Academic literature on the topic 'Islande – Histoire – 17e siècle'

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Journal articles on the topic "Islande – Histoire – 17e siècle"

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Dufour, Liliane. "Le contrat et le constat : notaires et histoire urbaine en Sicile à la fin du 17e siècle." Mélanges de l’École française de Rome. Italie et Méditerranée 112, no. 1 (2000): 105–18. http://dx.doi.org/10.3406/mefr.2000.4699.

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Becker, Charles. "Conditions écologiques, crises de subsistance et histoire de la population à l'époque de la traite des esclaves en Sénégambie (17e–18e siècle)." Canadian Journal of African Studies / Revue canadienne des études africaines 20, no. 3 (January 1986): 357–76. http://dx.doi.org/10.1080/00083968.1986.10804163.

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Gagné, Natacha. "Anthropologie et histoire." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

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Abstract:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
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Dissertations / Theses on the topic "Islande – Histoire – 17e siècle"

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Dupont-Hébert, Céline. "Contexte économique de la ferme islandaise prémoderne (16ème-20ème siècles) des Vestfirðir : une analyse zooarchéologique à la recherche de marqueurs de stress." Master's thesis, Université Laval, 2012. http://hdl.handle.net/20.500.11794/23341.

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Abstract:
L'époque prémoderne islandaise (16eme au 19eme siècle) a longtemps été perçue par les historiens et les archéologues comme une période sombre de l'histoire du pays. Les éruptions volcaniques, les épisodes de famine, la variabilité climatique et la situation politique sont des événements qui ont inévitablement affecté la population et la mémoire collective. Toutefois, comment cela se traduit-il pour l'archéologue qui doit interpréter, d'une part, les traces laissées par la population et, d'autre part, la mesure dans laquelle ces événements l'ont affectée? Afin de répondre à cette interrogation, deux assemblages fauniques issus de sites archéologiques de la péninsule des Vestfirðir, Eyri et Vatnsfjörður, ont fait l'objet d'une analyse zooarchéologique. La méthodologie appliquée à cette recherche réussit à faire la démonstration de l'existence de pressions économiques et démographiques durant la période prémoderne et les résultats démontrent la nécessité de reconsidérer certains concepts relatifs au stress et aux établissements côtiers islandais.
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Uomini, Steve. "Histoire cachée : polygraphie historique et comportements intellectuels dans la France du XVIIème siècle." Paris 4, 1997. http://www.theses.fr/1997PA040052.

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Abstract:
L'objet de cette étude est l'analyse approfondie d'un important corpus de documents historiographiques français rédigés entre 1612 et 1696. Articulé en trois étapes fondamentales, l'examen des propriétés thématiques et structurelles de la polygraphique historique au XVIIe siècle se focalise successivement sur les traditions tragiques, romanesques et anecdotiques. Une première approche vise à inscrire les stratégies professionnelles des auteurs dans une perspective prosopographique. Parallèlement, l'enquête critique consacrée aux procédures diplomatiques, aux options référentielles, aux présupposés épistémologiques et aux considérations historiologiques est envisagée dans l'optique d'une contribution à la connaissance des protocoles méthodologiques appropriés à l'historiographie narrative du grand siècle. A ces deux pôles d'investigation s'ajoute l'exploration des a priori discursifs sous-tendant l'agencement des configurations thétiques et formelles, révélatrice de paradigmes intellectuels opératoires. Conjointement, l'inventaire exhaustif des procédés topiques et le recensement complet des caractéristiques argumentaires ont pour objectif commun la reconstitution des indices comportementaux, tant récurrents qu'implicites, exclusivement perceptibles au travers du prisme des représentations collectives. Enfin, l'inspection des principales phases de la réception littéraire, allant de l'acquiescement des instances tutélaires et censoriales à l'éventuel assentiment savant en passant par l'approbation éditoriale et lectorale, autorise une réévaluation de la culture historique de l'époque à la lumière de matériaux documentaires peu exploites
The aim of this study is a thorough analysis of a large body of French historiographical works written between 1612 and 1696. Divided into three main stages, the examination of thematic and structural characteristics of seventeenth-century narrative historiography focuses on tragic, romantic and anecdotal traditions. A series of preliminary biographical surveys is intended to collate ascertainable data pertaining to the specific professional strategies involved in historiographical-related careers. Concurrently, critical inquiry devoted to documentary procedures, referential options, epistemological presuppositions and historiological considerations is conducted as a contribution to the understanding of inherent methodological conventions substructing early modern historical narrative genre. In addition to prosopographical and diplomatological areas of investigation, an exploration of emblematic discursive presumptions underlying the deployment of formal and thetic configurations is designed to reveal operative intellectual paradigms. The exhaustive inventory of topological processes and the complete enumeration of salient locutionary features conjointly fulfill the purpose of reconstructing both implicit and recurrent behavioral indications exclusively discernible through collective representational perspectives. Finally, close inspection of the principal phases of contemporaneous literary criticism ranging from tutelary and censorial intervention to scholarly opinion, including publisher's and reader's scrutiny, accredits a reevaluation of prevalent assumptions regarding antecedent historical culture in light of hitherto unutilized source materials
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Ólafsdóttir, Margrét. "Les arts plastiques et les technologies numériques en Islande : histoire et "glocalisation"." Thesis, Paris 1, 2013. http://www.theses.fr/2013PA010540/document.

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Abstract:
Une absence d'oeuvres d'art des médias en Islande au tournant du siècle dernier, qu'elles soient électroniques ou numériques, a initié cette recherche. Elle a incité l'auteur à entreprendre une analyse de l'histoire des arts plastiques du pays au moment où il était en train de devenir indépendant du Danemark. Cette période est marquée par une quête identitaire, où la définition de la particularité culturelle a dominé le discours sur l'art. En plaçant l'art du passé dans le contexte de la colonie, et l'art moderne dans celui de la lutte pour l'indépendance, il devient possible de montrer que l'absence des arts des médias peut être expliquée par le contexte postcolonial de l'après-guerre. Elle montre finalement comment l'isolement des artistes a été brisé dans ce contexte. Pour finir elle examine comment le pouvoir politique et les institutions culturelles ont réagi à la globalisation des technologies électroniques et numériques qui ont contribué à changer la création et la pratique artistique
A lack of media art in Iceland at the turn of last century, whether electronic or digital, initiated this research. The deficiency encouraged the author to undertake analysis of the history of art in Iceland, at a time when it was becoming independent from Denmark. This period is characterized by the nation's quest of identity, where the definition of cultural particularity dominated the discourse on art. By placing the art of the past in the context of the colony, and modern art in that of the struggle for independence, it is possible to show that the lack of media arts can be explained by the postcolonial situation after the war. Finally, it shows how the isolation of artists was broken in this context. To conclude it examines how the political and cultural institutions have reacted to the globalization of electronic and digital technology that has contributed to change the artistic creation and practices
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Massignat, Corinne. "Vide et matière dans la première moitié du XVIIème siècle : phénoménologie d'une polémique décisive." Nantes, 1998. http://www.theses.fr/1998NANT2014.

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Martinez, François. "La permanence morisque en Espagne après 1609 (discours et réalités)." Montpellier 2, 1997. http://www.theses.fr/1997MON30038.

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Abstract:
La permanence morisque reste encore aujourd'hui une question en suspens. Les difficultes liees aux sources rendent difficile toute affirmation definitive. Elle fut neanmoins reelle. Mais l'interet n'est pas seulement de savoir dans quelles proportions les morisques etaient restes en espagne apres l'expulsion. Definir les conditions qui ont permis cette presence doit rester, dans l'esprit des historiens, une priorite. Qui etaient-ils, combien etaient-ils, ou etaient-ils, comment avaient-ils pu echapper a l'exil? ces interrogations sont primordiales, mais il faut aussi nous interroger sur les aspects structuraux de la permanence. Notre etude des discours et des representations a eclaire les structures qui avaient determine l'expulsion et la permanence morisque. A travers l'analyse des mecanismes discursifs de ces dernieres, nous avons pu mettre en lumiere les aspects ideologiques du probleme. Les structures discursives presentees dans notre travail soulignent les contradictions du probleme morisque en general et plus particulierement a cette periode. Parmi les figures qui prefiguraient toute approche du morisque, citons la vision de l'unicite, la multiplication, la duplicite, le chatiment divin. Mais dans le meme temps venaient se greffer sur ces elements d'autres representations emanant d'autres pratiques, telles les oppositions conceptuelles general/particulier, spirituel/temporel, ou encore les notions juridiques de la suspicion, la culpabilite, l'aveu ou la preuve. Grace a l'etude des differentes categories exemptes de l'expulsion, nous avons pu mesurer combien ces structures discursives conditionnaient la permanence. Ces dernieres avaient delimite les contours d'un morisque assimilable. La femme, l'enfant, l'esclave et le bon chretien se voyaient assigner une place specifique dans la societe chretienne: celle d'un morisque soumis, sur lequel pesait encore implicitement le poids de ses origines
The morisco's permanence remains even today an unresolved question. The difficulties regarding the sources make any definitive affirmation on the subject very difficult. Nevertheless the permanence was in fact real. However, the interest at issue is not to only to find out the proportions of moriscos that remained in spain after the expulsion. To define the conditions that allowed this permamence must remain a priority in the mind of historian. Who were they, how many and where were they, and how were they able to escape from being exiled? these interrogations are indeed primordial, but it is also important to examine the structural aspects concerning the permanence. Our study of the discourses and the representations has cleared up the structures that had determined the expulsion and the permanence of the moriscos. Through the analysis of these discursive mechanisms, we were able to enlighten the ideological aspects of the problem. The discursive structures presented in our work emphasize the contradictions of the morisco's problem in general and more particularly to that period. Among the figures that prefigurated all the approachs to the moriscos, let us quote the vision of oneness, multiplication, duplicity, and god's punishment. However, at the same time other representations from other practices grafted onto these elements, for example the conceptual oppositions like general/specific and spiritual/temporal and even the judicial notions of suspicion, guilt, confession and proof. As a result of our study of the different categories exempted from the expulsion, we were able to estimate how much these discursive structures conditioned the permanence. The latter had delimited the outlines of an admissible morisco. The women, the children, the slaves and the "good christians" saw themselves assigned to a specific place in christian society: that of the submissive moriscos over whom still implicitly hung the weight of their origins
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Visentin, Hélène. "Le théâtre à machines en France à l'âge classique : histoire et poétique d'un genre." Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1999PA040123.

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Abstract:
La présente thèse porte sur l'histoire du théâtre du XVIIe siècle, plus particulièrement sur le genre du théâtre à machines, forme de théâtre à grand spectacle de source essentiellement mythologique. Nous nous proposons de retracer la révolution du théâtre à machines, d'en comprendre les structures et de définir la nouvelle esthétique que met en place cette forme dramatique afin d'ouvrir des perspectives nouvelles, ou s'affinera notre connaissance particulière du genre, et de là notre perception d'ensemble de l'esthétique théâtrale française du XVIIe siècle. Trois problèmes retiennent notre attention : les questions de poétique et de dramaturgie, les conditions matérielles et la réception par le public. Ce faisant, il s'agit, d'une part, de replacer le théâtre à machines dans son contexte social et culturel, en réhabilitant ce corpus dans la production dramatique du grand siècle ; d'autre part, de réévaluer l'appréciation de la poétiique classique à la lumière d'un genre trop longtemps négligé et pourtant capital pour comprendre les enjeux du théâtre de cette époque.
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Mak, Phoeun. "Histoire du Cambodge de la fin du XVIe siècle au début du XVIIIe (1594-1700)." Paris 7, 1992. http://www.theses.fr/1992PA070084.

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Abstract:
La chute en janvier 1594 de la capitale longvek constitua un desastre qui mit un terme a une periode, celle durant laquelle le royaume cambodgien faisait encore montre d'une certaine puissance en asie du sud-est. Le siecle qui suivit cet evenement demeura pourtant une periode charniere ou se joua la destinee du royaume. Car au cours de cette periode, le cambodge aurait encore pu, avec une plus grande volonte politique et sans les querelles suicidaires de ses dirigeants, se ressaisir et retrouver sa vigueur pour se maintenir au niveau des nations environnantes. En fait, apres une periode de troubles faisant suite a la chute de longvek, le royaume cambodgien retrouva la paix interieure sous le roi paramaraja 7 (1602-1619), puis, malgre deux attaques siamoises qui s'avererent infructueuses, l'independance complete sous le roi jayajettha 2 (1619-1627). Mais la mort de ce roi, qui avait epouse une princesse vietnammienne, donna lieu a d'intenses luttes pour sa succession, au cours desquelles il y eut une premiere intervention militaire viet en 1658-1659, une deuxieme en 1673-1679, puis trois autres jusqu'a la fin du 17e siecle. Une nouvelle periode s'ouvrit en effet, a partir des dernieres decades de ce siecle, pour le cambodge, qui allait etre en butte aussi bien aux interventions militaires siamoises que vietnammiennes
The fall in january 1594 of longvek the capital was a disaster, which put an end to a period, during which the cambodian kingdom still showed some power in southeast asia. The century which followed this event remained, however, a pivotal period when the kingdom's destinity was at stake, for during this time, cambodia could still have, with a greater political will and without her rulers' suicidal quarrels, regained her self-control and recovered her strength in order to maintain herself at the neighbours' level. As a matter of fact, after a period of troubles following the fall of longvek, the cambodian kingdom recovered home peace under king paramaraja 7 (1602-1619) and then, in spite of two insuccessful siamese attacks, thorough independance under king jayajettha 2 (1619-1627). But at the latter's death, who had been married to a vietnamese princess, there took place powerful struggles to succeed him, during which there was the first vietnamese military intervention in 1658-1659, a second one in 1673-1679, and then still three others till the end of the 17th century. Indeed, a new period opened, from the last decades of this century, for cambodia, who was going to be exposed to siamese as well as vietnamese military interventions
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Esmein-Sarrazin, Camille. "L'avènement d'une poétique romanesque au XVIIe siècle : discours théorique et constitution d'un genre littéraire (1641-1683)." Paris 4, 2004. http://www.theses.fr/2004PA040232.

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Abstract:
La pratique romanesque connaît d'importantes transformations dans les années 1660 : la forme se simplifie, la matière se fait plus proche du lecteur. Aux grands romans héroi͏̈ques succèdent des formes raccourcies : "petits romans", "histoires", "nouvelles". Au même moment sont publiés de nombreux textes qui cherchent à définir et à codifier le roman. Ils enregistrent ces mutations ainsi que les différences entre grands et petits romans, qu'ils mettent au compte d'un changement de genre (du roman à la nouvelle). Ils fondent ainsi une théorie du tournant. Cette construction orientée invite à s'interroger sur le lien entre la pratique romanesque et la poétique qui se fait jour alors, telle qu'elle apparaît dans l'ensemble des discours théoriques du 17e s sur le roman. Dans la première moitié du siècle, l'entreprise de théorisation est sous-tendue par un dessein apologétique : la nécessité de définir le roman face à ses détracteurs fait de tout écrit un discours pour ou contre le roman. Puis la fortune du roman, la légitimation qu'il acquiert et surtout le genre littéraire qu'il constitue désormais aux yeux des lecteurs engagent une réflexion sur le statut et les enjeux de la fiction. On peut ainsi parler de l'avènement autour de 1660 d'une poétique romanesque. Cette poétique, qui est moins un code qu'une réflexion sur l'effet à produire, envisage pour la première fois le roman en termes génériques. Le genre dans son ensemble connaît donc une mutation rhétorique et éthique plutôt qu'esthétique : l'"art de l'éloignement" en vigueur cède la place à un art de l'illusion qui modifie le statut de l'auteur et du lecteur ainsi que les enjeux idéologiques et moraux de la lecture
Many changes were made to the prose narrative in the 1660s: the structure was simplified and the subject matter was drawn closer to the readers' interests. Shorter forms called "petits romans", "histoires", "nouvelles" replaced long heroic novels. Around the same period, there were numerous attempts at codifying what a novel was. Highlighting the distinctions between long and short novels, these writings noted the changes and construed them as a shift in the genre. The 1660s can be heralded as a turning point in the theorisation of the genre. This interpretation induces an exhaustive study of the texts dealing with the novel form in the 17th c. In order to compare the poetics and the writing of novels. In the first middle of the century, the theory was apologetic in tone, since the aim was to define the novel against its opponents. A notable characteristic of these writings was that they were either in favour or against it. However the French fiction, progressively seen both as a legitimate literary type and, in the eyes of readers, as a genre, triggered a thorough study of the status and the aim of a prose narrative. The years 1660s witnessed the birth of the poetics of the novel, which went well beyond codification to focus on the impact of a narrative. For the first time the novel was considered as a literary genre. As a consequence the change in the novel had more in common with rhetorics and ethics than aesthetics. The "art de l'éloignement", which reigned as the predominant narrative rule in the first period, was superseded by the art of verisimilitude. This deeply modified the status of both the author and reader and transformed the ideological impressions it made
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Bost, Hubert. "Pierre bayle et la question religieuse dans les "nouvelles de la republique des lettres" (1684-1687)." Montpellier 3, 1991. http://www.theses.fr/1991MON30002.

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Abstract:
Dans les nouvelles de la republique des lettres (nrl), bayle propose essentiellement des recensions de livres. Les 629 items (articles ou notules de catalogue) des 36 livraisons de cette publication ont ete repartis dans une grille thematique. Cette repartition fait apparaitre l'importance de la question religieuse. La presente recherche vise a en traiter exhaustivement les domaines. Le livre i detaille, theme par theme, le discours de bayle, et en propose l'exegese en l'organisant selon trois axes: 1: theologie, bible, eglise, philo0 sophie, droit canon; 2: peres de l'eglise, histoire, vie spirituelle et morale, judaisme et autres religions; 3: histoire immediate, controverse. Cette analyse permet d'elucider les difficultes techniques du corpus etudie et de le resituer dans le contexte historique du temps. Pour expliquer l'entreprise menee par bayle, le livre ii expose 1: le parcours anterieur de bayle et l'histoire du journalisme europeen; 2: le fonctionnement du journal du triple point de vue du "medium", du public et du redacteur; 3: la place du journal dans la "crise de la conscience europeenne" et son influence sur les oeuvres ulterieures de bayle. Dans la conclusion, bayle apparait comme archetype de l'"intellectuel" et son apport specifique est replace dans l'histoire generale du "protestantisme". L'annexe fournit la liste alphabetique par auteurs et par titres des ouvrages recenses ou cites par bayle dans les nrl
The "nouvelles de la republique des lettres" (nrl) includes essentially books reviews. The 629 items (articles or catalogue short notes) of the 36 issues of this publication have been sorted out on a thematical basis. This distribution shows the importance of the religious problem. The present thesis aims at giving a complete treatment of all the fields related to this problem. The themes of pierre bayle's discourse are analysed one by one, in three different directions. 1: theology, bible, church, philosophy, law. 2: fathers, history, spiritual life and ethics, judaism and others religions. 3: immediate history, controversy. This analysis throws light on thechnical difficulties of the corpus, and attempts to replace it in its historical context. Book no2 illustrates the circumstances under which the nrl were edited, giving further details on 1: bayle's former life and the history of journalism; 2: the way the nrl were published, with regard to medium, to readers and to bayle as editor; 3: the position of the nrl in the "european mind crisis" and its influences on bayle's subsequent works. The conclusion views bayle as the archetype of the "intellectual". It also shows the part he took in the general history of "protestantism". The appendix gives the alphabetical list (authors and titles) of books summarized or quoted by bayle in the nrl
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Pieroni, Geraldo. "Les exclus du royaume : l'Inquisition portugaise et le bannissement au Brésil - 17e siècle." Paris 4, 1996. http://www.theses.fr/1996PA040212.

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Abstract:
Cette étude porte sur les exclus du royaume portugais au XVIIe siècle et sur le rôle de l'Inquisition et des bannissements au Brésil, mécanisme punitif privilégié du Saint-Office. Qui étaient ces condamnés? Pourquoi avaient-ils été bannis? Le bannissement devait-il contribuer au peuplement des terres brésiliennes? Pour répondre à ces questions et a beaucoup d'autres il convenait d'analyser institutions et législations concernant le bannissement, puis d'examiner les crimes et histoires personnelles, variées et pitoyables, des condamnés à la déportation outre-mer. Leurs délits sont presque toujours de nature religieuse ou morale. Ils touchent à la foi ou à la sexualité : nouveaux chrétiens, bigames, sodomites, prêtres séducteurs, sorciers, visionnaires, blasphémateurs, imposteurs. Ceux qui n'ont pas respecté le fameux secret derrière lequel l'Inquisition se cache pour mieux se faire craindre sont, eux aussi, souvent punis de bannissement. Enfin dans une dernière partie nous essayons de suivre les bannis après le jugement, en particulier les bannis de l'Inquisition envoyés au Brésil. Pour le Saint-Office, le bannissement avait un double rôle : d'une part il était un mécanisme de défense de l'ordre religieux et social; et d'autre part, il était un processus individuel de purification des péchés commis. Nous ne pouvons donc étudier le bannissement inquisitorial au Portugal sans tenir compte de la dimension pénitentielle des peines
Public authorities have always fought against the criminal world and, in order to achieve a harmonious society (at least theoretically), have organised judiciary systems that were strong and coercive. These were considered by their magistrates as essentially necessary for the defences of community. The practice of excluding undesirables from a community by arresting and condemning them to banishment has always existed in human society. The history of banishment in Portugal acquired new angles with the maritime expansion of the 15th 16th centuries and the establishment of the Inquisition in Portugal. Who were the people condemned? Was the exclusion of undesirable elements from the community used by the holy-office both as a means of achieving social normalisation and of populating recently discovered lands? By studying the royal laws and inquisitorial regulations, one perceives that most of the banished were punished for crimes against morals and religion. They were new Christians, witches, blasphemers, visionaries, sodomites, bigamists, immoral and false priests. . . For the inquisition, banishment functioned as a necessary religious and social defence against heterodox infection, while at the same time serving as a mystical procedure for the purification of sins ministers of the holy-office used as many castigations and banishments as possible to insure proper purification. Both social normalisation and the expiation of sins fit perfectly in the practice of banishment
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Books on the topic "Islande – Histoire – 17e siècle"

1

Duteil, Jean-Pierre. L' Europe à la découverte du monde du 13e au 17e siècle. Paris: Colin, 2003.

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2

L' Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles. Montréal: Boréal, 2002.

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3

Mitterand, Henri. Littérature: Textes et documents. Paris: Nathan, 1988.

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4

Jean-Pierre, Bernard. Vantoux, Vallières, Méy et Grimont: Une communauté juive aux portes de Metz du 17e au 20e siècle : histoire, généalogie, cimetière. Paris: Cercle de généalogie juive, 2005.

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5

The social origins of private life: A history of American families, 1600-1900. London: Verso, 1988.

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6

Campeau, Lucien. La mission des jésuites chez les Hurons, 1634-1650 / Lucien Campeau. Suivi de La formation des noms de peuples et de bourgades en huron. Montréal: Bellarmin, 1987.

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7

Laurence, Anne. Women in England, 1500-1760: Asocial history. New York: St. Martin's Press, 1994.

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8

Women in England, 1500-1760: A social history. London: Weidenfeld & Nicolson, 1994.

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9

Women in England, 1500-1760: A social history. New York: St. Martin's Press, 1994.

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10

Women in England, 1500-1760: Asocial history. London: Weidenfeld & Nicolson, 1995.

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