour ce 50ème numéro, 5 articles dans lesquels des économistes de l’UCL livrent leur réflexion par rapport à un certain nombre d’enjeux économiques qu’ils estiment importants pour les années à venir et qui, de ce fait, attendent le prochain gouvernement fédéral. Cette initiative s’inscrit tout à fait dans le projet de Regards économiques, qui vise à impliquer davantage les économistes dans le débat public en posant leur regard sur des questions concrètes de politique économique et sociale. Les 5 articles rassemblés dans ce numéro “anniversaire” de Regards économiques constituent le fruit de cette réflexion. Le premier article, préparé par Vincent Bodart, s’intitule “Une politique budgétaire ambitieuse pour affronter le choc démographique”. Il plaide pour un renforcement significatif de la situation des finances publiques belges durant la prochaine législature. Il estime en effet qu’il est urgent, dans le but de pouvoir faire face au coût budgétaire du vieillissement, de relever le surplus primaire, lequel a fortement diminué sous le gouvernement sortant. Dans le deuxième article, Bruno Van der Linden se penche sur la “ Politique d’emploi : quelques enjeux fédéraux majeurs”. Il montre, notamment, qu’il existe des alternatives à la régionalisation des politiques d’emploi, qui combinent mieux l’objectif d’assurer les travailleurs contre le risque de chômage et la nécessité de responsabiliser les régions. La troisième article, préparé par Marie-Catherine Vermer, Stéphane Nassaut et Marthe Nyssens, s’intitule “Le titre-service, un état de la situation”. Alors que les titres-services semblent être un “succès” en termes de création d’emplois et de réduction du travail au noir, les auteurs interpellent les pouvoirs publics sur des enjeux importants comme ceux de l’évaluation du coût budgétaire net du système titre-service, de la pérennité financière et de la qualité des emplois créés. Le quatrième article, préparé par Thierry Bréchet, s’intéresse aux questions environnementales. Dans “L’environnement dans tous ses états”, l’auteur montre, d’après une analyse de différents indicateurs environnementaux, que la situation en Belgique est contrastée : alors que certains indicateurs sont au vert, d’autres sont au rouge. Jusqu’où alors poursuivre les évolutions positives et comment s’attaquer aux tendances négatives ? Enfin, dans le dernier article, qui porte sur le “Fédéralisme belge : la chimère des transferts et la fragmentation de la nation”, Jean Hindriks développe une série de raisons pour ne pas régionaliser trop vite davantage de compétences, en relativisant notamment le poids démesuré accordé aux transferts Nord-Sud dans le débat politique en Belgique. Nous sommes bien conscients que d’autres enjeux économiques que ceux abordés dans les articles qui viennent d’être présentés attendent le prochain gouvernement. Notre souci n’était pas d’être exhaustif ! Outre la difficulté de la tâche, notre ambition était plutôt d’apporter un point de vue sur des questions en lien avec nos préoccupations de recherche. Qu’il soit bien clair pour le lecteur que la démarche qui anime la réflexion des différents auteurs est de nature uniquement académique, sans prise de position partisane en faveur d’un programme politique en particulier. Nous pensons que les problématiques discutées ici devraient interpeller tous les décideurs politiques, quelle que soit leur couleur. Les points de vue présentés dans chacune des contributions n’engage toutefois que leurs auteurs.
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Decerf, Benoit, Gilles Grandjean, and Tom Truyts. "Numéro 138 - mai 2018." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.12493.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques analyse le décret qui organise les inscriptions en première année secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le décret inscription requiert que les parents transmettent une liste de maximum dix établissements dans lesquels ils aimeraient inscrire leur enfant, classés dans l’ordre de leurs préférences. En parallèle, le décret fixe les critères qui sont utilisés pour déterminer à quels enfants donner priorité lorsque la demande pour un établissement excède son nombre de places disponibles. L’allocation des places disponibles est réalisée par un algorithme se basant sur les préférences transmises par les parents et les critères de priorité. Dans la mesure du possible, les élèves souhaiteraient pouvoir s’inscrire dans les établissements qu’ils estiment leur convenir le mieux. Le décret inscription atteint-il cet objectif ? Le rapport 2018 de la Commission Interréseaux des Inscriptions révèle qu’au 11 avril 2018, 91,13% des élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) étaient assurés de disposer d’une place dans « l’établissement de leur première préférence ». A Bruxelles, ils étaient 77,85% dans ce cas. Si ces chiffres paraissent encourageants, il convient cependant de les relativiser car ils mesurent le pourcentage d’élèves pouvant s’inscrire dans l’établissement qu’ils ont classé en haut de leur liste. Mais le décret actuel incite les parents à ne pas classer les écoles dans l’ordre de leurs vraies préférences parce qu’il alloue 80% des places disponibles dans une école sur base des premiers choix et parce que la priorité d’un élève augmente dans un établissement qu’il a bien classé. En classant les écoles de manière stratégique, les élèves peuvent parfois obtenir une meilleure affectation qu’en les classant selon l’ordre de leurs préférences. Dès lors, ces chiffres ne nous disent pas vraiment quelle est la proportion d’élèves qui ont obtenu leur école préférée. Nous expliquons dans cet article que les comportements stratégiques des parents entraînent une série de désavantages. Le décret complexifie la tâche des parents, il favorise les élèves les mieux informés au détriment des autres, il constitue une source de stress lors de la réalisation du classement et de remords une fois les résultats connus, il peut conduire la direction d’établissement à influencer le classement choisi par les parents, il peut générer des situations où des échanges d’établissement permettraient aux élèves d’améliorer leur situation, il ne garantit pas à un élève une place dans une école dans laquelle il a une priorité plus élevée qu’un autre élève pouvant s’y inscrire et il favorise les élèves qui ont des options externes au détriment de ceux qui n’en ont pas. Par contre, il peut induire une allocation des élèves telle que ceux qui ont une préférence forte pour un établissement prisé peuvent s’y inscrire parce qu’ils prennent le risque de classer cette école en première position, alors que d’autres optent pour des stratégies sûres. Quelle est l’ampleur de ces comportements stratégiques et surtout quels sont leurs effets ? La réponse à ces questions dépend notamment des tensions entre l’offre et la demande dans les établissements ciblés par les élèves. S’ils avaient la garantie de pouvoir s’inscrire dans une école qu’ils apprécient, même si cette école n’est pas celle qu’ils préfèrent, le décret inscription et les classements stratégiques qu’il induit ne poseraient pas de problèmes. A l’inverse, lorsque tous les établissements dans lesquels des parents souhaiteraient inscrire leur enfant sont fortement demandés, la position de chaque école dans le classement est cruciale. En effet, des élèves peuvent dans ce cas se retrouver sans établissement parce qu’ils ont classé les écoles d’une manière plutôt que d’une autre. Les classements stratégiques sont de ce fait déterminants dans les zones densément peuplées en regard des places qui y sont disponibles (Nord-Est de Bruxelles) ou pour des parents qui veulent absolument inscrire leurs enfants dans un établissement qui a une bonne réputation. Gardons cependant en tête que ces difficultés ne sont pas le résultat de l’utilisation d’un algorithme mais proviennent plutôt d’une offre insuffisante en regard de la demande. Si les effets pervers liés aux classements stratégiques étaient jugés trop importants, il y aurait alors lieu de remplacer le décret inscription par une procédure non manipulable. Notons qu’un tel changement n’implique pas de modifier les critères déterminant les priorités attribuées aux élèves. Par contre, comme expliqué dans Maniquet (2009), changer l’algorithme modifiera la performance de la procédure en termes d’efficacité et de respect des priorités fixées par le décret, que ce soit en l’améliorant ou en la détériorant. Le choix d’une autre procédure peut être éclairé par les résultats des nombreuses études scientifiques qui ont proposé et évalué différentes procédures d’inscription centralisées.
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Decerf, Benoit, Gilles Grandjean, and Tom Truyts. "Numéro 138 - mai 2018." Regards économiques, October 12, 2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2018.05.01.

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Abstract:
Ce numéro de Regards économiques analyse le décret qui organise les inscriptions en première année secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le décret inscription requiert que les parents transmettent une liste de maximum dix établissements dans lesquels ils aimeraient inscrire leur enfant, classés dans l’ordre de leurs préférences. En parallèle, le décret fixe les critères qui sont utilisés pour déterminer à quels enfants donner priorité lorsque la demande pour un établissement excède son nombre de places disponibles. L’allocation des places disponibles est réalisée par un algorithme se basant sur les préférences transmises par les parents et les critères de priorité. Dans la mesure du possible, les élèves souhaiteraient pouvoir s’inscrire dans les établissements qu’ils estiment leur convenir le mieux. Le décret inscription atteint-il cet objectif ? Le rapport 2018 de la Commission Interréseaux des Inscriptions révèle qu’au 11 avril 2018, 91,13% des élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) étaient assurés de disposer d’une place dans « l’établissement de leur première préférence ». A Bruxelles, ils étaient 77,85% dans ce cas. Si ces chiffres paraissent encourageants, il convient cependant de les relativiser car ils mesurent le pourcentage d’élèves pouvant s’inscrire dans l’établissement qu’ils ont classé en haut de leur liste. Mais le décret actuel incite les parents à ne pas classer les écoles dans l’ordre de leurs vraies préférences parce qu’il alloue 80% des places disponibles dans une école sur base des premiers choix et parce que la priorité d’un élève augmente dans un établissement qu’il a bien classé. En classant les écoles de manière stratégique, les élèves peuvent parfois obtenir une meilleure affectation qu’en les classant selon l’ordre de leurs préférences. Dès lors, ces chiffres ne nous disent pas vraiment quelle est la proportion d’élèves qui ont obtenu leur école préférée. Nous expliquons dans cet article que les comportements stratégiques des parents entraînent une série de désavantages. Le décret complexifie la tâche des parents, il favorise les élèves les mieux informés au détriment des autres, il constitue une source de stress lors de la réalisation du classement et de remords une fois les résultats connus, il peut conduire la direction d’établissement à influencer le classement choisi par les parents, il peut générer des situations où des échanges d’établissement permettraient aux élèves d’améliorer leur situation, il ne garantit pas à un élève une place dans une école dans laquelle il a une priorité plus élevée qu’un autre élève pouvant s’y inscrire et il favorise les élèves qui ont des options externes au détriment de ceux qui n’en ont pas. Par contre, il peut induire une allocation des élèves telle que ceux qui ont une préférence forte pour un établissement prisé peuvent s’y inscrire parce qu’ils prennent le risque de classer cette école en première position, alors que d’autres optent pour des stratégies sûres. Quelle est l’ampleur de ces comportements stratégiques et surtout quels sont leurs effets ? La réponse à ces questions dépend notamment des tensions entre l’offre et la demande dans les établissements ciblés par les élèves. S’ils avaient la garantie de pouvoir s’inscrire dans une école qu’ils apprécient, même si cette école n’est pas celle qu’ils préfèrent, le décret inscription et les classements stratégiques qu’il induit ne poseraient pas de problèmes. A l’inverse, lorsque tous les établissements dans lesquels des parents souhaiteraient inscrire leur enfant sont fortement demandés, la position de chaque école dans le classement est cruciale. En effet, des élèves peuvent dans ce cas se retrouver sans établissement parce qu’ils ont classé les écoles d’une manière plutôt que d’une autre. Les classements stratégiques sont de ce fait déterminants dans les zones densément peuplées en regard des places qui y sont disponibles (Nord-Est de Bruxelles) ou pour des parents qui veulent absolument inscrire leurs enfants dans un établissement qui a une bonne réputation. Gardons cependant en tête que ces difficultés ne sont pas le résultat de l’utilisation d’un algorithme mais proviennent plutôt d’une offre insuffisante en regard de la demande. Si les effets pervers liés aux classements stratégiques étaient jugés trop importants, il y aurait alors lieu de remplacer le décret inscription par une procédure non manipulable. Notons qu’un tel changement n’implique pas de modifier les critères déterminant les priorités attribuées aux élèves. Par contre, comme expliqué dans Maniquet (2009), changer l’algorithme modifiera la performance de la procédure en termes d’efficacité et de respect des priorités fixées par le décret, que ce soit en l’améliorant ou en la détériorant. Le choix d’une autre procédure peut être éclairé par les résultats des nombreuses études scientifiques qui ont proposé et évalué différentes procédures d’inscription centralisées.
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Dunoyer, Christiane. "Alpes." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.124.

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Le nom « alpe » d’origine prélatine, dont le radical alp signifie « montagne », est commun à tout le territoire en question. L’espace physique ainsi dénommé crée une série d’oppositions entre la plaine et la montagne, entre la ville et la montagne et entre les populations intra-alpines, dotées de connaissances spécifiques pour vivre dans cet espace, et les populations demeurant à l’extérieur des Alpes ou les traversant (voir aussi Monde alpin). Redécouvertes à l’époque des Lumières, dans un cadre positiviste, les Alpes deviennent un objet de spéculation philosophique (Rousseau 1761) et d’étude pour les sciences naturelles, notamment la biologie, et la médecine. L’apport de ces disciplines ne manqua pas d’influencer le regard porté par le monde urbain sur les Alpes, à partir de ce moment. En suivant l’exemple du philosophe et naturaliste Horace B. de Saussure (1779-1796), qui explora cette région à la fin du 18e siècle et qui accomplit l’ascension du mont blanc en 1787, un an après la première de Balmat et Paccard, les voyageurs anglais à leur tour découvrirent les Alpes et opposèrent la grandeur de ces paysages au côté misérabiliste des populations rencontrées, dans le cadre d’une sorte d’anthropologie spontanée empreinte d’idéologie, où les locaux sont perçus et décrits comme des survivances de sociétés primitives et donc étrangères à la nature sophistiquée de leurs observateurs. La naissance de l’alpinisme se situe dans ce contexte. En tant que paysage, les Alpes jouent un rôle important à l’âge romantique : Étienne Pivert de Senancour (1804) est le premier écrivain romantique à les avoir parcourues dans un but contemplatif. Objet contradictoire, les Alpes sont souvent peintes en vertu de leur beauté terrifiante. Au fil de voyages initiatiques, de découvertes et de rencontres, la vision romantique s’enrichit jusqu’à acquérir une dimension pédagogique, voire d’édification morale (Töpffer 1844), et nourrit encore en partie les représentations collectives de nos jours. Intégrées dans la société globale, les Alpes exercent un attrait sur le citadin depuis deux siècles. Celui-ci y projette tantôt la nostalgie d’un univers sauvage, tantôt le désir de conquérir et de domestiquer l’espace naturel. Les collections présentes dans quelques grands musées urbains font aussi partie de ce regard que les villes portent sur les Alpes, notamment au cours de la première moitié du 20e siècle. Tel est le cas des objets de la vie quotidienne réunis par Hippolyte Müller, fondateur du Musée Dauphinois, et par les plus de 8000 collectés par Georges Amoudruz, qui ont été acquis par le Musée d’Ethnographie de Genève. Ce n’est que plus récemment que les Alpes sont devenues un objet d’étude pour les géographes (Raoul Blanchard fonde en 1913 la Revue de géographie alpine) : les problématiques sociales, territoriales et environnementales des espaces montagnards sont au centre de ces recherches. Enfin, les anthropologues s’y sont intéressés aussi en privilégiant une approche qui combine l’étique et l’émique (voir Monde alpin). Terres de contrastes, les Alpes échappent à toute catégorisation trop stricte, tantôt appréhendées comme une unité qui efface les spécificités, tantôt comme un ensemble problématique : « un vaste territoire dont l'unité se décompose en un grand nombre de variétés régionales » que le géographe étudie en portant à la lumière « de multiples problèmes relatifs à de multiples pays » (Arbos 1922). Bätzing (2003, 2007) propose un essai de définition des Alpes en montrant la difficulté de la tâche à cause de l’absence de frontières claires, que ce soit sur le plan géographique ou sur le plan humain. Il désigne cette variabilité géographique comme l’origine du problème pour l’éclosion d’une politique alpine. Par exemple, la définition classique des Alpes en tant que massif au-delà de la frontière où poussent les arbres (1900-2200 mètres) est aujourd’hui contestée après la mise en évidence de l’existence de montagnes hautes, très arides et sans glaciers, qui ne rentrent pas dans cette définition. Quant à Fernand Braudel (1966) et Germaine Veyret-Verner (1949), qui introduisent la dimension sociale à travers les études démographiques, définissent les Alpes comme un espace isolé, à l’écart des bouleversements de l’histoire. Ces théories ont été depuis sérieusement remises en question, les archéologues ayant amplement démontré que déjà pendant la préhistoire les Alpes étaient le théâtre de passages et d’échanges. Une deuxième définition, qui est à la base de la loi anthropogéographique des Alpes théorisée par Philippe Arbos (1922), l’un des pères fondateurs de la géographie alpine, et de l’alpwirtschaft de John Frödin (1940), est centrée sur les notions de pente et de verticalité, impliquant une organisation humaine et une modalité d’exploitation de la montagne par étagements successifs où tout est lié dans un système d’interdépendance et de complémentarité. Cette définition est aussi partiellement dépassée : le système traditionnel s’est transformé (sédentarisation des populations, abandon de la montagne, nouvelles installations à cause du tourisme). D’ailleurs, le tourisme, qui semble une constante de l’espace alpin contemporain, n’est pourtant pas présent partout : le tourisme touche moins de 40 % des communes des Alpes (Bätzing 2007). D’autres façons de délimiter les Alpes font référence aux unités géographiques formées par les vallées (ayant chacune son histoire, son évolution et son organisation pour l’exploitation des ressources locales) ou par les groupements de massifs et de sommets (qui revêtent un intérêt notamment pour les alpinistes) : dans le premier cas les frontières passent par les cours d’eau, dans le deuxième par les sommets. Enfin, la division politico-administrative est une autre tentative de définition : les Alpes sont partagées et loties sur la base de subdivisions territoriales qui en ont fait « un facteur de séparation plus ou moins déterminant » (Fourny 2006), à la base de conflits, notamment lorsque les aires culturelles ne recoupent pas les délimitations politiques, ce qui est assez fréquent, étant donné que les unités de peuplement, de langue, de religion, se différencient dans les plaines et les vallées et non sur les lignes de crête. Le signe le plus manifeste en est la langue. En effet, les Alpes sont une vraie mosaïque de groupes linguistiques, ethniques et religieux : des populations de langue provençale du secteur sud-occidental aux populations slaves de l’extrémité orientale. Parfois la variation existe à l’intérieur de la même vallée et remonte au Moyen Âge, par exemple dans les vallées occitanes et francoprovençales du secteur occidental, versant italien. Dans certains cas, elle est la conséquence de mouvements migratoires, tels que l’expansion colonisatrice des Walser, qui en partant de l’Oberland bernois entre le 13e et le 15e siècle se sont implantés dans plus de cent localités alpines sur une région très large qui va de la Savoie au Vorarlberg (Weiss 1959, Zinsli 1976), ou les déplacements des paysans carintiens et bavarois qui occupèrent la partie supérieure de nombreuses vallées des Alpes orientales, italiennes et slovènes. Les situations de contact linguistique dans les Alpes orientales italiennes et slovènes ont fait l’objet d’études anthropologiques de la part de Denison (1968) et de Brudner (1972). Le problème des relations entre milieu physique et organisation sociale est au cœur des études sur les Alpes. Les études de Philippe Arbos (1922) sont une réaction au déterminisme largement partagé jusqu’ici par les différents auteurs et se focalisent sur la capacité humaine d’influencer et de transformer le milieu. Dans ce filon possibiliste s’inscrit aussi Charles Parain (1979). Germaine Veyret-Verner (1949, 1959) introduit la notion d’optimum, à savoir l’équilibre démographique résultant de la régulation numérique de la population et de l’exploitation des ressources locales. Bernard Janin (1968) tente de cerner le processus de transformation économique et démographique dans le Val d’Aoste de l’après-guerre jusqu’aux années 1960, dans un moment perçu comme crucial. D’autres études se sont concentrées sur l’habitat humain, notamment sur l’opposition entre habitats dispersés, typiques des Alpes autrichiennes, bavaroises et suisses (et plus marginalement des Alpes slovènes : Thomas et Vojvoda, 1973) et habitats centralisés, typiques des Alpes françaises et italiennes (Weiss 1959 : 274-296 ; Cole et Wolf 1974). Au lieu de focaliser sur la variabilité interne des phénomènes alpins et sur leurs spécificités culturelles, quelques chercheurs sous la direction de Paul Guichonnet (1980) tentent une approche globale des Alpes, en tant qu’entité unitaire en relation avec d’autres espaces physiques et humains. Cette approche se développe parallèlement à la transition qui s’opère au niveau institutionnel où les Alpes deviennent un objet politique et ne sont plus un assemblage de régions : en effet, avec la Convention alpine (1991), les Alpes acquièrent une centralité en Europe. Plutôt que les confins d’un territoire national, elles sont perçues comme des lieux d’articulation politique, une région de frontières. Dans cette optique, les Alpes sont étudiées sous l’angle des forces extérieures qui les menacent (transport, tourisme, urbanisation, pollution) et qui en font un espace complémentaire de l’urbain et nécessaire à la civilisation des loisirs (Bergier 1996). C’est ainsi que « le territoire montagnard tire sa spécificité non pas d’un “lieu” mais de la complexité de la gestion de ce lieu. » (Gerbaux 1989 : 307) Attentifs au nouvel intérêt que la société porte sur les Alpes, après l’orientation vers les problèmes urbains, les anthropologues étudient la mutation rapide que connaît cet espace. Gérald Berthoud et Mondher Kilani (1984) entreprennent des recherches sur les transformations des Alpes en démontrant comment l’axe tradition-modernité demeure central dans les représentations des Alpes, toutes d’origine urbaine, qui se succèdent au fil des siècles, à tel point que les phénomènes contemporains y sont toujours interprétés en fonction du passé. Kilani (1984) décrit les Alpes comme un puissant lieu d’identification et analyse les effets de la manipulation de cette image figée sur les communautés alpines, que ce soient les images négatives renvoyant à la montagne marginale et arriérée ou les images utopiques de la nature vierge et du berceau de la tradition. La question de l’aménagement des Alpes étant devenue cruciale, en vue de la promotion touristique et de la préservation des milieux naturels, Bernard Crettaz met l’accent sur cette nouvelle représentation des Alpes qui régit l’aménagement contemporain et introduit la notion de disneylandisation (Crettaz 1994). Parallèlement, la floraison de musées du territoire semble être un signal parmi d’autres de cette volonté des populations locales de se libérer des représentations urbaines, qui en ont longtemps affecté le développement en imposant un sens univoque dans la diffusion de la pensée, et de raconter à leur tour les Alpes. Enfin, une réflexion sur l’avenir et le devenir des Alpes s’amorce (Debarbieux 2006), sur la déprise humaine entraînant un ensauvagement généralisé et la reforestation massive, qui est en train de progresser vers le haut, au-delà des limites écologiques, à cause du réchauffement climatique. À cette déprise, s’oppose la densification de l’impact humain le long des grands axes de communication (Debarbieux 2006 : 458), une constante de l’histoire alpine à l’échelle des millénaires, ayant comme conséquence un contraste croissant dans l’accessibilité entre les différentes localités, les villes situées le long des couloirs de circulation devenant toujours plus proches les unes des autres (Tschofen 1999 ; Borsdorf & Paal 2000). Marginalisation progressive ou reconquête de l’espace et de l’héritage?
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Blais, Louise. "Biopolitique." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.105.

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Abstract:
On doit à Michel Foucault la notion de biopolitique, proposée dès 1974, et dont il en attribuera l’héritage à son maitre, Georges Canguilhem. Depuis, la notion de biopolitique occupe une place non négligeable dans des domaines et disciplines aussi variés que le « management » privé ou public, la santé et les services sociaux, le commerce ou les sciences humaines et sociales (littérature, philosophie, sociologie, anthropologie….). La biopolitique est au cœur des processus de normalisation et de contrôle social. Citons d’emblée Foucault : « Le contrôle de la société sur les individus ne s’effectue pas seulement par la conscience ou par l’idéologie, mais aussi dans le corps et avec le corps. Le corps est une réalité biopolitique ; la médecine est une stratégie biopolitique » (Foucault, 1994 : 210). La biopolitique, soutient Foucault, est une stratégie politique de la gouvernance qu’il faut situer dans le cadre qui l’a vu naitre : l’émergence du libéralisme (Foucault, 2004). La biopolitique désigne le nouvel objet de gouvernance des sociétés libérales depuis deux siècles: la population comme ensemble des gouvernés dans leur existence biologique (Gros et al, 2013). La biopolitique est tout à la fois stratégie politique, outil de savoir/pouvoir et pratique gouvernementale/institutionnelle. Sa tâche, sa responsabilité, son mandat est de s’occuper de la « santé » des populations: natalité, mortalité, morbidité, hygiène, alimentation, sexualité, pollution, pauvreté, comportements… l’air, l’eau, les constructions, les égouts …. Le champ de la santé s’étend alors à l’infini, à travers un panoptique, c’est à dire, ce dispositif qui rend possible l’idée d’un regard englobant portant sur chacun des individus (Foucault, 1994 : 261). C’est en ce sens que, pour Foucault, la médecine ne se réduit pas à la seule figure du médecin; elle est une « stratégie biopolitique » qui se déploie et s’incarne dans un dispositif institutionnel et professionnel indispensable à la gouvernance des sociétés (néo)libérales (Foucault, 1994 : 210). C’est aussi en ce sens que Guillaume le Blanc (2006 :154) soutiendra que : « La médicalisation de la vie humaine est l’évènement majeur de la biopolitique ». De ce point de vue, les études populationnelles et épidémiologiques, dont les premières remontent au 19e siècle (Blais, 2006) prennent toute leur importance comme outils de la gouvernance. D’une part, elles nourrissent les choix et décisions des gouvernants concernant les populations à gouverner, choix et décisions qui sont à la fois d’ordre politique, économique, social et culturel, et qui s’inscrivent dans des rapports de pouvoir. D’autre part, elles modélisent les représentations des populations (des gouvernés) dans leur existence biologique et sociale. La biopolitique est en ce sens un mode de connaissance, à la fois des populations en tant qu’agrégats d’individus, et de soi en tant qu’individu dans la collectivité. La biopolitique est, chez Foucault, un outil qui forge les normes, outil essentiel à la gouvernance et ses instances de pratiques : la justice, bien sûr, mais aussi, et notamment, les institutions de la santé, des services sociaux, de l’éducation, du travail… Elle établit des normes visuelles (les apparences, les comportements, les performances, les existences biologiques…) et discursives (les manières de nommer les choses, de les dire, le dicible, ce qui est recevable, la parole, l’expression, l’argumentation…). Elle modélise les représentations faites de la norme, des représentations autant de l’autre, du différent, de la non-norme, que de soi en tant qu’individu(s) par rapport et en rapport(s) à autrui et sa place dans la collectivité. Comme le souligne le Blanc (2006 :9), chez Foucault la vie est qualifiée par des normes qui sont tout à la fois des normes de savoir et des normes de pouvoir. Toutefois, le contrôle social n’est pas que processus unidirectionnel, hiérarchique ou « top-down », ce qui serait inadéquat pour rendre compte de la complexité de son mode opératoire. Judith Revel (2008 : 28) résume ainsi le fonctionnement de la biopolitique néolibérale et ce qui en fait l’efficacité dans la pensée de Foucault, efficacité dans le sens de « comment ça marche ». Le contrôle social, dit-elle, est « une économie du pouvoir qui gère la société en fonction de modèles normatifs » de l’appareil d’État et ses institutions. En même temps, pour qu’il ne soit pas que répression autoritaire, le contrôle social opère par l’intériorisation de la norme chez les individus, une « pénétration fine du pouvoir dans les mailles de la vie », que Foucault appelait le « pouvoir capillaire ». En tant que mode de connaissance, la biopolitique produit du savoir et donc, selon la formule consacrée, du pouvoir. D’une part, il y a le(s) savoir(s) qui alimente(nt) les gouvernants dans l’exercice du pouvoir. Les classifications et catégories toujours plus différenciées de la biopolitique produisent des individus objectivés d’une population à gérer, l’individu-objet sur lequel agissent les institutions de la gouvernance (Blais 2006). Sur ce point, Foucault rejoint des auteurs comme Illich (1975), Goffman (1968) et Castel (1981, 1979, 1977) qui ont analysé et exposé les effets contreproductifs, stigmatisants, assujettissants ou normalisants de la pensée et des pratiques classificatrices dès lors qu’elles enferment les individus dans des catégories. D’autre part, il y a le(s) savoir(s) qui alimente(nt) aussi les gouvernés dans leur rapport à la norme, dans les manières de l’intérioriser à travers les choix, décisions et pratiques qui tissent toute vie au quotidien. Un savoir qui produit ainsi un individu-sujet, un sujet pensant et agissant. En d’autres termes, le sujet émerge à travers les catégories qui le définissent. La biopolitique renvoie inévitablement à la question de la manière (ou l’art, dirait Foucault) de gouverner (Gros et al, 2013 : 6). À l’ère du numérique, du Big Data, des algorithmes, qui connaissent un essor global depuis la mort de Foucault en 1984, la notion de biopolitique est-t-elle encore un outil d’analyse efficace des modalités de contrôle et de gouvernement des populations? Pour certains, dont Pierre Dardot et Christian Laval (2016), ce passage du gouvernement des corps, c’est à dire à une forme de pouvoir qui s’exerce sur les corps par une surveillance individualisée, au gouvernement de soi-même implique un nouveau mode de gouvernance. Celui qui se met en place s’appuierait moins, argüent-ils, sur les normes et contrôles de la biopolitique, que sur l’idée de la liberté des sujets qu’il s’agit de gouverner par des incitations et mesures les laissant en apparence libres d’agir, en canalisant, voire en manipulant les intérêts des individus et des populations. C’est ce que Foucault appelait la « conduite des conduites ». Dardot et Laval donnent comme exemple de telles mesures celui du code de la route où la liberté est celle du « choix » du chemin et de la destination, mais selon les règles de la route (vitesse, permis, etc). D’autres diront que le pouvoir d’accumulation de masses de données par les Facebook, Google et autres grands joueurs de l’internet dessine un nouvel art de la gouvernance où la surveillance a cédé au profilage. D’un régime de normalisation on passe à un régime de neutralisation, soutient Antoinette Rouvroy (2018 : 63). Et pour Mondher Kilani, la biopolitique détient désormais un « … pouvoir démultiplié de surveillance et d’engloutissement des individus et des conscience,… » (Kilani, 2018 : 292). Il s’agit alors d’étudier les biopolitiques contemporaines là où elles se redéfinissent en permanence (Fassin, 2006 : 40). Si les catégories de la biopolitique ont tendance à objectiver les individus, elles contiennent aussi une source de re-subjectivation. Chez Foucault, le processus de re-subjectivation ne se réduit pas à l’individu : se défaire des marques objectivantes de la pensée et de la pratique classificatrice ne se fait pas seul. La création de nouvelles pratiques arrivent aussi par le bas, comme en témoigne l’impact des mouvements féministes, écologistes, homosexuels, transgenres, de personnes psychiatrisées….. C’est pourquoi Foucault s’intéressait aux micro-pratiques (dans les prisons, les milieux psychiatriques, etc) comme pratiques de liberté et lieux de dé-assujettissement. D’où l’importance pour les sciences humaines et sociales d’étudier et d’exposer les nouveaux modes opératoires de la biopolitique, mais aussi les micro-pratiques de résistance, de liberté, les contre-pouvoirs qui se créent dans les interstices de la société. Car la «vie politique» est constituée d’un débat permanent entre gouvernés et gouvernants (Gros et al, 2013 : 7).
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Fassin, Didier. "Châtiment." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.103.

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Abstract:
Le châtiment est généralement considéré comme la réponse à une violation des lois ou des normes. Plus spécifiquement, dans le langage juridique, on parle de peine. On se réfère alors à la définition qui en a été donnée par le philosophe du droit britannique H. L. A. Hart (1959), selon lequel il s’agit de l’infliction d’une souffrance ou d’un équivalent à l’auteur réel ou supposé d’une infraction à l’encontre des règles légales, la décision et l’exécution en revenant à des êtres humains autres que le contrevenant qui agissent dans le cadre d’une autorité instituée. Ces cinq critères sont typiquement présents lorsqu’une personne accusée d’un crime ou d’un délit est jugée par un tribunal et, au terme du procès, se voit condamnée à une sanction telle qu’un emprisonnement. Cette situation est celle qu’étudie David Garland (1990). Deux faits méritent toutefois d’être relevés à propos de cette définition. D’une part, elle produit implicitement une légitimation du châtiment, qui est à la fois morale, puisqu’il punit l’auteur d’une infraction, et légale, puisqu’il procède d’une pure application de la loi. D’autre part, elle suppose un travail de normalisation et une forme de publicité, excluant notamment les punitions dans le cadre familial ou scolaire. Face à cette lecture normative, l’anthropologue s’interroge : qu’en est-il dans les faits ? Comme l’a établi Bronislaw Malinowski (1926) dans le cas des sociétés qu’on appelait alors primitives, ce déplacement ethnographique a une fonction critique, dans la mesure où il soulève des questions qui vont à l’encontre du sens commun et dévoilent des faits inattendus. Il convient d’abord de se demander avec Nietzsche (1993 [1887]) dans une perspective généalogique comment il se fait qu’une équivalence soit ainsi établie entre la commission d’une infraction et l’infliction d’une souffrance. Cette interrogation conduit à une autre : en a-t-il été ainsi toujours et partout ? Le philologue s’avère ici d’un certain secours, puisqu’Émile Benveniste (1969) note que le verbe punir provient du latin pœna et du grec poin?, lequel correspond à la dette que l’on doit payer pour réparer un crime, la connotation doloriste du mot n’étant apparue que dans le latin tardif. Au départ, donc, la réponse à l’infraction commise procédait d’une logique de réparation. Il fallait indemniser la violation de la loi ou de la norme par un paiement, par exemple à la famille de la victime s’il s’agissait de violence ou de meurtre. Les études historiques confirment que tel était bien le cas dans les sociétés anciennes, et Georg Simmel (1997 [1907]) montre notamment que, dans l’Angleterre anglo-saxonne, le montant de la somme due pour la compensation d’un meurtre, appelée wergeld, était établi en fonction du statut de la personne tuée et que le châtiment dans ces cas est intervenu tardivement. Les données ethnologiques vont dans le même sens, et par exemple l’enquête conduite par Kalervo Oberg (1934) parmi les Tlingit d’Alaska révèle que le meurtre du membre d’un clan était réparé par la mise à mort d’un membre du clan de l’auteur du crime de rang égal, cette réparation se réduisant toutefois à une simple somme d’argent lorsque la victime était de statut inférieur. Quand cette logique de la dette et de sa restitution s’est-elle éteinte ? Dans le monde occidental, le fait essentiel a été le passage de l’ancien droit germanique au droit romain et de la réparation à la peine. Comme l’analyse Michel Foucault (2015 [1971]), cette évolution s’est faite en France sous la double influence de la Royauté, qui affaiblit ainsi les structures féodales, et de l’Église, qui introduit les notions de péché et de pénitence. Dans les sociétés précoloniales, c’est précisément la colonisation qui introduit ce changement, et Leopold Pospisil (1981) raconte la douloureuse rencontre des deux mondes dans le cas des Kapauku de Papouasie-Nouvelle Guinée, brutalement passés d’une situation où le paiement de dommages réparait une transgression de la norme à un paradigme juridique dans lequel l’emprisonnement était la réponse à la violation de la loi. L’imposition de cette sanction, qui n’était pas comprise par des populations dont la liberté était vue comme un bien supérieur, a donné lieu à des suicides et des révoltes. Un élément essentiel de cette transformation de la signification du châtiment, relevé par E. E. Evans-Pritchard (1972 [1937]), est son individualisation. Dans les sociétés sous le régime de la réparation, le collectif, qu’il s’agisse de la famille ou du clan, doit répondre de l’acte commis. Dans les sociétés sous le régime de la peine, c’est l’individu qui doit en rendre compte. Au principe d’échange entre des groupes se substitue un principe de responsabilité de la personne. D’une manière générale, on peut donc dire, au regard de cette analyse généalogique, que l’évolution s’est opérée, dans le long terme, d’une économie de la dette à une morale de la souffrance. Pour autant, la première n’a pas totalement disparu au bénéfice de la seconde. Il en existe de nombreuses illustrations contemporaines, dont la plus manifeste concerne le monde musulman. En effet, selon la loi islamique, pour autant qu’un crime n’ait pas été commis contre Dieu, le juge propose à la famille de la victime une alternative : soit la qisas, châtiment imposé sur la base de la loi du talion, impliquant donc la mort en cas de meurtre ; soit la diyya, réparation par une somme d’argent déterminée par le magistrat. Comme le montre Arzoo Osanloo (2012) à propos de l’Iran contemporain, la seconde formule est bien plus souvent utilisée que la première, mais le juge ajoute souvent au paiement du dommage une peine d’emprisonnement. Au regard de l’évolution qui vient d’être décrite, une autre question se pose, dont John Rawls (1955) souligne combien elle est débattue : comment justifie-t-on l’infliction d’une souffrance ? La philosophie morale et le droit ont en effet une double réponse. La première, utilitariste, dans la suite de Jeremy Bentham (2011 [1780]), pose que la souffrance de l’auteur d’un crime ne se justifie que pour autant qu’elle augmente le bonheur dans la société, autrement dit, qu’elle diminue la criminalité. Ce peut être par effet de neutralisation (l’exécution, l’emprisonnement, l’exil), dissuasion (pour l’individu et la collectivité) et réhabilitation (par la réforme morale ou la réinsertion sociale). La seconde, rétributiviste, héritière d’Emmanuel Kant (2011 [1795]), affirme que la souffrance ne se justifie qu’en tant qu’elle expie l’acte répréhensible commis, indépendamment de toute conséquence sociale, positive ou négative. La peine ainsi infligée doit en principe être équivalente de la violation de la loi ou de la norme (allant donc jusqu’à l’exécution en cas de meurtre). Le tournant punitif des dernières décennies dans la plupart des pays manifeste un glissement de la première justification vers la seconde. Ces deux théories, qui ont donné lieu, au cours des deux derniers siècles à une considérable littérature visant à contester ou affiner l’une ou l’autre, énoncent ce qui devrait justifier le châtiment, mais est-ce bien ainsi que les choses se passent dans le monde réel ? Rien n’est moins sûr, et nombre de travaux de sciences sociales le montrent. On peut trouver une justification au châtiment d’une personne, même possiblement innocente, pour faire un exemple, pour humilier un adversaire, pour pacifier un mécontentement populaire, pour satisfaire le désir de vengeance des proches d’une victime, pour instituer un ordre social inégal fondé sur la peur, pour simplifier des procédures judiciaires grâce au plaider coupable, et pour bien d’autres raisons encore. Mais quand bien même on a énuméré ces justifications rationnelles, on n’a pas épuisé les fondements de l’acte de punir car il demeure une forme de jouissance dans l’administration de la souffrance, qu’en paraphrasant Georges Bataille (1949), on peut appeler la part maudite du châtiment. Cette dimension affective se manifeste à travers les gestes de cruauté constatés dans les métiers de la répression et les excès de tourment habituels dans les institutions carcérales qui, comme l’analyse Everett Hughes (1962), ne sont pas seulement le fait d’individus ou même de professions. C’est la société qui leur délègue ce qu’elle considère comme ses basses œuvres, sans guère chercher à les réguler ou à en sanctionner les abus. On se souvient que Claude Lévi-Strauss (1955) établissait un parallèle entre l’anthropophagie, qui semble une pratique barbare aux yeux des Occidentaux, et les formes contemporaines du châtiment, notamment la prison, qui paraîtraient tout aussi choquantes aux Amérindiens. Comment expliquer que le châtiment tel qu’il existe dans les sociétés modernes non seulement se maintienne mais plus encore se développe considérablement ? Pour répondre à cette question, il faut probablement prendre en considération une dimension à laquelle la philosophie morale et le droit ont rarement prêté attention : c’est la manière dont le châtiment est réparti dans la société. Les théories normatives supposent en effet que l’on punisse de façon juste, ce qui implique à la fois que plus une infraction est grave et plus elle est lourdement sanctionnée et que pour une même infraction deux individus soient également sanctionnés. Est-ce le cas ? Les travaux menés par des chercheurs, à l’instar de Bruce Western (2006), sur la distribution du châtiment dans la société révèlent que les classes populaires et les minorités ethnoraciales sont très surreprésentées dans les prisons et plus largement dans l’ensemble de l’appareil punitif. Est-ce parce que leurs membres commettent plus de violations de la loi ou que ces violations sont plus graves ? Les études montrent que la sévérité du système pénal, depuis le niveau législatif de fabrication des lois jusqu’au niveau judiciaire de leur application, n’est pas principalement lié aux conséquences néfastes des actes commis mais tient à des choix opérés en fonction de ceux qui les commettent. Ainsi le vol à la tire est-il souvent plus durement réprimé que l’abus de biens sociaux et, plus généralement, la petite délinquance que la criminalité financière, même lorsque cette dernière a des effets désastreux en termes de paupérisation et de surmortalité des segments les plus fragiles de la société. Ce qui conduit Émile Durkheim (1996 [1893]) à inverser la définition habituelle du châtiment, en affirmant qu’on ne condamne pas un acte parce qu’il est criminel, mais qu’il est criminel parce qu’on le condamne. À quoi sert donc le châtiment si ce qui détermine sa sévérité est moins la gravité de l’acte que les caractéristiques sociales de son auteur ? En prolongeant la réflexion de Michel Foucault (1975), on peut penser que le châtiment n’a peut-être pas pour vocation première de sanctionner les transgressions de la loi, de protéger la société de leurs auteurs et in fine de réduire la délinquance et la criminalité, mais que sa fonction sociale principale est plutôt d’opérer des différenciations entre ceux que l’on peut punir et ceux que l’on veut épargner. Ainsi relève-t-il tout autant d’une politique de la justice, au sens du droit, que d’une politique de l’injustice, dans un sens moral. Dans un contexte où la population carcérale atteint des niveaux records dans le monde et où les pratiques punitives participent de la reproduction des inégalités (Fassin 2017), la réflexion anthropologique sur le châtiment est assurément une tâche essentielle.
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