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1

Havercroft, Barbara. "Hétérogénéité énonciative et renouvellement du genre : le Journal intime de Nicole Brossard." Dossier 22, no. 1 (August 29, 2006): 22–37. http://dx.doi.org/10.7202/201277ar.

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Abstract:
Résumé - Texte négligé par la critique de l'oeuvre brossardienne, fe Journal intime constitue le lieu d'un questionnement et d'un renouvellement de ce genre d'écriture autobiographique. Par l'architecture énonciative complexe, l'exploitation de l'autorêférentialité et de la métatextualité, le mélange synecdochique de genres littéraires divers, la critique des métarécits patriarcaux et l'inscription d'une pluralité de voix féminines hybrides, le Journal intime de Nicole Brossard participe du féminisme postmoderne, à la croisée de la littérature québécoise et d'autres littératures occidentales.
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2

Molino, Jean. "Classiques et classicisme à l’âge postmoderne." Circuit 1, no. 1 (January 29, 2010): 75–82. http://dx.doi.org/10.7202/902005ar.

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Abstract:
S’appuyant sur la notion de « classique » en littérature, l’auteur cherche à dégager les critères qui permettraient de reconnaître les « classiques » de la musique du XXe siècle : caractéristiques internes, recherche de l’équilibre stylistique et langage commun au compositeur et à l’auditeur. Il fait le pari de l’apparition de nouvelles stratégies d’écoute commandées par les innovations d’écriture du XXe siècle.
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3

Bosco, Gabriella. "Pour en finir avec le postmoderne en littérature." Tumultes 34, no. 1 (2010): 211. http://dx.doi.org/10.3917/tumu.034.0211.

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4

Ayati, Akram. "Des mondes simulés, des identités brouillées:L’œuvre de Michel Houellebecq dans la lignée du postmodernisme." ALTERNATIVE FRANCOPHONE 1, no. 8 (November 10, 2014): 1–17. http://dx.doi.org/10.29173/af22333.

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Abstract:
Vu la contemporanéité de Michel Houellebecq, son œuvre reste toujours inédite. Non seulement son style insolent et son langage d’écriture cru et sans nuance, mais aussi des thèmes abordés dans ses œuvres font de lui un écrivain novateur du XXIe siècle. En outre, ancrée dans cette époque postmoderne, l’œuvre de Houellebecq reflète bel et bien les caractéristiques d’un univers postmoderne où l’homme perd ses repères. Ce présent article se donne pour objectif d’étudier la première œuvre romanesque de Houellebecq intitulée Extension du domaine de la lutte à partir de la théorie de Baudrillard sur le courant postmoderne. Nous essayerons d’emblée, de montrer dans quelle mesure l’œuvre de cet écrivain s’est inscrite, de ce point de vue, dans la lignée de la littérature postmoderne. Rappelant les points essentiels de la théorie de Baudrillard tels la société consommatrice, le simulacre et l’hyperréalité, nous tenterons de les mettre en examen à travers des exemples tirés de l’œuvre de Michel Houellebecq.
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Pineri, Riccardo. "Fragmentation et reconstruction du moi dans la littérature francophone de la Polynésie française." Nouvelles Études Francophones 38, no. 1 (2023): 119–33. http://dx.doi.org/10.1353/nef.2023.a905926.

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Abstract:
Abstract: Cet article met en lumière l’héritage des modèles de la littérature identitaire des auteurs français récents dans la jeune littérature polynésienne francophone, mais également les identités d’emprunt puisées dans la culture indigéniste de l’Amérique latine et de la littérature postcoloniale africaine. Dans Microlectures polynésiennes (2017), le chercheur hongrois Kàroly Sandòr Pallai examine des textes d’écrivains polynésiens récents, les passant au crible de la critique postmoderne de Derrida, Deleuze et Lyotard. Cette rencontre de la critique hypermoderne occidentale et de l’écriture polynésienne est un exemple intéressant de la fabrication identitaire dans les cultures des nations postcoloniales. La fin de l’article évoque Le Sentier semé d’étoiles de Fetia Maucotel (2021), roman d’apprentissage d’un jeune auteur sino-polynésien. En quête du sens de la vie, il s’écarte du nombrilisme de toute une littérature contemporaine et retrouve la figure de l’individu problématique à la recherche de la construction du moi, essentielle dans l’histoire de la littérature, loin des “novlangues” et des indigences identitaires.
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Imbert, Patrick. "État-nation, canon littéraire, conscience de l’exclusion et postmodernité." Études littéraires 33, no. 1 (April 12, 2005): 55–76. http://dx.doi.org/10.7202/501278ar.

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Abstract:
Les littératures des Amériques, à l'exception de la littérature des États-Unis, sont liées fortement à l'invention des identités nationales dans l'Europe du XIXe siècle et dans les Amériques. Elles reposent sur une volonté de fonder un consensus identitaire qui est quant à lui basé surtout sur un essentialisme dualiste tentant de gommer toute fracture intérieure, d'où leur contribution à l'exclusion des marginaux dans le grand essor de la modernité. À l'époque postmoderne / post-coloniale, cette insistance sur une épistémè hégelienne se dilue quelque peu et ouvre à une position levinasienne post-lacanienne considérant l'identité comme relationnelle et l'altérité comme intérieure. Dès lors, les marges deviennent légitimes et les textes intègrent de manière hybride les voix multiples qui se conjuguent avec la dynamique globalisante qui tend à redéfinir la place des États-nations.
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7

Diouf, Abdoulaye. "SUSPICION POSTMODERNE EN LITTÉRATURE : la modernité à l’épreuve de la contestation." RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE 11, no. 2 (December 20, 2017): 30. http://dx.doi.org/10.18352/relief.969.

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8

Ramos, Maria Luiza. "Reflexões sobre os Estudos Literários." Aletria: Revista de Estudos de Literatura 2 (October 31, 1994): 9–50. http://dx.doi.org/10.17851/2317-2096.2..9-50.

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Abstract:
Dans ce texte on discute le prestige que subissent certains domaines des études littéraires, comme l'intertextualité et l'interdisciplinarité, ce qui n'est qu'un reflect du grand tableau sur leque! la fragmentation et le collage ont écrit la culture postmoderne. Parmi les études interdisciplinaires on met I'accent sur I'échange de concepts entre la littérature et la psychanalyse, le texte littéraire étant un lieu de plus pour les formations de l'inconscient.
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Ramos, Maria Luiza. "Reflexões sobre os Estudos Literários." Aletria: Revista de Estudos de Literatura 2 (October 31, 1994): 9. http://dx.doi.org/10.17851/2317-2096.2.0.9-50.

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Abstract:
Dans ce texte on discute le prestige que subissent certains domaines des études littéraires, comme l'intertextualité et l'interdisciplinarité, ce qui n'est qu'un reflect du grand tableau sur leque! la fragmentation et le collage ont écrit la culture postmoderne. Parmi les études interdisciplinaires on met I'accent sur I'échange de concepts entre la littérature et la psychanalyse, le texte littéraire étant un lieu de plus pour les formations de l'inconscient.
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Combes, Victor. "Démosthéne Postmoderne : Examen critique d’une innovation pédagogique dans l’enseignement supérieur." PedagogiA N° 1, no. 1 (January 18, 2024): 21–46. http://dx.doi.org/10.3917/peda.001.0021.

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Abstract:
La notion d’innovation pédagogique est devenue incontournable dans les établissements d’enseignement du supérieur. La course à l’innovation pédagogique pose toutefois certains problèmes. En particulier, elle tend à éclipser l’effort de définition de la notion au profit d’une guerre d’image à laquelle se livrent ces établissements privés comme publics. En conséquence, les critères d’évaluation d’une innovation pédagogique deviennent flous, imprécis ou auto-proclamés. Cet article propose ainsi de revenir aux éléments fondamentaux de cette notion, en mettant en évidence des confusions récurrentes (notamment avec l’innovation technologique). Puis il présente un dispositif pédagogique inédit, nommé « Démosthène Postmoderne », qu’il passe ensuite aux cribles des critères relevés dans la littérature. Pour finir, il aboutit à des préconisations concernant des critères pour les innovations pédagogiques dans le supérieur.
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ZOH, Jean Soumahoro. "Éléments postmodernes dans l’œuvre romanesque de Calixthe Beyala." ALTRALANG Journal 5, no. 3 (December 31, 2023): 87–97. http://dx.doi.org/10.52919/altralang.v5i3.347.

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Abstract:
ABSTRACT: African literature is distinguished by the emergence of a new generation of female writers. These “rebellious women” brought about a real revolution in the 1980s by taking the story along new paths. It is the Franco-Cameroonian Calixthe Beyala who consecrates this rupture. His novels project the reader into worlds marked by anomie, chaos and excesses of all kinds. Moreover, on the formal level, the stories present themselves under new faces with the marked presence of linguistic earthiness, textual interferences and diegetic incoherence. The effect of recurrence of these thematic and narrative processes makes it possible to postulate the emergence of a postmodern novel. It will then be a question, in this contribution, of trying to distinguish in the novelistic production of Beyala from the formal tendencies, from the types of devices which come into relation with the postmodern writing RÉSUMÉ : La littérature africaine se distingue par l’émergence d’une nouvelle génération d’écrivains féminins. Ces « femmes rebelles » ont opéré dans les années 1980 une véritable révolution en engageant le récit dans des voies nouvelles. C’est la franco-camerounaise Calixthe Beyala qui consacre cette rupture. Ses romans projettent, en effet, le lecteur dans des univers marqués par l’anomie, le chaos et les excès de toutes sortes. De plus, sur le plan formel, les récits se présentent sous de nouveaux visages avec la présence marquée de la truculence langagière, des interférences textuelles et de l’incohérence diégétique. L’effet de récurrence de ces procédés thématiques et narratifs permet de postuler l’émergence d’un roman postmoderne. Il s’agira alors, dans cette contribution, de chercher à distinguer dans la production romanesque de Beyala des tendances formelles, des types de dispositifs qui entrent en relation avec l’écriture postmoderne.
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Fleury Wullschleger, Marie. "Éprouver la frontière. Oscillations de la littérature « post-postmoderne » entre référentialité et fictionnalité." A contrario 27, no. 2 (2018): 137. http://dx.doi.org/10.3917/aco.182.0137.

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Garrido Ardila, John A. "Quixotic Fiction and Novel Writing in Salman Rushdie’s Quichotte (2019)." Revue de littérature comparée 387, no. 3 (January 29, 2024): 299–319. http://dx.doi.org/10.3917/rlc.387.0045.

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Abstract:
Le roman Quichotte de Salman Rushdie appartient à la tradition des fictions dites Donquichottesques de la littérature anglaise tout en revisitant certains des thèmes centraux des œuvres de Rushdie. Cet article évaluera comment Rushdie imite Don Quichotte afin de se plonger dans deux de ses préoccupations les plus fondamentales en tant que romancier : (1) la satire des attitudes sociales envers l’immigration et l’identité culturelle, et (2) l’écriture de romans. Cette analyse montrera le penchant postmoderne et postcolonial de Rushdie dans son approche des problèmes sociaux. Plus concrètement, il révélera la découverte par Rushdie du roman de Cervantès.
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Robin, Régine. "La politique imaginaire de Joseph Roth." Études françaises 31, no. 3 (March 29, 2006): 19–42. http://dx.doi.org/10.7202/035997ar.

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Abstract:
Résumé II s'agit de montrer comment fonctionne la «toute-puissance» de l'écrivain non seulement dans la littérature, mais dans la vie transformée en fiction. L'auteure interroge les lieux où se met en place, à travers le mythe de l'Empire des Habsbourg, la constitution imaginaire de soi comme sujet et comme sujet d'une politique imaginaire qui va permettre aux fantasmes de prendre corps dans l'écriture à la fois autobiographique, fïctionnelle et aussi dans la correspondance. Les multiples personnalités de Joseph Roth, que ce soit à travers ses propres métamorphoses ou celles de ses personnages, inaugurent l'éclatement postmoderne des identités, question qui nous concerne au premier chef aujourd'hui.
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Lamontagne, André. "Du modernisme au postmodernisme : le sort de l’intertexte français dans le roman québécois contemporain." Études 20, no. 1 (August 29, 2006): 162–75. http://dx.doi.org/10.7202/201145ar.

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Abstract:
Résumé De l'après-guerre au tournant des années quatre-vingt, entre le conflit des codes décrit par André Belleau et l'avènement d'une poétique postmoderne, l'intertextualité du roman québécois obéit à de profondes transformations. La présente étude analyse la fonction du mot de l'autre dans deux textes pivots de la production contemporaine: Prochain Épisode de Hubert Aquin, où la quête identitaire passe par un affrontement avec la norme française et les modèles d'autorité que sont Balzac et Simenon, et Maryse de Francine Noël, qui fictionnaltse la légitimation de la littérature et du code linguistique québécois. En modifiant le rapport que le roman québécois entretient avec l'intertexte français, ces oeuvres baliseraient le passage du modernisme au postmodernisme.
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Thermes, Camille. "Patrick Chamoiseau : "Guerrier de l'imaginaire" en langue française." Jangada: crítica | literatura | artes 1, no. 20 (April 17, 2023): 243–57. http://dx.doi.org/10.35921/jangada.v1i20.436.

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Abstract:
L’œuvre de Patrick Chamoiseau, souvent classée dans la « littérature francophone », s’écrit à la croisée des langues créole et française. Initialement conflictuelle, la relation entre ces langues a évolué dans l’écriture de l’auteur martiniquais contemporain pour donner naissance à une éthique et une esthétique capables de renouveler les modalités de la fiction littéraire. L’article se concentre sur son œuvre romanesque et sur deux de ses essais. Ces textes me permettront de montrer en quoi l’écriture de Patrick Chamoiseau, née d’une relation complexe entre langue française et langue créole, parvient à dépasser les conflits linguistiques et à proposer un imaginaire mixte et singulier, répondant aux soupçons portés sur le récit littéraire dans le contexte postmoderne.
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Braga, Corin. "La Colombe-Phénix chez Umberto Eco." Hommage à Gilbert Durand, no. 34 (June 30, 2013): 85–105. http://dx.doi.org/10.35562/iris.1917.

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Abstract:
Dans ses romans « historiques », Umberto Eco revisite, de manière postmoderne, le grand bassin sémantique des « merveilles » (mirabilia) de la littérature médiévale et de la Renaissance. Plus spécifiquement, dans L’Île du jour d’avant, il travaille sur la toile de fond de l’imaginaire cosmographique de l’âge des grandes « reconnaissances ». Les aventures du protagoniste suivent un trajet initiatique vers un « centre sacré » de la mappemonde, le méridien zéro. En même temps, les péripéties extérieures sont le corrélatif d’une évolution intérieure, que nous analysons avec les instruments de la psychologie analytique jungienne. La colombe orange qui jaillit de l’île au moment culminant du roman, ayant les caractéristiques d’un Phénix — oiseau de la rédemption et la renaissance — est un symbole de l’accomplissement du personnage, de l’atteinte de son soi mystique.
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Ngamaleu, Armel Jovensel. "Méandres d’une civilisation d’illusions : la société postmoderne en question dans Extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq et Un roman français de Frédéric Beigbeder." Thélème. Revista Complutense de Estudios Franceses 36, no. 1 (May 12, 2021): 81–90. http://dx.doi.org/10.5209/thel.70419.

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Abstract:
Cet article analyse les réalités socioéconomiques, politiques et culturelles qui caractérisent la société occidentale postmoderne mise en fiction par Michel Houellebecq et Frédéric Beigbeder, respectivement dans Extension du domaine de la lutte et Un roman français. Plus spécifiquement, il interroge les effets pervers que les idéologies dominantes induisent sur l’individu et les réactions de celui-ci face à ces facteurs d’aliénation sociale. S’appuyant sur une approche sociologique de la littérature, notamment à travers le concept de socialité emprunté à la sociocritique, cette réflexion montre que l’individu occidental contemporain est pris au piège d’un système social générateur de frustrations et d’amertume, bref, d’insatisfaction permanente causée, entre autres, par l’hypercommunication, le néolibéralisme, l’hyperconsumérisme et l’individualisme. Il ressort que la civilisation occidentale est une civilisation d’illusions.
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Martinez Thomas, Monique, Agnès Surbezy, and Fabrice Corrons. "Le théâtre quantique : ordre et désordre dans l’Espagne postmoderne." L’Annuaire théâtral, no. 43-44 (May 25, 2010): 59–76. http://dx.doi.org/10.7202/041706ar.

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Abstract:
Cet article expose les premières pistes d’une réflexion sur la dramaturgie espagnole récente à partir de la notion de « quantique ». L’hypothèse de départ est la suivante : la physique quantique aurait joué un rôle fondamental dans le « désordre » de la postmodernité et aurait servi de terreau fertile à l’élaboration des grandes théories (philosophiques, historiques, sociologiques, esthétiques et dramaturgiques) du siècle dernier et du XXIe siècle. La physique quantique, en remettant en cause les principes de la physique classique, l’électromagnétisme de James Clerk Maxwell et la mécanique newtonienne principalement, oppose le discontinu au continu, le hasard à la causalité, l’interdépendance des atomes à la séparabilité et à l’objectivité. Dans le domaine des arts, l’association des oeuvres à l’esthétique quantique semble un phénomène surtout espagnol. Non seulement l’adjectif « quantique » réapparaît comme épithète pour désigner des formes artistiques diverses, mais le quantique, comme esthétique et comme éthique, devient le fer de lance d’une association internationale créée à Grenade en 1994 et connue sous le nom de Salon des Indépendants. Un des cofondateurs, Gregorio Morales, journaliste et écrivain, a publié en 1998 un essai intitulé Le cadavre de Balzac : une vision quantique de la littérature et de l’art, qui synthétise les débats qui ont eu lieu à Valence, au cours des différentes rencontres entre les membres fondateurs. Y sont réunis des articles théoriques qui étudient les différentes applications du quantique au cinéma, à la poésie, au roman, à partir d’exemples tirés des oeuvres d’Henry James, d’Antonio Enrique et de Rubén Darío. Les auteurs de cet article analysent les formes dramaturgiques contemporaines à partir de certains concepts propres à la physique quantique et particulièrement adaptés à l’étude de l’évolution du théâtre (sans pour autant, bien sûr, qu’ils soient exclusifs à l’étude du genre dramatique) : le vide quantique rempli d’énergie potentielle, la modification de l’objet observé par l’observateur, la mise en scène de l’espace-temps quantique. Le corpus de pièces quantiques sera principalement composé d’oeuvres tirées de la collection « Nouvelles scènes hispaniques », élément clef du chaînage toulousain autour du théâtre espagnol contemporain.
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Biron, Michel. "Histoire et dépaysement dans l’oeuvre de Pierre Nepveu." Dossier 34, no. 1 (November 24, 2008): 55–65. http://dx.doi.org/10.7202/019404ar.

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Abstract:
Résumé Cet article propose de distinguer deux versants dans l’oeuvre critique de Pierre Nepveu, l’un qui correspond à la volonté de dépayser la littérature québécoise, de l’arracher au grand récit national en insistant sur la dimension proprement subjective qui caractérise de nombreuses oeuvres, l’autre qui vise à réinscrire la question du « nous », et donc de l’Histoire, mais dans l’après-coup d’une perte irrémédiable, comme si le dépaysement était le « lieu commun » de l’individu postmoderne. Selon cette perspective, l’aventure de la subjectivité, loin de s’opposer à la participation de l’individu à l’Histoire, en constitue la base même, mais au nom d’une lucidité qui interdit l’adhésion spontanée et les enthousiasmes faciles. C’est une telle conscience historique que donnent à lire les essais, mais aussi les poèmes et les romans de Pierre Nepveu.
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Boof-Vermesse, Isabelle. "L'histoire comme crime : apophénie et révision, le modèle du roman policier dans la littérature postmoderne américaine." Études anglaises 64, no. 4 (2011): 477. http://dx.doi.org/10.3917/etan.644.0477.

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Chinwe Jane, Okolo, and Nneka Brown Onubiyi. "La Reine Pokou De Véronique Tadjo Une Subversion Dialogique D’un Discours Social Ivoirien." International Journal of Social Sciences and Humanities Invention 7, no. 07 (July 7, 2020): 6001–7. http://dx.doi.org/10.18535/ijsshi/v7i07.01.

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Abstract:
La littérature postmoderne est forte marquée par la critique de la déconstruction et la réévaluation des conventions littéraires car le postmodernisme comprend des traits comme la contradiction, le hasard, la permutation, l’excès ou la discontinuité parmi d’autres. La légende d’Abraha Pokou s’est vue adoptée comme le mythe fondateur de la nation ivoirienne. Face aux turbulences sociales en Côte d’Ivoire Véronique Tadjo dans son roman La Reine Pokou entreprend une réécriture de cette légende et discours social ivoirien. Notre propos ici c’est de jeter un regard sur La Reine Pokou de Véronique Tadjo afin de dégager la textualisation de la subversion dialogique de ce discours social. La Reine Pokou se révèle une subversion dialogique de ce discours social ivoirien. La subversion dialogique de ce discours social s’avère significative du fait qu’elle fait naître une remise en question de cette légende dans la conscience sociale ivoirienne. La textualisation de la subversion dialogique de la légende dans le roman prête foi au rôle important de la littérature dans l’évolution des mœurs et des habitudes de la société dans laquelle elle se trouve. Ainsi, de par sa plume, Véronique Tadjo éveille une prise de conscience et une crise de conscience chez les Ivoiriens qui sont impliquées d’une manière ou d’une autre dans les perturbations sociopolitiques en Côte d’Ivoire.
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W. Francis, Cécilia. "L’autofiction de France Daigle. Identité, perception visuelle et réinvention de soi." ÉTUDES 28, no. 3 (July 17, 2003): 114–38. http://dx.doi.org/10.7202/006758ar.

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Abstract:
France Daigle aborde dans son oeuvre littéraire diverses problématiques rencontrées dans la littérature québécoise contemporaine, notamment la question identitaire et les enjeux sous-tendant la médiation complexe du « je » singulier et du « nous » collectif. Mon étude de Pas pire assimile la visée expérimentale de l’auteure à une esthétique postmoderne marquée du sceau du féminin et situe textuellement cette différenciation au plan de la perception visuelle grâce à laquelle l’énonciatrice recatégorise nombre de strates de l’identité minoritaire. L’entreprise de (ré)invention littéraire de soi se réalise à l’aide d’un regard caméra qui oscille entre pulsions duelles, confrontant une focalisation axée sur l’implosion du regard et du mouvement, incarnée par un sujet aux prises avec l’agoraphobie, à une visée d’expansion visuelle, pluralisante et libératrice. La plasticité du regard énonciateur ouvre sur un espace culturel relationnel où prévalent le geste créateur et l’échange dialogique avec l’autre.
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Bürger, Peter. "Fin de l’avant-garde ?" Études littéraires 31, no. 2 (April 12, 2005): 15–22. http://dx.doi.org/10.7202/501231ar.

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Abstract:
Le terme " avant-garde " recouvre habituellement deux orientations tout à fait différentes : l'avant-garde proprement dite, qui désigne les mouvements conjoignant assaut contre l'autonomie de l'art et projet de changement social révolutionnaire, et la modernité, qui, selon Adorno, a pour centre l'œuvre d'art autonome et insiste sur la pureté esthétique. Or, il semble aujourd'hui que la définition exigeante d'Adorno ne puisse plus s'appliquer à une modernité qui puise désormais dans le répertoire des gestes esthétiques au lieu de chercher à développer le matériau ; quant aux avant-gardes, en l'absence de projet visant à changer la praxis de la vie, elles ne survivent, en définitive, qu'en tant que passé. Le présent article pose la question de la possibilité de poursuivre le projet de la modernité ou de fonder une nouvelle avant-garde à l'ère postmoderne de la déshistorisation des arts et de la littérature.
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Bouiche, Fayçal. "Le « récit de filiation » contemporain et l’absence des (re)pères." Literatūra 60, no. 4 (February 6, 2019): 15–25. http://dx.doi.org/10.15388/literatura.2018.8.

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Abstract:
[full article and abstract in French; abstract in English and Lithuanian] L’objectif de cette étude est d’ausculter la relation aussi bien de tension que de séduction que tisse le narrateur contemporain avec la figure paternelle absente, exclue ou perdue. À travers La Place (Gallimard 1983) d’Annie Ernaux et Vies minuscules (Gallimard 1984) de Pierre Michon, nous tenterons de mettre l’accent sur ces liens intrafamiliaux en montrant en quoi la littérature d’aujourd’hui souhaiterait déplacer ses investigations sur des terrains qui relèvent a priori du domaine des sciences humaines et sociales. Les deux textes de notre corpus sont amplement représentatifs de l’avènement de cette littérature émergente dans les années 80 témoignant ainsi, chacun à sa manière, d’une volonté de renouer avec une vieille tradition littéraire (allant d’Homère à Rouaud en passant par Sartre et Camus) qui s’intéressait de près aux rapports narrateur/père. La nouveauté de ces livres tient cependant au fait qu’ils sont des symptômes distinctifs de notre époque. Ils permettent surtout d’exprimer un certain sentiment de malaise (identitaire et/ou langagier) dont souffre l’écrivain postmoderne. Summary The object of this study is to ausculate the relation of tension and seduction that weaves the contemporary narrator with the paternal figure absent, excluded or lost. Through La Place (Gallimard, 1983) of Annie Ernaux and Vies minuscules (Gallimard, 1984) of Pierre Michon, we will try to emphasize intra-family links by showing how today’s literature wishes to move his investigations with human and social sciences subject’s. The two texts of our corpus are amply representative of the advent of this emerging literature, thus demonstrating, each in his own way, a desire to renounce an old literary tradition (from Homer to Rouaud via Sartre and Camus) who is interested in narrative / father relations. The novelty of these books is that they are distinctive symptoms of our time. Above all, they enable us to express a sense of discomfort of the postmodern writer.
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Théry, Chantal, and Claudia Raby. "Jeanne Lapointe : un art et une éthique du dialogue." Articles 21, no. 1 (June 26, 2008): 59–78. http://dx.doi.org/10.7202/018309ar.

Full text
Abstract:
Cet article veut mieux faire connaître Jeanne Lapointe (1915-2006), première professeure de littérature à l’Université Laval (1940-1987), intellectuelle, artisane de la Révolution tranquille et féministe québécoise de premier plan. Jeanne Lapointe est surtout connue pour son exceptionnelle participation à deux commissions royales d’enquête décisives : la commission Parent (1961-1966) sur l’enseignement dans la province de Québec et la commission Bird (1967-1970) sur la situation de la femme au Canada. Le premier prix Elsie-Gregory-MacGill a d’ailleurs été décerné à Jeanne Lapointe, en 1986, pour son engagement et ses activités féministes et multidisciplinaires. Les auteures insistent surtout, dans leur article, sur des aspects méconnus de la carrière de Jeanne Lapointe, révélés, après son décès, grâce à la création du fonds Jeanne-Lapointe (aux archives de l’Université Laval) et aux recherches effectuées par Claudia Raby pour son mémoire de maîtrise (2007). La collaboration de Jeanne Lapointe à la revue Cité libre, à la critique et à la vie littéraires québécoises, l’audace et la clairvoyance, à l’égard de l’institution universitaire, de son mémoire « Humanisme et humanités » présenté en mai 1958, permettent de mieux mesurer son apport à la société québécoise et canadienne, à la modernité littéraire et à la pensée postmoderne. Sa passion pour la littérature et le monde de l’éducation, son constant souci du dialogue, son fervent féminisme et son sens de l’éthique s’en trouvent enrichis.
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Boehringer, Monika. "Les mots pour se / le dire : trois temps forts dans l’Acadie au féminin : Antonine Maillet, Dyane Léger, France Daigle." Francophonies d'Amérique, no. 37 (November 12, 2015): 173–201. http://dx.doi.org/10.7202/1033980ar.

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Abstract:
Trois moments forts de la littérature acadienne au féminin sont à l’étude dans cet article : Évangéline Deusse (1975) d’Antonine Maillet, écrit contre le mythe d’Évangéline de Longfellow, exhibe toute la verve pour laquelle son auteure est connue. Graines de fées (1980), premier recueil poétique de Dyane Léger, signale que la modernité de l’écriture des femmes est arrivée en Acadie : ses jeux de mots jusqu’alors inouïs sont sous-tendus par un vaste réseau intertextuel. Et le roman postmoderne Pour sûr (2011), de France Daigle, excelle dans sa réflexion soutenue sur les langues. Non seulement l’auteure continue-t-elle sa méditation sur la place du chiac au Nouveau-Brunswick, mais elle fait coexister le vernaculaire avec d’autres variantes du français et d’autres langues minoritaires, si bien que les préoccupations langagières de ses personnages prennent une ampleur qui risque même d’ébranler le statut de l’anglais : la défamiliarisation de cette langue quasi omnipotente est seulement un des effets de la virtuosité ludique du dernier roman de Daigle.
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Maksa, Gyula. "Local Experiences and Graphic World Literature." ALTERNATIVE FRANCOPHONE 3, no. 4 (February 15, 2024): 70–81. http://dx.doi.org/10.29173/af29501.

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Abstract:
La représentation des dimensions esthétiques et politiques de la ville dans le cas de la bande dessinée en tant que média touche un ensemble de questions, allant de la relation entre la bande dessinée et l’architecture, au thème des villes des médias de la bande dessinée, en passant par la problématique de la géographie de la bande dessinée et de la représentation en situations transculturelles. L’importance de cette dernière est visible dans de nombreux romans graphiques contemporains dans le monde francophone, qui incluent des noms de villes dans leurs titres, et qui entrent pour la plupart, mais pas exclusivement, dans la catégorie de l'autobiographie, de la bande dessinée de reportage et du roman graphique d’expatriation. Cette fois, en plaçant Aya de Yopougon dans le contexte des romans graphiques francophones, nous examinerons comment cette bande dessinée croise les représentations de la localité, de la vie quotidienne et de l’espace urbain modernisé avec les perceptions et les expériences d’une culture médiatique postmoderne en voie de mondialisation – et comment cela profite à la série en termes de participation au canon émergent de la littérature graphique mondiale.
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Cameron, Douglas M. "La représentation des frontières dans le cinéma contemporain : l’imbrication des cultures dans El Mariachi." Analyses 29, no. 3-4 (April 12, 2005): 147–61. http://dx.doi.org/10.7202/501177ar.

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Abstract:
Douglas M. Cameron démontre, avec le film El Mariachi (1992) de Robert Rodriguez, qu'une nouvelle sorte de héros est apparue dans les films réalisés pour l'Amérique latine: le héros postmoderne d'aventures, qui devient écrivain et transcende sa culture sans la perdre. Le film, qui a bien des points communs avec les autobiographies fictionnelles de la littérature contemporaine (celles de Cortàzar, Fuentes ou de certains romanciers québécois), démontre comment un mariachi devient écrivain après avoir été remplacé par les synthétiseurs des cantinas du Mexique. Le mariachi survit au traumatisme causé par la perte de son idéal (emblématique de la vie le long de la frontière américano-mexicaine) en abandonnant l'institution de la cantina et en orientant sa carrière vers un autre espace collectif, le cinéma. Le changement est une réussite du fait que le mariachi a accepté la technologie afin de devenir le narrateur d'un film dont il est le sujet, afin de devenir (probablement) le premier cinéaste- mariachi. Le film, ainsi, offre au public une image du changement qui valorise l'expérience régionale, communautaire, mais qui s'ouvre en même temps à la discussion, aux débats et à la reconfiguration.
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Heineberg, Ilana. "Fragmentation et engagement dans Eles eram muitos cavalos, de Luiz Ruffato." Letras de Hoje 51, no. 4 (December 31, 2016): 466. http://dx.doi.org/10.15448/1984-7726.2016.4.26165.

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Abstract:
Cet article – qui introduit l’écrivain Luiz Ruffato et son roman Eles eram muitos cavalos (Tant et tant de chevaux) à un public francophone – part du principe que l’auteur emploie des stratégies littéraires postmodernistes sans renoncer à une rise de position par rapport aux problèmes sociaux du Brésil. Ruffato serait, donc, exemplaire d’un incontestable engagement postmoderne, contredisant des théoriciens marxistes, comme Frederic Jameson et Terry Eagleton, qui conçoient la littérature postmoderniste comme un vide idéologique. Nous commencerons par analyser les multiples formes de fragmentation du texte qui constituent, pour Ruffato, une stratégie de dénonciation sociale. Puis, nous verrons comment les différentes perspectives narratives adoptées dans certains fragments du roman permettent de situer la figurede l’auteur par rapport à ses personnages et, ainsi, énoncer l’éthique ruffatienne.********************************************************************Resumo: Esse artigo – que introduz o escritor Luiz Ruffato e seu romance Eles eram muitos cavalos a um público francófono – parte do princípio que o autor emprega estratégias literárias pós-modernistas sem abrir mão de uma literatura empenhada com os problemas sociais do Brasil. Ruffato seria, portanto, exemplar de um engajamento autenticamente pós-moderno, contrariando teóricos marxistas, como Frederic Jameson e Terry Eagleton, que veem no pós-modernismo o fim de todas ideologias. Começaremos por analisar as múltiplas formas de fragmentação do texto que constituem, para Ruffato, uma estratégia de denúncia social. A seguir, veremos como as diferentes perspectivas narrativas adotadas em certos fragmentos do romance permitem situar a figura do autor em relação a seus personagens e, desse modo, enunciar a ética ruffatiana.Palavras-chave: Luiz Ruffato; Eles eram muitos cavalos; Fragmentação; Engajamento; Pósmodernismo********************************************************************Abstract: This study – which introduces the writer Luiz Ruffato and his novel Eles eram muitos cavalos to a francophone public – assumes that this Brazilian writer employs postmodernists literary strategies without giving up a literature committed to the social problems of Brazil. Ruffato would be, therefore, a genuine example of post-modern social engagement, and, in this way, contradicts Marxist theorists, such as Frederic Jameson and Terry Eagleton, who see in the post-modernism the end of all ideologies. The paper begins examining the multiple forms of fragmentation of the text, what Ruffato believes to be a strategy of social complaint. Next, its looked at how the different narrative perspectives are used in certain fragments of the novel and how they allow one to situate the figure of the author in relation to their characters, in a way that Ruffato`s ethics it is enunciated.Keywords: Luiz Ruffato; Eles eram muitos cavalos; Fragmentation; Engagement; Postmodernism
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Braga, Corin. "Littérature et théorie du chaos." Caietele Echinox 45 (December 1, 2023): 315–31. http://dx.doi.org/10.24193/cechinox.2023.45.22.

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Abstract:
While poststructuralist attacks against structured forms freed literature from the dominance of Aristotle’s canon, twentieth-century evolutions in physics and cosmology brought about a new world vision which also deeply influenced modern authors. If the universe was no longer Newtonian, linear and predictable, and if literature was to “imitate” this new reality, world-texts were also supposed to explore anarchical and complex landscapes. To be able to investigate these anti- structure texts, literary and art critics adapted analytical tools from mathematical and physical theories – modern literature was associated mainly with the theory of quanta, and postmodern literature with chaos theory. In this paper, I engage with some of the main mathematical and physical concepts used as instruments in literary analysis, such as non-Euclidian geometries, the field concept, relativity, entropy, uncertainty principles, fractals, chaos, strange attractors, etc.
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Dion, Robert, and Frances Fortier. "L’esthétisation de la parole critique : lieu commun, rupture épistémique ou dérive ?" Études françaises 36, no. 1 (March 15, 2006): 165–77. http://dx.doi.org/10.7202/036177ar.

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Abstract:
Résumé Prenant acte de l'esthétisation de la critique littéraire contemporaine sous l'influence des diktats postmodernes — esthétisation qui se matérialise notamment par une juxtaposition du divers, une fragmentation du sujet, une fictionnalisation du savoir et un ludisme de récriture —, le présent article pose les questions suivantes : peut-on imaginer que la légitimité d'une certaine critique « avancée » tienne à sa récupération, assumée ou ironique, de la valeur littéraire, désormais déclassée en tant qu'élitiste, naïvement idéologique ? La critique est-elle en train de se substituer à la littérature ?
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Cambron, Micheline, and Hans-Jürgen Lüsebrink. "Presse, littérature et espace public : de la lecture et du politique." Études françaises 36, no. 3 (December 16, 2004): 127–45. http://dx.doi.org/10.7202/009727ar.

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Abstract:
Résumé Prenant appui sur les clivages entre écriture littéraire, d’une part, et journalistique, d’autre part, cet article examine les représentations divergentes de l’écrivain et du journaliste depuis le xviii e siècle, les formes de rapprochement systématiques entre leurs pratiques à l’époque contemporaine, notamment chez des théoriciens postmodernes comme Hayden White et, enfin, les interrelations entre le politique et le littéraire au sein de l’écriture journalistique. En conclusion, on s’interroge sur le recul à la fois de l’expression littéraire et de l’expression journalistique au sein du paysage médiatique contemporain, inégal cependant selon les pays et les cultures, qui amène à s’interroger sur leur spécificité, et la temporalité particulière de chacune d’entre elles.
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Omhovère, Claire. "« Cet ailleurs qui est ici » : de l’usage du dépaysement dans You Are Not Needed Now d’Annette Lapointe." Textures, no. 24-25 (January 1, 2018): 189–205. http://dx.doi.org/10.35562/textures.265.

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Abstract:
You Are Not Needed Now (2017) rassemble onze nouvelles dont l’auteur, originaire de la Saskatchewan, vit et enseigne au nord de l’Alberta. Annette Lapointe appartient à une génération d’écrivains qui reste ancrée dans le courant régionaliste d’une littérature dite « des Prairies », dont les codes établis dans les premières décennies du siècle passé n’ont cessé d’être remodelés, du réalisme rural de la première moitié du XXème jusqu’aux innovations postmodernes qui donnèrent naissance au « régionalisme expérimental » de la fin du siècle (Fiamengo 2004, 250). A l’heure où les modes de vie sont devenus aussi urbains, connectés et mobiles dans les provinces de l’Ouest qu’à de nombreux autres endroits à la surface du globe, la littérature des Prairies ne s’est pourtant pas diluée dans les mutations post-nationales que traverse le Canada (Davey). A chaque nouvelle parution d’une histoire littéraire, un chapitre est dédié aux courants régionalistes qui n’ont rien perdu de leur vitalité dans ce pays immense et contrasté. L’imposant Oxford Handbook, dirigé en 2016 par Cynthia Sugars, n’est pas en reste. Dans le chapitre « Retracing Prairie Literature », Alison Calder interroge les exclusions sur lesquelles repose l’homogénéité du canon régional : suppression de la voix des femmes, suppression de la présence autochtone mais aussi suppression d’environnements autres que la ruralité investie en ses débuts par cette littérature de peuplement ou « settler literature ». La place qu’y occupe le paysage assortie d’un puissant déterminisme géographique ont en effet longtemps servi à démarquer un type d’intrigue, un profil de personnage ainsi qu’une esthétique reconnaissables entre tous (Calder 2016, 702). A la suite d’Alison Calder qui nous engage à « retracer » la littérature des Prairies pour en dégager les aspects méconnus ou occultés, cet article a pour objet les stratégies de dépaysement à l’œuvre dans Your Are Not Needed Now afin d’observer comment l’écriture de Lapointe parvient à déplacer, c’est-à-dire à décaler pour mieux le renouveler le canon dans lequel elle s’inscrit.
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MARÍN HERNÁNDEZ, David. "La plus secrète mémoire des hommes: la consolidación de la littératuremonde en el campo literario francés." Çédille, no. 23 (2023): 315–49. http://dx.doi.org/10.25145/j.cedille.2023.23.18.

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Abstract:
The award in 2021 of the Goncourt prize to La plus secrète mémoire des hommes, by the Senegalese Mohamed Mbougar Sarr, represents a new step in the consolidation of the «littérature-monde». In this paper, we will analyse those aspects of this novel that best illustrate this new deterritorialized narrative that forces us to trascend strictly national frameworks in the study of literature. We will also delve further into the characteristics of these novels written by migrant authors who have been distinguised by their cultural hybridization, who draw from multiple literary traditions and feature postmodern narrative techniques. Those thematic and formal aspects in which this last Goncourt prize deviate from the preceding generations of French-speaking African authors will also be studied.
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Ferland, Catherine. "Mémoires tabagiques. L’usage du tabac, du XVe siècle à nos jours." Drogues, santé et société 6, no. 1 (January 24, 2008): 17–48. http://dx.doi.org/10.7202/016942ar.

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Abstract:
Résumé Plante inconnue hors de l’Amérique avant le XVe siècle, le tabac est rapidement exporté hors de son terreau traditionnel sous l’impulsion des grandes explorations de la Renaissance. En quelques décennies à peine, son usage se répand simultanément en Europe, en Afrique et en Asie, où il s’adapte aux cultures locales avec une facilité déconcertante et devient, le plus souvent, un puissant marqueur identitaire. Étudier le développement du tabagisme peut donc servir à mieux comprendre la construction de l’identité de certains groupes sociaux et l’expression de cette identité dans les écrits politiques ou médicaux, les arts ou la littérature. Par un tour d’horizon à la fois historique, sociologique et anthropologique du tabagisme dans les sociétés américaines et occidentales, cet article vise à contribuer à l’interprétation des rapports complexes entre l’Homme et le tabac depuis le XVe siècle. Sans prétention d’exhaustivité, l’article propose d’examiner le rôle du tabac dans l’expression de la convivialité et de l’identité, notamment au niveau du genre et du groupe social. En suscitant certaines réflexions, l’approche pluridisciplinaire qui a été privilégiée souhaite permettre une compréhension plus complète de l’imbrication du tabagisme dans les cultures, en plus de soulever quelques hypothèses quant à son avenir dans les sociétés postmodernes.
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"Mécanismes Narratifs dans La Salle de Bain de Jean–Philippe Toussaint." Jordan Journal of Modern Languages and Literatures 13, no. 4 (December 2021): 701–14. http://dx.doi.org/10.47012/jjmll.13.4.6.

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Abstract:
e récit minimaliste, qui est apparu après le Nouveau Roman tente de revitaliser la langue et le roman. Cette nouvelle approche d'écriture romanesque est qualifiée par les critiques comme un concept de la littérature postmoderne. L'auteur postmoderne tente de se retirer de la société pour pouvoir voyager dans son monde intérieur. L'errance, l'absurdité et l'ambiguïté sont des termes qui reviennent régulièrement sous la plume des critiques quand il s'agit de caractériser la littérature postmoderne. Dans cet article après avoir défini le sens du récit minimaliste, nous comparerons les différences et les similitudes de ce courant littéraire avec le Nouveau Roman. Ensuite, nous essayons de montrer les mécanismes narratifs dans La Salle de bain de Jean–Philippe Toussaint. La structure fragmentée de cette œuvre oscille entre un seul mot et quelques pages. Pour le lecteur moderne, la lecture du roman de Toussaint, auteur minimaliste du XXe siècle, peut être choquante. Cet auteur brise la linéarité en faisant éclater l'espace et le temps. Les caractéristiques du style de Toussaint détruisent celles du roman réaliste. A cela s'ajoute le langage qui aide la fragmentation de l'histoire et cause sa démolition. Mots-clés : Le Récit Minimaliste, La Littérature Postmoderne, Le Nouveau Roman, La Salle de Bain, Jean–Philippe Toussaint.
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Cosker, Christophe. "Du vernaculaire dans un monde postmoderne." Acta Janvier 2022 23, no. 1 (January 10, 2022). http://dx.doi.org/10.58282/acta.14080.

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Abstract:
Cet article est un compte-rendu du livre : Jérôme Meizoz, Écrire les mondes vernaculaires. Littérature, ethnologie et création sociale, Rimouski/Trois-Rivières, Tangence éditeur, coll. « Confluence », 2021, EAN 9782925015178, 153 p.
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Juvan, Marko. "National and Comparative Literary Histories in Slovenia: Their Histories, Current Status and Prospects." Slovo How to think of literary... (February 25, 2020). http://dx.doi.org/10.46298/slovo.2020.6142.

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Abstract:
International audience The article interprets literary history as a discourse involved in the identity policies of nations. From this point of view, the author presents the relations between national and comparative literary history in Slovenia. The paper outlines the origin and development of both disciplines, especially with regard to their implicit or explicit ideological underpinnings–cultural nationalism and cosmopolitanism. Until the end of the 20th century, national literary history as a “great genre” has interiorized the 19th century thrust of cultural nationalism, which also marked the institutionalization of literary historiography as a university discipline after 1919. Even though comparative literature has countered the apparently autarkic national conceptions of literary and cultural development, it produced another kind of “master narratives” through which it affirmed national identity–by providing records on the participation of Slovene literature in the “general European” currents and developmental stages. In this context, the article draws attention to the problem of belatedness of so‑called small literatures, especially in relation to the world literary system. In conclusion, the article addresses current dilemmas of literary historiography in Slovenia, which are partly specific (reticence to attempts to “reform” the discipline) and partly connected with the changes of literature and literary studies in the era of postmodern and globalization. Cet article interprète l’histoire littéraire comme un discours impliqué dans les politiques identitaires des nations. De ce point de vue, l’auteur présente les relations entre l’histoire littéraire nationale et l’histoire littéraire comparée en Slovénie. Sont ainsi mis en lumière l’origine et le développement de ces deux disciplines, en particulier en ce qui concerne leurs fondements idéologiques implicites ou explicites : le nationalisme culturel et le cosmopolitisme. Jusqu’à la fin du xxe siècle, l’histoire littéraire nationale en tant que « grand genre » a intériorisé l’élan du nationalisme culturel du xixe siècle, qui a également marqué l’institutionnalisation de l’historiographie littéraire comme discipline universitaire après 1919. Bien que la littérature comparée ait contré les conceptions nationales apparemment autarciques du développement littéraire et culturel, elle a produit un autre type de « récits maîtres » à travers lesquels elle a affirmé l’identité nationale – en fournissant des documents sur la participation de la littérature slovène aux courants et aux stades de développement « européens généraux ». Dans ce contexte, l’article attire l’attention sur le problème de la tardiveté de ce que l’on appelle les petites littératures, en particulier par rapport au système littéraire mondial. En conclusion, l’article aborde les dilemmes actuels de l’historiographie littéraire en Slovénie, qui sont en partie spécifiques (réticence aux tentatives de « réforme » de la discipline) et en partie liés aux changements de la littérature et des études littéraires à l’ère postmoderne et de la mondialisation. Literarna zgodovina je v tem članku obravnavana kot diskurz, vpleten v identitetne politike narodov. S tega vidika so predstavljena razmerja med nacionalno in primerjalno literarno zgodovino na Slovenskem. Orisan je nastanek in razvoj obeh disciplin, zlasti glede na njuni implicitni ali eksplicitni ideološki podlagi – kulturni nacionalizem in kozmopolitizem. Nacionalne literarne zgodovine kot »veliki žanr« so vse do konca 20. stol. ohranile izvorno podlago kulturnega nacionalizma, značilno za 19. stol. in začetno fazo univerzitetne institucionalizacije te discipline. Toda tudi primerjalna književnost, ki je vsaj od srede 30. let 20. stol. polemizirala z avtarkičnimi pojmovanji slovenskega literarnega in kulturnega razvoja, je oblikovala svoje velike pripovedi, ki pa nacionalno identiteto afirmirajo drugače – prek evidenc o udeleženosti slovenske literature v »splošnoevropskih« tokovih in razvojnih stopnjah. V tem kontekstu članek opozarja na problem zamudništva t. i. malih literatur, zlasti v razmerju do svetovnega literarnega sistema. Na koncu so nakazane aktualne dileme literarnega zgodovinopisja na Slovenskem, ki so deloma specifične (zadržanost do poskusov »reformiranja« stroke), deloma pa povezane s spremembami, ki zadevajo literaturo in vedo o njej v dobi postmoderne in globalizacije.
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Vrinat-Nikolov, Marie. "De Un roman naturel à Physique de la mélancolie (Gueorgui Gospodinov) : de « nous sommes je » à « je sommes nous ». À la recherche de la totalité perdue." Slovo The autobiographical..., Windows on Europe (April 4, 2017). http://dx.doi.org/10.46298/slovo.2017.3243.

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International audience I see a very Proustian movement between these two novels: from a widespread doubt, an agonizing crisis caused by the dissolution of «identity» andcertainties, announcing the Apocalypse in Natural novel, towards melancholic but serene acceptance of this crisis, under the sign of empathy in The Physics of Sorrow. After the agonizing conclusion that «we are I» follows the answer: «I are». I am all of humanity. Proustian movement of painful quest that ends with luminous epiphanies and opens interesting ways for renewing our approach and looking anew at both postmodern literature and «self-writings”. Which kind of writing could reflect the doubt, which is «inherently linked to métissage”, the mobility, the lability of “identity” today, if not postmodern, a Métis writing par excellence? Entre ces deux romans s’opère un mouvement finalement très proustien : mouvement du doute généralisé, de la crise angoissante suscitée par la dissolution de l’« l’identité » et des certitudes, annonciatrice de l’apocalypse dans Un roman naturel, vers l’acceptation mélancolique mais sereine de cette crise, placée sous le signe de l’empathie dans Physique de la mélancolie. Au constat angoissant du « nous sommes je » succède la réponse : « je sommes nous ». Je suis l’humanité tout entière. Mouvement proustien de quête douloureuse qui s’achève sur des épiphanies lumineuses et ouvre des pistes de réflexion intéressantes pour renouveler notre approche et notre regard à la fois du postmoderne en littérature et des « écritures du moi ». Comment rendre compte du doute, « intrinsèquement lié au métissage 31 », de la mobilité, de la labilité de « l’identité » d’aujourd’hui, sinon par le postmoderne, écriture métisse par excellence ? Пътят между двата романа се извървя по много прустовски начин – от всеобщото съмнение, от страшната криза, предизвикана отразтворената „идентичност“ и увереност в стабилността на нещата, която предвещава апокалипсиса в Естествен роман, към тъжното, но спокойно приемане на тази криза благодарение на емпатията във Физика на тъгата.След обезпокояващото установяване, че „ние сме аз“ идва отговорът – „аз сме“. Аз съм цялото човечество. Прустовски път на болезнено издирване, което свършва със светли епифании, като очертава интересни писти за нови разсъждения, както за постмодерното в литературата, така и за „аз-формата на писане“. Как да отразим съмнението, което е „неразривно свързано със смесването (métissage)“, подвижната и лабилна „идентичност“ на нашата съвременност, ако не чрез постмодерното, което е смесено писане par excellence?
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Kamitova, Alevtina. "Le récit de Lidija Njan’kina aouh ! Aouh ! Ou zigzags sur l’horizon dans le contexte de la littérature postmoderne." Études finno-ougriennes, no. 43 (January 1, 2011). http://dx.doi.org/10.4000/efo.128.

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Ufuoma, Tonukari Emmanuel, Edirin Sylvester Otegbale, and Victoria Ubiri. "INTERROGATION DE LA DEVIATION COMME TENDANCE POSTMODERNE CHEZ MABANCKOU SUR LE PLAN STYLISTIQUE ET THEMATIQUE DANS VERRE CASSE / INTERROGATION OF DEVIATION AS A POSTMODERN TREND AT MABANCKOU ON THE STYLISTIC LEVEL AND THEMATIC IN BROKEN GLASS." European Journal of Literature, Language and Linguistics Studies 7, no. 1 (April 5, 2023). http://dx.doi.org/10.46827/ejlll.v7i1.427.

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Abstract:
<p>La littérature africaine d’expression française avait attiré l’attention globale dans le monde de la scolarité avec les approches divers employées par les critiques dès sa naissance. Une lecture panoramique de Verre Cassé (2005), traduit en anglais comme Broken Glass (2010) est capable de convaincre un lecteur même dans une seule fois de l’exceptionnalité stylistique de Mabanckou. L’effort de l’écrivain d’aller plus loin est évident au niveau du thème et du style dès le commencement du roman selon l’emploi stylistique d’une graphie exceptionnellement qui attire l’attention du lecteur. La nature audacieuse du texte résume la pensée postmoderniste à travers l’usage de langage par l’auteur pour la présentation de son message. En conséquence, cet article vise à examiner et élucider soigneusement les tendances postmodernes dans ce roman spécial qui attire l’attention mondiale de plus en plus dans la décennie récente. L’explication de texte estadoptée comme la méthodologie de recherche pour examiner la naissance d’une écriture différente à celle conventionnelle, résumé comme écriture postmoderne. Cette recherche termine avec la réitération des outils stylistiques et postmodernistes employés par l’écrivain de la manière qu’ils exposent les problèmes contemporains de l’individu et des vices sociaux capables d’infliger et ruiner l’individu, la conjugalité et la société en générale en soulignant la rupture d’une société moderne et celle postmoderne. Nous proposons donc l’adoption du postmodernisme pour la création de l’écriture vraisemblance comme elle permet l’écrivain de s’exprimer librement à la compréhension de l’audience évitant en même temps l’ambiguïté. </p><p>African francophone literature in recent years has attracted global recognition in literary discourse with several approaches adopted by critics since its inception. A panoramic reading of Verre Cassé (2005), translated as Broken Glass (2010) will convince an avid reader, even for a single reading of the stylistic exceptionality of Mabanckou. The additional effort of the writer’s thematic and stylistic presentation is underlined from the commencement of the text through the employment of exceptional graphic properties that attract readers. The daring nature of the text could be summarized to be of postmodernist school of thoughts following the use of language in the projection of the author’s message. Hence, this paper tries to examine critically and elucidate the postmodernist tendencies employed by the author in this unique novel that has attracted critics from all over the world in the last decade. The “French Explication de texte” is adopted as methodology for this research in investigating the birth of a new form of writing that differs from the conventional, known as postmodernist writing. This paper concludes by reiterating the various stylistic and postmodernist tools used by the author as he lays bare contemporary individual and societal vices, capable of hurting and ruining the individual, conjugal settings and the society at large, by underlining the dichotomy of a modern and postmodern society. We thus propose the adoption of postmodern writing as it encourages free flow of thoughts by the author and easy comprehension for readers with absence of all forms of ambiguity.</p><p> </p><p><strong> Article visualizations:</strong></p><p><img src="/-counters-/soc/0029/a.php" alt="Hit counter" /></p>
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Debaene, Vincent. "Anthropologie et littérature." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.090.

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Abstract:
Evoquer les rapports entre anthropologie et littérature, c'est un peu ouvrir la boîte de Pandore, en raison de la plasticité des deux termes en présence, particulièrement du second, en raison également de la charge affective dont ils sont investis. Le simple rapprochement des deux notions est invariablement porteur d'une réflexion sur la nature même de l'anthropologie et a souvent valeur polémique, ce qui explique en retour les réactions virulentes qu'il peut susciter. Qu'on prétende montrer la porosité de l'ethnologie et de la littérature ou qu'on veuille au contraire prémunir l'anthropologie de toute corruption littéraire, il s'agit toujours pour l'ethnologue de s'interroger sur sa propre pratique et de la définir. Il faut pourtant essayer d'y voir clair, et pour cela partir des études qui traitent effectivement de cette question en essayant d'abord d'y mettre de l'ordre. On peut distinguer trois cas ou trois façons d'articuler littérature et anthropologie: les études anthropologiques qui prennent la littérature orale ou écrite pour objet; les réflexions épistémologiques ou historiques qui envisagent la littérature et l'anthropologie comme des discours et s'interrogent sur les rapports que ces discours peuvent entretenir; les travaux, menés ou non par des anthropologues, qui cherchent un savoir anthropologique dans des œuvres considérées comme littéraires. La première de ces trois formes de mise en rapport n'est pas en tant que telle problématique; elle consiste à examiner dans une perspective anthropologique la littérature en tant qu'activité symbolique et culturelle valorisée par une société donnée. C'est à ce titre que la littérature orale est objet d'ethnologie depuis longtemps. On pourra seulement noter que les travaux qui, selon les mêmes principes, prendraient pour objet la littérature écrite des sociétés modernes sont plus rares. A cela il y a deux raisons évidentes: la production comme la consommation de littérature écrite sont très majoritairement solitaires et privées et se prêtent mal à une observation ethnographique classique. Cela n'a pas empêché certains anthropologues de refuser cette exclusion, par exemple en rétablissant la continuité entre tradition orale et poésie moderne (Casajus 2012) ou en proposant une ethnographie de la création littéraire, qui s'attache à la matérialité des pratiques des écrivains, aux formes de subjectivation par l'écriture ou à la sacralité propre à l'œuvre littéraire dans les sociétés modernes (Fabre 1999, 2014). La troisième ensemble de travaux décèle dans des corpus reconnus comme littéraires une ressource anthropologique. Là encore, il faut distinguer entre, d'une part, les études qui identifient dans les textes les jeux et les conflits entre formes culturelles hétérogènes (orale vs écrite, sacrée vs profane...) (c'est l'objet d'un courant des études littéraires, l'ethnocritique (Privat et Scarpa 2010)) et, d'autre part, les tentatives qui lisent les œuvres de la littérature comme porteuses d'un savoir anthropologique, voire de « leçons » à destination des ethnologues (Bensa et Pouillon 2012). Dans ces deux cas, la littérature est d'abord envisagée comme un corpus, dont la constitution n'est pas questionnée (en cela, ces analyses se distinguent de la sociologie de la littérature) et dont on montre la richesse et la densité telle qu'elles sont révélées par une approche ethnologiquement informée. Dans cette perspective, on a pu en particulier souligner les vertus d'une création fictionnelle qui permet, par variation imaginaire, de mettre en pleine lumière certaines déterminations anthropologiques (Jamin 2011, 2018). Mais la façon la plus fréquente d'articuler anthropologie et littérature, celle qui a donné lieu aux travaux les plus nombreux, consiste à considérer l'une et l'autre comme des discours, analogues ou rivaux, mais comparables dans leur rapport au lecteur et dans leur visée. Le gros de ces études s'est développé à partir des années 1980 et du tournant postmoderne de l'anthropologie. Il s'agissait alors d'attirer l'attention sur tout ce que l'anthropologie et la littérature ont en commun, dans un but plus général de dénonciation de l'objectivisme de la discipline. Contre l'idée que l'ethnographe est un observateur neutre d'une réalité sociale qu'il décrit et analyse, on a commencé par rappeler que son activité première n'est ni l'observation, ni la participation, ni l'interprétation, mais l'écriture (Geertz 1973). Dès lors, on a pu montrer que l'anthropologie relevait d'une poétique au même titre que la littérature des temps anciens (du temps où la poétique était prescriptive, la fabrication des œuvres reposant sur un certain nombre de règles à suivre) ou que la littérature des temps modernes (lorsque la poétique est devenu singulière et implicite, mais pouvait être reconstruite a posteriori par le critique à l'analyse des œuvres). Alors que l'anthropologie sociale s'était établie au 19e siècle par l'ambition de constituer en science le discours sur l'homme en société, tous les éléments considérés habituellement comme des marqueurs de scientificité se sont retrouvés mis en question par ces interrogations poétiques. Le dogme fondateur du refus de la fiction s'est trouvé d'abord fragilisé lorsque Clifford Geertz, réactivant l'étymologie du terme (du latin fingere, fabriquer, construire), a insisté sur la part d'imagination inhérente à l'écriture ethnographique, comparant la reconstruction des interactions sociales dans un univers donné au travail d'imagination de Gustave Flaubert dans Madame Bovary (Geertz 1973, 15-16). Puis ce dogme a été franchement remis en cause lorsque James Clifford, insistant davantage sur l'invention qu'exige un tel travail, a proposé d'envisager les travaux ethnographiques comme des constructions textuelles – true fictions et partial truths – à la fois, donc, partielles et partiales (Clifford 1986). Dans son sillage, on s'est plu à montrer que les anthropologues, comme les écrivains, avaient des « styles » (Geertz 1988) et, plus généralement, rétablir des continuités entre discours littéraire et discours anthropologique, retrouvant chez les anthropologues classiques des tropes, des modes de narration, des conceptions de soi et de l'autre, hérités de la poésie romantique, de la tradition du récit de voyage ou de celle du roman d'aventures. Ainsi a-t-on mis en évidence, par exemple, toute l'influence que l'œuvre de Joseph Conrad avait pu exercer sur celle de Bronislaw Malinowski (Clifford 1988b) ou l'articulation profonde entre projet anthropologique et ambition poétique chez Edward Sapir et Ruth Benedict (Handler 1986). Dès lors, la rupture entre anthropologie et littérature – moins affirmée par les fondateurs de la discipline que simplement postulée, puisqu'il était évident qu'en la consacrant comme science, on sortait l'anthropologie du monde des œuvres et de la belle parole – a pu apparaître non comme une coupure mais comme une dénégation. En niant qu'elle relevait d'une poétique, l'anthropologie niait surtout qu'elle relevait d'une politique (comme le souligne le sous-titre du célèbre recueil Writing Culture (Clifford et Marcus 1986)). Le questionnement poétique – qui interroge la fabrication des textes ethnographiques – s'est ainsi doublé d'un questionnement rhétorique, qui s'attache à la circulation de ces textes, aux déterminations pesant sur leur conception comme sur leur réception. On a souligné, dans les textes classiques de la discipline, le silence entourant les conditions d'obtention de l'information ou les rapports avec l'administration coloniale, l'éclipse des informateurs et des sources, le privilège accordé de facto au point de vue masculin, les déformations introduites par les exigences de l'univers académique de réception, etc. En écho avec d'autres réflexions épistémologiques soucieuses d'élucider les rapports entre projet anthropologique et projet colonial, la question de l'autorité ethnographique est devenue centrale, le discours et le texte anthropologiques apparaissant comme un des lieux majeurs où s'articulent savoir et pouvoir (Clifford 1988a). Dans cette perspective, la littérature « indigène » a pu être parfois promue non plus seulement comme une source mais bien comme la seule ethnographie véritable puisqu'elle échappe (censément) à toute appropriation autoritaire de la parole par une instance extérieure. Ces réflexions ont eu pour conséquence une certaine libération de l'écriture ethnographique, une plus grande réflexivité touchant les procédures de composition des textes, voire la promotion de modes de restitution et d'exposé inventifs et polyphoniques, prenant parfois pour modèle des formes anciennes de textualité ethnographique, antérieures à la stabilisation disciplinaire. Elles ont aussi suscité des critiques pour leur complaisance et parce qu'elles déplaçaient excessivement l'attention vers les pratiques des ethnographes au détriment de leurs objets, conduisant à une sorte de narcissisme de l'écriture (Bourdieu 1992). Dans tous les cas pourtant, malgré la prétention à reconnaître la part « littéraire » de l'ethnologie, il était en fait moins question de littérature que d'écriture de l'ethnographie. C'est en partie une conséquence du cadre anglo-américain dans lequel ces réflexions ont émergé. D'abord parce que, en anglais, les termes literature et literary ont un sens plus technique et instrumental qu'en français où le terme littérature désigne d'abord, dans l’usage courant tout au moins, sinon un canon, en tout cas une logique de consécration : seules les œuvres appartiennent de plein droit à la littérature. Que l'anthropologie exige un travail de l’écriture est une chose, que ce dispositif formel fasse une œuvre en est une autre (Debaene 2005). Ensuite, parce que ce prétendu « réveil littéraire de l'anthropologie » s'inscrit bon gré mal gré dans une conception herméneutique de la discipline et repose sur la conviction que « la philologie est, somme toute, l'ancêtre du 19e siècle commun à l'anthropologie et aux études littéraires » (Daniel et Peck 1996: 8, 11). Or si une telle construction généalogique est pertinente aux Etats-Unis, elle ne l'est pas partout, et les relations des ethnologues à la littérature (envisagée soit comme un corpus, soit comme une technique d'écriture) et aux études littéraires (envisagée soit comme un type d'approche, soit comme une discipline) varient beaucoup selon les lieux et les histoires disciplinaires nationales (Debaene 2010). S'il est vrai que l'anthropologie comme la littérature sont avant tout des réalités locales, alors il importe de comprendre que l'étude de leurs rapports ne relève pas premièrement d'un questionnement épistémologique mais d'abord d'une histoire de la culture.
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Guéorguiéva, Elena. "Постмодернизъм и литературен канон : сблъсък с щастливо развитие." Slovo How to think of literary... (February 25, 2020). http://dx.doi.org/10.46298/slovo.2020.6141.

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Abstract:
International audience Подхождайки към литературния канон през едновременно конститутивната му и представителна функция по отношение на националната идентичност, авторката разглежда концептуалното противоречие, което лежи в основата на конфликтните отношения между постмодернизъм и канон в сръбската и българската литератури. И в двете култури постмодерното мислене и поетика допринасят за разколебаването на традиционното схващане за канон и история на литературата. Тъй като дават предимство на диалога с чуждестранната литература, сръбските автори биват обвинявани, че обръщат гръб на националните литературни особености, които дотогава критиката традиционно е изтъквала. Българските писатели пък охотно се оглеждат в текстовете на първите български класици, като ги пренаписват в пародиен план с цел да разкрият литературната структура на националните митове. Така въпреки привидната несъвместимост между постмодернизъм и литературен канон техният сблъсък в последните десетилетия на xx век играе важна роля за преминаването към едно ново схващане за история на литературата, което повече от всякога се опира на принципите на полифонията и диалогичността. By addressing the question of literary canon trough its dual constitutive and representative function with regard to national identity, the author questions the conceptual opposition on which the relations between postmodernism and canon are founded in Serbian and Bulgarian literatures. In both those cultures postmodern thought and poetics contribute to challenge the traditional understanding of canon and history of literature. Serbian authors are criticised for being more interested in dialogue with foreign literatures and thus turning away from the national specificities which were, till then, usually put forward by literary criticism. The Bulgarian writers, on the contrary, gladly look back at the texts of the first Bulgarian classics but they do so by rewriting them in a parodic way in order to reveal the literary structure of the national myths. However, despite the apparent incompatibility between postmodernism and literary canon, their encounter during the last decades of the twentieth century played a key role in moving towards a new concept of history of literature which relies more than ever on the principles of polyphony and dialogism. En abordant la question du canon littéraire par sa double fonction constitutive et représentative à l’égard de l’identité nationale, l’auteur interroge l’opposition conceptuelle sur laquelle se fondent les rapports entre postmodernisme et canon dans les littératures serbe et bulgare. Dans ces deux cultures, la pensée et la poétique postmodernes favorisent la remise en cause de la conception traditionnelle du canon et de l’histoire de la littérature. Recherchant davantage le dialogue avec les littératures étrangères, les auteurs serbes se voient reprocher de tourner le dos aux spécificités littéraires nationales qui étaient jusqu’alors mises en avant par la critique. Les écrivains bulgares en revanche se tournent volontiers vers les textes des premiers classiques bulgares, mais c’est pour les réécrire sur un mode parodique afin de dévoiler la structure littéraire des mythes nationaux. Et pourtant, malgré l’apparente incompatibilité entre postmodernisme et canon littéraire, leur rencontre dans les dernières décennies du xxe siècle a joué un rôle déterminant dans l’évolution vers une nouvelle conception de l’histoire de la littérature qui s’appuie plus que jamais sur les principes de la polyphonie et du dialogisme.
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White, Bob. "Interculturalité." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.082.

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L’interculturalité —le contact entre acteurs sociaux de diverses provenances — a toujours existé. Selon le contexte, l’interculturalité peut être plus ou moins problématique (par exemple dans les situations de crise humanitaire liées à l’arrivée massive de réfugiés) et plus ou moins problématisée (par exemple dans les États qui reconnaissent l’existence de multiples communautés religieuses ou linguistiques). D’abord il est important de distinguer entre l’interculturalité et l’interculturalisme, l’idéologie pluraliste qui vise à renforcer l’harmonisation des relations en contexte pluriethnique (White 2018). Selon plusieurs observateurs, l’interculturalisme serait une réponse aux paradigmes dominants du multiculturalisme et de l’assimilationnisme (Wood et Landry 2008). Cependant, il est important de rappeler que l’interculturalisme n’est pas monolithique. Effectivement, les critiques de l’interculturalisme au Québec démontrent que cette idéologie n’a jamais fait l’objet de consensus (Rocher et White 2014). Dans un deuxième temps il faut constater qu’il y a plusieurs courants théoriques et philosophiques qui s’inspirent de la pensée interculturelle (Emongo 2014). L’anthropologie a gardé ses distances de ce vaste champ de savoir, mais peu d’anthropologues savent que l’anthropologie a eu beaucoup d’influence aux de?buts de la recherche sur la communication interculturelle, notamment à travers la personne de Edward T. Hall. Dans les anneés 1960 et 1970, le champ de la sociolinguistique interactionniste (inspiré en grande partie par les travaux de John J. Gumperz, 1989) a développé des modèles pour expliquer comment les écarts dans la communication en contexte pluriethnique contribuent à la discrimination des personnes immigrantes et des minorités racisées. Dans les années 1980, l’anthropologie américaine dite « postmoderne » a produit un certain nombre d’ethnographies « dialogiques » (White 2018), mais ces travaux ont été limités dans leur influence à l’échelle disicipinaire. Le virage phénoménologique en anthropologie dans les année 1990 a, quant à lui, permis une certaine réflexion autour de la notion d’intersubjectivité, mais l’anthropologie n’a jamais développé une théorie globale de la communication interculturelle, ce qui est surprenant étant donné que les fondements du savoir anthropologique se construisent à partir d’une série de rencontres entre cultures (White et Strohm 2014). La pensée interculturelle n’a jamais eu de véritable foyer disciplinaire, même si plusieurs disciplines ont développé des expertises sur l’analyse des dynamiques de la communication interculturelle (notamment communications, psychologie, éducation, gestion). Au sein des champs de recherche qui revendiquent une approche interculturelle, il y a un grande diversité d’approches, de concepts et de finalités. Gimenez (2018) propose une distinction entre l’utilisation de la pensée culturelle comme projet politique, comme méthode et comme cadre d’analyse. Il y a plusieurs éléments que l’on pourrait identifier avec une « épistémologie de l’interculturel » (Emongo 2014) et plusieurs thèmes qui reviennent fréquemment dans la littérature sur les dynamiques interculturelles, dont trois qui méritent une attention spéciale: la bidirectionnalité, les préjugés, les compétences. Au préalable, précisons qu’on ne peut pas réduire l’étude des dynamiques interculturelles à l’étude des immigrants ou de l’immigration. Pour des raisons évidentes, les contextes de migration transnationale soulèvent régulièrement des problématiques et des préoccupations interculturelles, par exemple sur le vivre-ensemble en contexte pluriethnique (Saillant 2016). Du point de vue interculturel, néanmoins, ce n’est pas la « culture » des groupes minoritaires qui devrait nous intéresser (puisque les groupes majoritaires sont « porteurs de culture » aussi), mais le contact entre personnes de différentes origines. Autrement dit, pour la recherche interculturelle, ce n’est pas la diversité qui est intéressante mais plutôt ce qui arrive en contexte de diversité. La notion de bi-directionnalité—c’est-à-dire l’influence mutuelle entre les groupes d’ici et d’ailleurs—permet de comprendre que mettre l’accent sur les groupes minoritaires ou personnes issues de l’immigration peut renforcer des préjugés à leur égard et que trop souvent les groupes majoritaires sous-estiment l’impact de leurs propres traditions sur le contact avec les personnes issues de l’immigration. La notion des préjugés est centrale à toute tentative d’expliquer les dynamiques interculturelles. Généralement compris comme des fausses idées sur les personnes d’autres groupes, les préjugés en situation interculturelle se rapprochent de formulations souvent rencontrées dans la théorie herméneutique. Selon Gadamer (1996) les préjugés ne sont pas négatifs en soi, puisque, en tant que pré-savoir, ils seraient à la base de la compréhension humaine. La pensée herméneutique permet de comprendre le lien entre préjugés et traditions et du coup de faire la distinction entre les traditions qui agissent comme forme d’autorité et celles qui permettent la transmission du savoir du groupe (White 2017). La pensée herméneutique part du principe que tous les êtres humains ont des préjugés et que les préjugés sont aussi une forme de savoir (parfois valide, parfois fausse). De ce point de vue les préjugés ne sont pas problématiques en soi, mais dans la mesure où ils peuvent être à a source d’incompréhension ou de discrimination (puisque non pas validés). Puisque les préjugés restent souvent dans l’ordre de l’implicite, le développement des compétences interculturelles consiste à rendre les préjugés implicites afin de réduire leur impact dans les différents contextes de la communication. Il existe une vaste littérature sur la notion des compétences en contexte interculturel, notamment dans les domaines qui s’intéressent à l’utilisation des outils interculturels pour faire de la médiation ou de la résolution des conflits. Pour tenir compte de la complexité des compétences interculturelles, il est important de définir les différentes catégories de compétences : savoir (des connaissances sur un sujet), savoir-faire (des connaissances sur les méthodes ou les façons de faire), savoir-être (les habilités sociales ou interpersonnelles). Dans la littérature sur le sujet, il y a souvent une confusion entre les compétences culturelles (c’est-à-dire l’ouverture aux différences culturelles et le savoir sur les différents groupes ethnoculturels) et les compétences interculturelles. Ces dernières doivent être comprises non pas comme un savoir sur l’autre mais plutôt comme des habilités de communication dans les contextes pluriethniques. Les approches qui se basent sur les compétences culturelles ont été critiquées parce qu’elles se limitent aux compétences par la sensibilisation de la différence et ne considèrent pas l’apprentissage de compétences communicationnelles (Gratton 2009). Les critiques des approches interculturelles sont nombreuses. Certaines partent de l’idée que la pensée interculturelle est fondée sur une fausse prémisse, celle qui présume l’existence d’entités culturelles fixes (Dervin 2011). Se basant sur les théories constructivistes, ces critiques montrent que l’identité culturelle est socialement construite et ne peut donc être réduite à une essence ou à des catégories figées. Plusieurs courants de la pensée interculturelle utilisent la notion de culture dans le sens large du terme (par exemple « culture professionnelle » ou « culture organisationnelle ») afin d’éviter les pièges de l’essentialisme, sans pour autant négliger le fait que l’utilisation de l’interculturel peut facilement tomber dans les généralisations et renforcer les stéréotypes sur les catégories culturelles. D’autres critiques de la pensée interculturelle réagissent au recours à l’utilisation ce cette notion dans le but de servir les besoins d’intégration des groupes dominants. De ce point de vue, l’interculturalisme serait une version « soft » de l’assimilationisme puisqu’il vise l’intégration des groupes minoritaires au sein d’un groupe majoritaire. Les critiques les plus radicales s’inspirent des approches orientées vers la lutte contre la discrimination (anti-racisme, droits humains). Selon cette perspective, le fait de parler des différences entre les personnes ou les groupes ne serait admissibleque dans la mesure où il permettrait de mettrela lumière sur l’impact de la discrimination sur les groupes vulnérables. Le simple fait de parler des différences entre les groupes peut, en effet, renforcer les stéréotypes et contribuer à la stigmatisation des groupes minoritaires. Cette critique nécessite plus de recherche et de réflexion puisque d’un point de vue interculturel, le fait de ne pas nommer les différences peut aussi renforcer la discrimination à l’égard des populations vulnérables.
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Géry, Catherine. "Avant-Propos." Slovo The autobiographical..., Foreword (April 19, 2017). http://dx.doi.org/10.46298/slovo.2017.3274.

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International audience Ce volume de la revue Slovo fait suite à une journée d’études qui s’est tenue à l’Inalco en avril 2012, et qui se présentait elle-même comme l’aboutissement de deux années de séminaire de Master 2 (accueillant aussi des doctorants) sur les discours autobiographiques. Au cours de ces deux années, nous avons tenté d’évaluer la position du sujet et son expression au xxe et au xxie siècle en dehors de l’Occident ou des cultures dites « occidentales ».Nous avons envisagé diverses manifestations littéraires (au sens large du terme : formes écrites et orales) du discours autobiographique dans l’espace moral, culturel, social et politique : en partant du matériau brut de l’« ego-document » (lettre, journal intime, notes) pour aller jusqu’aux savantes autobiographies postmodernes, en passant par la littérature testimoniale et toutes les stratégies élaborées sous les systèmes communistes où parler de soi sous une autre forme que celle de l’autocritique ou de la courte autobiographie strictement normée et codifiée était éminemment suspect.
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KARTAL GÜNGÖR, Tülin. "Voyage spatial, spirituel et mystique dans les euvres d’Orhan Pamuk." RumeliDE Dil ve Edebiyat Araştırmaları Dergisi, June 20, 2023. http://dx.doi.org/10.29000/rumelide.1316367.

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Abstract:
Le voyage est un espace d'émotion dans lequel on se déplace non seulement pour rencontrer l’autre mais pour se trouver soi-même. La littérature contemporaine s'intéresse généralement au monde intérieur de l'être humain. Les récits invitent le lecteur à des voyages spirituels à travers l’inconscient. Le thème du voyage, soit physique, soit spirituel, est traité fréquemment dans les œuvres d’Orhan Pamuk. Dans les romans de l’auteur, il y a un lien entre le voyage et l’exil même s'il s’agit en général d’un exil choisi ou bien d’un axé sur la quête ou la recherche. Cet article vise à analyser l'image du voyage dans les œuvres de Pamuk sous deux aspects : la mobilité du corps dans l'espace et les voyages spirituels. Pamuk utilise les thèmes des grands Mystiques et emprunte les textes anciens orientaux et occidentaux. En se référant aux textes anciens il fait une sorte de réécriture. L’auteur utilise des techniques d’écriture postmodernes pour créer une fiction qui s’éloigne du réalisme. L’espace chez Pamuk est réel matériel, architectural, mais aussi subjectif, imaginaire et mythique. Dans les récits d'Orhan Pamuk, le voyage joue le rôle de médiation entre la réalité et l'imagination, entre les souvenirs et le sens. Le voyage métaphorise l’imagination et dans une dimension plus vaste le rêve littéraire et l’acte décrire.
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Fresia, Marion. "Réfugiés." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.049.

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Abstract:
Qu’elles soient liées à la persécution, la pauvreté, la sécheresse ou la recherche de meilleures conditions de vie, les sociétés humaines n’ont cessé d’être façonnées par des déplacements forcés de populations, massifs et soudains dans certains cas; continuels, de faible ampleur et liés à une mixité de facteurs le plus souvent. L’ancienneté et la permanence de la migration forcée contrastent avec la construction relativement récente des réfugiés comme problème social et politique devant faire l’objet d’un traitement bureaucratique spécifique. Bien que l’obligation de protéger les personnes persécutées se retrouve dans toutes les grandes traditions religieuses, ce n’est qu’au cours de la première moitié du XXe siècle que la notion de réfugié devient une catégorie juridique à part entière et qu’émerge, aux échelles transnationales et nationales, un ensemble de politiques, de normes et d’organisations dédiées aux questions d’asile. L’ampleur des déplacements de populations générés par les révolutions bolcheviques puis les deux guerres mondiales, et l’apparition du phénomène des « sans-États » suite au démantèlement des derniers grands empires européens, préoccupent les gouvernements d’Europe occidentale. Réfugiés et apatrides sont perçus comme une menace pour leur sécurité et un poids dans un contexte économique difficile. En même temps, certains voient un intérêt politique à accueillir les réfugiés qui fuient des pays ennemis (Gatrell 2013: 35). Parallèlement, l’aide humanitaire est en plein essor et renforce l’attention internationale portée sur les réfugiés en faisant d’eux des victimes à secourir (ibid: 20). Gouvernements et acteurs humanitaires chargent alors la Sociétés des nations (SDN) de réfléchir à l’élaboration d’un statut spécifique pour les réfugiés, afin de mieux les identifier, les prendre en charge mais aussi les contrôler. Avec la disparition de la SDN et les milliers de nouveaux déplacés de la deuxième guerre mondiale, c’est au Haut commissariat des Nations-Unies aux réfugiés (HCR) que les États confieront par la suite la mission de trouver une « solution durable au problème des réfugiés ». Une année plus tard, la Convention de Genève relative au statut de réfugiés est finalisée: elle énoncera un ensemble de droits associés au statut de réfugié dont elle donnera, pour la première fois, une définition générale, alors largement informée par le contexte de la guerre froide. Si l’institutionnalisation du « problème » des réfugiés apparaît comme une réponse à l’ampleur des mouvements de réfugiés provoqués par les deux guerres mondiales, elle est surtout indissociable de l’histoire des États-Nations et de l’affirmation progressive de leur hégémonie comme seule forme d’organisation politique légitime sur la scène internationale (Loescher et al., 2008: 8). Avec l’émergence, depuis les traités de Westphalie de 1648, d’États centralisés en Europe naît en effet la fiction qu’à un peuple devrait toujours correspondre un territoire et un État. À la fin du XIXe siècle, c’est aussi la montée des nationalismes européens qui fera du contrôle des mouvements de populations aux frontières et de la réalisation du principe d’homogénéité nationale un élément central de l’idéologie du pouvoir souverain. Cet ancrage de la figure contemporaine du réfugié dans le système des États-Nations se reflète bien dans la définition qu’en donne la Convention de Genève : « une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité ou dans lequel elle a sa résidence habituelle; qui craint, avec raison, d’être persécutée du fait de son appartenance communautaire, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, et qui ne peut ou ne veut se réclamer de la protection de ce pays ou y retourner en raison de la dite crainte ». C’est bien la perte de la protection de l’État du pays d’origine et le franchissement d’une frontière internationale qui définissent, juridiquement, le réfugié, en plus du motif, très restreint, de persécution individuelle. Reprise dans presque toutes les législations nationales des 147 pays aujourd’hui signataires de la Convention, cette définition constitue désormais la pierre angulaire du traitement bureaucratique de l’asile à l’échelle globale. Bien qu’elle soit fortement contestée pour son caractère obsolète, étato-centré et peu flexible (Loescher et al. 2008: 98), elle reste à ce jour le seul instrument juridique qui confère au statut de réfugié une légitimité universelle. L’anthropologie a apporté une contribution majeure à la compréhension du phénomène des réfugiés, en mettant en avant l’expérience de la mobilité telle qu’elle est vécue par les individus, et non pas uniquement telle qu’elles est construite et définie par les catégories juridiques et les organisations humanitaires (Chatty 2014: 74). En s’intéressant aux dispositifs d’aide aux réfugiés, elle a également nourri plusieurs autres champs de réflexion de la discipline, tels que l’anthropologie juridique, l’anthropologie du développement, l’anthropologie des organisations et l’anthropologie médicale. À l’exception de quelques recherches pionnières (Colson 1971; Loizios 1981), c’est surtout à partir du milieu des années 1980 qu’une importante littérature se développe sur ces questions. Avec l’institutionnalisation de l’aide humanitaire et la globalisation progressive d’un traitement ordonné et spatialisé de la migration, le « problème » des réfugiés est de plus en plus visible, en particulier dans les pays du Sud, théâtres des conflits liés à la guerre froide mais aussi terrains de prédilection des anthropologues. L’anthropologie joue alors un rôle important dans la constitution des réfugiés en objet de savoir : c’est en effet à Barbara Harell-Bond que l’on doit la création, en 1982, du Refugee studies Center de l’Université d’Oxford, qui marquera l’autonomisation de la réflexion sur les réfugiés des études, plus larges, sur les migrations. Les premières recherches ethnographiques se focalisent sur l’Afrique et appréhendent les réfugiés en termes de liminalité : des personnes ayant subi un rite de séparation, qui se retrouvent dans un entre-deux, ni dedans, ni dehors. L’aide humanitaire, analysée en termes de dysfonctionnements, de charity business et de rapports de domination, y est fortement critiquée (Harrell-Bond 1986; Harrell-Bond et Vourtira 1992), tandis que l’agencéité et les coping strategies des réfugiés sont mis en avant pour déconstruire la figure du réfugié dépendant de l’aide (Kibreab 1993). Parce qu’elles cherchaient à rester pertinentes du point de vue de l’action, ces premiers travaux sont souvent restés teintés d’un certain misérabilisme et n’ont pas véritablement déconstruit le cadre épistémologique sur lequel le système d’asile se fonde (Chatty 2014: 80). Il faudra attendre les travaux de Malkki (1995) pour le faire et pour questionner, plus largement, la pertinence d’utiliser la notion de « réfugié » comme catégorie d’analyse. Mobilisant les apports des études postmodernes et transnationales, Malkki s’attaque en particulier à la métaphore de l’enracinement. Elle montre comment les refugee studies sont restées encastrées dans l’« ordre national des choses », soit dans une vision sédentaire, nationale et territorialisée des appartenances identitaires qui n’appréhende la perte du lien à l’État-nation et la mobilité qu’en termes d’anormalité et de dépossession. Dénaturalisant les liens entre cultures et territoires, Malkki rappelle ainsi que les réfugiés n’occupent une situation liminale qu’au regard du système des États-Nations. Son travail amènera les refugee studies à redéfinir leur objet autour de la notion de « migration forcée », plus à même de capturer à la fois l’agencéité des acteurs dans les processus migratoires, et les contraintes qui les influencent (Van Hear 2011). Dans son héritage, plusieurs études ont alors cherché à documenter les parcours des réfugiés en dehors de leur seule relation au cadre juridique qui les définit : elles ont montré que les individus transcendent sans cesse les catégories d’appartenance nationales, mais également les frontières établies par la bureaucratie de l’asile entre réfugiés politiques et migrants économiques. Les stratégies socio-économiques se construisent sur la mobilité, souvent très valorisée, dans des rapports complexes à une diversité de lieux distants auxquels les camps sont incorporés (Monsutti 2005; Horst 2006). Tandis que les rapports d’appartenance se définissent par le maintien de mémoires, de pratiques et de relations sociales, qui se tissent, bien souvent, à cheval entre divers territoires ou en relation à une nation imaginée. Ces réflexions déboucheront finalement sur une critique plus large des politiques d’asile qui n’envisagent la solution au « problème » des réfugiés qu’en termes de rapatriement ou d’intégration, sans tenir compte de l’importance de la dimension transnationale des pratiques ordinaires (Backewell 2002; Long 2014) ni de la dimension problématique du retour « chez soi » (Allen 1996). Pratiques transnationales et renforcement du sentiment d’appartenance nationale, souvent exacerbé par la politisation des camps et des diasporas, peuvent néanmoins aller de pairs, l’enjeu étant alors de penser ces deux phénomènes de manière dialogique et de comprendre les rapports de classe, de genre ou d’ethnicité qui s’y jouent (Fresia 2014a). Parallèlement aux travaux centrés sur les vécus des réfugiés, les années 2000 sont marquées par une nouvelle vague d’études critiques envers la bureaucratie de l’asile et l’aide humanitaire. Parce qu’ils rendent visibles, en la spatialisant, la figure contemporaine du réfugié, les camps deviennent des lieux d’enquête particulièrement privilégiés, au point de voir émerger une véritable campnography. Inspirée par la philosophie politique de Giorgio Agamben, celle-ci les décrit comme des espaces de confinement, des hors lieux caractérisés par un régime d’exception: quelque que soit leur degré d’ouverture ou de fermeture, ils ont pour caractéristique de suspendre la reconnaissance d’une égalité politique entre leurs occupants et les citoyens ordinaires (Agier 2014: 20; Fassin et Pondolfi 2010). Ambivalents, les camps sont, en même temps, analysés comme de nouveaux lieux de socialisation, réinvestis de sens. Souvent marqués par une forte agitation politique, ils sont aussi des espaces de mobilisations. Incoporés dans des réseaux d’échanges économiques, ils se transforment, et durent jusqu’à devenir de nouvelles marges urbaines ordinaires (Agier 2014: 27). Constitués en lieux de mémoire des injustices passées ou présentes, mais aussi de projections vers un futur incertain, ils deviennent des sites privilégiés où observer la fabrique et l’expression de nouvelles formes de citoyenneté aux marges de l’État (Turner 2010; Fresia and Von Kanel 2014; Wilson, 2016). Très riche, cette campnography a parfois eu tendance à n’envisager les réfugiés que dans un seul face à face avec le « gouvernement humanitaire », délaissant ainsi une réflexion plus large sur la manière dont les camps sont aussi enchâssés et régulés par d’autres normes (droits coutumiers, droits de l’homme) que le seul régime d’exception que leur statut légitime. Autre élément constitutif de la bureaucratie de l’asile, les dispositifs de tri, chargés de distinguer les réfugiés des migrants, ont également fait l’objet de récentes études ethnographiques, marquant une ouverture de la réflexion sur des contextes européens et nord-américains. Leurs auteurs mettent en exergue la dimension fondamentalement située, négociée et contingente des pratiques d’octroi du statut de réfugiés ainsi que les normes implicites qui les régulent (Good 2007; Akoka 2012). Ils montrent comment la formalisation croissante de ces pratiques contribuent à naturaliser toujours plus la distinction entre vrais et faux réfugiés, mais aussi à dépolitiser les registres des demandes d’asile considérées comme légitimes, de plus en plus appréhendées à travers le vocabulaire de la compassion, du trauma et de la souffrance (D’Halluin-Mabillot 2012; Zetter 2007). Enfin, après avoir été « enrollés » dans le HCR pour un temps, certains anthropologues ont commencé à documenter, de manière empirique, le rôle de cette nébuleuse bureaucratique dans la globalisation du traitement bureaucratisé de l’asile, et les modalités concrètes d’exercice de son autorité, en montrant comment celles-ci reproduisent sans cesse un ordre national des choses lui-même à l’origine du « problème » des réfugiés (Scalletaris 2013; Sandvik et Jacobsen 2016 ; Fresia 2014b). Outre les enjeux d’accès aux bureaucraties de l’asile et la difficulté de reconstituer des parcours de vie souvent multi-situés, l’étude des migrations forcées n’a cessé de poser un enjeu épistémologique de taille à l’anthropologie : celui de réussir à penser la problématique de la mobilité, liée à des contextes de guerres ou de persécution, autrement qu’au travers des seuls espaces et labels produits par le régime de l’asile, mais tout en prenant « au sérieux » ce régime, son mode de (re)production et ses effets structurants sur le vécu des individus. À ce titre, un important travail de décentrement et d’historicisation reste à faire pour saisir la manière dont les espaces bureaucratiques de l’asile s’enchâssent, tout en les modifiant, dans des espaces migratoires et des dynamiques socio-historiques qui leur préexistent, et s’articulent à une pluralité plus large de normes et de régimes de droits, qui ne relèvent pas de la seule institution de l’asile. Continuer à documenter la manière dont les personnes trouvent des formes de protection et de solidarité en dehors des seuls dispositifs bureaucratiques de l’asile apparaît aussi comme un impératif pour pouvoir penser le phénomène de la mobilité sous contrainte et les réponses qu’on peut lui apporter autrement ou différemment.
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