Academic literature on the topic 'Ligne de Sceaux'

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Journal articles on the topic "Ligne de Sceaux"

1

Caron, François. "La ligne de Sceaux, laboratoire de la « science ferroviaire »." Revue d’histoire des chemins de fer, no. 38 (May 31, 2008): 166–89. http://dx.doi.org/10.4000/rhcf.491.

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Pucci, Joseph. "Originary Song, Poetic Composition, and Transgression: A Reading of Horace, Odes 1.3 and 1.22." Ramus 34, no. 1 (2005): 1–21. http://dx.doi.org/10.1017/s0048671x00001028.

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Abstract:
This paper argues for a combined reading of Odes 1.3, the propempticon for Virgil, and Odes 1.22, the Lalage ode. The arrangement of the first book of Odes places 1.3 in structural relation to 1.22; and the appearance of scelus, ‘sin’, in the penultimate verse of 1.3 and the initial line of 1.22 activates a thematic affiliation that has gone unexamined in the scholarship. I take the poet's use of scelus as my starting point, analysing in what follows the ways in which Virgil and Horace are both positioned in the drama of 1.3 as practitioners of scelus of a kind that associates them with Prometheus, Daedalus and Hercules. Then I press the question of how such a depiction makes sense, given the ways in which these mythological exemplars are shown to be transgressors of natural boundaries. I then turn to 1.22 for an answer otherwise not forthcoming in 1.3, where scelus reappears in a poem about the power of song. I argue that the transgression Virgil and Horace practise in 1.3 is poetic composition itself—a sin Horace himself commits in the very odes that dramatise it, but whose staging extols the purity and integrity of a kind of singing that is prior to the concatenation of word, metre and music that go into the composing of any poetry. I see in these odes, then, a meditation on the ways in which poets cross back and forth between a boundary that separates originary song from the polished songs of poetry that it initiates—surely a topic that interested, and vexed, Horace for all of his career, and about which these odes have something fundamental to tell.
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Genest, Bernard. "Thomas Fecteau, pilote de brousse." Portraits 15 (September 29, 2017): 137–59. http://dx.doi.org/10.7202/1041123ar.

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Abstract:
À une époque où les pilotes de brousse jouaient encore un rôle déterminant dans le développement des territoires encore inexplorés, Thomas Fecteau entre au service de la compagnie de son oncle, A. Fecteau Transport Aérien, à la base de Senneterre, Abitibi, en 1947. Son quotidien est d’effectuer des missions, souvent périlleuses, dans le Nord du Québec. Volant « à vue » ou à « l’estime » dans un appareil dépourvu d’instruments de navigation, le pilote de brousse n’en rendait pas moins d’inestimables services aux populations autochtones comme aux arpenteurs, géologues, ingénieurs miniers, prospecteurs, chasseurs, trappeurs, médecins et infirmières, appelés à intervenir dans ces contrées lointaines. Un métier risqué. Plusieurs de ses collègues étant décédés dans l’exercice de leurs fonctions, Thomas Fecteau, 91 ans, se considère chanceux d’avoir pu poursuivre sa carrière comme pilote de ligne dans de bien meilleures conditions. Son témoignage rend compte d’une vie au service de ses concitoyens, marquée au sceau de son sens du devoir et de son amour pour la profession.
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4

Grzywaczewski, Joseph. "L’action commune de la Sainte Trinité ad extra s L’action commune de la Sainte Trinité ad extra d’après Didyme d’Alexandrie." Studia Theologica Varsaviensia 54, no. 2 (September 20, 2017): 209. http://dx.doi.org/10.21697/stv.2016.54.2.10.

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Abstract:
Nous avons présenté les points principaux de l’enseignement de Didyme d’Alexandrie sur l’opération commune de la Sainte Trinité ad extra. Puisque le traité de cet auteur De Trinitate ne s’est pas conservé qu’en fragments, nous avons pris comme base son traité De Spiritu Sancto bien conservé, mais uniquement en traduction latine de Jérôme. Didyme a publié ce livre dans le contexte des controverses avec les tropiques, qui niaient la divinité de l’Esprit Saint. Ils voulaient le ranger parmi les créatures. Saint Athanase, informé sur les tropiques par Sérapion, évêque de Thmuis, a écrit quatre lettres à cet évêque pour réfuter leurs erreurs. On remarque que Didyme a suivi les lignes principales de l’enseignement d’Athanase sur l’Esprit Saint. Si nous comparons les œuvres de ces deux théologiens, Athanase et Didyme, nous serons obligés de constater que le livre de Didyme est plus élaboré que les lettres d’Athanase. Les lettres d’Athanase sont marquées par l’esprit de polémique. L’ouvrage de Didyme a le caractère strictement académique ; son auteur a exploré les passages bibliques concernant l’Esprit Saint et les a soigneusement analysés. Le traité De Spiritu Sancto de Didyme a été bien apprécié par les théologiens de l’antiquité et même par le pape Damase. C’est cette œuvre qui a inspiré saint Ambroise dans sa doctrine sur l’Esprit Saint. Mais plus tard la valeur de ce livre précieux a diminué pour deux raisons : puisque Didyme était proche d’Origène, on le soupçonnait d’hérésie ; la traduction latine que nous possédons n’est pas totalement fidèle à l’original, car Jérôme a légèrement modifié la terminologie de Didyme pour l’adapter à la théologie postérieure. Dans cet article, nous avons signalé les qualités communes du Père et du Fils et de l’Esprit Saint comme la Sagesse et la Vérité ; nous avons évoqué les signes divins comme l’image de Dieu – attribuée au Fils et le sceau de Dieu – attribué à l’Esprit Saint. Nous avons montré, d’après les textes de Didyme, l’opération commune de la Sainte Trinité dans le baptême, dans la communauté ecclésiastique et dans les cœurs des fidèles pour les sanctifier. Nous avons terminé notre étude par la conclusion : puisque le Père et le Fils et l’Esprit Saint sont de la même substance, ils agissent ensemble, surtout dans l’Église, pour le salut des hommes.
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Kabergs, Valérie. "Lovely Wordplay in Canticles 8,6a." Zeitschrift für die Alttestamentliche Wissenschaft 126, no. 2 (January 1, 2014). http://dx.doi.org/10.1515/zaw-2014-0018.

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Abstract:
This short note aims to highlight some indications towards an alternative interpretation of Cant 8,6a, traditionally translated as »put me as a seal upon your heart, as a seal upon your arm«. The alternative understanding is based on a twofold ambiguity of textual elements in the Hebrew verse. More particularly, the double-leveled meaning found in the Hebrew idiomatic expression שים על־לב and the polysemy of the Hebrew term זרוע (»arm, forearm; power, force«) are examined. Following this line of interpretation, it is suggested that one could render Cant 8,6a alternatively as »take me to heart as a seal, as a seal upon your strength«.Cette courte note vise à donner quelques indications pour une autre interprétation de Cant 8,6a, traditionnellement traduit par: »Pose-moi comme un sceau sur ton coeur, comme un sceau sur ton bras«. Cette alternative s’appuiera sur une double ambiguïté d’éléments textuels dans le verset hébreu, plus particulièrement le double niveau de l’expression idiomatique hébraïque: שים על־לב , et la polysémie du terme hébreu: זרוע (»bras; pouvoir, force«). Suite à cette ligne d’interprétation, il est suggéré qu’on pourrait rendre Cant 8,6a également par: »Emmenezmoi au coeur comme un sceau, comme un sceau sur votre force«.Diese Mitteilung gibt Hinweise auf ein alternatives Verständnis von Cant 8,6a, traditionell übersetzt als »Leg mich wie ein Siegel an dein Herz, wie ein Siegel an deinen Arm«. Die neue Interpretation beruht auf einer zweifachen Zweideutigkeit der Textelemente im hebräischen Vers. Insbesondere werden die Doppelbödigkeit der hebräischen Redewendung שים על־לב und die Polysemie des hebräischen Begriffs זרוע (»Arm; Kraft, Stärke«) untersucht. In der Logik dieser Interpretation könnte man Cant 8,6a alternativ deuten als »nimm mich zu Herzen wie ein Siegel, wie ein Siegel auf deiner Stärke«
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Bromberger, Christian. "Méditerranée." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Abstract:
Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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Books on the topic "Ligne de Sceaux"

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Autié, Dominique. La ligne de Sceaux. Martel: Les Editions du Laquet, 2000.

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Jacquemin, Jean-Marie. La ligne de Sceaux au fil du temps. [Palaiseau, France]: Palaiseau culturel, 1985.

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La Ligne de Sceaux : 140 ans d'histoire (Histoire et technique). McGraw-Hill,, 1987.

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