Dissertations / Theses on the topic 'Libertins (philosophie du 17e siècle) – subdivisionDeForme'

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Jaziri, Anissa. "Drôlerie et noblesse : l'esthétique et l'éthique du corps des aristocrates à l'épreuve des dramaturgies comiques et tragi-comiques du XVIIe siècle français." Thesis, Paris 10, 2019. http://www.theses.fr/2019PA100004/document.

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Abstract:
Alors que le corps des gens du peuple a inspiré beaucoup d'approches sociologiques et anthropologiques, notre recherche s’est focalisée sur les images du corps des personnages issus de l’aristocratie données par les dramaturgies comiques et tragi-comiques du XVIIe siècle français. Si la présence souvent héroïsée de cette catégorie sociale est de mise dans le genre dit « noble » de la tragédie, elle est, et selon une longue tradition aristotélicienne, bannie du genre comique considéré comme plus susceptible à accueillir le médiocre, voire le laid, physique et moral et de considérer les choses du corps.Basée sur un corpus d’une soixantaine de comédies et tragi-comédies datant de 1629 à 1690, notre étude des représentations des nobles a permis de dégager une esthétique toute particulière de leurs aspects physiques et de nous interroger sur la compatibilité entre ces personnages d'"honnêtes hommes" à ce point idéalisés et le rire. Cependant, pour mieux dire la présence plaisante du corps noble sur scène, nous avons recouru à une notion moins franche que celle de comique, celle de la drôlerie, qui réside entre l’agrément de la célébration des beautés des aristocrates concernés par l’action et la conscience plaisante des excès de cette perfection, entre la déconcertante inventivité, voire la grandeur, des nobles qui se déguisent et les éclats de rire qu'inspirent certains de leurs défauts/défaillances corporels, naturels ou acquis, entre le spectacle amusé de leur sensualité peu contrariée ou désinvolte, l’exultation suscitée par leur libertinage militant, qui fait réfléchir, et une sorte de malaise devant le cynisme de quelques-uns, entre l'admiration des talents de comédiens permettant les bons tours, grâce à une belle dextérité gestuelle, et la jubilation qu’inspire la réussite des protagonistes bien nés. Affleure souvent une certaine gravité des enjeux, quand il s'agit des désirs de liberté qu’expriment les corps sur scène, surtout lorsqu'on a affaire à des femmes, quand sont représentés des excès violents ou encore des comportements hypocrites. Autant d'impressions fort riches qu'amplifie la mise en espace et en voix par des comédiens qui laissent aussi entendre une sorte de mystère des mots. Toutes les nuances de la drôlerie, d'un comique qu'on perçoit comme un peu étrange, semblent avoir été expérimentées par nos poètes dramatiques pour faire accéder les nobles à la scène comique et, un temps, au genre mêlé de la tragi-comédie."
While the body of the common people has inspired many sociological and anthropological approaches, our research has focused on the study of the body image of aristocratic characters in french seventeenth century comic and tragic dramaturgies.Although the often heroic presence of this social category is part of the so-called "noble" genre of tragedy, it is, and according to a long Aristotelian tradition, banned from the comic genre considered more susceptible to the mediocre, even the ugly, physical and moral, and to consider things of the body. Based on a corpus of sixty comedies and tragicomedies dating from 1629 to 1690, our study of the physical images of the nobles then leads to a particular aesthetic that makes us question the compatibility between the often idealizing representation of the "honest men" and laughter. However, to highlight the pleasant presence of the noble body on stage, we referred to a more subtle notion than the comic, that of the drollery which lies between the approval of the celebration of the beauties of the aristocrats concerned by the action and the pleasant awareness of the excesses of this perfection, between the disconcerting inventiveness, even the grandeur, of the nobles who disguise themselves and the bursts of laughter inspired by some of their bodily or natural defects or failures, between the amused spectacle of their sensuality little annoyed or casual, the exultation aroused by their militant libertinism, which makes you think, and a kind of unease in front of the cynicism of the few, between the admiration of the talents of actors allowing good tricks, thanks to a beautiful gestural dexterity, and the jubilation inspired by the success of well-born protagonists. The stakes become even higher when it comes to the desire for freedom that the bodies express on stage, especially those of women when violent excesses or hypocritical behavior are represented. So many rich impressions that amplifies the setting in space and in voice by actors who also let hear a kind of mystery of the words. All the shades of drollery, of a comic that we perceive as a little strange, seem to have been experienced by our dramatic poets to bring the nobles to the comic scene and, at one time, to the mixed genre of tragi-comedy
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Moreau, Isabelle. "Les stratégies d'écriture des libertins au XVIIème siècle." Saint-Etienne, 2005. http://www.theses.fr/2005STET2097.

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Abstract:
Le libertinage de l’âge classique ne consiste pas en un corps de doctrine homogène. Il n’est pas compréhensible d’après la seule hétérodoxie religieuse. Si la pensée libertine s’oppose bien à la doctrine chrétienne, elle ne saurait se réduire à cette opposition : elle a une cohérence et une logique propres, qu’il importe de saisir pour interpréter les stratégies d’écriture. C’est dans le protocole de lecture et d’écriture des libertins — dans la complexité de leur style, dans l’appareil de leurs citations, dans l’ironie de leur rapport au texte — que se dessine l’angle d’approche le plus fécond. Gabriel Naude, François de la Mothe le Vayer, Cyrano de Bergerac et Charles Sorel parcourent un corpus de textes en perpétuelle redéfinition, formant un fonds commun de référence, et le réinvestissent de façon critique dans une production écrite originale. Pour en comprendre les enjeux, il est impératif de saisir la cohérence philosophique, rhétorique et stylistique du propos libertin. Qu’il s’agisse de la religion, de l’histoire ou de la philosophie naturelle, le libertin envisage les questions relatives au savoir d’une manière critique. Deux domaines — l’écriture de l’histoire et la lecture des récits de voyage — nous ont paru révélateurs. Nos auteurs développent une conception de l’homme et du monde en concurrence directe avec les représentations chrétiennes. L’homme est un animal « philomythe », toujours enclin à abdiquer ses facultés critiques. Pour le libertin, l’essentiel réside dans la compréhension du mécanisme qui sous-tend le phénomène d’adhésion. Les stratégies d’écriture sont la réponse rhétorique du philosophe à l’analyse anthropologique des croyances humaines
Seventeenth century libertinism does not constitute a single harmonious philosophy, nor does it reduce to mere anti-christianism. Libertine thought is obviously in conflict with christian doctrine, but should not be reduced to this conflict alone : libertinism possesses its own logic and coherence, which it is important to grasp in order to understand authorial strategies. The analysis of the libertine protocol of reading and writing — their complex style, their rhetorical use of quotations, their irony — seems to us the best approach. Gabriel Naudé, François de la Mothe le Vayer, Cyrano de Bergerac and Charles Sorel read a very select library of books which they appropriate before beginning to write their own. To understand what is at stake in this protocol, it is important to determine the philosophical, rhetorical and stylistic coherence of libertine discourse. In the fields of religion, history and natural philosophy, the libertines tackle the question of knowledge from a very critical standpoint. Two domains — historiography and the reading of travelers’ accounts of their journeys — seem especially significant. Our authors elaborate an image of man and the world which competes with christian representations. Man loves myths : he has an inherent tendency to abandon critical distance. The libertines believe that it is most important to analyse the psychological mechanism that gives birth to conviction and belief. Writing strategies are the philosopher’s rhetorical answer to the anthropological analysis of human beliefs
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Feller, Sophie. "Anthropologie de la croyance et analyse des représentations à l'âge classique : l'apport des libertins érudits." Versailles-St Quentin en Yvelines, 2012. http://www.theses.fr/2012VERS027S.

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Abstract:
Au lendemain des guerres de religion, à l’aube de la révolution galiléenne, le XVIIème siècle s’ouvre sur un monde sans repères, où la théologie ne semble plus en mesure de fournir toutes les réponses. Il ne reste plus alors à l’homme qu’à se retourner vers lui-même : sujet et objet de cette nouvelle épistémologie, il se substitue à Dieu ou à tout autre principe d’unité, pour servir de point de référence ; voilà pourquoi nous y lisons la naissance d’une pensée anthropologique à proprement parler. Dans les rapports que celle-ci, encore balbutiante, entretient avec la littérature – qui lui sert à bien des égards de berceau – mais aussi avec la philosophie, le rôle des libertins érudits est peu souvent invoqué ; l’attitude critique qui les définit fait pourtant naturellement d’eux le fer de lance d’une pensée nouvelle. Ainsi le discours « anthropologique » qui émerge sous leur plume – héritière de Montaigne et de Charron – fait avant tout de l’homme un être nourri de croyances et de représentations, et ce tant sur le plan éthique que politique ou esthétique. Nous nous proposons donc d’explorer ces divers champs d’étude sous l’angle d’une analyse des représentations, à travers notamment les oeuvres de La Mothe Le Vayer et de Cyrano de Bergerac. Le choix de ce corpus s’explique par la multiplicité des genres qu’il permet d’explorer, et les influences diverses (scepticisme et épicurisme entre autres) qui le nourrissent, et qui font de lui une porte d’entrée aussi riche que possible dans la pensée des libertins érudits
In the times immediately following the Religious Wars, at the dawn of the Galilean revolution, the seventeenth century opens on a world without bearings, where theology seems unable to answer all the questions any longer. The only thing man has left is to turn toward himself : subject and object of this new epistemology, he takes the place of God, and of every principle of unity, as a point of reference ; that’s the reason why we see here the birth of some anthropological thought strictly speaking. In the relations that this very thought – still faltering – is having with literature – in many respects its breeding ground – but also with philosophy, the part of the “libertins érudits” is not often put forward ; the critical attitude which defines them however makes them the spearhead of a new way of thinking. So the “anthropological” discourse which emerges in their writings – descendants of Montaigne and Charron – first and foremost characterizes man as a creature fed by believes and representations, and this from the ethical, as well as from the political or aesthetic point of view. We would like to explore these different fields of research through an analysis of representations, especially in La Mothe Le Vayer’s and Cyrano de Bergerac’s works. The choice of such a corpus lies in the multiplicity of the genres it allows to explore, and the diverse influences (scepticism and epicureanism, among others) which feed it, and which make it an enriching gateway to the thought of the “libertins érudits”
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Gengoux, Nicole. "Le "Theophrastus redivivus" ou l'athéisme comme position philosophique à l'Age classique." Lyon, Ecole normale supérieure, 2008. http://www.theses.fr/2008ENSF0048.

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Abstract:
Le Theophrastus redivivus, volumineux traité clandestin et anonyme rédigé en 1659, témoigne d’un athéisme comme position philosophique à part entière. En forgeant une méthode de lecture pour déchiffrer ce texte « libertin », nous avons pu montrer qu’il n’était pas un pur collage de citations tirées de l’Antiquité et de la Renaissance italienne, mais qu’il présentait une argumentation cohérente, un système matérialiste complet : canonique, physique, morale. Se dessine aussi l’idée d’une politique fondée sur un droit naturel individuel. Le Theophrastus permet de corriger l’image traditionnelle du « libertin » machiavélique. La théorie classique de l’imposture des religions est infléchie par leur revalorisation : le noyau essentiel des religions, sorte de credo minimal, est l’expression de la loi naturelle, celle de l’amour de soi. Le peuple est apte à comprendre la rouerie des prêtres, et le sage ne se coupe pas complètement de lui : le traité lui-même a une valeur pédagogique. L’ontologie de l’auteur anonyme est un naturalisme dynamique, qui hérite de l’aristotélisme padouan, tout en rompant avec l’animisme et le panthéisme de la Renaissance, et annonce le naturalisme d’un Spinoza. On voit que la modernité peut plonger ses racines dans la l’aristotélisme padouan, indépendamment de Descartes et de la physique moderne. Le Theophrastus est un chaînon entre le libertinage et les Lumières radicales. Il montre enfin que la tradition du droit naturel n’est pas spécifiquement chrétienne : avec l’athéisme, la politique remplace la métaphysique. En expliquant les croyances, l’athéisme exprime la lutte perpétuelle de la raison contre l’imagination, ces deux productions de la nature
The Theophrastus Redivivus, an illicit voluminous anonymous treatise written in 1659, shows that atheism could be a philosophical position in itself. Building up a reading method to decipher this libertine text, we were able to show that it was not a simple “collage” of quotations from Antiquity and Italian Renaissance sources, but that it provided a coherent argumentation, a complete materialist system including canonics, physics, and ethics. Even a policy based on the individual natural law is sketched up. The Theophrastus allows us to correct the machiavelian « libertine’s » traditional image. The classical theory of the imposture of religions does not prevent a reassessment of them: religions essential core, a kind of minimal credo, is the expression of a natural law, that of self- love. The people is able to understand priests’ cunning tricks, and the “Sage” doesn’t part completely from him: the treatise itself has an educational value. The anonymous author’s ontology displays dynamic naturalism which inherits from the padovan aristotelism, but breaks off from the pantheistic or animated naturalism of the Renaissance, and anticipates Spinoza’s naturalism. Modernity is seen as digging its roots into the Padovan Aristotelian tradition, independently from modern physics and Descartes. The Theophrastus is a missing link between “erudite libertinage” and “radical Enlightenment”. Finally it shows that the natural law tradition is not specifically Christian: for the atheist, politics replaces metaphysics. While explaining beliefs, atheism is the expression of the perpetual struggle of reason against imagination, two productions of nature
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D'Angelo, Filippo. "Le Moi dissocié : libertinage et fiction dans le roman à la première personne au XVIIe siècle." Grenoble 3, 2008. http://www.theses.fr/2008GRE39046.

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Abstract:
Les romanciers libertins du XVIIe siècle s'expriment volontiers à la première personne. Pour autant, leur utilisation du Je narratif n'aboutit pas à la configuration personnelle d'une vision hétérodoxe du monde. Marquée par l'ironie et la dissimulation, la pratique libertine de l'écriture autodiégétique est le produit d'un processus de dissociation énonciative : l'instance auctoriale se démarque de l'instance narrative, qui, à son tour, se désolidarise de son propre discours idéologique, pour se fragmenter en une succession de points de vue hétérogènes. La présente étude analyse ce processus à travers un corpus composé de: l'Histoire comique de Francion (1623) de Charles Sorel, la Première journée (1623) de Théophile de Viau, Les Avantures satyriques de Florinde (1625, anonyme), Le Gascon extravagant (1637) d'Onésime de Claireville, Le Page disgracié (1643) de Tristan L'Hermite, L'Autre Monde (1657-1662) de Cyrano de Bergerac, L'Orphelin infortuné (1660) de César François Oudin de Préfontaine, Les Aventures (1677) de Charles Coypeau Dassoucy, La Terre Australe connue (1676) de Gabriel de Foigny et l'Histoire des Sévarambes (1677-1679) de Denis Veiras. Au bout du parcours tracé par l'analyse des textes, la subjectivité qui préside à l'émergence des romans libertins à la première personne apparaît comme un Moi dissocié, suspendu à l'espace énonciatif neutre où se déploient ses impulsions contradictoires
The libertine novelists of the 17th century wrote frequently in first person. Nevertheless, their use of the first person narrator did not lead to a personal configuration of a heterodox vision of the world. Characterized by irony and concealment, the libertine practice of self-diegetic writing is the product of a process of declarative dissociation: the auctorial point of view is well separated by the narrative one that, in its tom, lost its own ideological discourse and became a series of heterogeneous points of view. This study aims at analyzing this process through sorne works such as the Histoire comique de Francion (1623) by Charles Sorel, the Première journée (1623) by Théophile de Viau, Les Aventures satyriques de Florinde (1625, anonymous), Le Gascon extravagant (1637) by Onésime de Claireville, Le Page disgracié (1643) by Tristan L'Hermite, L'Autre Monde (1657-1662) by Cyrano de Bergerac, L'Orphelin infortuné (1660) by César François Oudin de Préfontaine, Les Aventures (1677) by Charles Coypeau Dassoucy, La Terre Australe connue (1676) by Gabriel de Foigny and the Histoire des Sévarambes (1677-1679) by Denis Veiras. At the end of the path characterized by the analysis of these texts, the subjectivity marking out libertine first person narrator novels seems to be a dissociated subject, hanging on the neuter declarative space where its contradictory impulses takes place
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Sultan, Élise. "Les romans libertins du XVIIIe siècle ou la philosophie des sens dessus dessous." Thesis, Paris 1, 2018. http://www.theses.fr/2018PA01H211/document.

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Abstract:
Loin de faire seulement l'apologie des mœurs licencieuses, les romanciers libertins sont au XVIIIe siècle les artisans d'une rencontre inédite entre philosophie et la littérature. Ils sont à l'origine d'un dispositif original tant philosophique que littéraire par lequel la fiction pense et donne à penser. De Sylphe de Crébillon (1730) à I' Histoire de Juliette de Sade (1797), la grande hétérogénéité du corpus des romans libertins a pour point commun une oscillation caractéristique entre des scènes érotiques et des débats philosophiques. Plus qu'une simple réécriture de thèses philosophiques, les romans libertins proposent une manière proprement littéraire de philosopher. En déplaçant la philosophie dans le boudoir, ils offrent une expérience qui marie l'esprit et le corps, la théorie et la pratique
Libertine novels are not only pornography. During the 18th century, they are at the root of a philosophical and literary device, where fiction reflects and inspires reflection. Although the body of Libertine novels from Crébillon's Sylphe ( 1730) to Sade's Juliette ( 1797) is very diverse, the scam that runs through it is a distinctive oscillation between erotic scenes and philosophical debates. Rather than rewriting philosophical theories, the Libertine novels offer a literary way to philophize. Those novels offer experiences to the reader. Shilling philosophy towards the “boudoir”, the Libertine novel reconcile body and mind, theory and practice
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Tricoche-Rauline, Laurence. "Le Moi libertin : Modalités d'expression de la subjectivité à l'âge classique." Saint-Etienne, 2006. http://www.theses.fr/2006STET2102.

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Abstract:
Cette étude met en évidence les enjeux de l’écriture libertine à la première personne, à partir des œuvres complètes de Théophile de Viau et de Tristan L’Hermite (à l’exception des pièces de théâtre), de la Prose chagrine de La Mothe Le Vayer, de la Relation d’un Voyage de Paris en Limousin de La Fontaine, des Aventures de Dassoucy, et des Lettres de Cyrano de Bergerac. Face à l’opposition des pouvoirs, les libertins construisent une image d’eux-mêmes complexe et clivée. Ils reprennent les modèles littéraires, moraux et religieux de l’orthodoxie, pour en suggérer la subversion, à destination de lecteurs choisis et éclairés. L’écriture personnelle libertine se définit par rapport au modèle de la confession : elle met en évidence la sincérité et l’humilité du moi, mais prive « entre les lignes » l’aveu et le motif de la conversion de tout sens religieux. Le choix récurrent de l’écriture personnelle correspond, pour les libertins, à une prise de position en faveur d’un certain individualisme. Les libertins prennent implicitement distance avec la vision cartésienne d’un sujet juge de la vérité et transparent à lui-même. Il ne peut y avoir de vérité que subjective et relative, pour des auteurs qui posent davantage de questions qu’ils n’avancent de réponses. Ils réhabilitent également les passions, y compris dans leurs traductions les plus « suspectes », tels que le rire, la mélancolie, la sexualité et le désir. L’écriture, qui conduit l’individu à faire l’expérience maîtrisée de la fécondité de son imagination et de la liberté des passions, semble être l’instrument essentiel de la quête libertine d’un bonheur terrestre.
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Ponzetto, Valentina. "Alfred de Musset et les écrivains libertins du XVIIIe siècle." Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040042.

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Abstract:
L'écriture de Musset doit plus qu'on ne le pense aux écrivains libertins du XVIIIe siècle. Il suffit, pour s'en rendre compte, de se débarrasser des vieux clichés critiques et de porter un regard nouveau sur son œuvre. Les lieux mêmes de l'action renvoient à la tradition libertine, dessinant un univers sophistiqué, mondain, réduit à quelques espaces urbains (Paris, Venise) et à quelques décors privilégiés empreints de sensualité (boudoirs, petites-maisons). L'évocation prime sur la description, les souvenirs de lecture sur l'observation du réel. Les personnages de Musset, à leur tour, révèlent des traits qui les placent dans le sillage des héros du roman libertin, dans un rapport fait tantôt d'admiration et de désir d'imitation, tantôt d'opposition polémique et de relecture. Ils sont, notamment, des beaux parleurs et des séducteurs. Qu'ils l'emploient dans ses variantes dangereuses et corruptrices, ou dans d'autres plus ludiques et légères, ils se servent d'un discours marqué par un langage, des tournures, un style, une intention séductrice typiques de l'écriture libertine. C'est justement là qu'on peut reconnaître l'héritage libertin le plus fécond et le plus profondément enraciné dans l'œuvre de Musset : un langage élégant et allusif, qui suggère l'érotisme et le désir sans grossièretés, un style fait de métaphores décentes mais évocatrices, de réticences insinuantes, d'ellipses malicieuses. Bref, une manière d'écrire qui fait appel à la complicité du lecteur et tend à le séduire. Entre reprise et dépassement du modèle libertin, remploi et détournement ironique des clichés issus de cette tradition, l'œuvre de Musset trouve la voie de son originalité et de son charme
Musset's writing owes more than usually recognized to eighteenth-century libertine writers. This becomes clear when we remove old critical stereotypes and take a fresh look at his works. The very locations in which the stories take place hearken to the libertine tradition, drawing the picture of a sophisticated, worldly universe, confined to a few urban centres (Paris, Venice) and to some privileged, interior settings imbued with sensuality (boudoirs, petites-maisons). The key is evocation rather than description, literary reminiscences rather than the observation of reality. Musset's characters, too, display traits that set them in the tradition of the heroes of the libertine novel, in a relationship equally comprising admiration and desired imitation, as well as polemical opposition and reinterpretation. They are, notably, good talkers and seducers. Whether employed in dangerous and corrupting designs, or in more playful and lighthearted tones, their speech is marked by a language, a phrasing, a style, a seductive intent typical of libertine writing. This is precisely where we can recognize the most fruitful and most deeply rooted libertine heritage in Musset's works: an elegant and allusive language, which suggests eroticism and desire without vulgarity; a style composed of decent yet evocative metaphors, insinuating reticence, artful ellipses. It is finally a way of writing that elicits the reader's complicitous cooperation and irresistibly seduces him. Between reviving and transcending the libertine model, reusing and ironically distorting the clichés derived from this tradition, Musset's work develops its originality and its charm
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Szabries, Carmen. "Libertinage et libertins dans les romans d’Andréa de Nerciat." Paris 4, 2007. http://www.theses.fr/2007PA040007.

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Abstract:
Dans ce mémoire, nous avons formulé trois interrogations principales autour desquelles a évolué notre recherche : quelle est la véritable nature des libertins dont Nerciat dresse le portrait ? Quelle est la portée éthique que dégagent ses créations littéraires ? Quels sont les outils littéraires qu’utilise l’auteur pour mettre en scène un libertinage joyeux et bon enfant ? Nous avons vu que Nerciat nous présente une écriture dans laquelle la volupté et l’excessive jouissance se rejoignent dans un univers plein de charme. Poussés par un hédonisme qui se suffit à lui-même, les petitsmaîtres vivent dans l’unique but de réaliser le plaisir, et cela sans de grandes souffrances. Il devient vite évident que notre romancier maîtrise parfaitement l’écriture ; celle-ci se caractérise par son allure souple, le tissage textuel est cohérent et le récit est inventif. L’auteur fait preuve d’une imagination débordante qui est au service d’un comique auquel le lecteur peut adhérer
The following thesis proposes three main questions : how realistic is Nerciat’s portrayal of his libertines? What ethical imperatives drive his literary creations ? What kind of literary devices does Nerciat employ to express a libertinage that is at once joyous and playful ? Nerciat’s writing exemplifies a voluptuousness and excessive pleasure that combine to create a unique universe full of exquisite charm. Shaped by a self-sufficient hedonism, his libertines live with the single-minded aim of fulfilling their ideal of pleasure, but do so without experiencing any great suffering. It soon becomes apparent that Nerciat is a master of writing : his style is characterised by a fluency of pace; the weaving together of textual elements is coherent and the content is inventive. Overall, the author reveals an imagination that is overpowering, but which reins itself in at the service of a comic humour that engages completely both the reader’s attention and his approbation
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Bombart, Mathilde. "La querelle des Lettres de Jean-Louis Guez de Balzac (1624-1630) : polémique, écriture et critique." Paris 3, 2003. http://www.theses.fr/2003PA030118.

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Abstract:
Cette thèse porte sur la première œuvre de Jean-Louis Guez de Balzac, les Lettres, publiées en 1624, et sur la polémique qui suivit sa publication. Evénement éditorial des années 1620, le recueil des Lettres est le fruit d'une tentative de Balzac, passé maître dans la mise en scène de sa propre personne et de ses œuvres, pour s'imposer comme premier orateur de son temps. Déplacée de l'oral à l'écrit, du discours à de simples lettres, l'éloquence devient un art d'agrément qui déserte son terrain de prédilection, l'action politique, au profit du divertissement d'un public de courtisans et de mondains. Le style même de Balzac en est la manifestation, et montre que de l'ancien édifice rhétorique il retient surtout l'art du discours orné, qui nourrit les raffinements d'une écriture artiste donnée, en parallèle avec Malherbe, comme modèle de prose. Aux applaudissements, répond cependant très vite le scandale, et les Lettres se retrouvent pour plusieurs années au centre d'une querelle majeure. Emmenée par les apologistes catholiques, la polémique montre les résistances suscitées par la modernité balzacienne, condamnée au nom de la fidélité à l'héritage antique et d'une économie religieuse du discours pour laquelle le culte du " bien dire " est signe d'orgueil, et la recherche de nouvelles formes, preuve de libertinage. Mais la querelle s'emballe et, au-delà du débat sur les Lettres, nourrit une dynamique d'édition qui suscite les vocations les plus diverses. Mobilisant une vingtaine d'auteurs différents, bien connus pour certains (tels le P. Garasse, Théophile de Viau ou Jean-Pierre Camus), obscurs pour d'autres, l'événement met ainsi face à une grande variété d'itinéraires et d'engagements dont l'étude permet d'appréhender les enjeux complexes que portent pratiques d'écriture et de publication à une époque où s'institutionnalise l'espace des belles-lettres
This thesis concerns the first work by Jean-Louis Guez de Balzac, published in 1624, and the controversy that ensued. A publishing event of the 1620s, the collection of Lettres was the result of an attempt by Balzac, who was past master in the art of putting both his own person and his works on display, to be accepted as the pre-eminent orator of his time. With this displacement from the oral to the written medium, and from speech to mere letters, eloquence here became an art designed to give pleasure: it abandoned its favourite domain, political action, for the entertainment of an audience of people that frequent Court and high society. This much is demonstrated in Balzac's very style, which shows that from the constructions of classical rhetoric he mainly keeps an art of ornate discourse that enhances the refinements of an artistic form of writing that is held up as a model of prose along with that of Malherbe. Applause was, however, quickly followed by a major literary quarrel. Driven by Catholic apologists, this controversy shows the level of resistance created by Balzac's modernity, which is condemned out of respect for the Graeco-Roman inheritance, and in line with a type of religious discourse for which the culture of 'eloquence' was a sign of pride, and for which the search for new forms was a proof of freethinking. But the quarrel intensified, and went beyond the original debate about the Lettres, giving rise to a whole series of publications and encouraging a wide range of points of view. This event thus harnesses the energies of about twenty different authors, and put on show a great variety of literary careers and philosophies, a study of which allows us to seize the complex issues latent in publishing and writing practices at a period when the domain of literature and fine arts was becoming institutionalised
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Lakhdar, Salma. "La contestation masquée dans les histoires comiques au XVIIe siècle." Caen, 2016. http://www.theses.fr/2016CAEN1028.

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Abstract:
Les histoires comiques ne sont pas seulement comiques. Elles inaugurent une nouvelle forme littéraire qui donne corps aux principes de la philosophie libertine. Elles se détachent de l’esthétique traditionnelle des contes et des facéties médiévaux pour instaurer une nouvelle forme romanesque qui défie les normes usuelles et annonce ainsi l’allure narrative du roman moderne : les écrivains comiques fondent, sans être des théoriciens, de nouvelles règles romanesques. Le style, l’esthétique, le langage et les thèmes divergent mais se complètent. La diversité de l’histoire comique a été à l’origine de sa richesse mais aussi de sa disparition. Misant sur l’ambiguïté, les écrivains comiques et libertins choisissent le masque comme moyen de contestation. Dissimulation et simulation s’allient dans un schéma narratif complexe. Dépourvu de son aspect frivole, le comique se fait contestataire. Il est façonné par des écrivains qui n’ont ni la même expérience, ni le même style mais s’allient dans des objectifs communs : tourner en dérision l’idéalisation romanesque héritée du roman chevaleresque, introduire la réalité comme matière première de leur analyse, surtout sociale, et s’imposer face aux dogmatismes de la pensée catholique, surtout lorsqu’ils s’imposent par la violence ou par la force de l’État, notamment contre les protestants. La liberté est un objectif commun, la lutte perpétuelle engage des stratégies savantes. L’écriture contestataire devient signe de refus et de transgression, le comique est le moyen d’ouvrir de nouvelles voies de lecture. Les jeux de masque incitent le lecteur à chercher les interprétations dissimulées dans les textes sous différentes formes
Comic stories are not just amusing. They reveal a new literary form that embodies the principles of the Libertine Philosophy. They are detached from the traditional aesthetic medieval tales and jokes. Their novelistic form defies the usual standards and thus announces the narrative pace of the modern novel: comic writers based without being theorists, new romantic rules. Style, aesthetics, language and themes diverge but remain complementary. Ironically, the diversity of the comic story made it rich but accelerated its disappearance. Building on ambiguity, comic writers and freethinkers chose the mask as a way to protest. Concealment and simulation are combined in a complex narrative structure. Deprived of its frivolous aspect, the comic becomes a means to convey one's disapproval and contest. It is shaped by writers who did not have the same experience nor the same style but had common goals: deride the romantic idealization inherited from the chivalric novel, use the factual and the real as basis for scrutiny and analysis and face the dogmas of Catholic thought especially when violently or legally imposed on Protestants. As Freedom is the common end, the perpetual struggle engages clever strategies and writing becomes a sign of rejection and a means to refuse transgression, as well. Mask games urge the reader to interpret the different hints hidden in the texts. Hence, the comic openes new reading scopes
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Aoun, Ali. "Libertinage et utopie : étude comparée de la question de l'homme dans des utopies narratives du XVIIe siècle." Clermont-Ferrand 2, 2007. http://www.theses.fr/2007CLF20023.

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Abstract:
La question de l'homme était et demeure un sujet fort à l'honneur. En effet, qu'il soit utopique ou réel, l'être humain est tout ce qu'il y a à connaître. N'est-il pas la mesure de toute chose, pour reprendre les humanistes ? Au XVIIe siècle, la sensibilité anthropologique se nourrissait des récits de voyages des mondes récemment découverts. Le désir de donner un sens à sa vie et de découvrir qui pousse l'homme à voyager et à se comparer aux autres. La réflexion sur l'Autre va mettre en question le "moi". Contre le monolithisme de la vérité, l'utopie enseigne la relativité de tout jugement porté sur l'homme et sur la culture d'autrui. En outre, les utopistes libertins n'étaient indifférents aux mouvements de pensée qui ont agité leur siècle. Ils ont aussi repris des philosophies antiques comme l'Epicurisme et le Stoïcisme, deux doctrines jugées capables de fournir à l'homme un modèle de vie paisible. Les récits sont des miroirs où les différentes théories sur l'homme sont réflétées. Mais y a-t-il une vérité sur l'homme ? Celui-ci ne change-t-il d'ailleurs pas à peine on en a donné une définition ? N'est-il pas le siège de toutes les contradictions ? L'être humain est souvent instable, ondoyant, inconstant et insaisissable
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Roche, Bruno. "Le rire des libertins dans la première moitié du XVIIe siècle." Clermont-Ferrand 2, 2009. http://www.theses.fr/2009CLF20011.

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Abstract:
A priori rebelle à toutes les classifications, le rire émis par les "libertins" traduit une posture de supériorité. Les épisodes paradigmatiques des fictions comiques participent de la même attitude de distanciation lucide que celle qu'on remarque chez les érudits. Ce rire possède des enjeux philosophiques et idéologiques dont l'unité est à chercher dans le projet plus ou moins affirmé d'en finir avec la conception théologique de l'homme. Pour d'élémentaires raisons de sécurité, une telle visée devait se déployer sous le masque et le rire, emprunter les voies plus retorses de l'ironie. De ces contraintes sémiotiques et rhétoriques, nos auteurs se sont étonnamment bien accomodés. Dans leurs oeuvres, la pratique de l'équivoque et le dédoublement des pôles de l'énonciation s'avèrent structurels. Solidaire de l'activité érudite, l'inspiration érotique, ce moteur élémentaire du comique qu'on croyait propre au libertinage de moeurs, entérine la thèse épicurienne de l'origine corporelle des idées et alimente la critique antithéologique. Rejetant toute forme de dualisme, les libertins pensent dans la continuité les activités corporelles et psychiques. Pourtant le rire ne se laisse jamais totalement absorber par sa mission. N'étant pas toujours corrélé à une parole claire et démystificatrice, il renvoie au-delà de l'expression rationnelle à des réactions qui donnent matière à des jeux poétiquement féconds. Mu par cette dynamique, le rire libertin évolue sans heurt de l'ironique à l'onirique et favorise une éthique et une esthétique de la jubilation. Par le rire, le libertinage trouve ainsi son ultime et paradoxal accomplissement dans le champ littéraire
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Foucault, Didier. "Un philosophe libertin dans l'Europe baroque : Giulio Cesare Vanini (Taurisano, 1585 - Toulouse, 1619)." Toulouse 2, 1997. http://www.theses.fr/1997TOU20114.

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Abstract:
A partir d'une critique des documents manuscrits dispersés en Europe et de l'étude de l'amphitheatrum oeternoe providentioe et du de admirandis naturoe arcanis, cette thèse est une biographie intellectuelle de Vanini et une présentation des principaux aspects de sa pensée. . . .
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Marchal-Albert, Luce. ""Double de cueur et de langue" : discours et contre discours dans la polémique calvinienne contre les libertins spirituels." Thesis, Paris 4, 2008. http://www.theses.fr/2008PA040104.

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Abstract:
Cette thèse propose l’étude de la polémique que les réformateurs Jean Calvin et Guillaume Farel ont menée contre les Libertins spirituels. Le corpus abordé est le suivant : Le Contre la secte phantastique et furieuse des libertins qui se nomment spirituelz publié en 1545 par Jean Calvin, tout premier ouvrage anti-libertin connu, qui possède à cet égard un intérêt incontestable. Il signe le début d’une polémique à la fois longue et complexe, dont certains traités ultérieurs viennent compléter la charge : deux traités du réformateur de Genève : Une epistre de la mesme matiere, contre un certain Cordelier suppost de la secte : lequel est prisonnier à Roan, publiée en 1547 et la Response à un certain Holandois, lequel sous ombre de faire les Chrestiens tout spirituels, leur permet de polluer leur corps en toutes idolatries, éditée en 1562 ; auxquels il faut adjoindre le volumineux Le Glaive de la Parolle veritable, tire contre le Bouclier de defense : duquel un Cordelier Libertin s’est voulu servir, pour approuver les fausses & damnables opinions du réformateur de Neuchâtel, Guillaume Farel, publié en 1550 et dont le texte a été transcrit est donné en annexe de la thèse. L’approche est rhétorique et vise à faire ressortir les constantes d’un discours qui a repris les schèmes et les cadres du discours polémique anti-hérétique tel que la Bible, les Pères et les actes conciliaires l’avaient codifié depuis près de seize siècles. Il apparaît que les libertins sont doctrinalement et personnellement proches des réformateurs, mais que la spiritualisation et l’individualisation de la foi les aient rendus indifférents à toute pratique extérieure. D’autre part, la polémique nous renseigne sur la conception calvinienne du langage, qui dénonce la pratique ambiguë qu’en font les libertins
This thesis propounds a study of the controversy that the reformers John Calvin and Guillaume Farel have carried out against spirituals Libertines. The proposed corpus is as follows: Le Contre la secte phantastique et furieuse des libertins qui se nomment spirituelz, which was published in 1545 by John Calvin, is considered as the very first book against libertines, and in this context has obviously an undeniable interest. It symbolises the beginning of a long and complex controversy, which was further supported by some later treaties: two treaties of the Geneva reformer Une epistre de la mesme matiere, contre un certain Cordelier suppost de la secte : lequel est prisonnier à Roan, published in 1547 and the Response à un certain Holandois, lequel sous ombre de faire les Chrestiens tout spirituels, leur permet de polluer leur corps en toutes idolatries, which was published in 1562 ; and finally the Le Glaive de la Parolle veritable, tire contre le Bouclier de defense : duquel un Cordelier Libertin s'est voulu servir, pour approuver les fausses & damnables opinions of the Reformer of Neuchâtel, which was published in 1550, and whose text was transcribed and inserted in the appendix of the thesis. My approach is rhetoric and aims at highlighting the constants of a speech which has used the structure and frameworks of anti-heretical polemical discourse as the Bible, the Fathers and acts conciliar had codified for nearly sixteen centuries. It appears that the libertines? are doctrinally and personally close to the reformers, but that spirituality and the individualization of faith have driven them to be indifferent to any outdoor practice. Also, the controversy gives us indications about the Calvinian conception of language, which denounces the ambiguous practice of language made by the libertines
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Cuyl-Candit, Elodie. "La liberté dans l'œuvre de Crébillon fils." Dijon, 1995. http://www.theses.fr/1995DIJOL002.

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Abstract:
L'œuvre de Crébillon fils présente le libertin comme un être faible tout entier dominé par ses passions et dont les écarts de conduite paraissent la manifestation d'un instinct que la société peut réprimer mais non bâillonner. Cet univers est celui d'une sensualité générale à laquelle les libertins pressent leurs conquêtes de s'abandonner sans contrainte. Or, il apparait que cette liberté sensuelle est illusoire et que chacun a besoin de justifier ses débordements. Il y a, dans les conquêtes libertines, une intention cruelle qui vise à étudier la liberté féminine à l'égard du désir et qui trouve son excuse dans une volonté affichée de faire des "expériences" philosophiques. Ce besoin de justification est le symptôme d'une culpabilité tenace. Faut-il que l'individu soit tenté quand il s'avère trop faible pour résister? Quelle est, des lors, l'exacte mesure de la liberté humaine? Le libertin est, de plus, un être en représentation qui est soumis aux jugements du "public" le "public" est tout-puissant et c'est pour protéger sa réputation, si nécessaire dans ce monde d'apparences que chacun est obligé de se masquer: ainsi des prudes et des dévots, ainsi du libertin lui-même, condamné à plaire toujours il n'est pas davantage de liberté politique que de liberté sociale. Les princes sont des tyrans qui exigent de leurs sujets une totale soumission afin que nul ne vienne mettre un obstacle à leurs aspirations, toutes aussi puissantes chez les princes qu'en les individus ordinaires. L'être libertin est un être en proie à la volonté effrénée de satisfaire ses passions, fut-ce en aliénant la liberté d'autrui, oubliant que ses passions mêmes l'enchainent
Crebillon fils novels show the libertin as a weak individual, completely dominated by his passions and whom aberrations seem the manifestation of an instinct that the society can repress but not gag. This universe is the one of a general sensuality to which the libertins press their conquests to surrender without constraint however, it seems that this sensual freedom is an illusion and that everyone has to justify his faults there is, in libertines conquestes, a crual intention, an evil purpose that aims to study feminine freedom before desire and that finds its excuse in an ostentatious will to make "experiences". This need of justification is the symptom of a tenacious guilt. Shall the individual be tempted when he proved himself too weak to resist? Which is, then, the exact measure of the human freedom? Moreover, the libertin is an individual in exhibition, who is subdued to the judgements of the "public" the "public" is powerful and it is to protect one's reputation, so necessary in that world of appearances, that everyone has to disguise himself, condemned to be always pleasant. There is no more political freedom than social freedom kings and prince are tyrants who require from their subjects, a total submission so that no one could cross their aspirations nor desires, as powerful in prince as they are in ordinary people. The individual is prey to the desperate will to satisfact his passion, whatever it is in alienating the freedom of the others, forgetting that they are his passions themselves that chain him
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Champion, Julie. "Le cheminement de la parole libertine." Thesis, Paris 4, 2010. http://www.theses.fr/2010PA040160/document.

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Abstract:
Le libertinage semble avoir toujours été méconnu, caricaturé et considéré comme un mouvement sans envergure philosophique. Cependant, si la notion de libertinage s’est construite sur la vision négative de ses détracteurs, elle a néanmoins des fondements idéologiques, philosophiques et stylistiques solides mais souvent incompris, car les libertins ont toujours refusé toute forme de dogmatisme. Ils ne proposent donc pas un système philosophique mais un mode de pensée dans lequel le lecteur doit pouvoir élaborer sa propre vision du monde ainsi qu’un modèle idéal de vie et de sagesse. Cette continuité a été mise au jour par la critique actuelle chez les libertins du dix-Septième siècle, que l’on nomme « érudits » depuis la thèse de René Pintard en 1943. Cependant, la périodisation scinde le mouvement libertin en deux et nie la possibilité d’une continuité entre les auteurs libertins du dix-Septième siècle et ceux du dix-Huitième siècle considérés comme mineurs. A traves l’étude de quatre œuvres libertines des dix-Septième et dix-Huitième siècles (Les États et Empires de la Lune et du Soleil de Cyrano de Bergerac, Dom Juan de Molière, Thérèse philosophe de Boyer d’Argens et les trois versions de Justine de Sade) et leur confrontation aux textes théoriques et critiques qui définissent les enjeux du libertinage, cette continuité est mise en avant et étudiée dans cinq directions fondamentales : le refus des croyances, la valorisation d’une démarche scientifique, la relativisation des valeurs, l’existence d’une herméneutique matérialiste et la constitution d’un idéal politique, social et philosophique
It seems that libertinism has always been misread, distorted and regarded as a movement with a limited scale. However, even if the establishment of the notion of libertinism was based on the negative vision spread by its detractors, it was actually a strong ideology, philosophy and style that was often misunderstood because the libertins always denied all kind of dogma. Therefore, they do not propose a philosophical model but a way of thinking in which the reader has to figure one’s own vision of the world as well as an ideal model of life and wisdom. This continuity was revealed by the contemporary criticism of the libertins from the seventeenth century, that we name “Scholars” since the thesis developed by René Pintard in 1943. But the chronology divides the movement in two periods and denies the possibility of a continuity between the libertine authors from the seventeenth century and those from the eighteenth century, regarded as minors authors. Through the study of four libertine pieces from the seventeenth and the eighteenth centuries (Les États et Empires de la Lune et du Soleil by Cyrano de Bergerac, Dom Juan by Molière, Thérèse philosophe by Boyer d’Argens and the three versions of Justine by Sade) and through their comparison with the stakes of libertinism defined by the theoretical texts and criticism, this continuity is highlighted and studied in five fundamental ways : refusal of beliefs, the promotion of a scientific approach, putting common values in perspective, the existence of a materialistic hermeneutics and the constitution of a political, social and philosophical ideal
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Francès, Cyril. "La mémoire du désir : poétique du temps et figuration du sujet dans l'Histoire de ma vie de Giacomo Casanova." Thesis, Lyon 3, 2012. http://www.theses.fr/2012LYO30054.

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Abstract:
« Ce qu’il y a de plus profond en l’homme, c’est la peau – en tant qu’il se connaît » écrit Paul Valéry dans L’Idée fixe. Peu d’œuvres autobiographiques se sont pourtant abandonnées à l’exploration de cette profondeur : depuis Rousseau, les impératifs du genre exigent d’aller in cute. L’Histoire de ma vie est de ce petit nombre. Casanova, longtemps l’homme de toutes les superficialités, parcourt sans discontinuer cette surface de l’être, non pour s’y oublier, mais justement « en tant qu’il se connaît ». Sur l’épiderme, s’affichent les plus vertigineuses métamorphoses autant que se dévoilent les plus éclatantes révélations : l’homme y découvre de quelle étoffe il est fait. La réflexivité du récit de soi ne saurait faire l’économie de cette médiation, et ce que tente de retrouver l’écrivain au fil des pages, c’est moins une vérité ou une essence qu’un corps à nouveau capable de profondeur. L’œuvre tend à recomposer ses tissus, à rétablir sa splendeur et à rejouer ses élans, espérant ainsi triompher de la seule réalité véritablement superficielle : le Temps. La mémoire du désir renvoie à cette anamnèse charnelle, qui se déploie à l’écart de la conscience et de l’intériorité mais au sein du théâtre des peaux et des parures. L’Histoire de ma vie tente d’en recueillir et d’en relancer l’intensité, de redonner au sujet écrivant cette chair perdue, la seule qu’il connaisse et que chaque ligne tente de reconquérir. Cette mémoire à sa temporalité propre, elle façonne un sujet inédit et génère un régime d’écriture singulier : elle ouvre ainsi au sein de l’univers des écritures du Moi un espace immense et encore insuffisamment exploré
«What is deepest in man, it is the skin - as he knows himself," wrote Paul Valéry in L’idée fixe. Few autobiographical works have quite explored of this depth: since Rousseau, the imperatives of the genre require to go in cute. L’Histoire de ma vie belongs to this little number. Casanova, for long man of all superficialities, runs continuously the surface of being, not to forget himself, but precisely "as he knows himself." On the epidermis, appear the most dizzying metamorphoses as the most brilliant revelations: man discovers of what stuff is made. The reflexivity of the narrative itself cannot do without this mediation, and that the writer tries to find as the pages go by, it's less a truth or essence than a body again capable of depth. The work tends to recompose its tissues, to restore its splendor and to replay his impulses, hoping to overcome the only truly superficial reality: Time. Desire’s memory refers to this carnal anamnesis, which unfolds away from consciousness and interiority but in the theater of skins and ornaments. L’Histoire de ma vie tries to collect and to raise the intensity, giving back to the subject writing this flesh lost, the only one he knows and that each line is trying to regain. This memory has its own temporality; it shapes a unique subject and generates a unique writing system: it opens within the world of writing of the self an immense space and still insufficiently explored
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