Academic literature on the topic 'Littérature française – 19e siècle – Histoire et critique'

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Journal articles on the topic "Littérature française – 19e siècle – Histoire et critique"

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Dimitroulia, Titika. "Les multiples réécritures de la littérature policière française en Grèce." Historical Review/La Revue Historique 14 (April 27, 2018): 71. http://dx.doi.org/10.12681/hr.16275.

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Abstract:
Cet article se propose d’étudier, à travers une approche culturelle et sociologique, mais aussi sémiotique, les multiples formes de traduction de la littérature policière française en Grèce, depuis le 19e jusqu’au 21e siècle. Sans aucune ambition d’exhaustivité, il examine la traduction interlinguale et intersémiotique de la littérature policière française, en essayant de reconstituer l’histoire d’un transfert culturel important et de repérer les hybridations auxquelles ce transfert a conduit, comme par exemple la rencontre du genre populaire grec des bandits avec les antihéros de la modernité, tel Fantômas ou Arsène Lupin, apparus en France au début du 20e siècle. Du feuilleton au roman-cinéma et de l’écran a la bande dessinée, l’ histoire de cette rencontre met en évidence la complexité des échanges culturels mais aussi la centralité de la traduction dans la communication littéraire mondiale.
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Barraband, Mathilde, and Julien Bougie. "Un projet contrarié. L’histoire de la littérature contemporaine française au tournant du xxe siècle1." Tangence, no. 102 (February 10, 2014): 31–52. http://dx.doi.org/10.7202/1022656ar.

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Abstract:
Au tournant du xxe siècle, alors que l’histoire littéraire se transforme profondément et s’essaie à de nouvelles approches, alors que s’opposent des visions contradictoires de la fonction de la critique littéraire et que le lectorat s’élargit et se diversifie, il semble qu’un goût pour le contemporain s’affirme de manière relativement consensuelle au sein de la discipline. Le consensus est d’autant plus étonnant que l’ambition d’une histoire du présent est paradoxale et qu’elle contrevient à une certaine idée de l’histoire littéraire comme conservatrice. L’article propose d’observer le sort que les historiens de la littérature du tournant du xxe siècle ont réservé dans leurs histoires à la littérature de leur temps, et de répondre à quelques-unes des interrogations que cette pratique contradictoire soulève. L’observation des pratiques mais aussi des justifications des premiers historiens modernes de la littérature quant à l’étude du contemporain sera ainsi l’occasion de saisir plus largement les préoccupations et les principes de l’histoire littéraire au moment où elle se fonde et s’institue, se faisant alors la chambre d’échos des inquiétudes nationales et identitaires de la France du dernier xixe siècle.
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Weis, Monique. "Le mariage protestant au 16e siècle: desacralisation du lien conjugal et nouvelle “sacralisation” de la famille." Vínculos de Historia. Revista del Departamento de Historia de la Universidad de Castilla-La Mancha, no. 8 (June 20, 2019): 134. http://dx.doi.org/10.18239/vdh_2019.08.07.

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Abstract:
RÉSUMÉLe principal objectif de cet article est d’encourager une approche plus large, supraconfessionnelle, du mariage et de la famille à l’époque moderne. La conjugalité a été “désacralisée” par les réformateurs protestants du 16e siècle. Martin Luther, parmi d’autres, a refusé le statut de sacrement au mariage, tout en valorisant celui-ci comme une arme contre le péché. En réaction, le concile de Trente a réaffirmé avec force que le mariage est bien un des sept sacrements chrétiens. Mais, promouvant la supériorité du célibat, l’Église catholique n’a jamais beaucoup insisté sur les vertus de la vie et de la piété familiales avant le 19e siècle. En parallèle, les historiens décèlent des signes de “sacralisation” de la famille protestante à partir du 16e siècle. Leurs conclusions doivent être relativisées à la lumière de recherches plus récentes et plus critiques, centrées sur les rapports et les représentations de genre. Elles peuvent néanmoins inspirer une étude élargie et comparative, inexistante dans l’historiographie traditionnelle, des réalités et des perceptions de la famille chrétienne au-delà des frontières confessionnelles.MOTS-CLÉ: Époque Moderne, mariage, famille, protestantisme, Concile de TrenteABSTRACTThe main purpose of this paper is to encourage a broader supra-confessional approach to the history of marriage and the family in the Early Modern era. Wedlock was “desacralized” by the Protestant reformers of the 16th century. Martin Luther, among others, denied the sacramental status of marriage but valued it as a weapon against sin. In reaction, the Council of Trent reinforced marriage as one of the seven sacraments. But the Catholic Church, which promoted the superiority of celibacy, did little to defend the virtues of family life and piety before the 19th century. In parallel, historians have identified signs of a “sacralization” of the Protestant family since the 16th century. These findings must be relativized in the light of newer and more critical studies on gender relations and representations. But they can still inspire a broader comparative study, non-existent in traditional confessional historiography, of the realities and perceptions of the Christian family beyond denominational borders.KEY WORDS: Early Modern Christianity, marriage, family, Protestantism, Council of Trent BIBLIOGRAPHIEAdair, R., Courtship, Illegitimacy and Marriage in Early Modern England, Manchester, Manchester University Press, 1996.Beaulande-Barraud, V., “Sexualité, mariage et procréation. Discours et pratiques dans l’Église médiévale (XIIIe-XVe siècles)”, dans Vanderpelen-Diagre, C., & Sägesser, C., (coords.), La Sainte Famille. Sexualité, filiation et parentalité dans l’Église catholique, Problèmes d’Histoire des Religions, 24, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2017, pp. 19-29.Bels, P., Le mariage des protestants français jusqu’en 1685. 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Debaene, Vincent. "Anthropologie et littérature." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.090.

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Abstract:
Evoquer les rapports entre anthropologie et littérature, c'est un peu ouvrir la boîte de Pandore, en raison de la plasticité des deux termes en présence, particulièrement du second, en raison également de la charge affective dont ils sont investis. Le simple rapprochement des deux notions est invariablement porteur d'une réflexion sur la nature même de l'anthropologie et a souvent valeur polémique, ce qui explique en retour les réactions virulentes qu'il peut susciter. Qu'on prétende montrer la porosité de l'ethnologie et de la littérature ou qu'on veuille au contraire prémunir l'anthropologie de toute corruption littéraire, il s'agit toujours pour l'ethnologue de s'interroger sur sa propre pratique et de la définir. Il faut pourtant essayer d'y voir clair, et pour cela partir des études qui traitent effectivement de cette question en essayant d'abord d'y mettre de l'ordre. On peut distinguer trois cas ou trois façons d'articuler littérature et anthropologie: les études anthropologiques qui prennent la littérature orale ou écrite pour objet; les réflexions épistémologiques ou historiques qui envisagent la littérature et l'anthropologie comme des discours et s'interrogent sur les rapports que ces discours peuvent entretenir; les travaux, menés ou non par des anthropologues, qui cherchent un savoir anthropologique dans des œuvres considérées comme littéraires. La première de ces trois formes de mise en rapport n'est pas en tant que telle problématique; elle consiste à examiner dans une perspective anthropologique la littérature en tant qu'activité symbolique et culturelle valorisée par une société donnée. C'est à ce titre que la littérature orale est objet d'ethnologie depuis longtemps. On pourra seulement noter que les travaux qui, selon les mêmes principes, prendraient pour objet la littérature écrite des sociétés modernes sont plus rares. A cela il y a deux raisons évidentes: la production comme la consommation de littérature écrite sont très majoritairement solitaires et privées et se prêtent mal à une observation ethnographique classique. Cela n'a pas empêché certains anthropologues de refuser cette exclusion, par exemple en rétablissant la continuité entre tradition orale et poésie moderne (Casajus 2012) ou en proposant une ethnographie de la création littéraire, qui s'attache à la matérialité des pratiques des écrivains, aux formes de subjectivation par l'écriture ou à la sacralité propre à l'œuvre littéraire dans les sociétés modernes (Fabre 1999, 2014). La troisième ensemble de travaux décèle dans des corpus reconnus comme littéraires une ressource anthropologique. Là encore, il faut distinguer entre, d'une part, les études qui identifient dans les textes les jeux et les conflits entre formes culturelles hétérogènes (orale vs écrite, sacrée vs profane...) (c'est l'objet d'un courant des études littéraires, l'ethnocritique (Privat et Scarpa 2010)) et, d'autre part, les tentatives qui lisent les œuvres de la littérature comme porteuses d'un savoir anthropologique, voire de « leçons » à destination des ethnologues (Bensa et Pouillon 2012). Dans ces deux cas, la littérature est d'abord envisagée comme un corpus, dont la constitution n'est pas questionnée (en cela, ces analyses se distinguent de la sociologie de la littérature) et dont on montre la richesse et la densité telle qu'elles sont révélées par une approche ethnologiquement informée. Dans cette perspective, on a pu en particulier souligner les vertus d'une création fictionnelle qui permet, par variation imaginaire, de mettre en pleine lumière certaines déterminations anthropologiques (Jamin 2011, 2018). Mais la façon la plus fréquente d'articuler anthropologie et littérature, celle qui a donné lieu aux travaux les plus nombreux, consiste à considérer l'une et l'autre comme des discours, analogues ou rivaux, mais comparables dans leur rapport au lecteur et dans leur visée. Le gros de ces études s'est développé à partir des années 1980 et du tournant postmoderne de l'anthropologie. Il s'agissait alors d'attirer l'attention sur tout ce que l'anthropologie et la littérature ont en commun, dans un but plus général de dénonciation de l'objectivisme de la discipline. Contre l'idée que l'ethnographe est un observateur neutre d'une réalité sociale qu'il décrit et analyse, on a commencé par rappeler que son activité première n'est ni l'observation, ni la participation, ni l'interprétation, mais l'écriture (Geertz 1973). Dès lors, on a pu montrer que l'anthropologie relevait d'une poétique au même titre que la littérature des temps anciens (du temps où la poétique était prescriptive, la fabrication des œuvres reposant sur un certain nombre de règles à suivre) ou que la littérature des temps modernes (lorsque la poétique est devenu singulière et implicite, mais pouvait être reconstruite a posteriori par le critique à l'analyse des œuvres). Alors que l'anthropologie sociale s'était établie au 19e siècle par l'ambition de constituer en science le discours sur l'homme en société, tous les éléments considérés habituellement comme des marqueurs de scientificité se sont retrouvés mis en question par ces interrogations poétiques. Le dogme fondateur du refus de la fiction s'est trouvé d'abord fragilisé lorsque Clifford Geertz, réactivant l'étymologie du terme (du latin fingere, fabriquer, construire), a insisté sur la part d'imagination inhérente à l'écriture ethnographique, comparant la reconstruction des interactions sociales dans un univers donné au travail d'imagination de Gustave Flaubert dans Madame Bovary (Geertz 1973, 15-16). Puis ce dogme a été franchement remis en cause lorsque James Clifford, insistant davantage sur l'invention qu'exige un tel travail, a proposé d'envisager les travaux ethnographiques comme des constructions textuelles – true fictions et partial truths – à la fois, donc, partielles et partiales (Clifford 1986). Dans son sillage, on s'est plu à montrer que les anthropologues, comme les écrivains, avaient des « styles » (Geertz 1988) et, plus généralement, rétablir des continuités entre discours littéraire et discours anthropologique, retrouvant chez les anthropologues classiques des tropes, des modes de narration, des conceptions de soi et de l'autre, hérités de la poésie romantique, de la tradition du récit de voyage ou de celle du roman d'aventures. Ainsi a-t-on mis en évidence, par exemple, toute l'influence que l'œuvre de Joseph Conrad avait pu exercer sur celle de Bronislaw Malinowski (Clifford 1988b) ou l'articulation profonde entre projet anthropologique et ambition poétique chez Edward Sapir et Ruth Benedict (Handler 1986). Dès lors, la rupture entre anthropologie et littérature – moins affirmée par les fondateurs de la discipline que simplement postulée, puisqu'il était évident qu'en la consacrant comme science, on sortait l'anthropologie du monde des œuvres et de la belle parole – a pu apparaître non comme une coupure mais comme une dénégation. En niant qu'elle relevait d'une poétique, l'anthropologie niait surtout qu'elle relevait d'une politique (comme le souligne le sous-titre du célèbre recueil Writing Culture (Clifford et Marcus 1986)). Le questionnement poétique – qui interroge la fabrication des textes ethnographiques – s'est ainsi doublé d'un questionnement rhétorique, qui s'attache à la circulation de ces textes, aux déterminations pesant sur leur conception comme sur leur réception. On a souligné, dans les textes classiques de la discipline, le silence entourant les conditions d'obtention de l'information ou les rapports avec l'administration coloniale, l'éclipse des informateurs et des sources, le privilège accordé de facto au point de vue masculin, les déformations introduites par les exigences de l'univers académique de réception, etc. En écho avec d'autres réflexions épistémologiques soucieuses d'élucider les rapports entre projet anthropologique et projet colonial, la question de l'autorité ethnographique est devenue centrale, le discours et le texte anthropologiques apparaissant comme un des lieux majeurs où s'articulent savoir et pouvoir (Clifford 1988a). Dans cette perspective, la littérature « indigène » a pu être parfois promue non plus seulement comme une source mais bien comme la seule ethnographie véritable puisqu'elle échappe (censément) à toute appropriation autoritaire de la parole par une instance extérieure. Ces réflexions ont eu pour conséquence une certaine libération de l'écriture ethnographique, une plus grande réflexivité touchant les procédures de composition des textes, voire la promotion de modes de restitution et d'exposé inventifs et polyphoniques, prenant parfois pour modèle des formes anciennes de textualité ethnographique, antérieures à la stabilisation disciplinaire. Elles ont aussi suscité des critiques pour leur complaisance et parce qu'elles déplaçaient excessivement l'attention vers les pratiques des ethnographes au détriment de leurs objets, conduisant à une sorte de narcissisme de l'écriture (Bourdieu 1992). Dans tous les cas pourtant, malgré la prétention à reconnaître la part « littéraire » de l'ethnologie, il était en fait moins question de littérature que d'écriture de l'ethnographie. C'est en partie une conséquence du cadre anglo-américain dans lequel ces réflexions ont émergé. D'abord parce que, en anglais, les termes literature et literary ont un sens plus technique et instrumental qu'en français où le terme littérature désigne d'abord, dans l’usage courant tout au moins, sinon un canon, en tout cas une logique de consécration : seules les œuvres appartiennent de plein droit à la littérature. Que l'anthropologie exige un travail de l’écriture est une chose, que ce dispositif formel fasse une œuvre en est une autre (Debaene 2005). Ensuite, parce que ce prétendu « réveil littéraire de l'anthropologie » s'inscrit bon gré mal gré dans une conception herméneutique de la discipline et repose sur la conviction que « la philologie est, somme toute, l'ancêtre du 19e siècle commun à l'anthropologie et aux études littéraires » (Daniel et Peck 1996: 8, 11). Or si une telle construction généalogique est pertinente aux Etats-Unis, elle ne l'est pas partout, et les relations des ethnologues à la littérature (envisagée soit comme un corpus, soit comme une technique d'écriture) et aux études littéraires (envisagée soit comme un type d'approche, soit comme une discipline) varient beaucoup selon les lieux et les histoires disciplinaires nationales (Debaene 2010). S'il est vrai que l'anthropologie comme la littérature sont avant tout des réalités locales, alors il importe de comprendre que l'étude de leurs rapports ne relève pas premièrement d'un questionnement épistémologique mais d'abord d'une histoire de la culture.
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Nadler, Leticia. "Maria Chapdelaine par L. Hémon." Deakin Review of Children's Literature 6, no. 3 (January 29, 2017). http://dx.doi.org/10.20361/g2tp5w.

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Hémon, Louis. Maria Chapdelaine (adaptation de Jennifer Tremblay). Québec : Les Éditions de la Bagnole et Soulières éditeur, 2013. ImpriméÉcrivain français, Louis Hémon est aussi une figure emblématique de la littérature canadienne française grâce à son roman Maria Chapdelaine paru au début du XXème siècle et considéré aujourd’hui comme un véritable classique. En 2013, Jennifer Tremblay sort une version adaptée de ce roman afin de le rendre accessible aux plus jeunes. Et pour mieux se rendre compte de la vie du terroir canadien-français, s’ajoute au texte en caractères agrandis, de nombreuses illustrations de Francesc Rovira.L’adaptation de Jennifer Tremblay, reste très fidèle à la version originale. Il raconte l’histoire de Maria, une jeune canadienne française en âge de se marier. C’est une « belle grosse fille, et vaillante avec ça » qui plait mais qui semble « presque inaccessible » à cause de la distance qui la sépare du village. En effet, Maria vit avec sa famille au nord de Péribonka, loin de l’Église, à la lisière du bois, isolée de tout et de tous. Des prétendants, au nombre de trois vaincront la distance pour aller veiller chez les Chapdelaine, chacun d’eux lui offrant un avenir différent. Même si elle est attirée par François et peut être bien aussi par Laurenzo, c’est Eutrope qu’elle épousera.Derrière une histoire d’apparence banale, se cache toute une réflexion sur le « Pays de Québec », d’ailleurs évoquée explicitement dans l’avant dernier chapitre. Ainsi, la lecture de Maria Chapdelaine permet de revisiter le Québec rural d’autrefois et de mieux comprendre l’état d’esprit des habitants de l’époque.Cet ouvrage est un roman mythique de la littérature canadienne française et l’adaptation de Jennifer Tremblay fait de lui une œuvre idéale à étudier avec des élèves du secondaire, qu’ils soient francophones ou francophiles. Il pourra aussi aisément illustrer des thèmes abordés en études sociales ou être étudié en parallèle avec l’une des trois adaptations cinématographiques. Dans tous les cas, que ce soit en salle de classe ou pas, c’est un livre à lire absolument.Note : 4 étoilesAuteur de la critique : Leticia NadlerLeticia a étudié au campus Saint-Jean où elle a obtenu un baccalauréat en éducation. Elle enseigne à présent le français à des jeunes du secondaire.
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Auger, Reginald, and Allison Bain. "Anthropologie et archéologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Dissertations / Theses on the topic "Littérature française – 19e siècle – Histoire et critique"

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Preiss, Nathalie. "Les Physiologies en France au 19e siècle : étude littéraire et stylistique." Paris 4, 1986. http://www.theses.fr/1986PA040287.

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Abstract:
Dans cette étude littéraire et stylistique des Physiologies en France au 19e siècle, il s'agit de mettre à jour, par la méthode stylistique conçue comme un moyen et non comme une fin, des constantes dans ces études de mœurs qui envahissent la capitale et la France de 1840 à 1845 surtout, afin de déterminer si l'on a affaire à un véritable genre littéraire. Pour s'inscrire dans la tradition des caractères de La Bruyère et des tableaux de mœurs du 18e siècle, les physiologistes n'en innovent pas moins et, toute physiologie devant être illustrée, ils empruntent à la technique de la caricature et du portrait-charge, inscrivant ainsi délibérément leurs ouvrages dans l'actualité. Aussi, à travers les physiologies apparait l'histoire ou plutôt la "petite histoire" vécue et imaginée par le commun, des évènements, des idées et de la littérature d'une époque. Ce dernier point conduit à envisager la nature du public des physiologies, public culturellement et politiquement marqué. En effet, par leur écriture, les physiologies sont liées aux journaux politiques d'opposition. Mais, à adopter la méthode descriptive et classificatrice de la zoologie, nos auteurs s'éloignent des physiologistes scientifiques et des physiologistes sociaux qui, en proposant une vision unitaire de la société, ébranlent les fondements du Régime de juillet. Et c'est par cette vision fragmentaire et fragmentée du réel que les physiologies se constituent en genre. Aussi, lorsque dans la seconde moitié du 19e siècle, une vision toujours plus unitaire des phénomènes s'imposera aux esprits, les physiologies se métamorphoseront-elles et se nieront-elles elles-mêmes. C'est dans cette perspective que l'on peut s'interroger sur la renaissance d'un genre qui n'est précisément pas un
In this study of les physiologies in France in 19th century, the point is, by means of stylistics, to find constants in these studies of manners which invade Paris and France particularly from 1840 to 1845, in order to determine whether les physiologies constitute a literary genre. If the physiologists follow the tradition of La Bruyere's caracteres and of the studies of manners of the 18th century, they can also innovate and using the technique of caricature and of "portrait-charge", insert their texts in actuality. So, in les physiologies appears the history of the events, the ideas, the literature of a period that anybody can experience. This last point induces us to consider the nature of the reading public of les physiologies which is culturally and politically distinguishable. In fact, les physiologies, by their style, are linked to the political newspapers opposed to the July monarchy. But, using the descriptive and classificatory method of zoologists, the physiologists assume a distant position from scientific physiologists and particularly from the social physiologists who want to upset the regime in promoting a unitary view of society. And it is by their fragmentary and fragmented view of reality that les physiologies become a literary genre. So, when in the second part of the 19th century, a more and more unitary view of phenomenon predominate over minds, les physiologies will change and die. It is in this perspective we may question a possible revival today of a genre which is not one
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Marin-Porta, Brigitte. "Cosmopolitisme, promiscuités et mélanges dans la littérature de la seconde moitié du XIXe siècle." Paris 3, 2000. http://www.theses.fr/2000PA030048.

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La figure du melange hante la seconde moitie du xixe siecle. Les concepts de kitsch, d'eclectisme, tout comme la vogue du bibelot se revelent emblematiques d'une esthetique du disparate, qui assigne au melange des connotations negatives, alors que les romantiques lui associaient la valeur positive de l'harmonie. Fondees sur la juxtaposition et l'heteroclite, les formes du melange interviennent dans des domaines aussi differents que l'histoire, l'architecture, la sociologie, l'anthropologie et la litterature. Le discours litteraire de cette periode, qui erige la figure du melange en systeme, anticipe sur les problematiques fondamentales que developperont a la fin du siecle les etudes de sociologues, tels lebon et tarde : comment l'avenement d'une societe democratique et egalitaire se heurte au probleme majeur du nivellement, de l'effacement des differences et des distinctions. Le brouillage des limites, sujet de perturbations et de conflits, constitue l'un des sujets d'interrogation que nous appliquons a l'etude des espaces, lieux et objets, mais aussi aux classes sociales representees par les << quatre mondes de zola >>, ainsi qu'aux figures de l'hybride et a la polyphonie textuelle. Le motif de la frontiere, de l'hybridite, de l'ambiguite se fait l'incarnation du melange qui brouille les distinctions a travers les notions recurrentes de promiscuite (terreur des moralistes et des hygienistes) et de cosmopolitisme (terreur des nationalistes).
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Mortgat-Longuet, Emmanuelle. "Naissance de l'"histoire littéraire" française : les représentations, au XVIe et au XVIIe siècle, de l'histoire des lettres de langue française." Paris 3, 1995. http://www.theses.fr/1996PA030049.

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Alors que se perpetue, dans la republique des lettres europeenne, la tradition d'une historigraphie savante et neo-latine des lettres, se constitue en france, au cours du 16e et du 17e siecle, une tradition proprement francaise de l'"histoire litteraire", qui determine, caracterise et juge un patrimoine des lettres en langue vulgaire. Cette histoire litteraire francaise naissante est fondee sur l'idee que les lettres forment un domaine d'excellence du royaume de france. Ainsi, au 16e et au 17e siecle, dans ce retour reflexif des hommes de lettres sur eux-memes, s'elaborent des schemas historiographiques et des representations qui cherchent a consacrer les lettres francaises "modernes" et inventent l'idee d'une identite culturelle nationale
Whereas, in the european republic of letters, the tradition of a learned and neo-latin historiography of letters perpetuates itself, in france, in the 16th and 17th centuries, a purely french tradition of literary history is formed, which defines, characterizes and judges a patrinomy ofletters in the vernacular. This new french literary history is founded upon the idea that letters form a domain of excellence in the kingdom of france. Thus, in the 16th and 17th centuries, in that reflexive soul-searching of men of letters, historiogrpahic schemes and representations are elaborated, which try to consecrate the "modern" french letters and invent the concept of a national cultural identity
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Lachaud, Magali. "La littérature narrative médiévale et la littérature pour l'enfance et la jeunesse en France à l'époque contemporaine : état des lieux et modes de transmission." Limoges, 2010. http://www.theses.fr/2010LIMO2006.

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Etudier la littérature médiévale, dans une perspective d'histoire littéraire et sociale, s'avère particulièrement intéressant, dans la mesure où les anciens textes français relèvent, au niveau de la transmission et des publics, de processus divers et complexes. En effet, les réalisations littéraires du Moyen Age se transforment pour passer d'une époque à l'autre, d'un pays à l'autre, d'un milieu à l'autre, d'un lectorat à l'autre. Et, après s'être colorées du goût, de l'esprit, des tendances, de l'atmosphère de ces différentes époques et sociétés, elles influent de nouveau sur la création. C'est ainsi que les adaptateurs de la fin du XIXe et du XXe siècle peuvent proposer à l'enfant-lecteur des oeuvres initialement destinées à des adultes, visant de surcroît une société disparue et des moeurs qu'il ne connaît pas. La postérité de ces récits s'explique essentiellement par leur malléabilité qui permet leur adaptation aux critères esthétiques et intellectuels des publics successifs, sans changer fondamentalement leur trame. Aussi convient-il d'analyser le renouvellement du ton - quels sont les thèmes et motifs gardés, modifiés ou supprimés ? - et de la forme - de la chanson de geste au roman de chevalerie, de la satire à la fable, etc. . . Au-delà de l'évolution du goût, se trouve posée la question des usages de l'imprimé, a fortiori dans l'édition pour la jeunesse, où le succès d'un ouvrage est en grande partie assuré par les prescripteurs que sont les parents, les professeurs ou les bibliothécaires. De la sorte, il est possible de relever, en France, au cours de la période contemporaine, des usages didactiques, moraux, religieux, patriotiques, etc. . . Outre la modernisation d'une partie des contenus de la littérature médiévale, ce travail amène donc, sous la forme d'une enquête multidisciplinaire, à s'interroger sur toutes les productions littéraires d'époques variées soumises, pour des raisons multiples, à des remaniements.
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Neboit-Mombet, Janine. "L'image de la Russie dans le roman français (1859-1900)." Clermont-Ferrand 2, 2002. http://www.theses.fr/2002CLF20011.

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De 1859 à 1900, l'importance de la Russie dans la littérature romanesque française va croissant. Après la fin de la guerre de Crimée, l'idée d'une alliance avec la Russie se précise, surtout après la guerre franco-allemande, et aboutit en 93 à la conclusion d'un accord dans une atmosphère d'enthousiasme populaire et malgré la disparité des régimes politiques. La germanophobie et l'espoir d'une revanche jouent un rôle important qui se retrouve dans la thématique romanesque. France et Russie ont des préoccupations communes : "pacification" des territoires colonisés, attentats, montée de revendications politiques ou sociales. Les sources de documentation sur la Russie sont de plus en plus riches, la coopération se développe sur les plans économique et scientifique. La Russie et les Russes se retrouvent dans tous les genres romanesques : roman d'aventures, roman historique, roman populaire, roman sentimental et roman de moeurs. Des chapitres entiers sont consacrés à Jules Verne, Alexandre Dumas, Georges Sand, aux feuilletons du "Journal des Voyages", à la Comtesse de Ségur, aux romans mettant en scène des nihilistes. L'espace russe, par son immensité, sa variété et son peuplement, se prête à une utilisation littéraire à la fois comme décor et comme actant. En ce qui concerne le personnage, les stéréotypes dépendent de son rôle dans l'intrigue, de sa valeur métaphorique, voire mythique, du genre littéraire, plutôt que de sa "russité" ; "l'âme slave" est réduite à un cliché dont le contenu n'est jamais défini. L'image de la Russie qui se dégage de ces romans est une image ambivalente. La Russie est arriériée par rapport à l'Europe occidentale, mais fer de lance de la civilisation face à l'Asie. Elle suscite un attrait mêlé de crainte, et reflète les conflits idéologiques de la société française autour de l'évolution vers la laïcité, de la perte des valeurs chrétiennes, de l'émancipation féminine, du cosmopolitisme, du développement des mouvements sociaux
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Chvedova, Lioudmila. "Métaphores de la cathédrale médiévale dans les littératures russe et française des XIXe et XXe siècles." Paris 4, 2006. http://www.theses.fr/2006PA040118.

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Abstract:
Cette recherche comparative est consacrée à l’étude du système métaphorique de la cathédrale médiévale dans les littératures russe et française des XIXe et XXe siècles. Les métaphores classiques de la cathédrale-livre, de la cathédrale-être animé et de la cathédralevégétal sont au centre de ce travail. La cathédrale concrète, palpable se dématérialise progressivement pour se transformer en mystérieuse cathédrale engloutie ou en précaire cathédrale de brume. Réhabilité et valorisé par les romantiques, l’édifice médiéval commence à servir lui-même de modèle de comparaison, ce qui entraîne le renversement des métaphores. Symbole du sacré, lieu de culte, l’édifice religieux se métamorphose sous la plume des écrivains. La multiplicité des représentations de la cathédrale créée dans la littérature frappe et touche par sa beauté en constituant un véritable kaléidoscope d’images surprenant par son originalité et par sa profondeur
This comparative research project is devoted to the study of the system of metaphors for the Medieval cathedral in French and Russian literatures of the XIXth and XXth centuries. The classical metaphors of cathedral as book, cathedral as living being and cathedral as vegetable organism are at the core of the present work. The actual and physical cathedral progressively dematerializes and turns into a mysterious cathedral engulfed in water or into a precarious cathedral of mist. Rehabilitated and valorized by the Romantics, the Medieval building itself starts acting as a model for comparison, entailing a complete reversal of metaphors. A symbol of the holy and a place of worship, the religious building gets completely metamorphisized by the writers' pen. The amazing diversity of literary representations of the cathedral strike and touch by their sheer beauty as a real kaleideoscope of images, surprising the reader by their originality and depth
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Lavergne, Elsa de. "La naissance du roman policier français (1865-1915)." Paris 4, 2007. http://ezproxy.normandie-univ.fr/login?url=http://www.classiques-garnier.com/numerique-bases/garnier?filename=EleMS01.

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Abstract:
Cette étude retrace la naissance du roman policier français depuis la fin du Second Empire jusqu’à la Première Guerre mondiale. Elle trouve son origine dans les romans judiciaires d’Émile Gaboriau (1836-1873), le « père du roman policier français », et de ses imitateurs, des romanciers méconnus du Second Empire et de la Troisième République et prend fin avec le début des grands cycles d’aventures policières de la Belle Époque, ceux d’Arsène Lupin par Maurice Leblanc et de Rouletabille par Gaston Leroux. Dans un premier temps, l’étude met en relief les facteurs historiques, littéraires et sociaux qui ont favorisé l’émergence de ce genre : le développement de la presse populaire et du roman-feuilleton, l’intérêt croissant du public pour les matières criminelles et l’évolution des techniques policières. Elle montre la mise en place progressive d’une nouvelle forme de roman, centrée sur les agissements du personnage de l’enquêteur et sur son travail de reconstitution du scénario d’un crime. Dans un second temps, cette étude envisage le roman policier dans ses rapports au monde contemporain et souligne la richesse de son contenu. Le roman policier du XIXe siècle, à vocation réaliste, tend à se présenter comme un document sur le fonctionnement des institutions et des codes qui régissent la société. Il témoigne par ses thèmes des inquiétudes et de l’étonnement de ses contemporains qui vivent les mutations profondes de la civilisation industrielle et urbaine comme une agression et qui s’interrogent sur ses conséquences. Il reflète les peurs d’une société qui fait face à des dangers nouveaux, mais aussi ses espoirs, fondés sur les progrès scientifiques et techniques
This study relates the rise of the French detective novel from late Second Empire to the First World War. It springs up in the judicial novels of Emile Gaboriau (1836-1873), the “father of French detective novel” and of his imitators, unrecognized novelists of the Second Empire and the Third Republic. It ends up with the first great cycles of detective adventures in the Belle Epoque, Arsene Lupin’s ones, written by Maurice Leblanc, and Rouletabille’s by Gaston Leroux. First, the research singles out the historical, literary and social factors which favoured the emergence of this genre: the popular press and serial novel development, the public’s rising interest for criminal topics and the evolution of police methods. It shows how appeared and progressively came into practice a new kind of novel, based on the actions of the character of the detective and on the process of piecing together the crime scenario. Second, the study puts the detective novel back in its connections with the contemporary world and emphasizes the wealth of its content. 19th century detective novels possess a realist vocation and tend to be similar to documents about the functioning of institutions and the rules of society. Their themes reveal the fears and the astonishment of the contemporaries who experienced the deep mutations of the industrial and urban civilization as a trauma and wondered about their consequences. Detective novels mirror the fears of a society who faces new dangers, but they either reflect its hopes, based upon the scientific and technical progress
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Jourde, Michel. "La voix des oiseaux et l'éloquence des hommes : sens et fonction des manifestations sonores de l'oiseau dans la littérature française des XVIe et XVIIe siècles." Bordeaux 3, 1998. http://www.theses.fr/1998BOR30050.

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Abstract:
Pour determiner les enjeux, en france au xvie et au xviie siecle, des rapprochements entre la voix d'un oiseau et un discours humain, nous nous sommes fonde sur l'etude de discours savants concernant les oiseaux (ornithologie, recits de voyage), de temoignages ou de fictions mettant en scene des oiseaux sonores, ainsi que de diverses operations linguistiques proposant de tels rapprochements (metaphores, periphrases, images savantes. . . ). Dans la premiere partie, nous etablissons le cadre dans lequel ces rapprochements prennent leur sens a l'epoque etudiee : difficulte des definitions (entre voix, chant, discours) ; jeu des (de)valorisations (une meme voix d'oiseau peut servir a louer ou a ridiculiser un discours) ; utilisation des oiseaux dans des processus de figurations, mettant enjeu, pour chaque voix d'oiseau, divers elements empruntes a l'observation comme a la tradition. La deuxieme partie etudie ces processus de figurations successivement dans les discours de louange (le concert des voix d'oiseaux est un eloge ideal, que l'orateur peut evoquer mais auquel il ne peut se joindre), dans les theories et les pratiques du sublime (les oiseaux figurent l'envol du discours mais aussi les risques de cet envol) et dans les elaborations concernant le nom propre de l'homme eloquent : ce dernier, en se rapprochant de l'oiseau par la periphrase, la pseudonymie ou la metaphore, cherche a raconter l'histoire de son eloquence, ses origines et ses desirs. La troisieme partie degage deux aspects majeurs de cette histoire : les oiseaux sont presents dans les apprentissages du discours, en offrant leur plume pour ecrire ou en constituant le modele d'une eloquence primitive et ideale ; par leur affinite avec le processus de la metamorphose, ils figurent une continuite possible entre le discours et ce qui s'oppose a lui (silence, bruit, enfance), entre le temps de l'enonciation, toujours borne, et les temps anterieurs ou posterieurs a cette enonciation.
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Husain, Suzan. "Le drame historique chez les poètes anglais et français à l'époque romantique et post-romantique : : modèles narratifs et structures imaginaires." Tours, 2001. http://www.theses.fr/2001TOUR2033.

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Abstract:
Cette thèse étudie les drames historiques au 19 e siècle. Les pièces analysées sont : "Marino Faliero" de Lord Byron, the " Cenci" de Shelley, "Christine" d'Alexandre Dumas, le "Roi s'amuse" de Victor Hugo, "Becket" de Tennyson, "Theodora" de Victorien Sardou et les "Jacobites" de François Coppee. La première partie contient des analyses de la façon dont les auteurs ont choisi des documents historiques pour composer leurs drames : pourquoi changent-ils d'autres ? La deuxième partie montre comment ces écrivains construisent leurs pièces ; tout ce qui concerne la structure intérieure et extérieure, au même temps, c'est une comparaison entre la forme de ces drames et celle des tragédies classiques françaises. La troisième partie examine les nouvelles conceptions dans les pièces sélectionnées, comme la politique et l'individualisme dans la socièté.
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Olivero, Isabelle. "L'Invention de la collection au XIXe siècle : le cas de la "Bibliothèque Charpentier", 1838, et de la "Bibliothèque nationale", 1863." Paris, EHESS, 1994. http://www.theses.fr/1994EHES0017.

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Abstract:
Les collections que l'on a coutume d'appeler "collections populaires" parce qu'elles sont de petit format et bon marche se multiplient en france au xixe siecle. Un editeur, gervais charpentier, provoque une veritable revolution editoriale en lancant en 1838, sa "bibliotheque charpentier"; par l'invention d'un nouveau format - le in-18 jesus velin - qui donne un volume compact d'un prix inferieur a l'edition traditionnelle de 25% (3,50 francs au lieu de 15 francs), et par l'invention d'un nouveau editorial, la collection sous la forme de "bibliotheque", celle qui regroupe plusieurs categories litteraires dans des series distinctes capables de se creer chacune leur propre public. Deux modeles dominants se partagent desormais la production de collections de petit format : le modele inaugure par charpentier et celui adopte par les ouvriers typographes qui lancent la "bibliotheque nationale", le format in-32 dont le prix du volume varie entre 0,25 et 1 franc. Ces collections vont atteindre des publics varies - l'elite intellectuelle bourgeoise, la femme bourgeoise, l'ouvrier autodidacte ou le paysan - par une utilisation massive de tous les circuits de diffusion (librairies, colportage, bibliotheques de gares, vente directe, etc. ) et par l'attention portee a la qualite materielle du livre et a sa lecture, notes, prefaces, notices, commentaires historiques et litteraires, etc
The book collections called "popular" for their small formats and inexpensive prices multiplied during the nineteenth century in france and europe. An editor, gervais charpentier, created a flourishing movement of "popular" books by organizing a veritable editorial revolution. The invention of a new format - called "in-18 jesus velin" - lowered the price of a compact volume by 25% and founded a new genre of editorial practice: the collection in the form of a "library" which assembled several literary categories including the classics, contemporary authors, and educational works. Each category created its own reading public, a loyal readership dedicated to compiling a part or all of a series. Two dominant models shared in the production of these collections: the type pioneered by charpentier and the type adopted later by the workers' collective that launched the "bibliotheque nationale" in the format "in-32" whose price varied from 0,25 to 1 franc. These collections would reach a varied public - the intellectual elite, bourgeois women, working-class autodidacts, and peasants alike - by a massive utilization of all the circuits of diffusion (libraries, colportage, book stations, direct sales, etc. ) and by attention lavished upon the material quality of the book and its public - a great diligence toward the quality of
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1

Mitterand, Henri. Littérature: Textes et documents. Paris: Nathan, 1988.

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2

Tadié, Jean-Yves. Introduction à la vie littéraire du XIXe siècle. Paris: Dunod, 1994.

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3

Launay, Michel. Introduction à la vie littéraire du XVIIIe siècle. Paris: Dunod, 1996.

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4

Angenot, Marc. Le cru et le faisandé: Sexe, discours social et littérature à la belle époque. Belgique: Ed. Labor, 1986.

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5

Michel, Launay. Introduction à la vie littéraire du XVIIIe siècle. Paris: Dunod, 1996.

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6

Lestringant, Frank. Littérature française du XVIe siècle. Paris: Presses universitaires de France, 2000.

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7

Rincé, Dominique. La poésie française du XIXe siècle. 3rd ed. Paris: Presses universitaires de France, 1995.

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8

Rohou, Jean. Histoire de la littérature française du XVIIe siècle. Paris: Nathan, 1989.

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9

Mitterand, Henri. La littérature française du XXe siècle. Paris: Nathan, 1996.

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10

Les miroirs du soleil: Littératures et classicisme au siècle de Louis XIV. [Paris]: Gallimard, 1989.

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