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Journal articles on the topic 'Légumineuses fourragères'

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DEMARQUILLY, C., and J. ANDRIEU. "Composition chimique, digestibilité et ingestibilité des fourrages européens exploités en vert." INRAE Productions Animales 5, no. 3 (July 29, 1992): 213–21. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1992.5.3.4235.

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Abstract:
Cette revue résume les principaux résultats obtenus, en France et en Europe, sur la composition chimique, la digestibilité et l’ingestibilité chez le mouton des principales espèces fourragères de graminées et de légumineuses et sur les autres plantes utilisables comme fourrages (maïs, autres céréales, protéagineux, crucifères) exploitées en vert. La marge de variation est importante pour les graminées et les légumineuses (55 à 85 % pour la digestibilité, 40 à 120 g MS/kg P0,75 pour l’ingestibilité). La digestibilité et l’ingestibilité d’une espèce donnée dépendent essentiellement du stade de végétation ou du nombre de jours de croissance. Elles diminuent avec l’âge du fourrage, notamment durant les premiers cycles et les cycles de repousses à tiges. A un stade donné de végétation, il existe des différences entre espèces, mais l’année et le lieu d’étude n’ont pas d’influence notable, notamment sur la digestibilité. La digestibilité et l’ingestibilité des autres plantes fourragères sont moins variables avec le stade de végétation ou de maturation des grains.
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de Lourdes Maciel de A. Correia, Maria. "Préférences Polliniques des Principaux Insectes Pollinisateurs de Légumineuses Fourragères." Grana 33, no. 4-5 (August 1994): 218–24. http://dx.doi.org/10.1080/00173139409429002.

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3

Onana, Joseph, and Samuel Yonkeu. "Une approche des coûts de production des semences fourragères dans la zone soudano-sahélienne du Cameroun." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 53, no. 3 (March 1, 2000): 273. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9724.

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Abstract:
Les coûts de production des semences de sept légumineuses fourragères ont été évalués en zone soudano-sahélienne du Cameroun. Ils étaient inférieurs à 1.000 FCFA/kg pour Calopogonium mucunoides, Cajanus cajan, Desmodium distorturn, Mucuna pruriens et Stylosanthes hamata (1 FCFA = 0, 01 FF). La production de semences de Centrosema pascuorum et de Macroptilium lathyroides, avec des coûts respectifs de 1.890 et de 3.025 FCFA/kg, ne semble pas adaptée à la vulgarisation dans la zone de l'étude.
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Arbouche, Y., H. S. Arbouche, F. Arbouche, and R. Arbouche. "Valeur fourragere des especes prelevees par gazella cuvieri ogilby, 1841 au niveau du djebel metlili (algerie)." Archivos de Zootecnia 61, no. 233 (November 8, 2010): 145–48. http://dx.doi.org/10.21071/az.v61i233.2951.

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Abstract:
Les espèces végétales intéressant le régime alimentaire de la Gazelle de Cuvier ont été déterminées par observation directe au niveau de son aire de répartition. Pour la strate herbacée, les graminées sont majoritaires (cinq espèces) et les légumineuses peu représentées (une espèce: Medicago sativa). Cette strate contribue à un niveau énergétique appréciable aux stades débourrement et floraison, mais peu conséquent au stade fruit. A ce stade, les chaméphytes ont aussi des valeurs fourragères faibles (0,00 à 0,33 UF/kg de MS).
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5

Nkana, J. Gwladys Kontchiachou, Nathalie Ngouopo Mweugang, Soh Bah Germanus, Yam Alphonsius Semi, Paulette Ntsafack, Chistian Awantu, Christophe Temoa Wangba, Marie Noel Bertine Noumbissi, France Gina Tobou Djoumessi, and Emile Miégoué. "Effet de quelques légumineuses fourragères sur la reproduction, la croissance et la carcasse chez les cochons d’inde (Cavia porcellus L.)." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 2 (May 12, 2020): 600–612. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i2.23.

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Abstract:
Malgré l’importance de la caviaculture en milieu rural, la maîtrise de l’alimentation des cochons d’inde reste encore un handicap à cet élevage. C’est ainsi qu’entre octobre 2018 et mars 2019, un essai a été mené à la Ferme d’Application et de Recherche (FAR) de l’Université de Dschang en vue d’évaluer l’effet de quelques légumineuses fourragères comme source de protéine dans la ration sur les performances de production du cochon d’Inde. Pour cet essai, 56 cochons d’Inde de 5 mois d’âge de race locale pesant en moyenne 450 ± 50 g nés à la FAR ont été utilisés. En effet, 48 femelles repartis en quatre lots ont été mises en croisement avec 2 mâles par lot pendant une période de 31 jours selon un dispositif factoriel. Les animaux de chaque lot recevaient la graminée ad libitum associé à 20 g/j/animal de l’aliment composé contenant ou non une légumineuse. Les résultats montrent que les tailles de la portée sont restées comparables entre les traitements. Les taux de mortalité pré et post-sevrage (15,38% et 9,10%) ainsi que le poids des cochonnets à 8 semaines les plus élevés ont été enregistrés avec la ration contenant Arachis glabrata. A la naissance et au sevrage, le poids moyen le plus élevé des cochonnets a été obtenu avec la ration contenant Desmodium intortum. Les gains de poids des cochonnets sont restés comparables entre les traitements. Les rations contenant les légumineuses ont donné des rendements carcasses, le poids du foie et celui du cæcum significativement plus élevé. Compte tenu du coût de production, les légumineuses de cette étude peuvent être utilisées comme des sources de protéine de choix pour l'amélioration des performances de production des cobayes en milieu paysan.Mots clés : Arachis glabrata, Calliandra calothyrsus, Desmodium intortum, Panicum maximum, Performances de production. Enlgish Title: Effect of some legumes forages on reproduction, growth and carcass of Guinea pigs (Cavia porcellus L.)Despite the importance of caviaculture in rural landscape, cavie’s feeding remains a handicap for this breeding. Thus, between October 2018 and March 2019, experiments were conducted at the Teaching and Experimental Farm of University of Dschang on the evaluation of some leguminaceous plants as protein source in the diet on production performances of Guinea pig. A total of 56 adults Guinea pigs of about 5 months and 450 ± 50 g were used for the experiments. Females were first put in breeding with 8 males for a period of 31 days and then organized in a completely randomized design of four groups of 12 females each. Each group received Panicum maximum ad libitum and 20 g DM/day/animal of a diet corresponding to the group. Mains results of this study showed that no significant difference (P > 0.05) has been noticed for mean litter size. Total mortality rate was 8.33 for diet containing Calliandra calothyrsus. No mortality was registered for others groups. High pre-weaning and post-weaning mortality (15.38 and 9.10%) was obtained with treatment based on Arachis glabrata. From birth to 8th week of age, no significant difference (P > 0.05) was observed between average live weights. Total and daily weight gains remain comparable (P > 0.05) in weaning and in post-weaning whatever the diet. Results for carcass evaluation showed that diet containing these plants as sources of protein has permitted to obtain the highest values. The same result was observed with the liver weight and cæcum. Considering the low production cost, legumes plants appear to be good protein sources for the improvement of production performances of the guinea pigs in small farmer environment. Keywords : Arachis glabrata, Calliandra calothyrsus, Desmodium intortum, Panicum maximum, production performances.
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AUFRÈRE, J., R. BAUMONT, L. DELABY, J. R. PECCATTE, J. ANDRIEU, J. P. ANDRIEU, and J. P. DULPHY. "Prévision de la digestibilité des fourrages par la méthode pepsine-cellulase. Le point sur les équations proposées." INRAE Productions Animales 20, no. 2 (June 7, 2007): 129–36. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.2.3445.

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Abstract:
La digestibilité pepsine-cellulase est largement utilisée pour prévoir la digestibilité de la matière organique (dMO) des fourrages. Les équations de prévision utilisées jusqu’à présent avaient été établies en 1989 sur 85 échantillons d’espèces pures de graminées, de légumineuses, et sur des prairies permanentes riches en graminées, récoltées en vert ou en foin. Certaines espèces fourragères comme le trèfle violet, les mélanges ray-grass/trèfle blanc, et les fourrages récoltés en ensilage n’avaient pas été inclus dans cette équation. Pour conforter et élargir les équations de prévision, nous avons analysé la relation entre la dMO et la digestibilité pepsine-cellulase d’une banque de données constituée de 384 échantillons dont la digestibilité in vivo a été mesurée sur moutons à l’INRA de Theix en Auvergne ou à l’INRA du Pin-au-Haras en Normandie et dont la digestibilité pepsine-cellulase a été déterminée à l’INRA de Theix. Cette banque de données comporte 269 échantillons de fourrages verts (121 de graminées, 60 de mélanges ray-grass/trèfle blanc, 32 de légumineuses et 56 de prairies permanentes), 64 échantillons de fourrages fermentés (39 de graminées, 25 de légumineuses) et 51 échantillons de foins (37 de graminées et 14 légumineuses). Sur l’ensemble des données (n = 384), la plage de variation de la dMO est de 48,5 à 84,6 et celle de la digestibilité pepsine-cellulase de 38,6 à 86,5. L’analyse de cette base de données nous a permis de conforter les équations de prévision proposées pour les fourrages verts et les foins (écarts-types résiduels compris en 2,2 et 2,9 points de digestibilité), de préciser les différences de pente dans les équations de prévision entre les fourrages de graminées et de légumineuses, de proposer une équation pour les fourrages verts issus d’association ray-grass/trèfle blanc et des équations pour les fourrages fermentés (ensilages et balles rondes) avec une précision inférieure à 2 points de digestibilité. Une étude de validation a été réalisée à partir de 122 échantillons extérieurs à ceux utilisés pour établir les équations de prévision et dont la composition chimique et la digestibilité pepsine-cellulase ont été déterminées dans un laboratoire d’analyse extérieur à l’INRA. Les écarts-types de prévision de la dMO à partir de la digestibilité pepsine-cellulase varient de 2,7 et 3,2 points de digestibilité selon la catégorie de fourrages considérée. Ils sont inférieurs à ceux obtenus pour la prévision à partir de la composition chimique (MAT, CB) qui varie entre 3,5 et 5,1 points de digestibilité.
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Idrissa, I., Idrissa Soumana, Ali Alhassane, Boubé Morou, and A. Mahamane. "Caractérisation des ressources herbagères de l’enclave pastorale de Dadaria (Mainé-Soroa, Diffa) au Niger." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, no. 3 (September 17, 2020): 179–89. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31889.

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Abstract:
Cette étude a consisté à caractériser les pâturages de l’enclave pastorale de Dadaria en termes de diversité floristique, valeur pastorale, productivité et capacité de charge. Un inventaire floristique de la végétation herbacée a été réalisé sur 53 placettes du sud au nord. Les résultats ont montré que le site comportait 93 espèces dont 83 herbacées réparties dans 30 familles et 63 genres. La flore était largement dominée par les Poaceae, et le type biologique le plus abondant et le plus dominant était celui des thérophytes. Le spectre fourrager a montré que la valeur pastorale a varié de 60 % dans le groupement 1 (G1) à 70 % dans G3. L’indice global de qualité des herbages a suivi la même tendance et a fluctué de 58 % dans G1 à 64 % dans G4. Cinq espèces (Spermacoce chaetocephala DC. Hepper., Alysicarpus ovalifolius Schum. & Thonn., Zornia glochidiata Reich. ex DC., Digitaria argillacea (Hitch. & Chase) Fern., et Chloris prieurii Kunth.) déterminaient 75 % des contributions spécifiques des espèces. La production de phytomasse herbacée globale a été estimée à 3,4 tonnes de matière sèche (MS) par hectare et a varié selon le groupement. L’analyse du spectre de la production fourragère par espèce herbacée a indiqué que S. chaetocephala (68 kg MS/ha), A. ovalifolius (20 kg MS/ha), C. prieurii (15 kg MS/ha) et Z. glochidiata (9 kg MS/ha) étaient les plus productives. S. chaetocephala a été la plus contributive et la plus productive mais avec une faible valeur pastorale. La disparition progressive des graminées annuelles (Cenchrus biflorus Roxb. et la tribu des Aristideae), qui présentent un très bon fourrage sec sur pied pour le bétail durant la saison sèche au profit des légumineuses fourragères qui disparaissent juste après la saison pluvieuse en laissant l’enclave nue, constitue une dynamique régressive du tapis herbacé de cet écosystème pastoral sahélien.
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AUFRERE, J., K. THEODORIDOU, and R. BAUMONT. "Valeur alimentaire pour les ruminants des légumineuses contenant des tannins condensés en milieux tempérés." INRAE Productions Animales 25, no. 1 (March 31, 2012): 29–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2012.25.1.3193.

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Abstract:
Cette synthèse fait le point de l’état des connaissances sur la teneur en tannins condensés des légumineuses fourragères de milieu tempéré, leur structure et leur activité biologique, ainsi que sur les facteurs qui font varier ces paramètres. Les effets des tannins condensés sur l’ingestibilité, la digestion dans le rumen et dans l’intestin de la matière organique et des matières azotées sont passés en revue. A l’exception du lotier pédonculé, les tannins condensés affectent peu l’ingestibilité et la digestion de la matière organique. A l’inverse, la digestibilité des matières azotées est toujours diminuée en présence de tannins condensés. La baisse de la dégradabilité des matières azotées dans le rumen n’est que rarement compensée par une meilleure utilisation des acides aminés au niveau de l’intestin. Toutefois, la quantité d’azote retenu par l’animal n’est généralement pas diminuée ce qui est positif pour le ruminant sur le plan nutritionnel, et la part de l’azoté excrété dans l’urine est généralement réduite au profit de l’azoté excrété dans les fèces. La diminution du méthane éructé et de l’azote excrété dans l’urine, observée pour ces fourrages est favorable à la réduction des gaz à effet de serre et à la limitation des pertes d’azote par lessivage et volatilisation. Au final, les valeurs énergétiques et PDIE estimées à partir de mesures récentes sont cohérentes avec les valeurs des Tables INRA 2007. En revanche, les valeurs PDIN devraient être diminuées de 10 à 20 g/kg MS par rapport aux estimations fournies par les équations INRA 2007.
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Kaboré Zoungrana, Chantal, Aboubacar Toguyeni, and Youssoufou Sana. "Ingestibilité et digestibilité chez le mouton des foins de cinq graminées tropicales." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 52, no. 2 (February 1, 1999): 147–53. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9689.

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Abstract:
Cinq graminées fourragères tropicales, deux pérennes (Andropogon gayanus Kunth. et Panicum anabaptistum Steud.) et trois annuelles (Pennisetum pedicellatum Trin., Brachiaria lata Schum. et Andropogon pseudapricus Stapf.), ont été exploitées à divers stades phénologiques se situant entre les stades tallage et paille. Les quantités de matière sèche (MS) volontairement ingérées par le mouton Djallonké de 23 foins de ces graminées ont varié de 108 à 26 g/kg de poids métabolique, selon l’espèce et le stade phénologique. Ces foins se sont caractérisés par des teneurs en matières azotées totales (MAT) faibles (131 à 8 g/kg MS). Les teneurs en matières azotées digestibles (MAD) des rations composées de ces foins, distribués seuls ou complémentés avec des sources azotées (tourteau de coton, fanes de légumineuses), étaient positivement et étroitement liées (r = 0,996 ; écart type résiduel (ETR) = 2,61 ; n = 36) aux teneurs en MAT ingérées. La diminution de la digestibilité de la matière organique (dMO) au cours du cycle (0,21 point/jour) a entraîné une diminution d’ingestion de 1,6 g de matière sèche par kilogramme de poids métabolique et par point de dMO. Cette dMO a été très dépendante des teneurs en parois non digérées (NDFnd) de ces foins (r = 0,979 ; ETR = 2,15 ; n = 23), et la fraction soluble S (1 000 - NDF) a eu une digestibilité réelle de l’ordre de 100 p. 100.
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Asongwed-Awa, Anastasia, and Aboubakar Njoya. "Approche intégrée pour la production de semences fourragères et la complémentation de vaches laitières dans la région semi-aride du Cameroun." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 55, no. 4 (April 1, 2002): 269. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9814.

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Stylosanthes hamata, Calopogonium mucunoides et Macroptilium lathyroides ont été semés en association avec du maïs dans un dispositif en blocs randomisés. L’âge à la maturité, le rendement en matière sèche du fourrage et le rendement semencier ont été déterminés à la fin de leurs cycles. Dans un autre essai, S. hamata et C. mucunoides ont été semés et divisés en sous-parcelles destinées à la coupe, à la pâture ou conservés comme témoin. Les vaches en lactation ont été introduites dans les parcelles destinées à la pâture, alors que les parcelles destinées à la coupe ont été coupées à la fin de la période de pâture. L’association de cultures n’a pas eu d’effet significatif sur l’âge à la floraison ni sur la production de semences. La mise en place a cependant été plus lente pour C. mucunoides et S. hamata en association. Le rendement en matière sèche de C. mucunoides et de M. lathyroides, respectivement en culture pure et en culture associée, a été similaire, mais il a été significativement plus élevé dans les parcelles pures de S. hamata (p < 0, 01). Le rendement semencier a été similaire dans les deux traitements de S. hamata et M. lathyroides, mais il a été significativement plus élevé dans les parcelles pures de C. mucunoides (p < 0, 001). Au cours de l’année de mise en place, la pâture et la coupe ont réduit le rendement en semences de S. hamata (p < 0, 001) par rapport au témoin. Cependant, cette différence a été largement compensée par une augmentation de 35 p. 100 de la production laitière des vaches pâturant S. hamata. Ces résultats montrent que la production de semences de légumineuses fourragères est possible et gérable dans un système de production intégré.
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Molénat, Gilbert, Christian Corniaux, Denis Bastianelli, Soizic Gueguen, and Christophe Lacz. "Quelle place pour la paille de riz dans l’alimentation de saison sèche des zébus en zone irriguée au Sahel ? Cas du delta du fleuve Sénégal." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 58, no. 1-2 (January 1, 2005): 51. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9940.

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En saison sèche, les terres inondables du delta du fleuve Sénégal étaient le refuge des zébus transhumants de la région. A partir des années 1960, la colonisation agricole et la riziculture ont bouleversé la conduite des troupeaux et leur alimentation. Lors d’une étude conduite sur trois troupeaux en saison sèche de mai à juillet 2000 et de janvier à juillet 2001, la paille, ingérée à même le sol, a dominé les rations consommées le long de circuits à travers les rizières, après la récolte du riz. L’activité alimentaire, concentrée à plus de 70 p. 100 sur la paille entre janvier et mai 2001, s’est reportée entre mai et juillet (paille plus rare) sur des aliments de substitution : Typhas et cypéracées des bords de cours d’eau, graminées, rares légumineuses et chénopodiacées des terres pastorales subsistantes. Des rations simulées par observation des animaux et collecte manuelle, et des échantillons des principaux fourrages consommés ont été analysés et soumis à des tests de dégradabilité enzymatique. Entre avril et juillet, les plantes aquatiques et les graminées analysées se sont montrées pauvres en azote, riches en constituants pariétaux et souvent moins dégradables que la paille de riz. Seuls Salsola baryosma, Indigofera suffruticosa et Salvadora persica ont paru capables d’augmenter la digestibilité des régimes à base de paille de riz, mais leurs contributions aux rations sont restées faibles. Des options de gestion des ressources et de recours à des améliorations fourragères sont discutées dans une perspective d’augmentation de production laitière. Elles sont confrontées aux enjeux déterminés par l’emprise des groupes sociaux sur le foncier, l’espace agricole et l’espace pastoral.
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Kâ, S. L., Mamadou Ousseynou Ly, Mayécor Diouf, Mouhamadou Diandy, Moustapha Guéye, Mame Samba Mbaye, and Kandioura Noba. "Diversité herbacée dans les parcours du noyau de sélection du Centre de recherches zootechniques de Kolda en zone soudanienne du Sénégal." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 73, no. 3 (September 17, 2020): 199–205. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31891.

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Abstract:
Situé dans la zone soudanienne du Sénégal, le Centre de recherches zootechniques de Kolda est subdivisé en zone de parcours et en zone de cultures annuelles. Du fait de sa tolérance à la trypanosomose, la race Ndama est la seule race bovine qui fait l’objet d’étude de sélection dans le Centre. Cependant, on assiste depuis quelques années à une forte pression sur les zones de parcours liée à l’augmentation de la taille du troupeau et des superficies allouées aux cultures annuelles. Cela risque de réduire la diversité des espèces fourragères et ainsi d’impacter la performance génétique des animaux, compromettant les objectifs de sélection. Cette étude a eu pour objectif d’évaluer l’effet combiné du surpâturage et des activités agricoles sur la structure taxonomique de la végétation herbacée dans un système semi-extensif. Des relevés de végétation ont été effectués dans les différentes unités d’occupation du sol en fin de saison des pluies dans 75 placettes de 0,25 mètre carré. Ainsi, 69 espèces réparties dans 43 genres et 13 familles ont été inventoriées. La richesse spécifique a été plus importante dans les jachères, suivies des zones de parcours avec respectivement 36 et 26 espèces.m². La diversité spécifique a été faible dans les champs de légumineuses et les champs de coton. Dans les zones de parcours ont surtout dominé les Rubiaceae (Diodia sarmentosa, Spermacoce stachydea) et les Lamiaceae (Mesosphaerum suaveolens), familles de plantes à faible appétibilité, ainsi que des graminées à enracinement profond (Andropogon gayanus, Schizachyrium sanguineum). Les résultats ont révélé que le système d’exploitation des terres du Centre affectait négativement la composition et la diversité des herbacées et favorisait la prolifération des espèces faiblement appétées par les bovins.
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Deffo, Victor, Sylvie Hounzangbe-Adote, Raphiou Maliki, and H. H. M. Ould Ferroukh. "Evaluation participative ex ante de propositions de la recherche. Cas d’application dans le sud du Togo." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 64, no. 1-4 (January 1, 2011): 89. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.10119.

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Abstract:
L’objectif de cette étude a été d’expérimenter une méthode d’évaluation participative d’options techniques au sud du Togo. Pour répondre aux besoins face aux problèmes de fertilité des sols dans un contexte de systèmes mixtes agriculture élevage, des chercheurs ont évalué avec les diverses catégories d’acteurs le potentiel d’adoption de l’association du maïs, plante à fonction mixte alimentaire (grain) et fourragère (paille), et du Mucuna pruriens, légumineuse à cycle long employée comme fourrage et pour améliorer la fertilité des sols. L’association fertilisée avec des engrais chimiques a été dénommée MME ci-après. La méthode utilisée a mobilisé des outils d’analyse de la méthode active de recherche participative (MARP) et a compris quatre phases. La première correspondait à la description générale de l’ensemble de la région d’étude pour identifier des sites représentatifs à partir de la littérature et d’entretiens exploratoires. La seconde phase a permis la caractérisation de la diversité des producteurs à partir d’entretiens auprès des personnes ressources des sites retenus. La troisième phase a concerné la sélection participative d’un éventail d’options techniques comprenant l’association MME mais aussi des pratiques locales présentant des similitudes avec l’association MME, ainsi que d’autres propositions alternatives de la recherche pour améliorer la fertilité des sols et assurer l’alimentation fourragère des animaux. Cette sélection a été réalisée par un échantillon de producteurs représentatifs de leur diversité. Il leur a été demandé de hiérarchiser les différentes options techniques présentées lors de visites de parcelles expérimentales ou à l’aide de supports visuels. Ils ont utilisé des notes ou des cailloux compte tenu de la forte proportion d’illettrisme. La quatrième phase a été celle de l’évaluation aux dires de producteurs des effets perçus des différentes options sur la gestion des ressources agropastorales (eau, sol, biodiversité), leur acceptabilité ou leur rentabilité en fonction du coût de la main d’oeuvre. Cette méthode a été appliquée dans trois villages du sud du Togo. Dans ces villages, six principales catégories de producteurs ont été identifiées : les propriétaires terriens, les locataires de terres, les membres d’organisations paysannes, les producteurs lettrés, les producteurs illettrés, et les femmes. En plus du MME, six options ont été retenues dont l’association MME avec des variantes issues de pratiques locales, soit l’association maïs et Mucuna à cycle long mais sans l’usage d’engrais (MM), l’association maïs et Mucuna à cycle court et à base d’engrais (MMCE), l’association maïs et Mucuna à cycle court sans l’usage d’engrais (MMC), et maïs en culture seul avec apport massif d’engrais (ME). Les deux autres options ont été proposées par la recherche : maïs entouré de haies vives de légumineuses fourragères destinées à du bétail en stabulation contrôlée et dont le fumier était ensuite épandu au champ (MHF), et culture en couloirs de maïs et de Cajanus cajan. L’association MME a été l’option préférée des propriétaires terriens, des lettrés et des membres d’organisations paysannes. Chez les femmes, l’option privilégiée a été l’association MM compte tenu de leurs faibles ressources financières mais aussi de leur insécurité foncière. Chez les locataires des terres et les producteurs illettrés, l’option favorite a été l’association MMCE qui permettait le maintien de la seconde saison de culture. L’évaluation des différentes options a montré que l’association MME et l’option MHF ont été jugées par la majorité des catégories de producteurs comme ayant les effets les plus positifs sur les ressources agropastorales. Les associations MME et MMCE ont été considérées comme étant les plus acceptables socialement, notamment chez les propriétaires terriens mais aussi chez les vulgarisateurs, les consommateurs et les commerçants également interrogés ; venait ensuite l’option MHF. La rentabilité a été la meilleure pour les associations MM et MME et la plus faible pour les deux autres alternatives proposées par la recherche. Cette méthode d’évaluation permet de valoriser l’expertise des producteurs. Elle repose sur la perception que les producteurs ont des effets des technologies. Une perception positive constitue un des premiers facteurs d’adoption d’une proposition de la recherche. Mais pour cela du temps et des outils appropriés doivent être consacrés à l’étape de formation des producteurs sur les différentes options pour que cette perception ne soit pas biaisée par la qualité de l’information donnée par le chercheur. Cette évaluation permet en outre d’identifier ou d’adapter des variantes locales aux options pré-identifiées par les chercheurs. Les efforts de recherche-développement doivent se concentrer sur les processus de ces adaptations participatives.
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NOZIERES, M. O., J. P. DULPHY, J. L. PEYRAUD, C. PONCET, and R. BAUMONT. "La valeur azotée des fourrages. Nouvelles estimations de la dégradabilité des protéines dans le rumen et de la digestibilité réelle des protéines alimentaires dans l’intestin grêle : conséquences sur les valeurs PDI." INRAE Productions Animales 20, no. 2 (June 7, 2007): 109–18. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2007.20.2.3443.

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Abstract:
Le système PDI permet d’évaluer la valeur azotée des aliments sur la base des protéines, d’origine alimentaire et microbienne, digestibles dans l’intestin grêle. En 1988, les valeurs de la dégradabilité théorique des protéines dans le rumen (DT en %) et de la digestibilité vraie des protéines alimentaires dans l’intestin (dr en %) avaient été définies par catégories de fourrages. Depuis, de nombreuses mesures ont montré que la DT d’un fourrage variait notamment selon la famille botanique, le cycle et le stade de végétation. Nous présentons ici les méthodes d’estimation de la DT et de la dr pour les fourrages de prairies permanentes, de graminées et de légumineuses fourragères, qui ont été intégrées dans le calcul des valeurs PDI des Tables INRA 2007 de la valeur des fourrages. Pour les fourrages verts, nous avons rassemblé 375 mesures de DT (75,3 % en moyenne). L’analyse de cette base de données permet de prévoir les variations de la DT (r2 = 0,87 etr = 3,5) à partir des teneurs en MAT du fourrage et en considérant des effets fixes pour la famille botanique et le numéro du cycle. La DT des fourrages conservés a été estimée en fonction de la DT du fourrage vert correspondant à partir d’une base de données comportant 29 couples fourrages verts - foins et 48 couples fourrages verts - fourrages fermentés. La DT des foins est plus faible que celle du vert (de 7,9 points en moyenne) et varie dans le même sens qu’elle. La DT des ensilages sans conservateur et des fourrages enrubannés est d’autant plus faible que le fourrage conservé est riche en MS et que la DT du vert est également plus faible. A même teneur en MS, la DT d’un ensilage avec conservateur représente 96 % de celle de l’ensilage sans conservateur correspondant. La dr des fourrages a été estimée en exploitant une base de 63 mesures du résidu azoté intestinal obtenu par la technique des sachets mobiles après avoir vérifié que le résidu des sachets correspondait à l’indigestible vrai. La teneur en protéines indigestibles, et finalement la dr, sont modulées en fonction de la teneur en MAT du fourrage, de la famille, du numéro de cycle et du mode de conservation. Ces nouvelles méthodes d’estimation permettent de moduler, à travers l’effet de la teneur en MAT, les valeurs de DT et de dr selon le stade de végétation auquel le fourrage est exploité et selon le niveau de fertilisation azotée. Les effets de la famille botanique, du cycle de végétation et des différents modes de conservation de l’herbe sont également mieux pris en compte. Les nouvelles valeurs PDI des tables sont ainsi confortées. Les modifications induites par l’utilisation de ces nouvelles estimations de DT et dr portent principalement sur les valeurs PDIE qui diminuent pour les fourrages exploités au premier cycle à des stades de végétation précoces et qui augmentent légèrement pour les repousses. Pour les fourrages conservés, les valeurs PDIE des foins sont légèrement augmentées et celles des ensilages réalisés en coupe directe sont diminuées. Les valeurs des ensilages préfanés demeurent inchangées.
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Bolokango, Gaétan Kalala, Gilbert Nganga Katshiayi, Emeraude Ndonga Kadidi, Maurice Phanzu Mbundu, and Eric Kiangebeni Sungu. "Influence de l’association fourragère sur la productivité des pâturages aménagés dans les conditions pédoclimatiques de Kinshasa : Cas de la vallée de la Funa." Revue Africaine d’Environnement et d’Agriculture 6, no. 4 (January 9, 2024): 62–69. http://dx.doi.org/10.4314/rafea.v6i4.7.

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Abstract:
Description du sujet. La présente étude a été conduite dans la vallée de la Funa située dans la commune de Mont-Ngafula, ville province de Kinshasa, au cours de la période allant du 02 mai au 02 novembre 2019.Objectifs. L’objectif de l’étude est d’évaluer les mélanges fourragers à base des légumineuses et graminées afin de mettre au point un mélange fourrager qui permet une bonne productivité des prairies multi-espèces aménagées dans les conditions pédoclimatiques de la ville province de Kinshasa.Méthodes. Pour réaliser cette étude, la méthode expérimentale a été utilisée avec le dispositif factoriel 22 qui a donné lieu à quatre traitements dont T1 et T2 correspondant respectivement à l'association Stylosanthes-Panicum, et Stylosanthes-Brachiaria ; T3 et T4 correspondant respectivement aux associations Vigna-Panicum et Vigna- Brachiari, avec le pourcentage de participation de 30 % pour les légumineuses et de 70 % pour les graminées. Pour chaque traitement, la sociabilité entre les espèces mises ensemble, la productivité en matière sèche, la capacité de charge ainsi que la teneur en protéine brute du fourrage ont été mesurées.Résultats. Les analyses faites n’ont montré aucune différence significative entre les différents traitements en ce qui concerne la productivité en termes de matières sèches par hectare. Pour ce qui est de la sociabilité, Vigna unguiculata s’est montré une espèce très étouffante et Stylosanthes guianensis une espèce faiblement étouffée. En ce qui concerne la teneur en protéine brute (PB) de fourrage, il y a une différence significative entre les deux familles de légumineuses et graminées (p < 0,05), les légumineuses dosent plus de 20 % de PB en moyenne par rapport aux graminées.Conclusion : les résultats de cette étude mettent en évidence la possibilité d’aménager les prairies multi-espèces pour le développement de l’élevage péri-urbain des ruminants. Description of the subject. This study was carried in the Funa Valley located in the Mont-Ngafula Township, city province of Kinshasa, during the period from May 2th to November 2th, 2019.Objective. This study aims to evaluate forage mixtures based on leguminous and grasses, in order to develop a forage mixture that allows high productivity of multi-species grasslands developed in the pedo-climatic conditions of the city province of Kinshasa.Methods. To carry out this study, the experimental method was used with the factorial device 22 which gave rise to four treatments of which T1 and T2 corresponded respectively to the association Stylosanthes-Panicum, and Stylosanthes-Brachiaria; T3 and T4 corresponded respectively to the Vigna-Panicum and Vigna-Brachiari associations, with the percentage of participation of 30% for leguminous and 70% for grasses. For each treatment, the sociability between the species put together, the dry matter productivity, carrying capacity and the crude protein content of the forage were measured.Results. The analyzes carried out showed no significant difference between the different treatments with regard to productivity in terms of dry matter per hectare. Regarding sociability, Vigna unguiculata proved to be a very smothering species and Stylosanthes guianensis a weakly smothering species. Regarding the P.B content of forage, there is a significant difference between the two families of leguminous and grasses (p < 0.05), leguminous dose more than 20% P.B on average compared to grasses.Conclusion: The results of this study highlight the possibility of developing multi-species grasslands for the development of peri-urban breeding of ruminants.
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Ojo, V. O. A., A. A. Lamidi, and A. B. J. Aina. "Influence of age at harvest on the organic nutrients degradability of shrub and tree forage plants by West African dwarf sheep." Nigerian Journal of Animal Production 49, no. 2 (March 8, 2022): 307–16. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i2.3492.

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Abstract:
The harvesting stage of forage plants has been identified as one of the major factors influencing feed intake and digestibility. However, most of the studies in the literature surrounding harvest stage effects are conceptualized for herbaceous grasses and legumes, while shrubs and tree plants like Tephrosia bracteolata and Gmelina arborea are left out, leaving out a research area that is yet to be explored. This study therefore evaluated the chemical composition and nutrient degradability (dry matter, crude protein and neutral detergent fibre) of T. bracteolata and G. arborea harvested at different ages. The chemical composition of the plants were determined at each harvest stage, following which three West African dwarf rams carrying permanent cannula were used for the degradability trials. The plants were harvested at 8, 12, 16 and 20 weeks after planting (WAP) and incubated in the rumen of fistulated rams for 48 hours, after which the dry matter, crude protein and neutral detergent fibre degradability were determined. Collected data was analysed using two way analysis of variance. Results showed that as the plant aged, the crude protein contents decreased (P<0.05) while the fibre fractions increased. The DM degradability values of 29.68 to 55.37 % were recorded for T. bracteolata with the least and highest values recorded at 20 and 8 WAP respectively. The same observation was recorded for G. arborea. Highest potential crude protein degradation (CPD) was recorded at 12 WAP for T. bracteolata (75.79 %) and G. arborea (59.68 %). The highest (P<0.05) potential neutral detergent fibre degradation was recorded at 16 WAP for T. bracteolata (76.77 %) and at 8 WAP for G. arborea (48.63 %). This study concluded that T. bracteolata should be harvested at 12 – 16 WAP as protein supplement while G. arborea plants may be supplied to ruminants as supplementary diets during dry season to augment poor quality feed available during the period. Le stade de récolte des plantes fourragères a été identifié comme l'un des principaux facteurs influençant la consommation alimentaire et la digestibilité. Cependant, la plupart des études dans la littérature concernant les effets du stade de récolte sont conceptualisées pour les graminées herbacées et les légumineuses, tandis que les arbustes et les plantes arborescentes comme Tephrosia bracteolate et Gmelinaarborea ont été laissés de côté, laissant de côté un domaine de recherche qui reste à explorer. Cette étude a donc évalué la composition chimique et la dégradabilité des nutriments (matière sèche, protéines brutes et fibres détergentes neutres) de T. bracteolata et G. arborea récoltées à différents âges. Les compositions chimiques des plantes ont été déterminées à chaque étape de récolte, puis trois béliers nains d'Afrique de l'Ouest portant une canule permanente ont été utilisés pour les essais de dégradabilité. Les plantes ont été récoltées à 8, 12, 16 et 20 semaines après la plantation (SAP) et incubées dans le rumen de béliers fistulés pendant 48 heures, après quoi la dégradabilité de la matière sèche, des protéines brutes et des fibres au détergent neutre a été déterminée. Les données recueillies ont été analysées à l'aide d'une analyse de variance à deux voies. Les résultats ont montré qu'à mesure que la plante vieillissait, la teneur en protéines brutes diminuait (P<0,05) tandis que les fractions de fibres augmentaient. Les valeurs de dégradabilité de DM de 29,68 à 55,37 % ont été enregistrées pour T. bracteolata avec les valeurs les plus faibles et les plus élevées enregistrées à 20 et 8 SAP respectivement. La même observation a été enregistrée pour G. arborea. La dégradation potentielle la plus élevée des protéines crues (DPC) a été enregistrée à 12 SAPpour T. bracteolata (75,79 %) et G. arborea (59,68 %). La dégradation potentielle la plus élevée (P<0,05) des fibres détergentes neutres a été enregistrée à 16 SAP pour T. bracteolata (76,77 %) et à 8 SAP pour G. arborea (48,63 %). Cette étude a conclu que T. bracteolate devrait être récolté entre 12 et 16 SAP comme complément protéique tandis que les plantes de G. arborea peuvent être fournies aux ruminants comme compléments alimentaires pendant la saison sèche pour augmenter les aliments de mauvaise qualité disponibles pendant la période.
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ALEXANDRE, G., G. AUMONT, J. FLEURY, O. COPPRY, P. MULCIBA, and A. NEPOS. "Production semi-intensive au pâturage de caprins à viande en zone tropicale humide : le cas des cabris Créoles sur pangola (Digitaria decumbens) en Guadeloupe." INRAE Productions Animales 10, no. 1 (February 7, 1997): 43–53. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.1997.10.1.3976.

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Abstract:
Dans la Caraïbe, le mode de production animale le plus répandu est l’élevage au pâturage. Différents travaux menés sur l’exploitation du pangola (Digitaria decumbens) par les chèvres Créoles à viande en Guadeloupe sont présentés. Le troupeau est conduit toute l’année au pâturage de façon intensive (conduite de la reproduction, prophylaxie, fertilisation, irrigation, charge animale). La production de chèvres en système allaitant valorise le système fourrager testé (1385 kg de sevrés/ha) et le système intensif permet l’expression du potentiel de ce génotype performant. L’augmentation du chargement de 1390 à 1980 kg de poids vif par hectare ne s’accompagne pas de baisses des performances de reproduction et d’allaitement mais d’une augmentation de la mortalité pré-sevrage de 7 à 10,5 %. Un mode de gestion rotatif basé sur l’âge de repousse du fourrage n’a pas permis d’améliorer la qualité pastorale du fourrage offert mais a sans doute accru le parasitisme gastro-intestinal des jeunes sous la mère. Une réduction notable des apports de concentrés aux mères (près de 46 % d’énergie totale) a pu être appliquée sans altérer leurs performances zootechniques. Les performances à l’herbe des jeunes en croissance sont de près de 37 g/j de croissance du sevrage jusqu’à l’âge de 11 mois. L’élevage des chevreaux mâles ou femelles sur pâturage intensif de pangola produit en moyenne 1130 kg de croît/ha/an. Un enrichissement de la prairie en légumineuse n’a pas permis d’augmenter de façon sensible la croissance des jeunes boucs. Un mode de pâturage en avant de jeunes chevrettes au sortir du sevrage a permis d’améliorer leurs résultats d’élevage. Les méfaits de l’intensification fourragère sont discutés : mauvaise maîtrise agronomique des pâtures, accumulation de biomasse fourragère résiduelle, dégradation progressive de la valeur pastorale des prairies, augmentation de l’incidence parasitaire. L’intérêt de promouvoir une intensification raisonnée des systèmes de pâturages tropicaux est présenté.
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Ewetola, I. A., R. S. Onabanjo, N. P. Francis, and G. S. Ojewola. "Influence of wilting period on mineral contents of grass-legume silage mixtures in Umudike, South East, Nigeria." Nigerian Journal of Animal Production 49, no. 5 (May 26, 2023): 15–23. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i5.3759.

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Abstract:
Forage conservation in form of silage production remains best option to ensure availability of adequate feed resource in the rainforest zone of Nigeria due to high relative humidity that negatively affects hay quality. Grasses like Panicum maximum (Guinea grass), Pennisetum purpureum (Elephant grass) are predominantly grown in this zone throughout the year, but decline in nutritive quality when dry season was at the peak. Centrosema pubescens (Centro) has been reported to posses good nutritive value which could be explore to improve some nutrients deficiencies in the grass species when incorporated in the silage. This experiment was conducted to evaluate the mineral contents of grass-legume silage mixtures as affected by wilting period in Umudike, Rainforest zone, Nigeria. The experiment comprised two factors namely: wilting period at two levels (6 and 12 hours after chopping) and forage composition in 5 different constituents (sole Panicum maximum (Guinea grass), sole Pennisetum purpureum (Elephant grass), Panicum maximum-Centrosema pubescens (Panicum*Centro: 50:50) mixture, Pennisetum purpureum-Centrosema pubescens (Pennisetum*Centro: 50:50) mixture and sole Centrosema pubescens (Centro). Thus, the experiment was a factorial arrangement laid out in a Completely Randomized Design (CRD). The mineral contents of silage were determined 12 weeks ensiling period. The results showed that wilting period and foragecomposition significantly (P<0.05) affected both macro and micro mineral concentrations of the silage. The ensiled materials wilted for 12 hours respectively recorded the highest values (0.291, 0.419, 0.316, 0.774 and 0.259 %) for Calcium (Ca), Phosphorus (P), Magnesium (Mg), Potassium (K) and Sodium (Na), when compared with 6 hours period of wilting. Meanwhile, Pennisetum*Centro silage mixtures recorded greater concentration of 0.323, 0.436, 0.319, 0.814 and 0.280 % for Ca, P, Mg, K and Na in relation to other forage composition. For micro mineral concentrations, similar (P<0.05) trend was observed on wilting period, while that of fforage composition slightly differed with sole Centro silage recorded the higher Copper concentration (17.58mg/kg). It was evident from the outcome of this study that wilting period and forage composition enhanced the mineral contents of the silage produced in Umudike, rainforest zone, Nigeria. Pennisetum*Centro silage mixture wilted for 12 hours is therefore recommended for ruminant production. La conservation du fourrage sous forme de production d’ensilage reste la meilleure option pour assurer la disponibilité de ressources alimentaires adéquates dans la zone de forêt tropicale du Nigeria en raison de l’humidité relative élevée qui affecte négativement la qualité du foin. Des graminées comme Panicum maximum (herbe de Guinée), Pennisetum purpureum (herbe d’éléphant) sont principalement cultivées dans cette zone tout au long de l’année, mais leur qualité nutritive décline lorsque la saison sèche était à son apogée. Il a été rapporté que Centrosema pubescens (Centro) possède une bonne valeur nutritive qui pourrait être explorée pour améliorer certaines carences en nutriments chez les espèces de graminées lorsqu’elles sont incorporées dans l’ensilage. Cette expérience a été menée pour évaluer la teneur en minéraux des mélanges d’ensilage de graminées et de légumineuses affectées par la période de flétrissement à Umudike, dans la zone de forêt tropicale, au Nigéria. L’expérimentation comprenait deux facteurs à savoir : la période de flétrissement à deux niveaux (6 et 12 heures après la coupe) et la composition du fourrage en 5 constituants différents (sole Panicum maximum (Guinea grass), sole Pennisetum purpureum (Elephant grass), Panicum maximum-Centrosema pubescens (Panicum*Centro : 50 :50), mélange Pennisetum purpureum-Centrosema pubescens (Pennisetum*Centro : 50 :50) et sole Centrosema pubescens (Centro). Ainsi, l’expérience était un arrangement factoriel présenté dans un plan complètement randomisé (PCR). La teneur en minéraux de l’ensilage a été déterminée sur une période d’ensilage de 12 semaines. Les résultats ont montré que la période de flétrissement et la composition du fourrage affectaient de manière significative (P<0,05) les concentrations macro et micro minérales de l’ensilage. Les matériaux ensilés flétris pendant 12 heures respectivement enregistraient les grandes valeurs (0,291, 0,419, 0,316, 0,774 et 0,259 %) pour le calcium (Ca), le phosphore (P), le magnésium (Mg), le potassium (K) et le sodium (Na), par rapport à une période de flétrissement de 6 heures. Pendant ce temps, les mélanges d’ensilage Pennisetum*Centro ont enregistré une plus grande concentration de 0,323, 0,436, 0,319, 0,814 et 0,280 % pour Ca, P, Mg, K et Na par rapport aux autres compositions fourragères. Pour les concentrations de micro-minéraux, une tendance similaire (P<0,05) a été observée pendant la période de flétrissement, tandis que celle de la composition du fourrage différait légèrement avec l’ensilage de sole Centro qui enregistrait la concentration de cuivre la plus élevée (17,58 mg/kg). Il ressort clairement des résultats de cette étude que la période de flétrissement et la composition du fourrage améliorent la teneur en minéraux de l’ensilage produit à Umudike, dans la zone de forêt tropicale, au Nigéria. Le mélange d’ensilage Pennisetum*Centro fané pendant 12 heures est donc recommandé pour la production de ruminants.
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Asongwed-Awa, Anastasia, Oumarou Abakar, and Eric Vall. "Ingestion et digestibilité des rations à base de Calopogonium mucunoides par les ânes de trait pendant la saison sèche." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 56, no. 3-4 (March 1, 2003): 205. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9866.

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Abstract:
Pendant la saison sèche en régions semi-arides, les animaux sont maintenus sur des fourrages de pauvre qualité, nécessitant certaines formes de complémentation protéique pour améliorer leur productivité. Dans cette étude, le Calopogonium mucunoides a été distribué à des ânes de trait pendant la saison sèche pour tester son appétibilité et ses valeurs nutritionnelles. Douze ânes adultes ont été répartis en trois groupes alimentés de la manière suivante : groupe A a reçu des tiges de maïs et 0,5 kg d’une provende domestique constituée d’un mélange de son de maïs et de tourteau de coton, groupe B a reçu du C. mucunoides et 0,25 kg de provende, et groupe C a reçu du C. mucunoides et 0,5 kg de provende. La consommation de fourrage, d’eau et le poids vif des animaux ont été enregistrés. Les résultats n’ont montré aucune différence significative dans la consommation des fourrages. Une différence très significative (P < 0,001) a été observée en matière de digestibilité avec la plus importante digestibilité dans les groupes alimentés avec du C. mucunoides. En dépit de sa faible appétibilité ou acceptabilité par d’autres espèces d’animaux d’élevage, le C. mucunoides, comme légumineuse fourragère, présente un taux élevé de matières azotées brutes et pourrait efficacement remplacer des compléments protéiques agro-industriels que les paysans ont de plus en plus de difficultés à se procurer.
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Mebirouk-Boudechiche, L., L. Boudechiche, R. Ferhat, and A. Tahar. "Relation entre disponibilités en herbe, ingestion et activités alimentaires de béliers au pâturage." Archivos de Zootecnia 63, no. 242 (April 9, 2013): 277–87. http://dx.doi.org/10.21071/az.v63i242.544.

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Abstract:
C’est dans le but de juger d’une complémentation adéquate en fonction du disponible alimentaire, lui-même fonction des saisons et dans la perspective d’améliorer la durabilité des systèmes d’élevage utilisateurs d’herbe, que on a entrepris ce travail en étudiant le comportement alimentaire et l’ingestion au pâturage de 5 béliers de race locale pâturant une prairie naturelle de plaine du nord-est algérien, et ce, durant trois saisons consécutives: automne, hiver et printemps. Parallèlement, la com-position botanique et la valeur nutritive aussi bien de la prairie pâturée que des rations simulées par coup de dent des animaux (méthode de hand plucking) ont été évaluées. L’identification des espèces végétales constituant les rations ingé-rées, n’a cependant eu lieu qu’en période printa-nière, propice à cette opération. Les animaux ont ainsi privilégié la consommation de l’asphodèle (Asphodelus microcarpus) (70 %) en première position, puis des légumineuses (20 %) et enfin des graminées (10 %). Outre, durant les trois saisons, les béliers ont sélectionné une ration de meilleure qualité que le fourrage disponible (15,2 % matières azotées totales, MAT; 0,79 unité fourragère viande, UFV/kg MS et 14,5 % MAT; 0,71 UFV/kg MS pour le printemps). La quantité ingérée a été maximale au printemps (1,24 kg) et minimale en hiver (689 g) sans doute en relation avec le disponible alimentaire durant les deux saisons (627 vs. 97 kg MS/ha). Il en ressort que l’hiver et l’automne constituent la période creuse pour ces animaux en système extensif pour qui une complémentation en quantité s’avère nécessaire. D’un point de vue qualitatif, un déficit protéique s’observe durant les trois saisons surtout pour des animaux à l’engraissement.
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Mbaye, N., Amadou Tamsir Diop, M. Gueye, A. T. Diallo, Ciré Elimane Sall, and P. I. Samb. "Etude du comportement germinatif et essais de levée de l’inhibition tégumentaire des graines de Zornia glochidiata Reichb. ex DC., légumineuse fourragère." Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 55, no. 1 (January 1, 2002): 47. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.9845.

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Abstract:
Les conditions de regeneration de Zornia glochidiata Reichb. ex DC., une legumineuse locale a bonne valeur fourragere et bien appetee par le betail, ont ete etudiees au laboratoire sur des graines recoltees dans la zone sylvopastorale du Senegal. Trois types de pretraitements, mecanique, chimique et thermique, ont ete utilises pour ameliorer la germination des graines. Les pretraitements mecanique et chimique ont augmente significativement la germination des graines avec respectivement des taux de germination de 86 et 96 p. 100 compares au taux de 25 p. 100 obtenu chez les graines non pretraitees. Le meilleur taux de germination a ete obtenu avec des graines mises a germer a la temperature de 25 °C. Les chocs thermiques d’amplitude faible a moyenne (50, 60 et 80 °C pendant 24 h) ont conserve le pouvoir germinatif des graines, mais les taux de germination enregistres ont ete similaires a celui du temoin (25 p. 100). Les chocs thermiques eleves (100, 125 et 150 °C pendant 5, 10 et 15 min) ont inhibe totalement la germination des graines.
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PEYRAUD, J. L., and L. DELABY. "Combiner la gestion optimale du pâturage et les performances des vaches laitières : enjeux et outils." INRAE Productions Animales 18, no. 4 (October 18, 2005): 231–40. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.4.3529.

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Abstract:
Les prairies et le pâturage devraient constituer à l’avenir la base des systèmes laitiers durables. L’herbe pâturée est le fourrage le moins coûteux pour alimenter les vaches laitières et constitue un mode d’alimentation qui réduit l’impact environnemental des systèmes très intensifs tout en conférant une image plus «naturelle» aux systèmes laitiers. L’utilisation efficace de l’herbe au pâturage nécessite la mise au point de méthodes qui permettent de maximiser l’ingestion journalière d’herbe tout en assurant la production d’une quantité importante d’une herbe de qualité durant toute la saison de pâturage. Les opportunités d’accroître la part de l’herbe pâturée dans l’alimentation des vaches laitières existent en allongeant la saison de pâturage au printemps et/ou en automne et en pratiquant le report d’herbe sur pied en été. A ce titre, l’introduction de légumineuses, trèfle blanc notamment, dans les prairies doit être favorisée. Les possibilités de moduler la saisonnalité de la croissance de l’herbe existent au travers de la sélection fourragère, de la stratégie de fertilisation azotée ou des pratiques de pâturage. L’intérêt d’une réduction du chargement visant à maximiser les performances individuelles reste limité compte tenu des effets cumulatifs défavorables sur la qualité de l’herbe et sa valorisation. Par contre, l’accroissement de la proportion de feuilles grâce à des pratiques de pâturage appropriées au printemps permet d’accroître l’ingestion et de maintenir une hauteur résiduelle faible qui facilite la gestion du pâturage. Il reste à en évaluer les conséquences durant toute la saison de pâturage et son influence sur les performances annuelles par hectare. Dans un futur proche, le développement de méthodes et d’outils d’aide à la gestion du pâturage à la fois pour le rationnement des vaches laitières et pour la gestion des parcelles devrait donner confiance aux éleveurs et favoriser le retour du pâturage dans l’alimentation des vaches laitières.
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Vennetier, Claire, Régis Peltier, and Javier Coimbra. "Valoriser l'amande de Chiquitanie, Dipteryx alata (Vogel), une stratégie pour atténuer l'impact environnemental du développement agropastoral en Bolivie ?" BOIS & FORETS DES TROPIQUES 311, no. 311 (March 1, 2012): 35. http://dx.doi.org/10.19182/bft2012.311.a20509.

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Abstract:
En vue de concilier le développement économique et la conservation de la forêt en Bolivie, la Fondation pour la conservation de la forêt sèche chiquitanienne (Fcbc) s'efforce de venir en appui aux filières des produits forestiers non ligneux (Pfnl) telle que celle de l'amande de Chiquitanie, Dipteryx alata (Vogel). Les fruits comestibles de cet arbre natif de l'écorégion de la forêt sèche chiquitanienne sont actuellement récoltés par des communautés indigènes, transformés par une association de producteurs et essentiellement commercialisés dans le département de Santa Cruz. Malgré les obstacles auxquels se heurte la filière, la valorisation de l'amande de Chiquitanie s'avère être un moyen de développement socioéconomique intéressant. Elle représente une opportunité de revenus complémentaires pour les familles des communautés indigènes, qui s'inscrit dans le cadre d'une stratégie de réduction des risques par la diversification des productions et activités économiques. L'émergence de débouchés pour l'amande de Chiquitanie a engendré des comportements spontanés de protection de l'espèce de la part des producteurs, qui se limitent cependant aux espaces individuels que sont le champ, le pâturage ou le patio. Par ailleurs, plus que d'inciter les populations rurales à préserver l'intégrité des massifs forestiers, ce type de développement les invite à établir des plantations. Toutefois, le contexte et les caractéristiques écologiques de cette légumineuse fourragère font qu´elles privilégient davantage sa plantation suivant des systèmes agroforestiers et sylvopastoraux, peu répandus dans l'écorégion. C'est ainsi que cette option permet d'atténuer les effets négatifs du développement agropastoral en promouvant des pratiques plus respectueuses de l'environnement. Plus particulièrement, ce choix technique commence à se propager auprès des éleveurs privés et Dipteryx alata pourrait ainsi devenir un élément clé pour promouvoir le reboisement des pâturages artificiels.
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Sissoko, Fagaye, Amadou Traore, Sidiki Diarra, and Mamadou Traore. "Effet de l’insertion des plantes de couverture sur la productivité du système de culture à base de maïs dans le cadre de l’intégration agriculture-élevage." International Journal of Biological and Chemical Sciences 14, no. 7 (December 7, 2020): 2599–610. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v14i7.18.

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Abstract:
En zone soudano-sahélienne, la productivité des cultures est limitée par les effets néfastes du changement climatique et la pauvreté des sols. L’insertion des plantes de couverture dans les systèmes de production pourrait être une alternative d’amélioration des rendements et de la biomasse. Pour atteindre cet objectif, la pratique conventionnelle de la culture du maïs a été comparée pendant cinq années (2014-2018), à quatre systèmes de culture associant des plantes de couverture. Le dispositif expérimental utilisé a été un bloc de Fisher avec 6 traitements en 4 répétitions. Les résultats ont montré que l’insertion du Cajanus cajan, du Stylosanthes hamata, du Brachiaria ruziziensis et Mucuna cochinchinensis dans un système de culture à base du maïs permet d’améliorer la production de biomasse fourragère sans négativement affecter son rendement. Utilisée dans la supplémentation des animaux, la biomasse produite peut nourrir pendant 90 jours 7 unités de bétail tropical (UBT) en culture pure du maïs et 8 à 13 unités de bétail tropical (UBT) en fonction du type de plantes de couverture. Dans le cadre de la production fumure organique, les mêmes tendances de variations ont été obtenues en fonction des systèmes de culture. L’insertion des plantes de couverture est un élément intégrateur agriculture-élevage.Mots clés : Changement climatique, maïs, légumineuse, biomasse fourragère, zone Soudano-sahélienne, Mali English Title: Cover crop insertion effect on productivity of maize-based cropping system in the context of crop-livestock integrationIn Sudano-Sahelian zone, crop productivity is limited by climate change effect and poor soils. Inserting cover crops into production systems could be an alternative to improve yields and biomass. To achieve this goal, conventional practice of maize cultivation was compared over a five-year period (2014-2018) with four cropping systems using cover crops. The experimental design used was a Fisher block with 6 treatments in 4 replicates. The results showed that the insertion of Cajanus cajan, Stylosanthes hamata, Brachiaria ruziziensis and Mucuna cochinchinensis in a maize-based cropping system improves biomass production without negatively affecting its yield. Used in animal supplementation, the biomass produced can feed 7 Tropical Livestock Units (UBT) of pure maize crop and 8 to 13 UBT for 90 days, depending on the type of cover crop. In the case of organic manure production, the same variations were obtained depending on cropping systems. The insertion of cover crops in cropping system is an integrating agriculture-livestock component.Keywords: Climate change, maize, legumes, fodder biomass, fodder biomass, Sudano-Sahelian zone, Mali.
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Lamidi, A. A., and S. J. Akpodee. "Effects of age and plant location on agronomic indices, dry matter yield and nutrients composition for Mucuna pruriens (L) Var. Cream established under silvopastoral system." Nigerian Journal of Animal Production 49, no. 2 (March 8, 2022): 225–34. http://dx.doi.org/10.51791/njap.v49i2.3483.

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Abstract:
Forage legume has been used to improved pasture for livestock production. Integration of pasture and forest tree has been advocated, this study investigated the agronomic performance, dry matter yield and proximate composition for velvet beans (Mucuna pruriens) established under silvopastoral system in humid tropics were assessed. The experiment was a 2 x 3 factorial arrangement fitted into a completely randomize design, comprising of two stages of growth and three different plant location (plain plot i.e. control, Annona muricata plantation and Irvingia gabonensis plantation). Agronomic indices, dry matters yield (DMY) and proximate composition were monitored. Results showed no significant (P>0.05) differences in all the agronomic indices (plant height (PH), leaf number (LN), leaf length (LL), leaf breath (LB) and leaf area (LA) across the plant locations. Significant (P<0.05) influence was observed for PH, LN, LL,LB and LA across the stages of growth. Mucuna established on Annona muricata plantation had higher (P<0.05) DMY (6.66 t/h) but similar (P>0.05) to the mucuna established on plain plot (control) (6.14 t/h). Similar (P>0.05) DMY was also recorded for plain plot (6.14 t/h) and Irvingia gabonensis plantation (5.74 t/h). The mucuna harvested at 16 weeks after sowing (WAS) had highest (P<0.05) DMY (8.54 t/h) compared to 10 WAS (3.84 t/h). There were no significant effects plant locations on dry matter(DM) content, crude protein (CP), ether extract (EE) and ash. More so, similar (P>0.05) contents of DM, CP and EE were observed across the stages of growth. Higher (P<0.05) ash content (8.95%) was recorded at 10 WAS, least (8.15%) was observed at 16 WAS. Conclusively, establishment of forage legume Mucuna pruriens within forest plantation does not negatively affect the agronomic performance, dry matter yield and proximate composition, it is therefore recommended for famers to established Mucuna pruriens alongside with forest plantation i.e. silvopastorial farming system, harvesting is also encouraged at 16 WAS. Le légumineux de fourrage a été utilisé pour améliorer les pâturages pour la production de bétail. L'intégration du pâturage et de l'arbre forestier a été préconisée, cette étude a examiné la performance agronomique, le rendement en matière sèche et la composition proximité des haricots de velours (Mucunapruriens) établis dans un système sylvopastoral dans des tropiques humides ont été évaluées. L'expérience était un arrangement de 2 x 3 facteurs intégré dans une conception complètement randomisée, comprenant deux étapes decroissance et trois emplacements d'usine différents (parcelle uni.e. Contrôle, plantation d'AnnonaMuricata et plantation d'IrvingiaGabonensis). Les indices agronomiques, le rendement des questions sèches (RQS) et la composition proximité ont été surveillés. Les résultats n'ont montré aucune différence significative (p> 0,05) dans tous les indices agronomiques (hauteur de la plante (HP), nombre de feuilles (NF), longueur de la feuille (LP), souffle de feuilles (SF) et zone de la feuille (ZF) à travers les emplacements des plantes. Une influence significative (p <0,05) a été observée pour HP, SF, LF, SF et LApart des étapes de la croissance. Le mucuna créé sur AnnonaMuricata Plantation avait plus haut (p <0,05) RQS (6,66 t / h) mais similaire (p> 0,05) au mucuna établi sur une parcelle unie (6,14 t / h). Similaire (p> 0,05) RQS a également été enregistré pour une parcelle unie (6,14 t / h) et plantation d'irvingiagabonensis (5,74 t / h). Le mucuna récolté à 16 semaines après l'ensemencement (8,54 t / h) (P <0,05) par rapport à 10 était (3,84 t / h). Il n'y avait pas d'effets significatifs des emplacements d'usine sur la teneur en matière sèche (MS), brut protéine (BP), extrait d'éther (EE) et cendres. Plus d'informations similaires (P> 0,05) de MS, BP et EE ont été observées à travers les étapes de la croissance. La teneur en cendres supérieure (p <0,05) (8,95%) était enregistré à 10 WAS, le moins (8,15%) était observé D à 16 WAS. Conclusivement, la mise en place de la légumineuse fourragère Les pruriens au sein de la plantation forestière ne touchent pas négativement la performance agronomique, le rendement de la matière sèche et la composition proximité, il est donc recommandé aux familles de créer des pruriens de Mucuna, ainsi que de plantation forestière, c'est-à-dire du système d'agriculture sylvopastoriale, la récolte est également encouragée à 16 semaines après le semis.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER, and P. HERPIN. "Avant-propos." INRAE Productions Animales 22, no. 3 (April 17, 2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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Abstract:
L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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"Leguminous forage crops Légumineuses fourragères." EPPO Bulletin 32, no. 2 (August 2002): 407–21. http://dx.doi.org/10.1046/j.1365-2338.2002.00573.x.

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Onana, J., A. Mvondo Ze, I. Sadou, A. A. Awa, F. Mainam, H. Guibert, J. PA Mvondo, and F. N. Tarla. "Impact des légumineuses fourragères et/ou de couverture sur la biodiversité floristique au Nord-Cameroun." International Journal of Biological and Chemical Sciences 1, no. 2 (October 31, 2007). http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v1i2.39687.

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Babatounde, S., M. Oumorou, VI Tchabi, T. Lecomte, M. Houinato, and C. Adandedjan. "Ingestion volontaire et préférences alimentaires chez des moutons Djallonké nourris avec des graminées et des légumineuses fourragères tropicales cultivées au Bénin." International Journal of Biological and Chemical Sciences 4, no. 4 (January 7, 2011). http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v4i4.63041.

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BAUMONT, René, Virginie DECRUYENAERE, Gaëlle MAXIN, Benoît ROUILLÉ, Valérie HEUZÉ, and Gilles TRAN. "Valoriser une diversité de biomasses pour répondre aux enjeux techniques, environnementaux et sociétaux des élevages de ruminants." INRAE Productions Animales 36, no. 1 (May 5, 2023). http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2023.36.1.7478.

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Abstract:
À travers l’importance des surfaces valorisées (plus de la moitié de la surface agricole française) et l’importation d’une partie des matières premières riches en protéines, l’alimentation des ruminants est au cœur des enjeux techniques, économiques, environnementaux et sociétaux des élevages. Le changement climatique affecte déjà les calendriers fourragers et les ressources alimentaires disponibles. Face à ces enjeux, de nombreux leviers existent soit pour adapter les ressources existantes soit pour développer de nouvelles ressources. Ils reposent notamment sur l’adaptation des prairies (introduction d’espèces résilientes au changement climatique) et de leur gestion, l’utilisation des mélanges céréales-protéagineux, des dérobées estivales, des plantes à photosynthèse en C4 et le développement de l’agroforesterie. La diversification des systèmes de cultures rendue nécessaire par la réduction des engrais et pesticides de synthèse devrait fournir de nouvelles ressources à l’élevage (légumineuses fourragères et à graines, intercultures). De nouveaux procédés technologiques, comme le bio-raffinage offrent des perspectives comme une meilleure valorisation des coproduits des industries agroalimentaires. L’utilisation des insectes comme source protéique n’est pas encore autorisée en élevage de ruminants dans l’UE. Celle des algues pose la question des volumes nécessaires pour alimenter des ruminants, mais elles offrent des perspectives en tant qu’additifs alimentaires pour réduire les émissions de méthane entérique. Caractériser ces nouvelles ressources alimentaires pose de nombreuses questions de recherche et de développement. Cela nécessite de collecter un nombre suffisant de nouvelles données par les méthodes de référence d’évaluation des aliments in vivo pour conforter les bases de données, construire les tables de valeur alimentaire et développer les outils de prévision.
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