Academic literature on the topic 'Logement – Politique gouvernementale – Chili'

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Journal articles on the topic "Logement – Politique gouvernementale – Chili"

1

Cortado, Thomas Jacques. "Maison." Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

Full text
Abstract:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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Dissertations / Theses on the topic "Logement – Politique gouvernementale – Chili"

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Casgrain, Antoine. "Habitation, marché et société : les politiques de logement social au Chili." Thesis, Université Laval, 2008. http://www.theses.ulaval.ca/2008/25875/25875.pdf.

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Siméon, Marlène. "Engorgement des villes, cas de l'Amérique latine et expérience du Chili." Paris 2, 2010. http://www.theses.fr/2010PA020038.

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Abstract:
Les villes sont à la fois protagonistes et solutions du développement économique, puisqu’elles sont le lieu de rencontre entre individus et activités. Elles représentent de ce fait le point de départ de tout changement, et sont au cœur des problématiques de développement durable. Cependant il faut continuer à s’interroger sur ce thème, puisqu’elles génèrent de nombreuses externalités négatives. Ce débat sera le cœur même de la thèse, dans laquelle sont tout d’abord observées les tendances mondiales d’urbanisation, et tout particulièrement en Amérique latine. Les politiques employées dans le monde et dans cette région ont poussé à une certaine concentration de la population, avec un biais urbano-industriel évident. Les conséquences en sont l’engorgement de l’espace urbain, difficile à gérer en raison de la faiblesse des moyens engagées par les Etats. Cependant, un pays a réussi à mener une action efficace, le Chili, en redistribuant suffisamment de ressources vers le secteur social. Une politique de logement de long terme a été mise en place depuis plusieurs décennies, grâce à une participation conjointe et durable du secteur privé et public, tant en termes financiers que de construction de logement pour les plus pauvres. Un système de subventions au logement bien ciblé forme le socle de cette réussite. Les résultats en sont aujourd’hui la réduction du déficit en logements et le nombre peu élevé d’habitats illégaux, malgré la persistance de certains problèmes. Des solutions de gestion urbaine apparaissent ainsi dans certaines villes des pays émergents, ce qui, en renouvelant les approches urbaines utilisées, ouvre de nouvelles perspectives de développement urbain.
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Cattaneo, Pineda Rodrigo. "La fabrique de la ville : promoteurs immobiliers et financiarisation de la filière du logment à Santiago du Chili." Paris 8, 2012. http://octaviana.fr/document/171344316#?c=0&m=0&s=0&cv=0.

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Abstract:
La montée en puissance du marché des capitaux dans le financement du logement a débouché sur la création de spatialités spécifiques à Santiago du Chili. La territorialisation de ces investissements a demandé l’intervention d’un intermédiaire doté d’un savoir-faire spécialisé sur l’espace. Les promoteurs immobiliers ont su adapter leurs programmes résidentiels aux exigences financières: maintien de rentabilités élevées par l’exploitation d’ « opportunités foncières », maîtrise du risque par la diversification et accélération du cycle de rotation du capital. La financiarisation n’a pas entraîné la suppression des modalités antérieures de (re)production de la ville, mais leur hybridation. Les logiques financières se sont immiscées dans le jeu des propriétaires fonciers, des autorités publiques et des promoteurs. Les agencements localisés de ce système d’acteurs génèrent ainsi les dynamiques urbaines contemporaines. Les impacts de la financiarisation se révèlent inégaux, et se déploient selon un gradient centre-périphérie. Dans les marges de Santiago, les acteurs financiers restent en retrait et jouent le rôle discret mais essentiel d’intermédiaire pour les transactions foncières. L’argument fiscal est ici le ciment d’une véritable coalition pro-croissance entre autorités des communes périphériques de Santiago et promoteurs. La rapidité du cycle de rotation du capital, la disponibilité de foncier « à rénover », et un cadre juridique plus sécurisant se sont conjugués pour faire du centre-ville la principale destination des capitaux financiers. La verticalisation et la densification de cet espace témoignent de la puissance des effets spatiaux de la financiarisation
The increasing influence of capital markets in the funding of the housing industry shaped some specific spatialities in Santiago de Chile. The territorialization of these investments required an intermediary endowed with a specialized “know-how” of the space. Property developers adapted their residential programs to new financial requirements. They exploit “opportunities” in the land market to sustain high profit rates, hasten the working capital cycle and manage risk through asset diversification. Financialization did not entail the abolition of the previous forms of (re)production of the city, but triggered their hybridization. Financial strategies interfered in the relationship between land owners, public authorities and developers. Contemporary urban dynamics ensue from localized forms of organization of this actors system. The impacts of financialization are unequal, and they manifest themselves on a center-periphery gradient. In the edge of Santiago, financial actors stand back, and play a discreet but significant role as intermediaries on land dealings. In this area, the fiscal argument is the basis of a “growth coalition” between the political authorities of the suburbs and developers. A faster capital rotation rate, the availability of parcels for urban renewal operations, and a secure and stable juridical framework acted jointly to attract a huge influx of financial investment into the inner-city. The verticalization and the densification of the core city display the might of the spatial outcomes of financialization
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Thibault, Maxime. "Les obstacles institutionnels dans les politiques de logement au Nunavik (Québec) et au North Slope (Alaska) : le contexte, les institutions et leurs responsabilités." Master's thesis, Université Laval, 2016. http://hdl.handle.net/20.500.11794/27320.

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Abstract:
Le Nunavik (Canada) et le North Slope (Alaska) sont aux prises d'une crise en matière d'habitation : les logements inadéquats, le surpeuplement, le coût élevé de la construction et de l'entretien des infrastructures ainsi que leur dégradation rapide. Les gouvernements ont investi de grandes sommes d'argent et ont établi diverses stratégies pour atténuer les effets de la crise du logement, mais ces interventions ne semblent pas pouvoir la résorber. Si les institutions possèdent un rôle dans les politiques publiques en matière d'habitation, on est en droit de se demander comment les institutions façonnent les politiques publiques en matière d'habitation au Nunavik et au North Slope et si elles créent des obstacles à la résolution de la crise du logement qui y sévit. Ce mémoire cherche à remplir deux objectifs : d'abord, je veux identifier et comprendre les obstacles institutionnels auxquels se heurtent les politiques de logement au Nunavik et au North Slope et qui contribuent à la crise du logement en mettant l'accent sur le contexte institutionnel, l'interprétation des enjeux, les rôles, les responsabilités et les relations de pouvoir entre les institutions. Puis, je veux comparer les deux cas pour comprendre leur différence en mettant l'accent sur les éléments précédemment énoncés. La méthode de ce mémoire combine deux approches : une revue de littérature et des entrevues semi-dirigées. L'analyse a permis de mettre au jour certains obstacles institutionnels relatifs à la politique de logement au North Slope et au Nunavik. La réponse à la crise du logement qui y sévit est très différente et les politiques des deux régions étudiées s'enracinent dans leur système de valeur et de leur construction historique.
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Angelcos-Gutierrez, Nicolas. "La construction du politique chez les nouvelles générations de pobladores au Chili." Paris, EHESS, 2015. http://www.theses.fr/2015EHES0050.

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Abstract:
Cette thèse s'interroge sur les formes d'organisation sociale qui caractérisent les pobladores (habitants de faubourgs au Chili) dans l'actualité et comment elles se rapportent avec la politique institutionnelle. Pour ce faire, la thèse cherche a dépasser la conception de la politique en tant que système autonome par rapport au social, dont la faible participation des pobladores dans les élections régulières serait le symptôme d'une dépolitisation progressive des couches populaires, vers une conception plus élargie où le politique façonne directement leur expérience sociale. Ce déplacement conceptuel permettra d'analyser les processus de subjectivation politique que gèrent les pobladores, notamment par rapport à la définition dominante de la pauvreté, et comment à partir de cela ils essayent d'infléchir les conditions à travers lesquelles le pouvoir s'exerce
This work examines the current social organization and political relations of the pobladores (shantytown dwellers in Chile). Specifically, it analyses how the social experience of the pobladores is shaped by "politic", based on the idea that politic is not the same as the electoral participation. Based on this broader definition of politic, I study how the political subjectivity of the pobladores is built, focusing on how they dispute the definition of "poverty" and, therefore, challenge the conditions under which the power is exerted in Chile
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Vielmas, Sebastián. "El invierno chileno et le printemps érable : coalitions contestataires, cadrages et politiques publiques (2011-2012)." Master's thesis, Université Laval, 2019. http://hdl.handle.net/20.500.11794/67935.

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Abstract:
Le printemps érable de 2012 et l'hiver chilien (Invierno chileno en espagnol) de 2011 ont commencé comme de « simples » manifestations étudiantes contestant des augmentations de frais de scolarité et le manque d'accessibilité à l'enseignement supérieur. Après des semaines de mobilisation, ils sont devenus des coalitions contestataires qui ont critiqué la marchandisation des droits sociaux et la démocratie restreinte, tout en proposant des solutions de rechange. Basée sur un dialogue entre ces deux cas, cette recherche montre comment, malgré des différences marquées entre les sociétés chilienne et québécoise, les mouvements ont partagé des similitudes dans leurs tactiques et leurs stratégies d'action collective. Dans un cas comme dans l'autre, l'élargissement de ces mouvements n'a pas eu lieu par hasard : les organisations étudiantes ont appris des expériences passées et elles ont préparé le terrain avant que les mouvements ne soient visibles dans la sphère publique, notamment en tissant des liens avec le mouvement syndical et des organisations de la société civile. Un facteur du succès a été l'élaboration soignée des stratégies de communication et des pratiques de cadrage (framing) par les organisations étudiantes. Enfin, le mépris de leurs gouvernements respectifs et la répression policière à laquelle les mouvements ont été confrontés ont renforcé leur détermination et leur positionnement dans l'opinion publique. Ces coalitions larges ont suscité un débat public au Chili et au Québec à propos du droit à l'éducation, des droits sociaux et de la notion même de démocratie. Il y a eu des impacts à court terme concernant les politiques publiques d'éducation et des impacts à long terme sur l'échiquier politique avec l'émergence et la consolidation de nouveaux projets politiques générationnels. Mots-clés : Mouvement étudiant ; Printemps érable ; Hiver chilien ; Chili ; Québec ; coalitions contestataires.
The 2012 Quebec Maple Spring (printemps érable, in French) and the 2011 Chilean Winter (Invierno chileno, in Spanish) began as 'simple' demonstrations of students contesting tuition-fee increases and lack of accessibility to higher education. After weeks of mobilization, they became broad social movement coalitions that criticized the commodification of social rights and a restricted democracy, while proposing alternatives. Based on a dialogue between these two cases, this research illustrates how, despite marked differences between Chilean and Quebec societies, the movements nevertheless shared similarities in their collective action tactics and strategies. In both cases, the explosion of these movements was not happenstance: student organizations learnt from prior experiences and prepared the ground to make visible their movements in the public sphere by forging links with the trade unions and civil society organizations. The careful communications strategies and framing developed by student organizations successfully linked various social actors to the mobilization. Finally, government contempt and police repression faced by the movements proved to strengthen their resolve and their plight in public opinion. These broad social movement coalitions have sparked public debate in Chile and Quebec about the right to education, social rights and the very notion of democracy. There have been short-term impacts on public education policies and long-term impacts on the political spectrum with the emergence and consolidation of new generational political projects. Keywords: Student movement; Maple Spring; Chilean Winter; Quebec; Chile; Social movement coalitions.
La Primavera de Arce (printemps érable, en francés) de Quebec, en 2012 y el Invierno chileno de 2011 comenzaron como "simples" manifestaciones de estudiantes que desafiaban los aumentos de los aranceles universitarios y la falta de acceso a la educación superior. Después de semanas de movilización, se convirtieron en coaliciones amplias de movimientos sociales que criticaron la mercantilización de los derechos sociales y la democracia limitada, al tiempo que proponían alternativas. Esta investigación, basada en un diálogo entre estos dos casos, ilustra cómo, a pesar de las marcadas diferencias entre las sociedades chilena y quebequense, los movimientos compartieron similitudes en sus tácticas y estrategias de acción colectiva. Tanto en un caso como en el otro, la expansión de estos movimientos no sucedió por casualidad: las organizaciones estudiantiles aprendieron de experiencias pasadas y prepararon el terreno para que el movimiento fuera visible en la esfera pública, en particular mediante la creación de vínculos con sindicatos y organizaciones de la sociedad civil. Un factor de éxito de lo anterior, lo constituyó el desarrollo cuidadoso de estrategias de comunicación por parte de las organizaciones estudiantiles. De este modo, la formulación de los mensajes permitió vincular a diversos actores sociales con la movilización. Finalmente, el desprecio de sus respectivos gobiernos y la represión policial que enfrentaron los movimientos, reforzaron su determinación y su posicionamiento en la opinión pública. Estas coaliciones de movimientos sociales provocaron un debate público en Chile y en Quebec sobre el derecho a la educación, los derechos sociales y la noción misma de democracia. Se produjeron impactos a corto plazo en las políticas de educación pública e impactos a largo plazo en el espectro político con el surgimiento y la consolidación de nuevos proyectos políticos generacionales. Palabras clave: movimiento estudiantil; Printemps Érable; Invierno chileno; Chile; Quebec; coaliciones de movimientos sociales.
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Huguet, Mélissa. "Le système éducatif au Chili : une analyse en équilibre général calculable." Thesis, Université Laval, 2018. http://www.theses.fr/2018BORD0123/document.

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Abstract:
Au Chili, l'éducation primaire et secondaire effectuée dans les écoles privées est de meilleure qualité que dans les écoles publiques. Au niveau tertiaire, les universités publiques sont de meilleure qualité que les universités privées. D'après une enquête réalisée par América Economic Intelligence en 2012 auprès de 795 entreprises, 8 universités parmi les 10 meilleures où les entreprises cherchent à recruter sont des universités administrées par le Consejo de los Rectores de las Universidades du Chili. Dans ce papier, nous mettons en perspective des indicateurs de qualité de l'éducation par cycle d'éducation et par type d'éducation (public ou privé). Plus précisément, nous cherchons à déterminer quelles politiques l'Etat pourrait instaurer afin d'assurer une meilleure qualité éducationnelle dans les écoles publiques au niveau primaire et secondaire ou de permettre un accès plus élevé à tous les ménages aux écoles privées primaires et secondaires. Au niveau tertiaire, l'objectif est d'assurer un accès plus important aux universités publiques pour tous les ménages. Nous analyserons ces politiques en termes de demande d'éducation des ménages pour chaque cycle et type d'éducation, en termes de formation du capital humain par l'éducation ainsi que de la demande de travail par secteurs qui en découle. Nous utiliserons un modèle d'équilibre général calculable avec une matrice de comptabilité sociale 2011 du Chili composée de 159 produits, de 15 branches de production et de 10 types de travail afin de déterminer les impacts de ces politiques sur la croissance, la productivité et l'amélioration de la qualité de l'éducation. Chaque chapitre augmente un niveau de complexité dans le modèle: - Chapitre 1: MEGC statique - Chapitre 2: MEGC dynamique - Chapitre 3: Offre de travail endogène
The Chilean education system is split between the public and private sectors, inducing persistent inequality. Students from public secondary schools benefit from fewer opportunities than those from private schools, particularly in regard to acceptance rates at traditional universities. Acceptance at traditional universities is conditional on passing a selection test. In this regard, private secondary school graduates outperform their public-school peers. However, businesses prefer to hire students from traditional universities rather than private universities. Due to the high costs of private education and to the quality gap between public and private education at primary and secondary levels, students from poor households find themselves at a disadvantage when applying to traditional universities. In this thesis, we study three kind of policies that facilitate access to private schools or aim to improve the quality of public education, allowing equal opportunities for all students to enter into traditional universities. The policies analyzed are: i) an increase in subsidies granted to private schools, ii) a decrease of the consumer price of public education services and iii) an increase in current expenditures in public education services.In the first chapter, we use a static computable general equilibrium model which takes into account the segmentation of the education market between public and private sectors. We present the behaviours in the education market in terms of the demand and production of education services by level of education (primary, secondary and tertiary). Labour supply is exogenous and is specified according to skills (diplomas) and type of education (public or private). The simulation results show that a policy of increased subsidies granted to private primary and secondary schools facilitates access to private primary and secondary schools. Conversely, an increase in current expenditures in public education services restricts access to private schools. A reduction in the consumer price of public education services renders the different sectors of education more competitive with one another. In addition, unemployment decreases significantly with a policy of higher current expenditures granted to public education services.The model presented in the second chapter is a dynamic extension of the model used in the first chapter, taking into account two new indicators. Household demand for public and private education services depends on relative prices and on an indicator for relative quality of education. The human capital formation indicator varies according to real investments made in each level and type of education. In this chapter, labour supply is exogenous. We focus on the impacts of each policy on sectoral productivity, growth and unemployment. Depending on the targets pursued by the government, policy can be chosen to induce high levels of growth at the expense of a rising unemployment (increased subsidies granted to private schools) or a policy which reduces unemployment and which generates lower, but still substantial, levels of growth (improvement of the quality of public education by increased public expenditures into public education services)
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Ulriksen, Moretti Constanza. "L’action publique en faveur des quartiers défavorisés au Chili (2006-2010) : généalogie et développement des nouvelles approches territoriale et participative." Thesis, Toulouse 2, 2015. http://www.theses.fr/2015TOU20123/document.

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Abstract:
Une des priorités des gouvernements chiliens entre 1990 et 2005 était la réduction du déficit de logements. Les progrès ont été significatifs sur le plan quantitatif mais pas sur le qualitatif. Dans ce contexte, la première administration Bachelet a mis en place la Nouvelle politique du logement et d’amélioration de la qualité et l'intégration sociale, qui comprend le premier programme de réhabilitation des quartiers vulnérables, Quiero mi Barrio (PQMB). Une première étape d’étude reconstruit la généalogie et formulation du PQMB et une deuxième examine le développement, notamment à partir d’une étude de cas de deux quartiers. Les résultats indiquent qu’une intégration sociale à l’intérieur des territoires a primé sur une intégration sociale urbaine des quartiers par rapport au reste de la ville. PQMB apparaît comme un programme participatif d’amélioration d’espaces publiques, résultat qui renferme un processus dialectique provenant des décisions et des pratiques de tous les acteurs impliqués. PQMB a toutefois réussi à changer le référentiel des politiques de logement, de la satisfaction de la quantité à la considération de standards de qualité, ainsi qu’à introduire la participation comme un processus indispensable. Plutôt qu’une approche territoriale globale on observe une territorialisation des dépenses publiques, n’étant jamais suffisante pour répondre à la complexité du problème. Nous identifions ainsi trois impératifs pour la réhabilitation chilienne des quartiers défavorisés : le développement d’un système d’appui institutionnel collaboratif, riche et varié, un véritable travail interdisciplinaire, et une pratique d’échanges permanents entre chercheurs et praticiens
One of the Chilean governments priorities between 1990 and 2005 was the reduction of the housing deficit. Progress has been significant quantitatively, but not qualitatively. In this context, the first Bachelet administration has implemented New housing policy of quality improvement and social integration, which includes the first rehabilitation program for distressed neighborhoods, Quiero mi Barrio (PQMB). A first research stage reconstructs the genealogy and formulation of the PQMB, and a second examines its development, in particular through a case study of two neighborhoods. The results show that a social integration within the territories took precedence over an urban social integration of the neighborhoods in relation to the rest of the city. PQMB appears as a participatory program to improve public spaces, which contains a dialectical process coming from the decisions and practices of all actors involved. However, PQMB has achieved a paradigm shift from quantity to quality in terms of Chilean housing policies, as well as the introduction of citizen participation as an indispensable process. Rather than a comprehensive territorial approach, a territorialization of public spending is observed, which is nonetheless never sufficient to tackle the complexity of the problem. We thus identify three imperatives for the Chilean rehabilitation of disadvantaged neighborhoods: the development of a collaborative institutional support system, rich and varied; a real interdisciplinary work; and a permanent exchange between researchers and practitioners
Una de las prioridades de los gobiernos chilenos entre 1990 y 2005 fue la reducción del déficit habitacional. Los progresos han sido significativos en el plano cuantitativo, pero no así en el cualitativo. En este contexto, la primera administración de Bachelet implementó la Nueva Política Habitacional de Mejoramiento de la Calidad y la Integración Social, que incluye el primer programa de recuperación de barrios vulnerables, Quiero mi Barrio (PQMB). Una primera etapa de investigación reconstruye la genealogía y formulación del PQMB, y una segunda examina su desarrollo, particularmente a partir de un estudio de caso de dos barrios. Los resultados indican que una integración social al interior de los territorios primó por sobre una integración social urbana de los barrios respecto al resto de la ciudad. El PQMB aparece como un programa participativo de mejoramiento de espacios públicos, resultado que encierra un proceso dialéctico derivado de las decisiones y prácticas de todos los actores implicados. No obstante, el PQMB logró cambiar el referencial de las políticas habitacionales, de la satisfacción de la cantidad a la consideración de estándares de calidad, así como también introducir la participación como un proceso indispensable. En lugar de un enfoque territorial integral, se observa una territorialización del gasto público que nunca es suficiente para satisfacer la complejidad del problema. La tesis identifica tres imperativos para la recuperación de barrios vulnerables en Chile: el desarrollo de un sistema de apoyo institucional y de colaboración, rico y variado, un auténtico trabajo interdisciplinario, y una práctica de intercambio permanente entre investigadores y profesionales ejecutores
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Cumoli, Flavia. "Periferie e mondi operai: immigrazione, spazi sociali e ambiti culturali negli anni '50." Doctoral thesis, Universite Libre de Bruxelles, 2009. http://hdl.handle.net/2013/ULB-DIPOT:oai:dipot.ulb.ac.be:2013/210345.

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Abstract:
Notre thèse analyse le rapport entre pratiques sociales d’intégration d’immigrés, modèles d’installation et processus de transformation de la morphologie urbaine dans deux études de cas qui se prêtent à une comparaison stimulante. D’un côté, nous avons le cas de l’émigration italienne interne vers un pole industriel de la banlieue métropolitaine milanaise (Sesto San Giovanni); de l’autre côté, celui de l’émigration italienne internationale dans une agglomération des bassins miniers wallons (La Louvière). Il s’agit de deux contextes d’insertion fort différents du point de vue de la morphologie sociale et de l’organisation territoriale, qui profilent des espaces hybrides entre rural et urbain en profonde et rapide transformation, à cause des flux massifs de la main d’œuvre immigrée. Ces différences nous permettent de mettre à l’épreuve de l’analyse comparée les conceptions sociologiques et les parcours historiques de l’intégration, du tissu sociale qui en est à la base, de la citoyenneté, de la construction d’identités collectives, afin de dépasser les dichotomies stéréotypées entre rural/urbain, tradition/modernité, intégration/conflit, migration interne/internationale.

La thèse développe une analyse parallèle des deux études de cas en suivant un fil argumentatif unitaire, qui s’ouvre avec une enquête sur les flux migratoires et les contextes d’accueil des migrations. Dans les deux premiers chapitres nous avons analysé le contexte économique, social et territorial dans lequel s’inscrivent les processus migratoires. Pour le cas belge, nous avons analysé le cycle de l’industrie charbonnière, le processus de dépopulation de la Wallonie et les mécanismes qui règlent les flux, c'est-à-dire une migration contractée par les deux gouvernements. En ce qui concerne le cas milanais, nous avons tracé les contours de la très rapide urbanisation, qui a conduit toute une série de communes limitrophes à Milan à entrer dans l’orbite métropolitaine et à se qualifier comme des pôles périphériques.

Après avoir tracé les contours du cadre général, nous avons fait face, dans la deuxième partie, à la question plus spécifique du logement et des formes d’installations. Pour le cas louviérois, nous avons reconstruit les conditions de logement et la très difficile confrontation des premiers immigrés avec le monde du travail charbonnier, l’absence d’une initiative publique dans le secteur du logement jusqu’en 1954, faiblement compensé par l’initiative patronale, et la phase suivante des années 1950, qui a mené à la stabilisation des immigrés dans la région. De Sesto San Giovanni nous avons reconstruit la transition complexe vers la périphérie métropolitaine, à partir des installations rurales jusqu’aux politiques publiques locales et nationales de construction de grands ensembles, en soulignant comment cette intervention urbanistique était au centre d’un débat très vif sur l’aménagement du territoire, qui a débouché sur la création d’institutions administratives régionales. Dans la dernière partie de la recherche nous avons plutôt approfondi les aspects sociaux et culturels des parcours d’installation et d’intégration dans les deux tissus urbains. C’est en cette partie que nous avons utilisé davantage les sources orales, afin d’analyser les perceptions de soi, les mécanismes de construction de l’identité sociale et donc tous les changements que la migration, le rencontre avec la ville et l’industrie ont entraîné dans les organisations familiales, dans les perspectives de vie, les aspirations et les projets des migrants. À partir de l’analyse de ces parcours, dans le chapitre conclusif nous avons interrogé quelques catégories historiques et sociologiques classiques des études migratoires: d’abord le sens d’appartenance à la communauté d’origine et le développement d’un sens d’identité nationale, ensuite le processus de formation d’une solidarité de classe, qui dans les deux contextes a pris des formes sensiblement distinctes surtout par rapport aux différences dans la mémoire de l’expérience migratoire.


Doctorat en Histoire, art et archéologie
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Penafiel, Ricardo. "L'événement discursif paupériste, lutte contre la pauvreté et redéfinition du politique en Amérique Latine : Chili, Mexique, Venezuela (1910-2006)." Thèse, 2008. http://www.archipel.uqam.ca/1389/1/D1639.pdf.

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Abstract:
Cette thèse cherche à analyser les conséquences politiques du surgissement du thème de la lutte contre la pauvreté dans les années 1980 en Amérique latine, notamment dans l'espace public du Chili, du Mexique, et du Venezuela. L'opinion courante et la littérature scientifique dominante sur le sujet voient, dans le surgissement d'un consensus mondial autour de l'éradication de la pauvreté, une prise de conscience du problème sous l'effet de l'aggravation des indices de pauvreté, un gage de son éventuelle solution et une remise en question des Programmes d'ajustement structurel ou du Consensus de Washington. Pourtant, comme il est montré dans cette thèse, le surgissement du thème de la lutte contre la pauvreté répond à des conditions de possibilité (Foucault, 1969) particulières qui -loin de représenter une remise en question des réformes économiques et politiques (Market Oriented Reforms) implantées dans les années 1980 et une réhabilitation du rôle de l'État -tendent à construire une forme de représentation du politique (Corten, 1999) qui permet la légitimation, la pérennisation, l'approfondissement et l'internalisation desdites réformes. Le consensus mondial sur la lutte contre la pauvreté est alors interprété comme un événement discursif (Foucault, 1969) qui tend à professionnaliser (techniciser, dépassionnaliser), à internationaliser et à privatiser les différentes langues politiques (Faye, 1971 ; Corten, 1999) du continent, déplaçant ainsi les frontières du politique. L'événement discursif paupériste acquiert ainsi une valeur de version narrative active (Faye, 1971) qui assume le passage d'une forme populiste de représentation du politique -fondée sur la figure légitimante du peuple et sur l'énoncé originaire de la demande (Corten, 1999) -vers une nouvelle forme de langue politique post-populiste structurée autour des figures de la stabilité, de la bonne gouvernance et de la pauvreté, soutenant l'instauration d'un nouvel énoncé originaire: celui de l'aide et de son corollaire, les besoins. L'événement discursif paupériste assume ainsi, à travers son processus de circulation et de mise en acceptabilité (effet de récit) (Faye, 1971) un profond déplacement des positions énonciatives (Sarfati, 2005) et actantielles (Greimas, 1983) constitutives de la scène de représentation des forces et se présente comme une force hégémonique (Laclau et Mouffe, 1985) dans un champ discursif (Maingueneau, 1983) peuplé d'autres versions narratives concurrentes avec lesquelles il entre en lutte pour le sens. Pour soutenir cette thèse, nous avons développé une méthodologie, basée sur les théories de l'énonciation -telles qu'interprétées par l'école française d'analyse du discours ainsi que sur le modèle actantiel -propre à la sémiotique de l'école de Paris -, que nous avons appliquée à deux corpus de textes. Le premier de ces corpus, se rapportant aux principaux locuteurs de la pauvreté (institutions internationales, gouvernements, partis politiques, ONGs, etc.) entre 1980 et 2006, permet d'aborder le fonctionnement du discours de lutte contre la pauvreté (formation discursive paupériste) ; alors que le deuxième corpus, se référant aux discours présidentiels du Chili, du Mexique et du Vénézuéla entre 1910 et 2006, permet non seulement d'identifier et d'établir le fonctionnement de la formation discursive populiste -avec laquelle le discours de lutte contre la pauvreté entretient d'intenses relations dialogiques (Bakhtine / Todorov, 1981) et antagoniques (Laclau) -, mais surtout d'analyser le passage d'une forme populiste vers une forme post-populiste de représentation du politique. L'analyse comparée de ces deux périodes et de ces trois pays nous permet de montrer comment, dans les trois cas abordés, l'impératif catégorique de lutter contre la pauvreté permet d'induire de profonds changements dans la représentation -et par le fait même dans les pratiques -du politique sans avoir toutefois à les justifier autrement que comme une contrainte morale relative au caractère outrageant de la pauvreté. Ainsi, alors que dans le discours populiste la légitimité des acteurs politiques s'établissait en fonction de leurs capacités à porter ou à répondre à des demandes sociales (ou populaires), établies en fonction de catégories semi-corporatistes structurant les rapports de forces autour de relations de production ou de pouvoir (haut/bas, interne/externe, public/privé) médiatisées par l'État, à l'inverse, dans le discours paupériste, la légitimité des acteurs politiques s'établit en fonction d'un savoir abstrait et général sur les besoins (c'est-à-dire sur des seuils minimaux de consommation), élaboré par des experts internationaux, statuant sur les meilleurs moyens pour réduire la pauvreté dans un contexte postulant l'efficacité et la nécessité d'un marché ouvert et libéralisé ou mondialisé, ainsi que l'inefficacité ou l'inaptitude de l'État, et du politique en général, à agir sur le plan économique. Le surgissement du thème de la lutte contre la pauvreté se dévoile ainsi comme une force idéologique engendrant une nouvelle langue politique tendant, paradoxalement, à dépolitiser (techniciser) les rapports entre « forces ». Bien au-delà des variations des niveaux de pauvreté, les enjeux politiques du consensus mondial autour de la lutte contre la pauvreté se situent sur le plan de la construction des scènes politiques dans leur ensemble, déterminant qui seront leurs acteurs légitimes, leurs objets de valeur et leurs enjeux cruciaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amérique latine, Lutte contre la pauvreté, Populisme / post-populisme, Analyse du discours, Idéologies et comportements politiques, Représentation du politique, Changements de langue politique.
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Books on the topic "Logement – Politique gouvernementale – Chili"

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Ontario. Ministère du logement. Direction de la politique du logement. Une politique cadre du logement pour l'Ontario: Questions pour la consultation. Toronto, Ont: Ministère du logement, 1991.

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Chisholm, Sharon. Le logement abordable dans les collectivités urbaines du Canada: Étude documentaire. [Ottawa]: Société canadienne d'hypothèques et de logement, 2003.

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Tomalty, Ray. Guide d'élaboration d'une stratégie municipale relative au logement abordable. Ottawa, Ont: Société canadienne d'hypothèques et de logement, 2002.

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Société canadienne d'hypothèques et de logement. Services de vérification et d'évaluation. Évaluation des programmes de logement social en milieu urbain. Ottawa, Ont: Société canadienne d'hypothèques et de logement, 1999.

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Begin, Patricia. Les sans-abri au Canada. Ottawa, Ont: Bibliothèque du Parlement, Service de recherche, 1996.

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Falkenhagen, Dale. Histoire du Programme d'aide à la remise en état des logements (PAREL) du Canada. Ottawa, Ont: Société canadienne d'hypothèque et de logement, 2001.

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Pomeroy, Steve. Politiques et programmes relatifs au secteur locatif privé: Étude sur l'expérience internationale : rapport final. Ottawa, Ont: Société canadienne d'hypothèques et de logement, 1999.

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Colton, Kent W. Housing in the twenty-first century: Achieving common ground. Cambridge, Mass: Published by the Harvard University Wertheim Publications Committee, 2003.

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Société canadienne d'hypothèques et de logement. La SCHL et vous: Appel à l'action, à l'innovation, au travail d'équipe. Ottawa, Ont: Société canadienne d'hypothèques et de logement, 1998.

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Bennett, Arnold. Le logement, un droit social. Montréal, Qué: Éditions Écosociété, 1994.

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