To see the other types of publications on this topic, follow the link: Littérature haïtienne – Histoire et critique.

Journal articles on the topic 'Littérature haïtienne – Histoire et critique'

Create a spot-on reference in APA, MLA, Chicago, Harvard, and other styles

Select a source type:

Consult the top 49 journal articles for your research on the topic 'Littérature haïtienne – Histoire et critique.'

Next to every source in the list of references, there is an 'Add to bibliography' button. Press on it, and we will generate automatically the bibliographic reference to the chosen work in the citation style you need: APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver, etc.

You can also download the full text of the academic publication as pdf and read online its abstract whenever available in the metadata.

Browse journal articles on a wide variety of disciplines and organise your bibliography correctly.

1

Schrader, Sabine. "Yanick Lahens und der Traum, die Welt zu bewohnen." Romanische Forschungen 133, no. 1 (March 15, 2021): 53–67. http://dx.doi.org/10.3196/003581221831922382.

Full text
Abstract:
Le 21 mars 2019, l'auteure haïtienne Yanick Lahens inaugura la chaire annuelle »Monde francophone« au Collège de France à Paris. Dans sa conférence Littérature haïtienne: urgence(s) d'écrire, rêve(s) d'habiter, publiée peu après, elle appelle à des narratives littéraires dépassant les perspectives eurocentriques (post-)coloniales afin de »découvrir d'autres manières d'habiter le corps, la communauté ou la langue«. Sur la base de ces réflexions, je propose une relecture de son premier roman Dans la maison du père (1994), qui se confronte aux pratiques du corps (par exemple la danse), de la communauté et du récit. En se déployant en un kaléidoscope d'images sensuelles, le roman raconte l'enfance et l'adolescence de la narratrice Alice jusqu'à son exil à New York en 1948. En même temps, Lahens relie la micro-histoire d'Alice à la macro-histoire d'Haïti dans les années 1930 et 1940. C'est ainsi que l'article analysera les limites et les possibilités de rendre la maison du père et l'histoire haïtienne habitable.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
2

Compagnon, Antoine. "Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie." L’annuaire du Collège de France, no. 108 (December 1, 2008): 723–39. http://dx.doi.org/10.4000/annuaire-cdf.111.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
3

Compagnon, Antoine. "Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie." L’annuaire du Collège de France, no. 114 (July 1, 2015): 661–82. http://dx.doi.org/10.4000/annuaire-cdf.11945.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
4

Compagnon, Antoine. "Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie." L’annuaire du Collège de France, no. 115 (November 1, 2016): 597–602. http://dx.doi.org/10.4000/annuaire-cdf.12573.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
5

Compagnon, Antoine. "Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie." L’annuaire du Collège de France, no. 116 (June 15, 2018): 415–30. http://dx.doi.org/10.4000/annuaire-cdf.13004.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
6

Compagnon, Antoine. "Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie." L’annuaire du Collège de France, no. 117 (September 1, 2019): 385–404. http://dx.doi.org/10.4000/annuaire-cdf.14252.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
7

Compagnon, Antoine. "Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie." L’annuaire du Collège de France, no. 111 (April 1, 2012): 591–613. http://dx.doi.org/10.4000/annuaire-cdf.1569.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
8

Compagnon, Antoine. "Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie." L’annuaire du Collège de France, no. 109 (March 1, 2010): 863–85. http://dx.doi.org/10.4000/annuaire-cdf.200.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
9

Compagnon, Antoine. "Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie." L’annuaire du Collège de France, no. 113 (April 1, 2014): 605–27. http://dx.doi.org/10.4000/annuaire-cdf.2566.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
10

Compagnon, Antoine. "Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie." L’annuaire du Collège de France, no. 112 (April 1, 2013): 569–86. http://dx.doi.org/10.4000/annuaire-cdf.775.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
11

Compagnon, Antoine. "Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie." L’annuaire du Collège de France, no. 118 (December 30, 2020): 415–36. http://dx.doi.org/10.4000/annuaire-cdf.15626.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
12

Wyczynski, Paul. "Histoire et critique littéraires au Canada français." I. Préalables 5, no. 1-2 (April 12, 2005): 11–69. http://dx.doi.org/10.7202/055218ar.

Full text
Abstract:
Il s'agit dans cette étude d'établir un bilan des travaux d'histoire et de critique littéraires au Canada français. Le sujet n'est point facile car il n'existe jusqu'ici aucune étude d'ensemble en cette matière. Quelques études généralement citées — celles de Camille Roy ou de Séraphin Marion — n'offrent que des vues fragmentaires. Il nous manque aussi une bonne bibliographie analytique de la littérature canadienne-française, de même que des ouvrages critiques scientifiquement préparés. D'autres sources, bibliographiques ou littéraires, n'offrent souvent que des renseignements peu sûrs. L'étude que nous proposons aujourd'hui se révèle forcément incomplète et ne prétend en rien avoir épuisé le sujet : il faudra plusieurs études de défrichement, de longues recherches dans les différents secteurs des lettres canadiennes pour connaître auteurs, ouvrages, articles et autres documents susceptibles de fixer le sujet. L'autre difficulté tient à ce que le sujet de notre étude est un sujet à deux étages. Définir l'histoire littéraire et la critique littéraire, établir les rapports et les divergences entre ces deux disciplines, trouver les mesures consacrées par les expériences pour les appliquer à la vie littéraire du Canada français, ce sont là des problèmes qui exigent tant de méditations et de nuances. Alors que certains prétendent y voir deux genres d'activités complètement distincts, d'autres les conçoivent sinon entremêlés ou entrecroisés, du moins dépendants ou apparentés. Quant à nous, nous imaginons mal un critique littéraire dépourvu de solides notions d'histoire littéraire, de même qu'un historien de la littérature chez qui le sens critique fait défaut. Dans cette optique, nous présentons, au début de chacune des deux parties qui composent cette étude, les perspectives historiques et les notions qui s'imposent. Une bibliographie termine notre travail.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
13

Lapointe, Martine-Emmanuelle. "Entre littérature et histoire: Le je collectif de la critique québécoise." Quebec Studies 32 (October 2001): 87–103. http://dx.doi.org/10.3828/qs.32.1.87.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
14

Brunet, Manon. "La critique historique d’Albert Dandurand." Dossier 17, no. 2 (August 30, 2006): 203–18. http://dx.doi.org/10.7202/200957ar.

Full text
Abstract:
Résumé L'oeuvre critique (1933-1938) de l'abbé Albert Dandurand est peu connu. Première synthèse approfondie de l'histoire des genres littéraires au Québec (après Edmond Lareau et avant Séraphin Marion), elle est aussi la première histoire littéraire positiviste du Québec. Dandurand se donne comme tâche de parler de la littérature en elle-même, s'écartant ainsi du discours historique critique dominant de Camille Roy. Cet article veut montrer sur quoi repose l'originalité de l'approche critique de Dandurand quand il analyse les oeuvres romantiques québécoises du XIX' siècle: la visée esthétique de son discours plutôt que la visée politique; des catégories analytiques (notions d Influence et de couleur.) qui servent l'explication plutôt que les jugements de valeur; bref, une distance critique qui permet à l'historien de parler de la littérature du XIX' siècle en elle-même.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
15

Biron, Michel. "Histoire et dépaysement dans l’oeuvre de Pierre Nepveu." Dossier 34, no. 1 (November 24, 2008): 55–65. http://dx.doi.org/10.7202/019404ar.

Full text
Abstract:
Résumé Cet article propose de distinguer deux versants dans l’oeuvre critique de Pierre Nepveu, l’un qui correspond à la volonté de dépayser la littérature québécoise, de l’arracher au grand récit national en insistant sur la dimension proprement subjective qui caractérise de nombreuses oeuvres, l’autre qui vise à réinscrire la question du « nous », et donc de l’Histoire, mais dans l’après-coup d’une perte irrémédiable, comme si le dépaysement était le « lieu commun » de l’individu postmoderne. Selon cette perspective, l’aventure de la subjectivité, loin de s’opposer à la participation de l’individu à l’Histoire, en constitue la base même, mais au nom d’une lucidité qui interdit l’adhésion spontanée et les enthousiasmes faciles. C’est une telle conscience historique que donnent à lire les essais, mais aussi les poèmes et les romans de Pierre Nepveu.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
16

Lambert, Fernando. "Un leader de la critique africaine, Mohamadou Kane." Études françaises 37, no. 2 (September 9, 2004): 63–77. http://dx.doi.org/10.7202/009008ar.

Full text
Abstract:
Résumé Mohamadou Kane a été un tenant de la thèse de la spécificité de la littérature africaine. Ses premiers travaux ont porté sur le conte africain qu’il a défini en lui accordant un double statut : celui de conte traditionnel et celui de conte moderne écrit. Sa principale contribution a été d’établir que le roman africain se situe dans le prolongement de la tradition orale, en dégageant les formes traditionnelles présentes dans le roman et en étudiant plus largement les modèles de la tradition dans leurs rapports féconds avec l’écriture romanesque africaine. Il a également posé les jalons d’une véritable histoire littéraire africaine.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
17

Bouju, Emmanuel. "Forme et responsabilité. Rhétorique et éthique de l’engagement littéraire contemporain." Études françaises 44, no. 1 (June 11, 2008): 9–23. http://dx.doi.org/10.7202/018160ar.

Full text
Abstract:
Résume L’idée d’un engagement proprement « littéraire » permet de reconnaître en littérature une articulation particulière entre modèle éthique et modèle esthétique, fondée sur l’instauration d’une autorité textuelle complexe et ambiguë. Ce mode d’engagement se lie plus particulièrement, dans le roman de la fin du vingtième siècle, à l’ambition d’une transcription fictionnelle de l’histoire — laquelle opère souvent sur le mode d’une figuration textuelle du mouvement par lequel l’écrivain, depuis une position initialement « désengagée », vient à s’exposer au monde en assumant un jugement d’autorité sur son histoire. Si une rhétorique de l’engagement littéraire existe, en effet, elle consiste en une déictique de la responsabilité : en évoquant le modèle de Thomas Bernhard, puis celui, plus récent, d’Imre Kertész, cet article tente de définir les moyens et les fins d’un engagement contemporain de la littérature, liant le plus étroitement possible forme et responsabilité. Dans ces exemples, l’écrivain se retrouve engagé dans et par son oeuvre comme modèle éthique destiné à une appropriation active et critique ; et le lecteur est celui qui, relevant le défi de cette appropriation, reconnaît, sanctionne et déploie le geste d’engagement du littéraire en le confrontant au monde commun.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
18

Lemercier, Claire, and Claire Zalc. "Pour une nouvelle approche de la relation de crédit en histoire contemporaine." Annales. Histoire, Sciences Sociales 67, no. 4 (December 2012): 977–1009. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900009483.

Full text
Abstract:
RésuméLa relation de crédit a encore été peu étudiée en histoire contemporaine, où elle est largement appréhendée sous le prisme d’un récit évolutionniste qui verrait la victoire progressive de « la rationalité économique »vial’institutionnalisation, la formalisation ou encore la modernisation, autant de notions qui semblent aller de soi. Nous proposons d’explorer les modalités de l’articulation entre formalisation et personnalisation de la relation de crédit, sans nous restreindre au schème de l’opposition entre les deux. En nous étayant sur une revue critique de la littérature récente sur ces thématiques, nous envisageons successivement la complémentarité des protagonistes du crédit et les transformations des instruments et des outils qui informent la transaction, avant d’aborder les accidents du crédit et les sanctions qui s’y attachent – ou non.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
19

Barraband, Mathilde, and Julien Bougie. "Un projet contrarié. L’histoire de la littérature contemporaine française au tournant du xxe siècle1." Tangence, no. 102 (February 10, 2014): 31–52. http://dx.doi.org/10.7202/1022656ar.

Full text
Abstract:
Au tournant du xxe siècle, alors que l’histoire littéraire se transforme profondément et s’essaie à de nouvelles approches, alors que s’opposent des visions contradictoires de la fonction de la critique littéraire et que le lectorat s’élargit et se diversifie, il semble qu’un goût pour le contemporain s’affirme de manière relativement consensuelle au sein de la discipline. Le consensus est d’autant plus étonnant que l’ambition d’une histoire du présent est paradoxale et qu’elle contrevient à une certaine idée de l’histoire littéraire comme conservatrice. L’article propose d’observer le sort que les historiens de la littérature du tournant du xxe siècle ont réservé dans leurs histoires à la littérature de leur temps, et de répondre à quelques-unes des interrogations que cette pratique contradictoire soulève. L’observation des pratiques mais aussi des justifications des premiers historiens modernes de la littérature quant à l’étude du contemporain sera ainsi l’occasion de saisir plus largement les préoccupations et les principes de l’histoire littéraire au moment où elle se fonde et s’institue, se faisant alors la chambre d’échos des inquiétudes nationales et identitaires de la France du dernier xixe siècle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
20

Lelièvre, Samuel. "Histoire, mémoire, et légitimation politique dans les cinémas africains1." Revue de l'Université de Moncton 40, no. 1 (October 5, 2010): 5–31. http://dx.doi.org/10.7202/044604ar.

Full text
Abstract:
L’objectif de cet article est de rappeler l’importance du ‘rapport à la mémoire’ dans les médias cinématographiques et audiovisuels d’Afrique subsaharienne par opposition aux usages souvent idéologiques qui ont pu être fait d’un ‘rapport à l’histoire’. Dans un premier temps, il s’agit de revenir sur des tentatives de représentations de l’histoire telles qu’elles ont pu apparaître chez des réalisateurs comme Ousmane Sembène, Med Hondo ou Haile Gerima, en considérant ces représentations dans le cadre de discours de légitimation politique. Dans un second temps, cet article veut situer ces discours de légitimation politique au sein de la littérature critique et théorique qui a pu apparaître à propos des cinémas africains depuis les années 70; il s’agit alors de déterminer les limites qui, dans un cadre théorétique englobant un questionnement d’ordre ‘méthodologique-épistémologique’ aussi bien qu’esthétique, doivent être nécessairement assignées à ces discours de légitimation politique. Finalement, dans un troisième temps, il s’agit de revenir sur un certain nombre de films africains réalisés à partir des années 90 dans lesquels un ‘rapport à la mémoire’ est engagé. En conclusion, on considère que, dans les discours sur ces médias, le danger a toujours été plutôt du côté de la légitimation politique de tel ou tel rapport à l’histoire que du côté d’une relation symbolique et esthétique à la mémoire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
21

Hamel, Jean-François. "« Plus de livre, plus jamais de livre »." Études françaises 54, no. 1 (January 16, 2018): 77–96. http://dx.doi.org/10.7202/1042867ar.

Full text
Abstract:
Dans la perspective d’une histoire culturelle des formes et des théories de l’engagement, cet article reconstitue la politique de la littérature défendue par le Comité d’action étudiants-écrivains, de sa fondation en mai 1968 à sa dissolution moins d’un an plus tard, en regard du répertoire des discours et des pratiques de l’agitation culturelle à la disposition des contestataires. Le thème de « l’absence de livre », présent dans l’oeuvre critique de Maurice Blanchot, trouve là une extension politique, voire insurrectionnelle. D’une part, le Comité se porte à la défense d’un espace public oppositionnel, alimenté par la production militante des tracts, des affiches et des bulletins, au sein duquel le livre, emblématique de la culture bourgeoise, apparaît comme un instrument de répression au service du pouvoir. D’autre part, au nom d’une exigence radicale de pluralité, et conformément à l’esprit antiautoritaire des événements, le Comité conteste la littérature comme discours d’exception et refuse le prestige symbolique rattaché au statut d’écrivain, rejetant ainsi l’idée même d’une oeuvre d’art révolutionnaire. D’où le paradoxe d’un Comité d’action constitué d’écrivains qui, pendant plusieurs mois, par fidélité au soulèvement, prend la décision de littéralement faire grève de la littérature.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
22

Dumont, François. "L’étrangeté de la poésie." Études françaises 53, no. 1 (April 19, 2017): 23–41. http://dx.doi.org/10.7202/1039560ar.

Full text
Abstract:
Dans son oeuvre critique, Gilles Marcotte revient constamment sur la question de l’étrangeté de la poésie. À la suite d’un débat sur l’identité canadienne-française, au début des années 1950, il fait l’éloge de l’hermétisme en poésie pour promouvoir une nécessaire ouverture à ce qui dépasse les définitions. Dans Une littérature qui se fait, son premier livre de critique, paru en 1962, l’étrangeté prend la forme d’une aliénation et le motif de « l’exil » permet d’esquisser une histoire en cours de la littérature canadienne-française. Cette description est développée, en 1969, dans Le temps des poètes, qui porte surtout sur la poésie publiée par les Éditions de l’Hexagone, maison dont Marcotte suit de près l’évolution à partir de sa fondation en 1953. L’« aventure » de l’Hexagone témoigne selon Marcotte d’un affranchissement de l’aliénation par la parole. Sous cet angle, l’étrangeté de la poésie paraît désigner ce qui doit être combattu. Or Marcotte retrouve rapidement sa perspective de départ en valorisant ce qui échappe aux réponses : il fait valoir la part négative de la modernité poétique, qu’il étudie plus particulièrement, d’un point de vue sociocritique, chez Rimbaud, et à laquelle il rattache notamment l’oeuvre romanesque de Réjean Ducharme. Marcotte revient souvent sur la figure de Saint-Denys Garneau, d’Une littérature qui se fait jusqu’à son dernier livre, La littérature est inutile, paru en 2009. L’une des questions que soulève la poésie de Garneau est celle de la distinction entre l’étrangeté poétique et le mystère religieux. Se penchant sur l’oeuvre de plusieurs autres poètes, Marcotte refuse de quitter le terrain littéraire et fait du principe de contradiction le lieu d’une étrangeté essentielle qu’il s’agirait de préserver.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
23

Vaillant, Alain. "L’histoire littéraire du contemporain : l’éternel retour." Tangence, no. 102 (February 10, 2014): 15–29. http://dx.doi.org/10.7202/1022655ar.

Full text
Abstract:
L’histoire littéraire du contemporain n’est pas une nouveauté. En fait, on n’a jamais cessé de vouloir faire l’histoire du contemporain, et l’histoire littéraire, dès sa naissance à l’époque romantique, semble avoir été inventée pour penser ce contemporain absolu que paraissait être la littérature postrévolutionnaire. Or on voit bien quels risques épistémologiques fait courir à l’histoire littéraire cette perpétuelle tentation. La question qui se pose aujourd’hui est donc de se demander en quoi le contemporain du xxie siècle se distinguerait de ses avatars du passé et, plus généralement, si le contemporain peut être regardé comme un concept du point de vue de la science historique, ou s’il n’est qu’un mot, servant à la fois à renouveler le vocabulaire critique et à traduire en termes esthétiques (en les masquant du même coup) les transformations de la demande sociale en matière de littérature. Pour éviter un débat où les enjeux idéologiques sont très évidemment prépondérants, je me propose, en historien de la littérature, de comparer trois moments où l’histoire littéraire du contemporain a été le terrain de débats critiques particulièrement vifs et étendus hors de la sphère savante : l’époque romantique, la Troisième République et l’époque actuelle. En substituant une histoire pluriséculaire aux actuelles théories du contemporain, je m’efforcerai de montrer que le contemporain est une notion nodale, à la fois nécessaire et trompeuse, où se cristallisent, à chaque époque, les représentations de la littérature — de son devenir formel comme de son rôle social.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
24

Bourque, Denis. "Emery LeBlanc : le conteur oublié." Études, no. 27 (December 15, 2016): 7–25. http://dx.doi.org/10.7202/1038345ar.

Full text
Abstract:
Dans son Histoire de la littérature acadienne, publiée en 1983, Marguerite Maillet faisait découvrir à ses lecteurs de nombreuses oeuvres appartenant au répertoire acadien sur lesquelles l’histoire littéraire était demeurée jusqu’alors à peu près silencieuse. Parmi celles-ci figurait un recueil de récits, publié par Emery LeBlanc en 1957, intitulé Les entretiens du village, qu’elle considère comme « le meilleur livre publié durant cette période et le plus intéressant ». Reçu d’abord avec enthousiasme par les contemporains de l’auteur, ce livre a toutefois peu retenu l’attention de la critique, alors qu’en Acadie, il n’a pas encore d’institution littéraire. Malgré le fait qu’il ait suscité de l’intérêt lors de sa réédition en 1979 aux Éditions d’Acadie, il demeure de nos jours un ouvrage peu connu, voire méconnu. Le but de cet article est de le faire redécouvrir aux chercheurs et à ceux qui s’intéressent à la littérature acadienne et de lui restituer, autant qu’il se peut, la place qui lui revient dans l’histoire des lettres acadiennes. Un an avant la parution des premières oeuvres d’Antonine Maillet et de Ronald Després, cet ouvrage vient clore et compléter de façon remarquable le corpus d’oeuvres qui font partie de la littérature acadienne traditionnelle (1875–1957), dont il constitue une parfaite synthèse sur le plan historique, sociologique, géographique et ethnologique. Cet article se penche sur le contexte sociolittéraire dans lequel cet ouvrage se situe, sur la place d’Emery LeBlanc dans l’histoire des lettres acadiennes et sur les sources et les principales caractéristiques de ses récits.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
25

Reboul, Marianne, and Alexandre Gefen. "Mesures et savoirs : Quelles méthodes pour l’histoire culturelle à l’heure du big data ?" Semiotica 2019, no. 230 (October 25, 2019): 97–120. http://dx.doi.org/10.1515/sem-2018-0103.

Full text
Abstract:
Résumé L’analyse quantitative de l’histoire culturelle a été ouverte par la mise à disposition de corpus de masse tel que celui de Google fbooks (500 milliards de mots, 5 millions d’ouvrages, soit environ 4% de la littérature mondiale) et a été popularisé sous le nom de « culturonomics ». Elle s’ouvre désormais aux chercheurs, en promettant un accès profond aux faits culturels et à leurs évolutions qui affleurent à travers leurs traces textuelles dans les corpus textuelles numérisées. Encore faut-il pouvoir interroger ces corpus dont la taille et la nature posent des problèmes scientifiques nouveaux, leur dimension les rendant illisibles directement et mettant échec les méthodes de fouille et les outils traditionnels d’analyse statistique des données en imposant des méthodes statistiques nouvelles et le saut vers des formes d’intelligence visuelles originales. Dans le cadre d’un projet mené entre le Labex « Obvil » de Paris-Sorbonne et le Literary Lab de Stanford sur l’histoire de l’idée de littéraire (la définition de la littérature comme mot, comme concept et comme champ), et visant à produire une histoire empirique de la littérature, nous avons mené depuis deux ans des expériences de fouille d’un corpus de critique littéraire de 1618 titres, 140 millions de mots (dont plus de 50 000 occurrences du lemme « littérature ») de la fin de l’Ancien Régime à la Seconde Guerre mondiale. En présentant des exemples développés dans cette première expérimentation à grande échelle de mesure de l’histoire des idées, on présentera les méthodes de text mining contemporaines en essayant d’éprouver leur pertinence heuristique et de leur capacité à faire remonter des données signifiantes pour l’histoire et la théorie littéraire. On fera l’hypothèse que toute enquête quantitative sérieuse mobilise désormais non une échelle intermédiaire standard et immédiatement lisible, mais le maniement d’outils statistiques dont l’interprétation en sciences humaines pose des problèmes particuliers qui, paradoxalement, ne peuvent être résolus que par leur articulation étroite à du close reading et à des mesures fines.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
26

Braunstein, Philippe. "L'État, Tel Qu'en Lui-Même Enfin la Cité se Change… (note critique)." Annales. Histoire, Sciences Sociales 52, no. 2 (April 1997): 257–64. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1997.279565.

Full text
Abstract:
Suspendue comme une Jérusalem céleste entre ciel et eau, Venise apparaît dans la littérature politique et apologétique de la fin du Moyen Age et des Temps modernes comme un donné immémorial. Placé sous le signe du mythe providentiel (” Sopra le acque salse »),le livre d'Elisabeth Crouzet Pavan conduit son lecteur vers cet horizon d'une « ville achevée », glorifiée par la vision d'une « création dans la Création » (p. 60) ; mais il le fait passer par la boue fondatrice et toutes les étapes d'un processus historique inscrit au ras du sol conquis.Un savant parcours analyse les traces physiques qui attestent l'énergie créatrice et les mutations au fil du temps d'un organisme vivant, dont toutes les parties ne furent pas construites, habitées, quadrillées au même rythme, et qui, atteignant au début du 16e siècle sa forme pleine, confond dans les mêmes espaces une communauté urbaine forte de son histoire collective et de ses traditions religieuses, une société sûre d'elle-même et dominatrice, et la capitale d'un État territorial. Elisabeth Crouzet Pavan a un incontestable talent d'écriture, et il arrive que la vertu du style porte, comme une cariatide, l'ambition lyrique d'une vision globale des forces enjeu. Des formules telles que « la trajectoire d'une société dans l'espace » (p. 6), « la ville à la recherche de la ville » (p. 55), « dans l'espace s'écrit la métaphore du pouvoir » (p. 902) désignent les protagonistes d'une nouvelle « geste » : un pouvoir, une société, un espace en mouvement (p. 6). Les trois grands thèmes qui organisent la matière de l'ouvrage sont en effet la conquête de l'espace, son usage social et sa régulation politique. Jamais la description du sol qui se construit, jamais l'évocation du parcellaire et du cadre de vie des Vénitiens ne sont séparées des relations et des enjeux qui sous-tendent la formation, la maturation et la gestion des espaces.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
27

Potvin, Maryse. "L’éducation antiraciste, inclusive et aux droits dans le développement des compétences professionnelles du personnel scolaire et des capabilités des élèves." Éthique en éducation et en formation, no. 3 (January 24, 2018): 97–121. http://dx.doi.org/10.7202/1042939ar.

Full text
Abstract:
Cet article porte un regard sur les différences et convergences qui se dégagent des grands courants théoriques dans le champ de l’éducation à la diversité ethnoculturelle (inter/multiculturel, antiraciste /critique, civique, inclusif) quant aux compétences professionnelles à développer par le personnel scolaire pour atteindre les grandes finalités de l’équité, de l’effectivité des droits, du vivre-ensemble et du développement des capabilités des élèves. L’article s’appuie sur une revue de la littérature nationale et internationale, qui visait à dégager les éléments de compétences (savoirs, savoir-faire, savoir-être essentiels) pour savoir-agir en contexte de diversité, et qui, selon les théoriciens, devraient être développés dans tous les programmes de formation à l’enseignement. Il n’aborde pas ces enjeux sous un angle disciplinaire, lié au curriculum québécois (éthique et culture religieuse, histoire et éducation à la citoyenneté), mais dans une perspective transversale. L’article présente d’abord quelques fondements de ces courants afin de dégager leurs objectifs communs et leur convergence vers une approche globale et inclusive intégrée. Il porte ensuite une attention particulière aux deux finalités centrales qui font consensus parmi les théoriciens et qui sont au coeur des compétences professionnelles du personnel scolaire pour développer les capabilités des élèves : 1) prendre en compte les réalités, besoins et droits des élèves, particulièrement ceux des groupes minoritaires ou vulnérables, pour développer leurs capabilités, et 2) les préparer à vivre ensemble dans une société pluraliste et démocratique. Il dégage aussi les principaux défis liés à la prise en compte et à la mise en oeuvre de ces deux finalités.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
28

Brown, Robert Craig. "Presidential Address: Biography in Canadian History." Historical Papers 15, no. 1 (April 26, 2006): 1–8. http://dx.doi.org/10.7202/030847ar.

Full text
Abstract:
Résumé L'importance de la biographie en histoire tient du fait que, sans elle, il serait difficile d'établir des liens entre l'homme et l'événement; selon l'auteur, c'est là ce qui, en quelque sorte, définit notre discipline. Cependant, depuis les dernières années, à cause du progrès de certaines sciences sociales telles la psychologie et la sociologie, la distinction entre histoire et biographie s'est accrue grandement et la biographie en tant que genre s'est considérablement modifiée. Ainsi, si l'on jette un coup d'oeil sur les années qui se sont écoulées depuis la deuxième guerre mondiale, l'on constate qu'au Canada français la biographie est passée d'un écrit à tendance hagiographique à une recherche fouillée et critique, puis, à une étude qui tente de plus en plus de camper un personnage dans son époque et son contexte social; de même, du côté du Canada anglais, on est passé d'une première étape où un héros ne pouvait avoir tort à une seconde où il vivait dans son époque mais sans perdre de sa stature pour finalement accéder à une troisième où sa personnalité et sa carrière étaient intégrées dans le temps. Toutefois, à peine le biographe historien avait-il relevé le défi de l'intégration de son personnage dans une époque donnée qu'il était aux prises avec un nouveau défi, soit celui de la nouvelle tendance en littérature qui s'intéresse maintenant à une psycho-biographie toute concentrée sur la vie intérieure du sujet. Est-ce donc à dire que la biographie historique telle qu'on la connaît n'a plus sa place et qu'il lui faille trouver de nouvelles avenues ? Brown, pour sa part, estime que la biographie est un genre « en soi » qui a besoin de toutes les lumières que peuvent apporter tant la psychologie que la sociologie et l'histoire sociale; de plus, il considère que le biographe se doit de rapporter minutieusement et de façon la plus littéraire qui soit toutes les informations qu'il a pu glaner sur la vie tant privée que publique de son personnage. Sans la biographie, considère-t-il, il ne peut y avoir de « dialectique constante entre l'individu et la société« et cette dialectique est un élément essentiel dans toute recherche historique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
29

Lacroix, Laurier. "À propos de Jean Chauvin (1895-1958) et de son livre Ateliers (1928)." Les Cahiers des dix, no. 68 (March 31, 2015): 119–51. http://dx.doi.org/10.7202/1029292ar.

Full text
Abstract:
Le journaliste et directeur de La Revue populaire, Jean Chauvin, publie en 1928 un ouvrage qui fait date en histoire de l’art du Québec. Ateliers regroupe un ensemble de comptes rendus de visites auprès de peintres, sculpteurs et architectes, principalement montréalais. La publication est rendue possible grâce à l’ambitieux programme éditorial de Louis Carrier, propriétaire des Éditions du Mercure, qui ne ménage aucun effort pour faire de ce livre une des publications parmi les plus réussies portant sur l’art moderne au pays. Chauvin a déjà fait paraître onze entretiens dans son magazine en 1927 mais, pour cette publication, il double le nombre d’artistes rencontrés dans leur atelier. Le résultat offre une suite de portraits intimistes des créateurs observés dans leur lieu de travail. L’auteur concentre ses questions sur des aspects liés à leur formation, à leur production courante, aux genres traités, aux influences reçues et à l’autoperception de chacun par rapport à la scène artistique locale et canadienne. Il combine les figures d’artistes chevronnés avec celles d’intervenants plus jeunes, ce qui fournit l’image d’un milieu en transformation alors que les intérêts des aînés pour certains types de sujets se transforment en raison d’autres préoccupations envers la vie contemporaine traitée avec de nouveaux moyens formels. Dans la transcription de ces conversations, Chauvin cite directement ou indirectement les artistes, mais il insère également des notes tirées d’autres critiques ou historiens d’art ou encore des observations provenant de la littérature. Il en résulte un portrait d’une société de créateurs bien au fait des enjeux qui concernent l’art et son rôle dans la société. Le livre tiré à 1 000 exemplaires connut une importante réception critique à la hauteur de la réputation de Chauvin, un homme engagé dans le milieu culturel et fort respecté pour ses actions en journalisme et auprès des institutions artistiques.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
30

Silva, Renán. "De memorias y contramemorias invitación a la lectura del escritor Leonardo Padura." CALLE14: revista de investigación en el campo del arte 11, no. 18 (October 4, 2016): 14. http://dx.doi.org/10.14483/udistrital.jour.c14.2016.1.a02.

Full text
Abstract:
RESUMENA propósito de la obra del escritor cubano Leonardo Padura se examina la literatura como crítica de la sociedad; la libertad del escritor; la existencia, en toda sociedad, de memorias y contra/memorias; el testimonio que sobre la sociedad cubana de hoy ofrece su más importante escritor en la actualidad; la recreación de una historia oficial que ya resulta chocante, por decir lo mínimo, por su relación con una realidad cada vez más conocida y puesta de presente por escritores y artistas que no son en absoluto “enemigos de la revolución”.PALABRAS CLAVEMemoria, contramemoria, hegemonía, literatura, crítica social, intelectuales.IULLARISPA AJAI IULLARISPA KALLASPA KAI RIMAI ULLANGAPA KAI RUNA LEONARDO PADURA KILKASKASUGLLAPIKai Runa suti Leonardo Padura kawaku kai mailla kilkapi imasami pai kawai tukuikunata. Pai rumamim imasa munakasina iullarispa kausaikuna. Chasallata kawachispa kunaurramanda kilkaikuna pugrarispa parlukunawa imasami kawachiku kai runa,rimakumi; kausai kunauramanda kawachii tukui kilkadurkuna rurankuna munaskasina chimanda kankuna “ mana allilla kunaurramanda kunawa”.IMA SUTI RIMAI SIMI:Lullakuan, achka uillai, kilkai, rimai, tukuikunamanda, sapalla.OF MEMORY AND COUNTER-MEMORY AN INVITATION TO READ LEONARDO PADURAABSTRACTOn the subject of the work of Cuban writer Leonardo Padura the following themes are explored: literature as a critique of society; the freedom of the writer; the existence, in every society, of memories and counter/memories; the testimony about current Cuban society that is offered by its most important writer today; the recreation of an official story that is shocking, to say the least, by its relationship with an increasingly present and known reality set forth by writers and artists who are not at all “enemies of the revolution”.KEYWORDSMemory, counter-memory, hegemony, literature, social criticism, intellectuals.DE LA MÉMOIRE ET DE LA CONTRE-MÉMOIRE UNE INVITATION À LIRE LEONARDO PADURARÉSUMÉAutour de l’oeuvre de l’écrivain cubain Leonardo Padura les thèmes suivants sont abordés : la littérature comme une critique de la société; la liberté de l’écrivain ; l’existence, dans chaque société, des mémoires et des contre / mémoires ; le témoignage sur la société cubaine actuelle qui est offert par son auteur le plus important aujourd’hui ; la reconstitution d’une histoire officielle qui est choquante, pour le moins, par sa relation avec une réalité de plus en plus présente et connue, énoncée par des écrivains et des artistes qui ne sont pas du tout « ennemis de la révolution ». MOTS-CLEFS Mémoire, contre-mémoire, hégémonie, littérature, critique sociale, intellectuels.DE MEMÓRIAS E CONTRA MEMÓRIAS. CONVITE À LEITURA DO ESCRITOR LEONARDO PADURARESUMOA propósito da obra do escritor cubano Leonardo Padura se examina a literatura como crítica da sociedade; a liberdade do escritor; a existência, em toda sociedade, de Memórias e contra memórias; as testemunhas que sobre a sociedade cubana de hoje oferece seu escritor mais importante na atualidade; a recriação de uma história oficial que já resulta chocante, quer dizer o mínimo, pela sua relação com uma realidade cada vez mais conhecida e posta de presente por escritores e artistas que não são em absoluto “Inimigos da revolução”.PALAVRAS CHAVESMemória, Contra memória, hegemonia, literatura, crítica social, intelectuais.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
31

Kesteloot, Lilyan. "Mounkaïla (Fatimata), Anthologie de la littérature orale songhay-zarma, Paris : L’Harmattan, Coll. Études africaines, 2008. Tome 1 : Les textes circonstanciels (appels et mythes d’origine), 322 p. – ISBN 978-2-296-06761-5 ; Tome 2 : Chants d’intégration sociale, 248 p. – ISBN 978-2-296-06765-3 ; Tome 3 : Histoire, éthique et idéal. Chroniques, épopées, contes et fables édifiantes, 270 p. – ISBN 978-2-296-06769-1 ; Tome 4 : Textes récréatifs : chants et histoires d’amour, formes théâtralisées des aires de jeux et danses, critique sociale indirecte, 324 p. – ISBN 978-2-296-07407-1." Études littéraires africaines, no. 27 (2009): 99. http://dx.doi.org/10.7202/1034319ar.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
32

Weiner, Irving B. "Speaking Rorschach: Our Method Stands Tall." Rorschachiana 22, no. 1 (January 1997): 1–12. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.22.1.1.

Full text
Abstract:
J’ai eu le grand privilège d’assumer, depuis 1990, la fonction de Rédacteur-en-Chef de Rorschachiana: Yearbook of the International Rorschach Society. Après une période initiale de planification, cinq numéros ont été publiés, et mon mandat se termine avec ce volume de 1997. Je souhaite ici exprimer ma gratitude aux collègues qui m’ont apporté leur aide et aux auteurs qui ont contribué avec tant de grâce. Chacun de ces volumes comporte une introduction intitulée “Parler Rorschach”, où j’ai exprimé quelques idées. J’ai tout d’abord avancé que la connaissance du Rorschach nous conférait un langage commun qui nous permet de communiquer entre nous et de partager notre compréhension de l’évaluation de la personnalité. J’ai engagé les membres de la communauté Rorschach à s’écouter mutuellement comme à se parler, dans le respect des approches bien pensées qui diffèrent de la leur. J’ai suggéré qu’il convenait de considérer les controverses théoriques comme des occasions d’élargir notre horizon plutôt que d’abaisser les points de vue avec lesquels nous ne sommes pas en accord, ou encore de nous retrancher des camps adverses. J’ai plaidé pour une plus grande sensibilité aux différences culturelles et j’ai attiré l’attention sur le fait que, bien que le Rorschach soit universellement applicable comme méthode d’évaluation de la personnalité, la façon dont les gens réagissent aux taches d’encre est en partie influencée par leur héritage personnel. Mes commentaires se sont jusqu’à présent centrés sur les “affaires internes” de la communauté Rorschach, à savoir sur la façon dont les praticiens du Rorschach devaient se parler. Ma dernière variation sur le thème “Parler Rorschach” portera sur nos “affaires extérieures”, c’est-à-dire comment nous devons parler aux autres. Plus précisément, les “affaires extérieures” du Rorschach concernent la question de savoir comment la méthode des taches d’encre est regardée par les praticiens non-Rorschach, les chercheurs, les éducateurs, les hommes politiques et le public en général dont les opinions influencent l’utilisation, l’étude et l’enseignement du Rorschach. La méthode Rorschach a connu une longue histoire de critiques acerbes, et les enthousiastes du Rorschach ont la douloureuse habitude d’entendre des remarques désobligeantes à propos de leur instrument et des attaques gratuites contre leur confiance en lui. Aujourd’hui, alors que l’utilisation du test repose sur des recherches plus solidement établies, qu’elle concerne des champs d’applications plus variés, et connaît une propagation mondiale jamais égalée, on se trouve semble-t-il devant un regain de sentiments anti-Rorschach, tout du moins dans les milieux académiques. Aux Etats-Unis, par exemple, un livre de Dawes (1994) où le Rorschach était qualifié “d’instrument de pacotille” qui “n’est pas valide pour tester quoi que ce soit” a connu un certain succès, tout comme un article de Wood, Nezworski et Stejskal (1996) qui affirment que les concepts fondamentaux sur lesquels repose le Système Intégré sont “erronés”. Aux Etats-Unis, tout comme dans certains autres pays, les psychologues Rorschach ont récemment été confrontés à des difficultés croissantes à obtenir un financement pour leurs recherches et un créneau d’enseignement du Rorschach dans les cursus universitaires. Face aux arguments hostiles et à l’apparente multiplication des obstacles, les membres de la communauté Rorschach pourraient certes se décourager dans leur travail, voire même se demander si, après tout, leur méthode serait moins bonne qu’ils ne le pensaient. A ceux-là je réponds par le titre de mon introduction d’aujourd’hui, que l’on peut étayer par une abondante littérature et transmettre à tout esprit quelque peu ouvert: Notre méthode garde la tête haute. Avant de donner quelques arguments en faveur de cette assertion, je me dois d’expliciter la suggestion que j’avais faite de parler de la “méthode” Rorschach plutôt que du “test” du Rorschach ( Weiner, 1994 , 1995 a ). John Exner, ami intime et président actuel de la Société Internationale du Rorschach, en a pris ombrage. Exner (1997) craint que le respect, si chèrement gagné, pour le Rorschach en tant qu’un instrument psychométrique solide ne soit remis en question par des propositions qui tendraient à faire croire qu’il ne serait pas justifié de considérer le Rorschach comme un test. Je partage tout à fait ses craintes, et je continue à soutenir publiquement l’idée que la respectabilité du Rorschach ne peut être établie que par des recherches aux critères psychométriques rigoureux ( Weiner, 1981 , 1995 ). Il ne fait pour moi aucun doute que, en tant qu’un instrument de mesure standardisé aux propriétés psychométriques connues, le Rorschach répond à tous les critères d’un test. C’est pourquoi, ma préférence pour la désignation du Rorschach comme méthode des taches d’encre n’a rien à voir avec une quelconque critique de ses qualités en tant qu’un test. Bien au contraire, je pense que le Rorschach non seulement est un test, mais qu’il est plus qu’un test, et qu’il serait réducteur de ne le considérer rien que comme un test. Plus qu’un test, le Rorschach est une méthode de recueil de données multidimensionnelle, qui traverse les différentes approches théoriques du fonctionnement de la personnalité et qui prend en compte non seulement ce que les gens disent dans leurs réponses, mais aussi pourquoi et comment ils les disent. Ce sont bien ces caractéristiques qui confèrent sa richesse à la méthode des taches d’encre, et en rendent les résultats applicables à des champs si divers. Pour conclure, je retournerai à mon titre et à la question de savoir en quoi le Rorschach garde la tête haute et pourquoi le partisan de la méthode des taches d’encre n’a nul besoin d’abdiquer face à la bataille professionnelle qu’il lui incombe de mener pour sa défense. Comme je l’ai développé dans trois articles récents, ( Weiner, 1996a , 1996b , 1997 ), l’actuel statut scientifique, clinique et professionnel du Rorschach démontre la vigueur et l’utilité de cette méthode d’évaluation de la personnalité et montre à l’évidence que ses détracteurs sont tout bonnement mal informés. En ce qui concerne son statut scientifique, un instrument de mesure est valable sur le plan psychométrique si (a) des examinateurs dûment formés peuvent se mettre d’accord sur la cotation des variables; (b) l’appréciation de sa fiabilité indique qu’il procure des informations précises; (c) ses corollaires démontrés identifient des buts conformes à ce pour quoi il est valide; et (d) il existe des données normatives concernant les statistiques descriptives dans diverses populations qui permettent de comparer les résultats d’un individu à ceux du groupe de référence approprié. D’abondantes études publiées indiquent que la Méthode Rorschach des Taches d’Encre, surtout lorsqu’elle est administrée et cotée selon le Système Intégré, satisfait pleinement à chacune de ces quatre conditions psychométriques. Le statut clinique d’un instrument d’évaluation est déterminé par le but qu’il sert dans son application pratique. D’abondantes études démontrent que des examinateurs compétents peuvent utiliser les données du Rorschach pour produire des descriptions valides de la structure et de la dynamique de la personnalité; contribuer de façon importante au diagnostic différentiel des troubles psychologiques; aider les psychothérapeutes à définir les objectifs d’un traitement et mettre en évidence d’éventuels obstacles à la progression du traitement, à choisir les modalités thérapeutiques les plus pertinentes, et à surveiller les changements et les améliorations obtenus au cours du temps; et identifier les aspects du comportement qui sont principalement déterminés par des caractéristiques permanentes de la personnalité. Nous savons donc que les informations obtenues à partir du Rorschach peuvent effectivement servir à des fins pratiques importantes et variées. Le statut professionnel d’une méthode clinique se reflète dans sa fréquence d’utilisation et dans l’estime qu’on lui morte. En dépit des craintes alarmistes qui font état d’un déclin dans l’utilisation du Rorschach, des enquêtes réitérées sur les usages en matière de testing aux Etats-Unis, menées depuis 35 ans, ont montré une fréquence élevée et sans éclipse de l’utilisation du Rorschach dans les contextes cliniques, et la très grande majorité des cliniciens continuent à croire que les étudiants en psychologie clinique devraient être compétents dans l’évaluation à l’aide du Rorschach. Dans d’autres endroits du monde aussi, le Rorschach reste un instrument de large utilisation et continue d’attirer les étudiants qui veulent l’apprendre. L’épanouissement actuel de la Société Internationale du Rorschach, l’importance, en nombre et en qualité, de la participation aux congrès internationaux du Rorschach, et le lancement de Rorschachiana, portent aussi témoignage de la vigueur et de la dissémination de la méthode Rorschach. C’est ainsi que le Rorschach garde la tête haute. Notre méthode est bien établie en tant qu’un instrument psychométrique solide qui mesure des dimensions de la personnalité, aide au diagnostic différentiel et contribue aux indications thérapeutiques et à l’évaluation des différents traitement. On voit surgir des quatre coins du monde, à un rythme soutenu, des avancées conceptuelles, empiriques et pratiques, et il ne fait pas de doute que le Rorschach, vieux déjà de 75 ans, entre dans une période de croissance et de maturité en tant qu’un outil qui permet valablement de décrire et comprendre la condition humaine. Dans ce volume de Rorschachiana on trouvera des contributions en provenance du Brésil, du Canada, du Royaume-Uni, d’Italie, d’Espagne, de Suisse, du Venezuela et des Etats-Unis, ce qui porte au nombre de 19 les pays représentés dans les volumes 1993 à 1997.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
33

Woodward, Servanne. "Rapport du documentaire et long métrage Anthony Phelps : à la frontière du texte 2019." Mouvances Francophones 5, no. 1 (April 27, 2020). http://dx.doi.org/10.5206/mf.v5i1.10669.

Full text
Abstract:
Rapport de visionnement du documentaire et long métrage par Arnold ANTONIN, Anthony Phelps : à la frontière du texte, 2019, 1h 19mn, Haïti, français-créole, sous-titres français, à l’occasion du 36e festival de Vues d’Afrique à Montréal 17-26 avril 2020. Le film tire un portrait de plus en plus personnel du poète, d’abord par ses admiratrices et admirateurs, puis par ses critiques, et enfin, par des professionnels de critique littéraire, et ce faisant trace un panorama de la littérature francophone des Caraïbes et de la littérature haïtienne à Montréal.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
34

Premat, Christophe. "Élise Duclos, Orhan Pamuk et la littérature mondiale, Paris, Éditions Petra, coll. « Littérature comparée / Histoire et Critique », 2017." Lectures, May 22, 2018. http://dx.doi.org/10.4000/lectures.24720.

Full text
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
35

Campos, Maria Do Carmo. "A CRÍTICA E A LITERATURA BRASILEIRA: METAS, DESVIOS E HORIZONTES." Organon 15, no. 30-31 (June 13, 2012). http://dx.doi.org/10.22456/2238-8915.29712.

Full text
Abstract:
Le texte envisage quelques aspects de la pensée critique au Brésil,caracterisée dès le début par une dualité de points de vue: d’une part, le désir d’ êtreactualisée par rapport aux modèles littéraires et aux discours établis, d’ autre part,la constituition d‘ un discours critique à partir du “dedans”, capable d’ établir ladiférence et la nationalisation. Ce texte examine aussi quelque peculiarités desrapports forme littéraire - histoire et indique quelques transformations produites auXX ème siècle, c’ est à dire, les déplacements evidénts de la notion, des fonctions dela littérature et de la critique, qui ont comme conséquence la production des discoursde diluition de la littérature, un affaiblissement critique et une saturation interpretative.Au Brésil, l’ intrincation des réseaux historiques, esthétiques et idéologiques démandedes études adressées aux différences et à la compléxification actuelle du procèslittéraire face aux discours critiques.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
36

Bussard, Denis. "« Je ne suis pas écrivain suisse ». William Ritter, la Suisse et sa littérature." Versants. Revista suiza de literaturas románicas 1, no. 66 (November 8, 2019). http://dx.doi.org/10.22015/v.rslr/66.1.3.

Full text
Abstract:
partir des articles de critique littéraire écrits par Ritter, mais aussi de sa correspondance, et des recensions de ses deux premiers romans, cette contribution se propose de revenir sur la place occupée par le jeune écrivain neuchâtelois au sein du champ littéraire romand de la fin du XIXe siècle. Les modèles symbolistes et décadents choisis par Ritter, de même que le style et l’intrigue d’Ægyptiacque (1891) ou d’Âmes blanches (1893) le placeront à la marge de la littérature produite alors en Suisse – littérature dont il critique le manque d’art et l’inspiration protestante. Tache aveugle de l’histoire de la littérature, l’oeuvre (décadente) du jeune Ritter a peut-être pu, dans une certaine mesure, préparer le terrain aux avant-gardes romandes du début du xxe siècle, ne serait-ce que dans l’émancipation de la morale et l’attention magnifiée à la langue. Keywords: William Ritter, histoire littéraire, Suisse romande, décadence
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
37

Éthier, Marc-André, and David Lefrançois. "QUELLE LECTURE LES HISTORIENS D’ASSASSINS’ CREED FONT-ILS DE CE JEU VIDÉO D’HISTOIRE ?" Revue de recherches en littératie médiatique multimodale 7 (June 13, 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1048365ar.

Full text
Abstract:
Cet article résume certains éléments d’entrevues avec des historiens consultés par les créateurs des jeux vidéo d’histoire (JVH) Assassins’ Creed. La vingtaine d’heures d’entretien portait sur les JVH, les rapports entre consommation et science, création et production industrielle de masse, critique et dogme, démarche réflexive et usage public de l’histoire, éducation et reproduction sociale, fiction et vérité, histoire et littérature. Il en ressort que, quoiqu’il s’agisse d’un discours profane plutôt que savant, cette fiction en images traite de la constitution et de la marche du monde social, qu’elle affecte ses récepteurs et que ceux-ci gagneraient à apprendre, à l’école secondaire, à la lire de façon critique, comme des historiens.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
38

Cazals, Géraldine. "Une renaissance. Doctrines, littérature et pensée juridique du xvie siècle en France." Clio@Themis, no. 14 (April 15, 2021). http://dx.doi.org/10.35562/cliothemis.742.

Full text
Abstract:
L’histoire de la pensée juridique du xvie siècle connaît en France, depuis quelques années, d’importants développements, et même, osons le mot, une véritable renaissance tant, depuis les années 2000, les travaux consacrés par les historiens du droit français à cette période se sont développés. Aussi cet article se penche-t-il sur cette actualité pour faire un bilan des perspectives et enjeux qui peuvent être les siens. Le premier constat qu’il dresse est celui d’un épanouissement des études portant sur les doctrines, via l’analyse des contributions personnelles d’un certain nombre d’auteurs et d’acteurs de la période. Le second porte sur un élargissement de la focale de départ qui permet une prise en considération grandissante des contextes comme de la matérialité des textes, dans le cadre d’approches désormais pluridisciplinaires. L’ensemble concourt ainsi au développement d’une histoire critique de la pensée juridique du xvie siècle français, laquelle permet de resituer le droit dans un espace culturel plus vaste et de le faire sortir de l’isolement dans lequel divers clivages contemporains ont pu le placer. Isolement disciplinaire comme isolement nationaliste notamment.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
39

Pam, Bocar Aly. "Littérature de combat chez Mongo Béti ou le choix d’un réalisme militant." Mouvances Francophones 3, no. 1 (August 8, 2018). http://dx.doi.org/10.5206/mf.v3i1.4887.

Full text
Abstract:
Les œuvres de fiction, on le sait, reposent principalement sur l’imagination. Pour autant, elles ne s’enracinent pas moins dans la réalité sociale dont elles aident ainsi à réfléchir les problèmes en les mettant en scène dans leurs moindres manifestations. « Le roman est un miroir formidable qui permet aux gens de prendre conscience d’eux-mêmes, de réfléchir sur leur condition et sur leur société. Ceci quelle que soit la situation du pays ». Telle était l’esthétique défendue par Mongo Béti pour dire qu’il y a toujours un rapport entre Histoire et littérature, réel et esthétique. Fortement tirée de l’environnement social et de la vie quotidienne en général, l’œuvre de Béti offre souvent des espaces textuels qui se confondent avec les espaces de vie de son auteur. Le matériau romanesque découle de la mise en commun d’éléments textuels et extratextuels qui constituent ce que Jauss nomme l’arrière-plan référentiel qui s’inscrit dans le texte comme cet ensemble de signes reconnaissables et identifiables par le lecteur. D’où de multiples éléments de création servant à la fois de référence au réel et au référent fictionnel. La société politique et sociale de la fiction mise en scène par Mongo Béti semble souligner des points qui méritent d’être analysés afin appréhender la « marque de fabrique » de l’écriture bétienne. Celle-ci recoupe l’idée de progrès par son engagement ou la critique sociale, la production d’une vision du monde qui se veut précise et exhaustive (d’où le réalisme). Tels sont certains des aspects à élucider à travers Branle-bas en noir et blancetHistoire du fou.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
40

Debaene, Vincent. "Anthropologie et littérature." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.090.

Full text
Abstract:
Evoquer les rapports entre anthropologie et littérature, c'est un peu ouvrir la boîte de Pandore, en raison de la plasticité des deux termes en présence, particulièrement du second, en raison également de la charge affective dont ils sont investis. Le simple rapprochement des deux notions est invariablement porteur d'une réflexion sur la nature même de l'anthropologie et a souvent valeur polémique, ce qui explique en retour les réactions virulentes qu'il peut susciter. Qu'on prétende montrer la porosité de l'ethnologie et de la littérature ou qu'on veuille au contraire prémunir l'anthropologie de toute corruption littéraire, il s'agit toujours pour l'ethnologue de s'interroger sur sa propre pratique et de la définir. Il faut pourtant essayer d'y voir clair, et pour cela partir des études qui traitent effectivement de cette question en essayant d'abord d'y mettre de l'ordre. On peut distinguer trois cas ou trois façons d'articuler littérature et anthropologie: les études anthropologiques qui prennent la littérature orale ou écrite pour objet; les réflexions épistémologiques ou historiques qui envisagent la littérature et l'anthropologie comme des discours et s'interrogent sur les rapports que ces discours peuvent entretenir; les travaux, menés ou non par des anthropologues, qui cherchent un savoir anthropologique dans des œuvres considérées comme littéraires. La première de ces trois formes de mise en rapport n'est pas en tant que telle problématique; elle consiste à examiner dans une perspective anthropologique la littérature en tant qu'activité symbolique et culturelle valorisée par une société donnée. C'est à ce titre que la littérature orale est objet d'ethnologie depuis longtemps. On pourra seulement noter que les travaux qui, selon les mêmes principes, prendraient pour objet la littérature écrite des sociétés modernes sont plus rares. A cela il y a deux raisons évidentes: la production comme la consommation de littérature écrite sont très majoritairement solitaires et privées et se prêtent mal à une observation ethnographique classique. Cela n'a pas empêché certains anthropologues de refuser cette exclusion, par exemple en rétablissant la continuité entre tradition orale et poésie moderne (Casajus 2012) ou en proposant une ethnographie de la création littéraire, qui s'attache à la matérialité des pratiques des écrivains, aux formes de subjectivation par l'écriture ou à la sacralité propre à l'œuvre littéraire dans les sociétés modernes (Fabre 1999, 2014). La troisième ensemble de travaux décèle dans des corpus reconnus comme littéraires une ressource anthropologique. Là encore, il faut distinguer entre, d'une part, les études qui identifient dans les textes les jeux et les conflits entre formes culturelles hétérogènes (orale vs écrite, sacrée vs profane...) (c'est l'objet d'un courant des études littéraires, l'ethnocritique (Privat et Scarpa 2010)) et, d'autre part, les tentatives qui lisent les œuvres de la littérature comme porteuses d'un savoir anthropologique, voire de « leçons » à destination des ethnologues (Bensa et Pouillon 2012). Dans ces deux cas, la littérature est d'abord envisagée comme un corpus, dont la constitution n'est pas questionnée (en cela, ces analyses se distinguent de la sociologie de la littérature) et dont on montre la richesse et la densité telle qu'elles sont révélées par une approche ethnologiquement informée. Dans cette perspective, on a pu en particulier souligner les vertus d'une création fictionnelle qui permet, par variation imaginaire, de mettre en pleine lumière certaines déterminations anthropologiques (Jamin 2011, 2018). Mais la façon la plus fréquente d'articuler anthropologie et littérature, celle qui a donné lieu aux travaux les plus nombreux, consiste à considérer l'une et l'autre comme des discours, analogues ou rivaux, mais comparables dans leur rapport au lecteur et dans leur visée. Le gros de ces études s'est développé à partir des années 1980 et du tournant postmoderne de l'anthropologie. Il s'agissait alors d'attirer l'attention sur tout ce que l'anthropologie et la littérature ont en commun, dans un but plus général de dénonciation de l'objectivisme de la discipline. Contre l'idée que l'ethnographe est un observateur neutre d'une réalité sociale qu'il décrit et analyse, on a commencé par rappeler que son activité première n'est ni l'observation, ni la participation, ni l'interprétation, mais l'écriture (Geertz 1973). Dès lors, on a pu montrer que l'anthropologie relevait d'une poétique au même titre que la littérature des temps anciens (du temps où la poétique était prescriptive, la fabrication des œuvres reposant sur un certain nombre de règles à suivre) ou que la littérature des temps modernes (lorsque la poétique est devenu singulière et implicite, mais pouvait être reconstruite a posteriori par le critique à l'analyse des œuvres). Alors que l'anthropologie sociale s'était établie au 19e siècle par l'ambition de constituer en science le discours sur l'homme en société, tous les éléments considérés habituellement comme des marqueurs de scientificité se sont retrouvés mis en question par ces interrogations poétiques. Le dogme fondateur du refus de la fiction s'est trouvé d'abord fragilisé lorsque Clifford Geertz, réactivant l'étymologie du terme (du latin fingere, fabriquer, construire), a insisté sur la part d'imagination inhérente à l'écriture ethnographique, comparant la reconstruction des interactions sociales dans un univers donné au travail d'imagination de Gustave Flaubert dans Madame Bovary (Geertz 1973, 15-16). Puis ce dogme a été franchement remis en cause lorsque James Clifford, insistant davantage sur l'invention qu'exige un tel travail, a proposé d'envisager les travaux ethnographiques comme des constructions textuelles – true fictions et partial truths – à la fois, donc, partielles et partiales (Clifford 1986). Dans son sillage, on s'est plu à montrer que les anthropologues, comme les écrivains, avaient des « styles » (Geertz 1988) et, plus généralement, rétablir des continuités entre discours littéraire et discours anthropologique, retrouvant chez les anthropologues classiques des tropes, des modes de narration, des conceptions de soi et de l'autre, hérités de la poésie romantique, de la tradition du récit de voyage ou de celle du roman d'aventures. Ainsi a-t-on mis en évidence, par exemple, toute l'influence que l'œuvre de Joseph Conrad avait pu exercer sur celle de Bronislaw Malinowski (Clifford 1988b) ou l'articulation profonde entre projet anthropologique et ambition poétique chez Edward Sapir et Ruth Benedict (Handler 1986). Dès lors, la rupture entre anthropologie et littérature – moins affirmée par les fondateurs de la discipline que simplement postulée, puisqu'il était évident qu'en la consacrant comme science, on sortait l'anthropologie du monde des œuvres et de la belle parole – a pu apparaître non comme une coupure mais comme une dénégation. En niant qu'elle relevait d'une poétique, l'anthropologie niait surtout qu'elle relevait d'une politique (comme le souligne le sous-titre du célèbre recueil Writing Culture (Clifford et Marcus 1986)). Le questionnement poétique – qui interroge la fabrication des textes ethnographiques – s'est ainsi doublé d'un questionnement rhétorique, qui s'attache à la circulation de ces textes, aux déterminations pesant sur leur conception comme sur leur réception. On a souligné, dans les textes classiques de la discipline, le silence entourant les conditions d'obtention de l'information ou les rapports avec l'administration coloniale, l'éclipse des informateurs et des sources, le privilège accordé de facto au point de vue masculin, les déformations introduites par les exigences de l'univers académique de réception, etc. En écho avec d'autres réflexions épistémologiques soucieuses d'élucider les rapports entre projet anthropologique et projet colonial, la question de l'autorité ethnographique est devenue centrale, le discours et le texte anthropologiques apparaissant comme un des lieux majeurs où s'articulent savoir et pouvoir (Clifford 1988a). Dans cette perspective, la littérature « indigène » a pu être parfois promue non plus seulement comme une source mais bien comme la seule ethnographie véritable puisqu'elle échappe (censément) à toute appropriation autoritaire de la parole par une instance extérieure. Ces réflexions ont eu pour conséquence une certaine libération de l'écriture ethnographique, une plus grande réflexivité touchant les procédures de composition des textes, voire la promotion de modes de restitution et d'exposé inventifs et polyphoniques, prenant parfois pour modèle des formes anciennes de textualité ethnographique, antérieures à la stabilisation disciplinaire. Elles ont aussi suscité des critiques pour leur complaisance et parce qu'elles déplaçaient excessivement l'attention vers les pratiques des ethnographes au détriment de leurs objets, conduisant à une sorte de narcissisme de l'écriture (Bourdieu 1992). Dans tous les cas pourtant, malgré la prétention à reconnaître la part « littéraire » de l'ethnologie, il était en fait moins question de littérature que d'écriture de l'ethnographie. C'est en partie une conséquence du cadre anglo-américain dans lequel ces réflexions ont émergé. D'abord parce que, en anglais, les termes literature et literary ont un sens plus technique et instrumental qu'en français où le terme littérature désigne d'abord, dans l’usage courant tout au moins, sinon un canon, en tout cas une logique de consécration : seules les œuvres appartiennent de plein droit à la littérature. Que l'anthropologie exige un travail de l’écriture est une chose, que ce dispositif formel fasse une œuvre en est une autre (Debaene 2005). Ensuite, parce que ce prétendu « réveil littéraire de l'anthropologie » s'inscrit bon gré mal gré dans une conception herméneutique de la discipline et repose sur la conviction que « la philologie est, somme toute, l'ancêtre du 19e siècle commun à l'anthropologie et aux études littéraires » (Daniel et Peck 1996: 8, 11). Or si une telle construction généalogique est pertinente aux Etats-Unis, elle ne l'est pas partout, et les relations des ethnologues à la littérature (envisagée soit comme un corpus, soit comme une technique d'écriture) et aux études littéraires (envisagée soit comme un type d'approche, soit comme une discipline) varient beaucoup selon les lieux et les histoires disciplinaires nationales (Debaene 2010). S'il est vrai que l'anthropologie comme la littérature sont avant tout des réalités locales, alors il importe de comprendre que l'étude de leurs rapports ne relève pas premièrement d'un questionnement épistémologique mais d'abord d'une histoire de la culture.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
41

Beaumier, Marie-Laurence B. "Genre, âges de la vie, parentalité et dynamiques familiales : croisements et perspectives de recherche en histoire contemporaine du Québec et du Canada." Enfances, Familles, Générations, no. 27 (August 31, 2017). http://dx.doi.org/10.7202/1045077ar.

Full text
Abstract:
Cadre de la recherche :L’article revient sur l’émergence et le développement de l’histoire du genre et de l’histoire des âges de la vie, qui ont connu un rayonnement important depuis les années 1960 et 1970.Objectifs :L’article propose un bilan des impacts de la prise en compte des rapports de genre et d’âge dans la recherche en histoire au Québec et au Canada depuis une quarantaine d’années. À partir d’une synthèse critique, il s’interroge sur les imbrications entre le genre et les rapports d’âge, et les possibilités analytiques qu’elles offrent.Méthodologie :Il s’agit d’une recension des écrits et d’une réflexion historiographique.Résultats :La réflexion porte d’abord sur les avancées récentes, ensuite sur les avenues et les perspectives de recherche que les arrimages entre genre et âges de la vie ne laissent encore qu’entrevoir dans la recherche historique. La deuxième section de l’article souligne quelques pistes théoriques et conceptuelles qui se dégagent de cette grille d’analyse afin d’étudier l’histoire de la parentalité et des dynamiques familiales dans une perspective nuancée et critique.Conclusions :La synthèse met en lumière les lacunes qui persistent dans l’historiographie québécoise et canadienne quant à l’arrimage des rapports de genre et d’âge, et ce, notamment dans le champ de l’histoire des familles. Pour pallier les lacunes identifiées au fil de la réflexion historiographique, l’article réitère l’importance et l’intérêt d’une approche intersectionnelle, qui rend compte de la complexité des dynamiques à l’œuvre dans la production des rapports de pouvoir et de domination.Contribution :Tout en proposant une revue de la littérature, l’article attire l’attention des lecteurs sur des zones de recherche encore peu développées, et plus particulièrement sur les possibilités analytiques offertes par la notion de parentalité et l’approche des parcours de vie.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
42

Eyenga Onana, Pierre Suzanne. "Littérature-médecine et scénographie du traumatisme psychologique dans "J'ai le SIDA" de Blasius Ngome." Estudios Románicos 29 (November 12, 2020). http://dx.doi.org/10.6018/er.425961.

Full text
Abstract:
Literatura-medicina (2015) es una variante ficticia que aborda temas de enfermedades en el espacio literario. En J'ai le SIDA, Blasius Ngome presenta un personaje debilitado por una aprehensión psicológicamente desestabilizadora: se cree el portador de VİH/VİH. El autor conduce entonces al lector por el laberinto de una historia de suspenso cuya trama está puntuada por numerosas maniobras digestivas. ¿Cómo se desarrolla la narración de este malestar, que sumerge al héroe de Ngome en un traumatismo inquietante que lo subyuga desde el principio hasta el final de la historia? La sociocrítica y la psicocrítica guían nuestra reflexión. Ambos tienen en cuenta la inmanencia del análisis literario. Además, la primera teoría encaja hábilmente en la segunda, mientras que la segunda abre el camino a una "red embrujadora" y a un despliegue del "mito personal" del autor que se negocia a través de los elementos constitutivos de la diégesis. Concluimos examinando el esquema del mensaje del demiurgo ante esta pandemia que sigue haciendo estragos en las ciudades del mundo muchas décadas después del descubrimiento de su existencia. Literature-medicine (2015) is a fictional variant that addresses issues of disease in the literary space. In I have AIDS, Blasius Ngome presents a character weakened by a psychologically destabilising apprehension: he thinks he is the bearer of HIV/HIV. The author then leads the reader in the maze of a suspenseful story whose plot is punctuated by numerous digetic maneuvers. How does the narration of this malaise develop, which plunges the hero of Ngome into a haunting traumatism that subjugates him from the beginning to the end of the story? Socio-criticism and psycho-criticism guide our reflection. Both take into account the immanence of literary analysis. Moreover, the first theory fits skillfully into the second, while the second opens the way to a "bewitching network" and a display of the author's "personal myth" that is negotiated through the constituent elements of diegesis. We conclude by examining the outline of the demiurge's message in the face of this pandemic that continues to ravage in the cities of the world many decades after the discovery of its existence. La littérature-médecine est une variante fictive qui aborde les questions de la maladie dans l'espace littéraire. Dans J'ai le SIDA, Blasius Ngome présente un personnage affaibli par une appréhension psychologiquement déstabilisante : il pense être le porteur de VİH/VİH. L'auteur entraîne ensuite le lecteur dans le dédale d'une histoire à suspense dont la trame est ponctuée de nombreuses manœuvres d'espionnage. Comment se déroule la narration de ce malaise, qui plonge le héros de Ngome dans un traumatisme obsédant qui le subjugue du début à la fin de l'histoire ? La sociocritique et la psycho-critique guident notre réflexion. Toutes deux prennent en compte l'immanence de l'analyse littéraire. De plus, la première théorie s'intègre habilement dans la seconde, tandis que la seconde ouvre la voie à un "réseau obsédant" et à un déploiement du "mythe personnel" de l'auteur qui se négocie à travers les éléments constitutifs de la diégèse. Nous concluons en examinant les grandes lignes du message du démiurge face à cette pandémie qui fait toujours rage dans les villes du monde plusieurs décennies après la découverte de son existence.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
43

Nadler, Leticia. "Maria Chapdelaine par L. Hémon." Deakin Review of Children's Literature 6, no. 3 (January 29, 2017). http://dx.doi.org/10.20361/g2tp5w.

Full text
Abstract:
Hémon, Louis. Maria Chapdelaine (adaptation de Jennifer Tremblay). Québec : Les Éditions de la Bagnole et Soulières éditeur, 2013. ImpriméÉcrivain français, Louis Hémon est aussi une figure emblématique de la littérature canadienne française grâce à son roman Maria Chapdelaine paru au début du XXème siècle et considéré aujourd’hui comme un véritable classique. En 2013, Jennifer Tremblay sort une version adaptée de ce roman afin de le rendre accessible aux plus jeunes. Et pour mieux se rendre compte de la vie du terroir canadien-français, s’ajoute au texte en caractères agrandis, de nombreuses illustrations de Francesc Rovira.L’adaptation de Jennifer Tremblay, reste très fidèle à la version originale. Il raconte l’histoire de Maria, une jeune canadienne française en âge de se marier. C’est une « belle grosse fille, et vaillante avec ça » qui plait mais qui semble « presque inaccessible » à cause de la distance qui la sépare du village. En effet, Maria vit avec sa famille au nord de Péribonka, loin de l’Église, à la lisière du bois, isolée de tout et de tous. Des prétendants, au nombre de trois vaincront la distance pour aller veiller chez les Chapdelaine, chacun d’eux lui offrant un avenir différent. Même si elle est attirée par François et peut être bien aussi par Laurenzo, c’est Eutrope qu’elle épousera.Derrière une histoire d’apparence banale, se cache toute une réflexion sur le « Pays de Québec », d’ailleurs évoquée explicitement dans l’avant dernier chapitre. Ainsi, la lecture de Maria Chapdelaine permet de revisiter le Québec rural d’autrefois et de mieux comprendre l’état d’esprit des habitants de l’époque.Cet ouvrage est un roman mythique de la littérature canadienne française et l’adaptation de Jennifer Tremblay fait de lui une œuvre idéale à étudier avec des élèves du secondaire, qu’ils soient francophones ou francophiles. Il pourra aussi aisément illustrer des thèmes abordés en études sociales ou être étudié en parallèle avec l’une des trois adaptations cinématographiques. Dans tous les cas, que ce soit en salle de classe ou pas, c’est un livre à lire absolument.Note : 4 étoilesAuteur de la critique : Leticia NadlerLeticia a étudié au campus Saint-Jean où elle a obtenu un baccalauréat en éducation. Elle enseigne à présent le français à des jeunes du secondaire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
44

Gomez, Leticia. "La mystérieuse boutique de Monsieur Bottom par C. Hurtut & M. Ben." Deakin Review of Children's Literature 5, no. 3 (January 29, 2016). http://dx.doi.org/10.20361/g29c7w.

Full text
Abstract:
Hurtut, Caroline & Magali Ben. La mystérieuse boutique de Monsieur Bottom. Moncton : Bouton d’or Acadie, 2015. ImpriméCette année Caroline Hurtut a écrit son deuxième album jeunesse intitulé La mystérieuse boutique de Monsieur Bottom. Même si l’auteur vit présentement à Paris, son livre parait aux éditions Bouton d’or d’Acadie dans la collection Étagère trottinette.La mystérieuse boutique de Monsieur Bottom c’est l’histoire d’un petit garçon, un peu timide, nommé Benoît et dont le voisin d’en face vend des chaises… Cependant, Benoît a remarqué que les clients ressortent toujours les mains vides mais le sourire aux lèvres. Malgré sa timidité, Benoît est bien décidé à « percer le mystère ». En effet, M. Bottom, ce n’est pas vraiment des chaises qu’il vend… Il offre plutôt à ses clients la chance de se retrouver, l’espace d’un instant, « à la place de quelqu’un d’autre ».L’histoire cache une morale qui laissera petits et grands réfléchir aux choses dont ils ont vraiment envie. Et parce que M. Bottom est plus psychologue que vendeur, il amène aussi Benoît à comprendre l’importance de l’amour de soi. Quant aux aquarelles, elles sont à l’image du récit, bien travaillées et font preuves d’une certaine fantaisie.Bref, La mystérieuse boutique de Monsieur Bottom est une jolie petite histoire d’une quinzaine de pages qui alterne récit et dialogue pour mieux capter l’attention du lecteur.Note : 4 étoilesAuteur de la critique : Leticia GomezLeticia étudie au Campus Saint-Jean depuis trois ans où elle effectue un baccalauréat en éducation secondaire avec une majeure en littérature. Elle écrit également des critiques littéraires pour le Franco, un journal francophone local.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
45

Nadler, Leticia. "L’œuf mystérieux par H. Flamand." Deakin Review of Children's Literature 5, no. 4 (May 4, 2016). http://dx.doi.org/10.20361/g2960h.

Full text
Abstract:
Flamand, Hélène. L’œuf mystérieux. La nouvelle plume. Collection : P’tits copains. Regina (Saskatchewan), 2015. Imprimé chez Houghton Boston.Hélène Flamand est une auteure d’Edmonton qui a écrit plusieurs albums jeunesses parus aux Éditions de la nouvelle plume et dans lesquels on y retrouve toujours des personnages animaliers. Hélène Flamand a plus d’une corde à son arc puisqu’en plus de l’écriture, elle partage son temps entre l’université de l’Alberta où elle donne des cours de psychologie et sa profession de psychologue scolaire. Dans son dernier ouvrage jeunesse, Hélène Flamand emmène ses lecteurs à la ferme où on y retrouve des lapins, des poules, des canes et un œuf abandonné surgi de nul part.L’œuf mystérieux c’est l’histoire de Duvet, une jolie cane qui décide d’aller se promener vers un étang où par hasard elle trouve un œuf. Face à ce petit orphelin, Duvet ne reste pas insensible, il lui faut retrouver sa maman au plus vite. Après une recherche sans succès dans la basse-cour de la ferme, l’instinct maternel s’empare de Duvet et elle pense à adopter ce petit être solitaire. C’est alors que surgit une maman cane dont ses œufs avaient été éparpillés. Grâce à Brigitte, ils ont tous été retrouvés sauf un. Et par amour maternel, Duvet se sépare de cette petite boule beige qu’elle venait d’adopter. La maman cane comprend la douleur de ce geste et s’empresse de dire à Duvet que d’une certaine façon elle est aussi sa maman. Cette belle histoire est illustrée avec soin par Andrew S. Davis dont le coup de crayon se veut précis. Il a pensé au moindre détails de la vie animale à la campagne allant jusqu’à représenter au milieu de la flore une belle petite abeille et de nombreux papillons. L’auteure et l’illustrateur semblent avoir travaillé main dans la main pour réaliser cet album afin de permettre aux jeunes lecteurs de mieux suivre les aventures de Duvet.Derrière cette histoire d’œuf abandonné se cache une belle leçon de vie sur l’amour maternel du parent adoptif comme du parent biologique et du lien possible entre ces deux parents dans l’intérêt de l’enfant. Et même si cette histoire est riche en symbolique que seul les adultes peuvent percevoir, il ne fait aucun doute que ce livre plaira aux jeunes lecteurs de plus de 3 ans. Il leur montrera qu’un petit œuf n’est jamais seul et qu’il y aura toujours une maman pour l’aimer et s’occuper de lui.Note : 4 étoilesAuteure de la critique : Leticia NadlerLeticia étudie au Campus Saint-Jean depuis trois ans où elle effectue un baccalauréat en éducation secondaire avec une majeure en littérature. Elle écrit également des critiques littéraires pour le Franco, un journal francophone local
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
46

Gomez, Leticia. "La magie de Sami par J. Couëlle." Deakin Review of Children's Literature 4, no. 3 (January 13, 2015). http://dx.doi.org/10.20361/g21k5q.

Full text
Abstract:
Couëlle, Jennifer. La magie de Sami. Canada : Éditions Planète Rebelle, 2014. Imprimé.Jennifer Couëlle est une auteure d’albums pour enfants qui écrit également de la poésie. Dans son dernier livre intitulé La magie de Sami, des rimes se mêlent au discours prosaïque et rythme ainsi le récit à la manière d’un poème. Dans ce livre d’une trentaine de pages, il n’y a ni chapitre, ni numéro de pages, juste des mots et des images qui s’entremêlent. Pour cet album, l’auteure a fait appel à Julie Grugeaux, artiste peintre ayant déjà illustré cinq romans jeunesses. Les dessins sont épurées, précis, plutôt colorées et se marient à merveille avec le texte.Quant au récit lui-même, il raconte l’histoire de Sami, un petit garçon tout à fait comme les autres sauf qu’il cache un secret. Il ressent ce qui ne va pas chez ceux qui l’entoure. Grâce à ce don, le petit frère de son ami a pu retrouver le sommeil. Sami, par ses paroles, a fait sourire la dame triste et son intuition lui a permis de redonner vie au jardin de son voisin. Mais quand il tente d’aider Hervé, c’est plutôt raté et ce dernier finit par avoir un accident. Après cette triste nouvelle, Sami décide de rentrer chez lui et d’expliquer à ses parents sa capacité à « sentir des choses qu’[il] ne devrai[t] pas ». C’est alors que ses parents lui avouent qu’il est sorcier et que ce don étrange s’appelle l’empathie. Cette nouvelle est un véritable choc et il en fait même des cauchemars. Sami voudrait avouer son incroyable don à ses amis mais ces derniers risqueraient de le rejeter à cause de sa différence.Voilà une histoire de sorcier originale qui va faire découvrir aux jeunes lecteurs un sentiment nouveau, l’empathie. Entre les lignes, se cachent aussi l’angoisse d’exclusion d’un enfant un peu particulier. Sami, le personnage principal fait cependant preuve de lucidité face à sa différence. Bien qu’il accepte son côté sorcier, trait identitaire qui lui vient de ses parents, il reste quelque peu tourmenté par les conséquences que cela pourrait avoir dans sa relation à l’autre.Cet album est idéal pour les parents francophones ou francophiles qui aiment raconter à leurs enfants des histoires simples et bien illustrées abordant des thèmes quotidiens tels que la différence, la peur de l’exclusion et l’amitié.Recommandé : 3 étoilesAuteur de la critique : Leticia GomezLeticia étudie au Campus Saint-Jean depuis deux ans où elle effectue un baccalauréat en éducation secondaire avec une majeure en littérature. Elle écrit également des critiques littéraires pour le Franco, un journal francophone local.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
47

Gomez, Leticia. "Une fausse note par F. Giguère." Deakin Review of Children's Literature 5, no. 1 (July 16, 2015). http://dx.doi.org/10.20361/g2w59v.

Full text
Abstract:
Giguère, François. Une fausse note. Québec : Éditions Vents d’Ouest, 2014. Imprimé Une fausse note est le premier livre de François Giguère, un jeune retraité qui s’est lancé dans l’écriture après avoir gagné le concours littéraire Cerrdoc en 2000. Ce roman jeunesse qualifié de réaliste se situe entre le drame et la romance et se destine aux ados. Pour écrire cet ouvrage, l’auteur s’est inspiré des histoires vécues par ses quatre enfants lorsqu’ils étaient adolescents. Ainsi, ce livre traite entre autres de l’école et des premiers amours avec toutes les difficultés et les joies que cela peut comporter.Le titre Une fausse note est un jeu de mots faisant référence au thème principal du livre, la musique, et à la relation tendue entre Audrey et Sébastien. Audrey, personnage principal fait partie de l’ensemble musical de son école avec son amie Maude et son pire ennemi Sébastien. L’histoire débute avec la fin des vacances et par conséquent la rentrée. Julie St-Laurent, le professeur de musique prévoit pour cette nouvelle année scolaire un projet original qui consiste à faire jouer en duo ses élèves et ce avec un instrument différent de celui qu’ils utilisent dans l’harmonie. Ironie du sort, Audrey et Sébastien se retrouvent à travailler ensemble. Audrey, jeune adolescente au caractère bien trempée impose des limites très strictes à Sébastien qui l’aime en silence depuis si longtemps. Cependant, au fil de l’année scolaire, les choses évoluent et les deux coéquipiers finissent par s’avouer leurs sentiments. Mais les obligations professionnelles du père d’Audrey viendront chambouler leur relation. Le récit est donc une alternance d’événements dramatiques et romantiques qui tient le lecteur en haleine jusqu’à la toute dernière page.La typographie utilisée, la présence de minces interlignes et le nombre de page, soit 180, sont le signe d’un roman qui vise un lectorat âgé d’au moins 12 ans. Il faudra compter une dizaine d’heures pour qu’un bon lecteur puisse terminer ce roman passionnant. En ce qui concerne l’écriture, le style est plutôt classique, même dans les dialogues qui mettent le plus souvent en scène de jeunes ados.Si dans ce roman tout tourne autour de la musique, l’auteur aborde aussi le thème de la famille tel qu’on la connait aujourd’hui. Étant donné que cette histoire est très proche de ce que vivent les jeunes, le lecteur sera aussi amené à réfléchir sur sa relation à l’autre. Cela le fera sans aucun doute évoluer de manière positive. La véracité de certains éléments permettra également au lecteur de se reconnaître et ainsi vivre en héros le temps d’une lecture. Ce livre est donc parfait pour le lectorat adolescent qui s’intéresse à des textes en phase avec la vie actuelle.Note: quatre étoiles Critique: Leticia GomezLeticia étudie au Campus Saint-Jean depuis trois ans où elle effectue un baccalauréat en éducation secondaire avec une majeure en littérature. Elle écrit également des critiques littéraires pour le Franco, un journal francophone local.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
48

Gomez, Leticia. "Les deux amoureux par G. Tibo." Deakin Review of Children's Literature 4, no. 1 (July 22, 2014). http://dx.doi.org/10.20361/g2003s.

Full text
Abstract:
Tibo, Gilles. Les deux amoureux. Soulières Éditeur. Collection : ma petite vache à mal aux pattes. Saint-Lambert (Québec), 2014. Imprimé.Les deux amoureux est le dernier roman jeunesse de Gilles Tibo qui s’est inspiré de sa propre enfance pour écrire ce petit ouvrage de quarante-six pages aux illustrations très réalistes. Gilles Tibo est un auteur productif qui a déjà quatorze romans à son actif. C’est un écrivain à succès dont sept de ses livres ont été traduits en coréen et dont trois sont maintenant épuisés, signe incontesté de son talent.Claire et Gilou sont deux jeunes écoliers qui tombent amoureux l’un de l’autre à la récréation. L’amour va les rendre plus fort, notamment envers les adultes qui ne semblent pas comprendre l’intensité des sentiments partagés par ces deux élèves. Peu importe ce que les grandes personnes en pensent, Claire et Gilou ont décidé de ne pas se lâcher la main et de tout faire ensemble; ce qui ne va pas être sans conséquence.Leur histoire d’amour commence dans la cours de récréation alors que tout le monde jouait. Soudain, comme par miracle, les yeux de Claire rencontrèrent ceux de Gilou et le coup de foudre fût instantané. L’amour les tétanise et les empêche même de retourner en classe lorsque la cloche sonne. Ils sont donc envoyés chez monsieur le directeur qui tente de leur faire entendre raison. Mais c’est peine perdu, les deux amoureux n’ont que faire du discours des adultes. À bout de patience, le directeur fait appel à l’orthopédagogue qui à son tour fait appel au professeur de gym. Mais aucun d’eux n’arrivent à convaincre les tourtereaux de se lâcher la main, ni même leurs parents qui finissent par perdre patience.L’histoire d’amour entre ces deux jeunes enfants parait peu réaliste du fait de l’intensité du coup de foudre. Il semblerait que la romance du Claire et Gilou soit plutôt de l’ordre du symbolique mais elle n’en demeure pas moins poignante. En effet, Claire et Gilou peuvent se comprendre sans même se parler, indice d’une maturité émotionnelle hors du commun voire même surnaturelle. L’histoire d’amour racontée dans ce roman jeunesse, fait sans aucun doute réfléchir sur la force et le pouvoir du sentiment amoureux chez les enfants. Il nous montre que l’amour est un sentiment universel qui n’est pas uniquement réservé aux adultes, bien au contraire. L’histoire est racontée pour la plus part par un narrateur externe, dans un français standard, facilement compréhensible pour les enfants âgés d’au moins six ans. La présence de courts dialogues vient animer ce petit livre que je recommande à tous les parents dont les enfants, garçons et filles, seront un jour ou l’autre amoureux.Note : 3 étoilesAuteur de la critique : Leticia GomezLeticia étudie au Campus Saint-Jean depuis deux ans où elle effectue un baccalauréat en éducation secondaire avec une majeure en littérature. Elle écrit également des critiques littéraires pour le Franco, un journal francophone local.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
49

Auger, Reginald, and Allison Bain. "Anthropologie et archéologie." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

Full text
Abstract:
Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO, and other styles
We offer discounts on all premium plans for authors whose works are included in thematic literature selections. Contact us to get a unique promo code!

To the bibliography