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Journal articles on the topic 'Logiques interprétatives'

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Zienkowski, Jan, Marie Dufrasne, Sabri Derinöz, and Geoffroy Patriarche. "Le discours NWOW et ses logiques interprétatives : sens, critique et subjectivité dans les « nouvelles formes d’organisation du travail »." Gestion 2000 37, no. 1 (2020): 221. http://dx.doi.org/10.3917/g2000.371.0221.

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Rosales Sequeiros, Xose. "Degrees of Acceptability in Literary Translation." Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 44, no. 1 (January 1, 1998): 1–14. http://dx.doi.org/10.1075/babel.44.1.01ros.

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Abstract:
Abstract This article argues that acceptability in literary translation depends on judgements of relevance regarding the degree of (non-)interpretive resemblance between the interpretations intended in the original and target texts. Interpretive resemblance is defined as the relationship between two propositions in terms of the logical and contextual assumptions shared by them. Faithfulness in translation reflects this degree of interpretive resemblance and, as a result, is susceptible to varying degrees. The claim is made that for a translation to be acceptable, its degree of (non-)interpretive resemblance must be such that the resulting translation ought to meet the expectations of relevance it raises in the audience. Résumé Dans cet article nous voulons démontrer que l'acceptabilité dans la traduction littéraire dépend de ce qu'on juge être pertinent quant au degré de similarité (non-)interprétative entre les interprétations du texte original et du texte traduit. La similarité interprétative se définit comme le rapport entre deux propositions en termes de suppositions logiques et contextuelles qu'elles partagent. La fidélité dans la traduction reflète le degré de similarité interprétative et par conséquent elle y est sensible à différents degrés. Nous affirmons qu'une traduction est acceptable si le degré de similarité (non-)interprétative est tel que la traduction qui en résulte répond à l'attente de pertinence soulevée chez le public.
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3

Viano, Cristina. "Aristotele e l’enigma della materia prima." Chôra 18 (2020): 201–19. http://dx.doi.org/10.5840/chora2020/202118/199.

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Abstract:
Aristote est l’inventeur de la notion de matière et de cause matérielle. Mais les passages oú il parle d’une matière absolument première sont rares dans le corpus aristotélicien. Le problème, posé depuis longtemps par les interprètes modernes, est le suivant : Aristote croyait‑il à l’existence d’une matière imperceptible, sans forme et sans qualités, en tant que niveau autonome de la réalité, ou envisageait‑il plutôt la matière première comme un objet logique, un pur concept abstrait ?On se propose ici d’analyser le dossier des passages aristotéliciens les plus sensibles sur la question de la matière première et, après un rapide status quaestionis des interprétations antiques et modernes, on avancera une proposition interprétative selon la ligne «traditionnelle», à contre‑courant par rapport à la tendance actuelle.
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Franceschi, Paul. "Une défense logique du modèle de Maher pour les délires polythématiques." Articles 35, no. 2 (March 10, 2009): 451–75. http://dx.doi.org/10.7202/000437ar.

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Abstract:
RésuméDans ce qui suit, je décrirai un modèle pour la formation et la maintenance des délires polythématiques rencontrés dans la schizophrénie, en adéquation avec le modèle pour les délires décrit par Brendan Maher. Les délires polythématiques y sont considérés comme les conclusions d’arguments déclenchés par l’apophénie et qui comportent des erreurs de raisonnement très communes, telles que le sophismepost hocet le bais de confirmation. Je décris tout d’abord la structure du raisonnement qui conduit au délire de référence, de télépathie et d’influence, en distinguant entre les arguments délirants de type primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire. Ces quatre niveaux d’arguments correspondent respectivement à une phase de nature instancielle, inductive, interprétative au niveau monothématique et, enfin, interprétative au niveau polythématique. Je m’attache ensuite à déterminer de manière précise quelles sont les étapes fallacieuses dans le raisonnement correspondant. J’expose également le rôle de l’apophénie dans l’élaboration des idées délirantes. Enfin, je m’attache à décrire le rôle joué par les hallucinations dans le présent modèle.
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5

PORTELANCE, Liliane, and Josianne CARON. "Logique du stagiaire dans son rapport à l’évaluation." Phronesis 6, no. 4 (March 19, 2018): 85–98. http://dx.doi.org/10.7202/1043983ar.

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Abstract:
En contexte de stage en enseignement, l’évaluation vise avant tout le développement professionnel du futur enseignant (Gervais et Correa Molina, 2004). Dans une logique de formation, l’étudiant analyse sa pratique et cherche à expliciter ce qu’il a appris (Perrenoud, 1998); il peut par ailleurs viser la performance ou la simple réussite (Maunier, 2015). Pour comprendre la logique du stagiaire dans son rapport à l’évaluation, une recherche qualitative interprétative a été réalisée. Les résultats mettent en évidence que les stagiaires manifestent un souci d’apprendre, de progresser et de développer les compétences professionnelles. Les modalités d’évaluation peuvent expliquer ce résultat.
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6

Shannie, Hadassa. "La cinématographie de la figure géométrique." Protée 27, no. 1 (April 12, 2005): 57–62. http://dx.doi.org/10.7202/030542ar.

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Abstract:
Cet article s’arrête sur la façon dont Wilson, dans La Mort de Molière, combine différentes formes d’art tout en changeant leurs valeurs et logiques. Les figures géométriques sont retenues pour les fins de l’analyse. Dans sa vidéo, Wilson utilise en effet des figures géométriques selon les principes de la perspective utilisés en art. Il crée ainsi un amalgame de systèmes interprétatifs, les uns empruntés aux arts plastiques, les autres inhérents à son médium. Par la voie de ces figures géométriques, le vidéaste met en jeu un médium qui transgresse ses propres frontières.
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7

Hulk, Aafke, and Els Verheugd. "Accord et opérateurs nuls dans les projections adjectivales." Revue québécoise de linguistique 23, no. 2 (April 29, 2009): 17–45. http://dx.doi.org/10.7202/603091ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Dans cet article, nous admettons que de dans la configuration de AP est la tête d’une projection fonctionnelle dont le spécifieur vide lie une variable dans une position argumentale auprès de l’adjectif. Pour être légitime, ce spécifieur vide doit trouver un antécédent quantificationnel, ce qui peut se faire par prédication ou par composition d’une chaîne. Ainsi s’expliquent les restrictions sur la distribution de de AP. Nous montrons que le système de formes logiques proposé par Dobrovie-Sorin (1993) permet de rendre compte des différentes interprétations des NPs quantifiés auxquels de AP ajoute un domaine de référence.
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Laflamme, Simon. "Analyse statistique linéaire et interprétation systémique." Nouvelles perspectives en sciences sociales 4, no. 1 (January 13, 2009): 141–59. http://dx.doi.org/10.7202/019642ar.

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Abstract:
Résumé La plupart des analyses statistiques sont construites selon une logique linéaire : analyses de variance, analyses de régression. Pourtant, bon nombre de ces analyses dépeignent des phénomènes dont l’interprétation théorique est impossible dans une logique linéaire; ces phénomènes appellent plutôt une théorisation de type dialectique. Plus encore : les techniques statistiques linéaires permettent communément des modélisations multivariées. Or, les associations entre variables qu’elles décrivent, même si elles sont statistiquement soumises à une logique linéaire, permettent aisément des interprétations systémiques. Ainsi, la linéarité de l’analyse statistique peut servir des théorisations relationnelles ou systémiques. C’est ce que voudrait illustrer cet article. Pour ce faire, il présentera les résultats de deux analyses empiriques effectuées avec des outils statistiques sur des phénomènes sociaux (rapport des jeunes à la communauté, usages des médias) et il montrera comment les objets qui sont dépeints ne peuvent être théorisés adéquatement sans qu’on recoure à des notions de récursivité, de dialectique et de système.
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Menger, Pierre-Michel. "Le génie et sa sociologie. Controverses interprétatives sur le cas Beethoven." Annales. Histoire, Sciences Sociales 57, no. 4 (August 2002): 967–99. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.2002.280089.

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Abstract:
RésumésLa carrière et les défis artistiques de Beethoven apparaissent dans nombre de travaux de sociologie et d’histoire sociale de l’art comme le paradigme des changements en cascade qui transforment la position sociale des compositeurs et la portée de leurs innovations à l’aube du XIXe siècle. L’article discute d’abord les deux principales postures d’analyse du créateur d’exception. L’interprétation déterministe fait du grand artiste le producteur de la vérité historique d’une société dominée par l’émancipation bourgeoise et par la force grandissante du marché, mais, pour qualifier sa valeur, doit doter le créateur d’une mystérieuse capacité réflexive qui le place en surplomb du jeu social dont il n’est pourtant qu’un agent. L’analyse constructionniste identifie le style beethovenien àune catégorie, la grande musique, dont l’utilisation, voire l’invention, puis le succès, sont le fait de la haute aristocratie viennoise des mécènes du compositeur, mais au prix d’une réduction fonctionnaliste de la teneur des œuvres et de la réalité du talent àdes variables instrumentales sous le contrôle stratégique d’un macro-acteur social. Les impasses théoriques et les lacunes empiriques rencontrées dans ces deux types de travaux suggèrent une troisième voie d’analyse: l’organisation concurrentielle des activités professionnelles et l’indétermination durable du cours du travail novateur inscrivent le cheminement de la carrière du créateur dans un monde segmenté, mais non figé, de réseaux d’activité que structure la logique inégalitaire des appariements sélectifs.
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Roche, Daniel. "La Violence Vue d'en bas. Réflexions Sur les moyens de la Politique en Période Révolutionnaire." Annales. Histoire, Sciences Sociales 44, no. 1 (February 1989): 47–65. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1989.283576.

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Abstract:
Réfléchir sur le problème de la violence pendant la Révolution française devient une nécessité. On ne peut y échapper face au développement actuel en France, mais les échos en parviennent à l'étranger, d'une polémique de remise en cause de la politique révolutionnaire, et des interprétations jusqu'ici admises de l'historiographie. Au nom d'une condamnation de la violence et de ses enchaînements à court terme (la Terreur, le fanatisme jacobin, les massacres, la guillotine, le « génocide » vendéen) comme de ses conséquences supposées à plus long terme, nous sommes invités à accepter la logique implacable qui conduit de la Déclaration des droits de l'homme aux lois de Prairial, et au goulag, voire à l'ensemble des massacres collectifs de la seconde moitié du xxe siècle.
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Labson, Sam. "Dialogue sur l’infinité et la réalité." Articles 10, no. 2 (January 13, 2007): 377–402. http://dx.doi.org/10.7202/203235ar.

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Abstract:
Résumé Cet essai cherche à faire de la complémentarité entre énergie-idée, structure et fonction, et autres couples de concepts, la base d'une nouvelle ontologie qui puisse résoudre les conflits entre les pôles de description « mental » et « physique », entre la vérité mathématique et la vérité empirique et entre la mécanique quantique et la théorie de la relativité comme formes rivales d'explication scientifique. L'auteur y plaide en faveur de la fermeture déductive (finitude) de l'univers à la lumière de la relation logique entre le nombre (les mathématiques) et l'alphabet (le langage). Il y présente la réalité et l'autonomie conceptuelle des idées (auxquelles se réfèrent les symboles) comme une alternative au platonisme et à d'autres idéologies. Il dispose de fausses interprétations, malentendus, et objections au moyen du dialogue.
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Gardin, Jean-Claude. "Archéologie, formalisation et sciences sociales." Sociologie et sociétés 31, no. 1 (October 2, 2002): 119–27. http://dx.doi.org/10.7202/001282ar.

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Abstract:
Résumé L'archéologie est depuis vingt ans le lieu d'un programme de recherches consacrées à une analyse formelle des constructions historiques, inspirée du paradigme computationnel. Les travaux menés dans cette voie apportent quelque lumière sur des questions d'épistémologie pratique, groupées ici sous trois titres: le sens et la place du " naturel " dans ces constructions (langage naturel, logique naturelle, raisonnement naturel) ; la manière dont on s'y accommode ou non de la pluralité des interprétations et de leur caractère réputé non cumulatif ; la viabilité des positions médianes recommandées aujourd'hui entre science et littérature ou sens commun. L'article expose les enseignements tirés du programme logiciste sur ces différents points, en archéologie, et s'achève par une interrogation sur leur pertinence dans les sciences sociales en général.
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Gobille, Boris. "L’événement Mai 68: Pour une sociohistoire du temps court." Annales. Histoire, Sciences Sociales 63, no. 2 (April 2008): 319–49. http://dx.doi.org/10.1017/s0395264900026950.

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Abstract:
RésuméLa crise de mai-juin 1968 en France a fait l’objet de multiples interprétations qui tendent à en privilégier les conséquences supposées ou les origines. Contre ce double évitement de l’événement, il convient de revenir à la conjoncture elle-même et à ce qui en constitue l’énigme : la désectorisation et la synchronisation des mobilisations, notamment étudiantes et ouvrières. Les acquis de l’historiographie, des sciences sociales et de la sociologie des crises politiques invitent à reconsidérer le poids des logiques de situation dans les phénomènes de radicalisation et les effets qu’exerce un contexte instable et incertain sur les acteurs mobilisés. Il reste que l’événement n’est pas arraché à l’histoire et que le présent de la crise est aussi fait de réemplois du passé. Aussi une sociohistoire du temps court a-telle vocation à penser ensemble histoire événementielle et histoire structurelle. La désectorisation puis la normalisation du jeu politique apparaissent dès lors comme le produit complexe, advenu mais non nécessaire, de jeux d’échelle multiples liant propriétés de la fluidité politique et mutations antérieures, intrigue nationale et intrigues locales.
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Grondin, David. "Qui a peur du tournant linguistique ?" Études internationales 48, no. 2 (February 14, 2018): 231–55. http://dx.doi.org/10.7202/1043266ar.

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Abstract:
Ce texte entreprend de réfléchir au « tournant pratique » analysant le champ de l’international par les pratiques à partir du texte de Vincent Pouliot. Nous saisissons l’occasion de ce forum pour examiner son plaidoyer pour un tournant pratique enri(qu’il nomme la logique du praticable), à la lumière de la politique disciplinaire. Nous soutenons que son texte constitue une intervention politique au sein du champ desripour faire accepter par le mainstream un tournant pratique. Nous procédons en trois temps : 1) un arrêt par le tournant linguistique, contre lequel se positionne le tournant pratique, en invoquant la division constructivisme-poststructuralisme ; 2) l’exploration du plaidoyer de Pouliot, ainsi que ses intentions, ses limites et l’épistémologie sobjectiviste qui sous-tend sa méthodologie interprétative ; et 3) une critique du sobjectivisme comme ne permettant pas à la discipline d’intégrer la richesse du détail de l’enquête ethnographique et constituant du coup un acte politique en faveur d’une vision scientiste de la discipline.
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Ruel, Julie, André C. Moreau, and Johanne April. "Modélisation des processus en jeu en contexte de transition scolaire d’enfants ayant des besoins particuliers." Phronesis 3, no. 3 (August 29, 2014): 13–25. http://dx.doi.org/10.7202/1026391ar.

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Abstract:
En contexte de la première rentrée scolaire des enfants ayant des besoins particuliers, la planification de cette transition vise quelques objectifs, notamment d’assurer la continuité éducative entre les différents milieux de vie de l’enfant, de faciliter son intégration dans le nouvel environnement, de préparer le milieu à l’accueillir avec ses particularités, d’adapter les activités aux besoins de l’enfant et d’encourager la participation active de la famille et des autres intervenants qui connaissent l’enfant. Une recherche qualitative/interprétative a permis d’examiner la dynamique du travail réalisé en réseau lorsque différents acteurs intersectoriels, incluant les parents, planifient cette transition d’enfants ayant des besoins particuliers. Trois réseaux ont été étudiés sur une période d’un an. Les résultats recueillis ont permis d’approfondir la façon dont des acteurs intersectoriels ont travaillé de concert, en réseau, pour favoriser une transition vers le préscolaire de qualité aux enfants ciblés. L’article porte sur la modélisation des processus en jeu lors de cette transition planifiée : les processus structurels et les processus interactionnels sont imbriqués à la dynamique qui se développe entre les acteurs lors des différentes opérations du travail en réseau et lorsque les savoirs sont en partage. Les acteurs ont profité des occasions offertes par les processus structurels pour oeuvrer ensemble à un « intérêt supérieur ». Ils ont évolué d’une logique d’action individuelle à une logique d’action collective; ils ont risqué des déplacements de rôle. Enfin, le temps dédié et la durée sont des éléments ayant contribué à la qualité de la démarche.
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Morissonneau, Christian. "La colonisation équivoque." Articles 19, no. 1 (April 12, 2005): 33–53. http://dx.doi.org/10.7202/055772ar.

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Abstract:
Cet article cherche à retrouver les significations des mouvements de colonisation québécois au XIXe siècle. Les interprétations semblent rendre univoque ce phénomène aux multiples aspects. L'article ne retient pas les seules finalités agricoles et forestières. Les conduites des colons et le discours d'un leader colonisateur sont examinés. Le colon n'est pas tant vu comme agriculteur ou bûcheron que comme participant d'une tradition de mobilité (coureur de bois, voyageur, forestier, colon), c'est-à-dire du nomadisme québécois (dichotomie colon/habitant ou forêt/terre). La logique interne du mouvement est analysée à travers les idées de l'abbé Provost (1860-1880) sur l'ouverture de la Mattawinie (nord de Joliette, dans les Laurentides). On y trouve un plan d'occupation du territoire et de développement économique qui permet de critiquer l'étiquetage « agriculturiste » des leaders de la colonisation. Trois composantes principales se dégagent de ces idées : une stratégie géopolitique, un projet religieux, un développement économique par étapes.
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Maggini, Golfo. "Gestalt, subjectivité, négativité : l'interprétation heideggerienne du Surhomme et sa critique de la morphologie des cultures chez Spengler." Philosophiques 26, no. 1 (October 2, 2002): 53–70. http://dx.doi.org/10.7202/004954ar.

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Abstract:
RÉSUMÉ Notre article traite de l’interprétation heideggerienne du Surhomme ( Ubermensch ) chez Nietzsche en prenant en considération tout particulièrement sa désignation comme forme ( Gestalt ) dans les cours de 1939-1946 qui constituent, sous plusieurs aspects, la culmination du « différend » ( Auseinandersetzung ) avec lui. En effet, si anthropomorphie et subjectivité s'appartiennent mutuellement dans la métaphysique moderne, cette coappartenance trouve son achèvement chez le Surhomme. Elle indique par ailleurs la forclusion du sujet nietzschéen dans la logique de la négation, témoignage de la tentative heideggerienne pour « dialectiser » Nietzsche. C’est ainsi qu’une continuité s'établit entre sa position métaphysique et la dialectique hégélienne. Par ailleurs, nous nous efforçons de projeter cette interprétation réductrice sur la critique par Heidegger d’une des figures majeures du néohégélianisme au tournant du siècle, à savoir Oswald Spengler, telle qu’elle a lieu dans ses cours de l’herméneutique de la facticité (1919-1923). Notre stratégie interprétative est fidèle au principe interprétatif qui consiste à dire que le Heidegger d’avant Être et Temps , nous offre les outils nécessaires pour aborder certains motifs essentiels du développement ultérieur de sa pensée dont notamment sa confrontation avec la métaphysique.
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Randall, Marilyn. "Le roman en perspective curieuse." Dossier 38, no. 1 (January 14, 2013): 59–72. http://dx.doi.org/10.7202/1013448ar.

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Abstract:
« Trou de mémoire sera, lui aussi, une anamorphose, une série d’effets de perspective et de trompe-l’oeil. » Ce jugement sur le roman, émis par René Dionne en 1968, est suivi de près par un autre : « Trou de mémoire ne réussit qu’à dissimuler bien imparfaitement, malgré le fin drapé de sa prose et de sa composition en trompe-l’oeil, l’individu Hubert Aquin **. » Ces deux constats — que l’anamorphose gouverne la forme du roman et que la figure de l’auteur y est cachée — n’ont cessé de dominer la critique de Trou de mémoire depuis sa publication. Si l’anamorphose semble tournée résolument vers l’activité lectorale, posant un dilemme qui exige une multiplicité de perspectives, voire une schizophrénie perceptuelle, elle révèle en même temps la présence d’une intention auctoriale à l’origine du sens. L’anamorphose pose une énigme herméneutique située aux antipodes de la logique de « l’oeuvre ouverte » : qui ne déchiffre pas la « figure cachée » a raté sa lecture ; qui la déchiffre a perdu sa liberté interprétative ; l’auteur lui impose le sens final qu’il est seul à déterminer. L’anamorphose figure l’inscription à même l’oeuvre de la présence de l’auteur et de son intention. Que l’anamorphose comme clé de lecture de Trou de mémoire n’ait pas abouti à ouvrir tous les mystères de l’oeuvre ne fait que renforcer sa signification fondamentale, celle de révéler derrière les perspectives multiples du texte la présence singulière de son auteur.
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Maroudaye, Béatrice. "Itinéraires pour Mexico (XVIe-XIXe siècles). L’Échelle intemporelle dans les représentations." Revista Trace, no. 49 (July 23, 2018): 55. http://dx.doi.org/10.22134/trace.49.2006.468.

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Abstract:
Au XVIe siècle, Mexico, capitale du territoire mexicain que l’on appelait communément la Nouvelle-Espagne se situe sans doute à l’intersection de la géographie, de l’histoire, de la politique, de la religion et de l’économie de l’Espagne. L’essor urbain est bientôt souligné par la diversité des fonctions et des activités mises en place sur le territoire. D’ailleurs, la ville va constituer un modèle pour les futures villes américaines et sera davantage représentée que les autres. Il semble logique que nous portions toute notre attention aux représentations de ce pays et de cette ville en particulier, depuis sa fondation, afin de mieux appréhender la manière dont l’Espagne conçoit l’administration de ses colonies. De plus, nous ne pouvons rester indifférents à l’idée que les Aztèques avaient de la nature et à la manière dont ils pensaient et utilisaient l’espace, lui donnant ainsi une tonalité symbolique. Cependant, lorsque nous consultons les documents cartographiques ou plus généralement les images européennes du XVIe au XVIIIe siècle, nous nous apercevons que les cartes manquent et que l’annotation des échelles est très rare. À l’époque, les atlas sont peu nombreux en Espagne. On préfère les chroniques universelles traduites ou originales mais dont le caractère est éminemment religieux. Cette charge religieuse masque la réalité des paysages et particulièrement la nature des expériences vécues, soumises en général à l’imaginaire préparé des Européens. Nous possédons plutôt des interprétations que la description du réel. Par conséquent, ces documents véhiculent des informations contribuant à répandre des connaissances erronées sur le Nouveau Monde, elles-mêmes teintées d’une empreinte médiévale. Par ailleurs, les atlas de l’Amérique mettent surtout en lumière les difficultés de l’administration du territoire ainsi que les lois mises en place par les corregidores. L’Espagne de Charles Quint montre en effet beaucoup de zèle à contrôler et agrandir son territoire. En raison du caractère innovateur de l’intervention espagnole, les souverains se considèrent les hérauts de l’époque et élaborent finalement un projet qui sera mûrement réfléchi. Que nous disent donc les représentations ?
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Malena-Chan, Rachel. "Recherche qualitative originale - Modélisation narrative pour étudier l’engagement à l’égard de la lutte contre les changements climatiques chez de jeunes dirigeants communautaires." Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 39, no. 4 (April 2019): 172–82. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.39.4.07f.

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Abstract:
Introduction Plusieurs décennies de diffusion des connaissances sur les changements climatiques n’ont pas mené à des actions adéquates pour contrer les effets de ces derniers sur la santé des populations et l’équité en santé au Canada. Il a été prouvé que ce sont les perceptions et les interprétations basées sur le contexte qui conduisent à l’engagement. L’étude de l’engagement à l’égard de la lutte contre les changements climatiques nécessite donc une analyse de l’expérience contextuelle. Méthodologie Cette étude qualitative, qui repose sur l’approche narrative, visait à interpréter la signification des changements climatiques auprès de dix dirigeants communautaires à Saskatoon (Saskatchewan, Canada), dont l’âge variait entre 20 et 40 ans. Nous avons étudié leur discours sur les changements climatiques à la fois sur le plan structurel et sur le plan thématique. Résultats Nous avons élaboré un modèle pour organiser les résultats et décrire les concepts de fidélité et de dissonance dans le discours des participants. D’après nos résultats, la connaissance des changements climatiques et la motivation personnelle à agir n’empêchent pas la dissonance narrative, ce qui entrave l’émergence de réponse personnelle significative. Cette dissonance est susceptible d’apparaître là où des obstacles internes et externes gênent la mobilisation, et ce, à divers moments de la narration, à savoir lors du passage (1) de la connaissance du défi à un sentiment d’agentivité à cet égard, (2) de cette agentivité à un sentiment de responsabilité dans le choix d’agir, (3) de cette responsabilité au sentiment d’être en mesure de produire des résultats positifs malgré les défis contextuels et enfin (4) de cette capacité à l’émergence d’un sens moral en faveur de l’action en contexte. Sans cette fidélité narrative, il y a risque d’entrave à une mobilisation significative. Conclusion La modélisation du discours est utile pour étudier l’engagement à l’égard de la lutte contre les changements climatiques et éclaire, pour l’approche axée sur la santé des populations, les possibilités de surmonter les entraves à une mobilisation significative. Cette approche, formulée en utilisant une logique émotionnelle et morale pour parler des changements climatiques, pourrait aider les jeunes dirigeants à surmonter les obstacles internes et externes à leur engagement.
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Ouellet, Fernand. "L'échec du mouvement insurrectionnel, 1837-1839." Articles 6, no. 2 (April 12, 2005): 135–61. http://dx.doi.org/10.7202/055264ar.

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Abstract:
Le mouvement insurrectionnel de 1837-38 a été interprété de multiples façons. Certains historiens y ont vu le fruit d'une poussée subite de colère et d'indignation, évidemment non préméditée, qui aurait été déclenchée par les résolutions de Lord Russell qui violaient un principe constitutionnel. Cette vue des choses nous paraît assez peu conforme à la mentalité canadienne-française. Le recours spontané aux armes n'a jamais été le moyen de prédilection utilisé par les Canadiens français pour réaliser leurs objectifs collectifs ou pour faire valoir leurs réclamations. La Fontaine qui les connaissait bien disait que leur arme principale était l'inertie et, ajoutons-le, l'agitation verbale. Les insurrections ne s'expliquent principalement ni par une réaction spontanée ni par le souci de défendre des principes, soit politiques, soit constitutionnels. La masse paysanne ne vivait pas encore à l'âge du libéralisme ni à celui de la démocratie. D'autres historiens, parfois les mêmes, ont parlé d'aboutissement logique d'un long conflit politique et constitutionnel, par conséquent non nationaliste en ses dimensions principales mais ultimement de portée nationale. Quelques-uns cependant, tel Filteau, n'ont pas hésité à postuler le caractère nationaliste des troubles de 1837-38. On a aussi parlé d'explosion de caractère réformiste ; on a opéré un rapprochement avec le mouvement chartiste anglais, avec celui de la démocratie jacksonnienne ; finalement, on a annexé à une même réalité les insurrections des deux Canadas. On a voulu montrer par là qu'il s'agissait en définitive d'abattre des oligarchies coloniales afin de promouvoir un système colonial édifié sur des bases plus libérales. En somme, le phénomène insurrectionnel, pour autant que ses origines réelles, son caractère, son ampleur et ses conséquences sont mis en cause, a été simplifié à l'extrême. On ne doit pas non plus oublier les condamnations systématiques, appuyées sur le droit canon et les préceptes moraux, dont ce mouvement a été l'objet de la part de nombreux historiens. À cet égard, Chapais fait figure de modèle. Il est parvenu à surclasser bien des historiens-clercs sur leur propre terrain, soit, celui de la ferveur moralisante. Que beaucoup de ces interprétations soient partiellement justes, on l'admettra volontiers. Mais ce qui, dans l'ensemble, fait le plus défaut, c'est une perspective globale qui restitue à ce phénomène son sens et sa complexité. Il nous paraît évident que si le mouvement insurrectionnel n'avait eu que des racines politiques, même lointaines, il n'aurait pas eu lieu. Il est non moins clair que s'il n'avait engagé que des principes abstraits, il n'aurait en aucune façon mobilisé la masse rurale, pas plus, du reste, que les professions libérales. La crise qui prépara l'explosion insurrectionnelle était d'abord économique et sociale avant d'être politique. La crise agricole, les tensions démographiques et sociales, la situation particulièrement critique des professions libérales, sont les fondements principaux de la réaction nationaliste qui mobilise certaines élites et rallie une portion importante de la masse. On ne niera pas non plus l'influence des idéologies autres que le nationalisme. Nous avons déjà dit pourquoi elles ont fait intrusion dans la société canadienne-française et quelles fonctions elles y ont assumées. Le libéralisme français et anglais, le radicalisme britannique, la démocratie jeffersonnienne et jacksonnienne ont, tour à tour et à des degrés divers, influencé les élites politiques en fonction même des besoins qui leur étaient propres. Mais ces courants idéologiques n'ont jamais rejoint la masse rurale pas plus que la minorité ouvrière. Au total, on dira que ces systèmes de valeurs et de pensée demeurent tributaires des fins poursuivies par l'idéologie dominante, le nationalisme. Ajoutons qu'avant de s'exprimer dans deux insurrections successives, la réaction nationaliste, parce qu'elle visait au contrôle des structures politiques au profit des professions libérales et de la nationalité canadienne-française, s'affirme au niveau politique. A partir de 1806, les conflits politiques s'enracinent en même temps que les malaises économiques, les pressions démographiques et les tensions sociales. De temps à autre, en regard même des améliorations passagères survenues dans l'un ou l'autre secteur, on assiste à un amenuisement relatif des conflits. Même si l'initiative majeure appartient à l'économique, l'interdépendance des différents niveaux d'activité éclate à chaque instant. Il en est de même de la mentalité et des oscillations de la psychologie collective qui se situent en regard même de ce contexte global. L'heure est au pessimisme, aux visions tragiques et à l'agressivité. G.-J. de Lotbinière écrira en 1852 : « Il me semble que nous sommes dans un âge où l'on sent plus vivement qu'autrefois. Nos Pères savaient conserver jusqu'à la fin leur vivacité et leur gaieté malgré toutes les vicissitudes de la vie, maintenant nous prenons tout au sérieux : vie intime, vie publique. Nos blessures ne se cicatrisent plus. À qui la faute ? ». On ne doit pas oublier non plus le rôle capital des personnalités dominantes, en particulier le rôle de Papineau. Ce dernier est à la fois le reflet de la situation, un de ses principaux définisseurs et l'instrument par lequel s'exprime la réaction nationaliste. Ses ambitions, ses intérêts et surtout sa personnalité en font l'homme de cette réaction Arrivé à la tête du mouvement nationaliste pour toutes sortes de motivations, il parvient à en conserver la direction pendant près de vingt-cinq ans. Après 1830, il forme même le projet de devenir président d'une république canadienne-française indépendante ou rattachée à l'Angleterre par des liens fort ténus. Mais Papineau était l'homme de l'opposition, de l'obstruction systématique et de l'agitation verbale. Il n'était pas taillé pour l'action. Idéaliste, doctrinaire, indécis, profondément tiraillé entre des tendances contraires, son royaume était la Chambre d'Assemblée. Il était davantage un symbole que l'animateur d'un mouvement révolutionnaire. En somme, rien ne le prédisposait, si ce n'est son ambition et la fidélité au mythe qu'il incarnait, à être le chef d'une insurrection et à le demeurer malgré tout. Pourtant ses attitudes politiques conduisaient directement à une prise d'armes. L'obstruction systématique qu'il pratique après 1831-32 et l'intransigeance de ses revendications ne pouvaient avoir d'autre issue à moins que l'Angleterre et la minorité britannique du Bas-Canada ne consentissent à des concessions globales. Or, l'une et l'autre se refusent absolument à envisager cette option. Au moment où débute l'année 1837, les conflits politiques paraissent insolubles. En somme, les insurrections de 1837-38 seraient l'aboutissement logique d'un ensemble de facteurs, dont certains jouaient depuis les premières années du XIXe siècle. Est-ce à dire que cela suffisait à garantir le succès de l'opération ?
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Desgagnés, Jean-Yves, Georges Goma-Gakissa, and Lorraine Gaudreau. "Toutes et tous dans le même bateau." Le dossier : Pauvreté et intervention sociale en milieu rural : portrait, bilan et prospective 30, no. 1 (September 21, 2018). http://dx.doi.org/10.7202/1051401ar.

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Au Québec, la recherche académique en travail social relative à la pauvreté apparaît, en ce début de 21esiècle, comme toujours, principalement agrippée à l’urbanité. Le contenu de cet article présente les résultats de deux recherches qualitatives exploratoires, de type recherche-action participative (RAP), menées en milieu rural québécois et s’étant intéressées à l’intervention sociale dans le champ de la pauvreté à partir des regards croisés de deux groupes d’acteurs en interaction, soit des expert.e.s du vécu (EV) et des expert.e.s de la pratique (EP). L’analyse des entretiens a permis de constater que cette intervention s’inscrivait dans une réalité sociale multidimensionnelle et complexe. À partir d’une mise en perspective inspirée de deux univers théoriques, l’analyse des données recueillies a révélé que l’intervention sociale sur la pauvreté en milieu rural constituait un espace de tension traversé par deux grandes logiques : celle des acteurs et celle des environnements (économique, politique et idéologique). Dans la logique des acteurs, l’enjeu de la définition de la situation (ou de la perception commune) qui détermine les actions à entreprendre est influencé principalement par la capacité des groupes d’acteurs (EV-EP) à dépasser leurs catégories auto-interprétatives. Dans la logique des environnements, deux semblent déterminants pour le succès ou l’échec de l’intervention sociale : l’environnement politique, tout particulièrement celui des politiques publiques du gouvernement du Québec, et l’environnement territorial, soit celui de la ruralité.
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Burnay, Nathalie. "Chômage de longue durée, transmissions générationnelles et modèles normatifs." 55, no. 1 (March 18, 2009): 47–65. http://dx.doi.org/10.7202/029489ar.

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Abstract:
Depuis les enquêtes de Lazarsfeld dans les années 1930, de nombreux scientifiques ont mis en évidence les conséquences économiques, psychiques et relationnelles qu’engendre une expérience de chômage. Mais plus rares sont les études consacrées au devenir des enfants. Pourtant, la crise qui affecte les pays occidentaux depuis la moitié des années 1970 n’est pas sans poser la question de la transmission des cadres normatifs dans un contexte familial de chômage de très longue durée. À travers l’analyse d’entretiens croisés au sein de familles, cet article va tenter de démêler les fils complexes des logiques de transmission générationnelle dans un tel contexte de déstructuration du rapport au travail et à l’emploi. Deux clés interprétatives permettront de mieux cerner les enjeux personnels, familiaux et sociaux d’une crise qui perdure : la présence ou non d’une souffrance parentale et la possibilité pour le jeune de nouer des rapports de confiance interpersonnels.
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Carrier, Nicolas, and Bastien Quirion. "Les logiques de contrôle de l’usage des drogues illicites : La réduction des méfaits et l’efficience du langage de la périllisation." Articles 2, no. 1 (December 3, 2003). http://dx.doi.org/10.7202/007181ar.

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RésuméDans le champ du contrôle de l’usage des drogues illicites, la réduction des méfaits est souvent pensée comme une troisième voie en regard des logiques traditionnelles du prohibitionnisme et du thérapeutique orienté vers l’abstinence. L’analyse comparative de ces trois logiques amène les auteurs à établir les limites de la rupture induite par la réduction des méfaits. Par la cartographie du territoire que colonise la réduction des méfaits, s’aperçoit non pas la disqualification du prohibitionnisme et du thérapeutique, mais l’extension des dispositifs de contrôle. Après avoir conduit cette analyse et commenté certains effets du concubinage des trois logiques, les auteurs présentent plusieurs thèses sociologiques permettant de signifier les succès politiques de la réduction des méfaits. Quelques interprétations de ces succès sont proposées.
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Esquenazi, Jean-Pierre. "Éléments de sociologie du film." 17, no. 2-3 (November 16, 2007): 117–41. http://dx.doi.org/10.7202/016753ar.

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Résumé Dans le présent article, l’auteur cherche à approfondir la « sociologie du cinéma » amorcée par Pierre Sorlin en posant les jalons d’une sociologie du film capable d’intégrer les apports de l’analyse de film. En s’appuyant sur les acquis des travaux d’histoire du cinéma, sur la réflexion patiente des historiens d’art et, aussi, sur deux études de cas portant sur l’oeuvre de Hitchcock et celle de Godard, il trace les contours théoriques d’une sociologie du film. Elle commence avec une définition originale du film, considéré comme un processus qui traverse des états différents tout au long de son histoire. Cette définition suppose un ensemble de concepts que l’auteur s’attache à présenter, avec l’espoir d’en réduire le nombre et de les adapter aux différentes pratiques de recherches. On appelle institution cinématographique le lieu où les films sont fabriqués suivant des directives caractéristiques : les directives définissent les genres et les formats des projets de film entrepris. Les cinéastes, pour réaliser ces directives, utilisent des modèles énonciatifs qui relèvent de leur compétence. Ainsi, chaque film peut être mesuré par rapport aux habitudes et conventions que ces modèles impliquent. En ce sens, il constitue une image ou une paraphrase de son institution : il en figure la logique propre. L’interprétation du film achevé procède de l’une ou l’autre logique du lieu où il est présenté. On appelle institutions d’interprétation de tels lieux. Un film y est interprété suivant le savoir culturel des publics qui, à partir de leur conception du monde et à partir du contexte de fabrication du film, lui appliquent les modèles interprétatifs qu’ils jugent appropriés. Ce qu’on appelle « le sens » d’un film est donc exactement le résultat d’un processus interprétatif particulier, et la sociologie du film doit nécessairement tenir compte du fait qu’un film possède en général plusieurs significations, chacune d’elles résultant de la rencontre entre le film et un public spécifique.
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Gunster, Shane, and Bob Neubauer. "From Public Relations to Mob Rule: Media Framing of Social Licence in Canada." Canadian Journal of Communication 43, no. 1 (March 15, 2018). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2018v43n1a3342.

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Abstract:
Background Social licence refers to the idea that corporations and governments require broad public support for resource development projects from affected communities, citizens, and stakeholders. Talk of social licence has become pervasive in media discussions of resource development in Canada and especially prominent in debates around oil pipelines. Analysis This article explores changing Canadian newspaper coverage of social licence over the past two decades. It identifies and analyzes the formation of four distinct “logics” of social licence: corporate, regulatory, oppositional, and conservative attack.Conclusions and implications This analysis provides a more robust framework for understanding how different groups have advanced competing visions of social licence within the public sphere, while illuminating the active role that news media have played in shaping the definition of social licence to fit their own editorial cultures.Contexte « Permis social » se rapporte à l’idée que les sociétés commerciales et les gouvernements requièrent, pour le développement des ressources, l’appui des communautés, citoyens et parties prenantes concernés. Cette idée de permis social apparaît souvent dans les discours médiatiques sur le développement énergétique au Canada, surtout par rapport aux oléoducs.Analyse Cet article explore les changements dans la manière dont les journaux canadiens ont traité du permis social au cours des deux dernières décennies. Par rapport à ce concept, il identifie et analyse la formation de quatre « logiques » différentes : corporative, règlementaire, oppositionnelle et conservatrice attaquante.Conclusion et implications Cette analyse fournit un cadre plus robuste pour comprendre comment divers groupes ont mis l’accent dans la sphère publique sur des interprétations divergentes du permis social. D’autre part, elle élucide le rôle actif joué par les médias d’information dans la définition, selon leurs orientations éditoriales, de ce qu’est le permis social.
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Rouchon, Pierre. "Quantum systems and control 1." Revue Africaine de la Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 9, 2007 Conference in... (September 22, 2008). http://dx.doi.org/10.46298/arima.1904.

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Abstract:
http://www-direction.inria.fr/international/arima/009/00920.html International audience This paper describes several methods used by physicists for manipulations of quantum states. For each method, we explain the model, the various time-scales, the performed approximations and we propose an interpretation in terms of control theory. These various interpretations underlie open questions on controllability, feedback and estimations. For 2-level systems we consider: the Rabi oscillations in connection with averaging; the Bloch-Siegert corrections associated to the second order terms; controllability versus parametric robustness of open-loop control and an interesting controllability problem in infinite dimension with continuous spectra. For 3-level systems we consider: Raman pulses and the second order terms. For spin/spring systems we consider: composite systems made of 2-level sub-systems coupled to quantized harmonic oscillators; multi-frequency averaging in infinite dimension; controllability of 1D partial differential equation of Shrödinger type and affine versus the control; motion planning for quantum gates. For open quantum systems subject to decoherence with continuous measures we consider: quantum trajectories and jump processes for a 2-level system; Lindblad-Kossakovsky equation and their controllability. Ce papier décrit plusieurs méthodes utilisées par les physiciens pour la manipulation d’états quantiques. Pour chaque méthode, nous expliquons la modélisation, les diverses échelles de temps, les approximations faites et nous proposons une interprétation en termes de contrôle. Ces diverses interprétations servent de base à la formulation de questions ouvertes sur la commandabilité et aussi sur le feedback et l’estimation, renouvelant un peu certaines questions de base en théorie des systèmes non-linéaires. Pour les systèmes à deux niveaux, dits aussi de spin 1/2, il s’agit: des oscillations de Rabi et d’une approximation au premier ordre de la théorie des perturbations (transition à un photon); des corrections de Bloch-Siegert et d’approximation au second ordre; de commandabilité et de robustesse paramétrique pour des contrôles en boucle ouverte, robustesse liée à des questions largement ouvertes sur la commandabilité en dimension infinie où le spectre est continu. Pour les systèmes à trois niveaux, il s’agit: de pulses Raman; d’approximations au second ordre. Pour les systèmes spin/ressort, il s’agit: des systèmes composés de sous-systèmes à deux niveaux couplés à des oscillateurs harmoniques quantifiés; de théorie des perturbations à plusieurs fréquences en dimension infinie; de commandabilité d’équations aux dérivées partielles de type Schrödinger sur R et affine en contrôle; de planification de trajectoires pour la synthèse portes logiques quantiques. Pour les systèmes ouverts soumis à la décohérence avec des mesures en continu, il s’agit: de trajectoires quantiques de Monte-Carlo et de processus à sauts sur un systèmes à deux niveaux; des équations de Lindblad-Kossakovsky avec leur commandabilité.
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Mekki-berrada, Abdelwahed. "Ethnopsychiatrie." Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.045.

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Abstract:
Le terme « ethnopsychiatrie » a été proposé pour la première fois, autour des années 1940, par le psychiatre et diplomate haïtien Louis Mars (1945). « Ethno-psych-iatrie » vient de ethnos qui en grec ancien, et à la suite d’une série de glissements sémantiques signifie tour à tour famille, tribu, peuple, nation, race. Le terme psuche indique les idées d'âme et d'esprit et, enfin, celui de iatros réfère au médecin, au guérisseur, au soin et au médicament. La notion d’ethnopsychiatrie consiste donc en cette alliance complexe entre ethnos, psuche et iatros. Dans la présente rubrique, l’ethnopsychiatrie est sommairement abordée selon trois dimensions essentielles, à savoir : 1. l’ethnopsychiatrie comme ensemble de théories et de pratiques culturelles; 2. l’ethnopsychiatrie comme discipline anthropologique; et 3. l’ethnopsychiatrie comme pratique clinique. 1. En tant que théorie et pratique culturelle, l’ethnopsychiatrie se veut universelle. Pour Georges Devereux (1908-1985), considéré comme le fondateur de l’ethnopsychanalyse (variante fondatrice de l’ethnopsychiatrie) (Laplantine 2007), « il n’est pas de peuple sans ‘’ethnopsychiatrie’’, c’est-à-dire sans son propre repérage, sans ses modalités de prise en charge des désordres, de ce type de négativité que la science appelle ‘’psychopatologie’’ » (cité par Nathan 2011). L’alliance complexe entre ethnos, psuche et iatros (ethno-psych-iatrie), se décline cependant de multiples façons et par différents peuples pour construire des espaces d’expression du désordre, du mal, du malheur, du mal-être, de la maladie, de la souffrance sociale et de leur dimension cosmogonique. Ces espaces sont des ethnopsychiatries plurielles que chaque société humaine abrite comme dans les traditions ayurvédique, humorale, homéopathique, exorcistique, chamanistique qui s’ajoutent à une liste interminable de théories et d’actions au sujet de la maladie et de l’univers. L’ethnopsychiatrie inclut aussi des rituels tels que, parmi tant d’autres, Mpombo, Mizuka et Zebola qui déploient un répertoire de gestes, de signes et d’êtres mythiques, et qui permettent aux femmes congolaises de (re)négocier leur rôle social et de (re)prendre une parole singulière pour exprimer leur mal-être dans une société où la parole dominante est généralement collective. Loin du Congo, nous retrouvons en Afrique de l’Est et dans la Péninsule arabique, le Zar, un rite impliquant essentiellement des femmes et favorisant lui aussi la résolution de conflits par l’expression collective de ceux-ci. Dans l’ensemble, l’ethnopsychiatrie contribue à la saisie des désordres intrapsychiques, interpersonnels ou sociaux, et cosmogoniques menaçants (Mekki-Berrada 2013). L’ethnopsychiatrie peut être considérée comme un « fait culturel total » qui se décline dans toutes les cultures et dans toutes les sociétés à travers les cinq continents. Au-delà de tous les particularismes, l’ethnopsychiatrie demeure à chaque fois culturellement située et consiste idéalement à transformer un monde chaotique en un monde qui fait sens pour la personne souffrante et son entourage. La psychiatrie contemporaine, elle-même, peut être considérée comme étant une ethnopsychiatrie parce qu'elle est comme les autres culturellement ancrée et dotée d’un ensemble de théories et de pratiques qui lui sont propres (Mekki-Berrada, 2013). Le « fou » dans l’Europe du XVIIIe siècle était un être de « déraison », dans le sens foucaldien du terme, au même titre que tous les autres exclus de la « raison » dominante de l’époque mêlant valeurs religieuses chrétiennes et valeurs sociales aristocratiques et monarchiques; le « fou », « l’insensé » se retrouvait alors avec les mendiants, les homosexuels, les libertins, les prostituées, tous entassés dans les hôpitaux généraux à des fin de contrôle social (Foucault 1972). La psychiatrie moderne est née dans l’Europe de l’Ouest du XIXe siècle quand le fou cessa d’être délinquant, pour être considéré comme malade. Même si, partiellement libéré du regard inquisiteur de l’Église et de la Monarchie, le « déraisonnable » devient aujourd’hui tantôt proie, tantôt sujet, au regard de la psychiatrie contemporaine. 2. En tant que discipline, l’ethnopsychiatrie se propose d’étudier les ethnopsychiatries comme espaces culturels où convergent les savoirs nosologiques, étiologiques et thérapeutiques au sujet du « désordre » mental, social et cosmogonique. L’ethnopsychiatrie-discipline ne constitue pas un bloc théorique monolithique. Sans nous arrêter sur les particularismes régionaux ou nationaux de l’anthropologie (« américaine », « britannique », « française »), la tendance historique générale de l’ethnopsychiatrie veut que cette discipline étudie, à ses débuts, la geste thérapeutique « exotique », non-occidentale, non-biomédicale. Avec le tournant interprétatif inauguré en anthropologie dans les années 1970 par Clifford Geertz et ce que l’on nommera dans les années 1980, avec Arthur Kleinman et Byron Good, l’anthropologie médicale interprétative, l’ethnopsychiatrie va cesser de se limiter aux espaces ethnomédicaux non-occidentaux pour se pencher aussi sur les «traditions ethnomédicales occidentales» incluant la biomédecine et la psychiatrie (Mekki-Berrada 2013), tout en plongeant dans le foisonnement des symboles et des interprétations de la maladie, du mal et du malheur. L’anthropologie médicale interprétative utilisera la culture comme moteur explicatif et principal cheval de bataille théorique. Elle sera cependant vite soumise aux vives critiques de Soheir Morsy (1979) et d'Allan Young (1982). Pour ces auteurs, l'approche interprétative « surculturaliserait » la maladie car elle en privilégierait les significations culturelles et en évacuerait les dimensions sociales et politiques. Cette critique sera poursuivie par Baer et Singer (2003) au sein d’un nouveau paradigme qu’ils nommeront « anthropologie médicale critique », paradigme dans lequel l’économie politique de la santé mentale est le moteur explicatif de la maladie et de la souffrance. De ce point de vue la culture serait un outil idéologique au service de la classe dominante, un « réseau de significations autant que de mystifications » (Keesing 1987 cité par Good 1994) qui camouflerait les inégalités sociales. Généralement considérée comme radicale sur le plan théorique, l’anthropologie médicale critique finira par trouver un équilibre des plus constructifs avec un autre courant nommé « anthropologie médicale interprétative-critique » (Lock et Scheper-Hughes 1996) qui offre l’avantage conceptuel et méthodologique de n’évacuer ni le culturel ni le politique, mais articule ces éléments pour mieux cerner l’enchevêtrement complexe des dimensions tant culturelles et microsociales de la maladie mentale et de la souffrance sociale que leurs enjeux macrosociaux. 3. En tant que pratique clinique, l’ethnopsychiatrie est relativement récente. Si Devereux apparaît comme le fondateur incontesté de l’ethnopsychiatrie-discipline, ce sont ses étudiants, Tobie Nathan et Marie-Rose Moro, qui fonderont l’ethnopsychiatrie-clinique à partir des années 1980, tous trois Français « venus d’ailleurs », porteurs et bricoleurs d’identités métissées. L’ethnopsychiatrie-clinique est une pratique psychiatrique, mais aussi psychologique, dépendamment de l’orientation centrale du « thérapeute principal » qui est soit psychiatre (ex. : Moro), soit psychologue (ex. : Nathan). En Amérique du Nord, ce sont essentiellement des psychiatres qui pratiquent l’ethnopsychiatrie-clinique, ou plutôt l’une de ses variantes, la « psychiatrie transculturelle » (Kirmayer, Guzder, Rousseau 2013) dont les principaux chefs de file sont basés à Harvard Medical School (ex. : Arthur Kleinman) ou à McGill University (ex. : Laurence Kirmayer, Cécile Rousseau). Il est à noter que l’ethnopsychiatrie clinique est très peu en vogue en dehors de l’Amérique du Nord et de l’Europe de l’Ouest. Il existe un certain nombre de variantes du dispositif clinique, mais une consultation ethnopsychiatrique nécessite au minimum : 1. un groupe de thérapeutes issus de cultures et de disciplines diverses, dont un-e seul est responsable et en charge de la circulation de la parole ; 2. la langue maternelle des patients et la présence d’interprètes culturels, ainsi que le passage d’une langue à l’autre, sont des éléments centraux du dispositif clinique afin d’aider à l’identification de nuances, subtilités, connotations et catégories culturelles; 3. le patient est fortement invité à se présenter en consultation avec des personnes qui lui sont significatives dans son propre réseau social ; 4. le dispositif groupal et le passage d’une langue à l’autre posent un cadre multi-théorique et l’ethnopsychiatre peut ainsi établir « un cadre métissé dans lequel chaque élément du matériel [biographique] peut-être interprété selon l’une ou l’autre logique » (Nathan 1986:126). Un tel dispositif facilite la mise en place d’un « espace intermédiaire » qui fait intervenir la culture comme « levier thérapeutique » et permet de révéler des conflits interpersonnels et intrapsychiques (Laplantine 2007 ; Streit, Leblanc, Mekki-Berrada 1998). Les ethnopsychiatres cliniciens procèdent souvent eux-mêmes à des « mini ethnographies » (« mini ethnography » ; Kleinman et Benson 2006) en se mettant « à l’école des gens qui consultent, pas l’inverse » (Nathan 2007). Ces mini ethnographies ont pour outil les « modèles explicatifs de la maladie » (« Illness Explanatory Models » ; Kleinman 1988) qui ont pour but d’être à l’écoute des perspectives des patients pour mieux explorer leur culture ainsi que les dimensions sociales et culturelles de la maladie mentale. En plus d’explorer la dimension culturelle du désordre, l’ethnopsychiatrie cherche à mieux comprendre la dimension psychiatrique des cultures tout en évitant de sur-psychiatriser la culture et de sur-culturaliser la psychiatrie (Laplantine 2007). Dans tous les cas, dès le début de la discipline qu’il a fondée, Devereux (1977) proposait une perspective « complémentariste » encore très utilisée aujourd’hui. Celle-ci exige le recours à la psychanalyse et à l’anthropologie de façon non simultanée, en ce sens que l’ethnopsychiatre est appelée à d’abord épuiser son recours à l’une des deux disciplines avant de se référer à l’autre, et ce, de façon constante. La méthode complémentariste s’accompagne nécessairement de la « décentration » qui est une attitude ou un mécanisme incontournable, qui force le thérapeute à identifier et à minimiser, dans la rencontre clinique, l’impact de sa subjectivité "égocentrée" ou "sociocentrée". En somme l’ethnopsychiatrie, telle que sommairement abordée ici, est un espace culturel où convergent les savoirs nosologiques, étiologiques et thérapeutiques, tous culturellement situés, et qui prend pour objet le « désordre » mental, social et cosmogonique; elle est aussi une discipline anthropologique qui se propose d’étudier ces espaces culturels ; elle est enfin une pratique clinique. Il s’agit de trois pans indissociables et constitutifs d’un même trièdre.
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Artaud, Helène. "Mer." Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.075.

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Il est désormais commun de le dire : les faits humains sont de plus en plus étroitement liés à l’espace maritime. Les exemples seraient légion, citons parmi les plus significatifs et contemporains: les revendications coutumières dont la mer fait l’objet parmi les communautés autochtones, en Australie notamment; les enjeux économiques et les confrontations nouvelles autour de l’appropriation des ressources marines, en Arctique ; les réseaux d’Aires Marines Protégées de plus en plus étendus, qui forment le projet d’une mer dont la responsabilité et l’administration pourraient être globales ; la submersion inexorable des îles Salomon, ou Maldives et la nécessité, pour ses actuels habitants, de fonder des utopies maritimes dans des États voisins ; et, pouvons-nous faire l’économie de cette tragique actualité : les itinéraires désespérés qu’engagent sur la Méditerranée des hommes acculés. Toute anthropologie sera-t-elle donc amenée à devenir « maritime » ? Force est de constater que cette mer, qui constitue aujourd’hui un élément de réflexion latent et apparemment incontournable, a tardé à investir le champ anthropologique. C’est bien en effet par sa marginalité dans le paysage intellectuel que s’est caractérisée l’« anthropologie maritime », définie comme telle au tournant des années 1970-1980 en Amérique du Nord et en Europe. L’étrangeté et l’ambivalence associées à la mer dans la pensée occidentale expliquent sans doute en partie cette curiosité tardive et, plus encore peut-être, la méthodologie mise en œuvre par ce « sous-champ disciplinaire » pour l’appréhender. Pour rendre compte de la relation de l’homme à un espace « irrémédiablement sauvage » (Corbin 2010 :75), deux approches ont en effet été privilégiées : une lecture matérialiste, absorbant dans un registre technique la teneur d’une interaction principalement fondée sur la "conquête" (Michelet 1935) et la "lutte" (Hugo 2002); et, une lecture continentale, impliquant le rapprochement sémantique et épistémologique avec un milieu terrestre plus familier. Les textes programmatiques qui définissent l’anthropologie maritime ne manquent pas de faire apparaître la permanence de ces entrées, en y incluant toutefois de discrètes variations. Dans le cas de la lecture continentale par exemple, c’est avec des interprétations divergentes que le référent terrestre est mobilisé, suivant que les auteurs privilégient une continuité terre-mer, ou qu’ils instaurent, a contrario, une césure entre un milieu et l’autre. Pour les tenants d’une continuité, la mer, inscrite dans le prolongement d’un espace continental, en poursuit les structures sociales et économiques. C’est en projetant sur elle et les marins les logiques du monde paysan (Breton 1981 : 8), en rapprochant les activités de pêche de celles de la chasse (Barnes 1996), en accusant un monisme épistémologique pour faire des perceptions associées à la mer des répliques de schèmes continentaux, qu’ils entendent penser cet espace. Pour les autres, l’appréhension de la mer implique, au contraire, de mettre en évidence sa radicale étrangeté. Ce milieu, jugé « hostile, « incertain » et « dangereux » (Poggie 1980), façonne des sociétés dont les structures sociales, techniques, économiques ou psychiques, appellent un traitement particulier et commun.
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Svanidzé, Tamara. "Rethinking the Georgian Literary Field in the Second Half of the 19th Century: The Role of European Cultural Transfers." Slovo How to think of literary... (February 25, 2020). http://dx.doi.org/10.46298/slovo.2020.6145.

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Abstract:
International audience The present work questions the logic and the functioning of the flows of importation in the field of literature in the second half of the 19th century, using the concept of cultural transfers, as developed by Michel Espagne and Michael Werner, along with Pierre Bourdieu’s concept of the literary field. These methodological perspectives allow us to relativize the canonical vision of Georgian literature and to illuminate the role played by the importation of European works in the organization and evolution of the internal literary field. My analysis of critical discourse and of paratexts reveals how much literary transfers enabled Georgian literature to renew itself and actively participated in the configuration of the host system, while at the same time contributing to the reinforcement of the positions that structure the Georgian intellectual field of the time. This field has witnessed the arrival of a new conception of literature conveyed by the reformist intelligentsia that relegates traditional practices to the periphery of the system, and and has become divided between literature in conformity with aesthetic norms and current ideologies and the “sub‑field.” By clarifying the motivations that have led to the selection and interpretation of European texts and authors, I hope to offer a better comprehensive perspective on the different facets of this field and on the power relations that constitute it. Le présent travail contribue à la relecture de l’histoire de la littérature géorgienne en interrogeant le fonctionnement et les logiques des flux d’importation dans le domaine de la littérature en Géorgie dans la seconde moitié du xixe siècle à l’aide du concept des transferts culturels élaboré par Michel Espagne et Michel Werner et de la notion du champ littéraire développé par Pierre Bourdieu. Ces perspectives méthodologiques permettent de relativiser la vision canonique de la littérature géorgienne et d’éclairer le rôle joué par l’importation des œuvres européennes dans l’organisation et l’évolution du champ littéraire interne. En effet, l’analyse des discours critiques et des paratextes révèle combien les transferts littéraires ont permis à la littérature géorgienne de se renouveler et ont participé activement à la configuration du système d’accueil, en contribuant au renforcement des positions qui structuraient le champ intellectuel géorgien de l’époque. Celui-ci connaît l’avènement d’une nouvelle conception de la littérature véhiculée par l’intelligentsia réformiste qui relègue les pratiques traditionnelles à la périphérie du système, et se voit partagé entre la littérature en accord avec les normes esthétiques et idéologiques en vigueur et le « sous-champ ». Ainsi, élucider les motivations qui ont conduit à la sélection et aux interprétations des textes et des auteurs européens offre une meilleure image globale des différentes facettes de ce champ et des rapports de force qui le constituent. სტატიის მიზანია თარგმანების როლის განსაზღვრა xix საუკუნის ქართული ლიტერატურული სივრცის ფორმირებაში. კვლევის მეთოდოლოგიურ საფუძვლად გამოყენებულია ბურდიეს (Pierre Bourdieu) ლიტერატურული ველის კონცეფტი და ესპანისა (Michel Espagne) და ვერნერის (Michael Werner) მიერ შემუშავებულ კულტურული ტრანსფერის თეორია, რომლის მიხედვითაც, კულტურული ტრანსფერები უნდა განიხილებოდეს აკულტურაციის ფენომენზე დაყრდნობით და კულტურული გავლენის პარადიგმის გვერდის ავლით, ანუ მიმღები კულტურის სპეციფიკაზე ყურადღების გამახვილებით. მათი საშუალებით განვავითარეთ ჰიპოთეზა, რომ ქართული ინტელექტუქლური ველი ჩამოყალიბდა უცხოური ელემენტების სესხებით და ეს სესხება არ ნიშნავს მარტივ იმიტაციას არამედ სელექციის, ადაფტაციისა და ტრანსფორმაციის მთელ პროცესებს. გარდა ამისა, განვიხილეთ ქართული ლიტერატურული ველის შიდა დინამიკა, კერძოდ, როგორ ახდენდნენ საზოგადოებრივ-პოლიტიკური ჯგუფები ევროპელი ავტორების მოხმობით სიმბოლურად დომინანტური პოზიციის დაკავებასა და გამყარებას.
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Vinck, Dominique. "Science(s)." Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.025.

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Les sciences désignent à la fois une série d'activités productrices de connaissances, plus ou moins différenciées d'autres activités sociales, et le résultat de ces activités (descriptions et énoncés de découvertes ou de lois décrivant ou prédisant des phénomènes, théories, méthodes de travail, savoir-faire incorporés, normes de comportement des scientifiques). Pour l'anthropologue, elles sont à la fois un objet de recherche et un cadrage (institutionnel, méthodologique et cognitif) de son travail, ce qui l'engage aussi dans une inévitable réflexivité. Du point de vue des sciences sociales, la science a été appréhendée (tradition mertonienne) comme une institution sociale distincte et exemplaire, dont la finalité est la production de connaissances rationnelles certifiées par les pairs. L'institution se caractérise par une structure normative qui régit le comportement des scientifiques telles que : universalisme, communalisme, désintéressement et scepticisme organisé. Les scientifiques qui agissent conformément à ces normes sont rationnels et humbles, capables de soumettre leurs productions à l’évaluation critique de leurs pairs, d’évaluer sans à priori le travail d’autrui et de s’auto-contrôler. Le respect de ces normes dépend de systèmes de communication (publication dans les revues scientifiques en particulier) et de gratification (nomination, distinction, obtention de fonds) dont l'analyse permet d'expliquer certains phénomènes de stratification au sein de la "communauté" scientifique. Cette approche a toutefois suscité de nombreux débats notamment quant à ce que représentent vraiment ces normes. Des contre-normes (p.ex. « garder le secret ») seraient aussi explicatives des comportements des scientifiques que les normes identifiées par Merton. Par ailleurs, dans leurs discussions internes, les scientifiques mobilisent autant les normes que les contre-normes pour défendre leur position ou affaiblir celle d’un collègue. Et surtout, ces normes seraient de nature idéologique et politique, utilisées par les scientifiques pour légitimer l’autonomie des sciences vis-à-vis du reste de la société, en particulier dans un contexte de montée en puissance de régimes autoritaires menaçant les scientifiques dans différentes régions du monde, comme ce fut le cas au cours du XXe siècle. Dans ce contexte, Merton (1973) a traité l'institution scientifique comme un modèle de démocratie des esprits, à l’abri des influences politiques. Toutefois, mobilisées au profit du développement technico-économique et de l’action publique (parfois militaire), les sciences constituent des sources de pouvoir, notamment en faisant autorité. Les questions de l'orientation et de la mobilisation des sciences fait dès lors l'objet de débats politiques récurrents. Elles soulèvent des questions de légitimité dans la société (sciences au service du progrès, de l'industrie, du prestige des Nations, de l'exploitation de la nature vs de projets de libération ou de résolution des problèmes auxquels le monde est confronté) tandis que leur spécificité a fait l’objet de nombreux débats chez les philosophes. Dans les relations Nords-Suds, elle est parfois traitée comme un enjeu des relations entre pays hégémoniques et non-hégémoniques ou en terme de centre-périphérie. Plus généralement, sa légitimité est questionnée vis-à-vis d'autres savoirs, locaux et indigènes notamment. De même, la fragmentation interne des sciences (prolifération de sous-spécialisations) a conduit les Nations Unies (convention de Rio de 1992) à demander qu'un effort d'intégration soit accompli car les problèmes auxquels sont confrontées les sociétés ont besoin d'une approche globale et non émiettée. Les dynamiques internes des sciences ont également été analysées de diverses autres façons : comme système d’échange de dons (Hagstrom 1965), comme système d’échange capitaliste et de lutte compétitive pour l’accumulation d’un capital symbolique (Bourdieu 1976), comme système politique où chacun tend à développer son domaine en gagnant de la crédibilité, convertible en ressources permettant de poursuivre (Latour, Woolgar 1988). Les relations entre scientifiques, voir aussi avec des non-scientifiques (industriels, médias, gouvernements, mouvements citoyens, communautés paysannes, etc.), constituent des réseaux sociaux dont les caractéristiques (taille, homogénéité / hétérogénéité, structure) expliquent les sciences en tant que phénomène social plus ou moins articulé à d'autres activités des sociétés. Depuis les années 1970, des chercheurs en sciences sociales (anthropologie, sociologie, histoire) ont investi l’étude des sciences en s’inspirant notamment des travaux de l’historien Kuhn (1957) (paradigme) et de l'anthropologie avec pour prétention de rendre compte des contenus (Sociology of Scientific Knowledge, SSK) et des pratiques scientifiques. Les sciences apparurent alors sous un nouveau jour. Les sciences sociales ne se cantonnent dès lors plus à l’examen des conditions sociales de possibilité de la science mais tentent d'expliquer aussi les productions scientifiques (données, théories, concepts) à partir de facteurs sociaux ou à partir des pratiques sociotechniques concrètes. Elles mettent en évidence la flexibilité interprétative des énoncés scientifiques (ni la nature, ni la méthode, ni la logique n’impose de vérité unique aux chercheurs) qui conduit à prendre en compte aussi d'autres facteurs explicatifs, notamment les rapports de forces, les mouvements de société, les traditions de pensée, les savoirs tacites, la nature du rapport au monde et à la nature, et les savoir-faire hérités. Du côté de la sociologie et de l'histoire, des auteurs vont rendre compte de l’action scientifique comme d'une rivalité entre scientifiques pour produire des énoncés de connaissances et les imposer aux autres. Ces scientifiques étant liés à des groupes sociaux, les intérêts de ces derniers orienteraient en partie le choix des objets de recherche, des approches et, par conséquent, les productions scientifiques. Les controverses entre chercheurs conduiraient ceux-ci à renforcer la robustesse de leurs affirmations et constitueraient ainsi un moteur des dynamiques scientifiques. Ces approches conduisent aussi à symétriser les analyses portant sur la constitution des savoirs scientifiques et celles portant sur les autres formes de savoirs, de systèmes de pensées ou de croyances. Des chercheurs britanniques (Bloor 1976 ; Collins 1985) prônent alors des principes de causalité, d'impartialité, de symétrie et de réflexivité dans l'étude des sciences. “Connaissances vraies” et “croyances fausses” devraient être expliquées par les mêmes registres de causalité (relations causales entre des variables sociologiques et contenus de connaissance, production négociée de connaissances consensuelles et clôture des controverses, analyse du discours). A la fin des années 1970, des chercheurs commencent à s’intéresser aux pratiques scientifiques concrètes. Ils observent les processus d’ajustement locaux et contingents et décodent les savoirs tacites incorporés dans les individus, instruments et formes d’organisation. Leurs études rendent compte de la production des faits, des données, des énoncés et des accords entre chercheurs, de l’articulation entre éléments hétérogènes, de la construction collective et négociée des publications. Adoptant des postures héritées de l'anthropologie, ils décrivent les processus de fabrication et de stabilisation des énoncés scientifiques en séjournant longuement au sein de laboratoires où se produisent des savoirs scientifiques. Ainsi, Latour, de retour d'une enquête en Afrique, débarque dans un laboratoire de biochimie réputé ; il cherche à y étudier “la pensée scientifique” en train de se faire et rend compte de l'importance des pratiques d'inscription. Il publie Laboratory Life. The Social Construction of Scientific Facts en 1979 (Latour, Woolgar, 1988). Knorr-Cetina (1981), en Allemagne, Lynch (1985), aux États-Unis, mobilisent l’ethnométhodologie et montrent les productions scientifiques comme des accomplissements pratiques situés. D’autres chercheurs héritiers de l’école pragmatique américaine et de l’interactionnisme symbolique de Chicago rendent aussi compte des productions scientifiques en rendant compte des perspectives des acteurs en présence. L’anthropologue Traweek (1988) étudie le monde des physiciens des particules, de même que d'autres le feront d'autres laboratoires (p.ex. Houdart 2013) ou de lieux de fabrication de connaissances technologiques (Downey 1998 ; Vinck 1999). Soucieux de rendre compte de l'intrication des sciences dans la société, notamment via les processus d'innovation, des chercheurs (Callon 1986 ; Latour 1989) conçoivent une approche (théorie de l’acteur-réseau, analyse des processus de traduction et de construction de réseaux sociotechniques) devant permettre de rendre compte des sciences et techniques en évitant les dichotomies héritées (nature/culture, sujet/objet, notamment). Ils ouvrent ainsi la réflexion sur une nouvelle anthropologie des connaissances.
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Guille-Escuret, Georges. "Cannibalisme." Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.119.

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Le terme cannibalisme, issu de la découverte par Christophe Colomb des Canibs antillais (les Caraïbes), cristallise la réunion de deux phobies millénaires au sein de la civilisation occidentale : d’une part, le refus politique par la Grèce antique de l’allélophagie (se manger les uns les autres), incompatible avec la cité au même titre que la société féminine des Amazones, et, d’autre part, la répulsion mystique que l’anthropophagie inspire au monothéisme, par la rémanence trouble d’un caractère sacré de la chair humaine. Dès lors, la notion unit deux « bestialités » en une dépréciation ultime de l’exotisme que, malgré un essai rebelle et lumineux de Montaigne, la science de l’homme subira en pensant a priori le cannibalisme sous forme de crime contre l’humanisme, à travers trois phases : l’accusation, tant que l’ethnologie s’associe au colonialisme, puis le silence, après la Première Guerre mondiale, et enfin la disculpation, voire une dénégation « faute de preuves », depuis le dernier quart du XXe siècle. Cela posé, au-delà du défi permanent lancé à une sérénité scientifique que l’anthropologie se devrait d’acquérir face à tout objet de réflexion, le thème du cannibalisme contient une multitude de questions d’autant plus intéressantes qu’elles sont demeurées en friche pendant que « le reste de l’ethnologie » affinait son élaboration. Toutes les sociétés pensent spontanément l’hypothèse d’un cannibalisme, ne serait-ce que pour en commenter l’indécence : par exemple, en tant qu’inceste alimentaire (Polynésie, Micronésie). Certaines ont pratiqué une anthropophagie médicale non cannibale, en ce sens que le traitement des organes destinés à une absorption n’entretient aucun rapport avec l’identité de leur porteur (Europe, Chine), ou bien que le prélèvement partiel sur un parent n’implique pas sa mort (Chine). Il arrive, cependant, que l’existence d’une sorcellerie utilisant régulièrement le corps humain s’étende par moments à une fébrilité guerrière (Afrique centrale et occidentale), intégrant ainsi un constat général : la pratique culturellement assumée du cannibalisme « clignote » le plus souvent sur la planète comme un phénomène inconstant, ou selon le mot de Claude Lévi-Strauss, « labile ». Plus précisément, le sentiment d’une fréquence à long terme dans de grandes aires (Mélanésie, Amazonie), ou certains types d’environnements (la forêt tropicale en tête), voile une instabilité de la pratique chez les peuples. Les exceptions éventuelles correspondent non à des modes de vie présumés « sauvages » ou « primitifs », mais à des peuples marqués au contraire par des hiérarchies instituées : en Amazonie et en Amérique centrale, la consommation de l’ennemi imprégna si nettement certaines cosmogonies (Tupi-Guaranis, Caraïbes, Nahuas) qu’elle s’y fixa sur une longue durée. Le rapport prédateur/proie y était ressenti à travers une circularité où les groupes échangent continuellement les rôles : l’affirmation de la parité chez les guerriers s’accorde à la stratification sociale, dans un schéma analogue à la conjonction du chevaleresque et de l'aristocratique chez les Occidentaux. Les Bataks de Sumatra, dont l’anthropophagie fut signalée sur sept siècles, constituent un cas limite différent : punitive, elle s’applique aussi bien aux membres de la communauté (cannibalisme dit « juridique ») qu'aux ennemis. Autre point remarquable : si l'on considère les grandes zones culturelles de la planète, l'exocannibalisme (c'est-à-dire, la consommation alimentaire de l'ennemi) ne couvre jamais, fut-ce provisoirement, la totalité de l'espace habité, loin s'en faut. D'une part, il existe toujours des groupes qui la rejettent parmi des voisins qui s'y adonnent. D'autre part, on trouve régulièrement la présence de deux usages assortis : l'endocannibalisme funéraire sur le corps du parent défunt, voire spécialisé sur les os (Amazonie), et la chasse aux têtes où le trophée se rapporte systématiquement à un seuil décisif du cycle vital (naissance, mariage, cérémonie agraire de fécondité). Les trois orientations surgissent dans les mêmes régions, mais s'assemblent rarement. La conjonction sur la chair humaine des anthropophagies guerrière et funéraire émerge ponctuellement en Amazonie et en Nouvelle-Guinée, où elle singularise une population par rapport aux autres. L'incompatibilité se révèle, certes, moins tranchée entre exocannibalisme et chasse aux têtes (Océanie), d'autant que le rituel d'adoption sur le trophée prévoit habituellement une absorption infime à un instant déterminé de son déroulement. Cela dit, chaque fois que ces deux opérations se combinent, la prépondérance de l'une d'elles s'affirme clairement aux dépens de l'autre. Enfin, entre endocannibalisme et chasse aux têtes, aucun compromis n'affleure. Sous le foisonnement des enregistrements d'une « prédation » à l'encontre du congénère, les interprétations globales ont confirmé le contrecoup d'une hantise idéologique par un antagonisme grossier des positions défendues : un matérialisme ultra-rudimentaire soutient la cause nutritive, malgré d'innombrables objections, en miroir d'aperçus psychologiques qui se contentaient jadis de rétorquer un désir de vengeance, ou de s'approprier la force de l'ennemi, et qui, aujourd'hui, défendent les impératifs de la faculté symbolique. Chacune de ces tendances persiste uniquement en exploitant les insuffisances de la vision adverse, ce qui masque une inaptitude à décrypter la logique des rapports sociaux inférés. Une troisième attitude souligne depuis le XVIIIe siècle la difficulté de protéger la rationalité devant l'aversion : le déni du fait, suivi d'une disculpation « faute de preuves », au nom de la malveillance des témoins (colons, soldats, etc.), opération qui élude la pertinence de « l'acte d'accusation » occidental. Là encore, cette vision rencontre un négatif : le panachage débridé de tous les cas enregistrés, y compris des anecdotes « modernes », en vue de ramener le problème à une pulsion abjecte. L'analogie entre un acte individuel d'anthropophagie dans une société qui la maudit et une coutume exotique est évidemment aussi absurde qu'odieuse. Pourtant, sur un mode moins spectaculaire, des récurrences sociologiques existent. Elles sont particulièrement prononcées dans des sociétés guerrières mais acéphales, qui reposent sur une économie horticole, forestière (Amazonie, Afrique, Asie du Sud-Est) ou insulaire (Océanie). Sous couvert d'une loi du talion d'où ressort un statut d'égalité jusque dans la relation prédateur/proie, et qui réclame que tout meurtre et toute consommation soit compensée, le cannibalisme habite les combats et participe souvent à une limitation de leurs dévastations en dissuadant les vainqueurs de pousser leur avantage. Des paix ont ainsi été conclues par le cadeau d'un membre du groupe avantagé aux adversaires pénalisés par l'affrontement (Nouvelles-Hébrides) : le repas consécutif scelle la fin des hostilités. Il arrive, cependant, que le cannibalisme se débride : il témoigne alors d'une crise grave et les Européens ont rarement compris que leur arrivée « tambour battant » avait décuplé par divers biais les violences auxquelles ils assistaient. La bestialité alimentaire qui les scandalisait, dans laquelle ils devinaient une pré-histoire, était en réalité toujours imprégnée par une lourde crise historique. En contraste, il s'avère plus aisé de cerner la prohibition intransigeante de l'anthropophagie guerrière qui s'étend continuellement en tache d'huile. D'abord, parmi les sociétés centrées sur le traitement d'un bétail, la domestication des animaux entraînant peu à peu une modification parallèle des rapports entre les hommes, à commencer par les étrangers, en y insinuant la perspective d'un assujettissement durable. L'ennemi quitte la scène de la chasse et les proies se transforment en troupeau. Chez les cannibales, le scénario majoritaire place le captif devant une alternative : être assimilé physiquement (repas), ou socialement (adoption). Chez les éleveurs, le choix tend à disparaître, et une gradation de l'asservissement semble s'y substituer. À un autre étage, l'interdit alimentaire se cristallise sous l'autorité centralisée de sociétés étatiques qui revendiquent une supériorité politique et culturelle, en dénigrant l'infériorité des modes de vie différents : en Europe et en Orient, mais aussi chez les Incas, ou à Hawaï, le refus de l'anthropophagie se soude à la sensation d'un rôle souverain qui rejette un principe de contigüité essentielle entre les peuples. En somme, il existe une multitude de motifs susceptibles de valider la consommation du congénère, alors qu'il n’y en a qu’un pour asseoir durablement la proscription de cette pratique : la domination. Un préjugé occidental tenace discerne une humiliation indubitable dans le fait de se repaître du combattant terrassé ou capturé, alors que, justement, elle n'effleure pas la plupart des cannibales. Montaigne a superbement démenti l'intuition et conclut par cette formule : « il est tué, non pas vaincu ». Inversement, celui qui se proclame civilisé, tout en accablant et opprimant « pour leur bien » les arriérés, primitifs ou barbares, ne tolère pas l'idée de les manger : ne subodore-t-il pas dans cette fusion un dédit de ses prétentions à rompre avec un passé qui perdure en l'autre? Pour leur part, lorsque les Fidjiens souhaitaient insulter la mémoire d'un homme singulièrement détesté, ils laissaient sa dépouille sur place après l'avoir terrassé, signifiant par là qu'ils ne daigneraient pas s'en nourrir.
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