Academic literature on the topic 'Littérature américaine – 21e siècle – Histoire et critique'

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Journal articles on the topic "Littérature américaine – 21e siècle – Histoire et critique"

1

Auger, Reginald, and Allison Bain. "Anthropologie et archéologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Abstract:
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Dissertations / Theses on the topic "Littérature américaine – 21e siècle – Histoire et critique"

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Schultze, Marie-Laure. "Une lecture d'un genre, l'heroïc fantasy : Royaume-Uni, Etats-Unis, 1932-1982." Bordeaux 3, 1997. http://www.theses.fr/1997BOR30067.

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Abstract:
Peut-on determiner les caracteristiques qui font de l'heroic fantasy un genre a part entiere ? l'heroic fantasy, litterature de l'imaginaire apparue a la fin du 19eme siecle et depuis trente ans en plein essor,releverait du merveilleux litteraire. Son ancetre le plus direct serait la romance medievale, mais elle emprunterait egalement des traits a l'epopee(pour son sous-genre la sword-and-sorcery)et au conte (pour la high fantasy). Les heros qu'elle propose s'apparentent a des heros tragiques et sadiques (en sword-and-sorcery) ou bien comiques et masochistes (high fantasy). Destinee a des adolescents ou a des jeunes adultes, elle favoriserait la maturation psychique de ceux-ci, et pour cela retrouverait les composantes traditionnelles des rites initiatiques
Considering heroic fantasy as a genre, how can it be defined? medieval romances, epics and fairy tales are among its ancestors. Its heroes are either tragic sadists or comic masochists. Read by teenagers and young adults, heroic fantasy may help them to become more mature; consequently, the stories that it tells can be compared to initiatory rites
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Feat, Anne-Marine. "De la mère à la mère-patrie : quête identitaire dans la littérature irlando-américaine féminine." Bordeaux 3, 2009. http://www.theses.fr/2009BOR30070.

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Abstract:
La thèse porte sur la question de la réciprocité des liens entre écriture et identité féminine dans l'Amérique irlandaise contemporaine. De manière classique, les romancières irlando-américaines contemporaines puisent dans l'expérience personnelle comme matière littéraire. Leur identité, dans sa spécificité ethnique et culturelle, nourrit leur écriture. Parallèlement, leur écriture nourrit également leur identité privée et collective en la revitalisant. La permanence de grands thèmes invariants de la littérature d'inspiration irlandaise (la famille, la religion) ne doit donc pas occulter l'émergence de voix nouvelles empruntant la voie de l'écriture pour créer ou recréer une identité irlando-américaine féminine fondée sur une logique d'appartenance territoriale exprimée à travers le retour à la mère/mère-patrie. L’on ne saurait oublier l'importance du lecteur ni de la réception dans ce processus créatif. Si la lecture assure en effet la conformité de certains personnages aux normes irlando-américaines, elle devient aussi dans ces romans un instrument de libération et de construction de leur moi pour d'autres.
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Mok, Nelly. "L'écriture de la marge dans le récit autobiographique sino-américain féminin au XXème siècle." Bordeaux 3, 2011. https://hal.science/tel-04218363v1.

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Abstract:
L’expression de la marginalité en tant que condition et expérience socio-politique, culturelle, ontologique et artistique sera explorée à travers cinq récits autobiographiques féminins sino-américains, écrits et publiés au cours du XXème siècle. Par leurs positionnements respectifs vis-à-vis du discours politique et littéraire dominant sur l’identité américaine, ces œuvres reflètent le cheminement de la littérature asiatique américaine, depuis l’émergence des premières productions en anglais d’écrivains chinois à la fin du XIXème siècle, jusqu’à son évolution actuelle, en passant par sa période d’éclosion et de maturation, entre les années 1970 et les années 1990, dans une Amérique alors de plus en plus consciente de la nature composite de son tissu socio-culturel. Confrontées à une représentation et à une rhétorique dominantes « centralisatrices », enjoignant les minorités ethniques à l’assimilation, les auteures, prises entre deux territoires et deux cultures, s’interrogent sur le sentiment d’appartenance, qu’elles hésitent à définir par sa fixité ou par sa mobilité géographique, par son ancrage dans un sol et une culture uniques ou par sa capacité à se renouveler. La conception de la frontière (ethnique, culturelle, territoriale, nationale, genrée et générique) comme délimitation catégorielle étanche se laisse alors consolider ou ébranler, voire révoquer au fil des textes analysés. Ainsi, les écrivaines conçoivent leurs récits comme un espace de souscription à ou de contestation des cadres narratifs et esthétiques du genre de l’autobiographie ethnique (immigrante), auquel la littérature ethnique se trouve reléguée par le lectorat euro-américain, ainsi que des conditions de leur inclusion dans le canon littéraire américain
Five autobiographies/autobiographical novels, written and published by Chinese American women writers in the twentieth century, provide the basis for an exploration of the ways in which marginality has been dealt with in Chinese (/Asian) American literature as a sociopolitical, cultural, ontological and artistic condition and experience. Through their relationships with the dominant political and literary discourse on American identity, these narratives mirror the course of Asian American literature, from the emergence of the first publications in English by writers of Chinese ancestry at the end of the nineteenth century to the current phase of this form of literary expression, originating in the 1970s and developing through the 1990s towards the modern day as American society acquired a multi-ethnic consciousness. Confronted with the “centralizing” dominant injunction of assimilation imposed on minorities, these women writers, whose lives, memories and experience bear the imprint of two territories and two cultures, question the sense of belonging, locating it either in geographical fixity or mobility, and associating it with the question of putting down roots, while still acknowledging its ability to re-emerge and thrive beyond the boundaries of national delineation. Within this perspective, borders – defined by ethnicity, culture, geographical location, nationality, gender and genre – are seen as boundaries imposing categories, which are in turn either reinforced or invalidated in the texts explored here. The women writers use their works as a space in which to express their approval or contestation of the narrative and aesthetic frames into which ethnic literature has been confined by the Euro-American readership, frames which characterize ethnic (immigrant) autobiography, and of the conditions determining the integration of their works into the American literary canon
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Dussol, Vincent. "Thomas McGrath : une allotopie poétique américaine ?" Orléans, 2004. http://www.theses.fr/2004ORLE1056.

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Abstract:
Si l'œuvre de Thomas McGrath (1916-1990) a ses partisans fervents, la visibilité critique de ce poète natif du Dakota du Nord reste faible. Ce travail examine les raisons qui ont pu contribuer à son écartement. L'hypothèse ici avancée est que l'extrême éloignement des cadres de référence que l'œuvre convoque – essentiellement le communisme et l'irlandicité – brise des attentes enracinées tant dans les continuités (isotopies) du spectre politique que dans celles de la poésie américaine. Le terme d' " allotopie ", introduit par Groupe µ, désigne ici ce point de rupture. La thèse fait apparaître le degré élevé de cohérence de la dissidence mcgrathienne articulée autour des charnières multidirectionnelles de la nature et du romantisme et s'attache à montrer la forme poétique comme canal privilégié d'exploration de voies politiques inédites : elle s'appuie pour cela sur les 400 pages de l'épopée de McGrath, LETTER TO AN IMAGINARY FRIEND
The work of North Dakota-born poet Thomas McGrath (1916-1990) has consistently elicited partisan responses, most of them aimed at ending its critical and canonical neglect. While contributing its case for an extended readership for McGrath, this study looks at the possible factors of invisibility at work, conjecturing that the diversity of frames of reference - Communism and Irishness most prominent among them - may have stretched expectations rooted in the continuities (isotopies) of political patterns and of American poetry to a near rupture point, here termed 'allotopy', after Goupe µ's neologism. Dissidence in McGrath's work is shown to involve a high degree of consistency, with Romanticism and nature used as multidirectional hinges. The power of poetic form to delineate political alternatives is pointed up, with McGrath's 400 page epic LETTER TO AN IMAGINARY FRIEND kept in central focus throughout
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Elaihar-Moulfi, Leïla. "Deux aspects du biculturisme dans la littérature américaine : Saul Bellow et Paul Bowles." Paris 4, 2001. http://www.theses.fr/1994PA040306.

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Sayer, Frédéric. "Le mythe des villes maudites dans les littératures française, anglaise et américaine du vingtième siècle : une esthétique de l’entropie urbaine." Paris 4, 2007. http://www.theses.fr/2007PA040240.

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Abstract:
La malédiction biblique de la ville traverse l’Histoire en dévastant la civilisation humaine (Hénochia, la tour de Babel, Sodome et Gomorrhe, Babylone) pour édifier à sa place la première ville d’origine divine, la nouvelle Jérusalem de l’Apocalypse. Au début du XXe siècle, la réécriture biblique se fait ironique et même auto-destructrice. La forteresse intérieure de l’écrivain ne tient plus et le sujet s’abîme dans les fragments modernistes de la ville, qui sont aussi les ruines d’une Europe dévastée. La parole prophétique s’étiole, malgré sa réactivation politique dans les littératures dystopiques, la speculative fiction et le roman noir. A partir de 1945, la malédiction urbaine s’est transfigurée en énergie du mal, selon les lois de l’entropie. La ville comme texte subit une apocalypse du signe en autant de simulacres, les nouvelles idoles d’une culture de masse. C’est pourquoi la métaphore entropique et l’esthétique postmoderne façonnent les fictions urbaines américaines mais aussi le nouveau roman français. Le mythe des villes maudites domine la fin du siècle sur un mode cannibale : il devient le mythe de la disparition du sacré, il dresse un mur de silence dans la rumeur de la ville, il remplit la surface lisse des romans minimalistes. La littérature fait alors acte de résistance mémorielle, même lorsqu’elle suit l’asymptote qui mène au « cœur dur, blanc et vide du monde. »
The biblical curse of the city tends to devastate History, turning human culture into a waste land (Henochia, the Tower of Babel, Sodom and Gomorrah, Babylon) in order to settle instead the first ever divine city, that is to say the utopian New Jerusalem of the Apocalypse. At the beginning of the 20th century, rewriting the Bible has become ironic and even self-destructive. The inner fortress of the creative mind does not hold any more and loses itself into the modernistic fragments of the city, in other words the ruins of destroyed Europe. The prophetic word declines, even though it has been reactivated on a political level by dystopian literatures, speculative fiction and crime novel. After 1945, the urban curse has mutated into evil energy, following the laws of entropy. A new kind of apocalypse turns the text of the cityu into mere simulacra, in other words the new idols of mass culture. That’s why entropic metaphors and postmodern aesthetics do shape American urban fiction and also the french nouveau roman. The myth of cursed cities dominates the end of the century in a cannibalistic way, thus becoming the myth of the disappearance of the sacred, raising a wall of silence in the city’s rumble, penetrating the smooth surface of minimalist novels. Literature then performs an act of memorial resistance, even when it follows an asymptotic line to the “hard white empty core of the world. ”
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Ferland, Pierre-Paul. "Une nation à l’étroit : américanité et mythes fondateurs dans les fictions québécoises contemporaines." Doctoral thesis, Université Laval, 2015. http://hdl.handle.net/20.500.11794/25893.

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Abstract:
Cette thèse met en relief la dimension américaine de l’imaginaire québécois – son américanité − à partir de l’analyse de romans parus entre 2005 et 2011. L’américanité québécoise se comprend comme la manière dont les Québécois ont développé un rapport singulier à l’espace, au temps et à la collectivité selon, d’une part, une attitude de rupture ou de continuité par rapport à la France et, d’autre part, selon l’influence des États-Unis. Pour en définir la spécificité, cette thèse développe une méthodologie inspirée de la mythanalyse : la sociocritique du mythe fondateur. Une mise en rapport des mythes états-uniens du nouvel Adam, de la destinée manifeste et de la Frontière avec les mythes québécois du coureur des bois, de l’Amérique française et du Nord montre comment les deux imaginaires nationaux se sont développés dans une relation de familiarité, bien que les mythes québécois se distinguent par leur aspect compensateur. Deux grandes orientations illustrent l’évolution des manifestations littéraires de l’américanité québécoise à l’époque contemporaine. Alors que les « romans de l’américanisation » révèlent l’altérité des États-Unis perçus comme une menace, les « fictions de la Franco-Amérique » transcendent le nationalisme québécois de la Révolution tranquille afin de renouer avec le récit des communautés francophones diasporiques du continent. Le premier ensemble comprend les textes emblématiques Les failles de l’Amérique (2005) de Bertrand Gervais, Lazy Bird (2009) d’Andrée A. Michaud et Conséquences lyriques (2010) de Pierre Yergeau. Le second regroupe Nikolski (2005) de Nicolas Dickner, Les taches solaires (2006) de Jean-François Chassay et Atavismes (2011) de Raymond Bock. Une analyse de ces six textes en fonction de la voix narrative, du personnage, de l’espace et du temps fictionnels révèle l’ambition du sujet contemporain de créer sa propre mythologie du « Nouveau Monde » à l’aune de ses expériences, de son ici-maintenant traversé par un héritage accablant dont il n’ose se débarrasser totalement. Mots-clés : américanité, mythes fondateurs, identités culturelles, roman contemporain, États-Unis, espaces francophones d’Amérique du Nord, Canada français.
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Bergeron-Maguire, Myriam. "La «conscience diasporale» en poésie cadienne." Thesis, Université Laval, 2011. http://www.theses.ulaval.ca/2011/28724/28724.pdf.

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Abstract:
Depuis environ la seconde moitié du XXe siècle, la littérature d’expression française en Louisiane a connu un tournant décisif. En effet, si les débuts de l’histoire littéraire francophone dans l’État américain se sont peu démarqués de la littérature française qui avait cours à la même époque, la littérature franco-louisianaise contemporaine a pour sa part fait du choix de sa langue d’écriture son trait distinctif. Les écrivains Jean Arceneaux, David Chéramie, Deborah J. Clifton, Carol J. Doucet, Richard Guidry, Kirby Jambon et Zachary Richard ont tous opté dans leurs écrits pour la variété cadienne du français, en n’excluant ni les régionalismes ni les emprunts aux groupes avec lesquels la communauté est entrée en contact à un moment ou à un autre de son histoire. Cette étude se donne pour but de mesurer l’impact à la fois sur la langue et sur la littérature de l’emploi du vernaculaire dans un discours littéraire. En poésie cadienne, le choix d’une variété de langue d’écriture et le rapport à l’espace est symptomatique d’une stratégie d’accès à l’autonomie littéraire et d’un questionnement sur son identité au sein de la francophonie.
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Waters, Maureen Eileen. "L'américanité : perspectives états-uniennes, franco-canadiennes et amérindiennes." Paris 3, 2005. http://www.theses.fr/2005PA030088.

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Abstract:
Nous effectuons dans notre présent travail une étude comparée de la littérature nord-américaine du vingtième siècle par rapport à la notion de l'américanité. La relecture des romans classiques nord-américains nous permet de retracer l'émergence et l'évolution de l'américanité chez des auteurs tels que Jack London, Ralph Ellison et Alain Grandbois. À travers les écrits de Scott Momaday et de D'Arcy McNickle, notre compréhension de l'américanité s'enrichit des perspectives amérindiennes. Les derniers chapitres reprennent le mythe de l'errance dans son rapport avec la représentation de l'exil et de la production artistique chez Germaine Guèvremont et Gabrielle Roy. Jack Kerouac, pourvu d'origines franco-canadiennes, sert de lien continuel entre le roman états-unien et le roman franco-canadien. Lecteur et grand admirateur de Thomas Wolfe, le célèbre auteur de la génération beat inspire à son tour Jacques Poulin, avec Volkswagen blues. Cette thèse vise à ouvrir de nouvelles perspectives sur de vieux débats, à susciter une vision plus équilibrée de l'américanité et à récuser ce que nous estimons être un faux discours sur la notion d'américanisation
The present study consists of a comparative study in North American literature in regards to the notion of l'américanité. As we re-read the classic North American novel, we trace the emergence and evolution of l'américanité in the works of authors such as Jack London, Ralph Ellison and Alain Grandbois. The novels of Scott Momaday and D'Arcy McNickle further our comprehension of l'américanité from the Native American perspective. The final chapters look at the myth of wandering in relation to exile and artistic production in the works of Germaine Guèvremont and Gabrielle Roy. Jack Kerouac, given his French Canadian heritage, serves as a constant bridge between the United States and French Canadian novel. Reader and great admirer of Thomas Wolfe, the famous beat generation writer comes to inspire Jacques Poulin with Volkswagen blues. With this thesis we aim to open up new perspectives on old debates, encourage a more balanced view of l'américanité, and challenge what we consider to be a false discourse on the notion of Americanization
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Mabrouki, Driss. "An analysis of Sinclair Lewis' satire in the twenties." Nancy 2, 1992. http://www.theses.fr/1992NAN21022.

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Abstract:
Le but de ce travail est d'étudier analytiquement les œuvres "satiriques" de Sinclair Lewis (1885-1951) produites pendant les années vingt. Mainstreet (1920), Babbitt (1922), Arrowsmith (1925), Elmer Gantry (1927), et Dodsworth (1929). Dans un premier temps, on passe en revue, très brièvement, plusieurs aspects des années vingt : politiques, religieux, et culturels. Ceci nous permet de donner une vue générale sur cette décennie afin de permettre une possible comparaison avec le monde fictif de Lewis. Dans une deuxième partie, notre attention se concentre sur le monde de Lewis : ce qui le compose. On étudie, en détails, les différents personnages qui font l'objet d'une attaque de la part de Lewis. Ici aussi, on analyse les aspects "négatifs" de la civilisation américaine que Lewis n'apprécie pas trop et qu'il critique très sévèrement. La troisième partie est consacrée à une analyse minutieuse des techniques satiriques exploitées par Lewis dans sa critique de la "bourgeoisie" américaine. Cette partie nous permet d'évaluer le coté artistique de ses écrits "satiriques" de S. Lewis
The subject of the present dissertation is the analysis or Sinclair Lewis' five major novels of the twenties: Mainstreet (1920), Babbitt (1922), Arrowsmith (1925), Elmer Gantry (1927), and Dodsworth (1929). The opening pages are devoted to a succinct presentation of the U. S. A. In this decade, in order to provide a general idea of the period and to place Lewis within a special literary tradition. Then we move to the core of the study which aims at analyzing and commenting on the characters and aspects of American life that Lewis chooses as his favorite largest. We also remark UN his levels of satire, by classifying the culprits according to their levels of villainy. A further part is allotted to treating Lewis' satiric devices and to attempting to determine his "originality" in this type of fiction. Alongside this, we try to appraise his artistry in comparison to renowned satirists
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More sources

Books on the topic "Littérature américaine – 21e siècle – Histoire et critique"

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Tessier, Jules. Américanité et francité: Essais critiques sur les littératures d'expression française en Amérique du Nord. Ottawa: Le Nordir, 2001.

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Lévy, Paule. Figures de l'artiste: Identité et écriture dans la littérature juive américaine de la deuxième moitié du XXe siècle. Pessac: Presses universitaires de Bordeaux, 2006.

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Lévy, Paule. Figures de l'artiste: Identité et écriture dans la littérature juive américaine de la deuxième moitié du XXe siècle. Pessac: Presses universitaires de Bordeaux, 2006.

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Chasles, Philarète. Études sur la littérature et les moeurs des Anglo-Américains au XIXe siècle. Paris: Amyot, 1985.

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Thorp, Willard. American Writing in the Twentieth Century. Harvard University Press, 2014.

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Louis, Gates Henry, ed. Reading black, reading feminist: A critical anthology. New York, N.Y., U.S.A: Meridian Book, 1990.

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